Le mot du Président

châteaux, ses moulins, son viaduc ou encore son «pont de bois couvert unique en FRANCE» mais aussi tous ces endroits moins exposés mais qui ont compté ...
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La Gazette

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Bulletin d’information de l’Association «Être Pontcabanois»

Le mot du Président Être ou ne pas être Pontcabanois … ? Être Pontcabanois c’est d’abord, de toute évidence, habiter Le PONT-CHRETIEN CHABENET, mais si on en reste là, on ne peut être réellement Pontcabanois sauf à donner au verbe être son sens le plus restrictif c’est-à-dire demeurer, loger, rester comme on dit ici. Être : quel beau verbe ! Être c’est exister et exister c’est vivre, aimer, compter, prendre sa place et participer, partager, donner et recevoir, vouloir. Être Pontcabanois c’est donc au moins participer à la vie du village parmi les autres Pontcabanois. Voilà pourquoi nous avons donné à notre association cette appellation, véritable raison sociale qui réunit sous son titre tous ceux qui souhaitent participer à l’épanouissement de notre commune qui a tant d’atouts dont certains sont ignorés de trop nombreux résidents. Atouts humains d’abord, plaçons l’homme au centre de nos projets, avec ses artistes, ses artisans, ses jeunes et ses anciens, ses figures et ses bénévoles œuvrant au sein d’associations souvent extérieures, exportant ainsi leurs talents et leurs énergies vers d’autres rivages qui ont su bien les accueillir et les reconnaître. Atouts architecturaux et historiques avec son église, ses châteaux, ses moulins, son viaduc ou encore son «pont de bois couvert unique en FRANCE» mais aussi tous ces endroits moins exposés mais qui ont compté en d’autres siècles, témoins d’Histoire et d’histoires. Atouts naturels avec son cadre remarquable et remarqué des touristes et des artistes qui ont photographié ou peint cette partie de la vallée de la Bouzanne sous tous ses cieux et qui inviteraient à revenir si ……... Alors à vous qui recevez ce bulletin, bravo et merci d’être Pontcabanois. Jackie Lamoureux

Qui sommes-nous ? Depuis sa création, lors de son assemblée générale constitutive du 20 mai 2008 l’association « Etre Pontcabanois » a bien évolué grâce un programme d’activités diverses et dynamiques concourant à l’esprit d’intérêt général pour l’animation et le développement de notre commune que concrétise son titre. Son Conseil d’Administration en est le suivant : • Président : Jackie LAMOUREUX • Vice Président : Thierry BIDAULT • Secrétaire : Pierre Marie LAGARDE • Trésorière : Frédérique MICHAUD • Trésorière Adjointe : Pascale TARRADE • Membres : Chantal BRONQUARD, Annette HEMERY, Anne DUFOUR, Frédéric MICHAUD, Michel BLANCHET, Michel GERMAIN. • Responsables Commissions : • Mémoire : Michel BLANCHET et Jackie LAMOUREUX • Jeunesse : Michel GERMAIN et Anne DUFOUR • Culture : Annette HEMERY • Vie de Quartier : Pascale TARRADE • Solidarité : Frédérique MICHAUD A travers les principales manifestations mises en œuvre en 2008 : FESTI-BIO, FETE DES VOISINS, RANDONNEES CULTURELLES SUR LE PATRIMOINE LOCAL, ANIMATION TELETHON, MARCHE DE NOEL de très nombreuses personnes ont rejoint notre association qui compte aujourd’hui 97 membres actifs. Vous n’êtes pas encore adhérent(e), mais vous êtes intéressé(e) par le fait qu’être pontcabanois n’est pas simplement une formule mais un véritable moyen d’affirmer son identité communale et faire connaître le patrimoine architectural et culturel de notre territoire à travers de nombreuses animations au sein d’une équipe dont les maîtres mots sont : respect et dynamisme pour l’avenir du Pont Chrétien Chabenet, prenez contact avec : Jackie LAMOUREUX, Président, 2 Rue du 8 mai 02 54 25 84 66 Frédérique MICHAUD, Trésorière, 13 Chemin des Acacias, 02 54 25 32 60 Pierre Marie LAGARDE Secrétaire 10 Route de Chasseneuil 02 54 25 88 47

