Les Chi res de la Consommation Responsable - Mes courses pour la

Le covoiturage. 13. • Autopartage. 13. • Le vélo-partage. 13. IV. Les produits de consommation courante. 14. Les produits éco-labellisés. 14. Les cosmétiques naturels et biologiques. 14. Les fleurs. 15. Les vêtements en coton équitable. 15. Le tourisme responsable. 15. La consommation collaborative. 16. V. La finance. 17.
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Les Chiffres de la Consommation Responsable ÉDITION 2017 - ÉVOLUTIONS ET TENDANCES

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Sommaire 

2 Edito













03

I. Alimentation Les produits du commerce équitable Les produits issus de l’agriculture biologique Les produits laitiers Les produits de la mer Les œufs La Viande Le vin bio L’eau La restauration collective









04 04 05 05 06 06 07 07 07 08

II. Energie et habitat Le photovoltaïque L’éolien L’hydraulique Le chauffage au bois Les pompes à chaleur Les biocarburants











09 09 09 10 10 10 11

III. Les transports Les voitures « propres » Les vélos à assistance électrique (VAE) Les solutions de mobilité partagée • Le covoiturage • Autopartage • Le vélo-partage









12 12 12 13 13 13 13

IV. Les produits de consommation courante Les produits éco-labellisés Les cosmétiques naturels et biologiques Les fleurs Les vêtements en coton équitable Le tourisme responsable La consommation collaborative









14 14 14 15 15 15 16

V. La finance Le livret de développement durable L’épargne solidaire et le don Le financement participatif











17 17 18 18

VI. Les sources











19













Initialement créé fin 2007 avec un site d’information spécialisé sur la consommation responsable, Mes Courses pour la Planète est l’observatoire de la consommation responsable, avec trois activités principales : • information du grand public ;
 • appui aux initiatives publiques et privées ;
 • recherches et études prospectives ou de tendances. Mes Courses pour la Planète est une initiative de Graines de Changement, la seconde structure d’Elisabeth Laville, par ailleurs fondatrice du cabinet spécialisé Utopies (crée en 1993) et auteur du rapport Pour une consommation durable remis à Nathalie Kosciusko-Morizet en janvier 2010. www.mescoursespourlaplanete.com

Les chiffres de la consommation responsable 2017 3

Edito

Quel est en 2017 l’état du marché de la consommation responsable ? Les records de vente enregistrés pour le marché des produits biologiques ou équitables démontrent que les consommateurs favorisent de plus en plus l’achat de produits labellisés ou éthiques. Les Français sont-ils en train de faire évoluer leurs modes de consommation ? Quel sens revêt pour eux le terme « consommation responsable » ? L’édition 2017 du baromètre de la consommation responsable, mené par GreenFlex, permet d’apporter des éléments de réponse : pour une majorité de consommateurs (53%), consommer responsable signifie avant tout consommer autrement (produits éco-labellisés, certifiés, éthiques, locaux, moins polluants). Cela implique également de diminuer sa consommation de produits ou services superflus (32%). L’engagement ne s’arrête pas là puisqu’une majorité de Français seraient même prêts à dépenser plus pour un produit durable, notamment alimentaire. Dans cette équation, les consommateurs confirment également leur attrait pour le « local », signe d’un acte de consommation proactif. Notre dernière étude « La Vie Locale »1 le montre bien : désormais, un quart des Français sont « localistes ». Pour ces consommateurs, le « local » est central dans leur vie quotidienne et leurs choix de consommation. Bonnes nouvelles alors ?

© Ph. Zamora

Si ces chiffres et tendances sont bien sûr encourageants, il serait dangereux de faire peser sur les consommateurs seuls le poids de la transition vers des modes de consommation plus durables. Beaucoup appellent d’ailleurs les acteurs du changement (entreprises, Etats, distributeurs) à participer davantage à cet «  effort collectif  ». Les entreprises et marques sont en particulier visées. Et si celles-ci devenaient motrices de ce mouvement en démocratisant l’accès à une consommation plus responsable ? C’est là tout l’intérêt du choice editing2 (ou sélection positive), une pratique marketing anglo-saxonne qui vise à changer radicalement l’éventail du choix laissé au consommateur, en cessant de vendre des produits inutilement nocifs pour la planète et/ou les humains pour les remplacer par des alternatives responsables. Une pratique déjà mise en place sur certaines catégories de produits (comme les œufs) et qui, si elle s’étend davantage, pourrait véritablement permettre d’amener le marché de la consommation responsable à un changement d’échelle, en touchant les consommateurs au delà du cercle des engagés et convertis. Elisabeth Laville, co-fondatrice de Graines de Changement

e la

consomm

at

responsable

chiffres cl

sd

ion

é

Pour la dixième année consécutive, ce rapport fait le bilan de la consommation responsable, de manière complémentaire aux études sur les intentions d’achat des consommateurs. Il présente les chiffres de ventes des produits responsables et offres alternatives sur différents marchés - de l’alimentation à l’habitat, en passant par la mobilité ou la finance. Je remercie toutes celles et ceux qui nous ont aidé à rassembler les informations présentées dans ce rapport, les partenaires et l’équipe éditoriale du site Mescoursespourlaplanete.com, tout particulièrement Eva Pénisson et Julie Marcel, qui ont réalisé cette étude.

