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structure par un élastique. 1966 Hommage à Verdi, la fête a pour thème les. « Quatre saisons du citron ». 1970 Les rondes enfantines rythment la fête. Peut-.
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dossier de presse

Sommaire La Fête du Citron ®, vedette du box-office !

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Le citron de scène en scène 5 Lemon Side Story - Rétrospective en quelques dates 7 Broadway, le show à la new-yorkaise 9 Les chiffres clés d’un événement unique au monde 11 Les informations pratiques - Les temps forts, les tarifs et les contacts 13

Les acteurs de la fête, des talents multiples

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Il était une fois... La Fête du Citron® 15

… et ses agents de l’ombre 16

En tête d’affiche : Caroline Gervais

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Quelques repères pour la fabrication des motifs d’agrumes

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décoratrice et artiste en herbe de la Fête du Citron®

Le Citron de Menton, l’or de la Riviera

La culture du citron, une longue histoire 20 A quoi reconnaît-on un vrai Citron de Menton ? 22 Avec l’IGP, tout commence ! 24



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La Fête ® du Citron ,

vedette du box-office ! Depuis plus de 80 ans, la Fête du Citron® fait le bonheur des milliers de spectateurs qui viennent chaque année, des quatre coins du monde, admirer les motifs géants et le défilé des chars tout en agrumes.

Un rendez-vous devenu incontournable où la vedette est le citron mentonnais, entré en scène au milieu des années 30 à la fin de la « Belle Époque ».

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Le citron

de scène en scène À la fin des années 20, la direction de l’ancien Hôtel Riviera a l’idée d’organiser une exposition de fleurs et d’agrumes dans les jardins du palace, afin de dynamiser l’activité économique. Le succès est tel qu’il fait des émules les années suivantes. La fête descend alors dans la rue. Les années 30 marquent la fin de la « Belle Époque », entraînant la disparition des riches hivernants sur les rives de la Méditerranée. La municipalité, désireuse de conquérir une nouvelle clientèle touristique, crée, en 1934, la Fête du Citron®. En 1936, la fête investit pour la première fois les jardins Biovès, situés en face du Casino Barrière et longeant l’une des artères principales de la ville, qui abritent toujours l’exposition des décors d’agrumes. À l’époque, la fête se résume à la création de motifs au sol ainsi que de défilés de chariots d’arbustes, d’orangers et de citronniers. Au début des années 50, pour donner un coup de projecteur à la manifestation, sont créés les prix Orange et Citron qui distinguent des personnalités gravitant dans le monde du cinéma et de la chanson. Le prix Orange honore une célébrité jugée sympathique, tandis que le prix Citron est décerné à un artiste réputé pour son supposé mauvais caractère. Gérard Philippe, Léo Ferré ou encore Simone Signoret ont reçu cette précieuse distinction !

Il faudra attendre quelques années avant d’apercevoir les premiers motifs aériens (1957). Les fruits étaient alors piqués pour être fixés sur les armatures métalliques, déclenchant inévitablement un vieillissement prématuré du fruit. Pour y remédier, les élastiques font leur apparition dès 1959 ! Ce nouveau système d’accrochage des agrumes, à la fois simple et ingénieux, assure également aux décors d’oranges et de citrons une plus longue conservation. L’avancée technique, si simpliste soit-elle, est pourtant une petite révolution qui permettra quelques années plus tard d’allonger la durée de l’événement mentonnais, pour atteindre aujourd’hui une vingtaine de jours. Dans les années 70, devant l’affluence grandissante de la fête, qui attire près de 50 000 visiteurs, une passerelle est construite pour relier les jardins Biovès. Les monuments d’oranges et de citrons, y compris les sujets secondaires, deviennent de plus en plus spectaculaires et imposants. En 1978, la durée de la fête est portée à deux semaines et pour faire face à l’afflux de spectateurs, les parades (corsos) investissent le bord de mer. À l’aube de son cinquantenaire en 1983, la fête franchit la barre symbolique des 100 000 visiteurs. Mais c’est au milieu des années 90 que la Fête du Citron® entre résolument dans une nouvelle ère. Les décors atteignent des hauteurs jusque-là inégalées,

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et plus de cent trente tonnes de fruits sont désormais nécessaires pour leur réalisation quand une dizaine suffisait lors des premières éditions. Au fil des deux dernières décennies, le programme de la fête s’est considérablement densifié, allant jusqu’à proposer tous les deux ou trois jours un événement dans l’événement. La fête s’est enrichie d’un premier corso nocturne en 1993 puis d’un second en 2006. L’année suivante, événement exceptionnel : l’exposition des motifs d’agrumes se visite à la tombée de la nuit à travers un spectacle « sons et lumières ». L’idée séduit un très large public, incitant la Ville de Menton à imaginer les décors comme de véritables scènes qui accueillent musiciens et comédiens. L’espace confiné et la magie de la nuit offrent un spectacle étonnant tout en préservant une certaine intimité. En 2015, les premiers chars d’agrumes autotractés ont fait leur apparition, annonçant le renouvellement