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La Gazette Dimanche 25 mai 2008 : Salon FESTI-BIO

Pour la première fois dans l’histoire communale du Pont Chrétien Chabenet a eu lieu un salon FESTIBIO à l’initiative de l’association «Etre Pontcabanois» sur la pelouse du Castel du Broutet. Samedi 28 juin 2008 à partir de 18 heures ; Fête des Voisins

C’était une première pour notre village et quelle réussite ! Ce jour-là fut une belle et chaude journée. Belle, parce que près de 200 Pont-Cabanois et PontCabanoises,de tous âges se sont retrouvés autour d’un apéritif prolongé concocté par leur soin.

Que s’estC’est grâce au vice-président, Thierry BIDAULT, passionné par les nouvelles énergies, l’éco-construction et l’agriculture raisonnée pour une nourriture naturelle, que des contacts ont été pris avec différents artisans et personnes qualifiées pouvant exposer. Ainsi est né le FESTI-BIO, lieu de rencontre festif et éducatif sur les choses permettant une vie saine et non polluante. Le matin, au petit jour, s’installaient de nombreux stands dans une joyeuse ambiance avec l’aide des nombreux bénévoles de l’association et là on pouvait se rendre compte de la diversité des sujets proposés : allant du four solaire au chalet en bois, aux légumes et au pain bio, sans oublier les différents objets de la vie de tous les jours, produits en cuir, instruments de musique faits dans tout ce que l’on trouve dans la nature etc.. Profitant de cette belle matinée de printemps de très nombreux visiteurs sont venus faire le tour des stands. Pendant que leurs parents déambulaient, les jeunes enfants étaient accueillis à l’atelier créatif animé par Annette HEMERY et Marianne PICAULT pour faire de petits cadeaux personnels à l’occasion de la fête des mères.

Ce fut une chaude journée : ciel bleu, pas un nuage à l’horizon, le baromètre était au beau fixe et s’il ne l’avait pas été, la fin de soirée autour du feu de la Saint-Jean l’aurait parachevée ! Pour l’organisation matérielle, c’est l’entraide qui a primé. L’un a apporté les parasols, l’autre les chaises, un peu de décoration, des ballons, des guirlandes, des fleurs des champs. Qu’il faisait bon d’être dans notre village. Et surtout on a parlé : on a échangé ses recettes et des nouvelles de connaissances communes, au son de djembés endiablés pour le quartier du Pont d’en haut. Au Pont-d’en bas, c’est au son de la douce voix de Michèle Pichonnet et de ses chants d’antan que s’est égrenée la soirée. L’ambiance était chaleureuse, les enfants jouant entre eux et les voisins prenant le temps de communiquer. On est venu seul(e), en couple, en famille, on a amené un ami, les enfants, les petits enfants, un couple d’amis ... Et quelle aubaine pour les nouveaux voisins qui s’installent parmi nous au Pont-Chrétien-Chabenet ! et quel plaisir de voir sortir nos petits vieux et petites vieilles ! Des liens se sont tissés entre générations. A nous de les entretenir ... Alors n’hésitez pas, l’année prochaine : revenez ! Et avec vos voisins ! Encore plus nombreux !

A midi, un très convivial repas réunissait sur l’herbe, artisans et bénévoles et permettait de faire connaissance et d’échanger sur les nombreuses spécialités bio préparées par certains artisans. Heureusement que de nombreux abris (ramées, tentes etc..) avaient été mis à disposition pour protéger les stands, dans l’après-midi le temps devenu pluvieux, ne ralentissait pas le flux des visiteurs dans un joyeux ballet multicolore de parapluies. Le succès de cette première du FESTI-BIO, confirmé par les exposants, les adhérents et les commentaires des visiteurs, encourage l’association à renouveler cette sympathique manifestation au printemps prochain. PierreMarieLAGARDE

