DOMAINE DE CHAUMONT-SUR-LOIRE C E N T R E D ’A R T S E T D E N AT U R E

CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE EXPOSITIONS D’HIVER 19 NOVEMBRE 2017 28 FÉVRIER 2018

ELGER ESSER THIBAULT CUISSET GÉRARD RONDEAU ROBERT CHARLES MANN FRANÇOIS MÉCHAIN HANNS ZISCHLER ÉRIC SANDER

OUVERT TOUTE L’ANNÉE

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DOMAINE DE CHAUMONT-SUR-LOIRE CENTRE D’ARTS ET DE NATURE “CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE”

CHAUMONT–PHOTO-SUR-LOIRE PAYSAGES INTÉRIEURS / 7 EXPOSITIONS DE NOVEMBRE 2017 À FIN FÉVRIER 2018

Nouveauté 2017-2018, le Centre d’Arts et de Nature de Chaumont-sur-Loire consacre toutes ses expositions d’hiver à la photographie. C’est ainsi que seront présentées, sur plus de 2 000 mètres carrés, dans le Château et dans la Cour de la Ferme, du 18 novembre 2017 au 28 février 2018, les œuvres de sept photographes posant leur regard particulier sur le paysage et la nature. Un hommage spécial sera rendu à deux grandes personnalités du monde de l’image, trop tôt disparues : Thibaut Cuisset et Gérard Rondeau. Le Domaine de Chaumont-sur-Loire accueillera également la première grande exposition en France de Elger Esser, photographe majeur de l’École de Düsseldorf. Adeptes du sténopé, le photographe américain Robert Charles Mann et l’artiste allemand Hanns Zischler seront aussi les invités de ce festival hivernal de l’image, aux côtés d’Éric Sander et de François Méchain. Chantres des grands espaces et des plans larges, les paysages de Thibaut Cuisset ont le pouvoir d’aimanter nos regards. L’artiste préférait la lumière zénithale du midi, lorsque “les perspectives sont écrasées”. Pour lui, une image réussie était “un excès de réel qui tend vers la fiction”. Son goût de la “poésie froide” illumine et transcende autant les vues de Loire que les paysages d’Islande présentés, cet hiver, à Chaumont-sur-Loire. Autre grand amateur de voyages lointains, Gérard Rondeau, plus proche, quant à lui, des ombres en suspens, savait, dans ses images intemporelles, en noir et blanc, capter l’essence d’un moment. Il aimait jouer avec le silence, autant qu’avec les mots. De la même manière qu’il saisissait aussitôt la profondeur d’un être, il comprenait instantanément la réalité profonde d’un paysage. Si Thibaut Cuisset était inspiré par Corot, Cézanne ou Richter, le photographe allemand Elger Esser se dit proche, quant à lui, de la peinture romantique et revendique des affinités littéraires avec Proust, Flaubert et Maupassant. Ses images très picturales, entre histoire et mémoire, sont, en outre, des “paysages de l’âme”, chers aux écrivains dont il se sent proche. Les temps d’exposition d’Elger Esser sont très longs. Les sténopés, technique ancienne utilisée par Robert Charles Mann et Hanns Zischler, nécessitent également un temps long de pose, qui permet de capter toutes les vibrations d’une scène ou d’un paysage. Quoique venus d’ailleurs, ils sont l’un et l’autre fascinés par la puissance poétique de la Loire que Robert Charles Mann découvre et exalte, au hasard de ses promenades, tandis qu’Hanns Zischler a contemplé le fleuve du haut de montgolfières. Chaumont-Photo-sur-Loire permettra également de découvrir les fascinants ciels humides d’Éric Sander et les sortilèges d’une nature transformée par l’art, sous l’égide de François Méchain. Au cœur de la Région Centre-Val de Loire et à 2 heures de Paris, ces expositions sont une invitation au voyage immobile vers de surprenants paysages intérieurs.

Chantal Colleu-Dumond Commissaire de Chaumont-Photo-sur-Loire

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PROGRAMMATION 2017 “CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE”

ELGER ESSER

2016 Zeitigen, Oskar Schlemer State Prize, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Karlsruhe, Allemagne. From Shivta to Lifta, Loushy Art & Projects, Tel-Aviv, Israël

“DU NIL À LA LOIRE” GALERIES HAUTES DU CHÂTEAU

2015 Irides, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche Cabinet de travail, Katz Contemporary, Zurich, Suisse New Works, Rose Gallery, Santa Monica, États-Unis Australian Journal, Dominik Mersch Gallery, Sydney, Australie © Nicolas Cattelain