des chars dans leur ensemble avant la fin de cette décennie. Toujours dans cet esprit d’innovation, les ateliers municipaux ont ensuite produit deux nouvelles structures motrices pour l’édition 2016. Enfin, le circuit des corsos nocturnes a été repensé, à la fois pour rendre à la circulation l’une des artères principales de la ville et pour offrir une parade plus dense et flamboyante. Avec ses nombreuses nouveautés, dont certaines sont encore dans les cartons, la fête n’a cessé de se réinventer depuis plus de 80 ans, tout en préservant son âme et son identité. Fidèle à elle-même, elle épouse l’air du temps et regarde l’avenir avec sérénité. Autant dire qu’avec son édition 2017 sur le thème de Broadway, et le show new-yorkais qu’elle nous promet, le rideau n’est pas prêt de se refermer sur la Fête du Citron®.

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Lemon Side Story*

Rétrospective en quelques dates 1928 Première exposition de fleurs et d’agrumes

dans les jardins de l’ancien Hôtel Riviera.

1933 Désireuse de relancer l’activité touristique, la

municipalité cherche à donner une couleur locale aux défilés.

1934 Naissance officielle de la Fête du Citron . ®

1935 Apparition de la première affiche de la Fête

du Citron® et du premier corso.

1936 La Fête du Citron est organisée sur 6 jours

structures sur lesquelles reposeront les fruits. Pour la première fois, l’organisation s’approvisionne à l’étranger (en Sicile) pour couvrir les besoins en fruits, devenus trop importants pour la production locale touchée par le gel.

1959 Nouveau procédé de « fruitage ». Les

agrumes ne sont plus piqués mais attachés à la structure par un élastique.

1966 Hommage à Verdi, la fête a pour thème les

« Quatre saisons du citron ».

®

et investit pour la première fois les jardins Biovès. Près de 10 000 citrons et 12 000 oranges sont utilisés pour la réalisation des motifs au sol.

1940 -1 946 La Seconde guerre mondiale fait

cesser toutes les activités dans la région. Les Mentonnais redoutent de voir les jardins Biovès transformés en champ de blé comme lors du conflit de 14-18.

1953 L’agrume est désormais fixé sur des arceaux

métalliques, donnant à la fête un tout autre relief.

1955 Pour la première fois, la Fête du Citron® a un thème : la musique !

1957 Apparition des premiers motifs aériens.

Sur une idée des services techniques de la Ville, la ferronnerie est utilisée pour construire l’ossature des

1970 Les rondes enfantines rythment la fête. Peut-

être que l’on chantait : « Sous le pont de Menton, on y danse, on y danse », pour célébrer la passerelle qui relie désormais les jardins Biovès.

1977 Le citron à toutes les sauces... La gastronomie

s’invite dans la fête !

1978 Devant l’affluence que suscite l’événement,

la durée de la fête est doublée et portée à deux semaines.

1982 Une première : 100 tonnes d’agrumes sont nécessaires à la confection des chars et des motifs.

1983 50ème anniversaire de la fête et désormais les

agrumes nécessaires à la confection des chars et des motifs viennent d’Espagne.

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1991 La guerre du Golfe éclate et des soldats

français foulent le sol irakien. La fête est annulée.

1993 Pour ses 60 ans, la fête s’offre un premier

corso nocturne. L’appellation Fête du Citron® devient également une marque déposée.

1995-1999 La bande dessinée inspire la fête.

Mickey s’invite au pays du citron, tandis que l’immense Roi Lion d’oranges et de citrons trônera un temps à Disneyland Paris. Suivront la venue d’Astérix et Obélix, de Lucky Luke et même du plus célèbre des reporters, Tintin.

2000 Le nouveau millénaire voit apparaître les

premiers motifs articulés.

2002 C’est en voisin que Pinocchio découvre la

Fête du Citron®.

fois les jardins Biovès à la tombée de la nuit...

2010 Lors de la 77ème Fête du Citron®, Menton met

à l’honneur le 7ème Art.

2013 Pour son 80ème anniversaire, la Fête du

Citron® se lance dans une course contre le temps et revisite « Le Tour du Monde en 80 Jours ». La fête ouvre une nouvelle trilogie autour des Voyages extraordinaires de Jules Verne qui, après « 20 000 lieues sous les mers », s’achèvera en 2015 avec les « Tribulations d’un citron en Chine».

2015 Durant l’hiver 1955, les tracteurs avaient

remplacé définitivement les ânes pour tirer les chars. 60 ans après, la fête lance les premiers chars autotractés.

2016 Menton, ville-frontière à l’extrême sud-est

2006 La Fête du Citron invite les carnavals du monde, et danse la samba pour l’occasion !

de la France, rend hommage à sa « sœur latine », l’Italie, à travers l’âge d’or de son cinéma et les studios de Cinecittà.

