xvi congres - SFLS - AEI

Actualisation 2015 des recommandations du groupe d'experts national .... technique adapté, puis il a validé scientifiquement les contenus du module à chaque ..... (7) Gilead Sciences, Inc., HIV Therapeutics and Development Operations, Foster City, ..... (1) Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES).
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8 ET 9 OCTOBRE 2015

NOUVELLES TECHNOLOGIES ET VIH QUEL IMPACT ? PROGRAMME

LA CITÉ DES CONGRÈS DE NANTES Contact scientifique Eric Billaud - Nantes CHU Nantes [email protected]

Contact organisation logistique Nex & Com Medical Events Tél. : 01 46 43 33 06 [email protected]

Formation Continue N° 72330472433 Secrétariat SFLS [email protected] www.sfls.aei.fr

Avec la participation du

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COMITÉS Président du Congrès ERIC BILLAUD Le comité d’organisation local Christelle SUPIOT Pierre ABGUEGUEN Clotilde ALLAVENA Elisabeth ANDRE Daniel BERNIER Eric BILLAUD Christine BOLDRON Bénédicte BONNET Audrey BOUMIER Jean-Marie CHENNEBAULT Eric DAILLY Laurent FLET Gaël GOURMELEN Guillaume GRAS Hikombo HITOTO Thomas JOVELIN Hélène LE GUILLOU-GUILLEMETTE Solène PINEAU Valérie RABIER François RAFFI Sami REHAIEM Véronique RELIQUET Anne-Lise RUELLAN

Le comité scientifique national Cédric ARVIEUX Eric BILLAUD Claudine BOLLIOT Jean-David BOST Marc BOURLIERE Agnès CERTAIN Jean-François DELFRAISSY Marc DIXNEUF Jean-Pierre FOURNIER Jacques IZOPET Pascal MELIN Renaud PERSIAUX Gilles PIALOUX Eve PLENEL Stanislas POL Pascal PUGLIESE Anne SIMON Aline THEVENY Yazdan YAZDANPANAH

ÉDITORIAL

B

IG data, santé connectée, e-santé, Health 2.0, m-santé, applis mobiles, entrepôts de données, autant de nouveaux vocables qui nous parlent plus ou moins. Phénomène de mode ou révolution numérique ? Après 10 ans d’errements, les députés confient à la CNAMTS la gestion du dossier médical partagé (DMP) et non plus personnel. Quel sens faut-il donner à cette substitution ?

Le Gouvernement s’est prononcé en faveur du développement de l’open data en santé, enjeu démocratique majeur. Mais l’ouverture de l’accès aux données doit être compatible avec la protection de la vie privée. Dans le domaine de la santé et à l’heure de l’explosion des systèmes d’information, des capacités de stockage, de transmission et d’interconnexion de données personnelles, cette question est essentielle et mérite une clarification juridique. Sommes-nous en avance ou en retard par rapport aux autres pathologies ? Par rapport aux autres pays ? Qui tire les ficelles ? Les citoyens, les usagers ou les industriels ? Les 150 000 applications de e-santé existantes (dont 50 % sont téléchargées moins de 500 fois) vont-elles faire disparaître les soignants ? Donnent-elles plus d’autonomie au patient ou plus d’angoisse ? Un système remplace-t-il l’autre ? Devons-nous faire confiance aux réseaux sociaux et autres forum ? Ce congrès ne répondra probablement pas à toutes ces questions mais des éléments de réponse vous seront donnés et vous participerez à l’élaboration de ceux-ci au cours de ces 2 jours. Nous espérons que les échanges seront riches, aidez-nous à prouver qu’on ne peut dématérialiser ces moments de convivialité*.

Eric BILLAUD Président

*du latin conviva : vivre ensemble

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JEUDI 8 OCTOBRE 2015 09h00-11h00 Conférence inaugurale - Plénière Auditorium 800 (Niveau - 1) Intérêts et limites des nouvelles technologies Modérateur : G. PIALOUX (Paris) • Ouverture : Les nouvelles technologies : définition, quels périmètres ? E. BILLAUD, Président du congrès (Nantes) Quatre points de vue : • Philosophe : Les ontologies en médecine : Le web sémantique pour le partage de l’information médicale J. CHARLET (Paris) • Sociologue : Prévention et promotion de la santé à l’ère des nouvelles technologies  X. BRIFFAULT (CNRS) • Industriel : Business model de la e-santé T. ZYLBERBERG (Orange Healthcare) • Patient : Témoignage - description du vécu avant et après l’arrivée d’une ou plusieurs nouvelles technologie dans sa prise en charge du VIH E. IMPROVISI, P. BASTIANI 11h00-11h15 Pause, visite de l’exposition et des posters



11h15-12h15 Symposium organisé  par ViiV Healthcare Trithérapie d’initiation : avec ou sans boost ? Modérateurs : E. BILLAUD (Nantes), C. KATLAMA (Paris) • Faut-il encore booster en 2015 ? G. PEYTAVIN (Paris) • S’affranchir du boost : une question de point de vue ? C. ALLAVENA (Nantes), R. LANDMAN (Paris)

Atelier 2 Parcours de santé, ETP et réseaux sociaux… Organisateur : E. BILLAUD (Nantes) • Relation de soins et outils numériques C. SUPIOT (Nantes) • E-counselling G. SITBON (SIS) • Télémédecine – expérience avec la prison E. BILLAUD (Nantes)

Salle 200 (Niveau 1)

Auditorium 450 (Niveau 1)

12h15-13h30 Réunion par profession (TECs, psychologues, pharmaciens) / Visite de l’exposition et des posters

13h30-15h00 Ateliers Atelier 1 Nouvelles technologies et information / Auditorium 450 (Niveau 1) mobilisation des acteurs Organisateur : G. PIALOUX (Paris) • Informations sur Internet : quelle validité, comment faire le tri ? Expérience VIH.org G. PIALOUX (Paris) • NTI et prévention : un outil global pour un meilleur ciblage local S. FOURNIER (SIDACTION) • Forum de discussion : analyse et évaluation de l’apport du site M. BRANCOURT (AIDES)

12h15-13h30 Déjeuner libre, visite de l’exposition et des posters

Atelier 3 Dossier médical : jusqu’où partager ? Salle I (Niveau 1) Organisateur : P. PUGLIESE (Nice) • Gestion éthique du dossier patient informatisé D. MORQUIN (Montpellier) • Vision de l’hôpital sur le numérique de 2020 : expérience du CHU de Nantes T. LECHEVALLIER (Nantes)  • Vision d’un représentant des usagers du système de santé L. ROSSIGNOL (TRT-5) • Vision du médecin P. PUGLIESE (Nice)

15h00-15h30 Pause, visite de l’exposition et des posters



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JEUDI 8 OCTOBRE 2015 15h30-16h30 Symposium organisé par Gilead VIH : la prise en charge de demain Modératrices : A. SIMON (Paris), V. MARTINEZ (Paris) • Les nouveaux outils de suivi des patients G. GRAS (Tours) • Le futur des traitements J.-D. LELIEVRE (Créteil) 16h30-18h00 Communications orales Intérêts et limites des nouvelles technologies Modérateurs : P. DELLAMONICA (Nice), A. BOUMIER (Nantes)

Auditorium 450 (Niveau 1)

Notes

Auditorium 800 (Niveau - 1)

• Nouvelles technologies et travail en réseau a l’échelle d’une région B. Bonnet, F. Rambaud-Greslier, S. Camut, N. Dekeuwer, N. Raimbault.

• RDR 2.0 : promouvoir la santé sexuelle et le dépistage communautaire via internet, les applications geolocalisées de rencontres et les réseaux sociaux V. Coquelin, L. Rios, E. Fouquay, V. Laporte

• Co construction d’un module d’e-learning sur la dispensation d’autotests VIH à l’officine J. Langlois, F. Ferrier, P. Arsac, E. Boschetti, L. Boyer, C. Jacomet, B. Laurandin, H. Trout, S. Wehrlen-Pugliese, D. Zucman, A. Simon, E. Billaud, A. Certain • Consultations simulées filmées pour former les étudiants en médecine et professionnels de santé à la proposition du test de dépistage du VIH C. Supiot, S. Babonneau, M. Besnier, S. Bouchez, M. Colas, N. Hall D, P. Malo, P. Morineau-Le Houssine, A. Raveleau, F. Raffi, D. Boutoille 18h30-19h30 Assemblée Générale SFLS

Auditorium 800 (Niveau - 1)

20h00 Soirée du congrès au NANTILUS



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VENDREDI 9 OCTOBRE 2015 8h30-10h00 Plénière FMC  0 Auditorium 800 (Niveau - 1) Prévention et nouvelles technologies Modérateurs : A. SIMON (Paris), D. ZUCMAN (Suresnes) • Télédéclaration DO A. BARRET (INVS) • Autotests J. GHOSN (Paris) • PreP E. CUA (Nice) • Actualisation 2015 des recommandations du groupe d’experts national P. MORLAT (Bordeaux), B. HOEN (Guadeloupe)

10h00-10h30 Pause, visite de l’exposition et des posters

10h30-11h30 Symposium organisé par MSD Auditorium 450 (Niveau 1) Patients VIH, comorbidités et nouvelles technologies Modérateurs : G.GRAS (Tours), E. BILLAUD (Nantes) Partie 1 : Les patients VIH en 2015 : des patients complexes ? P. LECLERCQ, (Grenoble) Partie 2 : La technologie au service des patients et des médecins : • Pour prévenir les ruptures dans le parcours de soin : utilisation d’un score patient B. LEBOUCHE, (Montréal) • Pour la Surveillance du VIH et des comorbidités J.-J. PARIENTI, (Caen) Discussion 11h30-13h00 Ateliers Atelier 4 Applications et objets connectés :  Auditorium 450 (Niveau 1) un apport dans la prise en charge du patient ? Organisateur : G. GRAS (Tours) • Nouvelles applications et objets connectés d’aujourd’hui et de demain, réalisation d’une démo G. GRAS (Tours) • Point de vue d’un associatif sur ces nouvelles applications et objets connectés J.-P. FOURNIER (TRT-5) • Consultations et ados internautes : une autre dimension de la relation à gérer ! N. TROCME (Paris) Atelier 5 Big data / smart data : définition, quels enjeux ? Organisateur : P. MORLAT (Bordeaux) • Contrôle des données de santé D. DESCLERC-DULAC (CISS)

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Salle 200 (Niveau 1)

NOUVELLES TECHNOLOGIES

• Méthodes épidémiologiques L. WITTKOP (ISPED) • Étude des parcours de soins des PPVIH en Aquitaine : expérience d’un projet de recherche impliquant un croisement de base de données P. MORLAT (Bordeaux) Atelier 6 Nouvelles technologies : l’expérience des pays du Sud Salle I (Niveau 1) Organisateur : C. ARVIEUX (Rennes) • Construire un réseau d’aide à distance : le Consortium International des dispositifs de Relation d’Aide à Distance en Afrique (CIRAD) P. GARCIA (SIS-International) • Aide à distance téléphonique dans le domaine du VIH : l’expérience du Burkina Faso L. ZAONGHO (Association des Femmes africaines face au SIDA/Burkina Faso (AFAFSI/BF)  • Apport d’un réseau social communautaire à la prévention du VIH au Burundi G. MUJIMBERE (Association Nationale de Soutien aux séropositifs (ANSS), Burundi • Accès aux traitements : nouvelles technologies militantes ! P. LONDEIX (Access HCV Treatment)

13h00-14h00 Déjeuner libre, visite de l’exposition et des posters

14h00-14h15 présentation sur l’étude IPSOS Newtech

Auditorium 800 (Niveau - 1)

14h15-14h30 Remise du prix de “la lettre infectiologue”

Auditorium 800 (Niveau - 1)

14h30-16h30 Table ronde Auditorium 800 (Niveau - 1) Que restera-t-il de la relation soignant-soigné à l’ère du numérique ? Modérateur : M. CELSE (CNS) • Adaptation des outils aux populations précarisées E. PLENEL (ARCAT & LE KIOSQUE) • Et la relation humaine ? R. CEINOS (Neuilly sur Marne) • COREVIH : comment la e-santé contribue-t-elle à l’évolution des pratiques ? A. CABIE (Fort de France) 16h30 Synthèse des deux journées M. CELSE (CNS)

Auditorium 800 (Niveau - 1)

Clôture  Annonce congrès 2016 à Montpellier « Addictions »

Auditorium 800 (Niveau - 1)

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COMMUNICATIONS LIBRES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET TRAVAIL EN RESEAU  A L’ECHELLE D’UNE REGION  B. Bonnet, F. Rambaud-Greslier, S. Camut, N. Dekeuwer, N. Raimbault.

RDR 2.0 : PROMOUVOIR LA SANTE SEXUELLE ET LE DEPISTAGE COMMUNAUTAIRE VIA INTERNET, LES APPLICATIONS GEOLOCALISEES DE RENCONTRES ET LES RESEAUX SOCIAUX

Réseau régional de santé sexuelle des Pays de la Loire.

V. Coquelin 1, L. Rios 1, E. Fouquay 1, V. Laporte1

Contact : [email protected]

(1) Association AIDES Contact : [email protected]

Introduction : le réseau régional de santé sexuelle des Pays de la Loire (RRSS), en tant que structure régionale d’appui et d’expertise, fédère et propose la coordination des acteurs de la prévention, du soin, de l’éducation et de la réduction des risques intervenant dans le champ de la santé sexuelle. Dans ce cadre, il s’est défini des missions d’identification et de diffusion de toute information suscitant le maillage sur le territoire et l’interconnaissance. Méthode : pour assurer ses missions, le RRSS a notamment créé des outils numériques: un outil de cartographie qui met en ligne un annuaire interactif et géo-localisé des acteurs, et institutions pertinentes en la matière; un site internet, plateforme pour accéder à l’information du réseau, à l’actualité des partenaires et une newsletter électronique afin d’informer l’ensemble des partenaires des actualités des adhérents et du réseau sur le territoire et valoriser les actions des partenaires. Ces outils ont également pour objectifs de promouvoir et recenser les dispositifs, les sources, les recommandations, les référentiels, les outils et les formations existant dans le domaine de la santé sexuelle et recommandés par les autorités reconnues. Résultats : l’outil de cartographie permet une visibilité des ressources en santé sexuelle sur les 5 départements de la région, ainsi que de leurs missions. La fréquentation du site est importante (analyses statistiques hebdomadaires). La newsletter est diffusée à 2 185 acteurs sur la région à raison de 4 numéros / an. Conclusion : les outils numériques créés par le RRSS ont pour objectifs de renforcer le maillage territorial, d’informer et de communiquer en direction de l’ensemble des acteurs concernés du territoire afin de fluidifier le parcours de soins en santé sexuelle de la personne en Pays de la Loire. Les partenaires les investissent progressivement et le RRSS construit une méthode d’évaluation de ses outils afin de les perfectionner et d’améliorer le service rendu.

Contexte : Les modes de rencontre des HSH évoluent avec la multiplication de sites de rencontre à travers les réseaux virtuels. Ceci exige une adaptation pour informer sur l’offre en santé sexuelle à l’heure où les réponses apportées au VIH et IST évoluent rapidement et où notre rôle de transmetteur de l’information est plus que jamais essentiel AIDES intervient depuis les années 90 sur des lieux virtuels tels que le Minitel, sites internet de rencontres axées sur le sexe, réseaux sociaux, applications de rencontres géolocalisées. Méthode : Nous utilisons un compte AIDES sur des applications de rencontres géolocalisées sur Smartphone  nous permettant d’être en contact avec un public situé à proximité de nos actions. Sur Internet, les militants AIDES se connectent sur différents sites de rencontres pour discuter avec les internautes. Facebook permet également de constituer localement une communauté de contacts issus des publics prioritaires qui est informé régulièrement des lieux et horaires de nos actions. Résultats : En 2014, 437 actions ont été menées sur des lieux de rencontre virtuels. Ces actions ont permis d’établir plus de 10 000 contacts et mener 1077 entretiens de réduction des risques approfondis. Plus de la moitié de nos régions où AIDES est présent mènent ce type d’action. Ces actions ont permis de toucher des personnes éloignées des interventions classiques menées par les associations et/ou les structures de soins ou qui ne seraient pas venu nous parler physiquement au premier abord. Dans certaines villes ou régions, où il existe peu de lieux de sociabilité identifiés « HSH », une part majeure des personnes rencontrées sur les actions provient des interventions menées sur les réseaux virtuels. Conclusion : Une présence régulière sur le web auprès des publics les plus exposés favorise la connaissance du statut sérologique, encourage le passage du virtuel au réel en orientant vers des ressources internes à AIDES ou vers le réseau inter-associatif ou sociomédical.