Les photographies d’Elger Esser, nimbées d’or ou de bleu, sont immédiatement reconnaissables, tant l’impression de perfection esthétique, d’apaisement et d’intemporalité frappe l’esprit de ceux qui les contemplent. Ces fascinants “paysages de l’âme”, dont la qualité picturale est revendiquée par l’artiste, relèvent d’un nouveau romantisme totalement assumé par ce grand photographe de l’École de Düsseldorf. La puissance d’évocation des paysages d’Elger Esser génère une émotion qui va bien au-delà d’une simple vision documentaire. Artiste franco-allemand, Elger Esser est présent dans les plus grandes collections telles que le Guggenheim à New-York et le Rijksmuseum à Amsterdam, et dont la renommée internationale s’ancre dans l’histoire de l’art. Élève de Bernd et Hilla Becher à la Kunstakademie de Düsseldorf, il se démarque de leur enseignement lorsqu’il découvre le paysage. Avec sa chambre photographique, il sillonne de nombreux pays, photographiant et répertoriant des paysages intemporels, où ni la figure humaine, ni son empreinte ne sont visibles. Ses photos, témoignages entre histoire et mémoire sont inspirées par les écrits de Proust, Flaubert ou Maupassant. Il puise dans le 19ème siècle ses inspirations littéraires et picturales ainsi que les techniques qu’il expérimente et réinvente 6

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(héliogravure, impression sur cuivre). Expositions (sélection) 2017 De Sublime, Stelline Foundation, Milan, Italie Delfts Blauw, Galerie de Zaal, Delft, Pays-Bas Morgenland. Parasol unit foundation for contemporary art, Londres, Royaume-Uni Mix, Galerie de Zaal, Delft, Pays-Bas Aetas, Landesgalerie Linz, Museum of Modern and Contemporary Art, Linz, Autriche

Nil, © Elger Esser

2014 Ninfa, Galerie Rüdiger Schöttle, Munich, Allemagne Combray, The Florida Museum of Photographic Arts, Tampa, États-Unis L’âge d’or, Kewenig Galerie, Berlin, Allemagne Ab Olympo, Galleria Alessandra Bonomo, Rome, Italie Elger Esser, Fundació Palma Espai d’art, Casal Solleric, Palma de Mallorca, Espagne Saeculum Aureum, Sonnabend Gallery, New York, États-Unis

Meseglise, Institut für moderne Kunst Nürnberg, Nuremberg, Allemagne Elger Esser, Sonnabend Gallery, New York, États-Unis 2012 Stille Wellen, Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte Oldenburg, Oldenburg, Allemagne Elger Esser, Galería Kewenig, Palma de Mallorca, Espagne Katz Contemporary, Zurich, Suisse Galleria Alessandra Bonomo, Rome, Italie Leichte Weite, LVR-LandesMuseum Bonn, Bonn, Allemagne 2011 Voyage en Égypte, Rose Gallery, Santa Monica, États-Unis Landscapes and heliogravures, Dominik Mersch Gallery, Sydney, Australie Et nous avons des nuits plus belles que vos jours, Sonnabend Gallery, New York, États-Unis Voyage en Égypte, Sfeir-Semler Gallery, Beyrouth, Liban Nocturnes, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris Arc, Lys et Douville. Neue Heliogravuren, Kunstforum Baloise, Bâle, Suisse

2013 Heliogravure, Galerie de Zaal, Delft, Pays-Bas Nocturnes à Giverny, Pôle Image Haute-Normandie, Rouen Giverny, Heliogravuren, Schirmer/Mosel Showroom, Munich, Allemagne

Chouzé-sur-Loire, © Elger Esser

Loir-et-Cher, © Elger Esser

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PROGRAMMATION 2017 “CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE”

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THIBAUT CUISSET “PAYSAGES DE LOIRE ET D’ISLANDE” GALERIES HAUTES DU CHÂTEAU

Grand photographe du paysage, prématurément disparu au début de l’année 2017, Thibaut Cuisset n’a cessé d’arpenter le monde pour capter l’empreinte de sites extraordinaires. Pour Thibaut Cuisset “photographier, c’est voyager”. Recherchant la lumière zénithale, il tient à des scènes sans ombres, profondément épurées, incitant à la contemplation et inspirant une paix singulière, comme les images de Loire et d’Islande présentées cet hiver à Chaumont-sur-Loire.

Né à Maubeuge en 1958 et décédé en 2017 à Paris, Thibaut Cuisset s’est consacré, dès les années 80, à la photographie de paysage à travers le monde, de la Namibie au Japon, en passant par le Venezuela et la Syrie et notamment en France (Corse, Bretagne, Val de Loire, Normandie, Hérault…). En 2015, il fut lauréat du Prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles (Paris).