12 octobre 2008 : Réception de Familles rurales de LIGNAC. Dans le cadre de notre commission «Mémoire» et à la demande de sa présidente, Mme , nous avons reçu un groupe d’une vingtaine de personnes des Familles Rurales de LIGNAC le dimanche 12 octobre. Michel BLANCHET a d’abord accueilli le groupe à SAINT-MARCEL pour une visite de son entreprise de peluches puis nous avons accompagné nos hôtes pour un circuit commenté afin de faire découvrir l’histoire et les curiosités de notre commune avec arrêt à l’église au niveau du gué, la découverte du château de CHABENET, des moulins qui jalonnent la BOUZANNE, du viaduc et du Pont couvert, de la gare et du castel du BROUTET. Ce fut pour nos invités, encadrés également par Annette HEMERY, Corinne et PierreMarie LAGARDE et moi-même, une matinée enrichissante, surtout que nous avons été servis par un soleil d’automne particulièrement généreux et pour nousmêmes un joli coup d’essai puisque nous avons d’autres demandes.

Les dates à retenir :

• 14 mars : Soirée raclette avec karaoké • 21 mars : Assemblée Générale de l’Association « Etre Pontcabanois » • 5 juin : Réception Université Rurale pour randonnée culturelle • 6 juin : Salon FESTI-BIO

• 13 juin : Fête des Voisins • 21 juin : Concentration de voitures anciennes • 5 et 6 décembre : Participation au « Téléthon 2009 » • 12 et 13 décembre  : « Marché de Noël »

La Gazette

-il passé ? 19 octobre 2008 : Réception de l’Association des Automobiles Anciennes de l’INDRE (AAI 36). Une semaine plus tard, nous étions «dans nos petits souliers» pour recevoir cette fois un groupe plus conséquent puisque nous avons vu arriver un convoi de 42 voitures anciennes transportant 120 passionnés qui nous avaient demandé de les accueillir pour une journée découverte dans le cadre de leur sortie annuelle «des châtaignes». Michel BLANCHET avait donc

Dimanche 14 décembre 2008, 15 h 30 : Marché de Noël Quel temps ! Il tombe une pluie froide presque discontinue et le vent accentue déjà l’impression d’hiver. Laure et moi, nous resterions bien à la maison devant la télé mais on a promis à Lucas, 7 ans déjà (et oui !), de l’emmener voir un marché de Noël. On a le choix, il y en a plusieurs dans la région, pas trop loin, mais j’ai remarqué dans la NR qu’ils en font un dans un château, pas trop loin d’ici. Quelle bonne idée, au moins on sera à l’abri et puis s’il n’y a pas de père Noël, peut-être verrons nous un fantôme ? Je mets la main sur le journal qui a échappé à l’allumage de la cheminée et recherche ce fameux marché. C’est au château de Chabenet. Il ne faut pas plus de cinq minutes à Lucas pour être prêt. Enfin presque, il s’est équipé pour une sortie à la plage. On prévoit donc une couche supplémentaire, une écharpe (on peut même dire un cache-nez), un bonnet pour l’extérieur, Laure prend évidemment un parapluie (au cas où elle friserait) et en voiture ! - Tu sais où c’est toi Chabenet ? - Oui, souviens-toi, c’est le château que Mickey voulait investir, du côté d’Argenton. C’est parti ! Les essuie-glaces n’arrêteront pas leur va-et-vient. Dès l’approche du village, ça se complique. On ne voit pas de château mais l’accumulation des voitures sur les trottoirs nous dit qu’on est arrivés. Après deux passages devant le portail où la foule nous indique que l’entrée est ici, je trouve une place sur un trottoir, derrière une caravane. - Il y en a même qui ont dormi là ? - Non regarde, c’est un 36 (trois fois 12 pour les snobs) ! Nous nous dirigeons vers l’entrée en tenant Lucas, de plus en plus impatient, par la main, il y a vraiment beaucoup de gens qui ont eu la même idée que nous, certainement qu’elle est bonne. Le portail franchi, nous sommes surpris par la majesté du lieu. L’allée qui descend doucement vers l’édifice laisse deviner quelques bouchons un peu plus loin mais déjà nous ne regrettons pas notre choix. Ce château est magnifique et son état surprenant. On dirait qu’il n’a que quelques dizaines d’années. Pourtant les tours et le porche sont bien des témoins d’un autre siècle. En franchissant le premier porche, il semble que nous sommes bien privilégiés d’être accueillis ainsi dans la demeure du seigneur des lieux. Mais non ! Nous sommes au XXIème siècle. Des hôtesses nous expliquent le meilleur itinéraire pendant que derrière elles un manant d’une autre époque tourne la manivelle d’une drôle de machine, dont au moins une pièce me semble contemporaine, en criant «Chauds les marrons, chauds !». On verra en sortant.