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COMMUNICATIONS LIBRES CO CONSTRUCTION D’UN MODULE D’E-LEARNING SUR LA DISPENSATION D’AUTOTESTS VIH A L’OFFICINE

GROUPE MÉDICAMENT/PHARMACIENS SFLS J. Langlois (1), F. Ferrier(2), P. Arsac (3), E. Boschetti (4), L. Boyer(4), C. Jacomet (5), B. Laurandin (6), H. Trout (7), S. Wehrlen-Pugliese (8), D. Zucman (9), A. Simon (10) E. Billaud (11), A. Certain (12)

C. Supiot (1), S.Babonneau (1), M.Besnier(1), S.Bouchez (1), M.Colas (1), N.Hall D (1), P.Malo (2) P.Morineau- Le Houssine (2), A.Raveleau (1), F.Raffi (1), D.Boutoille (1)

(1) SFLS (Paris), (2) Ma Formation Officinale (Angers), (3) CHR Orléans, (4) CHU Nancy, (5) CHU Clermont-Fd, (6) officinal (Suresnes), (7) CHU Lariboisière (Paris), (8) CHU Nice, (9) Hôpital Foch (Suresnes), (10) CHU Pitié-Salpêtrière (Paris), (11) CHU Nantes, (12) CHU Bichat-CB (Paris).

(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Nantes. (2) Association AIDES, Nantes. Contact : [email protected]

contact : [email protected]

Contexte. Un autotest VIH (AT) sera commercialisé en France en septembre 2015. Sur mandat de la DGS, le groupe médicament/ pharmaciens (M/P) de la SFLS a élaboré et partagé depuis mai 2015 des supports de formation pour les officinaux en première ligne pour la dispensation des AT. Une collaboration avec l’organisme maformationofficinale.com (mfo) a permis de développer une offre de formation courte en e-learning. Démarche : élaboration du support – scénarisation – diffusion. Le groupe M/P a utilisé son module « prévention et vente d’AT à l’officine » (théorie et cas cliniques) pour livrer à mfo un contenu technique adapté, puis il a validé scientifiquement les contenus du module à chaque étape de son élaboration. L’équipe mfo, à partir du support SFLS, a construit un scénario, ajouté des animations, des voix et des images. Des échanges planifiés (réunion, courriels, téléphones) ont permis une excellente collaboration alliant fructueusement les compétences techniques et pédagogiques des 2 acteurs. Une convention a été signée, mais aucune contrepartie financière n’a été demandée. Résultats et perspectives. Le module d’e-learning intitulé « autotests VIH à l’officine » est en ligne en accès libre et gratuit depuis le 15 juillet 2015. Il pourra être visionné sur tablette et smartphone à partir de l’année 2016. Lors du congrès, un visionnage sur un ordinateur portable sera possible avec ou sans connexion Internet (un format « export » sera rendu disponible par mfo pour le congrès). Un bilan quantitatif (nombre de personnes ayant suivi le module) et qualitatif (7 questions sur le contenu : Qualité du contenu scientifique ; Qualité de la pédagogie ; Dynamisme et animation ; Adéquation avec la pratique officinale ; Votre utilisation au quotidien ; Degré de difficulté de la formation ; Note générale ; puis commentaire libre) de l’utilisation sera disponible début octobre. Ce module permet un accès large à une formation courte sur les AT pour les pharmaciens et les préparateurs. L’outil est innovant et complémentaire des autres supports de formation plus longue, proposés par le groupe M/P SFLS aux COREVIH et organismes de formation. Selon la même méthode, il est envisagé d’élaborer un module (payant) sur la prise en charge des PVVIH à l’officine.

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CONSULTATIONS SIMULEES FILMEES POUR FORMER LES ETUDIANTS EN MEDECINE ET PROFESSIONNELS DE SANTE A LA PROPOSITION DU TEST DE DEPISTAGE DU VIH

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Le dépistage du VIH est une priorité en France, mais le nombre de découvertes à un stade évolué reste stable ; on estime à 20 % le nombre de personnes vivant avec le VIH non diagnostiquées. Les enquêtes de terrain révèlent les opportunités manquées liées en partie aux difficultés pour les praticiens non spécialistes de cette infection de proposer le dépistage. Ces difficultés concernent l’abord de la sexualité, de la vie intime, la question de l’annonce d’une sérologie positive, et le cas échéant, sa gestion au sein d’un couple ou dans une situation psycho-sociale complexe… Notre travail propose une mise en pratique pour faciliter la proposition du dépistage par les professionnels de santé. Des consultations simulées filmées, illustrant diverses situations où le dépistage peut ou doit être proposé, servent de support à des formations auprès d’étudiants en médecine ou de professionnels de santé, pour les sensibiliser à la manière de proposer un test de dépistage, en repérant les opportunités, en se défaisant des représentations du « candidat idéal » au test, en les préparant à l’annonce, en leur présentant les possibilités de partenariat multidisciplinaire et de travail en réseau. Le film est constitué de 3 volets : un volet clinique (scènes jouées par des comédiens permettant aux étudiants/professionnels de santé d’appréhender la manière d’aborder la proposition de test en fonction de problématiques spécifiques), des interviews d’experts (professionnels ou associatifs) qui abordent et développent les difficultés rencontrées dans la proposition des tests de dépistage et la manière de gérer ces difficultés, et des témoignages de patients et professionnels de la santé rapportant leur expériences personnelles de l’annonce. Cette formation (accessible sur la plateforme numérique de la faculté) sera proposée aux étudiants de 6ème année en stage dans le service, en enseignement à la faculté en 4ème année, avant d’être expérimentée en-dehors de notre établissement.

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INDEX DES POSTERS P01  LE SYNDROME INFLAMMATOIRE DE RECONSTITUTION IMMUNE CHEZ LES PATIENTS AYANT UNE INFECTION À VIH ET TRAITÉS PAR ANTIRÉTROVIRAUX À CASABLANCA, MAROC

L. BADAOUI, M. SODQI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI

Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc Contact  :[email protected]

P02  DE L’USAGE DES RESEAUX SOCIAUX POUR MOBILISER AUTOUR D’ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE ET DE LUTTE CONTRE LE SIDA.  F. Barthas 1, A.L. Denoeud 2, R. Flichman 3, T. Brigand 1, A. Toullier1  1 : AIDES. 2 : Médecins du Monde. 3 : La Cimade Contact : [email protected]

P03  REFUS DE SOINS ET DISCRIMINATIONS A L’ENCONTRE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AUPRES DE DENTISTES ET GYNECOLOGUES : L’EXPERIENCE D’UN TESTING COMMUNAUTAIRE EN FRANCE (AVRIL 2015)  S. Benayoun (1), D. Rojas Castro ( 1,2), C. Douay (1), A. Henry (1), F. Barbier (1), T. Brigand (1), F. Pilorgé (1), L. Pallot (1), A. Romby (3), L. Feldmann (4), A.Toullier (1)  (1) AIDES. (2) Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163. (3) Médecin de santé publique, Direction de la santé publique - Ville d’Aubervilliers. (4) Médecin généraliste spécialisé en gynécologie, Centre municipal de santé Docteur Pesqué – Ville d’Aubervilliers Contact : sbenayoun @aides.org

P04  DU COUNSELING A L’ENTRETIEN PHARMACEUTIQUE : UNE APPROCHE NOVATRICE DANS UN CENTRE ANRS-IPERGAY  J. Berdougo 1, MA. Danet 2, S. Le Nagat 1, J.Chas 1, S. Guessant 1, G. Pialoux1  (1) CHU Tenon, APHP, UPMC. (2) AIDES

Contact : [email protected]

P05  ROLE DES FACTEURS SOCIOLOGIQUES DANS LA FATIGUE DES PVVIH : GESTION DE L’INFORMATION, ACTIVITE PHYSIQUE ET CHOC DU DIAGNOSTIC A. Bergamaschi (1), F. d’Arripe-Longueville (1), L. Gray (1), C. Goujard (2), M. Duracinsky (2,3,4), L. Schuft (1)  (1) Université de Nice-Sophia Antipolis, Laboratoire de Motricité Humaine Education Sport Santé, EA 631 2, Nice, France. (2) Département de Médecine Interne et d’Immunologie

Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (3) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (4) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France Contact : [email protected]

P06  CREATION D’UN SITE PILOTE DE PREVENTION DES MALADIES INFECTIEUSES ET TRANSMISSIBLES AU SEIN D’UN SMIT : FINANCEMENT, ACTIVITES ET PERSPECTIVES C. Biron (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), P. Morineau (1), M.-H. Gouraud (1), N. Sevin (1), F. Raffi (1)

(1) CHU Nantes Contact : [email protected]

P07  OÙ EN SOMMES-NOUS DU SUIVI PROCTOLOGIQUE CHEZ NOS PATIENTS HSH ? F. Boulle 1, V. Tolsma 2, J. Pofelski 3, P. Morand 4, P. Leclercq 1, O. Epaulard 1, C. Janssen 2



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 (1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes

(2) AIDES 4 4, Nantes. (3) SMIT, CHU Angers. (4) SMIT, CH Le Mans. (5) Service de Médecine Post-Urgence, CHD La Roche/Yon. (6) UTET, CHU Nantes (7) COREVIH Pays de la Loire, CHU Nantes Contact : [email protected]

P10  LES RECOURS A LA JUSTICE PENALE POUR TRANSMISSION SEXUELLE DU VIH EN FRANCE : EVOLUTION DU NOMBRE D’AFFAIRES ET CARACTERISTIQUES DES PERSONNES IMPLIQUEES  M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1), L. Geffroy (1), P. Yeni (1).

(1) : Conseil national du sida (CNS) Contact : [email protected]

P11  RISQUE PENAL ENCOURU PAR LES PVVIH DU FAIT DE RELATIONS SEXUELLES NON PROTEGEES  M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1), L. Geffroy (1), P. Yeni (1). (1) : Conseil national du sida (CNS)

Contact : [email protected]

P12  L’INFECTION OPPORTUNISTE CHEZ LE SIDEEN ,AU NIVEAU DE L’OUEST ALGERIEN N. Chabni 1, S. Benchouk 2,

(1) service d’épidémiologie et médecine préventive CHUTlemcen. (2) service de maladies infectieuses CHU Tlemcen Tél. : 05 54 60 21 79 - Contact : [email protected]

P13  V ISITE D’ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX AVEC LIEU DE CONSOMMATION SEXUELLE E. MANISCALCO 1, H. CHANVRIL 2, M. BESSE 3, C. ARVIEUX 2

1- ENIPSE . 2- COREVIH Bretagne. 3- Réseau Louis Guilloux Contact : [email protected]

P14  EFFICIENCE D’UNE PRISE EN CHARGE INTEGREE DES NOUVEAUX TRAITEMENTS DU VHC J. Chas 1, M.-G. Lebrette 1, L. Lassel 1, A. Adda 1, S. Guessant 2, C. Amiel 3, G. Pialoux1  1-Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon, UPMC, France. 2-Pharmacie à Usage Intérieur, Hôpital Tenon, France. 3-Service de virologie, Hôpital Tenon,

UPMC, France Contact : [email protected]

P15  UN BON STATUT VITAMINIQUE D EST UN ATOUT POUR UN RÉSERVOIR VIH BAS  A . Chéret 1,2,3, A. Pasquet 3, M. Lachatre 4, F. Ajana 3, T. Huleux 3, A. Meybeck 3, L. Bocquet 5, P. Dujardin 3, E. Sauzer 6, E. Senneville 3, F. Bouffassa 7, C. Rouzioux 2  1- Service de Médecine Interne, CHU Bicêtre APHP, le Kremlin-Bicêtre. 2- Laboratoire de Virologie, Hôpital Necker APHP, Université Paris-Descartes EA7237, Paris.

1- Service d’infectiologie CHU Grenoble. 2- Service d’infectiologie CH Annecy. 3- Service de gastro enterologie CH Annecy. 4- Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Contact : [email protected]

P08  GROSSESSE CHEZ LA FEMME INFECTEE PAR LE VIH : EXPERIENCE NANTAISE 2012-2014 C. Brunet-Cartier (1), V. Reliquet ( 1,2), E. Vaucel (3), Y. Caroit (3), E. Garnier (4), F. Raffi (1), N. Winer (3)

P09  E XPERIENCE D’UN PROGRAMME REGIONAL D’EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT ADULTE VIVANT AVEC LE VIH EN PAYS DE LA LOIRE C. Brunet-Cartier (1), P. Malo (2), M. Colas (1), P. Martinez (3), L. Perez (4), S. Leautez-Nainville (5), C. Greffier (6), E. Billaud (7)



3- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Dron, Tourcoing. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Bichat APHP, Paris. 5- Laboratoire de Virologie, CHU Lille. 6- Laboratoire de Biologie, Hopital Dron, Tourcoing. 7- INSERM, CESP U1018, Université Paris 11, Le Kremlin-Bicêtre Contact : [email protected]

(1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes. (2) Pédiatrie, CHU Nantes. (3) Obstétrique, CHU Nantes. (4) Laboratoire de Virologie, CHU Nantes Contact : [email protected]

NOUVELLES TECHNOLOGIES

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8 ET 9 OCTOBRE 2015 P16  E VALUATION PAR LES PATIENTS ATTEINTS DE VIH D’UN NOUVEL OUTIL D’EDUCATION THERAPEUTIQUE  B. Mesona-Martin, C. Combe, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne, Programme d’ETP,



Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence Contact : [email protected]

 (1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel

Programme d’ETP, Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence Contact : [email protected]

P18  AIDES - ENIPSE - ETABLISSEMENTS GAYS : EXPÉRIENCE D’UN PARTENARIAT POUR ETRE EN PROXIMITÉ DES HSH SUR LA SANTÉ SEXUELLE V. Coquelin (1), S. Guillet (2), L. Fugon (1), L. Rios (1), V. Laporte (1)

(1) AIDES. (2) ENIPSE Contact : [email protected]

P19  DIX ANS D’ÉVOLUTION DES QUESTIONNEMENTS DES JEUNES SUR SIDA INFO SERVICE E. de Carvalho (1), M. Coudray (1)

(1) SIS Observatoire, membre de SIS Réseau Contact : [email protected]

P20  INTERET POUR UN CDAG-CIDDIST DE DEVELOPPER DES PARTENARIATS : VERS UN MEILLEUR CIBLAGE DES POPULATIONS M. Patoureau (1), J. Coutherut (1), M. Coste-Burel (1), A. Scanvion (1), S. Bouchez (1), F. Raffi (1), C. Biron (1)

(1) CHU Nantes Contact : [email protected]

P21  V IVRE AVEC UN TRAITEMENT CONTRE LE VIH EN FRANCE EN 2014 : ENTRE CONTRAINTES ET ADHÉSION M. Corbinaud, E. de Carvalho

SIS Réseau Contact : [email protected]

P22  REGARD SUR LES PROGRAMMES ETP VIH EN FRANCE : ENQUETE NATIONALE SUR LES EVALUATIONS QUADRIENNALES X. de la Tribonnière (1), A. Certain (2), M.-P. Pennel (3), S. Puglièse-Wehrlen (4), V. Achart Delicourt (5), A. Simon (5)  (1) : Unité transversale d’éducation du patient (UTEP), CHRU de Montpellier. (2) : Service des maladies infectieuses, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris.