“Le travail photographique de Thibaut Cuisset se déploie par campagnes successives et, à chaque fois, un pays différent fait l’objet de la série. Dans ces campagnes généralement assez longues où le repérage se dilue peu à peu dans la prise, aucune place n’est laissée à l’improvisation ou à l’accidentel et d’autant moins que nous sommes avec elles aux antipodes du reportage : un pays n’est pas le terrain d’une actualité qu’il faudrait couvrir, ni celui d’un réseau d’indices qu’il faudrait capter, mais un ensemble de paysages où le type se révèle lentement, à travers des scènes fixes qui sont comme autant de cachettes. La Turquie, l’Australie, l’Italie, la Suisse, l’Islande, les pays de Loire, et j’en oublie, ont été ainsi visités et prospectés.[...]”. L’étendue de l’instant de Jean-Christophe Bailly Loire, © Thibaut Cuisset

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Expositions (sélection) 2017 Campagne française, Château Coquelle, Lieu d’art et action contemporaine / LAAC, CIAC, Galerie Robespierre, Région de Dunkerque La rue de Paris, Festival Image Singulières, Sète Campagne française, Sundgau Centre de photographie de Lectoure 2016 Campagne française, Fondation Fernet-Branca, St-Louis 2014 Ecarts, Hôtel Fronfreyde, Centre Photographique, Clermont-Ferrand 2013 Le Pays Clair, Galerie Espace pour l’Art, Arles 2012 Le Fleuve Somme, Hôtel du département, Hôtel des Feuillants, Amiens, France Une campagne photographique – le pays de Bray, Espace Séraphine Louis, Clermont-Ferrand 2011 Paysages à la chambre, Estivales Photographiques du Trégor, L’Imagerie, Lannion Nulle part ailleurs - La Bouilladisse, Mairie de La Bouilladisse Une campagne photographique – le pays de Bray, Maison des Arts Solange- Baudoux, Évreux

Islande, © Thibaut Cuisset

2010 Une campagne photographique – le pays de Bray, Galerie Les filles du calvaire, Paris Syrie, une terre de pierre, Galerie Les filles du calvaire, Paris Paysages de Syrie, Domaine de Chaumont-sur-Loire, Chaumont-sur-Loire Campagne française, fragments, Académie des BeauxArts, Paris, dans le cadre du Mois de la Photo Une campagne photographique dans l’Eure au temps de l’impressionnisme ; échos contemporains avec Thibaut Cuisset, Musée de Vernon 2009 Une campagne photographique – Le pays de Bray, Galerie du Pôle image, Rouen 2007 Un Hérault contemporain mission photographique regard sur un département, Domaine de Lézigno Centre d’Art privé, Béziers Un Hérault contemporain mission photographique regard sur un département, Château d’O, Montpellier, Galerie du Conseil Général de l’Hérault Le Dehors Absolu, Galerie de la philharmonie de la Baltique, Transfotografia, Gdansk, Pologne Le Dehors Absolu, Galerie Les filles du calvaire, Bruxelles, Belgique Campagne Japonaise, Galerie Confluence, Nantes Thibaut Cuisset, Atelier de Visu, Marseille

Islande, © Thibaut Cuisset

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PROGRAMMATION PROGRAMMATION 2016 2017 PHOTOGRAPHIE ET VIDÉO “CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE”

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GÉRARD RONDEAU

Auteur de nombreux ouvrages, sur le voyage, les traces de la guerre, le patrimoine français et européen ou l’univers des peintres contemporains, Rondeau est un artiste rare et singulier. Ses livres et ses expositions ressemblent à des journaux intimes, à des romans.

“PAYSAGES” DE GÉRARD RONDEAU HOMMAGE AU PHOTOGRAPHE DISPARU EN SEPTEMBRE 2016 GALERIES DE LA COUR DES JARDINIERS

Gérard Rondeau a reçu le “Prix de l’Artiste de l’Année” dans la catégorie “Arts plastiques” à Paris lors des Globes de Cristal 2007. Gérard Rondeau, né le 10 avril 1953 est décédé le 13 septembre 2016. © Gérard Rondeau

Grand voyageur, arpenteur inlassable de tous les lieux de beauté ou de souffrance de notre planète, Gérard Rondeau s’est autant intéressé aux hommes, dont les portraits scrutent la profondeur, qu’au patrimoine et à la nature. Ce sont ses paysages qui sont ici montrés, reflets en noir et blanc et souvent oniriques d’une passion de l’artiste pour les mystères et les vibrations de la nature, qu’il a célébrée sur tous les continents. Des Galeries Nationales du Grand Palais à Paris à la National Gallery de Jakarta, de la Maison Européenne de la Photographie à Paris au Festival de la Luz à BuenosAires, du Musée de l’Elysée à Lausanne au Martin-GropiusBau à Berlin, Gérard Rondeau présente de nombreuses expositions personnelles. A Istanbul, New York, Sarajevo, Rome, il invente des séries particulières.