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repris son costume de guide pour faire découvrir son métier, son entreprise et faire partager sa passion du jouet de qualité. La discipline observée par nos amis de l’AAI 36 et les questions posées témoignaient de tout leur intérêt pour les commentaires du maître de cérémonie qui, juché sur une table de travail ressemblait à un chef d’orchestre faisant découvrir leur partition à ses musiciens. A midi, pendant le repas en la salle des fêtes de CHASSENEUIL (le groupe étant trop important pour celle du PONT-CHRETIEN), les Cassinolais pouvaient admirer les chefs-d’œuvre de l’industrie automobile des années 30

aux années 70. L’après midi, le convoi s’ébranlait pour une ballade «touristico-historique», et c’est sous la baguette de Jean MARTINAT, assisté d’Alain GAUTIER, que ces amateurs d’histoire mécanique découvraient une part de l’histoire locale. Là encore, le soleil avait décidé de nous soutenir pour la réussite de notre entreprise. Les amateurs étaient nombreux sur le parterre du castel du BROUTET quand la file des ancêtres se gara pour la dernière présentation, pendant que nos invités se régalaient de quelques marrons chauds préparés avec la machine infernale conçue et activée par Jean-Marc RABANY et d’un verre de cidre partagés avec l’assistance.

Suivant les recommandations des hôtesses, nous nous dirigeons d’abord vers la salle où les enfants sont accueillis et guidés pour réaliser des petits objets décoratifs de circonstance. Nous y laissons Lucas, ce qui va nous permettre de faire une première visite du marché pour nous-mêmes. Dans une première pièce qui doit être la chapelle du château, une crèche animée, vraie grandeur, avec des animaux en peluche. Petits et grands s’arrêtent quelques instants pour découvrir l’âne, le chameau, les chats plus vrais que nature, la vache, le mouton et tous les personnages. Le créateur (de la crèche, pas celui avec un C majuscule) tient son étal juste à côté avec une fleuriste. Quelques messieurs galants (mais oui, il y en a encore !) se font servir. Dans la pièce suivante, dite de Justice, on découvre toute l’imagination d’artisans qui travaillent le cuir, les métaux, le bois, le savon, il y a aussi une artiste peintre dont les tableaux exposés sont inspirés par les lieux et les environs. On passe ensuite, ou plutôt on nous pousse ensuite vers la pièce de réception. Une autre artiste veille sur ses émaux, il ne faudrait pas qu’un mouvement de foule vienne à bousculer son étal où des sculptures d’une incroyable délicatesse attendent qu’on les adopte. Dans la même pièce des étudiantes nous proposent des crêpes pour financer un voyage d’études. En face, je lis une annonce concernant un conte interactif. Il est temps de récupérer Lucas. Il ne semble pas décidé d’abandonner les animatrices dévouées qui l’ont pris en main. Il reçoit même un cadeau. La perspective d’une crêpe vient à bout de ses réticences. Nous l’accompagnons donc au premier étage où, sous un plafond peint, on a disposé des tapis pour que les enfants se sentent chez eux et soient au plus près de la conteuse. Les parents disposent de sièges et peuvent aussi assister à la séance, ce qu’ils font d’ailleurs tous. Nous ne regretterons pas. Une charmante dame, on apprendra tout à l’heure qu’elle s’appelle Simone et que c’est une vedette dans la région et même au-delà, (elle a reçu des prix paraît-il), nous fait partager «Le grand voyage de Canelle», et comme Canelle est une ourse, il faut apprendre à communiquer avec elle. Mais nous ne vous en dirons pas plus, vous n’aviez qu’à y assister ! En tout cas, ce fût un beau succès puisque Simone a annoncé une séance supplémentaire. Encore émus, nous redescendons sur terre et au rez-de-chaussée. Avec Lucas la visite va être un peu plus compliquée, surtout que la foule a encore enflé. Après quelques minutes d’attente pour trois crêpes qui le valaient bien, nous nous dirigeons vers une salle où derrière un étal de travaux de brodeuses locales, fort douées au demeurant, nous rencontrons quelques écrivains du cru. Puis nous descendons vers la salle des Chevaliers, grande cave voutée où d’autres artisans nous attendent. Pendant que je discute avec un facteur de guitares, Laure se dirige tout droit vers un chocolatier. Elle a bien raison d’ailleurs, j’apprécierai plus tard son achat «coup de foie». Il y a là encore un garçon plein d’imagination qui fait des merveilles avec des couverts et des