(3) : Unité transversale d’éducation thérapeutique (UTET), CHG de Tourcoing. (4) : Service des maladies infectieuses, CHU de Nice. (5) : Service de médecine interne, CHU Pitié Salpêtrière, Paris Contact : [email protected]

P23  IMPACT DE L’ABSENCE DE TITRE DE SEJOUR SUR LA PRISE EN CHARGE DE L’INFECTION VIH M. Deschaud 1, M.-A. Khuong-Josses 2,G. Maddy 3,S. Beurienne 4, E. Bouvet 3, A. Lepretre 1, Y. Yazdanpannah 3, L. Blum4

1- CH Eaubonne. 2- CHG Saint-Denis. 3- HU Bichat. 4- CHRD Pontoise, Contact : [email protected]

P24  OBSERVATOIRE SUR LE DROIT AU SEJOUR POUR SOINS : LA FIN DE L’EXCEPTION VIH ? C.Douay 1, N.Klausser 1, C.Bonifay-Besson1. B.Demagny 2, G.Rincon Murillo 3, J.Chambon 4, L.Faron 5, E.Sanjevi 6, A.Toullier1

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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

P25  DIAZEPAM, UNE ENQUÊTE ÉLECTRONIQUE POUR ÉVALUER LES DIFFICULTES DES AUTEURS A LA PUBLICATION D’ARTICLES MEDICAUX M. DURACINSKY(1,2,3), L. BAUDOIN (4), C. LALANNE (3), A. DESCAMPS (4), C. PELLET(5), F. PERETZ (5), O. CHASSANY(2,3)

P17  CREATION D’UN NOUVEL OUTIL PEDAGOGIQUE D’EDUCATION THERAPEUTIQUE DESTINE AUX PATIENTS ATTEINTS DE VIH C. Combe, B. Mesona-Martin, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne,

e XV I CO N G RES



Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France. (4) Département de Recherche et de Développement Clinique, Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France. (5) Abelia Science, Saint-Georges-sur-Baulche, France Contact : [email protected]

P26  OBSTACLES À LA MISE EN PLACE D’UNE ÉTUDE ÉLECTRONIQUE DE LA QUALITÉ DE VIE LIÉE À L’ÉTAT DE SANTÉ CHEZ LES PVVIH EN RELATION AVEC LES TRAITS DE PERSONNALITÉ ET LES COMPORTEMENTS À RISQUES (ÉTUDE EQUIPIER) M. DURACINSKY(1,2,3), E. FLEURY(3), C. LALANNE (3), S. DIMI (4), D. ZUCMAN (4), C. GOUJARD (1), O. CHASSANY(2,3)  (1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel

Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France. (4) Réseau Ville-Hôpital, Hôpital Foch, Suresnes, France Contact : [email protected]

P27  QUESTIONNAIRE DE QUALITÉ DE VIE SPÉCIFIQUE DE L’HÉPATITE VIRALE C (PROQOL-HCV) : VALIDATION D’UN QUESTIONNAIRE PAPIER VS. ÉLECTRONIQUE DANS LES POPULATIONS HOSPITALIÈRES ET SUR LE WEB M. DURACINSKY(1,2,3), C. LALANNE (3), P. SOGNI (4), H. FONTAINE (4), P. CARRIERI (5), O. CHASSANY(2,3)  (1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel

Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France. (4) Service d’Hépatologie, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris, France. (5) INSERM U91 2, Marseille, France Contact : [email protected]

P28  QUALITE DE VIE SEXUELLE DES PATIENTS VIH ET/OU VHC : ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI-DIRIGES  A .-F. Dara1; M. Préau2; D.-R. Castro3; I. Auger1; L. Baumann1; A. Pabingui-Gondjé 4; F. Brunel-Dalmas5; B. Huntingdon6; M.-H. Da Silva7; F. Churaqui8; G. Bou Jaoudé9, S. Morel3; O. Chassany1; M. Duracinsky1  1- University Paris-Diderot, Sorbonne Paris- Cité, Paris, France; 2- Université Lumière Lyon 2, Bron, France; 3- AIDES, Pantin, France; 4 Association Da Ti Seni (La Maison du

Bien-Etre), Lyon, France; 5- Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France; 6- The University of Sydney, Australia; 7- Centro de Referência e Treinamento DST/Aids, Sao Paulo, Brazil; 8- Hôpital Bicêtre, Paris, France; 9- Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité, Lille, France Contact : [email protected]

P29  EFFICACITE ET TOLERANCE DE LA SIMPLIFICATION DE TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL VERS LA TRITHERAPIE A COMPRIME UNIQUE ELVITEGRAVIR/COBICISTAT/EMTRICITABINE/ TENOFOVIR ALAFENAMIDE (E/C/F/TAF) CHEZ DES PATIENTS ADULTES CO-INFECTES VIH-1/ VHB EN AMERIQUE DU NORD ET AU JAPON : RESULTATS A LA SEMAINE 24  J. Gallant (1), J. Brunetta (2), G. Crofoot (3), P. Benson (4), A. Mills (5), C. Brinson (6), A. Cheng (7), W. Garner(8), M. Fordyce (9), M. Das (9), F. Durand (10), S. McCallister(9)  (1) Southwest CARE Center, Santa Fe, Etats Unis,(2) University of Toronto, Family and Community Medicine, Toronto, Canada. (3) Gordon Crofoot MD, PA., Houston, Etats Unis.



(4) Be Well Medical Center, Berkley, Etats Unis. (5) Southern California Men’s Medical Group, Los Angeles, Etats Unis. (6) Central Texas Clinical Research, Austin, Etats Unis. (7) Gilead Sciences, Inc., HIV Therapeutics and Development Operations, Foster City, Etats Unis. (8) Gilead Sciences, Inc., HIV Biostatistics, Foster City, Etats Unis. (9) Gilead Sciences, Inc., HIV Clinical Research, Foster City, Etats Unis. (10) Gilead Sciences, Affaires Médicales, Boulogne-Billancourt, France Contact : [email protected]

1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : Acceptess-T. 4 : Solidarité Sida. 5 : La Cimade. 6 : Arcat – Groupe SOS Contact : [email protected]

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8 ET 9 OCTOBRE 2015

e XV I CO N G RES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

INDEX DES POSTERS P30  DEPISTAGE DU VIH AU SEIN DES SALONS EROPOLIS : UNE EXPERIENCE ORIGINALE M Bonierbale 1, P Enel 2, A Alexandre 3, K Baumstark4  1- Psychiatre-sexologue, Présidente AIUS : [email protected]. 2- Médecin de Santé Publique, Praticien Hospitalier à l’APHM (Assistance Publique - Hopitaux de

Marseille) : [email protected]. 3- Directeur General ENIPSE : [email protected]. 4- PH,Aide Méthodologique à la Recherche Clinique-Aix Marseille Université EA 3279 (Responsable Pr Pascal Auquier) : [email protected]. 5 Contact : [email protected]

P31  PREVALENCE DE LA DEPRESSION CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE METROPOLITAINE : COMPARAISON AVEC LA POPULATION GENERALE P. Feuillet (1), F. Lert (2), L. Tron (1), B. Spire ( 3,4,5), R.Dray-Spira (1) et le groupe Vespa2  (1) Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 0 6, INSERM, Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de Santé Publique (IPLESP UMRS 1136), Équipe de recherche en épidémiologie

sociale, Paris, France. (2) INSERM U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (3) INSERM UMR912 (SESSTIM), Marseille, France. (4) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (5) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marseille, France Contact : [email protected]

P32  INTERET D’UN DEPISTAGE MULTI-SITE DES CHLAMYDIAE ET GONOCOQUES CHEZ LES HSH ASYMPTOMATIQUES EN CONSULTATION « CIDDIST » S. Florence (1,5), P. Dhotte (3,5), A. Lavergne ( 2,5), A. Houette ( 3,5), D. Decré (4), T. Shojaei (5)  (1) Centre médico-social du Figuier, 2 rue du Figuier, 75004 Paris, France. (2) Centre médico-social Ridder, 2 rue de Ridder, 75014 Paris, France. (3) Centre médico-social Belleville, 218 rue de Belleville, 75020 Paris, France. (4) Département de bactériologie, Hôpital Saint-Antoine, APHP, Paris, France. (5) Direction de l’Action sociale de l’Enfance et de la Santé, Département de Paris (DASES) , 94-96 Quai de la Rapée, 75012 Paris, France Contact : [email protected]

1. Actions Traitements Contact : [email protected]

P38  GARANTIR LE DROIT AU SECRET DES PERSONNES MINEURES DANS LE CADRE DE LEUR PRISE EN CHARGE MEDICALE  L. Geffroy (1), M. de Montalembert (1), Y. Briand (1), P. Flandre (1), T. Foulquier-Gazagnes (1), S. Hamamah (1), N. Hesnault-Pruniaux (1), C. Kapusta-Palmer(1), M. Suzan-Monti (1), M. Celse (1), P. Yeni (1).

(1) : Conseil national du sida Contact : [email protected]

P39  DEVENIR DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES ADULTES DEBUTANT UN TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL. UNE ETUDE DU COREVIH ILE DE FRANCE OUEST  P. Genet (1), J. Gerbe (1), P. Brazille (2), V. Daneluzzi (3), A. Greder-Belan (4), S. Greffe (5), E. Mortier(6), E. Rouveix (5), D. Zucman (7), P. De Truchis (8)  (1) Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil. (2) Centre Hospitalier Intercommunal, Saint-Germain en Laye. (3) Hôpital Max Fourestier, Nanterre. (4) Hôpital André Mignot,

Versailles. (5) Hôpital Amboise Paré, Boulogne. (6) Hôpital Louis Mourrier, Colombes. (7) Hôpital Foch, Suresnes. (8) Hôpital Raymond Poincaré, Garches Contact : [email protected]

P33  NOUVEAUX PATIENTS VIH DEPISTES EN 2014 : DIAGNOSTICS ET PARCOURS DE SOINS : EXPERIENCE DU COREVIH ILE-DE-FRANCE CENTRE  L. Fonquernie 2, M.-A. Valantin 1, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6, P. Louasse 1,6, M. Mary-Krause 5, A. Simon 3, C. Katlama 1,6, A. Denis 1,6 et le COREVIH Ile-de-France Centre  1 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 2 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine, 3 Service de Médecine

Y. Liu (9), S. McCallister(9)  (1) CHU St Antoine, Paris. (2) CHU L’Archet, Nice. (3) CH Gustave Dron, Tourcoing. (4) CHU Croix Rousse, Lyon. (5) CHU St Louis, Paris. (6) CHU Hôtel Dieu, Nantes.



Interne, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière,4 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon,5 INSERM U113 6, Paris, F7501 3, France, 6 COREVIH Ile-de-France Centre Contact : [email protected]



(7) CHU Bichat, Paris. (8) CHU La Pitié-Salpêtrière, Paris. (9) Gilead, Foster City, USA Contact : [email protected]

P34  E SSAI NEURO+3 : CARACTÉRISTIQUES INITIALES DE PATIENTS ADULTES INFECTÉS PAR LE VIH-1 AVEC TROUBLES COGNITIFS MALGRÉ UN TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL EFFICACE  G. Force 1, V. Hahn 3, H. Defferrière 2, N. Darchy 1, D. Troisvallets 4, G. Peytavin 5, C. Delaugerre 6, J. Servan7, R. Carlier 2, G. Carcelain8,

P41  TRAITEMENT DE LA PRIMO INFECTION VIH PAR L’ASSOCIATION ELVITÉGRAVIR/COBICISTAT/EMTRICITABINE/TÉNOFOVIR DIFUMARATE. ANALYSE RÉTROSPECTIVE DE 10 CAS D. Gosset (1), A. Fior(1),N. Day (2), M. Ohayon (1)

J.-L. La Planche9, P. Aegerter10, L. Blum11, E. Klement12, P. deTruchis2  1 IHFB Levallois ; 2 APHP CHU R. Poincaré ; 3 APHP CHU Sainte-Anne ; 4 CH Gonesse ; 5 APHP CHU Bichat ; 6 APHP CHU Saint-Louis ; 7 CH Versailles ; 8 APHP CHU Pitié ;





9 APHP CHU Lariboisière ; 10 APHP CHU AmbroiseParé ; 11 CH Pontoise ; 12 CH Bligny Contact : [email protected]

P35  L’ARN VIH PRETHERAPEUTIQUE, FACTEUR PREDICTIF DU NIVEAU DE RESERVOIR VIH CHEZ LES PATIENTS TRAITES AU STADE D’INFECTION CHRONIQUE F. Fourreau 1, C. Pallier 2, T. Pindi Sala 1, C. Chantalat-Auger 1, J.-F. Delfraissy 1,3, A Cheret 1, C Goujard 1,3,4 



1 Service de Médecine Interne, APHP, Hôpital Bicêtre ; 2 Laboratoire de Virologie, APHP, Hôpital Paul Brousse ; 3 Université Paris Sud, Le Kremlin Bicêtre ; 4 CESP, Inserm U1018, Le Kremlin Bicêtre, France Contact : [email protected]

P36  TROUBLES NEUROCOGNITIFS (TNC) ASSOCIES AU VIH : INTERET D’UNE FICHE DE LIAISON EN PRATIQUE CLINIQUE C. Garnier(1), T. Guimard (1), S. Léautez (1), J.L. Esnault (1), O. Bollengier(1), P. Perré (1)





P40  CHANGEMENT D’UN TRAITEMENT COMPRENANT TENOFOVIR DISOPROXIL FUMARATE (TDF) VERS UN TRAITEMENT COMPRENANT DU TENOFOVIR ALAFENAMIDE (TAF) CHEZ DES PATIENTS VIROLOGIQUEMENT CONTROLES INITIALEMENT : DONNEES A 48 SEMAINES  P.-M. Girard (1), J. Durant (2), F. Ajana (3), L. Cotte (4), JM. Molina (5), P. Morineau (6) Y. Yazdanpanah (7), C. Katlama (8), A. Plummer(9),



18

P37  AT-COACH ET LA REGLETTE D’INTERACTIONS : DEUX OUTILS POUR FAVORISER L’OBSERVANCE ET LE BON USAGE DES TRAITEMENTS CHEZ LES PVVIH N. GATEAU 1



(1) Centre de Santé Sexuelle le 190, Paris. (2) Centre Biologique du Chemin Vert, Paris Contact : [email protected]

P42  CHALLENGES DU DEPISTAGE EN MAISON D’ARRET : ETUDE PRODEPIST C. Jacomet 1, A. Guyot-Lénat 1, C. Bonny 1, C. Henquell 1, M. Rude 2, C. Lambert 1, J. Schmidt 1

1- CHU, 2- CDAG, 3- Hôpital Sainte Marie, Clermont Ferrand.

P43  APPORT D’UN DOSSIER MEDICAL INFORMATISE DANS LA GESTION DE LA RECHERCHE CLINIQUE : L’EXEMPLE DU VIH/ VHC AU CHU DE NICE  A . Joulie (1), A. Naqvi (2), S. Breaud (3), L. Hallot (2), F. Pollier(2), N. Oran (3), S. Sausse (3), E. Cua (2), P.-M. Roger( 2,4), E. Rosenthal (1,3,4), P. Pugliese (2,3)  (1) Service de Médecine Interne, Centre Hospitalier Universitaire de Nice. (2) Service d’Infectiologie, Unité de Virologie Clinique, Centre Hospitalier Universitaire de Nice.

(3) COREVIH PACA-Est. (4) Université Nice Sophia Antipolis Contact : [email protected]

(1) MPU Infectiologie, CHD La Roche-sur-Yon Contact : [email protected]

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ET VIH, QUEL IMPACT ?

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e XV I CO N G RES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

INDEX DES POSTERS P44  E TUDE DES BESOINS DE DEPISTAGE, DE VACCINATION ET DE TRAITEMENT DES VIROSES CHRONIQUES CHEZ LES USAGERS DE DROQUE (UD) DU NORD EST PARISIEN ACCEDANT AUX CAARUD Z. Julia 1, L. Gombéroff 2,,7, C. Noblet 6, F. Lansival 3, L. Guillou 4,8, D-K Diallo 1, E. Bouvet 1,5, S. Lariven 1,5

P51  ACCOMPAGNEMENT ET EDUCATION AUX RISQUES LIES A L’INJECTION, DE LA RECHERCHE A LA LOI V. Laporte (1) , T. Brigand (1), C. Spire (1), C. Mey (1), D. Rojas Castro (1,2), P. Roux (3), S. Mouveroux (1)

 (1) Corevih IDF Nord. (2) CAARUD Ego. (3) CCARUD Boréal. (4) CARUD Boutique 18. (5) SMIT Bichat Claude Bernard. (6) CSAPA EGO. (7) Association Aurore.





(8) Association Charonne. CAARUD (Centre d’accueil, accompagnement et réduction des risques pour des usagers de drogue) Contact : [email protected]

P45  AMELIORATION DE LA TOLERANCE RENALE ET OSSEUSE A 48 SEMAINES CHEZ DES PATIENTS INSUFFISANTS RENAUX LEGERS A MODERES PASSANT DE TENOFOVIR DISOPROXIL FUMARATE A TENOFOVIR ALAFENAMIDE C. Katlama (1), L. Cotte (2), S. Gupta (3), A. Pozniak (4), J. Arribas (5), M. Bloch (6), X. Wei (7), MW. Fordyce (7)  (1) CHU Pitié Salpêtrière, Paris. (2) CHU Croix Rousse, Lyon. (3) Indiana University School of Medicine, Indianapolis, USA. (4) Chelsea and Westminster Hospital NHS Foundation

Trust, Londres, UK. (5) Hospital Universitario La Paz, Madrid, Espagne. (6) Holdsworth House Medical Practice, Darlinghurst, Australie. (7) Gilead Sciences Inc., Foster City, USA Contact : [email protected]

P46  AVIS MEDICAUX DEFAVORABLES AU SEJOUR DE MALADES ETRANGERS : LE MINISTERE DE LA SANTE SE DESENGAGE N. Klausser 1, B. Demagny 2, L. Guettache 3, E. Sanjeevi 4, A. Toullier1

1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : La Case de Santé. 4 : Arcat

P47  TOLÉRANCE ET EFFICACITÉ DU DTG : ANALYSE EN SOUSGROUPES (SG) À S96 DE SPRING-2, SINGLE ET FLAMINGO CHEZ DES PATIENTS NAÏFS DE TRAITEMENT J. Koteff 1, R. Cuffe 2, C. Granier 3, A. Zolopa 1, A. Murungi 2, K. Smith 1, B. Wynne 4, M. Aboud2

1- ViiV Healthcare, USA. 2- ViiV Healthcare, RU. 3- GSK, RU. 4- GSK, USA.