Pendant de longues années, Gérard Rondeau accompagne le peintre Paul Rebeyrolle, il parcourt avec le romancier Yves Gibeau les champs de bataille de la première guerre mondiale, il visite avec le Quatuor Ysaÿe les grandes scènes du monde, il fait l’inventaire avec l’écrivain Bernard Frank des rues de sa vie. Gérard Rondeau voyage dans un monde en noir et blanc, il emprunte des chemins sans fin, joue avec les mots, les jeux d’ombre et les silences, il assemble des histoires et restitue des mondes en souffrance.

Expositions (sélection) 2017 Hors cadre. Des musées, des artistes, Château de Courcelles, Montigny-Lès-Metz Dans l’intimité du monde, espace Rebeyrolle, Eymoutiers Entre silence et ombre, Festival Photomed, Galerie Barthélémy de Don, Sanary-sur-Mer 2016 Dans l’atelier. L’artiste photographié, d’Ingres à Jeff Koons, Petit Palais, Paris (exposition collective) Festival Map, château de Laréole Le cellier, Reims 2015 Maison européenne de la photographie, Paris

2014 Du chemin des dames à Sarajevo, Sarajevo 5 pour l’inauguration du centenaire de la Première Guerre mondiale 2013 Hors cadre, Marseille culture, Marseille Mois européen de la photographie, ENSAD Paris 2012 Photomed, Sanary-sur-Mer Washington, ambassade de France 2011 Palais du Tau, Reims 2010 Paris-Sarajevo, Agnès b, Paris, Ouradour, La caverne du dragon, Musée du Chemin des Dames 2009 Espace Rebeyrolle, Eymoutiers Galerie Soho China, Pékin 2009 New York ”972th” 5th avenue, USA Rencontres européennes du livre, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine 2008 Galerie nationale, Jakarta, Indonésie 2007 Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne Galerie 127, Marrakech, Maroc 2006 Mois européen de la photo, Paris Hôtel de Ville de Paris 2005 Grand Palais, Paris

Gérard Rondeau explore les coulisses des musées pendant vingt ans, il chronique la vie à Sarajevo durant le siège, il dresse un portrait du Maroc contemporain dans un brillant dialogue au-delà du temps avec la peinture et les dessins de Delacroix ; pendant quinze ans, il accompagne les missions de Médecins du Monde dans le monde entier. Grand portraitiste travaillant régulièrement pour Le Monde pendant plus de vingt ans, il réunit une très grande collection de portraits de peintres et d’écrivains contemporains. © Gérard Rondeau

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© Gérard Rondeau

© Gérard Rondeau

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PROGRAMMATION 2017 “CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE”

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ROBERT CHARLES MANN “MÉTA PAYSAGES” GALERIES HAUTES DU CHÂTEAU

© Jan Welters

Photographe exigeant, réalisant lui-même ses tirages, considéré comme l’un des “tireurs” les plus recherchés de son pays d’origine, Robert Charles Mann est un Américain entre deux mondes : Los Angeles et le Loir-et-Cher. Il utilise une technique très ancienne, le sténopé, pour réfracter et nous faire partager l’impression et les émotions que génèrent chez lui les paysages de Loire. “J’espère partager avec la personne qui regarde mes photos une expérience riche et onirique, un point de référence à partir duquel explorer les âmes. Pour atteindre ce but j’utilise plusieurs appareils photo sans objectif. Le sténopé a la particularité de suggérer l’objet plutôt que de le représenter. Cette suggestivité comporte un profond mystère, que l’on ne découvre pas à la surface de l’image mais plutôt dans sa singulière représentation. Lorsque je mêle cette technique et mon choix de sujet, la photo “respire” et devient un environnement métaphorique. La singularité de la photo au sténopé réside dans des temps de pose très longs, de quelques secondes à plusieurs heures. Cette exposition en continu produit des effets que l’oeil ne peut percevoir. Des sujets en mouvement deviennent translucides, du fait de leur qualité vibrante, d’autres seront peut-être complètement invisibles. Des objets inclus pendant la prise de vue seront invisibles sur le tirage final. La série “Reflection” est une expérience aussi bien dans la méthode que dans son concept. Utilisant l’idée que l’eau 12

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en mouvement et une longue exposition produisent une accumulation d’images, je pointe la caméra vers la surface de l’eau en opposition directe avec la lumière du soleil. Debout dans l’eau, je découvre à la surface des formes de réflexions solaires, poussées par les courants et les objets immergés. En utilisant un filtre rouge, la réflexion produit une forme abstraite sur un fond opaque. Ces photos ne sont pas que de simples abstractions, leurs origines sont intégralement organiques. La série “Head” a été photographiée avec un sténopé fabriqué à la main, utilisant du film 4×5 inch et un filtre orange. Je dirige le sujet et chorégraphie ses mouvements pendant une longue et unique pose de deux minutes.

