Santé
« Avec la grande marche, nous avons construit ensemble un diagnostic sur l’état du pays. Je vous présente maintenant les grandes orientations de notre plan de transformation. J’ai besoin de vous pour enrichir le projet que nous proposerons ensemble à nos concitoyens en 2017. » Emmanuel Macron LE DIAGNOSTIC
Des défis majeurs
Des inégalités inacceptables
Le vieillissement de la population :
Des inégalités de santé : il y a 7 ans d’espérance de vie d’écart entre un ouvrier et un cadre supérieur. Des inégalités d’accès : dans
en 2050, 1 français sur 3 sera 31 départements, âgé de plus de les gardes de nuit 60 ans contre des médecins 1 sur 5 en 2005. Cette évolution pose des défis généralistes ne sont évidents en termes de santé, plus assurées.
de coût et de dépendance. Le développement des maladies de longue durée (comme le cancer, le SIDA, ou le diabète) : elles touchent aujourd’hui plus de
10 millions de français.
Des inégalités face à l’information : d’un côté, une minorité éduquée qui possède les clés du système, de l’autre, une grande majorité soumise à l’opacité de ce même système.
Des atouts exceptionnels
Une médecine de grande qualité, une protection des plus démunis, des hôpitaux innovants, une espérance de vie parmi les plus élevées au monde.
Definir trois priorités Une santé plus transparente : notre système manque de visibilité et souffre d’une opacité globale. Personne ne sait précisément qui finance quoi, qui rend des comptes à qui, qui valide et qui sanctionne. Pire, les réformes successives et parfois contradictoires ont engendré un sentiment de gâchis. Une santé plus solidaire : depuis vingt ans, les gouvernements successifs ont privilégié une logique comptable qui, au final, n’a fait que renforcer les inégalités entre les citoyens. L’enjeu est de maintenir une solidarité nationale forte et d’éviter que la santé ne soit confisquée par les assureurs privés. Nous proposons de ne dérembourser aucun soin utile, même correspondant à un « petit » risque. Une santé d’excellence : notre approche est dictée par l’exigence absolue de la qualité : qualité de la prévention, des soins, des établissements, mais aussi de l’organisation même de notre système. Cette exigence imposera des évolutions subies par certaines professions, une responsabilisation accrue des patients et des choix de société délicats (combien « valent » six mois d’espérance de vie supplémentaire ?). Nous proposons de développer à grande échelle les expérimentations d’organisation afin de définir avec les usagers les modes de fonctionnement qui correspondent le mieux à tout le monde.
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ORIENTATIONS
Pour une santé plus juste et plus efficace Changer d’approche Privilégier la « santé » plutôt que le « soin » et donc la prévention plutôt que le traitement, le dépistage plutôt que le médicament. Nous proposons de mieux rémunérer les actes de prévention pour inciter les médecins à en faire plus. Privilégier l’investissement, plutôt que les approches strictement financières car la santé est une chance pour l’avenir et non une charge pour le présent. Nous proposons de piloter les dépenses de santé non pas année par année, de manière comptable, mais sur plusieurs années, dans une logique d’investisseur.
Privilégier la complémentarité de tous les acteurs, y compris les associations de patients, plutôt que l’opposition binaire entre généralistes/spécialistes, hôpitaux/cliniques, public/privé. Il faut aussi mieux impliquer les acteurs de l’éducation, du social, du médico-social, du logement et du travail. Nous proposons de donner beaucoup plus d’autonomie aux personnels de santé sur le terrain pour s’organiser de manière à proposer des solutions de santé adaptées à leurs territoires et mettre fin aux déserts médicaux.
CONSULTATION
Qu’en pensez-vous ? 1 Laquelle de ces propositions est pour vous prioritaire ? Mieux rémunérer les actes de prévention
Donner plus d’autonomie aux acteurs de terrain
Développer les expérimentations en matière d’organisation et de fourniture des soins
Piloter les dépenses de santé sur plusieurs années pour pouvoir investir
Ne dérembourser aucun soin utile
2 Pensez-vous que ces propositions répondent à des vrais problèmes ? Si oui, lesquels ? 3 Ces propositions sont-elles à la hauteur de ce que vous attendez d’En Marche en termes de santé ? Si non, pourquoi ? 4 Selon vous, quelles seraient les bonnes solutions pour lutter contre les déserts médicaux et inciter les jeunes professionnels de santé à venir s’installer dans les milieux ruraux ?
Faites-vous entendre en répondant à ces questions sur en-marche.fr/consultation-sante Imprimé sur du papier recyclé. Ne pas jeter sur la voie publique. IPNS.