P48  FACTEURS ASSOCIÉS À LA RUPTURE DE SUIVI (RDS) CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIES EN AQUITAINE  S. Lawson-Ayayi (1,2), Y. Gerard (1,3), D. Lacoste (1,4), J. Mourali (2), M. Hessamfar-Joseph (1,4), D. Neau (1,5), E. Lazaro (1,6), S. Farbos (1,7), V. Gaborieau (1,8), P. Lataste (1,9), F. Dabis (1,2)

 (1) COREVIH Aquitaine, CHU de Bordeaux, place Amélie Léon Raba 33076 Bordeaux Cedex. (2) Univ. Bordeaux, ISPED, Centre INSERM U897- Epidemiologie-Biostatistique,



146 rue Léo Saignat 33076 Bordeaux Cedex. (3) Service de Maladies Infectieuses, CH de Dax, boulevard Yves du Manoir, 40100 Dax. (4) Service de Maladies Infectieuses, CHU de Bordeaux, 1 rue Jean Burguet, 33075 Bordeaux Cedex. (5) Service de Maladies Infectieuses, CHU de Bordeaux, place Amélie Raba Léon, 33076 Bordeaux Cedex. (6) Service de Médecine Interne, CHU de Bordeaux, avenue Magellan, 33604 Pessac Cedex. (7) Service de Maladies Infectieuses, CH de la Cote Basque, 13 avenue de l’Interne Jacques Loëb, 64109 Bayonne Cedex. (8) Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses, CH de Pau, 4 boulevard Hauterive, 64000 Pau. (9) Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses, CH de Périgueux, 80 avenue Georges Pompidou, 24019 Périgueux Cedex Contact : [email protected]

P49  E TUDE COMPARATIVE DES CARACTERISTIQUES EPIDEMIOLOGIQUES DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) DANS LES DEPARTEMENTS-REGIONS / COLLECTIVITE D’OUTRE-MER  C. Cerland 1, I. Lamaury 2, I. Rigollier 3, M. Ouka 1, A. Domercq 3, P. Poubeau 3, S Stegman 2, S. Pierre-François 1, B. Hoen 2, C. Gaud 3, A. Cabié1  1- Corevih Martinique, CHU Pierre Zobda Quitman, 91261 Fort-de-France cedex. 2- Corevih Guadeloupe / Saint-Martin, CHU Pointe-à-Pitre, 97159 Pointe-à-Pitre cedex.

3- Corevih La Réunion/ Mayotte, Hôpital Félix Guyon, 97400 Saint-Denis-de-la-Réunion Contact : [email protected]

P50  FORMATION DES PHARMACIENS A LA DISPENSATION DES AUTOTESTS VIH : UNE OFFRE DIVERSIFIEE !  GROUPE MÉDICAMENT/PHARMACIENS SFLS : J. Langlois (1), P. Arsac (2), E. Boschetti (3), L. Boyer(3), C. Jacomet (4), B. Laurandin (5), H. Trout (6), S. Wehrlen-Pugliese (7), D. Zucman (8), A. Simon (9) E. Billaud (10). Certain (11)  (1) SFLS (Paris), (2) CHR Orléans, (3) CHU Nancy, (4) CHU Clermont-Fd, (5) officinal (Suresnes), (6) CHU Lariboisière (Paris), (7) CHU Nice, (8) Hôpital Foch (Suresnes),



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1 : AIDES. 2 : Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163 – Université Lyon 2. 3 : INSERM Contact : [email protected]

P52  PREVALENCE ET ROLE PATHOGENE DE MYCOPLASMA GENITALIUM : ETUDE PROSPECTIVE M. Lefebvre (1), J. Coutherut (1), S. Gibaud (1), M. Chalopin (1), M. Patoureau (1), C. Bernier (1), C. Biron

(1) CHU Nantes Contact : [email protected]

P53  INTERNET ET AUTO-PRELEVEMENT : DEUX OUTILS POUR ACCROITRE LE RECOURS AU DEPISTAGE DE CHLAMYDIA TRACHOMATIS CHEZ LES JEUNES N. Lydié (1), B. de Barbeyrac (2), L. Bluzat (1), C. Bébéar (2), D. Kersaudy-Rahib (1)

(1) Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). (2) Université de Bordeaux, Centre National de Référence (CNR) des infections à chlamydiae Contact : [email protected]

P54  ORGANISATION, VECU ET PERSPECTIVES, L’INFIRMIERE ET LE PROTOCOLE ANRS-IPERGAY B. Boissavy (1), S. Cousseau (1), J. Foucoin (1), S. Huon (1), C. Monfort (1), C. Maté (1), M-G. Lebrette (1), G. Pialoux (1)

(1) AP-HP, Hôpital Tenon, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, 75020 Paris Contact : [email protected]

P55  DIMMAGAY : DÉPISTAGE MÉDICALISÉ EN MILIEU ASSOCIATIF GAY N. NOELLAT 1, La CDAG du CHU de Dijon et l’association LGBT de Dijon CIGaLes.

(1) CDAG Dijon Contact : [email protected] 03 80 63.68.14 Association LGBT : Bruno Chautemps, chargé de projet en santé communautaire : [email protected] 09.52.74.21.75

P56  5 ANS DE REDUCTION DES RISQUES SEXUELS : EXPERIENCE D’UN CENTRE DE SANTE SEXUELLE COMMUNAUTAIRE M. Ohayon*, D. Gosset*, M. Frémondière*

*Le 190 – Paris Contact : [email protected]

P57  ÉDUCATION THERAPEUTIQUE A DOMICILE CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH : EXPERIENCE AU SEIN D’UN CHG D’UNE ETUDE PILOTE. F. Ouane 1, M. Deschaud 2, L. Blum1 1,2, A. Certain 2, E. Bouvet 2, M. Foinant 3, C. Devillon 3, F. Langlois 2,3

1 CHRD Pontoise, 2 COREVIH IDF Nord, 3 Fondation Chaptal. Contact : [email protected]

P58  DEPIVIH2 : UTILISATION DES TROD POUR LE DEPISTAGE CIBLE DU VIH DANS LES POPULATIONS A FORTE PREVALENCE VUES EN SOINS PRIMAIRES  D. Papadima (1,2), R. Gauthier(2,3,4), F. Prévoteau du Clary (2,5), J.-P. Aubert (2,3,4), S. Bouée ( 2,6), G. Conort ( 2,7), J.-M. Livrozet (2,8), J.-M. Peter(2,12), O. Taulera (2,9), A. Wajsbrot (2,10), C. Majerholc (2,3,4,11)  (1) Département de Médecine Générale, Université Louis Pasteur, Strasbourg, France. (2) Groupe d’études et recherche ville-hôpital, 59 rue du Ruisseau, 75018 Paris, France.



(3) Univ Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Dept Med Gen, F-75018 Paris, France. (4) EA Recherche Clinique Coordonnée Ville-Hôpital, Méthodologies et Société (REMES), F-75018 Paris, France. (5) Hôpital La Grave, Hôpitaux de Toulouse, France. (6) Cemka Eval, 43 Boulevard du Maréchal Joffre, 92340 Bourg-la-Reine, France. (7) Département de Médecine Générale, Université de Bordeaux, France. (8) Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France. (9) Hôpital Saint Louis, Paris, France. (10) Médecine Générale, Hôpital d’Avignon, France. (11) Service de médecine interne, Hôpital Foch, Suresnes, France. (12) Groupe Hospitalier Mulhouse Sud-Alsace, France Contact : [email protected]

(9) CHU Pitié-Salpêtrière (Paris), (10) CHU Nantes, (11) CHU Bichat-CB (Paris) contact : [email protected]

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ET VIH, QUEL IMPACT ?

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e XV I CO N G RES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

INDEX DES POSTERS P59  DYSFONCTION ERECTILE CHEZ LES HOMMES VIVANT AVEC LE VIH : QUELLES SPECIFICITES ?  P. PAPAZIAN (1) E. BOUVET(1, 2), S. MATHERON (1), S. LARIVEN (1), C. JESTIN (1), Z. BERKI-BENHADDAD (1), A. VILLEMANT-ULUDAG (3),

V. TIRARD-FLEURY(1), B. PHUNG (1), C. RIOUX (1), P. YENI (1), Y. YAZDANPANAH (1).

 1- COREVIH Pays de Loire. 2- Médecine générale. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon.

(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris. (2) COREVIH Ile de France Nord. (3) Hôpital Beaujon, Clichy. Contact : [email protected]



P60  LE COÛT DES TRAITEMENTS ANTI-RETROVIRAUX (TARV) DES PVVIH (PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH) SUIVIES DANS LE SERVICE D’INFECTIOLOGIE DU CHU BICHAT-CLAUDE BERNARD EN 2014 : EVALUATION D’HYPOTHESES DE SWITCHES EN 1ÈRE ET 2ÈME LIGNES (ANRS-GOTA)  E. Papot (1,2), R. Landman (1,2), F. Louni (3), C. Charpentier(1,4), S. Lariven (2), F. Pilorgé (5), D. Rojas Castro (5,6), M. Préau (6), E. Bouvet (2,3), C. Goujard , P. Yéni , Y. Yazdanpanah  (1) INSERM, IAME, UMR 1137, Paris. (2) SMIT, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris. (3) COREVIH Ile De France Nord, Paris. (4) Service de Virologie, Hôpital Bichat-Claude (7)



(2)

(1,2)

Bernard, AP-HP, Paris. (5) AIDES, Paris. (6) GRePS, Institut de Psychologie, Université Lumière Lyon 2, Lyon. (7) Service de Médecine Interne, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris Contact : [email protected]

P61  AUTOTEST POUR LE VIH – QU’EN PENSEZ-VOUS ? J. PHALIP-LE BESNERAIS (1), A. BRESSON (1), S. BAJADDI (2), C. CHARPENTIER (3), B.FRISON (3), P.-L. NIVOSE (3)  1- Psychologues, Comité Sida Sexualités et Prévention de Ville-Evrard. 2- Psychologue en formation, CSSP de Ville-Evrard. 3- Médecins SMIT, Hôpital Delafontaine,

St Denis Contact : [email protected]

P62  PREMIERS RESULTATS DE L’ETUDE ANRS-CUBE : TRIPLE DEPISTAGE VIH-VHC-VHB PAR TESTS RAPIDES DANS 3 POPULATIONS PRIORITAIRES A PARIS  G. PIALOUX 1, N. REYDELLET 2, E. PLENEL 2, C. ROUZIOUX 3, C. CHAUVIN 2, M. JAUFFRET-ROUSTIDE 4, N. DAY 5, V. MASSARI 6, P. CHAUVIN6  1- Hôpital Tenon – UPMC. 2- ARCAT Groupe SOS. 3- CHU Necker, Université Paris Descartes. 4- Inserm U988-Cermes3. 5- Laboratoires CBCD. 6- UPMC, Institut Pierre Louis



1- AP-HP, CHU Bichat, Université Paris V. 2- AP-HP, CHU Tenon, UPMC Contact : [email protected]

P64  E VALUATION DES TROUBLES DEPRESSIFS DANS UNE COHORTE DE PATIENTS ADULTES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIS DANS LES CENTRES DU COREVIH PAYS DE LA LOIRE S. Pineau 1,2, Y. Cariou 1, C. Supiot 1,2, H. Hue 1,2, T. Jovelin 1,2, S. Rehaiem 1,3, L. Lainé 1,4, I. Ali 1,5,6, C. Grand-Courault 1,7,  J.-M. Chennebault 1,3, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,7, R. Vatan 1,6, E. Billaud 1,2, C. Allavena 1,2  1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon.

5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Laval. 7- Médecine interne, CH Saint Nazaire Contact : [email protected]

P65  A SSOCIATION ENTRE ANTIRETROVIRAUX ET ANTIDEPRESSEURS : IMPORTANCE DE LA COLLABORATION ENTRE L’INFECTIOLOGUE, LE PSYCHIATRE DE LIAISON ET LE PHARMACIEN  S. Pineau 1,2, M. Guitteny 3, A. Chepeaux 3, C. Supiot 1,2, H. Hue 1,2, T. Jovelin 1,2, S. Rehaiem 1,4, L. Lainé 1,5, N. Qatib 1,6,7,

5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Saint Nazaire. 7- Infectiologie, CHU Nantes Contact : [email protected]

P67  E TUDE VIH- DEPIVILLE : EVALUATION DE LA REALISATION D’UN DEPISTAGE ORIENTE DU VIH EN MEDECINE GENERALE AU MOYEN D’UN TEST RAPIDE D’ORIENTATION DIAGNOSTIQUE F. Pinsard-Laventure 1, S. Deau 2, F. Urbain1(MD) 4, B. Coudert 3, O. Saint-Lary 1,(MD PhD) 4  1- Université Versailles Saint Quentin en Yvelines UFR des Sciences de la Santé Simone VEIL-département de médecine générale-2 avenue de la Source de la Bièvre 78180

MONTIGNY LE BRETONNEUX. 2- Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan les Muraux (CHIMM), coordinatrice du CDAG-CIDDIST du CHIMM. 3- Praticien hospitalier (urgence) du CHIMM, responsable du département de santé publique du CHIMM. 4- INSERM 1018 CESP Equipe 1 Service de recherche clinique 94800 Villejuif Contacts : [email protected], [email protected]

P68  INTERET DU RECOURS AU SCORE EPICES (EVALUATION DE LA PRECARITE ET DES INEGALITES DE SANTE POUR LES CENTRES D’EXAMEN DE SANTE) DANS LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH)  M. Raho-Moussa 1,3, P. Honore 2,4, F. Boué 1,3, V. Chambrin 1, M. Favier 1, I. Kansau 1, E. Miekoutima 1, C. Pignon 1, C. Michaud 2, C. Palacios 2, T. Kandel 2, M. Azghay 2, M. Shoai 2, N. Sayre 2, O. Bouchaud 2, S. Abgrall 1,2

1- AP-HP, Hôpital Antoine Béclère, Clamart. 2- AP-HP, Hôpital Avicenne, Bobigny. 3- COREVIH Ile-de-France Sud, Créteil. 4- COREVIH Ile-de-France Est, Paris Contact : [email protected], [email protected]

P69  É TUDE DE LA RELATION ENTRE SYMPTOMES, INDICATEURS CLINIQUES ET QUALITE DE VIE DES PVVIH PAR UNE APPROCHE MULTI BLOC M. Randrianomanana (1), C. Lalanne (1), P. Carrieri (2-4), F. Lert ( 5,6), R.-M. Dray-Spira (7,8), O. Chassany (1), M. Duracinsky ( 1,9)  1- Université Paris Diderot, Sorbonne Cité, EA 7334 (REMES), Patient-Centered Outcomes Research, Paris, France. 2- Inserm UMR 912 (SESSTIM), Marseille, France.

d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136). Contact : [email protected]

P63  DETERMINANTS ASSOCIES A LA SURVENUE D’UNE NEPHROPATHIE CHEZ 694 PVVIH A.-L. Eme 1, E. Plaisier 2, J.-P. Bastard 2, S. Fellahi 2, J. Capeau 2, P. Ronco 2, G. Pialoux 2, F.-X.Lescure 1,2

P66  CANCERS CHEZ LES PATIENTS VIH AU SEIN D’UN COREVIH, 2011-2013 S. Pineau 1, P. Abgueguen 1,3, T. Jovelin 1, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,6, E. Billaud 1,7, F. Raffi 1,7



3- Université Aix Marseille, UMR S912, IRD, Marseille, France. 4- ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, France. 5- Inserm U1018, Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Hôpital Paul Brousse, Villejuif. 6- Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, UMR S1018, Villejuif, France. 7- Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France. 8- Université Sorbonne, UPMC Univ Paris 06, Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France. 9- AP-HP, Bicêtre hospital, Internal Medicine and Clinical Immunology, Le Kremlin-Bicêtre, France Contact : [email protected]

P70  INTERET DE L’ELABORATION D’OUTILS PEDAGOGIQUES SPECIFIQUES DANS UN CENTRE FEDERATIF PREVENTION ET DEPISTAGE C. Robin-Le Conte (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), C. Pintas (1), F.Raffi (1), C. Biron (1)

(1) CHU de Nantes Contact : [email protected]

P71  ANALYSE DES MOTIVATIONS DU CHOIX DES ANTIRETROVIRAUX (ARV) PRESCRITS CHEZ DES PATIENTS INFECTES PAR LE VIH NAIFS(PVVIH).  E. Rouveix (1,8), P. de Truchis (2,8), A. Beauchet (1,8), J. Gerbe (3,7,8), H. Berthe (2,8), V. Daneluzzi (3,8), P. Brazille (4,8), E. Mortier(5,8), D. Zucman (6,8), A.-M. Simonpoli (5,8), P. Genet (7,8), C. Dupont (1,8), COREVIH Ile-de-France (IDF) Ouest (8)  (1) AP-HP, CHU A. Paré, 92100 Boulogne. (2) AP-HP, CHU R. Poincaré, 92380 Garches. (3) CH M. Fourestier, 92000 Nanterre. (4) CHI, 78100 Saint Germain en Laye.