Le commerce équitable monte en flèche

Les

Alimentation

+42,8%

de ventes de produits équitables en 2016

2017 1 milliard d’€

Poids du marché français du commerce équitable en 2016

1

Source : Plate-Forme pour le Commerce Équitable

Les produits biologiques, victimes de leur succès ? Un marché en forte croissance

La restauration collective, un secteur conquis

229 millions d’€

+20%

de ventes de produits biologiques en restauration collective (+4,6% par rapport à 2015)

par rapport à 2015

7 milliards d’€

En 2016

de ventes de produits biologiques alimentaires en 2016

établissements scolaires 79% des

proposaient des produits biologiques dans leurs restaurants Source : Agence Bio

Les produits de la pêche durable se démocratisent progressivement Les ventes de produits de la mer labellisés MSC ont augmenté de

En 2016, le label MSC (Marine Stewardship Council) compte

312 pêcheries certifiées

dont

35%

9 enFrance

entre 2015 et 2016 Source : Marine Stewardship Council

Les produits laitiers bio séduisent En 2016, le marché est en progression de

et

(alors que les ventes de lait conventionnel ont baissé de 5,5%)

pour les fromages bio

6,4% pour le lait bio

26%

Source : CNIEL

Les œufs alternatifs ont toujours autant la cote

1/4

des œufs vendus dans les Grandes et Moyennes Surfaces

étaient des œufs biologiques ou Label Rouge en 2016

+14%

de ventes d’œufs biologiques en 2016 (par rapport à 2015) Source : Synalaf

Retrouvez l’intégralité de ces chiffres dans l’édition 2017 du rapport « Les chiffres de la consommation responsable » sur

Retrouvez les chiffres clés de la consommation responsable dans nos 5 infographies disponibles sur www.mescoursespourlaplanete.com

: « La vie locale : ré-enraciner la consommation pour des territoires plus vivants et durables », MesCoursespourlaPlanete.com en partenariat avec SoLocal Group, février 2017 2

: Voir notre récente étude : « Choix par défaut, choix sans défaut : vers des offres 100% responsables ? », MesCoursespourlaPlanete. com en partenariat avec l’IlecProdimarques, décembre 2016

© Istock

I. L’alimentation

4

Les produits issus du commerce équitable Selon le Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE), la consommation de produits équitables a augmenté de 42,8% en 2016 par rapport à 2015, toutes filières confondues. Ce constat s’explique par la forte progression des filières françaises de commerce équitable mais également par la progression de 21% des filières issues des pays en voie de développement. Aujourd’hui, le marché français du commerce équitable pèse ainsi près d’1 milliard d’euros. En 2016, les Grandes et Moyennes Surfaces sont restées les principaux lieux d’approvisionnement de produits équitables issus des pays en voie de développement avec 41,89% des ventes. En 2013, l’objectif était de doubler la vente de produits équitables des Français sur 4 ans. Le pari est réussi puisque les ventes ont progressé de 121% sur la période 2013-2016. L’année 2016 marque ainsi un tournant pour le marché du commerce équitable, notamment avec le déploiement de la filière « Made in France », permettant au secteur une croissance exponentielle. Notons également l’entrée des boulangeries dans cette filière avec la production de pains et viennoiseries fabriqués à partir de blés et farines « Agri-éthique ».

La consommation de produits équitables a presque doublé entre 2015 et 2016. Source : la Plate-Forme pour le Commerce Equitable

Les chiffres de la consommation responsable 2017 5

Les produits issus de l’agriculture biologique

69%

En 2016, des français ont consommé régulièrement, c’est à dire au moins une fois par mois, des produits bio. Source : Agence Bio

Les produits laitiers Les ménages français sont de plus en plus adeptes de la consommation de produits laitiers bio. Ce marché est ainsi en progression de 6,4% pour le lait et de 26% pour les fromages. Cette évolution est d’autant plus notoire que la consommation de produits laitiers traditionnels est en constant repli, avec une baisse de 5,5% pour les ventes de lait UHT demi-écrémé en 2016, produit laitier le plus consommé selon France AgriMer. Concernant le prix du lait bio payé aux producteurs, il a a légèrement augmenté avec une progression de 4% par rapport à la moyenne de 2015 sur la même période. Sur le prix réel, le lait bio a subi une faible évolution de 2,3%.

La consommation de produits laitiers bio continue sa progression. Source : France AgriMer

5

5,5

7

4,5

2014

2015

2016

C’est donc sans surprise que l’année 2016 enregistre des records de vente avec 7 milliards d’euros de ventes de produits bio alimentaires, en hausse de 20% par rapport à l’année précédente. Et ça ne s’arrête pas là : 29% des acheteurs de produits bio ont l’intention d’augmenter leur consommation. Les magasins spécialisés ont d’ailleurs connu une hausse par rapport à 2015, avec +25% enregistré dans leurs chiffres de vente. Pour faire face à cette croissance spectaculaire, les lieux d’achat du bio se développent et ne désemplissent pas. D’ailleurs, 73% des Français attendent une offre de produits alimentaires bio élargie dans les Grandes et Moyennes Surfaces, 48% d’entre eux sur les marchés et 33% à la ferme.

