DP_Louvre_conf presse 26_01_16.pub - Musée du Louvre

31 janv. 2016 - Tête de Hammurabi. Iran, Suse. 1re .... Francesco Mazzola, dit Parmigianino, Tête d'une enfant. © RMN - Grand .... À la caisse de l'auditorium.
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Programmation culturelle 2016 Autour du XVIIIe siècle, l’âge d’or du goût français. (Dates d’ouverture sous réserve de modification)

Musée du Louvre

Contacts presse

Direction des Relations extérieures

Coralie James - [email protected] / +33 (0)1 40 20 54 44

Anne-Laure Béatrix, directrice

Céline Dauvergne - [email protected] /+33 (0)1 40 20 84 66

Adel Ziane, sous-directeur de la communication

Christine Cuny - [email protected] /+33 (0)1 40 20 51 42

Sophie Grange, chef du service presse

Marion Benaiteau - [email protected] /+ 33 (0)1 40 20 67 10 Agence Opus 64 (musique, lecture) - [email protected] / +33 (0)1 40 26 77 94

En 2016, le Louvre met le XVIIIe siècle à l’honneur avec une programmation riche et éclectique. Cinq expositions à Paris et une sixième sur les Fêtes galantes, au Louvre-Lens, renouvellent la lecture de ce siècle aux multiples facettes artistiques. Au premier semestre, le Louvre dévoile l’attrait du siècle des Lumières pour le passé et la poésie des ruines, grâce à une exposition monographique consacrée au grand peintre de paysages, Hubert Robert, en collaboration avec la National Gallery of Art de Washington. Durant le second semestre, le Louvre s’intéresse plus particulièrement aux artistes et à leur relation au marché de l’art au XVIIIe siècle. En association avec le J. Paul Getty Museum de Los Angeles, une exposition remet en lumière l’œuvre du sculpteur et dessinateur Edme Bouchardon.

Deux grandes expositions en 2016

Hubert Robert, Projet pour la transformation de la Grande Galerie du Louvre. Département des Peintures, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi

Edme Bouchardon, L’Amour se taillant un arc dans la massue d’Hercule. Département des Sculptures, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

HUBERT ROBERT (1733-1808), UN PEINTRE VISIONNAIRE 9 mars - 30 mai 2016 Hall Napoléon L’exposition se propose d’explorer la riche production artistique de l’un des plus grands créateurs d’imaginaire poétique du XVIIIe siècle, le peintre de ruines et de paysages, Hubert Robert. Véritable homme des Lumières, personnalité spirituelle, sociable et esprit sans cesse en quête de nouveaux espaces d’investigations, Hubert Robert entreprit un remarquable itinéraire d’artiste, qui le conduisit à Rome au milieu du XVIIIe siècle, puis à Paris, où il accomplit l’essentiel de sa carrière. Esprit visionnaire, cet artiste prolifique embrassa en peinture les genres distincts du paysage poétique, des ruines archéologiques, des caprices architecturaux ou des vues urbaines. À partir d’une sélection de dessins, esquisses peintes, gravures, peintures monumentales et ensembles décoratifs, l’exposition souhaite rendre compte de la brillante diversité et de la féconde curiosité de ce créateur. BOUCHARDON (1698 -1762) 15 septembre - 5 décembre 2016 Hall Napoléon Le musée du Louvre et le J. Paul Getty Museum de Los Angeles rendent hommage à Edme Bouchardon (1698-1762), sculpteur et dessinateur de renom, qui fut considéré dès son temps comme un artiste d’exception. Fils de sculpteur, il se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant de faire un fécond séjour à l’Académie de France à Rome (1723-1732), couronné par des projets soumis au pape et par son élection à l’académie de Saint-Luc. Rappelé en France par le directeur des Bâtiments du roi, alerté de sa grande réputation, il reçut rapidement atelier et logement au Louvre. Agréé à l’Académie en 1735, il devint ainsi sculpteur du roi. Il fut dès son époque admiré et célébré pour ses œuvres sculptées : la fontaine de Grenelle, le décor du chœur de l’église Saint-Sulpice, la statue en marbre de L’Amour se taillant un arc dans la massue d’Hercule et le monument équestre de Louis XV installé au centre de la place Louis XV (future place de la Concorde). Ses suites célèbres de dessins, dont Les Cris de Paris, connurent également un grand succès. Cité dans l’Encyclopédie comme le continuateur de Puget et de Girardon, Bouchardon fut considéré par ses contemporains comme le promoteur du renouveau dans les arts, « le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle » (Cochin). Alors que de nombreuses études ont renouvelé notre compréhension du néo-classicisme, cette première exposition monographique d’envergure permettra d’appréhender l’esthétique du sculpteur, parfait équilibre entre la référence antique et la fidélité à la nature.

Un espace dédié à l’éducation artistique et culturelle CORPS EN MOUVEMENT. DE L’OPÉRA AU MUSÉE Octobre 2016 - juin 2017 Petite Galerie En partenariat avec l’Opéra national de Paris, la nouvelle exposition d’éducation artistique et culturelle de la Petite Galerie du Louvre invite les jeunes visiteurs et leurs accompagnateurs (parents, enseignants, animateurs…) à explorer la représentation du mouvement et de la danse de la Grèce antique à l’avant-garde russe, faisant écho à l’exposition Bouchardon.