(5) AP-HP, CHU L. Mourier, 92700 Colombes. (6) CMC Foch, 92151 Suresnes. (7) CH V. Dupouy, 95107 Argenteuil. (8) COREVIH IDF Ouest, CHU A. Paré, 92100 Boulogne Contact : [email protected]

C. Grand-Courault 1,8, J.-M. Chennebault 1,4, T. Guimard 1,5, H. Hitoto 1,6, C. Michau 1,8, R. Vatan 1,7, E. Billaud 1,2, F. Raffi 1,2, C. Allavena 1,2  1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Psychiatrie de liaison, CHU Nantes. 4- Infectiologie, CHU Angers. 5- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La



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Roche sur Yon. 6- Médecine interne, CH Le Mans. 7- Médecine interne, CH Laval. 8- Médecine interne, CH Saint Nazaire Contact : [email protected]

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INDEX DES POSTERS P72  ACCEPTABILITÉ DU DÉPISTAGE RAPIDE DANS LA POPULATION DES TRAVAILLEUSES DU SEXE TRANSGENRES, PREMIERS RÉSULTATS DE L’EXPÉRIMENTATION CUBE AU PASAJE LATINO.  A . Santos 1, A. Freire Maresca 2,6, E. Plenel 2, N. Reydellet 2, P. Chauvin 3, C. Rouzioux 4, C. Chauvin 1,2, G. Pialoux 5, M. Jauffret-Roustide1

P79  RECOURS AU DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DES CANCERS PARMI LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE METROPOLITAINE. RESULTATS DE L’ENQUETE ANRS-VESPA2. L. Tron (1,2), F. Lert (3), B. Spire (4,5,6), R. Dray-Spira (1,2) et le groupe Vespa2

 1. Cermes3 (Inserm U988/CNRS UMR 8236/EHESS/Université Paris Descartes) ; 2. ARCAT / Le Kiosque Infos Sida et Toxicomanie - Groupe SOS ; 3. UPMC, Institut Pierre Louis

 (1) INSERM, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale, Paris, France



d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136) ; 4. CHU Necker, Université Paris Descartes ; 5. Hôpital Tenon –UPMC ; 6. Hôpital Ambroise Paré et Fernand Widal-APHP. Contact : [email protected]

P73  PERCEPTION DE L’IMAGE DE SOI PAR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AYANT UNE LIPODYSTROPHIE ET SUIVIES AU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES DU CHU DE CASABLANCA. M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI  Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc

Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc Contact : [email protected]

P74  PROFIL ACTUEL DE LA TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CHEZ LES PATIENTS INFECTÉS PAR LE VIH SUIVIS AU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES M. SODQI, L. BADAOUI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI  Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc

Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc Contact : [email protected]

P75  LEUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE AU COURS DU SIDA : À PROPOS DE 10 CAS. M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI  Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc

Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc Contact :[email protected]

P76 EFFET DU DOLUTEGRAVIR SUR LA PHARMACOCINETIQUE DE LA METFORMINE CHEZ DES SUJETS SAINS J. Zong (1), J. Borland (2), F. Jerva (2), B. Wynne (2), M. Choukour (3), I. Song (2)

(1) PharStat, Raleigh, USA; (2) GSK, RTP, USA; (3) Parexel, Waltham, USA Contact : [email protected]

P77  E VALUATION DU PROGRAMME D’EDUCATION THERAPEUTIQUE VIH/ VHC A L’HOPITAL TENON F. Tendjaoui (1), J. Berdougo (1), S. Allaf (1), H. Ghehiouèche (1) L. Slama (1), I. Debrix (1), S. Guessant (1).

(1) CHU Tenon, AP-HP Contact : [email protected]

P78  DEPISTAGE NON MEDICALISE DES MINEURS : UNE BATAILLE GUYANAISE POUR REDUIRE LES INEGALITES SOCIALES ET TERRITORIALES DE SANTE  A . Toullier (1), A. Le Boulicot (1), R. Zeriouh (1), J. Pavie (2), G. Guillemot (3,4), V. Vantilcke (5), JF. Laynay (6), O. Dupart (7), A. Marchand (7),

(2) Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 06, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale, Paris, France. (3) INSERM, U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (4) INSERM, UMR912, SESSTIM, Marseille, France. (5) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (6) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marseille, France Contact : Laure Tron [email protected] INSERM, UMR_S 1136, Equipe ERES Hôpital Paul Brousse Bât 15/16, 16 Av. Paul Vaillant-Couturier 94807 Villejuif Cedex, France

P80  TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL ALLÉGE : EXPERIENCE DE LA BITHERAPIE D’ANALOGUES NUCLEOSIDIQUES (BI-INTI)  M.-A. Valantin 1, R. Calin 1, F. Caby 1, R. Tubiana 1, L. Schneider 1, A. Denis 1, R. Agher 1, C. Blanc 1, M. Jaspard1, V. Martinez 1, C. Soulié 2, Y. Dudoit 1, C. Katlama1

Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Service de Maladies Infectieuses et Tropicales et Inserm U 1136 1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Virologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière. Contact : [email protected]

P81  STRATEGIES THERAPEUTIQUES ANTIRETROVIRALES SUPPRESSIVES : EXPERIENCE DU COREVIH ILE-DE-FRANCE CENTRE.  M.-A. Valantin 1, L. Fonquernie 2, A. Denis 1,6, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6, P. Louasse 1,6, M. Mary-Krause 5, C. Katlama 1,6  1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine. 3- Service de Médecine

Interne, Hôpital Pitié-Salpêtrière. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon. 5- INSERM U1136, Paris, France, 750131. 6- COREVIH Ile-de-France Centre Contact : [email protected]

P82  L’EXPOSTION AU CANNABIS AUGMENTE LE RISQUE DE FIBROSE HEPATIQUE CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) O. Zaegel-Faucher 1, E. Ressiot 1,2, M. Porcher 1, S. Bregigeon 1, A.-S. Ritleng 1, V. Obry-Roguet 1, I. Poizot-Martin 1,3  1- Université d’Aix-Marseille, APHM Hôpital Sainte-Marguerite, Service d’Immuno-Hématologie Clinique, Marseille, France. 2- Université d’Aix-Marseille, APHM La Timone,

Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, Marseille, France. 3- Inserm U912 (SESSTIM), Contact : [email protected]

P83  IMPACT DE L’ENVOI D’UN SMS DE RAPPEL SUR LA VENUE EN CONSULTATION DES PVVIH SUIVIS AU CHU DE POINTE-A-PITRE M. Zebina , B. Melot 1, B. Binachon 2, R. Ouissa 1, I. Lamaury 1, B. Hoen 1,2,3  1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 2- Centre d’investigation Clinique, Centre Hospitalier

Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 3- Université des Antilles et de la Guyane, Faculté de Médecine Hyacinthe Bastaraud, EA 4537 Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France Contact : [email protected]

C. Piedrafita (1)



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1 : AIDES. 2 : ADER. 3 : Mama Bobi. 4 : Immu Ouest. 5 : Réseau Kikiwi. 6 : Maison des adolescents. 7 : Médecins du Monde Contact : [email protected]

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e XV I CO N G RES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

ABSTRACTS POSTERS P01  LE SYNDROME INFLAMMATOIRE DE RECONSTITUTION IMMUNE CHEZ LES PATIENTS AYANT UNE INFECTION À VIH ET TRAITÉS PAR ANTIRÉTROVIRAUX À CASABLANCA, MAROC

P02  DE L’USAGE DES RESEAUX SOCIAUX POUR MOBILISER AUTOUR D’ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE ET DE LUTTE CONTRE LE SIDA.

L. BADAOUI, M. SODQI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI

1 : AIDES. 2 : Médecins du Monde. 3 : La Cimade

Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc

Contact : [email protected]

F. Barthas 1, A.L. Denoeud 2, R. Flichman 3, T. Brigand 1, A. Toullier1

Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc Contact :[email protected]

Objectif : Décrire les différentes affections secondaires à un syndrome inflammatoire de reconstitution immune survenant chez des patients infectés par le VIH et traités par antirétroviraux. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective à propos de 1100 patients ayant une infection à VIH et traités par une trithérapie, colligés entre juin 1999 et novembre 2010 dans le service des Maladies Infectieuses du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Résultats : Quatre vingt huit (8%) ont présenté des affections dans le cadre d’un syndrome inflammatoire de reconstitution immune. L’âge moyen des patients était de 35 ans avec une prédominance masculine (59%). Le nombre initial moyen des lymphocytes TCD4 était à 94 cellules/mm3 et la moyenne de la charge virale était de 5,54 log copies/ml. Le délai entre l’initiation des antirétroviraux et l’apparition de ce syndrome était de 1-6 mois dans 85% des cas. Les principales affections retrouvées étaient la tuberculose (44%), le zona (21%), l’herpès (11%), la cryptococcose (9%) et la rétine à CMV (7%). Quatorze patients ont reçu une corticothérapie. Le décès est survenu chez 6 patients (7%). Conclusion : Nos résultats montrent que la tuberculose est la principale affection secondaire à une reconstitution immune. Une collaboration conjointe du programme national de lutte contre la tuberculose et de celui de lutte contre le Sida a été mise en place afin d’améliorer la prévention, le dépistage, le diagnostic et la prise en charge de la coinfection VIH/tuberculose.



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Contexte : Depuis 2012, les associations de lutte contre le sida et de défense de la santé des étrangers constatent une augmentation des menaces d’expulsion de malades étrangers répondant aux critères du droit au séjour pour soins. Une fois les contentieux épuisés, dans l’urgence, elles alertent les cabinets ministériels pour empêcher leur expulsion, équivalent pour elles à une condamnation à mort. Pour donner une dimension politique à ces interventions individuelles, des associations mobilisent par les réseaux sociaux des citoyens proches de leurs valeurs pour élargir la base sociale et dénoncer la primauté des préoccupations migratoires au détriment de la santé. Méthode : En 2014, l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) a lancé une mobilisation contre ces expulsions via twitter, en se basant sur les abon nés des associations de l’ODSE. Des tweets et un faire-part de décès type permettent d’interpeler directement les ministères de la Santé et de l’Intérieur. L’action mise sur le phénomène d’accumulation et la répétition des tweets via le hashtag #SoignerOuExpulser. Résultats : De décembre 2014 à juillet 2015, 10 faire-part ont été publiés pour des personnes séropositives au VIH et/ou aux hépatites menacées d’expulsion. Les tweets ont rejoint plus de 10620 abonnés, 308 ont été retweetés, 54 marqués favoris, de nombreuses reprises en propre par les abonnés ont été constatées. Ces interpellations des ministères concernés, en complémentarité des contacts directs de l’ODSE, ont permis d’empêcher certaines expulsions. Perspectives : Partant de cas individuels, ces résultats traduisent une bonne mobilisation des abonnés et un élargissement de la base sociale sur des enjeux de santé publique, de lutte contre le sida et de défense du droit au séjour pour soins. La répétition et l’appropriation de cette mobilisation laissent prévoir une amplification de l’efficacité des actions web dans l’avenir, prolongeant et complétant le répertoire d’actions politiques classiques.

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ABSTRACTS POSTERS P03  REFUS DE SOINS ET DISCRIMINATIONS A L’ENCONTRE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AUPRES DE DENTISTES ET GYNECOLOGUES : L’EXPERIENCE D’UN TESTING COMMUNAUTAIRE EN FRANCE (AVRIL 2015)

P04  DU COUNSELING A L’ENTRETIEN PHARMACEUTIQUE : UNE APPROCHE NOVATRICE DANS UN CENTRE ANRS-IPERGAY

S. Benayoun , D. Rojas Castro ( ,2), C. Douay , A. Henry , F. Barbier , T. Brigand , F. Pilorgé , L. Pallot , A. Romby , L. Feldmann (4), A.Toullier (1)

Contact : [email protected]

(1)

1

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(1) AIDES. (2) Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163. (3) Médecin de santé publique, Direction de la santé publique - Ville d’Aubervilliers. (4) Médecin généraliste spécialisé en gynécologie, Centre municipal de santé Docteur Pesqué – Ville d’Aubervilliers Contact : sbenayoun @aides.org

Introduction : De personnes vivant avec le VIH (PVVIH) rapportent des refus de soins et discriminations récurrents dans leur accès à des soins dentaires et gynécologiques, du fait de leur pathologie. En l’absence de données officielles, afin d’objectiver ces pratiques illégales et de favoriser une meilleure prise en compte des refus de soins par la future loi de santé, AIDES, association de lutte contre le VIH et les hépatites, a mené un testing national. Méthode : Des militants de AIDES ont pris rendez-vous par téléphone, pour un acte médical simple (détartrage ou frottis) auprès de 440 chirurgiens-dentistes et 116 gynécologues identifiés aléatoirement dans 20 villes, choisies selon la densité populationnelle, l’incidence VIH et la densité médicale départementale. Le même praticien était contacté par deux personnes ayant les mêmes caractéristiques sociodémographiques, se différenciant uniquement par leur statut sérologique au VIH, suivant un même scénario, construit par un groupe de travail incluant médecins et PVVIH. Résultats : Dans les cabinets dentaires contactés, sont observés : 33,6 % de refus de soins directs ou déguisés, selon la définition de la CNAMTS (stratégies de découragement, réorientation, dissuasion économique, etc.) et 16,8 % de discriminations (prétendu protocole spécifique d’hygiène, atteinte au secret médical, etc.) imputables au VIH. Dans les cabinets de gynécologie, les proportions sont respectivement de 6 % et 17,2 %. Conclusions : Ces résultats montrent l’ampleur des atteintes à la déontologie médicale et à l’éthique. Ils traduisent une forte ignorance du VIH (prise en charge, modes de contamination) et de l’application des mesures de précaution standard d’hygiène, de la part des soignants et des secrétaires médicaux. L’éradication du phénomène suppose une meilleure formation des professionnels et un encadrement contraignant, que la loi de santé doit introduire (reconnaissance du testing, définition précise des refus de soins, observatoire, etc).



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J. Berdougo 1, MA. Danet 2, S. Le Nagat 1, J.Chas 1, S. Guessant 1, G. Pialoux1. (1) CHU Tenon, APHP, UPMC. (2) AIDES

Rationnel : L’essai ANRS-IPERGAY est une recherche biomédicale qui a démontré l’efficacité à 86% du Truvada® vs placebo comme traitement préventif du VIH pris « à la demande » par des hommes séronégatifs exposés aux risques d’infection ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (JM.Molina et al. CROI 2015). Dans ce cadre, une prise en charge pluridisciplinaire du volontaire s’est mise en place au centre Tenon. Méthode : Les visites se sont articulées autour d’une consultation médicale, de soins infirmiers, d’un entretien pharmaceutique et d’un temps de counseling avec un accompagnateur communautaire. Des problématiques complémentaires ayant émergé, le counseling et l’entretien pharmaceutique ont été menés conjointement, avec l’accord des volontaires. Leur satisfaction a été recueillie à chaque entretien. Les thèmes travaillés furent : • Histoire naturelle du VIH et IST • Modes de contamination • Evaluation, perception et stratégie de réduction des risques sexuels • Appropriation et gestion de la prise de la PrEP • Vécu du placebo • Enjeux autour de la séronégativité Résultats : Sur 766 visites de suivi, 569 entretiens semi-directionnels, évolutifs, utilisant des méthodes empruntées à la pratique de l’éducation thérapeutique et enrichis par la complémentarité des compétences du pharmacien et de l’accompagnateur ont été réalisés. 94% des volontaires ont apprécié la qualité des échanges et la posture des intervenants. La pratique combinée proposée, outre un confort accru des volontaires, a optimisé leur réponse médicamenteuse à la réalité des risques encourus. Conclusion : Cette expérience novatrice ouvre la voie à deux perspectives : • Dans le cadre de la prise en charge des pathologies chroniques, un enrichissement des programmes d’ETP par des séances de counseling ciblé semble pertinent. • L’émergence de nouvelles stratégies médicamenteuses de prévention invite à repenser la place de l’ETP auprès de personnes non infectées où le counseling est déjà préexistant.