© Robert Charles Mann

Le résultat n’est pas un montage de plusieurs portraits mais plutôt une performance singulière puisque le sujet change de position pendant l’exposition et accumule ainsi différentes images sur un seul plan-film. La peinture de Francis Bacon fut une inspiration pour cette série. La série “Window” a été photographiée avec un sténopé fabriqué à la main, utilisant du film 4×5 inch et inspirée par une fenêtre du XVIIIème siècle, trouvée dans mon grenier. Cette fenêtre m’a servi de support et d’inspiration pour cette série d’images que je continue à produire. Mon intention est de donner au public, une conscience du voyeur qui vit en chacun de nous. Mon travail ne fait appel qu’au seul procédé analogue ; Je n’utilise pas Photoshop ! Tous les tirages sont exécutés sur du papier fibre baryté chlorobromure d’argent ou du lin photo-sensible, révélé avec un développeur lithographique qui produit cette couleur unique et fait ressortir à la surface de l’image les fibres du support. Un tirage peut être réalisé de mille façons différentes. Le choix des matériaux, la qualité tactile du tirage sont très importants. Le tirage entre pour moitié dans la conception de la photo. Des décisions conscientes engendrent des effets inconscients. Le monde du tirage dans son ampleur n’a d’égal que le monde de l’image. Il entre un nombre infini de paramètres et de variables dans la réalisation d’une image et parfois ils produisent une grande et forte émotion.” Robert Charles Mann

© Robert Charles Mann

Dès que Robert, réalisa, à l’âge de huit ans, son premier tirage dans le labo de son père, il comprit ce que le monde de la photographie avait de magique et cela avant même de faire sa première prise de vue. Né en 1960 aux États-Unis, d’une mère pianiste concertiste et d’un père photographe, Robert Charles Mann a grandi dans un univers artistique. L’influence de son environnement familial l’entraîne à entreprendre de front, des études musicales et photographiques. Il suit des cours de musique à l’Université d’État de l’Ohio où il obtient, en 1980, un diplôme en Théorie et Performance à l’Institut de Musique à Hollywood, Californie. Il poursuit ensuite des études d’astronomie, de photographie et de composition de musique contemporaine. En 1990 il obtient le diplôme “Platinum Printing” (tirage platine) du Maine Photographic Workshop à Camden, Maine. Puis en 1992 un diplôme de Pigment Printing (tirage au charbon) du Fine Print Studio du Musée de Düsseldorf. Au cours des années 80, il participe à de nombreux projets qui le conduisent à participer au Art Club, qui soutient la réalisation de spectacles musicaux d’avant-garde à Los Angeles. Il reprend ses travaux de tirage photo(graphique) et se met à son compte pour financer ses divers projets artistiques. Rapidement, il devient l’un des tireurs les plus recherchés, il dirige le studio et assiste Herb Ritts pendant deux années. Il collabore avec Helmut Newton, Mary Ellen Mark, Peter Lindbergh, Sheila Metzner, Dennis Hopper et tant d’autres. Dans le même temps, il occupe le poste de photographe en chef du magazine Exposure. Il produit aussi, d’innombrables tirages pour les Éditions Twelve Tree & Twin Palms, ainsi que pour Hollywood Archives. Depuis ces vingt dernières années, Robert Mann a tiré plus d’un million de photos ! En 1989, ayant établi une solide réputation internationale de photographe et de tireur, il s’installe à Paris où il réside aujourd’hui. Il continue de collaborer avec de nombreux photographes tout en produisant ses propres images. Pour réaliser ses photos, il n’utilise plus qu’un sténopé (l’appareil photographique sans objectif). Robert compose aussi de la musique pour les films et la télévision. Robert Mann a récemment travaillé avec Brad Pitt ; un reportage photographique sur le quotidien du couple Pitt-Jolie pour le W Magazine. Il a continué sa collaboration avec Brad Pitt en tirant les nombreuses archives de l’acteur. Brad Pitt a acquis 11 grands tirages des séries “Orbit” et “Flowers”. www.domaine-chaumont.fr