2007 Création des Jardins de Lumières. La Fête

2017 Poursuivant son voyage à travers le globe

®

du Citron s’approprie les décors et les couleurs de l’Inde. Alors qu’un éléphant ouvre les corsos, les Mentonnais franchissent pour la première ®

pour célébrer les arts majeurs de villes phares, la fête fait escale à New-York et s’invite sur les planches de « Broadway » pour un medley inoubliable.

* D’après West Side Story Comédie musicale créée à Broadway en 1957, par Jerome Robbins, produite par Robert E. Griffith et Harold Prince et interprétée par Larry Kert et Carol Lawrence.

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Broadway,

le show à la new-yorkaise À partir du 11 février 2017, la 84ème Fête du Citron® traverse l’Atlantique. Après avoir achevé un tour du monde en 80 jours, plongé 20 000 lieues sous les mers et être revenue de ses tribulations en Chine, la fête avait ouvert, l’an dernier, les portes de Cinecittà pour explorer les archives des mythiques studios de cinéma romains. C’est désormais sous le feu des projecteurs de New-York qu’elle a posé ses valises, à Broadway, au rythme des plus célèbres comédies musicales.

Visite des Jardins Biovès

Les Jardins de Lumières

Aux côtés de Mary Poppins, Toto ou encore des Jersey Boys, venez découvrir les plus belles scènes de Broadway à travers les allées des jardins Biovès et plongez dans l’univers des comédies musicales. Vous y retrouverez les plus illustres d’entre elles grâce à 13 scènes différentes dont les décors somptueux vous donneront l’envie de chanter et danser. N’attendez plus et levez le rideau de cet événement devenu incontournable !

Les Jardins de Lumières, eux, plongeront les visiteurs-spectateurs dans une ambiance plus intime et feutrée. Au clair de lune, sous les éclairages et grâce au jeu des acteurs, les décors d’agrumes prendront vie et vous entraineront dans les grands théâtres de Broadway, au son des plus célèbres chansons signées John Kander, les frères Sherman ou le célébrissime Andrew Lloyd Webber.

Sur la route de citrons jaunes avec Dorothy*

› du 11 février au 1 mars 2017 ouverture au public samedi 11 février à 14 h er

* Le Magicien d’Oz est une comédie musicale basée sur le film de 1939 « Le Magicien d’Oz », avec un livret adapté par Andrew Lloyd Webber et Jeremy Sams.

Tous les Cats** sont gris

› les vendredis 10, 17 et 24 février 2017, à partir de 20h30

** Cats est une comédie musicale composée par Andrew Lloyd Webber en 1978/1979.

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Les Corsos :

Autour de la fête

La Fête du Citron® ne serait pas ce qu’elle est sans ses célèbres parades, les corsos inspirés des plus grands carnavals du monde ! Des rendez-vous déclinés de jour (chaque dimanche) comme de nuit (jeudis 16 et 23 février). Fanfares, saltimbanques et semeurs d’ambiance virevoltent, zigzaguent entre les chars d’agrumes et les carrioles burlesques au rythme des plus célèbres chansons de Broadway. Les jeudis jusqu’à la tombée de la nuit, les parades sont conclues par un feu d’artifice grandiose.

La Fête du Citron®, c’est aussi pendant toute la durée de l’événement une multitude de rendez-vous, des spectacles, des concerts et des expositions ! Et au fil de la ville, une farandole d’animations de rue.

des parades incontournables

Musique, cinéma, spectacles et artisanat

Pour plus d’informations, téléchargez l’appli de la fête pour smartphone et tablette ou consultez le site Internet de la fête. www.feteducitron.com

› les dimanches 12, 19 et 26 février 2017, à 14h30 › les jeudis 16 et 23 février 2017, à 21h

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Les chiffres clés

d’un événement unique au monde ! Outre l’implication de la majorité des services municipaux et de l’ensemble du personnel de l’Office de Tourisme, la Fête du Citron® emploie près de 400 personnes recrutées en tant que manutentionnaires, caissiers et contrôleurs. Ce sont également plus de 1 200 artistes, danseurs et musiciens qui se produisent pendant toute la durée de l’événement. À cela s’ajoutent évidemment les agents de sécurité présents à toutes les entrées de la manifestation, venant ainsi compléter le déploiement conséquent des forces de l’ordre.