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ABSTRACTS POSTERS P05  ROLE DES FACTEURS SOCIOLOGIQUES DANS LA FATIGUE DES PVVIH : GESTION DE L’INFORMATION, ACTIVITE PHYSIQUE ET CHOC DU DIAGNOSTIC

P06  CREATION D’UN SITE PILOTE DE PREVENTION DES MALADIES INFECTIEUSES ET TRANSMISSIBLES AU SEIN D’UN SMIT : FINANCEMENT, ACTIVITES ET PERSPECTIVES

A. Bergamaschi (1), F. d’Arripe-Longueville (1), L. Gray (1), C. Goujard (2), M. Duracinsky (2,3,4), L. Schuft (1)

C. Biron (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), P. Morineau (1), M.-H. Gouraud (1), N. Sevin (1), F. Raffi (1)

(1) Université de Nice-Sophia Antipolis, Laboratoire de Motricité Humaine Education Sport Santé, EA 631 , Nice, France. (2) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (3) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. 4) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France

(1) CHU Nantes

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Contact : [email protected]

Objectifs : L’état de fatigue apparait comme l’un des symptômes les plus invalidants chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) (Ciccolo et al. 2004 ; Jong et al. 2010). Néanmoins, les facteurs biologiques et psychologiques n’ont jusqu’alors pas réussi à saisir clairement les origines de la fatigue dans le cadre de vie des PVVIH (Barroso et al. 2010). Au moyen d’une approche sociologique, nous avons envisagé la fatigue des PVVIH comme un vecteur des contraintes sociales. L’étude visait à identifier les relations entre le ressenti de fatigue physique, les appartenances sociales individuelles, l’engagement dans une activité physique (AP) et la manière de vivre le VIH au quotidien. Méthode : Nous avons interrogé par questionnaire 560 personnes vivant avec le VIH aux CHU de Nice, Paris Bicêtre et Nîmes (âge moyen ± ET : 52 ans ± 10). Pour l’étude de la fatigue nous avons utilisé la sous-échelle sur la fatigue physique de la Fatigue Intensity Scale (Fisk et al. 1994) (a Cronbach .87, score moyen : 12,7 ± 6,3). Pour l’analyse des données nous avons mené une régression hiérarchique (méthode entrée). Résultats : Les caractéristiques d’appartenance sociale de l’individu ne sont pas reliées de manière significative à la fatigue, alors que c’est le cas pour le style de vie physiquement actif et la manière de vivre le VIH au quotidien. Les résultats suggèrent que l’investissement dans une AP (ß =-.200), le choc du diagnostic (ß =.299) ainsi que la gestion de l’information concernant le statut sérologique (ß =-.255) entretiennent une relation significative avec le ressenti de fatigue.

Contact : [email protected]

Introduction : décrire la pertinence d’une restructuration des activités de prévention du risque infectieux regroupant 3 unités fonctionnelles (UF) : le centre du voyageur international (CVI), le centre anti-rabique (CAR) et le centre fédératif prévention dépistage (CFPD). En 2013, le centre de prévention des maladies infectieuses et transmissibles (CPMIT) a été individualisé en tant que structure autonome au sein du SMIT avec pour mission générale la prévention des pathologies infectieuses transmissibles : pathologies tropicales et liées aux voyages (CVI), rage (CAR), pathologies infectieuses cosmopolites pour le centre de vaccinations polyvalentes (CVP), tuberculose pour le centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT) et IST, VIH, Hépatites B/C (Ciddist-CDAG). Méthode : présentation du financement et des activités du CPMIT par analyse des données du SIM. Résultats : les 3 UF partagent les mêmes locaux, dans un bâtiment « Prévention-Santé publique », hébergeant aussi la permanence d’accès aux soins de santé (PASS), accueillant des populations en précarité, plus à risque d’exposition à ces pathologies. Ce bâtiment est autonome et distinct du bâtiment principal du CHU. Les personnels du CPMIT sont mutualisés et le fonctionnement coordonné par une équipe dédiée et un infectiologue. Le financement est assuré par un budget ARS fléché (CFPD), un auto-financement « privé » (CVI) et la T2A (CAR). En 2013, le total de consultations était de 23893 : 7880 au CVI, 252 au CAR, 15761 au CFPD (7110 au Ciddist-CDAG, 3296 au CVP, 5355 au CLAT) avec, en sus, près de 300 actions « Hors les murs » dont 90 auprès de professionnels de santé. Conclusion : site pilote intégrant l’ensemble des activités de prévention des pathologies infectieuses et transmissibles, le CPMIT pourrait ajouter à sa mission des activités cliniques de sexologie, dans le cadre de la fusion des CDAG-Ciddist en CeGIDD.

Conclusion : Ces résultats ont permis de montrer des relations entre la fatigue physique des PVVIH, le style de vie physiquement actif et la manière de vivre la maladie au quotidien. Si les effets de l’AP sur la qualité de vie des PVVIH sont connus depuis longtemps (Jong et al. 2010), ceux du choc du diagnostic et de la gestion de l’information sur la fatigue représentent à la fois des résultats novateurs et des pistes de recherche à approfondir.



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ABSTRACTS POSTERS P07  OÙ EN SOMMES-NOUS DU SUIVI PROCTOLOGIQUE CHEZ NOS PATIENTS HSH ?

P08  GROSSESSE CHEZ LA FEMME INFECTEE PAR LE VIH : EXPERIENCE NANTAISE 2012-2014

F. Boulle 1, V. Tolsma 2, J. Pofelski 3, P. Morand 4, P. Leclercq 1, O. Epaulard 1, C. Janssen 2

C. Brunet-Cartier (1), V. Reliquet (1,2), E. Vaucel (3), Y. Caroit (3), E. Garnier (4), F. Raffi (1), N. Winer (3)

1- Service d’infectiologie CHU Grenoble. 2- Service d’infectiologie CH Annecy. 3- Service de gastro enterologie CH Annecy. 4- Laboratoire de Virologie CHU Grenoble

(1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes. (2) Pédiatrie, CHU Nantes. (3) Obstétrique, CHU Nantes. (4) Laboratoire de Virologie, CHU Nantes

Contact : [email protected]

Contact : [email protected]

Introduction : le carcinome épidermoïde du canal anal représente 8,2% des cancers chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avec un risque 29 fois supérieur à la population générale. Actuellement, un dépistage annuel par examen proctologique est recommandé chez les patients à risque, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et tout patient ayant des antécédents de lésions à Papilloma virus. Cette étude a pour objectifs d’évaluer l’application des recommandations de dépistage chez les patients HSH séropositifs pour le VIH.

Introduction : L’utilisation croissante des trithérapies chez la femme enceinte VIH+ a permis une réduction drastique du taux de transmission materno-fœtale (TMF). Cependant il s’agit toujours de grossesses à risque nécessitant un suivi infectieux, obstétrical et pédiatrique.

Matériel et Méthodes : il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte rétrospective menée dans 2 centres hospitaliers de l’Arc Alpin. Tous les patients HSH suivis ont été inclus. Leurs dossiers ont été relus afin de recueillir les données suivantes : âge, numération des CD4, antécédents de condylomatose, examen proctologique réalisé au cours du suivi (clinique et/ou anuscopie), réalisation d’un frottis, diagnostic posé à l’issu du dépistage.

Résultats : 84 grossesses pour 77 femmes ont été menées à leur terme entre le 01/01/2012 et le 31/12/2014. 76% des conjoints testés sont non infectés par le VIH et 81% des grossesses ont été obtenues par conception naturelle. 19% des femmes ont découvert leur séropositivité à cette occasion et 69% ont débuté leur grossesse sous ARV. 11% ont présenté des complications liées aux ARV (cytolyse, tubulopathie) nécessitant une modification du schéma thérapeutique et 29% des complications obstétricales (diabète gestationnel, MAP). 100% recoivent un traitement ARV à l’issue de grossesse : anti-protéases = 68%, nevirapine = 25%, abacavir/3TC = 71%. 84,5% ont une charge virale (CV) < 50 copies/ml et 98,8% < 400 copies/ml à l’issue de grossesse. L’âge gestationnel médian est de 39SA et 7% (n = 6) ont accouché prématurément (< 37SA) dont 2 avant 33SA. 62% ont accouché par voie basse, 18% par césarienne programmée dont 87% pour motifs obstétricaux, 20% par césarienne en urgence. 75% des accouchements ont été réalisés sans zidovudine IV. 86 nouveaux-nés vivants (2 grossesses gémellaires) ont été suivis en pédiatrie : absence de malformation congénitale, 1 Trisomie 21, 1 TMF in utero en 2014 sur inobservance maternelle avec rebond virologique au 3ème trimestre.

Résultats : au total, 547 patients ont été inclus, dont 244/645 (37,8%) suivis à Grenoble et 303/891 (34%) suivis à Annecy. L’âge moyen est de 47,9 ans. Quatre-vingt douze (17%) patients ont un antécédent de condylomatose. Au moins un examen proctologique a été réalisé chez 277 (50,6%) patients, avec un examen clinique pour 267 (96,4%), une anuscopie pour 195 (70,4%) et un frottis pour 60 (21,6%) d’entre eux. Cent six (38,2%) condylomatoses et 23 (8,3%) carcinomes épidermoïdes, dont 15 in situ, ont été diagnostiqué. Parmi les patients avec un cancer, 5 (21,7%) ont moins de 500 CD4/mm3, dont 2 ont moins de 200 CD4/mm3 et 5 ont un antécédent de condylomatose. Conclusion : ce travail montre un suivi proctologique insuffisant chez les patients HSH séropositifs pour le VIH malgré les recommandations. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour comprendre les freins à la réalisation systématique du dépistage et développer des outils d’aide à la mise en application des recommandations.

Méthode : Etude rétrospective des grossesses chez les femmes VIH+ suivies au CHU Nantes entre 2012 et 2014.

Conclusion : Ces grossesses doivent continuer à bénéficier d’une surveillance clinique, biologique et obstétricale régulière en prévention des toxicités et complications obstétricales éventuelles. Une TMF du VIH reste toujours possible, notamment en cas de mauvaise observance maternelle et doit être évoquée avec la femme enceinte.

Références : Int. J. Cancer 2011 : 129, 467–475 J Nat Cancer Inst 2011 ; 103 : 753-62 Lancet Oncol 2012; 13 : 487–500 J Int AIDS Soc. 2015 Mar 30;18 (1)



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ABSTRACTS POSTERS P09  E XPERIENCE D’UN PROGRAMME REGIONAL D’EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT ADULTE VIVANT AVEC LE VIH EN PAYS DE LA LOIRE C. Brunet-Cartier (1), P. Malo (2), M. Colas (1), P. Martinez (3), L. Perez (4), S. Leautez-Nainville (5), C. Greffier (6), E. Billaud (7) (1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes (2) AIDES 4 4, Nantes. (3) SMIT, CHU Angers. (4) SMIT, CH Le Mans. (5) Service de Médecine Post-Urgence, CHD La Roche/Yon. (6) UTET, CHU Nantes (7) COREVIH Pays de la Loire, CHU Nantes Contact : [email protected]

Contexte : Ce programme est né du constat en 2010 d’une inégalité de l’offre en ETP VIH sur la région Pays de la Loire (PdL). La concertation de l’ensemble des acteurs concernés, professionnels de santé, du secteur médico-social et acteurs associatifs au sein de la commission ETP du COREVIH PdL sur l’année 2011 a abouti à la formalisation d’un programme ETP VIH adulte unique sur l’ensemble de la région PdL. Ce programme comportant un dossier éducatif, un parcours éducatif, un référentiel de compétences et des outils pédagogiques communs a été autorisé en 02/2012 et financé initialement par l’ARS. Organisation : Ce programme régional est mis en œuvre aux CHU Nantes et Angers, CH Le Mans et CHD La Roche/Yon par des équipes locales pluridisciplinaires toutes formées à l’ETP qui proposent des séances individuelles et collectives. Une équipe mobile issue du CHU Nantes et comportant 1 médecin, 2 infirmières, 1 psychologue, 1 diététicienne et 1 représentant associatif se déplace sur les CH Laval, St-Nazaire et bientôt Cholet, dépourvus de ressources éducatives locales. Elle y propose, en lien avec les professionnels du parcours de soin, des séances éducatives collectives. Ce programme est piloté par un comité comportant un médecin coordonnateur, un représentant associatif et un ingénieur en ETP du CHU Nantes. Il se déplace sur chaque site pour accompagner et aider les équipes à la mise en œuvre du programme, organise 3 fois/an une rencontre régionale de l’ensemble des acteurs du programme pour harmoniser les pratiques, favoriser le partage d’expérience, créer des outils pédagogiques ou d’animation communs pour enrichir le programme, dispenser des formations communes en ETP… Résultats : Au 31/12/2014, après 3 ans d’existence, 573 patients soit 14,65% de la file active en PdL ont été inclus dans ce programme régional ETP VIH. C’est ainsi que 1462 séances individuelles et 65 séances collectives ont été réalisées grâce à son déploiement sur les 5 départements de la région PdL.



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P10  LES RECOURS A LA JUSTICE PENALE POUR TRANSMISSION SEXUELLE DU VIH EN FRANCE : EVOLUTION DU NOMBRE D’AFFAIRES ET CARACTERISTIQUES DES PERSONNES IMPLIQUEES M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1), L. Geffroy (1), P. Yeni (1). (1) : Conseil national du sida (CNS) Contact : [email protected]

Au-delà de quelques affaires fortement médiatisées, les recours en justice pour transmission sexuelle du VIH ont été peu étudiés en France, notamment en raison de l’absence de recensement systématique des jugements rendus. Le Conseil national du sida (CNS) a procédé à l’identification et l’analyse de l’ensemble des procédures pénales pour transmission du VIH jugées depuis le début de l’épidémie. Différentes sources ont été systématiquement croisées : veille permanente du CNS, documentation associative, médias, données des services du ministère de la Justice, auditions. Au total, 23 procédures jugées ont été identifiées. Ce recensement peut être considéré comme quasi-exhaustif. Le nombre d’affaires jugées est passé de 3 en 10 ans (1998-2007) à 20 dans les 7 dernières années. Toutes ont débouché sur la condamnation du prévenu à des peines de 1 à 12 ans de prison. Par rapport à la structure socio-épidémiologique de la population vivant avec le VIH, les données recueillies sur les prévenus et les victimes montrent une nette surreprésentation des affaires concernant des cas de transmission hétérosexuelle du VIH (18 sur 23), et une forte sous-représentation des migrants originaires d’Afrique subsaharienne. La partition par sexe est très marquée entre prévenus (16 hommes vs 2 femmes) et victimes (26 femmes vs 2 hommes). Les circonstances des contaminations sont dans la quasi-totalité des cas des relations de couple. Les acteurs de la lutte contre le VIH doivent intégrer la prévention du risque pénal dans leurs actions. Les recours en justice pour transmission du VIH impliquent principalement des personnes issues de la population majoritaire à faible prévalence du VIH et éloignées des enjeux de prévention. Au-delà des groupes traditionnellement ciblés, il est donc nécessaire de renforcer l’action en prévention et la lutte contre la stigmatisation et les discriminations liées au VIH en direction de la population générale.

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ABSTRACTS POSTERS P11  RISQUE PENAL ENCOURU PAR LES PVVIH DU FAIT DE RELATIONS SEXUELLES NON PROTEGEES

P12  L’INFECTION OPPORTUNISTE CHEZ LE SIDEEN ,AU NIVEAU DE L’OUEST ALGERIEN

M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1), L. Geffroy (1), P. Yeni (1).

N. Chabni 1, S. Benchouk 2,

(1) : Conseil national du sida (CNS)

Tél. : 05 54 60 21 79 Contact : [email protected]

Contact : [email protected]

Plusieurs procès intentés en France contre des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont montré que la transmission et/ou l’exposition au risque de transmission sexuelle du VIH constituent dans certaines conditions un délit pénal. Ces conditions demeurent mal connues des PVVIH comme des acteurs la prévention et de la prise en charge. Le Conseil national du sida a procédé à une analyse juridique approfondie des 23 condamnations pénales pour transmission et/ou exposition au risque de transmission du VIH recensées en France. Selon une jurisprudence très stable, les poursuites se fondent sur le délit d’« administration de substances nuisibles ayant entrainé une atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui » (ASN) [code pénal, art. 222-15]. L’analyse des éléments constitutifs de l’infraction montre que toute relation sexuelle non protégée entre partenaires sérodifférents engage potentiellement la responsabilité pénale du partenaire séropositif. L’intention de nuire n’est pas nécessaire, la conscience d’exposer autrui au risque de transmission suffit à caractériser le délit. Celui-ci demeure constitué y compris quand le partenaire séronégatif est informé du risque et y consent. L’exposition au risque peut être poursuivie, même en l’absence de transmission effective du virus. La protection des relations sexuelles s’entend a priori par l’usage du préservatif, la recevabilité d’autres moyens de protection et notamment l’usage des antirétroviraux en prévention n’est pas documentée. L’analyse montre l’étendue du champ des actes potentiellement répréhensibles sur le fondement de l’ASN. Alors que le nombre de poursuites pénales effectives, bien que très modeste, augmente sensiblement, et que les circonstances des faits poursuivis se diversifient, il apparaît important d’améliorer l’information des PVVIH sur leurs droits et responsabilités juridiques. Pour cela, les actions de prévention et d’accompagnement en direction des PVVIH doivent intégrer la dimension du risque pénal.