Un nouvel espace muséographique : la rotonde Sully

Jean-Lubin Vauzelle, Salle du XIIIe siècle (détail). Département des Arts graphiques RF 5279.19, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Thierry Le Mage

Louis Tocqué. Portrait du Comte Carl Gustaf Tessin Natrionalmuseum, Stockholm © DR

UN MUSÉE RÉVOLUTIONNAIRE. LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANÇAIS D’ALEXANDRE LENOIR 7 avril - 4 juillet 2016 Rotonde Sully Le musée des Monuments français, fondé par Alexandre Lenoir en 1795, fut le deuxième musée national après le musée du Louvre en 1793. Il a joué un rôle fondamental dans l’histoire de la redécouverte et de l’appréciation du patrimoine français. Fermé en 1816, les œuvres qu’il abritait sont actuellement conservées dans divers lieux en France (notamment au musée du Louvre) ainsi qu’à l’étranger (principalement au Metropolitan Museum de New York et au Victoria and Albert Museum de Londres). L’exposition présente le rôle pionnier qu’a eu Alexandre Lenoir, fervent défenseur du patrimoine, en tant que conservateur de musée et muséographe. Elle explore aussi l’implantation et l’histoire du musée des Monuments français, dont la présentation eut une influence notable sur la sensibilité et les arts de l’époque. Un certain nombre d’ensembles sculptés significatifs qui furent exposés au musée des Monuments français avec des montages imaginés par Alexandre Lenoir sont présentés dans une reconstitution de leur état composite et didactique grâce à des visions en 3D. COLLECTION TESSIN, UN SUÉDOIS À PARIS AU XVIIIe SIÈCLE 17 octobre 2016 - 16 janvier 2017 Rotonde Sully Sans en avoir le titre, le comte Carl Gustaf Tessin assuma les fonctions d’ambassadeur de Suède à Paris de 1739 à 1741. Durant ces trois années, il collectionna peintures et dessins avec passion, se liant d’amitié avec Pierre-Jean Mariette et achetant à l’exceptionnelle vente Crozat de 1741. À son retour en Suède, criblé de dettes, il fut contraint de vendre une partie de sa collection de peintures au roi Frédéric Ier qui en fit cadeau à la reine Louise-Ulrique de Suède. Puis en 1750 il dut se séparer de ses collections de dessins, acquises par le prince héritier Adolphe-Frédéric. Organisée avec le Nationalmuseum de Stockholm qui conserve aujourd’hui la majeure partie de la collection de Tessin, l’exposition montre, selon un parcours à la fois chronologique et thématique, comment l’amateur a rassemblé cet ensemble d’œuvres. Elle donne par la même occasion une image du marché de l’art et du goût parisiens au milieu du XVIIIe siècle. 

Les expositions d’arts graphiques

Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), Vue sur le belvédère © Beaux-Arts de Paris, Dist. RMN-Grand Palais / image Beaux-arts de Paris.

Paul Troger, Salomons Urteil. Salzburgmuseum. GmbH, Salzburg. © D.R.

À L’OMBRE DES FRONDAISONS D’ARCUEIL. DESSINER UN JARDIN AU XVIIIe SIÈCLE 24 mars - 20 juin 2016 Salles Mollien Le domaine d’Arcueil connut son âge d’or au début du XVIIIe siècle. Proche de l'aqueduc construit pour Marie de Médicis entre 1614 et 1624, le château était entouré par un vaste jardin comportant parterres, surfaces boisées, galeries couvertes et escaliers. Après la mort du prince de Guise, le domaine changea de propriétaire et fut morcelé par ses héritiers. En 1752, lors de sa vente, le château et le parc furent détruits dans des circonstances qui demeurent obscures. Entre les XIXe et XXe siècles, aux alentours de l’aqueduc, surgit la ville d’Arcueil et de ce grand ensemble, aux jardins somptueux et aux nombreuses dépendances, il ne reste aujourd’hui que des fragments. Cependant, la mémoire historique de ces lieux demeure dans les dessins de paysages d’Arcueil réalisés dans les années 1740 par différents artistes. L’exposition vise à réunir pour la première fois la quasi-totalité de ces dessins. LE GESTE BAROQUE. DANS LES COLLECTIONS DE SALZBOURG 17 octobre 2016 - 16 janvier 2017 Salles Mollien Les terres de langues germaniques se sont imposées comme un foyer de création extrêmement fertile, le pouvoir laïc comme le pouvoir religieux commanditant des prestigieux chantiers sur lesquels travaillèrent les plus grands maîtres du Baroque et du Rococo allemand et autrichien. Cité millénaire, Salzbourg a compté parmi les chantiers les plus actifs. Sur l’impulsion de ses princes archevêques et jusqu’en 1803, la ville s’est métamorphosée. Patrie de la musique, qui enfanta Wolfgang Amadeus Mozart en 1756, elle fut aussi celle de l’architecture, de la peinture et de la sculpture, au point d’être souvent considérée comme la Rome du Nord. Réunissant une centaine d’œuvres, dessins, peintures et sculptures exceptionnellement prêtés par les musées de Salzbourg, le Salzburgermuseum, la Residenzgalerie, le musée de l’abbaye Saint-Pierre et quelques édifices religieux, l’exposition invite à mieux connaître et comprendre ce que fut le baroque et le rococo à Salzbourg, en Autriche, et en Allemagne du Sud.

L’art contemporain au musée du Louvre

Eva Jospin. Panorama © Eva Jospin - architecture Outsign. Courtesy Noirmontartproduction.