2013

En 2016, le secteur de la Bio se porte très bien puisque 7 Français sur 10, soit 69% de la population, ont consommé régulièrement des produits biologiques, c’est à dire au moins une fois par mois. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à repenser leur consommation et leurs motivations sont multiples : la préservation de l’environnement pour 58% d’entre eux, l’amélioration de l’aspect qualitatif des aliments (80%) et de la santé (66%). D’après l’étude « La Vie Locale », réalisée par l’Observatoire de la consommation responsable Mescoursespourlaplanète.com, les Français sont aussi de plus en plus localistes, ce qui se ressent dans le secteur bio puisque 85% des consommateurs sont intéressés par des produits bio mais aussi et surtout… locaux.

Ventes de produits alimentaires bios (en milliards d’euros) Source : Agence Bio

6

I. L’alimentation

Les produits de la mer En France, le nombre de produits labellisés MSC a progressé de

35% entre 2016

et 2017.

Source : Marine Stewardship Council (MSC)

En contribuant à la durabilité des océans, le label MSC (Marine Stewardship Council) vise à améliorer la sécurité alimentaire, le maintien des moyens de subsistance en assurant la santé des océans pour les générations futures. Au 31 mars 2017, le nombre de pêcheries certifiées a progressé avec 312 concernées et 68 pêcheries en cours d’ « évaluation » pour obtenir la certification. Les consommateurs de 100 pays peuvent désormais bénéficier de plus de 25 000 produits de la mer labellisés MSC. Sur le territoire français, la progression a été lente puisqu’au 31 mars 2017, seulement une pêcherie supplémentaire a été certifiée par rapport à 2016, portant le nombre total de pêcheries certifiées à 9. Néanmoins, le nombre de produits MSC a bénéficié d’une nette croissance de 35% avec 1774 produits portant le label MSC en 2017 contre 1318 en 2016.

Les œufs L’ œuf, réputé sain et peu cher, est un produit très apprécié par les consommateurs. A raison de 220 œufs consommés par an en moyenne par chaque Français, le nombre total d’œufs de poules achetés s’est élevé à près de 5,6 milliards en 2016 d’après Kantar Worldpanel. Les œufs dits « alternatifs », représentés par les codes 0,1 et 2 (respectivement élevage bio, plein air et sol) ont continué leur progression et représentent près de 48% en volume du marché des œufs selon Census IRI. En 2016, environ ¼ des achats d’œufs achetés par les ménages dans les GMS étaient des œufs biologiques ou Label Rouge. Selon Kantar Worldpanel, les achats d’œufs biologiques ont progressé de 14% entre 2015 et 2016. Avec les récents engagements pris par les grands distributeurs pour cesser la vente d’œufs de poules élevées en cage, tels que Monoprix ou Auchan, l’offre d’œufs biologiques et Label Rouge devrait amplement se développer dans les prochaines années selon le Synalaf. Mais cette évolution ne devra pas se faire sans un accompagnement et une restructuration de la filière pour que les producteurs d’œufs alternatifs puissent répondre au mieux à cette nouvelle demande.

Selon Kantar Worldpanel, les ventes d’œufs biologiques ont progressé de Source : Synalaf

14% entre 2015 et 2016.

Les chiffres de la consommation responsable 2017 7

La viande En 2016, selon le Ministère de l’Agriculture, la consommation française de viande a connu une légère croissance de 0,9% par rapport à 2015. Cela s’explique notamment par la hausse de 4,4% des ventes de viande de volaille, comme le poulet. En revanche, les ventes de viandes porcines et bovines ont respectivement baissé de 0,8% et 0,7% par rapport à 2015, faisant ainsi état d’une consommation française contrastée en fonction du type de viande. En 2016, selon le Synalaf, plus de 70% des poulets PAC (Prêt à Cuire) achetés par les ménages français étaient Label Rouge ou bio (respectivement 61% et 10%), en légère augmentation par rapport à 2015. Accompagnant cette évolution, le prix moyen des poulets PAC Label Rouge s’est stabilisé entre 2015 et 2016, affichant ainsi une moyenne de 5,61  €/kg. Concernant la filière bio, le prix moyen en 2016 a été très contrasté, s’échelonnant entre 3,5  €/kg et 10  €/kg, une variation due notamment aux offres promotionnelles sur les poulets Label Rouge3.

¼

En 2016, des poulets (PAC et découpe confondus) achetés étaient biologiques ou certifiés Label Rouge.

© Istock

Source : Synalaf

Le vin bio Le premier semestre de l’année 2016 a confirmé le développement du marché du vin biologique, avec une augmentation des ventes de 10% dans les grandes surfaces par rapport au premier semestre 2015, selon l’Agence Bio.

Le premier semestre de l’année 2016 a confirmé l’essor du marché du vin biologique avec une progression des ventes de

10%.