outils qu’il torture et soude, une artiste peintre, un tourneur sur bois, un lutin vert qui propose des décors pour les chambres d’enfants et puis nous avons l’agréable surprise de rencontrer une figure locale : Guy le vannier. En fait Guy est une figure internationale, on l’avait même vu à la télé auprès d’une autre grande figure internationale qui lui remettait une récompense. Ayant à peu près fait le tour des lieux, et s’étant chacun offert un petit souvenir du marché, nous nous retrouvons sur la terrasse d’où, malgré la nuit et la pluie, nous devinons une vue sympathique. Nous ne manquons pas de nous réchauffer en dégustant un incroyable vin chaud (sauf Lucas évidemment, il n’aime pas boire chaud). Ici, ils le font aussi au vin blanc ! A recommander, mais un verre, ça va ….. Nous n’oublions pas non plus de prendre quelques châtaignes, mais comment l’oublier, le bougnat de service est encore là avec toute sa voix. Les hôtesses, elles, sont calmées, elles ont perdu des décibels. Et voilà comment en ce 14 décembre après-midi on a échappé au petit écran et à la visite à la belle-mère. On a même échappé au Père Noël. Ne répétez pas partout que c’est un must et qu’il faudra vous y rendre l’année prochaine, ils n’auront pas assez de crêpes ni de vin chaud.

J.L.

Julien

SOLIDARITÉ Dans le cadre de sa mission de solidarité, l’association « Être Pontcabanois » tiendra, à partir du vendredi 6 février 2009 de 16 heures à 18 heures, une permanence. Ce service est gratuit. Nous vous proposons de vous venir en aide dans vos différentes démarches en recherchant avec vous les bons interlocuteurs et les bonnes adresses. Comme être allergique aux mathématiques, avoir des difficultés avec l’orthographe ou la grammaire n’est pas une maladie honteuse. Pourtant, dans certaines circonstances, il est impératif de rédiger clairement et de présenter agréablement ses documents. Equipés de matériel informatique, nous vous offrons de les rédiger avec vous dans la discrétion la plus totale. Une participation de 20 centimes, par document édité, vous sera demandée pour couvrir nos frais d’impression Permanences : Tous les premiers vendredis du mois de 16 heures à 18 heures. Petite salle au 1er étage du presbytère.