20 jours de fête 240 000 spectateurs en moyenne chaque année 10 chars et 10 scènes dans les jardins 400 intervenants Plus de 20 000 heures de travail des équipes, essentiellement municipales

12 personnes sont mobilisées chaque jour pour changer les fruits détériorés

145 tonnes d’agrumes pour les jardins et les chars Jusqu’à 18 tonnes de fruits pour les motifs les plus imposants

45 kg d’oranges ou 30 kg de citrons sont nécessaires pour recouvrir 1m2

10 tonnes d’agrumes supplémentaires pour le remplacement des fruits abîmés Plus de 750

000 élastiques pour l’accroche des fruits

Entre 6 et 8 km de buis tressés

15 tonnes d’acier

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Les informations pratiques

Temps forts et tarifs de l’événement Vendredi 10 février, à 20h30 › Pré-ouverture des Jardins de Lumières Samedi 11 février, à 11h › Inauguration de la 84ème Fête du Citron® Samedi 11 février, à 14h › Ouverture de l’exposition des motifs d’agrumes Dimanche 12 février, à 14h30 › Corso aux fruits d’or Jeudi 16 février, à 21h › Corso nocturne (suivi d’un feu d’artifice) Vendredi 17 février, à 20h30 › Les Jardins de Lumières Dimanche 19 février, à 14h30 › Corso aux fruits d’or Jeudi 23 février, à 21h › Corso nocturne (suivi d’un feu d’artifice) Vendredi 24 février, à 20h30 › Les Jardins de Lumières Dimanche 26 février, à 14h30 › Corso aux fruits d’or Du Samedi 11 février au mercredi 1er mars › Exposition des motifs d’agrumes

EN

FA N

TS

S

GR

O U

PE

S LT E AD U

**

Programme complet sur www.feteducitron.com et sur l’appli de la fête

Exposition des motifs d’agrumes (en journée)

10€

9€

6€

Corso des fruits d’or et corso nocturne (tribunes*)

25€

20€

10€

Corso des fruits d’or et corso nocturne (promenoirs)

10€

9€

6€

Jardins de Lumières (en soirée)

13€

11€

8€

Forfait Corso (tribunes*) + Exposition des motifs d’agrumes

30€

25€

15€

Forfait Corso (promenoirs) + Exposition des motifs d’agrumes 17€

15€

10€

* Tribunes : places assises numérotées (réservations obligatoires) ** Tarifs applicables aux enfants de 6 à 14 ans Entrée gratuite (sauf tribunes) pour les enfants de -6 ans et les personnes à mobilité réduite (sur présentation de la carte d’invalidité à partir de 80%)

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Les informations pratiques

Les contacts, les supports de la fête Office de Tourisme de Menton

La fête sur Internet

Palais de l’Europe 8 avenue Boyer 06500 Menton France

www.feteducitron.com

+ 33 (0)4 92 41 76 76

L’appli de la fête disponible pour iOS et android téléchargeable sur l’App Store et Google Play

Le portfolio de Menton ww.flickr.com/photos/tourisme-menton/collections

Contact presse Patricia Mertzig + 33 (0)4 92 41 76 53 [email protected]

Autres sites Internet www.tourisme-menton.fr www.menton.fr

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Les acteurs de la fête,

des talents multiples

Événement emblématique de la ville de Menton, la Fête du Citron® est devenue au fil des années une imposante production. Avec près de 400 intervenants recrutés pour l’occasion, auxquels s’ajoutent les agents municipaux et ceux de l’Office de Tourisme, l’événement fait appel à des compétences variées. Certaines sont même proches des métiers du spectacle !

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Il était une fois,

la Fête du Citron®…

Samedi 11 février 2017 - L’inauguration de la 84ème Fête du Citron® bat son plein ! Musique, cotillons, mines festives... Une réussite pour le public, également méritée pour les agents qui l’ont pensée plusieurs mois auparavant. Rembobinons… Nous voilà au 3 mars 2016 - Cinecittà déroule à peine son générique de fin que les équipes de l’Office de Tourisme planchent déjà sur les propositions de thèmes pour le cru 2017 ! Car, qu’on se le dise, la Fête du Citron® à Menton, ce sont trois semaines d’animations certes, mais surtout 365 jours de préparation pour un show sans fausse note. Véritable producteur exécutif de la fête, le pôle événementiel de l’Office de Tourisme se voit confier la lourde tâche de dénicher et de décliner la thématique qui fera vibrer le public. Mais au-delà des paillettes et des confettis, l’organisation d’une fête d’une telle ampleur nécessite une gestion minutieuse dans tous les domaines : établissement du budget, prévision et gestion des dépenses, estimation des recettes ; programmation des animations, ateliers, parades ; sélection des professionnels et des compagnies qui se produiront ; anticipation des imprévus ; établissement du plan de sécurité ; estimation des besoins humains et matériels ; recrutement ; commande d’agrumes... Rien ne doit être laissé au hasard et tout doit être géré avec la précision d’un métronome. D’autant que c’est à partir des grandes lignes du « story-board » élaboré par le pôle