Source : Agence Bio

Face à cette hausse de la consommation, le nombre de producteurs a fortement augmenté avec près de 300 nouveaux domaines viticoles enregistrés pour le premier semestre 2016. Les deux régions les plus dynamiques du secteur sont le Languedoc, avec 69 viticulteurs bio, et les Côtes-du-Rhône avec 75 nouveaux domaines.

L’eau Selon Nielsen, en 2016, la grande distribution française a vendu près de 2,087 milliards d’euros d’eau en bouteille, qu’elle soit plate ou gazeuse, soit une consommation française s’élevant à 7,713 milliards de litres. Toutefois, l’eau plate reste la nature d’eau préférée des Français, puisque les ¾ du chiffre d’affaires y sont réalisés dans cette filière.

 : Réseau des Nouvelles des Marchés (RMN)

3

8

I. L’alimentation

La restauration collective En 2016, 75% des établissements de la restauration collective ont proposé des repas composés de produits ou ingrédients biologiques, permettant d’estimer la filière à près de 229 millions d’euros, en progression de 4,6% par rapport à 2015. Comme les années précédentes, l’Agence bio affirme que la restauration scolaire reste le secteur le plus concerné puisque près de 8 établissements sur 10 ont mis a disposition des plats préparés à partir de produits biologiques aux élèves. En comparaison, le secteur du travail reste en marge puisque à peine la moitié (47%) des restaurants en ont proposé, suivi de loin par la restauration du secteur de la santé, où seulement 30% des établissements en ont servi. En restauration collective, 78% des produits bio sont d’origine française et 59% d’origine régionale, confirmant ainsi la tendance générale des Français pour la consommation locale. Qu’en est-il de leurs attentes ? 80% des consommateurs veulent plus de produits d’origine biologique dans tous les restaurants collectifs, mais le secteur le plus attendu est évidemment celui de la restauration scolaire où 9 parents sur 10 souhaitent que les repas servis à leurs enfants soient de meilleure qualité.

75%

En 2016, des restaurants collectifs ont proposé des produits biologiques. Source : Agence bio

Le photovoltaïque Le parc solaire métropolitain a continué son ascension en 2016, en progressant de 9%, soit 576 MW supplémentaires raccordés, pour atteindre une capacité installée de 6 772 MW sur la totalité de l’année. En cumulant la puissance installée et celle en développement, ce chiffre s’élève à 9 051 MW du 1er janvier au 31 décembre 2016, atteignant seulement 88,7% de l’objectif national qui était fixé à 10 200 MW pour l’horizon 2018. Malgré tout, l’électricité produite par la filière a atteint un nouveau record et s’élève désormais à près de 8,3 TWh4, soit une augmentation de 11,3% par rapport à 2015. La production de la filière a permis de couvrir 1,7% de la consommation d’électricité en 2016, en hausse de 0,1 point seulement par rapport en 2015, ce qui montre la stabilité de la filière.

En 2016, le parc solaire a permis de couvrir consommation d’électricité.

1,7% de la

Source : RTE

L’éolien L’année 2016 marque un record pour le secteur de l’éolien avec 1345 MW raccordés supplémentaires sur l’année, permettant une croissance du parc national de 13%, pour ainsi atteindre une puissance cumulée de 11 670 MW, selon RTE. Du côté de la production, la filière a produit 20,7 TWh d’énergie renouvelable pendant l’année, soit un léger recul de 1,8% par rapport à 2015, dû notamment à des conditions météorologiques peu favorables. Ce constat est à nuancer puisque la filière a permis de couvrir 4,3% de la consommation d’électricité nationale en 2016. Même si la production a baissé, la consommation d’énergie a été plus forte qu’en 2015.

II. Energie et habitat

© Istock

Les chiffres de la consommation responsable 2017 9

Lors du dernier semestre de l’année 2016, 477 MW ont été raccordés, soit le volume le plus important de l’année sur trois mois consécutifs, ce qui montre la bonne dynamique du secteur.

13%

En 2016, le parc éolien a augmenté de par rapport à 2015, permettant de couvrir 4,3% de la consommation d’électricité. Source : RTE

4 : Symbole du térawatt-heure, unité de mesure dans le secteur de l’énergie

10

II. Energie et habitat

L’hydraulique

12,2%

Source : RTE

L’évolution de la production et de la consommation indique que le secteur a stagné en 2015 Source : Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer

Selon RTE, le parc hydraulique a permis de couvrir 12,2% de l’électricité consommée par les Français en 2016. Même si les régions du nord et de l’ouest de la France ont moins recours à ce type d’énergie renouvelable, le secteur hydraulique bat toutefois des records dans la moitié sud du pays, notamment dans l’Auvergne Rhône-Alpes, l’Occitanie et la Provence Alpes Côte d’Azur. Malgré un deuxième semestre sec en 2016, le parc hydraulique a progressé de 9,1% par rapport à 2015, lui permettant d’atteindre une puissance cumulée de 25 475 MW sur l’année écoulée. Selon RTE, 59,2 TWh ont été produits en 2016 sur l’ensemble du territoire. En comparant le premier trimestre 2017 avec celui de 2016, la production de TWh dans le secteur hydraulique a baissé de 17,8%, ce qui met en question la production sur l’année 2017.

