Les territoires nordiques

aux alentours des rivières aux Feuilles, Caniapiscau et George (Baie aux Feuilles, Lac ... rivières de la Baleine et Wheeler, Collines ondulées, Canyon Eaton).
90KB taille 5 téléchargements 284 vues
Les territoires nordiques

WWF-RQGE-SNAP-UQCN, juillet 2002

État de la situation En 1992, 18 sites nordiques ont été mis en réserve aux fins de création de parcs. Cinq d’entre eux ont été inclus, en avril 2002, dans l’Entente de partenariat sur le développement économique et communautaire au Nunavik. Ces cinq projets de parc ont également été annoncés dans le cadre du Sommet mondial de l’écotourisme en mai 2002.

Ce qui est annoncé Six territoires (quelque 19 000 km2 ) sont en voie de création dans le cadre de l’entente Inuits-Québec. Il s’agit des futurs parcs Pingualuit, Monts-Torngat-et-de-la-Rivière-Koroc, Lacs-Guillaume-Delisle-et-àl’Eau-Claire, Cap-Wolstenholme, Monts-de-Puvirnituq et AlbanelTémiscamie-Otish. Aire protégée projetée

Autre territoire mis en réserve en 1992

Rivière où le développement hydroélectrique est prévu ou fera l’objet d’études

Ce qui manque • Six territoires mis en réserve en 1992 feront l’objet d’étude en vue d’une possible exploitation hydroélectrique. Ces territoires sont situés aux alentours des rivières aux Feuilles, Caniapiscau et George (Baie aux Feuilles, Lac Cambrien, Monts Pyramides, Confluence des rivières de la Baleine et Wheeler, Collines ondulées, Canyon Eaton). Bien qu’une protection administrative continuera d’être appliquée sur ces territoires, aucun mécanisme de planification intégrée du territoire n’a été mis en place pour garantir la création d’aires protégées représentatives avant que de nouvelles attributions de ressources ne soient consenties. • Un projet de parc à l’embouchure de la rivière Rupert, la péninsule Ministikawatin, a été mis en réserve en 1992 et n’a pas été inclus dans l’entente signée en février dernier entre les Cris et le Québec. L’objectif de représenter la diversité biologique de la région demeure, mais aucun processus n’a été identifié pour évaluer les besoins d’aires protégées dans les régions naturelles qui seront affectées par la dérivation projetée de la rivière Rupert. • Le cœur du Québec boréal, près du projet de parc Albanel-Témiscamie-Otish, fait l’objet d’une intense exploration diamantaire. Le principe de la conservation avant tout devra être adopté afin que des aires protégées représentatives soient créées avant que de nouveaux claims ne soient attribués et que toute forme d’exploitation ne soit consentie.