événementiel que les ateliers du Centre technique municipal (CTM) ainsi que le service des Parcs et jardins doivent ensuite bâtir tout leur travail, sur lequel repose la réussite visuelle de la Fête du Citron®. Une fois le thème et les grands axes établis, les artistes municipaux prennent le relais. Du côté des ateliers, on retrouve de nombreux agents, techniciens et artisans dont le travail imaginatif et créatif contribue à la féérie de la fête, année après année, et en particulier Ange Landra, véritable chef d’orchestre d’une équipe d’artistes dont le talent n’est plus à prouver. Des mois durant, tous esquissent des motifs, érigent des structures d’acier de plusieurs mètres de haut, peignent, habillent et fignolent jusqu’au plus infime détail chaque structure d’agrumes et chaque élément de décor. Un travail d’envergure qui commence dès le mois de novembre et ne souffre aucun retard. Une fois les structures assemblées dans les jardins Biovès, le CTM passe le témoin aux agents du service Parcs et jardins. En effet, bien que les massifs qui se déploient au pied des structures d’agrumes soient depuis plusieurs mois en cours d’élaboration, ce n’est qu’après installation et « fruitage » des motifs que le travail des jardiniers peut enfin commencer. Et la tâche est fastidieuse ! Chaque centimètre carré a été pensé et planifié. Orange, citron, fleurs, copeaux… Chaque chose doit être à sa place pour que les dessins soient respectés au millimètre près. L’harmonie des jardins en dépend !

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… et ses agents de l’ombre

Côté scène : des structures de plusieurs mètres de haut, des agrumes à profusion, des musiciens, des danseurs, des cotillons et des milliers de visiteurs. Mais que se passe-t-il dans les coulisses de la Fête du Citron® ? On y retrouve, le service Voirie-EnvironnementPropreté-Circulation, sur le pied de guerre tout au long de la fête. Du fléchage, pour permettre à tout un chacun d’accéder aux jardins et aux corsos sans encombre, au nettoyage pour présenter 7 jours sur 7 une ville propre et agréable, les agents du SVEPC abattent un travail considérable. Plus rapides que leur ombre, ils peuvent transformer une tornade de confettis en routes pavées impeccables en un claquement de balai, ou presque. À les voir opérer, on pourrait croire que la magie envahit réellement la cité. Autre service, autres missions, mais mobilisation tout aussi importante du côté de la Police municipale. Chargés, entre autres, d’assurer la fluidité de la circulation les jours de grosse affluence, ainsi que la sécurité de la ville, les policiers jouent un rôle majeur durant la Fête du Citron®. Dans les coulisses se côtoient également les agents des services Commerce et Hygiène. Autour des

jardins Biovès et des corsos se multiplient les vendeurs : de citrons, de bonbons et autres petites gourmandises… Si les palais sont ainsi à la fête, c’est bien grâce à tout ce petit monde. Les uns pour le plaisir immédiat sur les papilles, les autres pour s’assurer de la salubrité des produits vendus et que le bonheur ne tourne pas au vinaigre. Côté animations, la fête ne serait pas totale sans l’intervention du service Animation de l’Office de Tourisme, et du service du Patrimoine de la Ville. Visites-spectacles et animations de rues à l’appui, ils distillent les festivités aux quatre coins de la ville. Les petits Mentonnais ne sont pas en reste grâce à l’implication du service Education-Jeunesse. Chaque année, les agents de ce service, en collaboration avec les écoles, jonglent entre plannings et mesures de sécurité pour s’assurer que chaque classe puisse visiter les jardins Biovès et profiter de la fête ! Les habitués vous le diront, la période de la Fête du Citron® est aussi l’occasion d’investir le palais de l’Europe pour l’incontournable Festival des Orchidées. Saluons au passage l’implication de tout le personnel de ce temple du divertissement qui veille à la sécurité du public et s’assure, du lundi au dimanche, du petit matin aux dernières lueurs, que rien ne viendra enrayer les rouages de cette grande machine à spectacle.

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En tête d’affiche : Caroline Gervais, décoratrice et

artiste en herbe de la Fête du Citron® Si d’ordinaire, Caroline préfère rester en retrait, cette année, à l’occasion de la 84ème Fête du Citron® qui célèbre Broadway et ses comédies musicales, elle a accepté d’être sous le feu des projecteurs et de parler de ce qelle fait le mieux : la décoration florale. Telle une artiste, celle qui officie à l’année comme adjointe du directeur des Parcs et jardins Franck Roturier, invente, dessine, crée, et supervise l’aménagement de tous les parterres des jardins Biovès. Un travail d’orfèvre car si les imposantes structures font la renommée de la Fête du Citron®, les massifs n’en sont pas moins un élément essentiel, prolongeant la magie de l’événement. C’est ainsi plus d’une dizaine d’ambiances que Caroline a dû imaginer. Dès qu’elle connait le thème, elle laisse son esprit s’évader et les premières idées surgissent. Cette première étape, Caroline l’affectionne particulièrement car comme elle le dit, « le premier plaisir n’est que pour (elle) ». A l’évocation de Broadway et de la comédie musicale West Side Story, elle nous a ainsi confié avoir tout de suite songé à la « skyline » pour immortaliser NewYork tandis qu’une rosace géante sera dessinée au pied de Notre Dame de Paris. S’appuyant sur ses recherches, son expérience et son imagination