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n e i c n a ’ d e l Paro « e é l l i e v a l à e m «Com

poste positionné s benet, et les café de au du re es bu droits stratégiqu de la ors à Chaal ès « pr ... T en RE bi LU it r ta é monsieu jeunesse c’ situés aux en- i de ient aussi «La nostalgie de la lu ce Jean Paul se souv . nt rs ie do rr g E. ca IN ur s bo VA de s TA in ul so dé Pa à Chabenet le 1er és en 1948. s rencontré Jean ur satisfaire les be Un soir nous avonure locale, un personnage. Il est néme guerre mondiale. gare potrepôts de la gare marchande brûl la gare grâce aux fours à chaux Jean Paul une fig ait 5 ans à la déclaration de la 2è lecteurs, son passé, des en ut relater l’activité importante de cembre 1934. Il avévoquer, pour nous et pour vousde son pays du temps L’on peproduction locale. x du Il a bien voulu i un morceau de la mémoire on et très peu de voi- et à la foire aux chevaucette la de ur jo ns si le ai vi n t lé ei té an rs pour ante, la ait son pl rt les nous légu encore l’eau cour é de la gare batt de Paris et d’ailleu angé, mises à pa où il n’y avait pas Paul, Chabenet n’a pas trop chs vignes plantées tout L’activit rétien. Les voyageurs venaient t. Les chevaux arrivaient et retures. D’après Jeanles maisons et la disparition de âteau d’un côté et de Pont Ch , le marché étant très importanur cela, occasionnant ainsi une merétés po quelques nouvel . Il est vrai que la présence du chlimitaient l’extension occasion des wagons af fr ns les rues de Chabenet, un com ns da t en ge le ai lla rt pa vi ci pa da matin rue Prin Fonautour du ion. sur la place de la l’autre côté de la e animation tôt le la voie ferrée de moins il se souvient d’une fosse érèse, la mère de Jean intens in se mettait en place pour l’occasla locomobile à la ferme de Bel u an fo nn urce de immobilière. Né fé-épicerie, géré à l’époque par Th ient aussi avoir co t. La machine avec son jeu de cor les uv so se ul Pa ca an du Jeanno de Je remonte fragne près Jacques et de Pierrot . SEGAUD le père de on, elle servait à t pas et que le haut TISSIER, père de ssi que le mur du château n’existai maisons construites. Air, cheztraînait la batteuse. Hors moissà chaux. Il nous apprit au était la propriété conjointe aux actuel, la rue princi- roies ennets de pierres du fond des fours ir, le la rue principale 19ème siècle, en face dudit mur ée du chemin de fer wagon basses, le presso ess le l, ie ér at ch du m t an le tr pr t cel Au tout débu ée lors de la percée de la pour les tirer. Le ges on se prêtai emin de Saint Mar Pour les vendan s charrettes et parfois l’animal sions la fête s’installait pale s’était dessine aux habitants de retrouver le ch . En ces occa oir et aussi le afin de permettr pont de la voie ferrée. ns étaient foulir chez BOUCHAUD arriva plus tard se réunir et de communiquer. AL ai m hu ts or le pp r e chance de Adrien CHEV en passant pa , nous disait Jean Paul, les ra solidaires parce qu’in- so labeur encore un sur le terrain de Avant la guerre Les habitants se rendaient plus naison, les moissons, après leeau d’eau fut construit en 1938 lminant du pays, contre l’assuplus chaleureux. ur les tâches importantes : la fe la vie courante.. Cha- Le chât la pointe de son jardin, point cutoute sa vie». terdépendants poaussi pour les menus services de orceau de terre, une qui céda ’il ne paya jamais d’eau durant e, tu veux bien ? Il est tard pourles vendanges et rait l’ordinaire en cultivant un m rcins . Il y avait dans rance quan Paul, raconte nous ton écol ndant la guerre une classe créée que foyer amélioet en élevant quelques ovins ou poier, le troc était mon- Enfin JeJean Paul poursuit : «il y avait pe r Mme DEBLIQUE pour les envigne, un verger aisons une basse-cour ou un clapet on partageait. Ainsi tant, et s écuries du château et dirigée pa ier la plupart des m «tuait le cochon» à tour