(1) service d’épidémiologie et médecine préventive CHUTlemcen. (2) service de maladies infectieuses CHU Tlemcen

Introduction : L’infection par le VIH est devenue l’une des pandémies les plus préoccupantes de ces deux dernières décennies. En l’absence du traitement antirétroviral, la quasi-totalité des sujets infectés évolue vers le sida. Le but de ce travail est d’identifier le profil épidémiologique, clinique et évolutif des patients infectés par le VIH. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive, pour identifier le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique, et évolutif des patients infectés par le VIH compliqués d’infections opportunistes, entre janvier 1990 et février 2014 dans le service des maladies infectieuses au CHU de Tlemcen. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux. Résultats : Il s’agit de 120 patients, dont 58% de sexe masculin. L’âge moyen est de 36 ans. La contamination hétérosexuelle est la plus fréquente (59%). Au moment de la prise en charge, 48% des patients étaient au stade C (sida maladie) et 10% au stade B. L’amaigrissement (95%) et la fièvre (92%) constituaient les manifestations les plus fréquentes, suivies par la candidose œsophagienne (71,5%), la diarrhée (70%). Les infections opportunistes étaient dominées par la candidose œsophagienne (71,5%), la pneumocystose (30%), la toxoplasmose cérébrale (12,5%), la cryptococcose neuroméningée (1,5%), avec 6 cas de coïnfections HIV-HCV et 1 cas HIV-HVB, la syphilis a été diagnostiquée chez 2 patients, et 1 cas de leishmaniose viscérale. 30% des patients avaient reçu une trithérapie. Le schéma thérapeutique prescrit était une association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et un inhibiteur non nucléosidiques de la transcriptase inverse. 2 coïnfections VIH-VHC traité par bithérapie (pégasys+ribavirine), 1 non répondeur. 1 cas coïnfection VIH-VHB traité par lamivudine. 70% des patients sont suivis au CHU d’Oran et 13% sont décédés. Malgré la bonne évolution des patients sous trithérapie, le diagnostic tardif, la mortalité et la proportion des patients perdus de vue étaient particulièrement élevés dans notre étude. Conclusion : Le dépistage de l’infection à VIH à un stade précoce constitue l’élément clé de la prise en charge permet de mettre rapidement en place un suivi clinique et biologique des patients, de prévenir et de traiter les infections opportunistes et d’initier le traitement antirétroviral en fonction du déficit immunitaire. Le deuxième intérêt réside dans le fait qu’il permet d’informer le patient, de délivrer des messages de prévention et de limiter, ainsi, la dissémination de la maladie. Mots clés : HIV ; infections opportuniste, Tlemcen, Algérie



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ABSTRACTS POSTERS P13  VISITE D’ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX AVEC LIEU DE CONSOMMATION SEXUELLE

P14  EFFICIENCE D’UNE PRISE EN CHARGE INTEGREE DES NOUVEAUX TRAITEMENTS DU VHC

E. MANISCALCO 1, H. CHANVRIL 2, M. BESSE 3, C. ARVIEUX 2

J. Chas 1, M.-G. Lebrette 1, L. Lassel 1, A. Adda 1, S. Guessant 2, C. Amiel 3, G. Pialoux1

1- ENIPSE . 2- COREVIH Bretagne. 3- Réseau Louis Guilloux

1-Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon, UPMC, France. 2-Pharmacie à Usage Intérieur, Hôpital Tenon, France. 3-Service de virologie, Hôpital Tenon, UPMC, France

Contact : [email protected]

Contact : [email protected]

Introduction : La très forte prévalence de l’infection par le VIH dans le milieu HSH (17%, données INVS 2010) ainsi que l’incidence du VIH dans cette même population (données Prévagay), et les recommandations du rapport Lert-Pialoux concernant les personnes fréquentant les lieux d’échanges sexuels, impliquent de maintenir un niveau élevé d’information sur le VIH et les IST, dans les établissements commerciaux avec lieu de consommation sexuelle. C’est pourquoi la commission prévention du COREVIH Bretagne a travaillé sur un projet pour favoriser l’interconnaissance entre les acteurs de lutte contre le VIH et les gérants d’établissements (back-room, club échangiste….) Méthodes : • Recensement des acteurs et de leurs attentes, • Programmation des journées avec les gérants d’établissements en lien avec l’ENIPSE et SIS Animation, • Préparation de la visite des lieux avec les thèmes relevés, • Visite suivie de discussions et d’échanges autour des pratiques, de la prévention, de la place et du rôle de chacun. Résultats : Ce projet a amélioré les relations et les connaissances des acteurs de la lutte contre le VIH sur les pratiques, ce qui a permis aux professionnels de santé d’être plus à l’aise pour aborder les questions de sexualité avec les personnes fréquentant ces lieux ; il a également permis aux responsables des établissements de mieux orienter les clients vers le dépistage et la prévention. Ces rencontres ont eu pour effet l’augmentation de la fréquentation des CDAG/CIDDIST par les HSH et/ou les libertins. Un peu plus de 40 personnes ont participé à l’action, et 4 établissements ont été visités, 3 dédiés aux HSH et 1 aux libertins, dans les départements du Finistère (Brest et Quimper), des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine.

Introduction : L’arrivée de coûteux et efficaces DAAs (direct acting agent) justifie des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) et un dispositif d’encadrement pour leur prescription, délivrance, et un suivi optimal des patients traités. Matériels et Méthodes : Depuis Mars 2014, une RCP mensuelle existe dans le Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, (Hôpital Tenon, APHP). Le suivi per/post-thérapeutique est mensuel dans un protocole d’encadrement interne avec visite médicale, bilan biologique et éducation thérapeutique (ETP). Les objectifs sont : juste prescription, évaluation de l’observance, qualité de vie, tolérance, monitorage pharmacologique, contrôle de l’efficacité virologique. Résultats : Sur 146 dossiers présentés en RCP, 70 furent acceptés dont 31 coinfectés VIH/VHC : 28 naïfs, 42 prétraités. Génotypes (GT) : 35 GT1, 11 GT3 et 24 GT4. Stades de fibrose : 9 < F2, 30 F2-F3 et 31 > F3. Traitements reçus au 17 juin 2015 : PEG-IFN/ RBV/DAA [9], RBV/DAA [49], DAA seuls [45]. L’observance fut de 98,5%. Deux évènements indésirables graves : 1 angor stable chez un patient sous amiodarone, 1 transfusion de sang pour ribavirine surdosée. Décroissance de la charge virale VHC à S4 de - 4,37 log UI/ml (6,02 à 1,65) et indétectable chez tous les patients à la fin de traitement. Il y eut 5 rechutes (7,14%) : 4 précoces dans les M3 post-fin de traitement et 1 tardive à M5 post-fin de traitement, la phylogénie confirmant une rechute. Seuls 3 génotypages de résistance réalisés (un non amplifiable, un en cours d’analyse) : résistance anti-NS5A, sensibilité diminuée aux antiprotéases/SOF pour le patient ayant eu SOF/DCV ; résistance anti-NS5A/SMV chez le patient ayant eu SOF/SMV ; 0 résistance chez le patient ayant eu SOF/RBV. Conclusion : Une RCP et un protocole d’encadrement spécifique mis en place dans un service de MIT ont permis de répondre aux demandes du Ministère de la Santé du 30 avril 2015 avec de très bons résultats. Les taux de rechutes observés sont néanmoins plus importants que ceux des essais cliniques.



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ABSTRACTS POSTERS P15  UN BON STATUT VITAMINIQUE D EST UN ATOUT POUR UN RÉSERVOIR VIH BAS

P16  E VALUATION PAR LES PATIENTS ATTEINTS DE VIH D’UN NOUVEL OUTIL D’EDUCATION THERAPEUTIQUE

A. Chéret 1,2,3, A. Pasquet 3, M. Lachatre 4, F. Ajana 3, T. Huleux 3, A. Meybeck 3, L. Bocquet 5, P. Dujardin 3, E. Sauzer 6, E. Senneville 3, F. Bouffassa 7, C. Rouzioux 2

B. Mesona-Martin, C. Combe, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne, Programme d’ETP, Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence

1- Service de Médecine Interne, CHU Bicêtre APHP, le Kremlin-Bicêtre. 2- Laboratoire de Virologie, Hôpital Necker APHP, Université Paris-Descartes EA7237, Paris. 3- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Dron, Tourcoing. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Bichat APHP, Paris. 5- Laboratoire de Virologie, CHU Lille. 6- Laboratoire de Biologie, Hopital Dron, Tourcoing. 7- INSERM, CESP U1018, Université Paris 11, Le Kremlin-Bicêtre

Contact : [email protected]

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Objectifs : L’objectif de ce travail était de déterminer les facteurs immuno-virologiques et thérapeutiques associés au niveau de réservoir viral, incluant la vitamine D comme marqueur indirect d’activation immunitaire. Méthode : Des hommes < 50 ans, traités par antirétroviraux (cART) avec ARN-VIH < 50 cop/ml depuis > 6 mois ont été inclus dans une étude prospective. A l’inclusion, l’ARN-VIH, l’ADN-VIH dans les PBMC (Biocentric, Bandol, France), le nombre de TCD4, TCD8 et le taux de vitamine D (ECL, Roche) ont été mesurés. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour l’analyse statistique. Résultats : 156 hommes, recrutés du 14/02/2013 au 05/05/2015, avaient à l’inclusion, un âge médian de 42 ans, un ADN-VIH à 2,59 logcopies/106PBMC [IQR :2,18-2,89], des CD4 à 632,5/mm3 [502,5-758,5], un taux de vitamine D à 29 ng/l [20-35,5]. Le zénith d’ARN-VIH était de 5,05 logcopies/ml [4,49-5,80], le nadir de CD4 à 277,5 [217-366,5]. Le délai entre le diagnostic et le début de cART était de 11,58 mois [2,25-35,88]. En analyse multivariée, les facteurs associés à un ADN-VIH < 2,59 log étaient : le taux de vitamine D [RCa = 1,04, IC95% 1,00-1,08; p = 0,02], le nombre de TCD4 > 600 [RCa = 0,50, IC95% 0,24-1,01; p = 0,06], le délai de mise en route de cART > 1 an [RCa = 0,41, IC95% 0,19-0,87 ; p = 0,02] et un zénith d’ARN-VIH < 5log [RCa = 3,58, IC95% 1,71-4,49; p < 0,01]. De plus, le traitement sans inhibiteur de protéase (IP) vs traitement avec darunavir était aussi un marqueur prédictif [RCa = 2,56, IC95% 1,06-6,21 ; p = 0,03]. Cependant 58 % des patients étaient traités par darunavir à l’inclusion avec une durée totale de traitement plus courte (17 mois) vs ceux non traités par IP (56,5) p = 0,02. Enfin, une plus courte durée sans cART montrait une tendance à être associé à un ADN-VIH bas [RCa = 0,99, IC95% 0,99-1,00; p = 0,11] mais 80% des patients n’avait jamais arrêté leur traitement. Conclusion : Un bon statut vitaminique D, un cART précoce et prolongé sont déterminants pour un bas niveau de réservoir. 1999 espaces compris



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L’équipe d’éducation thérapeutique utilise un nouvel outil pédagogique : un jeu de cartes ressemblant à un jeu de 7 familles et permettant l’acquisition de connaissances de manière ludique. Le jeu ayant créé un certain enthousiasme au sein de l’équipe soignante, il semblait intéressant d’évaluer plus finement le ressenti des patients vis à vis du jeu de cartes. Un questionnaire simple a été créé. Celui-ci devait être synthétique, rapide à réaliser et facile à exploiter (par patient et par question). L’évaluation de l’utilisation du jeu a été réalisée a postériori par téléphone ou suite à une consultation. Le patient devait répondre à 5 questions (note de 1 à 10) : • Avez-vous compris facilement les phrases ? • Avez-vous apprécié le jeu ? • Est-ce qu’il vous a permis d’améliorer vos connaissances ? • De manière générale, ce jeu vous a-t-il paru utile ? • Recommanderiez-vous ce jeu à d’autres patients ? Au total 23 patients (16 par téléphone, 7 suite à une consultation) ont donc répondu au questionnaire (6 femmes et 17 hommes). La moyenne d’âge est de 44 ans [21 ; 66] et le délai moyen de prise en charge est de 10 ans [0 ; 19]. Il est important de souligner que 53% des patients interrogés n’ont pas réalisé d’études supérieures. Les patients apprécient le jeu de carte puisque la note moyenne globale est de 8,77/10 [5,4 ; 10]. La principale difficulté est la récupération de données aussi bien par téléphone ou suite à la distribution d’un document papier. Les patients étaient souvent indisponibles, peu motivés. Par ailleurs, les patients pouvaient être méfiants vis-à-vis de questionnaires effectués au téléphone. Ce nouvel outil semble satisfaire aussi bien l’équipe d’ETP que les patients. Il nécessite bien évidemment des adaptations afin de répondre aux différentes caractéristiques de la file active (culture, langue…).

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ABSTRACTS POSTERS P17  CREATION D’UN NOUVEL OUTIL PEDAGOGIQUE D’EDUCATION THERAPEUTIQUE DESTINE AUX PATIENTS ATTEINTS DE VIH

P18  AIDES - ENIPSE - ETABLISSEMENTS GAYS : EXPÉRIENCE D’UN PARTENARIAT POUR ETRE EN PROXIMITÉ DES HSH SUR LA SANTÉ SEXUELLE

C. Combe, B. Mesona-Martin, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne,

V. Coquelin (1), S. Guillet (2), L. Fugon (1), L. Rios (1), V. Laporte (1)

Programme d’ETP, Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence

(1) AIDES. (2) ENIPSE

Contact : [email protected]

Contact : [email protected]

L’équipe d’éducation thérapeutique (ET) réalise ses séances individuelles à l’aide de plusieurs outils (cartes traitement, chevalet d’images, planning thérapeutique, questionnaires…). Cependant un nouvel outil était nécessaire pour faciliter la compréhension des patients. Ce dernier doit permettre de dialoguer avec le patient, utiliser des dessins « amusants » et transmettre un minimum d’informations. Il ne doit surtout pas être « scolaire » et doit être ludique.

Contexte : Depuis 2011, le champ de la prévention du VIH a été redynamisé en France avec l’arrivée des programmes de dépistage communautaire. Ils sont initiés, par et pour les communautés fortement exposées aux risques de transmission du VIH et insuffisamment rejointes par les offres classiques existantes. AIDES, l’ENIPSE et les établissements gays sont des partenaires historiques dans la lutte contre le sida et ont collaboré pour mettre en œuvre une offre de dépistage rapide.

Afin de mener à bien ce projet, les outils d’autres programmes de l’établissement ont été consultés. Six thèmes ont été retenus : virus du VIH, CD4, prévention, traitements, vie sociale, grossesse. Chaque thème est relié à une couleur spécifique. Puis, des phrases clés ont été rédigées à l’aide des outils déjà disponibles et en fonction des informations à transmettre. Celles-ci ont été validées par les infectiologues de l’équipe. Enfin des images (Google Image®) illustrent chaque phrase-clé. Le même dessin est utilisé à chaque fois pour le virus et les CD4 afin d’aider les patients à comprendre les cartes. Au final, 39 cartes plastifiées ont été créées et sont utilisées régulièrement par l’équipe (séance spécifique sur un thème, évaluation des connaissances). Le patient est acteur de la séance : il manipule les cartes, les commente sans savoir que ce sont toutes des vérités (il regarde le dessin, lit la phrase…). Leur taille permet une préhension facile ; les dessins ne sont pas agressifs et rappellent un jeu de 7 familles. La méthode d’utilisation du jeu de cartes est encore à perfectionner et il semble intéressant d’ajouter : • des cartes traitements sur les interactions avec la phytothérapie, les médecines parallèles, la consommation de substances illicites/drogues ; • des cartes prévention sur les pratiques sexuelles ; • de proposer le jeu de cartes lors de séances collectives.

Méthode : Depuis 2012, une convention a permis à nos organisations de travailler ensemble et d’unir nos forces. Forte de son expérience dans le champ du dépistage rapide, AIDES a formé des délégués de l’ENIPSE leur offrant la possibilité d’intervenir aux côtés de AIDES sur ses actions de prévention. Des outils de communication ont également été crées de manière conjointe. Résultats : L’ENIPSE a permis d’impulser de nouvelles actions dans les commerces, grâce à son savoir faire, son rôle de médiation entre les associations et les responsables d’établissements. Entre 2008 et 2014, AIDES a formé 15 délégués de l’ENIPSE qui interviennent sur 9 régions. En 2014, 1481 actions se sont déroulées dans 176 établissements gay ou échangistes. Nous avons réalisé 4267 tests rapides dont 3005 dans des établissements ayant un espace de consommation sexuelle. 64 hommes ont eu un résultat positif et ont été orientés vers une confirmation et une prise en charge. Les intervenants de l’ENIPSE ont participé à 204 actions et ont réalisé 502 tests rapides. Conclusion : Le dépistage rapide démédicalisé a permis de démontrer qu’il était possible de redynamiser la communauté gay et les manières d’aborder la prévention au sein des établissements, ainsi que d’élargir le champ d’actions sur la santé sexuelle afin de mettre à disposition l’ensemble des nouveaux outils de prévention essentiel à une meilleure santé sexuelle chez les LGBT !

Enfin, il serait intéressant d’adapter ce jeu aux différentes cultures et d’arriver à s’affranchir de la barrière de la langue.