débordante, elle dessine en effet tous les motifs en adéquation avec les structures qui seront présentes dans les jardins Biovès, en tenant compte des végétaux et des fleurs, produits à la serre, qui sont à sa disposition. Copeaux de bois, gazon, sable, plantes, pierres sont également utilisés aux côtés des traditionnels citrons et oranges pour une mise en valeur réussie. La commande, en amont, de tous ces éléments dépend donc en grande partie des dessins de Caroline qui se doit de respecter scrupuleusement le calendrier établi. Une fois les esquisses réalisées, elles sont informatisées afin de déterminer avec précision les mesures à reporter au sol. C’est l’avant-dernière étape, qui se fait à l’échelle, sur le principe du calque. Les contours des motifs sont tracés à la bombe au sol et matérialisés par des cordes pour aider les agents en charge du « fruitage ». Tous les massifs sont alors réalisés en une semaine et terminés seulement quelques jours avant l’inauguration officielle de la Fête du Citron®. Alors, lorsque vous déambulerez dans les allées fruitées des jardins Biovès, n’oubliez pas que derrière chaque massif se cache l’esprit vagabond et rêveur de Caroline Gervais sans lequel la magie ne saurait opérer !

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Quelques repères

pour la fabrication des motifs d’agrumes Septembre

Janvier

Démarrage de la fabrication des premiers chars dans les ateliers.

› Traçage des motifs au sol dans les jardins Biovès.

Novembre

› Les imposants motifs sont transportés depuis les ateliers jusque dans les jardins, de nuit et en pièces détachées, par un exceptionnel convoi de camions.

› Montage de la passerelle reliant les jardins Biovès. › 7 chars sont déjà finalisés. Ils sont stockés avant le fruitage, qui interviendra au dernier moment. › La fabrication des décors de l’exposition des motifs d’agrumes commence.

› Recherche du buis qui sera tressé en guirlandes.

› Montage et soudures des structures métalliques, des échafaudages pour le fruitage, et pose des guirlandes de buis et des alimentations électriques. › Installation des palissades autour des jardins Biovès. › Réception de la première livraison des agrumes et début du fruitage.

Février › Poursuite du fruitage des structures et, à l’issue, démontage des échafaudages. › Réalisation des décorations au sol. › Pose du gazon et finitions… la fête peut commencer !

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Le Citron de Menton,

l’or de la Riviera

De forme elliptique, d’un jaune plus vif et d’une peau à forte teneur en huile essentielle, le fruit couleur or s’épanouit ici sous la brise salée de la Méditerranée. Sa puissance aromatique, ses qualités gustatives sans pareilles, sa pulpe sucrée et son zeste parfumé sont en effet recherchés par les plus grands chefs, les plus grands pâtissiers mais aussi par les consommateurs avisés.

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La culture du citron,

une longue histoire à Menton Selon la légende, Menton aurait été fondée sur une terre miraculeuse au climat bienfaiteur, qu’Eve aurait elle-même ensemencée en y plantant un fruit d’or, le citron, emporté du Paradis. Elle choisit ce lieu du bout du monde, oasis ultime d’une route que Dante Alighieri désignera plus tard comme la plus solitaire, pour y reproduire son jardin d’Eden. Tout ici rappelle en effet le calme préservé et la volupté des Hespérides, même s’il n’en fut pas toujours ainsi ; le destin du lieu sera souvent marqué par les guerres et la convoitise d’autres royaumes. C’est précisément à la faveur d’accords avec l’un d’eux, le Comté de Provence, que les paysages mentonnais vont réveiller la légende. Le royaume préférant importer le blé provençal, le promontoire - l’un des sens donnés au nom de Menton est celui d’un mont qui domine la mer - abandonne la culture céréalière et viticole pour celle du citron. L’agrumiculture se développe ainsi dès le XVème siècle et, légende ou réalité, profite d’une terre fertile unique au monde, nourrie par les reliefs montagneux et le climat doux mais humide. Les jardins de petite superficie se multiplient, enchâssant la cité dans une véritable citronneraie à ciel ouvert. Le rendement est alors raisonnable – de 30 000 à 35 000 citrons par hectare – mais le « fruit d’or » s’exporte déjà bien. Y compris jusqu’à la cour des rois. Il connaît son plein essor jusqu’au XVIIIème siècle, avec la promulgation de textes qui régissent sa culture et

son commerce, par les Princes de Monaco alors souverains de Menton. En 1671, le Prince Louis 1er institue ainsi le « Magistrat des Citrons ». L’agrume, source de revenus conséquents pour la Principauté, voit sa production encadrée de façon plutôt favorable aux petits exploitants, qu’elle protège d’une domination éventuelle du négoce à grande échelle - à l’image de l’ordonnance de 1683. En 1701, le « Magistrat de Santé » est créé pour veiller à l’état sanitaire des exportations du fruit d’or, qui ne cessent de s’accroître et seront encore réglementées en 1733. L’agrumiculture atteint ici sa période la plus faste, un siècle durant. Les vertus du citron - le plus souvent avérées - contre le scorbut ou d’autres maladies, le rendent de plus en plus populaire : Europe du Nord, Russie et même Amérique du Nord... Il devient connu du monde entier ! Ce succès permet aux familles mentonnaises de vivre et de subsister malgré le morcellement de leurs terres. La préparation des caisses et le calibrage des citrons offrent également un emploi à de nombreux habitants.. Le milieu du XIXème siècle marque le début du déclin, précipité par une succession de malheurs. Localement, le gel va décimer les plantations à deux reprises. Les techniques agricoles n’ont de

Le saviez-vous ?