© www.bajstock.com

En 2016, le parc hydraulique a couvert de la totalité de l’électricité consommée.

Le chauffage au bois Selon le Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS) du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, la consommation primaire de bois–énergie a atteint 9,2 Mtep en France métropolitaine en 2015, soit une légère décroissance de 6% entre 2014 et 2015. L’évolution de la production et de la consommation indique que le secteur a stagné en 2015.

Les pompes à chaleur En 2016, le marché des pompes à chaleur a généré un chiffre d’affaires de 2,55 milliards d’euros. Source : Association Française des Pompes à Chaleur (Afpac)

En 2016, le marché français des pompes à chaleur (PAC) n’a pas été porté par les appareils aérothermiques sur vecteur eau puisqu’il a baissé de 1% par rapport à 2015 et les ventes n’ont pas dépassé les 75 000 unités. Comme les années précédentes, les ventes de PAC pour la géothermie ont continué de décroître provoquant une diminution du secteur de 16% en 2016. En revanche, les ventes d’appareils aérothermiques sur vecteur air se sont élevées à 447 452 d’unités, en augmentation de 12% par rapport à 2015, imposant cette filière comme la préférée des Français. Enfin, selon GIFAM – PAC&Clim’Info, les ventes de chauffe-eau thermodynamiques ont progressé de 6% entre 2015 et 2016. En 2016, le marché des pompes à chaleur a ainsi généré un chiffre d’affaires de 2,55 milliards d’euros et a représenté près de 24 000 emplois sur 20 sites industriels en France. Selon l’Association des pompes à chaleur (Afpac), le parc français composé de 2 022 000 appareils en fonctionnement aurait permis d’économiser 1 950 ktep d’énergie et d’éviter l’émission de 5,2 Mtonnes de C02 en 2016.

Les chiffres de la consommation responsable 2017 11

Les biocarburants Selon Eurobserv’ER, la consommation de biocarburants dans les transports de l’Union Européenne (UE) a baissé de 1,7% entre 2014 et 2015, ce qui permet de chiffrer à 14 Mtep5 la consommation totale de biocarburants en 2015. Ce constat s’explique majoritairement par la baisse de 2,4% de la filière biodiesel, le principal biocarburant utilisé dans les transports. En 2015, la France était parmi tous les membres de l’UE en tête de liste dans la consommation de biocarburants destinés au transport, avec un total des ventes estimé à 2 996,3 ktep. Selon le Ministère du développement durable, la consommation de biocarburants a atteint 2 996 ktep, soit une hausse de 1,4% par rapport à 2014.

En 2015, le consommation française de biocarburants par rapport à 2014. a augmenté de

1,4%

Source : Eurobserv’ER.

5 : Millions de tonnes équivalent pétrole, unité de mesure dans le secteur énergétique

Les voitures « propres » Les véhicules de classe verte (classes A, B et C) ont représenté 94,3% des ventes de véhicules en France en 2016, contre 93,5% en 2015, malgré une perte de vitesse légère du côté des véhicules de classes A et C. En 2016, la classe la plus représentée est la classe B (de 101 à 120 g de CO2 / km) avec 48,38 % des ventes. La classe d’énergie A (jusqu’à 100 g de CO2 / km), représente 28,98 % de parts de marché en 2016 et reste la deuxième classe la plus représentée6.

En 2016, les véhicules de classe verte ont représenté des ventes de véhicules en France.

94,3% Source : Ademe

Les vélos à assistance électrique (VAE) La petite reine électrique est en passe de se démocratiser : en 2016, 134 000 vélos électriques se sont vendus, soit une augmentation de 31% par rapport à 2015. Ces chiffres tirent l’ensemble du secteur vers le haut. Résultat : plus de 3 millions de vélos, toutes catégories confondues, ont été vendus, soit +1,3% par rapport à 2015.

Source : Univélo

0 00 13

4

00

0

10 2

31%

50

En 2016, 134 000 vélos électriques se sont vendus, soit une augmentation de par rapport à 2015.

0

Et la tendance devrait encore aller crescendo avec le lancement en début d’année de la prime de l’État de 200€ pour l’achat d’un vélo électrique.

77

III. Les transports

12

2014

2015

2016

Nombre de vélos à assistance électrique vendus en France (en unités) Source : Univélo

Les transports en commun Selon un sondage réalisé par l’IFOP en 2016 pour l’Union des Transports Publics (UTP), 69% des Français demeurant dans des agglomérations de 50 000 habitants ou plus ont utilisé au moins deux fois par semaine les transports publics, soit 2 points supplémentaires par rapport à 2015. Le bus (69%) et le métro (55%) restent en tête de liste et sont les deux principaux modes de transports publics. La moitié des sondés ont révélé que la praticité était la motivation première contre seulement 13% pour la cause environnementale.