EVA JOSPIN - PANORAMA 12 avril - septembre 2016 Cour Carrée du musée du Louvre L’œuvre Panorama de l’artiste Eva Jospin est présentée au cœur de la cour Carrée. Le pavillon qui héberge le panorama est conçu comme une architecture artistique. Le côté minéral de la ville, du Palais et le décor du musée du Louvre se reflètent sur les parois en miroir du pavillon. À l’intérieur, le côté végétal, avec le panorama, reflète l’univers des forêts et des grottes. Le Panorama de l’artiste se comprend dans la continuité des panoramas traditionnels qui, au XVIIIe siècle, ont connu un intérêt public croissant. Ce sont les précurseurs de spectacles en ville, de foires, de manèges et de cinéma, de toutes sortes de divertissements payants que la ville offre à ses habitants. Le plus ancien panorama connu en France, Le Panorama de Constantinople, a été réalisé en 1818 par Pierre Prévost. Conservé au département des Peintures du Louvre, il a été présenté lors de l’exposition « Philippe Djian au Louvre » (27 novembre 2014 - 23 février 2015). Eva Jospin travaille le carton à découper, médium rarement utilisé, pour créer des œuvres sous forme de bas-reliefs, voire de haut-reliefs. Avec Panorama, la perspective et la profondeur au cœur du vocabulaire de l’artiste sont travaillées à une échelle plus grande. L’œuvre est spécialement conçue pour la cour Carrée du musée du Louvre et entamera ensuite un tour du monde dans plusieurs villes.

© DR

JR AU LOUVRE 24 mai - 28 juin 2016 Pyramide du Louvre et à l’auditorium Le travail artistique de JR s’adresse à un grand public qui dépasse les frontières du monde de l’art : il choisit de donner la parole à des personnalités très diverses. Pour la pyramide du musée du Louvre, l’artiste choisit de quitter son thème de prédilection, le portrait. JR propose de faire disparaître la pyramide, en appliquant le principe de l’anamorphose. Selon le point de vue où on se situe, la pyramide se fond alors dans la continuité de la façade du palais du musée du Louvre. Seule l’absence de couleur, l’artiste restant fidèle à sa pratique artistique en noir et blanc, permettra de discerner le leurre. Parallèlement à la présence de l’artiste sur la pyramide du Louvre, l’auditorium du musée invite JR, pour le week-end du 27 au 29 mai 2016, à imaginer une proposition artistique pluridisciplinaire.

Au Louvre-Lens

Jean-Antoine Watteau, L’Embarquement pour Cythère (détail). Département des Peintures musée du Louvre © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle.

Charles Le Brun, Le Chancelier Séguier (détail), vers 16551661. Département des Peintures, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski.

DANSEZ, EMBRASSEZ QUI VOUS VOUDREZ. FÊTES ET PLAISIRS D’AMOUR AU SIÈCLE DE MADAME DE POMPADOUR Jusq’au 29 février 2016 Décors champêtres, jeunes gens élégants et loisirs raffinés : l’exposition « Dansez, embrassez qui vous voudrez » célèbre le thème de la Fête galante et de la Pastorale. Popularisés par Antoine Watteau puis François Boucher dans la première moitié du XVIIIe siècle, ces sujets connurent un immense succès jusqu’à la Révolution. D’abord adoptés par les peintres, ils se propagèrent rapidement à d’autres disciplines— notamment les arts décoratifs—et se diffusèrent à travers toute l’Europe. Grâce aux prêts exceptionnels du musée du Louvre et d’une vingtaine d’institutions prestigieuses, l’exposition du Louvre-Lens réunit 220 œuvres. Dans une scénographie bucolique, elle mêle peintures, arts graphiques, mobilier, céramiques, tapisseries ou encore costumes de scène. Elle retrace la fortune d’un art délicat et séduisant, qui enchanta l’Europe du siècle des Lumières, depuis les origines jusqu’aux derniers développements. Un hommage au goût français et au bonheur de vivre !

  CHARLES LE BRUN 18 mai - 29 août 2016 Le peintre Charles Le Brun (1619-1690) est à l’honneur au Louvre-Lens. À l’instar de Delacroix pour le romantisme ou de Monet pour l’impressionnisme, Le Brun incarne à lui seul l’art d’une époque : le Grand Siècle. Fils d’un modeste sculpteur de pierres tombales, il fut premier peintre de Louis XIV pendant près de trente ans. On lui doit notamment le décor de la galerie des Glaces du château de Versailles. Principal artiste de la seconde moitié du XVIIe siècle français, il fut également directeur de l’Académie royale de peinture et de sculpture et de la Manufacture royale des Gobelins. L’exposition du Louvre-Lens rend justice à son talent polymorphe qui s’exprime aussi bien dans le très grand format—comme la tapisserie et les cartons à échelle du grand décor—que dans des esquisses plus intimes qui mettent en valeur la justesse et l’émotion de sa touche. Elle restitue la variété de ses dons, la vivacité de son imagination et son talent d’organisateur.

 

Tête de Hammurabi. Iran, Suse. 1re dynastie de Babylone. Département des Antiquités orientales, musée du Louvre © Musée du Louvre, dist. RMN Grand Palais / Raphaël Chipault.