On retrouve la trace de la première exportation du Citron de Menton en 1495, sous la forme de deux écus d’or remis à Jérôme Grimaldi (Seigneur de Monaco) en paiement de deux charges de « pommes d’oranges » envoyées au Duc d’Orléans.

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surcroît pas évolué depuis le Moyen-Âge, s’ajoutant à un réseau d’irrigation archaïque qui entraîne de grandes fluctuations dans les récoltes. Les grandes exploitations étant alors de plus en plus prisées, les négociants abandonnent le relief mentonnais - dont les surfaces cultivables ont été trop morcelées, pour se tourner vers l’Italie et l’Espagne. Une tendance accentuée par l’absence d’un port dans la cité -celui-ci ne sera construit qu’en 1890 - qui oblige les échanges à se faire via Marseille, Nice ou Gênes, augmentant de trop le prix de l’agrume. Plus généralement, la Riviera française se tourne dans le même temps vers l’économie du tourisme. Celui-ci, en pleine révolution dès le rattachement de Menton à la France (1861), modifie durablement le visage de la commune. Construction d’hôtels, de ports, de gares, de casinos et de jardins remarquables... Menton vit un siècle d’urbanisation et de progrès jamais connus encore. Le résultat en est cependant la raréfaction d’un foncier cultivable et accessible aux exploitants. Peu à peu, les citronneraies disparaissent.

C’était toutefois compter sans la volonté de la municipalité qui, dès 1989, entreprend de la relancer. Dans un premier temps, la Ville de Menton encourage son développement à la fois en octroyant des aides financières aux agrumiculteurs et en préservant les terres agricoles. Plus de 5 000 citronniers sont ainsi replantés sur les terres du pays mentonnais. Cette renaissance s’accélère au début des années 2000, toujours sous l’impulsion du Député-Maire de Menton Jean-Claude Guibal, alors président de la Communauté d’agglomération de la Riviera Française. Sous l’égide de la CARF, l’Association pour la promotion du Citron de Menton (APCM) est créée en 2004, avec pour mission de solliciter une Indication géographique protégée (IGP) en faveur de l’agrume. Dix ans plus tard environ, au prix de nombreux efforts, l’Union européenne délivre le précieux label au Citron de Menton. Celui-ci est désormais reconnu, identifié par des critères et des conditions de récolte qui en assurent les propriétés uniques et, surtout, il est ainsi protégé dans le monde entier au même titre qu’une marque.

La Première Guerre mondiale, qui voit disparaître toute une jeunesse active, et surtout le terrible gel de 1956, mettront un terme à cette culture du citron que les Mentonnais avaient organisée et développée pendant cinq siècles.

Deux siècles après son âge d’or, la légende millénaire du Citron de Menton va connaître un nouveau chapitre, passionnant. La fête qui lui est dédiée depuis les années 1930 continue, elle, d’en écrire la belle histoire.

Le saviez-vous ?

Jusqu’au XVIIème siècle, l’utilisation du citron reste confinée dans la préparation de mets de luxe.

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A quoi reconnait-on un vrai Citron de Menton ? Si le citron est universel, il serait originaire des plaines de l’Himalaya où il pousse à l’état sauvage. De là à y situer le jardin des Hespérides… Dès le quatrième millénaire avant notre ère, l’agrume traverse le Moyen-Orient, la Mésopotamie, la Palestine… La vallée de Cédron, entre Jérusalem et le mont des Oliviers, porterait son nom. L’habitat naturel du fruit d’or se situe alors entre les 40° parallèles nord et sud, ce qui comprend notamment le bassin méditerranéen. Il n’est pas étonnant que ce soit ici, au cœur de la mer nourricière dont Menton est un épicentre, que le citron s’épanouit le mieux, entre mer et montagne. Un miracle de la nature, sorte d’exception botanique, qui donne à l’agrume toute sa spécificité. Car s’il existe autant de variétés de citrons que de lieux pour les cultiver, toutes ne se valent pas. On les distingue donc selon différents critères : forme, épaisseur de peau, nombre de pépins, couleur, arôme, acidité... En Europe, seules huit variétés de citrons bénéficient d’une Indication géographique protégée (IGP). Six d’entre elles sont italiennes et souvent acides. Dans ces conditions, on comprend mieux l’importance du Citron de Menton qui vient de rejoindre ce cercle très fermé grâce à ses propriétés gustatives uniques au monde ! Le Citron de Menton est issu de l’espèce Citrus Limon qui comprend les variétés Adamo, Cerza,