6

: Ademe

Les chiffres de la consommation responsable 2017 13

• Autopartage L’auto-partage s’impose depuis quelques années comme un nouveau mode de transport. Autolib’, le premier service public parisien d’automobiles électriques en accès libre est en pleine expansion. Ainsi, 5 251 295 voitures ont été louées en 2016, représentant ainsi presque 51 millions de kilomètres parcourus. Quant à Drivy, service de location de véhicules entre particuliers, aujourd’hui à la tête du marché européen, le nombre d’utilisateurs se chiffre aujourd’hui à 1,2 million de personnes qui peuvent accéder à un parc de 42 000 voitures en location, disponibles en France, en Allemagne, en Espagne, en Autriche et en Belgique.

40 25

10 2016

2015

Mais en parallèle, le covoiturage gagne du terrain. La startup française BlaBlaCar, aujourd’hui présente dans 22 pays, continue ainsi sa croissance exponentielle. Selon la plateforme collaborative, le nombre de membres est passé de 25 à 40 millions d’adhérents et a donc augmenté de 60% en un an. Avec une moyenne d’âge d’environ 34 ans, le profil des utilisateurs reste très hétérogène : 1/3 ont entre 18 et 25 ans, 1/3 entre 25 et 35 ans et le dernier tiers a plus de 35 ans. L’application n’a pas fini de convaincre. Récemment, l’entreprise a lancé BlaBlaLines, une application destinée aux trajets quotidiens courts et fréquents. Même si des milliers de personnes sont déjà inscrites et que des centaines de conducteurs ont publié leur trajet, il est encore trop tôt pour évaluer si le succès de cette nouvelle application sera au rendez-vous.

Source : BlaBlaCar

2014

Selon l’Obsoco, l’Observatoire Société et Consommation, la voiture reste le mode de déplacement préféré des Français. 85% d’entre eux auraient recours à leur voiture lors de leurs déplacements, dont 59% quotidiennement.

5

• Le covoiturage

Entre 2015 et 2016, le nombre d’inscrits sur BlaBlaCar est passé de 25 à 40 millions.

2013

Les solutions de mobilité partagée

Augmentation du nombre d’inscrits à BlaBlaCar en millions Source : BlaBlaCar

En 2016, selon Autolib’, 5 251 295 voitures ont été louées. Source : Autolib’

En août 2016, le nombre d’adhérents annuels à Vélib’ a dépassé le seuil des 300 000.

Aujourd’hui, le vélo-partage est devenu une pratique populaire en France et est présent dans plusieurs villes françaises dont Paris, Toulouse ou La Rochelle qui est pionnière dans cette pratique collaborative depuis 1976. À Paris, le nombre d’abonnés annuels à Vélib’ a dépassé les 300 000 en août 2016, affichant ainsi un nouveau record. Le service VélÔToulouse, géré par JC Decaux, a enregistré 30 400 d’abonnés de longue durée en 2016 et bénéficierait d’une croissance annuelle de 4 à 5% d’abonnements7.

2014

2015

00 0 30

00 0 29

• Le vélo-partage

28

2

88 9

0

Source : Vélib’ – Ville de Paris

2016

Nombre d’abonnés annuels à Vélib’ Source : Vélib’ – Mairie de Paris

7

: La Dépêche du Midi

IV. Les produits de consommation courante

14

Les produits éco-labellisés Les produits éco-labellisés apportent des réponses aux Français qui souhaitent être informés des impacts environnementaux de leurs produits. Reconnu comme un écolabel par les pouvoirs publics (au sens de la norme ISO 14024), l’Écolabel Européen garantit l’aptitude à l’usage des produits et services concernés ainsi qu’une réduction de leurs impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie. En 2016, l’AFNOR a dénombré 509 titulaires de l’Écolabel Européen, soit une diminution de 10% par rapport à 2015. Les principales familles de produits détenant cet écolabel sont les produits d’entretien, devant la papeterie et le papier ainsi que les articles de bricolage. Du côté du label privé NF Environnement, le nombre de titulaires en 2016 est équivalent à l’année précédente (137 contre 138 en 2015), avec une majorité de produits d’ameublement, d’équipements professionnels et domestiques ainsi que de bricolage.

Les cosmétiques naturels et biologiques Les cosmétiques bio et naturels séduisent les consommateurs : le marché mondial a ainsi atteint 8,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015, soit 14% de croissance selon Organic Monitor. Cependant, ces produits ne représentent pour l’instant qu’1% du marché des cosmétiques. La marge de progression est donc encore importante ! Selon plusieurs estimations, le marché mondial de la cosmétique bio devrait atteindre entre 16 et 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020. En attendant, les produits cosmétiques bio et naturels poursuivent leur pénétration du marché français avec une croissance annuelle entre 6 et 8%. En 2015, le marché se chiffre à 450 millions d’euros, faisant de la France le 2e marché européen de la cosmétique certifiée derrière l’Allemagne, avec 4,3% de part de marché. Cosmebio, association professionnelle de cosmétique écologique et biologique, comptabilise quant à elle quelques 350 adhérents en 2016 (contre 354 en 2014) et a labellisé 450 marques de cosmétiques.