L’HISTOIRE COMMENCE EN MÉSOPOTAMIE Novembre 2016 - janvier 2017 La Mésopotamie, le pays entre les deux fleuves situé pour l’essentiel en Irak actuel, est le berceau de l’économie moderne et de l’écriture avec laquelle commence l’histoire. C’est aussi le pays des premières villes et des systèmes politiques et administratifs les plus anciennement connus à ce jour. Si nos villes, notre cadre de vie, nos croyances et notre imaginaire modernes sont bien différents de ceux de la Mésopotamie antique, ils n’en sont pas moins les héritiers des « premières fois » fondamentales de la civilisation mésopotamienne. C’est ce monde à la fois proche et lointain que l’exposition présentera à travers des œuvres majeures et des témoins inédits de la Mésopotamie du IIIe au Ier millénaire avant J.-C. Le musée du Louvre entend ainsi montrer l’importance fondamentale de ce patrimoine mondial, connu partiellement par la Bible avant d’être redécouvert à partir du XIXe siècle grâce aux fouilles archéologiques, alors qu’il est aujourd’hui menacé par la situation tragique en Irak et au Moyen-Orient.

Et toujours

Tanuki, Japon © 2015, musée du quai Branly / Claude Germain / Scala, Florence. Héraklès au repos, d’après Lysippe © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski. Dark Vador © & TM. Lucasfilm Ltd.

MYTHES FONDATEURS. D’HERCULE À DARK VADOR Jusqu’au 4 juillet 2016 Petite Galerie Qu’est-ce qu’un mythe ? Comment les mythes sont-ils représentés ? Comment les artistes s’en sont-ils emparés ? Racontés, chantés, transcrits, illustrés, les mythes sont présents dans toutes les cultures et civilisations, jusqu’à la culture populaire contemporaine. Présentée dans la Petite Galerie tout au long de l’année scolaire, l’exposition « Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador » raconte comment dessinateurs, sculpteurs, peintres, marionnettistes, cinéastes ou musiciens du monde entier se sont nourris des mythes et leur ont donné forme et vie. L’exposition présente environ 70 œuvres, réparties en quatre sections. Découvrez les récits imaginés par différentes civilisations pour tenter d’expliquer la création du monde. Laissez-vous conter les cycles de la nature dans le monde grec, égyptien, ou perse. Partez à la rencontre des héros mythologiques, comme Gilgamesh, Orphée, Hercule ou Icare, et observez comment les artistes de l’Antiquité ou de l’époque moderne les ont représentés. Enfin, interrogez-vous sur l’interprétation contemporaine des mythes et métamorphoses : de Jean Cocteau à Star Wars, les mythologies de la culture populaire ne puisent-elles pas toujours dans le même répertoire d’histoires et de héros ? PARMIGIANINO Jusqu’au 15 février 2016 Salles Mollien Né à Parme en Italie en 1503, Parmigianino (nom qui signifie littéralement « petit natif de Parme » ou « petit Parmesan ») s’est très jeune illustré comme un dessinateur incroyablement habile, d’une élégance magistrale et charmante. La soixantaine de chefs-d'œuvre issue de la collection des arts graphiques du Louvre, la plus grande collection d’études de Parmigianino, permet de suivre pas à pas l’évolution fiévreuse, de Parme à Casalmaggiore en passant par Rome et Bologne, de l’une des plus belles mains du dessin italien, initiateur du maniérisme et doué du génie de la jeunesse.

Francesco Mazzola, dit Parmigianino, Tête d’une enfant © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado.

Eugène Delacroix, Académie d’homme, dit le Polonais (détail). Paris, musée national Eugène-Delacroix © RMN - Grand-Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec.

DELACROIX ET L’ANTIQUE Jusqu’au 7 mars 2016 Musée national Eugène-Delacroix En prenant pour point de départ le décor de la façade de l’atelier, conçu par Eugène Delacroix lors de son installation rue de Furstenberg, cette exposition, organisée en lien avec le département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Louvre, explore la relation étroite que l’artiste entretint avec l’art antique. Ce décor intime, toujours conservé aujourd'hui, offre de souligner la permanence de l’intérêt de Delacroix pour l'Antiquité grecque et romaine, comme l'originalité de son point de vue. Cette exposition présente des dessins et des peintures de Delacroix au regard des moulages choisis par le peintre pour le décor de la façade, des ouvrages et des textes qui sont à l’origine de ce choix. Un ensemble d’autographes et de manuscrits montrent la part théorique comme la part sensible prise par l’art antique dans la conception de cet artiste romantique. Le projet du Dictionnaire des beaux-arts, conduit à partir de 1857, année l’installation de Delacroix place de Furstenberg, y est mis en valeur.

Hubert Robert (1733-1808) Un peintre visionnaire

Communiqué de presse Exposition 9 mars - 30 mai 2016

Hubert Robert, Projet pour la Transformation de la Grande Galerie (détail), musée du Louvre © RMNGrand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi

Cette exposition est organisée par le musée du Louvre, Paris, et la National Gallery of Art, Washington. Elle sera présentée à Washington du 26 juin au 2 octobre 2016 par les commissaires Margaret Morgan Grasselli

Cette exposition bénéficie du mécénat de SCOR et du soutien du Cercle International du Louvre. Cercle InternaƟonal du Louvre Interna onal Council of the Louvre 

Musée du Louvre Informations pratiques Horaires Tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi. Nocturne les mercredis et vendredis jusqu’à 22h. Tarifs Tarif unique d’entrée au musée : 15 €. Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26 ans résidents de l’U.E., les enseignants titulaires du pass education, les demandeurs d’emploi, les adhérents Amis du Louvre, Amis du Louvre familles, Amis du Louvre jeunes et de la carte Louvre professionnels. Renseignements : www.louvre.fr

Musée du Louvre Direction des Relations extérieures Anne-Laure Béatrix, directrice Adel Ziane, sous-directeur de la communication Sophie Grange, chef du service presse