Eureka, Santa Térésa. Sa variété, logiquement dénommée « Menton », se distingue de ses cousins italiens ou espagnols par sa forme elliptique (et non pas ronde), et par sa couleur qui varie en fonction des saisons. Plutôt jaune clair, voire verdâtre, au début de sa culture, il se pare d’un jaune presque lumineux - d’où son nom de « fruit d’or » - quand il arrive à maturité optimale. Son écorce finement granulée est très parfumée et dégage des essences aromatiques très prononcées sur la citronnelle fraîche. Son jus limpide à reflets jaunes est intensément parfumé, avec une acidité douce, et sans amertume. Le Citron de Menton doit ses particularités à son mode de culture ainsi qu’au climat dont il bénéficie. La proximité de la mer Méditerranée et la protection naturelle d’un amphithéâtre montagneux offrent au terroir un microclimat propice à l’épanouissement des agrumes. La barrière de montagnes au nord protège le citronnier des dégâts induits par les vents, notamment en période de fructification. Quant à la brise marine, elle permet de son côté de l’aérer. Les flancs de colline du pays mentonnais, à la roche-mère gréseuse offrent un P.H. quasi neutre qui participe pleinement aux vertus de l’agrume mentonnais. L’hygrométrie proche de celle d’un climat tropical, la douceur de l’air iodé des brises marines et les faibles amplitudes des températures entre le jour et la nuit participent également à limiter l’accumulation en sucre et favorisent le

Le saviez-vous ?

Les recherches menées avec l’Inra révèlent que le citron du terroir mentonnais est riche en acides et en essences. Sa peau a une forte teneur en huile essentielle.

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goût, acidulé et sans amertume, du fruit. De même, le froid tout relatif dans le pays mentonnais entre la mi-janvier et le début du mois de février a un rôle favorable sur la couleur soutenue, ses qualités gustatives et sa conservation. Protégé par des pluies de courte durée, préservé par les brumes estivales lors des périodes les plus chaudes, et jouissant d’un ensoleillement important tout au long de l’année,

le Citron de Menton est non seulement un miracle de la nature mais également un fruit d’exception, plébiscité par les plus grands chefs étoilés parmi lesquels Joël Garaut, président d’honneur de l’Association pour la promotion du Citron de Menton (APCM). Grâce à l’obtention en 2015 d’une Indication géographique protégée (IGP), l’avenir s’annonce radieux.

Le saviez-vous ?

La délimitation de l’aire géographique du Citron de Menton a tenu compte de l’implantation historique des citronniers, des vieux vergers à réhabiliter et des restanques favorables à sa relance.

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Avec L’IGP, tout commence !

« Il faut que Menton redevienne enchâssée dans des citronneraies. » C’est en ces termes que le DéputéMaire de Menton Jean-Claude Guibal imagine la ville dans une vingtaine d’années. Car, si l’Indication géographique protégée (IGP) est l’aboutissement d’un long processus de reconnaissance, l’histoire moderne du Citron de Menton n’en est qu’à son commencement. L’IGP dont bénéficie le Citron de Menton se base sur un cahier des charges strict, élaboré par l’Association pour la promotion du Citron de Menton (APCM) avec le concours de l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité). Pour obtenir le droit d’apposer le label, gage de sérieux et de qualité, tout producteur devra donc se conformer à ce cahier des charges, et respecter des pratiques culturales spécifiques (taille des arbres, densité fruitière, entretien et irrigation des parcelles, fertilisation raisonnée, certification des plants). Les obligations sont certes nombreuses mais indispensables pour homogénéiser la production et valoriser le fruit d’or. Une production, jusqu’ici de 150 à 200 tonnes par an, qui doit désormais

anticiper l’explosion de la demande. C’est la raison pour laquelle l’APCM, sous l’égide des communes, incite les propriétaires à replanter des citronniers par le biais d’aides ou la valorisation de parcelles. Un recensement précis est entrepris depuis quelques années déjà. Et si les contraintes sont nombreuses, l’association accompagne tous ceux, professionnels ou particuliers, qui souhaiteraient se lancer ! A l’image du centre Esatitude de Menton, qui emploie des adultes souffrant de handicap pour cultiver un verger de 200 citronniers. Parallèlement à la relance de la production, qui sera pérennisée jusque dans le prochain Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Menton - « Des terrains non constructibles et à vocation agricole seront dédiés à une agriculture identitaire et raisonnée » annonce Jean-Claude Guibal -, la promotion se prépare depuis plusieurs mois. En effet, pour exploiter cette marque IGP Citron de Menton, la ville centre, concernée au premier plan par l’utilisation de son nom, prévoit un marketing à la mesure de la nouvelle réputation internationale du « fruit d’or ».

Le saviez-vous ?

La Ville est elle-même productrice de citrons, sur les terrains de la Casetta à Garavan et du jardin du Palais de Carnolès qui abrite la plus grande collection d’Europe ouverte au public.

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