Les chiffres de la consommation responsable 2017 15

Les fleurs 2016 marque un tournant dans le marché de la rose labellisée Fairtrade/Max Havelaar dont les ventes ont été multipliées par trois. Avec une croissance de +121% et 22,7 millions de tiges vendues en 2016, la rose équitable commence à se faire une place dans le secteur de la fleur. Max Havelaar France explique cette évolution exponentielle par les engagements majeurs pris par Aquarelle.com et Système U, début 2016.

Les vêtements en coton équitable Depuis plusieurs années, le marché du coton équitable fluctue fortement. Après plusieurs années de baisse consécutive des ventes jusqu’à 2015, celles-ci avaient enregistré un rebond de 18%. Mais il semblerait que le marché soit de nouveau reparti à la baisse avec une chute des ventes de 32% par rapport à 2015 pour le coton équitable certifié Fairtrade/Max Havelaar avec 658 tonnes vendues en France. A noter que ce chiffre ne représente que les ventes de coton certifié par Fairtrade/Max Havelaar et ne saurait donc illustrer la tendance générale du marché du coton équitable.

973 tonnes

2015

658 tonnes

2016

Volume de coton fibre certifié Fairtrade/Max Havelaar vendu en France Source : Fairtrade/Max Havelaar

Le tourisme responsable Alors que les Nations Unies ont désigné 2017 année internationale du tourisme durable pour le développement, le nombre de titulaires de l’Écolabel Européen services d’hébergements touristiques est en très légère augmentation par rapport à 2015 avec 289 sites concernés contre 284 l’année précédente. Notons d’ailleurs que leur nombre est en stagnation depuis 2014. Même constat concernant les services de camping titulaires de l’Écolabel Européen : on en dénombre 78 en 2016, contre 72 en 20168. Hôtels, campings, gîtes, chambres d’hôtes et villages de vacances concernés par cet écolabel s’engagent à prendre en compte les impacts environnementaux de leurs établissements : faibles consommations d’énergie, d’eau et production moindre de déchets, utilisation de sources d’énergies renouvelables, sensibilisation et éducation des clients en matière d’environnement, etc. Quant au label international La Clef Verte, aujourd’hui présent dans 54 pays, il concerne en France en 2016 pas moins de 620 sites dont 261 campings, 163 hôtels et des chambres d’hôtes, des résidences de tourisme, d’auberges de jeunesse, villages et centres de vacances et restaurants. 56 nouveaux établissements touristiques ont ainsi été labellisés en 2016.

8

: AFNOR

16

IV. Les produits de consommation courante

La consommation collaborative Mode de consommation aujourd’hui incontournable pour les Français, le modèle collaboratif est voué à s’étendre largement dans les prochaines années : selon le cabinet d’audit PwC, ce marché, qui pèse aujourd’hui 15 milliards de dollars dans le monde, devrait croître de 36,4% par an pour atteindre les 335 milliards de dollars d’ici 2025. Aujourd’hui, la France représente 23% du marché mondial de l’économie collaborative9 et fait ainsi partie du trio de tête des pays les plus en pointe en termes de diversité des offres proposées et de chiffres d’affaires générés. Parmi les centaines d’entreprises et même associations ayant développé des plateformes collaboratives sur le territoire français, les leaders affichent des performances insolentes. BlaBlaCar, leader mondial du covoiturage, est désormais implanté dans 22 pays avec une croissance constante à deux, voire trois chiffres selon les pays. Fin 2016, 40 millions de membres avaient un compte BlaBlaCar contre 25 millions en 2015, avec toutes les classes d’âges représentées. Récemment, l’entreprise s’est ouverte au covoiturage courte distance avec un nouveau service, BlaBlaLines, lancé pour l’instant en France seulement sur deux axes routiers. L’avenir dira si la conquête de ce nouveau marché portera ses fruits.

9

: Direction Générale des Entreprises

10

: Le Bon Coin

11 : Réalisé par le cabinet d’études économiques et de conseil Asterès 12

: Institut CSA/Cofidis, janvier 2017

Deuxième référence incontournable du marché français de la consommation collaborative, Le Bon Coin qui rassemblait, selon les derniers chiffres disponibles, plus de 20 millions d’utilisateurs, enregistrait en 2014 un chiffre d’affaires de 135 millions d’euros. Avec 26,1 millions de visiteurs uniques chaque mois, Le Bon Coin est le 4e site le plus visité en France mais aussi le 4e site en terme de temps passé. 800 000 annonces sont déposées chaque jour par les particuliers et professionnels sur le site10. Selon l’indice urbain du partage de 201711, les villes de Bordeaux, Lille et Lyon seraient les championnes de l’économie collaborative. Au niveau national, 95% des sondés déclarent y recourir au moins une fois par an, et 62% régulièrement12. La consommation collaborative concernerait même 98% des 25-34 ans. Autant dire que ce mode de consommation a de beaux jours devant lui.

Les chiffres de la consommation responsable 2017 17

V. La finance On l’oublie souvent mais les banques et opérateurs de finance peuvent avoir des impacts positifs sur les volets sociaux et environnementaux. Par des contributions financières fléchées, ils peuvent aider à supporter directement ou indirectement des projets de développement local, de transition énergétique, d’urbanisme, etc. La bonne nouvelle, c’est que ce marché de la finance solidaire se développe largement ! Contrairement aux années précédentes, nous ne présentons plus les chiffres du marché de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) dans ce rapport car ceux-ci ne sont désormais plus disponibles gratuitement.