Bien plus que le peintre de ruines et de paysages dont la postérité a gardé l’image, Hubert Robert fut surtout l’un des plus grands créateurs d’imaginaire poétique du XVIIIe siècle. Cette dimension est au cœur de l’exposition monographique ─ la première depuis 1933 ─ que le musée du Louvre et la National Gallery of Art de Washington ont décidé de lui consacrer. Cette rétrospective rend compte de la brillante diversité et de la féconde curiosité de cet artiste inspiré et aimable, tout à la fois peintrephilosophe, paysagiste, architecte, maître d'œuvre, personnage officiel, un peu poète et historien aussi. En s’appuyant sur les riches collections des départements des Peintures et des Arts Graphiques du musée du Louvre, l’exposition réunit un ensemble exceptionnel et varié de 140 œuvres (dessins, peintures, esquisses peintes, gravures, peintures monumentales, ensembles décoratifs et mobilier). Elle est rendue possible par la participation des plus grands fonds patrimoniaux français et étrangers conservant des œuvres de l’artiste : des prêts généreux proviennent ainsi des États-Unis et de Russie et aussi du musée Carnavalet ou du musée des Beaux-Arts de Valence, qui conserve sans doute la plus belle collection de dessins d’Hubert Robert. Spirituel, sociable et esprit sans cesse en quête de nouveaux espaces d’investigations, en bref, véritable homme des Lumières, Hubert Robert entreprit un remarquable itinéraire d’artiste qui le conduisit de Rome au milieu du XVIIIe siècle jusqu’à la cour de France dont il réalisa certains des plus spectaculaires décors dans la décennie brillante qui précéda la Révolution. Mémorialiste de Paris et de l’histoire tumultueuse qui bouleversa la fin du siècle, il acheva sa brillante carrière en conservateur attentif et engagé du tout récent Muséum spécial des Arts, le futur musée du Louvre. Esprit visionnaire, cet artiste à l’œuvre tout à la fois éclectique et profondément cohérent embrassa les genres distincts du paysage poétique, vues urbaines à la topographie inventive souvent proche du caprice architectural, des études archéologiques, des réalisations, remarquables et novatrices, dans le domaine des jardins paysagers (à Versailles ou à Méréville), ainsi que des décors palatiaux (à Bagatelle, à Rambouillet et jusqu’en Russie). Sur sa route, il a rencontré certains des plus grands créateurs de son siècle tels Pannini, Piranèse ou Denis Diderot, de grands architectes novateurs, mais aussi Fragonard, Elisabeth Vigée-Lebrun et Jacques-Louis David. La riche production de ce créateur prolifique s’incarne dans l’exposition par la présentation de nombreux dessins – notamment ses merveilleuses sanguines (musée des Beaux-Arts de Valence), des esquisses peintes, des gravures, des caprices architecturaux ou archéologiques, des grandes peintures monumentales, des ensembles décoratifs (les panneaux du château de Compiègne au musée du Louvre ou ceux peints pour Méréville de l’Art Institute de Chicago…) mais aussi des représentations des grands jardins paysagers conçus par l’artiste et enfin des pièces de mobilier uniques dessinées par Robert pour la reine Marie-Antoinette (mobilier de la laiterie de Rambouillet). Commissaire de l’exposition : Guillaume Faroult, conservateur en chef du Patrimoine, département des Peintures, musée du Louvre. Contact presse Céline Dauvergne [email protected] Tél. + 33 (0)1 40 20 84 66

Autour de la saison XVIIIe siècle A l’auditorium du Louvre

Conférences et colloques  Mercredi 6 avril à 12h30 et 18h30 Présentation de l’exposition par Guillaume Faroult Du jeudi 24 mars au lundi 9 mai, à 18h30 Cycle de cinq conférences : « Villes en scène au siècle des Lumières ». Le XVIIIe siècle est marqué par un mouvement de forte rénovation des villes européennes. Ce cycle offre des éclairages sur ce phénomène de mise en scène de ces villes.

Hubert Robert, Personnage dans une baie à St Pierre -de-Rome, Valence, musée des Beaux-Arts © Musée de Valence, photo Éric Caillet

Publications Catalogue de l’exposition

Hubert Robert (1733-1808) Sous la direction de Guillaume Faroult, avec la collaboration de Catherine Voiriot. Coédition musée du Louvre éditions / Somogy . 540 pages, 300 illustrations, 49 € Album de l’exposition Coédition musée du Louvre éditions / Somogy. 64 pages, 60 illustrations, 8 €

Samedi 16 avril, de 10h à 18h Colloque : « Il était de mode et très magnifique... ». Hubert Robert (1733-1808), artiste mondain, visionnaire et entrepreneur Avec le mécénat de SCOR. Jeudi 12 mai, de 10h à 18h Colloque : « Une jardinomanie européenne : partages et querelles à l’époque des Lumières »

Lectures 

Du samedi 20 février au lundi 23 mai « Un feuilleton théâtral et épistolaire à travers le XVIIIe siècle » Mise en scène : Clément Hervieu-Léger, de la Comédie-Française Le Petit-Maître corrigé, de Marivaux (le 20/02 à 20h), L’Entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***, de Denis Diderot (20/03 à 16h), Sémiramis de Voltaire (25/04 à 20h), Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (23/05 à 20h) Une coproduction du musée du Louvre et de la Compagnie des Petits Champs.