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HANNS ZISCHLER “SUR LOIRE” GALERIES HAUTES DU CHÂTEAU

Cette série de sténopés de Hanns Zischler a été réalisée par l’artiste à l’occasion de plusieurs vols en montgolfière au-dessus de la Loire, dont il restitue l’ambiance mystérieuse des levers du jour. “Depuis 25 ans, mes recherches avec la pin-hole-camera m’emmènent aux inépuisables origines de la photographie. Les sténopés rendent visible et traduisent la durée d’un moment fugace, ils traversent le monde muet : le vent, la fumée, la neige qui tombe, la bruine. Avec les voyages en montgolfières, notamment audessus de la Loire, j’ai retrouvé et saisi d’une toute autre manière le regard sur le grand fleuve de ma jeunesse : le Danube. Ma passion pour la reconnaissance du paysage –discipline tombée un peu dans l’oubli aujourd’hui– fut ainsi augmentée par un instrument aussi scientifique qu’esthétique”. Hanns Zischler

Né en 1947 à Nuremberg. Vit à Berlin depuis 1968. Hanns Zischler est surtout connu comme acteur. Entre autres, il a tourné sous la direction de Wim Wenders, Peter Handke, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Liliana Cavani, Istvan Szabo, Steven Spielberg, ainsi que dans de nombreuses productions de télévision. En plus de ses rôles au cinéma et à la télévision, il enregistre des pièces radiophoniques et des livres audio 14

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et assure régulièrement des lectures littéraires et des participations à des colloques et conférences. Il est également traducteur (de Jacques Derrida entre autres), éditeur (Alpheus Verlag), essayiste et écrivain. Hanns Zischler est membre de plusieurs Académies (Berlin, Munich et Mayence) et, depuis 2010, Fellow du Wissenschaftskolleg de Berlin. Il est lauréat du Prix Heinrich Mann de l’Académie des Arts de Berlin (2009), du Prix des Maisons de littérature allemandes (2013) et du Prix Cicero de rhétorique (2016). Son travail photographique commence en 1970, depuis plus de vingt ans il se sert de préférence d’une caméra obscura (Rigby Pinhole Camera).

Double page : Sur Loire, © Hanns Zischler

Expositions personnelles 2017 Sur–Loire, Domaine de Chaumont-sur-Loire I Wouldn’t Start from Here, Stiftung Schloss Neuhardenberg, Allemagne 2016 Hanns Zischler, Tours et Détours, Goethe-Institut Paris Look Right ! Straßenbilder, Werkbund, Galerie, Berlin, Allemagne 2015 Hanns Zischler Farbfilm, Budersand Hotel, Sylt, Allemagne 2014 Die Sonne bringt es an den Tag, Domaine de Chaumontsur-Loire Die Zeit erstarrt–Flora tanzt, Westwendischer Kunstverein, Gartow, Allemagne 2013 Nach der Natur–camera obscura, Alfred Ehrhardt Stiftung, Berlin, Allemagne Irdische Unsterblichkeit!, Galerie f5,6, München, Allemagne 2008 Lichtbilder, Photokina, Cologne, Allemagne

2000 Borges im Kino, Rowohlt Literaturmagazin Berlin est trop grand pour Berlin, Édition Mille et une nuits, Paris 1996 Kafka geht ins Kino, Rowohlt Verlag 1992 Tagesreisen, Merve Verlag

Publications (sélection) 2016 Errata - Fehler aus zweiter Hand, Marbacher Magazin 153 La fille aux papiers d’agrumes, Bourgois, Paris Berlin est trop grand pour Berlin, Macula, Paris 2014 Das Mädchen mit den Orangenpapieren, Galiani, Berlin 2013 Nach der Natur - camera obscura, Kehrer Verlag Galerie der Namenlosen, édité avec Elke Schmitter, Alpheus Verlag Berlin ist zu groß für Berlin, Galiani Berlin 2012 Lady Earl Grey, illustrations de Hanno Rink, Arche Verlag 2011 Schmetterlingskoffer, illustrations de Hanna Zeckau 2010 Vorstoß ins Innere - Streifzüge durch das Berliner Naturkundemuseum, édité avec Ulrich Moritz et Agnieszka Pufelska, Alpheus Verlag 2008 Großes Kino, Kleines Kino, 1968 Bilder, avec Jörg Probst, Merve Verlag Lichtbilder, Alpheus Verlag www.domaine-chaumont.fr

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PROGRAMMATION 2016 2017 PHOTOGRAPHIE ET VIDÉO “CHAUMONT-PHOTO-SUR-LOIRE”

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ÉRIC SANDER

françaises de référence (VSD, L’Express, Le Figaro Magazine, Grands Reportages, Point de Vue), mais aussi de la presse américaine (Time Magazine, Newsweek, Business Week, Smithsonian, National Geographic World).