de rôle eur, on avait du porc dans le s réfugiés de 1940. ys et en particul ait pa du s nt ta de bi On at s . él ha te nt de cong tin qui av ent. fa dés par les naie couran ur de Saint Quen r et encore moins llage s’en chargeai rniers étaient ai sans réfrigérateu. La dératisation ? Les chats du viquelques braconniers. Ces de onsieur TOUZET un riche confise on a parlé avant». Et les fêtes frais tout l’hiver ient la garde et il y avait aussi phonie dont les sons par m la maison du père CHEVAL dontdeux assemblées à Chabenet en sûr avait acheté Les chiens monta journée, le village était une sym nte encore : «il y de fête du lundi de Pâques et bienp de co ra ? ul la Pa de an i la gran bai- Je r le cham Tout au long aient les heures. en juin mais auss le soleil naissant le 5 novembre su différents indiqu claironnaient le lever du jour, matin pour tous, elle avril et aux chevaux du Pont Chrétien place de la Fonfragne avec parLe matin, les coqs sa douceur. La vie était tôt le des coqs, le maréchal la foire s assemblées avaient lieu sur la nts, le tir etc... . Au Pont Chrétien gnait le village debelle. Pour faire écho aux chants e de son marteau sur foire. Leur la danse, le manège pour enfa t bal et cinéma. Boucher, charétait rude mais rgeron et serrurier scandait la vi de son énorme voix quet po t aussi des cafés dont l’un faisai açon, menuisiers, antiquaires il y avai e, serrurier, m ployeur était ferrant à la fois fo gorne accompagnant ses gestes rgeron, garagist sanal alors que le plus gros em le bouchage fo , bi er la ti ou cu e m ilu l’enc t le tissu arti e où se trouve actuellement traduisant l’act onieuse musique l’époque où l’eau constituaien allé rm de stentor. ha e un en W t ise ILLEME inst mai es de on donLa vie se transfor, en somme la radio, les matinalla quérir au puits, car l’entrepr ue». s surnoms que l’ doux), de e ic al liq es m al nt m ét ie et m r la m si ho al ès ai s t tr mes ec pl aine vité de ton (l’homme étan ul se souvient av core et où les fem ècle par la châtel ne courait pas en istait, commandés au 19ème si llage travaillaient au Jean Paès facilement, ainsi sont nés : «Mout ég yptien), Bas rouges, le Garé, nait tr ésiden des puits il en exnel, presque toute les âmes du vi santes. ressemblait au pr , Picasse, La Fine etc...» . il ar (c is er on na , ss rs es Na pe du trari au st pour son , Père Coq, Parale esse heureuse basée sur les valeurn grand ur quelques indu bé po i Ba ss r, ie au s nv ai Ja m u, so châtea ce fût une jeun ge, on les voyait se souvient de e pour laver le lin blaient à une Pour Jean Pault des anciens, des économies, (il èr vi ri la à e bl m ressem nt ense respec . Les femmes allaie me pour une prière, ces scènesvandières constituant vail, du i redressait les pointes usagées) r confié tes souvenirs comme le m oi qu la co av s re s us de pè ée ul de no autour s des agenouill enfants jouaient cette époque, mai merci à toi Jean Pa rte aux pomcommunion. Les erie naturelle. Peu de voitures à ient du mulet «Char- Grand t nos ancêtres à la veillée. et ta délicieuse taSans doute la n rd uv en io ai ga so pt is de se ce fa e ul ré rm Pa , le fo ia an an e iv un ssi pour ta conv ou des mulets. Je père de Pierre, Je notre entretien. chevaux, des ânes Alphonse PERNIN, le facteur, le Jean Claude, Jacques Merci aue tu nous of fris ce soir là aprèsce savoir faire : C’EST REUSSI !!... . lot», de son voisinRenée et le grand père de Didier,village. Le tissu com- mes quta grand mère t’avait elle appris Andrée, Marie ets jeunes restaient davantage au ux cafés-épiceries, un MELIE et Catherine. Le existait véritablement avec : de monsieur GAUTIER le mercial du villageron, un menuisier, un boulanger,un fabriquant d’objets forgeron, un char ndait et af finait des fromages, ploitation porcine, le père d’Alain qui veà chaux avec les carrières, une ex en cuir, les fours