Cycle de cinéma 

Du samedi 12 mars au dimanche 22 mai « Architectures du rêve » L’art du décor : le XVIIIe siècle à l’écran Le Carrosse d’or de Jean Renoir, Brigadoon de Vicente Minelli, Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot, Les Aventures du Baron de Münchhausen de Josef von Baky, Duellistes de Ridley Scott, Casanova de Federico Fellini, Scaramouche de Georges Sidney, L’Impératrice rouge de Joseph von Sternberg, La Flûte enchantée de Ingmar Bergman. Hubert Robert, Jeune homme lisant, appuyé sur un chapiteau corinthien. Quimper, musée des BeauxArts © Musée des Beaux-Arts de Quimper

Auditorium du Louvre Informations pratiques Informations au 01 40 20 55 55, du lundi au vendredi, de 9 h à 19 h. Abonnement À partir de 5 séances dans la même série. Achat de places À la caisse de l’auditorium. Par téléphone : 01 40 20 55 00. En ligne sur : www.fnac.com

Concerts 

Jeudi 31 mars à 12h30 L’Ensemble Desmarest, Ronan Khalil, direction, joue Campra, Marais et Jacquet de la Guerre. Jeudi 7 avril à 12h30 Nadir Kashimov, violon, joue Paganini, Ysaÿe, Georges Enesco.

Opéras filmés 

Du vendredi 1er avril au dimanche 15 mai « Naples, Vienne, Paris… l’opéra dans les villes » Les Fêtes vénitiennes d’André Campra, Lo Frate’nnamorato de Jean-Baptiste Pergolèse, Nina, ou La folle par amour de Giovanni Paisiello, Cosi fan Tutte de Mozart, Il Matrimonio segreto de Domenico Cimarosa, Tarare d’Antonio Salieri, Il Mondo della Luna, de Joseph Haydn.

Programmation de l’auditorium au premier semestre 2016 (sous réserve de modification)

 

Le spectacle de la ville au XVIIIe siècle 

Edward Francis Burney, L’Eidophusikon de Philip James de Loutherbourg, vers 1782, dessin à la plume et encre brune et aquarelle, Londres, British Museum © DR

Villes en scène au siècle des Lumières Cycle de cinq conférences du 24 mars au 9 mai 2016 Paris, Madrid, Londres, Rome, Naples… Au XVIIIe siècle, les grandes villes européennes se métamorphosent. Les réflexions sur la rénovation urbaine, la modernisation architecturale ou les fondations utopiques mobilisent souverains, philosophes et artistes. Lieu de spectacles et de divertissements qui répondent aux exigences d’une sociabilité composite et diversifiée, la ville se donne elle-même à voir : représentée par des cartographes, des architectes et des peintres, elle devient un objet d’élection de la scène littéraire, musicale et artistique. Un feuilleton théâtral et épistolaire à travers le XVIIIe siècle Cycle de cinq lectures dirigées par Clément Hervieu-Léger Du 18 janvier au 23 mai 2016 Ce feuilleton renoue avec une pratique très en vogue au XVIIIe siècle : la lecture de salon, exercice auquel se prêtaient les plus grands auteurs. Le metteur en scène Clément Hervieu-Léger, de la Comédie-Française, a réuni une merveilleuse équipe de comédiens pour faire entendre des œuvres restées trop longtemps silencieuses… Prochain rendez-vous samedi 20 février à 20 h avec Le Petit-Maître corrigé de Marivaux. Une co-production du musée du Louvre et de la

Loic Corbery de la Comédie-Française © Céline BLISS

compagnie des Petits Champs.

« Architectures de rêve » L’art du décor : le XVIIIe siècle à l’écran Cycle de neuf films Du 20 février au 22 mai 2016 Pour créer ses vues imaginaires, Hubert Robert alliait avec brio réalisme et fantaisie. En écho à son travail, ce cycle s’appuie sur la représentation du XVIIIe siècle à l’écran pour révéler la puissance d’illusion du décor cinématographique. Décorateurs et scénographes viendront apporter leur témoignage.

Bartoli Nina © D.R. Renseignements Tél. 01 40 20 55 55 - www.louvre.fr

Naples, Vienne, Paris… l’opéra dans les villes Cycle de sept opéras filmés Du 1er avril au 15 mai 2016 Au sein des grandes cours européennes, le XVIIIe siècle voit la naissance d’un genre nouveau, baptisé opera buffa, opéra-comique ou intermezzo. Improvisation, comique de situation, dialogues pétillants et pantomime : l’« opéra bouffe » renoue avec la commedia dell’arte par l’intermédiaire du théâtre de Carlo Goldoni ou des œuvres théâtrales de Beaumarchais. Cet art nouveau est également marqué par de nouvelles formes de sociabilité en gestation dans la société des Lumières.

Deux nouveaux colosses d’Amenhotep III, Thèbes © Memnon / Amenhotep III Project

Égide et contrepoids de collier orné de la tête du dieu crocodile Sobek-Ré © Musée du Louvre / Georges Poncet