“CIEL ET MER” ASINERIE

© DR

Sans cesse en mouvement, auteur d’un nombre considérable d’images, majoritairement liées à la nature, Éric Sander est toujours à l’affût d’instants d’éternité. Il parvient à capter, dans le constant défilement des possibles et des sensations, dans le mouvement permanent de la lumière, le moment sublime où l’invisible semble apparaître et nous faire signe. Le frémissement d’une couleur, la fragilité d’un jardin, la suggestion d’un parfum, la vibration d’un ciel ou d’un nuage inspirent au photographe d’ineffables images, dont la trace perdure dans nos pensées.

Demeure Historique, VMF, Architectural Digest... Trente ans de carrière, de très nombreux reportages pour la presse, ainsi que de multiples publications de beaux livres font d’Éric Sander un photographe chevronné, rôdé aux situations insolites et aux lieux d’exception. Sa carrière commence à l’agence GAMMA comme éditeur photo en 1977. Il s’envole 6 ans plus tard vers Los Angeles pour couvrir l’Ouest Américain, où il devient photojournaliste. Ce séjour américain durera 16 ans, durant lesquels il fait de l’insolite californien sa spécialité. Éric Sander est correspondant de nombreuses revues

Publications (sélection) 2017 French Chateau Living: The Château du Lude, Éd. Flammarion Art et nature à Chaumont-sur-Loire, Éd. Flammarion Villa Astor: Paradise Restored on the Amalfi Coast, Éd. Flammarion 2016 Le Patrimoine, une passion, des hommes, Éd. Autrement 2015 Un jour à Fontainebleau, Éd. Flammarion Monet à Giverny, Éd. Gourcuff Gradenigo 2014 Paris à fleur de pierre, Éd. Actes Sud The Architecture of Diplomacy : The British Ambassador’s Residence in Washington, Éd. Flammarion Jardins pérennes et parcs du Domaine de Chaumont-surLoire, Éd. Ulmer 2013 Jacques Garcia : vingt ans de passion, le château de Champ-de-Bataille, Éd. Flammarion La Chatonnière Azay-Le-Rideau, Éd. privée

Pour Éric Sander, la photographie permet “la libération des émotions”, elle favorise “le passage d’un monde à l’autre, sans transition”. Il cherche à “capter un instant qui ne se renouvellera jamais : un moment, un mouvement, une émotion, un regard, un paysage...”. “La photographie est une extension de l’œil” et la disponibilité du photographe doit être constante, en attente de l’instant parfait.

2012 Louis Benech, douze jardins en France, Éd. Gourcuff Gradenigo Chronique du Barheïn, Éd. Chronique 2011 Les jardins du Bois des Moutiers, Éd. Ulmer 2010 Marqueyssac : Les jardins suspendus, Éd. Ulmer Dans les jardins du Périgord, Éd. Ulmer Instants de jardin, Éd. Rustica Chaumont au fil des saisons, Éd. Gourcuff Gradenigo 2006 Attitudes, Éd. Periplus Publishing France Vélos californiens, Éd. Periplus Publishing France Las Vegas Mania, Éd. Periplus Publishing France Le Cambodge, Éd. Periplus Publishing France 2005 Haciendas de Mexico - Yucatan, Éd. Reditar Libros Les Copistes du Louvre, Éd. Periplus Publishing France 2002 La traversée des états-Unis en traction-avant, Éd. Techniques pour l’Automobile et l’Industrie 2004 Le Temps Perdu des Haciendas, Éd. Tana 2000 Talentos Argentinos En Paris, Éd. Larivière 1991 Beyond the Grapes: An Inside Look at Napa Valley, Éd. Atomium Books

Fort de ses nombreuses publications d’ouvrages d’art, Éric Sander se consacre principalement aux commandes d’éditeurs de livres de photographie et à des reportages sur des lieux d’exception. Il collabore notamment avec le paysagiste Louis Benech, l’architecte-décorateur Jacques Garcia, la Fondation du Patrimoine, Pierres d’Histoire, Le Figaro Magazine, la 16