Le livret de développement durable Le Livret de Développement Durable (LDD), devenu Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) en 2017, accuse une collecte en baisse de 640 millions d’euros sur l’année 2016, contrairement à celle, positive, du Livret A. C’est la troisième année consécutive que cette collecte est négative, cependant à un niveau moindre que celui enregistré en 2015 (-1,73 milliard d’euros). Néanmoins, le LDD a démarré l’année 2017 de manière plus positive avec une collecte positive de 380 millions d’euros en janvier et de 140 millions d’euros en février – tendance qui se confirme également en mars avec une collecte nette positive 4 fois supérieure à celle de l’année précédente sur la même période.

9,76

L’épargne solidaire et le don Selon le baromètre publié chaque année par l’association Finansol, l’épargne solidaire a affiché en 2016 une santé de fer avec une croissance du nombre de souscriptions de 15,5%, approchant ainsi le seuil des 10 milliards d’euros d’encours épargnés. Cette croissance a été boostée par l’épargne salariale solidaire avec plus d’un milliard d’euros collectés l’année dernière. Aujourd’hui, plus d’un million de Français épargnent solidaire.

2016

8,46

V. La finance

2015

2014

6,84

18

Encours de l’épargne solidaire (en milliards d’euros) Sources : Finansol

Les impacts de la finance solidaire sont concrets : les encours collectés en 2016 ont permis de financer 2 600 entreprises à forte utilité sociale, de créer ou consolider 49 000 emplois ou encore d’approvisionner en énergie renouvelable 20 000 foyers. Le bilan est moins rose pour le don : en 2016, les dons versés à des associations ont atteint 5,02 millions d’euros selon l’association Finansol : c’est 5% de moins par rapport à 2016.

Le financement participatif Les fonds collectés grâce au financement participatif (don, prêt, investissement) ont bondi de entre 2015 et 2016.

40%

Source : Association Finance Participative France

Depuis son émergence il y a quelques années, le marché du crowdfunding est exponentiel. Le montant des fonds collectés en France par les plateformes de financement participatif a ainsi augmenté de 40% entre 2015 et 2016 pour atteindre 166,8 millions d’euros, selon l’association Financement Participatif France13. Le prêt est la forme de financement participatif la plus florissante avec +46% de croissance, suivie du don (+37%) et de l’investissement (+36%). Rien qu’en 2016, plus d’un million de personnes ont aidé à financer quelques 21 375 projets via le crowdfunding. Mais quel est leur profil ? Les financeurs sont de tout âges, avec des tendances plus ou moins marquées d’un mode de financement participatif à un autre. Par exemple, le don va plutôt concerner les 35-49 ans (29% des financeurs) et les 25-34 ans (28%) alors que l’investissement concerne plus généralement une population plus âgée (39% des financeurs ont entre 50 et 64 ans). Le type de porteur de projet dépend également de la forme de financement participatif : les associations et les particuliers constituent ainsi la majeure partie des porteurs de projet pour le don sans et avec récompense alors que 96% des projets de financement participatif par le prêt rémunéré sont des entreprises commerciales.

Evolution des fonds collectés (en millions d’euros) 13

: Baromètre du crowdfunding en France 2016

Source : Association Finance Participative France

Les chiffres de la consommation responsable 2017 19 Les biocarburants

www.commerceequitable.org

www.energies-renouvelables.org

Les produits issus de l’agriculture biologique

Les voitures électriques www.ademe.fr

www.agencebio.org

Les produits laitiers

Les vélos à assistance électrique (VAE)

www.cniel.com

www.univelo.fr

Les œufs

Les transports en commun

www.volaillesoeufsbio.com/

www.ifop.com

Les produits de la mer

Les solutions de mobilité partagée

www.msc.org

www.lobsoco.com www.blablacar.fr

La viande www.volaillesoeufsbio.com

Les produits éco-labellisés www.ecolabels.fr

Le vin bio www.agencebio.org

La restauration collective

Les cosmétiques naturels et biologiques www.cosmebio.org

www.agencebio.org

Les fleurs Le photovoltaïque

www.maxhavelaafrance.org

www.rte-france.com

Les vêtements en coton équitable L’éolien

www.maxhavelaarfrance.org

www.rte-france.com

Le tourisme L’hydraulique www.rte-france.com

Le chauffage au bois www.ecologique-solidaire.gouv.fr/

Les pompes à chaleur

www.ecolabels.fr www.laclefverte.org

La consommation collaborative www.blablacar.fr www.corportate.leboncoin.fr

VI. Les sources

Les produits équitables

Avec la participation de

Avec le soutien de

Graines de Changement

www.grainesdechangement.com www.mescoursespourlaplanete.com

Photo couverture © www.michelbarreteau.com / Crédits photos : © iStockphoto © ShutterStock • Ce rapport est imprimé sur papier 50% recyclé et 50 % certifié FSC.

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