Soknopaiou Nesos © D.R

Programme complet sur www.louvre.fr Conférences d’actualité et colloques Sous l’égide des départements du Louvre, conservateurs du musée et spécialistes invités rendent compte de l’actualité de la recherche en histoire de l’art, en archéologie (fouilles récentes, découvertes et publications), et de la vie des collections du musée (analyses scientifiques des œuvres, restauration, nouveaux accrochages, acquisitions). Programme complet sur www.louvre.fr Jeudi 4 février à 12 h 30 Les émaux « vénitiens » : une technique de la Renaissance redécouverte par Françoise Barbe, musée du Louvre. Mercredi 10 février à 12 h 30 Cananéens, Égyptiens, Philistins, Israélites : les résultats des fouilles de l’acropole de Tel Yarmouth en Israël par Michaël Jasmin, mission archéologique de Tel Achziv. Vendredi 12 février de 9h30 à 12h30 Colloque. Cerveteri : la culture écrite d’une cité étrusque Lundi 22 février à 12 h 30 Kôm el-Hettan et le temple des millions d’années d’Amenhotep III par Hourig Sourouzian, Amenhotep III Temple Conservation Project. Lundi 29 février de 10 h à 18 h Colloque. L’Anatolie achéménide : nouvelles recherches archéologiques sous la direction scientifique de Julien Cuny, musée du Louvre et de Pierre Briant, Collège de France. Vendredi 11 mars à 12 h 30 Premières navigations en Méditerranée : une histoire d’îles. Derniers chasseurs et premiers néolithiques de Chypre à la Corse par Jean-Denis Vigne, CNRS / Museum national d’histoire naturelle. Mercredi 16 mars à 12 h 30 L’Œuvre en scène. Contrepoids de collier à l’effigie du dieu Sobek : une prouesse technique au service de la liturgie par Elisabeth Delange, musée du Louvre. Jeudi 17 mars à 12 h 30 La vie quotidienne à la frontière islamique : les fouilles de Tall Hisban (Jordanie) - un grand site rural à l’époque mamelouke par Bethany Walker, université de Bonn. Mercredi 23 mars à 12 h 30 Soknopaiou Nesos : une ville du Fayoum et ses temples à l’époque gréco-romaine par Paola Davoli, université du Salento, Lecce. Vendredi 25 mars à 12 h 30 Les Palais du roi Hérode par Sylvia Rozenberg, the Israel Musem, Jérusalem. Mercredi 30 mars à 12 h 30 Petits et grands patrons de tapisserie : entre Mantoue et Bruxelles au XVIe siècle par Dominique Cordellier, musée du Louvre. 24h avec…  Champollion  Samedi 18 et dimanche19 juin 2016

Après le succès de « 24H avec… Léonard de Vinci », l’auditorium du Louvre met à l’honneur une autre personnalité emblématique des collections du Louvre : Jean-François Champollion. Célèbre pour sa découverte du secret des hiéroglyphes en 1822, il a consacré sa vie à la connaissance de l’Egypte antique et à la reconnaissance de son art. Il a été à l’initiative de la création du musée égyptien du Louvre en 1826. Pendant tout le week-end, projections, conférences, ateliers pour déchiffrer les hiéroglyphes, lectures, ciné-concerts et autres œuvres en scène s’enchaîneront pour percer les mystères et les énigmes de la civilisation égyptienne à travers les investigations menées en son temps par Champollion.

Wim Wenders par Sebastiao Salgado © Sebastião SALGADO / Amazonas images. Avec l’aimable autorisation de LE PACTE

Juliette Gréco © Auditorium du Louvre /

Les 9ème Journées interna onales du film sur l’art  Du 22 au 31 janvier 2016 Les Journées internationales du film sur l’art (Jifa) se font chaque année l’écho du regard singulier que pose le septième art sur le processus créatif et sur le rôle de l’art et des artistes dans nos sociétés. Cette édition, désormais étendue (du 22 au 31 janvier 2016), reçoit un invité exceptionnel, Wim Wenders, pour trois jours de projections et de rencontres dédiées à ses films sur l’art.     Julie e Gréco au Louvre  Du 5 au 7 février 2016 Au moment où elle s’apprête à conclure une carrière hors du commun, Juliette Gréco a souhaité se produire au Louvre. Au programme, du 5 au 7 février 2016 : une soirée exceptionnelle en partenariat avec France Inter, un récital au pied de la Victoire de Samothrace et la projection du feuilleton Belphégor qui connut un immense succès lors de sa diffusion en 1967. Mercredis de la Pe te Galerie  Un rendez-vous mensuel animé par Ali Rebeihi. Nouveau rendez-vous imaginé à l’occasion de l’ouverture de la Petite Galerie. Une façon ludique et éclairante de parfaire votre culture générale. Mercredi 17 février à 18 h 30 Quand la nature nous raconte des histoires Programme complet sur www.louvre.fr Musique et image 

Thurston Moore © Vera Marmelo

Duos éphémères avec Thurston Moore Vendredi 22 avril et vendredi 20 mai à 20 h 30 Musicien, co-fondateur du groupe mythique de rock Sonic Youth, éditeur et écrivain, Thurston Moore a collaboré avec Yoko Ono et Merce Cunningham et composé des bandes originales pour Olivier Assayas et Gus Van Sant. Invité par le Louvre à succéder au DJ Jeff Mills pour la dernière édition des Duos éphémères, Thurston Moore nous propose un nouveau voyage dans le temps, en musique, à travers le septième art. L’artiste s’empare de l’image en mouvement et laisse libre cours à sa prodigieuse créativité. Clip & Clap. Musique et mythologie Vendredi 4 mars à 20 h 30 Si la musique s’est largement inspirée de la mythologie, elle a aussi produit ses propres mythes. Sun Ra, Earth, Wind & Fire, Afrika Bambaataa ont réécrit les mythes égyptiens pour chanter leurs propres histoires ; le reggae de Bob Marley et du mouvement rastafari a puisé dans ses racines mythiques. D’Elvis Presley à David Bowie ou, dans un autre genre, Karlheinz Stockhausen, les musiciens du XXe siècle ont largement contribué au façonnage de leur aura mythique et de leur image abondamment mise en clip comme le montrera cette séance.

Sun Ra © D.R.