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Ciel et Mer, © Éric Sander

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FRANÇOIS MÉCHAIN “LIEUX D’ÊTRE(S)” GALERIE BASSE DU FENIL

Les images du photographe et plasticien François Méchain présentées dans le cadre de Chaumont-Photo-sur-Loire sont des reflets de créations in situ de l’artiste liées à la nature, dont il ne cesse de souligner les fragilités autant qu’il en sublime la beauté. François Méchain est un photographe et un artiste plasticien français né le 27 juin 1948 à Varaize, village d’origine gallo-romaine (Charente-Maritime). Il a grandi dans une famille d’agriculteurs ; cette culture, ce mode de vie et le rapport à la campagne et au paysage l’ont profondément marqué. L’idée de l’horizon dans toute son acception traverse son œuvre. Sans oublier l’archéologie au sens le plus large du terme dont il a fait un des axes majeurs de ses recherches plastiques et qu’il a régulièrement mise en œuvre. Après des études secondaires (filière littéraire) au lycée de Saint-Jean-d’Angély, il rentre aux Beaux-Arts de Bourges en 1969 où il terminera ses études en tant qu’assistant dans le département Art en section photographie. Une carrière d’enseignant dans le supérieur se dessine alors : il rejoindra l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne en 1977, devenue depuis École d’Art et de Design où il enseignera l’histoire et la pratique de la photographie jusqu’en 2010. Il interviendra en parallèle régulièrement en sculpture dans le département des Arts Plastiques à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne de 1997 à 2008. Il donnera en outre de très nombreuses master class au 18

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gré de ses diverses résidences d’artiste et invitations en France et dans le monde. Pour n’en citer que quelquesunes : au Canada, Université de Chicoutimi UQAC (1995),

master class dans le cadre des RIP à Arles sur Le paysage, (1996), master class à la School of the Art Institute de Chicago (2001), Université de Provence Aix-Marseille avec le philosophe Michel Guérin (2003 et 2006), École des BeauxArts de La Réunion, Océan Indien (2004-2005 et 2013), Université de Walferdange Grand-Duché du Luxembourg (2005), Université Michel de Montaigne Bordeaux (2007), Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 (2008). Membre permanent du conseil scientifique de l’École Supérieure d’Art de la Réunion, Le Port, Ile de la Réunion. L’artiste se définit lui-même comme photographe et sculpteur nomade. Il produit essentiellement des sculptures, des dessins et des photographies grand format ainsi que des installations in situ.

Quelques bourses ont jalonné son parcours : prix Léonard de Vinci du Ministère des Affaires Étrangères pour son projet au Québec (1990), bourse FIACRE de la Délégation aux Arts Plastiques pour celui du Crestet (1991), bourse de recherche au Banff Art Centre du gouvernement canadien (1991). Parti de la photographie argentique, son travail a sans cesse évolué : série des “Équivalences”, série des “Géographies animales”, série des “Sculptures fictions”, pour finalement se développer profondément dans le travail in situ, fruit de nombreuses commandes en France et à l’étranger.

Il a été représenté au début par la Galerie Zabriskie (Paris), puis plus de trente ans par la Galerie Michèle Chomette (Paris). En parallèle également par la Galerie Spectrum (Saragosse), la Galerie Bodo Niemann (Berlin) et la Galerie Alfa Delta (Athènes).

Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées : Artothèque d’Angers, Artothèque d’Annecy, Caisse des Dépôts et Consignations (Paris), Fonds National d’Art Contemporain (Paris), FRAC Pays de Loire, FRAC PoitouCharentes, L’Imagerie (Lannion), Centre d’Art du Crestet (Vaison la Romaine), Galeria Spectrum-Sotos (Saragosse, Espagne), Musée National d’Art Moderne-Centre Pompidou (Paris), Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle de Calais, Museet for Fotokunst and Contemporary Art, Kunsthallen Brandts Klaedefabrik (Odense, Danemark), Ville de Niort, Bühl Foundation (New-York, USA), Musée de la Photographie et d’Art Contemporain (Charleroi, Belgique), Collection EDF-Centrale de Civaux, Collection Nei Liicht (Ville de Dudelange, Grand-Duché du Luxembourg), Collection Centro de Artes Visuals, Encontros de Fotografia (Coimbra, Portugal), Chasanoff Collection, Fine Arts Museum (Houston, USA), Collection du Centro Galego de Artes da Imaxe (St Jacques de Compostelle, Espagne), Collection Centro de Arte y Naturaleza “Fundación Beulas”, (Huesca, Espagne), Artothèque d’Amiens, La Casa de la Imagen (Logroño, Espagne)….

Il a montré son travail dans plus de 400 expositions personnelles et collectives dans 27 pays.

Page de gauche : Arkadia, Grèce, 1991, © François Méchain Ci-contre : Sculpture-fiction N°2, France, 1987, © François Méchain

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