Concerts   À l’auditorium sont présentés des cycles de concerts classiques : le mercredi soir est réservé à la musique de chambre ou piano solo avec de grands artistes de la scène musicale internationale. Le jeudi midi est consacré à la découverte des jeunes talents de demain, le vendredi soir, aux grands classiques du répertoire, ou aux créations musicales commandées par le Louvre à des compositeurs contemporains.

Quator Danish © N. Lund

Musiques de chambre Mercredi 9 mars à 20 h Benjamin Beilman, violon, et Andrew Tyson, piano. Mozart mercredi 13 avril à 20 h : Marc Bouchkov, violon, Adrien Boisseau, alto et Kian Soltani, violoncelle. Schubert, Dohnanyi, Zimmermann, Beethoven

Piano solo Mercredi 10 février à 20 h Lise de la Salle, piano. Bach, Busoni, Ravel, Debussy, Brahms

Mercredi 1er juin à 20 h Lars Vogt, piano. J.S. Bach, Beethoven

Concerts du jeudi Jeudi 11 février à 12 h 30 Quatuor Danish. Haydn, Nørgård, Beethoven

Jeudi 18 février à 12 h 30 Annie Zhou, piano. Beethoven, Chopin, Liebermann

Jeudi 10 mars à 12 h 30 Llewellyn Sanchez-Werner, piano. J.S. Bach, Ravel, Soler, Rachmaninov, Liszt, Chopin. Nadir Khashimov © D.R.

Jeudi 24 mars à 12 h 30 Callum Smart, violon et Richard Uttley, piano. Mozart, Mc Millan, R. Strauss. Jeudi 31 mars à 12 h 30 Ensemble Desmarest. Campra, Marais, Jacquet de la Guerre

Jeudi 7 avril à 12 h 30 Nadir Kashinov, violon. Paganini, Ysaye. Jeudi 21 avril à 12 h 30 Aleksey Semenenko, violon, et Inna Firsova, piano.

Mozart, Beethoven, Saint-Saëns.

Avi Avital © Harald Hoffmann

Œuvres en miroir Vendredi 11 mars à 20 h (avant-concert à 19 h 15) Jörg Widmann, clarinette, Tabea Zimmermann, alto, Dénes Várjon, piano. Widmann, Mozart, Schumann.

Vendredi 15 avril à 20 h (avant-concert à 19 h 15) Avi Attal, mandoline. J.S. Bach.

Programme complet sur www.louvre.fr Desmarest © Bertrand Pichène et Jean-Baptiste Millot pour Qobuz

Grands chantiers

Sous la pyramide du musée du Louvre © Didier Plowy

Pavillon de l’Horloge du musée du Louvre © 2013 Musée du Louvre / Olivier Ouadah

NOUVEL AMÉNAGEMENT DE L’ACCUEIL SOUS PYRAMIDE Fin en juillet 2016 En 2014, le musée du Louvre a entamé le plus important chantier depuis l’inauguration de la pyramide d’I.M. Pei en 1989. Elle avait été conçue à l’origine pour accueillir 4,5 millions de visiteurs par an. Vingt-cinq ans plus tard, la fréquentation du musée s’établit à près de 10 millions de visiteurs par an. Le sous-dimensionnement des infrastructures d’accueil se traduit par de réels désagréments : files d’attente, nuisances sonores, difficultés à s’orienter. En s’inscrivant dans une démarche plus globale de valorisation des collections du Louvre, le projet Pyramide est la première étape d’un projet d’envergure visant à replacer le visiteur au centre du musée et de ses collections permanentes. La réorganisation des accès et de l’accueil sous la pyramide apporte des solutions pour améliorer la qualité de la visite en déplaçant les fonctions logistiques (billetterie, vestiaires, toilettes) en périphérie de la pyramide. Le projet, imaginé par les équipes du musée et l’agence d’architecture Search, rend ainsi au hall Napoléon sa vocation de préparation à la visite et toute sa noblesse et sa sérénité à ce lieu emblématique, sans aucune intervention sur l’architecture de l’édifice.

PAVILLON DE L’HORLOGE. DÉCOUVRIR LE LOUVRE Inauguration en juillet 2016 Aile Sully, salle de la Maquette, salle de la Chapelle, salle Beistegui Conçu comme une colonne vertébrale sur trois niveaux, le Pavillon de l’Horloge, centre d’interprétation de l’histoire et des collections du Louvre, permettra de raconter l’histoire du Palais, de ses collections, et d’apporter, grâce à des maquettes, des photographies ou des films, un éclairage sur l’actualité du musée : acquisitions récentes, expositions hors les murs, collaborations scientifiques, œuvres en cours de restauration, salles rénovées ou en travaux. Ce nouvel espace présentera, en outre, la diversité des collections du Louvre en orientant vers les différents parcours de visite possibles.

CENTRE DE RECHERCHE VIVANT-DENON Ouverture en septembre 2016 Conçu comme plateforme de ressources sur l’histoire du Louvre et lieu de référence « sur le Louvre au Louvre », le Centre de recherche VivantDenon sera un lieu pluridisciplinaire : en lien avec les chercheurs internes et externes intéressés et déjà moteur sur ces centres d'intérêt, il aura vocation à traiter les champs de l'histoire du Louvre dans toutes ses dimensions (architecture, muséographie, institution...), mais aussi du Louvre aujourd'hui, de ses publics, de sa place dans l'évolution des musées au XXIe siècle. Il aura ainsi vocation à s'inscrire dans des réseaux scientifiques relatifs à l'histoire, à l'histoire de l'art, à la muséologie, à la sociologie et à l'économie de la culture.

Centre de recherche Vivant-Denon © DR