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ABSTRACTS POSTERS P19  DIX ANS D’ÉVOLUTION DES QUESTIONNEMENTS DES JEUNES SUR SIDA INFO SERVICE E. de Carvalho (1), M. Coudray (1)

P20  INTERET POUR UN CDAG-CIDDIST DE DEVELOPPER DES PARTENARIATS : VERS UN MEILLEUR CIBLAGE DES POPULATIONS

(1) SIS Observatoire, membre de SIS Réseau

M. Patoureau (1), J. Coutherut (1), M. Coste-Burel (1), A. Scanvion (1), S. Bouchez (1), F. Raffi (1), C. Biron (1)

Contact : [email protected]

(1) CHU Nantes Contact : [email protected]

Depuis 30 ans, les jeunes doivent composer avec le VIH pour construire leur sexualité. En observateur privilégié, Sida Info Service les accompagne en répondant à leurs questions sur la santé sexuelle. À chaque entretien, une fiche renseigne le contenu des échanges. En 10 ans, les questionnements de ces jeunes ont-t-ils changé ? L’analyse porte sur 15 110 appels de jeunes de 15 à 24 ans en 2014 et 38 236 en 2004. À ces chiffres s’ajoutent 8 950 échanges par chat en 2014, service inexistant en 2004. En 2014, Internet est cité 5 fois plus par les jeunes comme mode de connaissance du numéro qu’en 2004. De plus, les jeunes se saisissent davantage de canaux de communication web : les 15-24 sont 2 fois plus présents sur le chat que sur le dispositif téléphonique. Sur le numéro vert, les jeunes évoquent 2 fois plus qu’il y a 10 ans des pénétrations non/mal protégées. Les plus jeunes sont particulièrement concernés : un quart des 15-17 soit +14,9 points par rapport à 2004. D’autre part, les peurs et les craintes d’être contaminé ou exposé sont davantage marquées aujourd’hui, y compris chez les mineurs : dans 15,7 % des entretiens, soit +9,8 points par rapport à 2004. En parallèle, si les peurs et les craintes sont aussi nombreuses dans les échanges par chat (17,1 %), les pénétrations non/mal protégées sont plus rarement évoquées (6 %). En 10 ans, les jeunes se sont saisis des nouveaux canaux de communication web majoritairement pour obtenir des informations. Alors que les demandes de renseignements se reportent sur le chat, le téléphone demeure la référence pour des situations à risque vécues. Il revient alors aux acteurs de prévention de mettre à disposition des jeunes des outils facilitant leur accès à une information fiable. Enfin, mener une enquête pour savoir comment les jeunes comprennent et utilisent les informations trouvées sur Internet semble prioritaire, l’objectif étant de garantir une prévention 2.0 efficace auprès de ces futurs adultes.

Les recommandations nationales de dépistage du VIH ont évolué d’un dépistage de masse vers un dépistage ciblé (septembre 2013). Le CDAG-CIDDIST a donc fait évoluer son organisation, notamment par l’ouverture d’un créneau sans RDV, la recherche de partenariat ciblé (structures ayant en charge les populations à risque pour le VIH) et le renforcement de liens existants notamment avec la PASS. L’objectif de cette étude était de décrire l’évolution de la prévalence du VIH et du profil des patients dépistés positifs entre 2011-2012 et 2013-2014. Etude rétrospective par analyse des dossiers anonymes de 2011 à 2014 des patients dépistés séropositifs pour le VIH au CDAGCIDDIST. En 2011-2012, le nombre de sérologies VIH positives était de 20/14037 (0,142 %). Parmi la population dépistée VIH positive, 75% (n = 15) avaient entre 20-39 ans, 20% (n = 4) étaient des homo-bisexuels et 65% (n = 13) des migrants. En 2013, 14/7110 sérologies VIH (0,197%) étaient positives versus 25/6480 (0,386%) en 2014. Parmi ces patients, 30 étaient des hommes et 9 des femmes et 73% (n = 28) avaient entre 20 et 39 ans. Dix-sept étaient des hommes homo-bisexuels (44%), dont 82% (n = 14) français. Les migrants (n = 22, 58%) étaient originaires d’Afrique (n = 20), d’Asie (n = 1) et d’Amérique du sud (n = 1). Trois étaient usagers de drogues (7,5%) : 1 nasal et 2 IV. Enfin, 63% (n = 24) des patients dépistés avaient une couverture sociale, 26% (n = 10) aucune, l’information étant manquante pour 4 dossiers. Le travail du CDAG-CIDDIST pour un meilleur ciblage des populations à risque pour le VIH a permis d’augmenter le nombre de dépistages VIH positifs entre 2011 et 2014. Ce travail a été possible grâce au partenariat avec diverses structures (PASS, MDM, Aides, SIS animation…) s’occupant des populations cibles pour le dépistage du VIH. Ce travail est à poursuivre et à renforcer.



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ABSTRACTS POSTERS P21  VIVRE AVEC UN TRAITEMENT CONTRE LE VIH EN FRANCE EN 2014 : ENTRE CONTRAINTES ET ADHÉSION M. Corbinaud, E. de Carvalho

P22  REGARD SUR LES PROGRAMMES ETP VIH EN FRANCE : ENQUETE NATIONALE SUR LES EVALUATIONS QUADRIENNALES

SIS Réseau

X. de la Tribonnière (1), A. Certain (2), M.-P. Pennel (3), S. Puglièse-Wehrlen (4), V. Achart Delicourt (5), A. Simon (5)

Contact : [email protected]

(1) : Unité transversale d’éducation du patient (UTEP), CHRU de Montpellier. (2) : Service des maladies infectieuses, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris. (3) : Unité transversale d’éducation thérapeutique (UTET), CHG de Tourcoing. (4) : Service des maladies infectieuses, CHU de Nice. (5) : Service de médecine interne, CHU Pitié Salpêtrière, Paris

En France, environ 90 000 personnes prennent un traitement contre le VIH. Avec l’évolution des antirétroviraux (ARV) tant sur le plan pharmacologique que posologique, le vécu du traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) a changé. Quelle perception ontelles de leur traitement aujourd’hui ? Comment en gèrent-elles les contraintes et leurs impacts ? Une enquête transversale a été menée par questionnaire auto-administré (juillet - septembre 2014) depuis les sites Internet sidainfo-service.org et sidainfoplus.fr, ou rempli avec un écoutant du numéro Vert de Sida Info Service. L’objectif est d’apporter des éléments d’information et de compréhension sur l’adhésion des PVVIH à leur traitement en se focalisant sur son intégration dans la vie quotidienne. L’analyse de l’échantillon (n = 367) a été réalisée avec Modalisa©. 22 % ont déjà volontairement arrêté leur traitement actuel plusieurs jours dont 40 % pour réduire les effets indésirables. La perception de la mise sous traitement est mitigée : si le fait d’être rassuré et celui d’être favorable à l’initiation d’un traitement ont augmenté dans le temps, la crainte des effets indésirables avant le début du traitement a également augmenté (crainte élevée pour 58 % des PVVIH ayant un traitement depuis moins de deux ans contre 45 % de ceux en traitement depuis plus de 15 ans). 68 % ressentent des effets indésirables dont 27,8 % souvent : être sous traitement depuis plus de 20 ans, être une femme, prendre plus d’un comprimé par jour, et avoir des ressources financières insuffisantes sont des facteurs aggravants. Avoir des effets indésirables impacte le ressenti sur la santé globale, la perception de l’efficacité du traitement, la motivation à le continuer ainsi que la relation avec le médecin. Quelques pistes d’améliorations sont à étudier : élargir la gamme des combinaisons en un comprimé, cibler des groupes spécifiques, améliorer le dialogue médecin-patient, encourager des études sur l’intermittence des traitements.

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Un premier bilan des évaluations quadriennales (EQ) permet de mieux connaître les programmes d’ETP pour les personnes vivant avec le VIH ou VIH-VHC (PVVIH) en France. Méthode : enquête rétrospective par mails (trouvés sur sites ARS et Cart’EP) en juin-juillet 2015, adressée aux coordonnateurs de programme (métropole et DOM). Résultats : Au 7 juillet 2015, 127 programmes d’ETP pour les PVVIH ont été répertoriés (35% IDF, 65% Province). Seuls les programmes autorisés avant 2011 (75% de l’ensemble) ont été ciblés (95 mails, taux de réponse 51%, portage hôpital 91%). La répartition des programmes est 65% VIH et 35% VIH-VHC. 53% avaient débuté avant 2010. En moyenne par centre en 2014, la file active totale (FAT) était de 1103 (18-5000), ETP de 173 (10-1197) (16% de la FAT) avec 373 consultations individuelles (10-2267). Une décision de reconduction est faite dans 98% des cas (1 arrêt), sans changement (9%), avec changements mineurs (77%) ou majeurs (12%). Les 5 principaux axes d’amélioration : évaluation du patient en fin de programme (26), liens avec médecin traitant (24), formation ETP (21), diagnostic éducatif systématique (16), implication de patients (15 construction, 5 co-animation), ateliers collectifs (12 création, 12 renforcement). Les 4 principales difficultés : manques de temps (35), personnel (21), dossier informatique (12), formation (7) . Le taux de professionnels formés : < 20% (27%), 20-40% (19%), 40-60% (19%), > 60% (35%). Pour la réalisation de l’EQ : temps nécessaire : < 10h (5%), 10-20h (40%), 20-30h (19%), >30h (36%) ; intérêt : nul (1%), faible (33%), modéré (31%), important (24%); aide par une UTEP (41%). Conclusion : La dynamique ETP dans les services est forte, malgré les difficultés (manque de moyens). Les professionnels sont très investis, et les formations ETP sont soit réalisées (2/3 à plus de 40%), soit en perspective. L’activité des programmes est hétérogène. L’EQ est vécue comme souvent fastidieuse et chronophage, malgré un intérêt reconnu.



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ABSTRACTS POSTERS P23  IMPACT DE L’ABSENCE DE TITRE DE SEJOUR SUR LA PRISE EN CHARGE DE L’INFECTION VIH

P24  OBSERVATOIRE SUR LE DROIT AU SEJOUR POUR SOINS : LA FIN DE L’EXCEPTION VIH ?

M. Deschaud 1, M.-A. Khuong-Josses 2,G. Maddy 3,S. Beurienne 4, E. Bouvet 3, A. Lepretre 1, Y. Yazdanpannah 3, L. Blum4

C.Douay 1, N.Klausser 1, C.Bonifay-Besson1. B.Demagny 2, G.Rincon Murillo 3, J.Chambon 4, L.Faron 5, E.Sanjevi 6, A.Toullier1

1- CH Eaubonne. 2- CHG Saint-Denis. 3- HU Bichat. 4- CHRD Pontoise,

1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : Acceptess-T. 4 : Solidarité Sida. 5 : La Cimade. 6 : Arcat – Groupe SOS

Contact : [email protected]

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Introduction et objectifs : Comparer les données immuno-virologiques et le taux de perdus de vue chez les patients d’origine subsaharienne découverts séropositifs VIH avec ou sans titre de séjour, pour mesurer l’impact que pourrait avoir l’absence de titre de séjour, associée à une plus grande précarité, sur la prise en charge de l’infection à VIH.

Contexte : La France prévoit depuis 1998 un droit au séjour et aux soins pour les personnes étrangères malades originaires de pays où l’accès aux traitements n’est pas garanti. Au regard des difficultés constatées dans l’accès à ce dispositif pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ou une hépatite, et face aux manques de données officielles, AIDES a lancé en 2010 un Observatoire. Il permet d’objectiver l’évolution de l’application de ce dispositif par les préfets et les médecins des ARS (MARS), ainsi que les dysfonctionnements susceptibles d’aboutir à des expulsions.

Méthodes : Une étude rétrospective multicentrique a inclus tous les patients originaires d’Afrique subsaharienne dépistés VIH entre le 01/01/2009 et le 31/12/2011(n = 394).L’analyse a comparé à 3 ans de suivi, un groupe sans titre de séjour (G1)(188) à un groupe avec titre de séjour (G2)(206). Résultats : A l’inclusion, la seule différence entre les deux groupes était le délai entre le dépistage et la date d’arrivée en France (p < 0,0001), inférieur dans le groupe1 (51% G1 dépistés dans l’année vs 27% G2). Il n’a pas été retrouvé de différences concernant le délai entre le diagnostic et la première consultation (inférieur à 3 mois pour 92% G1 vs 86%G2) et la date d’initiation des ARV (inférieur à 3 mois pour 74% G1 et 67% G2). Le taux de CD4 à l’inclusion n’était pas différent (< 350/mm3 pour 56% G1 vs 56% G2 et < 200/mm3 pour 32% G1 vs 33% G2). A 3 ans, le taux de perdus de vue était équivalent dans les deux groupes (22% G1 vs 24% G2). Le taux de CD4 (> 350/mm3 pour 80% G1 vs 76% G2), et le taux de charge virale VIH < 50 copies/ml (89% G1 vs 88% G2) n’étaient pas différents. Conclusion : L’absence de titre de séjour au moment de la découverte de l’infection à VIH dans une population de patients originaires d’Afrique subsaharienne, n’impacte pas la qualité de la prise en charge en terme de rétention dans le système de soins et de résultats immuno-virologiques.



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Méthode : L’Observatoire est un outil informatique de recueil de données alimenté par les personnes concernées et les militants de différentes associations qui les accompagnent. Il recense les difficultés administratives, leurs impacts sur la santé et le quotidien des personnes. Résultats : D’octobre 2010 à mars 2015, 950 situations ont été renseignées. Entre 2011 et 2014, les pratiques se sont progressivement dégradées (multiplication des refus de séjour, placements en rétention, expulsions) mais les PVVIH étaient relativement épargnées. Depuis 2014, l’exception VIH s’estompe : 19 avis défavorables de MARS au maintien en France d’étrangers touchés par le VIH ont été rendus, 12 PVVIH ont été placées en rétention (vs 4 en 2013) et, fait inédit jusqu’alors, 3 PVVIH ont été expulsées. Perspectives : Cette évolution, contraire au code de déontologie médicale et aux instructions du ministère de la Santé, compromet le maintien dans le parcours de santé et contredit les objectifs de santé individuelle et publique. Le projet de loi sur l’Immigration, actuellement en discussion, prévoit le transfert des compétences des MARS, dépendant du ministère de la Santé, vers une instance sous tutelle du ministère de l’Intérieur. Cela laisse craindre une dégradation de la situation et la confirmation de la fin de cette exception VIH, les enjeux migratoires risquant de primer sur les considérations de santé publique.

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ABSTRACTS POSTERS P25  DIAZEPAM, UNE ENQUÊTE ÉLECTRONIQUE POUR ÉVALUER LES DIFFICULTES DES AUTEURS A LA PUBLICATION D’ARTICLES MEDICAUX M. DURACINSKY(1,2,3), L. BAUDOIN (4), C. LALANNE (3), A. DESCAMPS (4), C. PELLET(5), F. PERETZ(5), O. CHASSANY(2,3) (1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France. (4) Département de Recherche et de Développement Clinique, Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France. (5) Abelia Science, Saint-Georges-sur-Baulche, France

(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France. (4) Réseau Ville-Hôpital, Hôpital Foch, Suresnes, France

Objectif : Les outils électroniques peuvent faciliter la recherche sur la recherche notamment par le biais d’auto-questionnaires en ligne pour les médecins. L’enquête électronique DIAzePAM a évalué les freins à la publication d’articles scientifiques médicaux.

Contact : [email protected]

Résultats : 1 191 personnes ont répondu durant les 2 semaines de l’enquête : 55% de femmes ; 63% de moins de 45 ans ; 81% de médecins, 9% de pharmaciens et 8% de biologistes. 80% des répondants avaient publié au moins un article dans les 2 années précédants. 40% des répondants déclaraient avoir mis plus d’un an pour rédiger leurs articles. 76% des répondants déclaraient ne pas publier assez. Les principales barrières à la publication étaient le manque de temps pour écrire (79%) ou soumettre l’article (27%), le manque de compétences en anglais (40%) ou en rédaction (32%), et des difficultés pour démarrer l’écriture de l’article (35%). 87% des auteurs accepteraient d’être aidés. Si 53% des répondants n’expriment pas de préférence, 30% préfèrent encore le modèle classique d’accès aux publications par abonnement aux revues, contre 17% seulement qui préfèrent l’« open access ». Parmi les 256 commentaires, beaucoup regrettaient que les retombées financières liées aux publications (points SIGAPS) ne reviennent pas aux publiants. Conclusions : DIAzePAM a permis d’identifier et de mesurer les difficultés des auteurs. Elle prouve également qu’une enquête courte sur une brève durée envoyée par courrier électronique peut permettre d’acquérir rapidement des données sur la pratique des professionnels concernés.



M. DURACINSKY(1,2,3), E. FLEURY(3), C. LALANNE (3), S. DIMI (4), D. ZUCMAN (4), C. GOUJARD (1), O. CHASSANY(2,3)

Contact : [email protected]

Méthodes : Le questionnaire DIAzePAM a été élaboré à partir d’une analyse de la littérature et d’entretien exploratoires avec des médecins de l’AP-HP. La mise en ligne a été réalisée avec un logiciel de statistiques (LimeSurvey®). Un courriel avec un lien électronique a été envoyé aux utilisateurs de l’unité de biométrie de l’AP-HP le 28 mai 2015 et 2 courriels de relance ont été envoyés (durée 14 jours).

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P26  OBSTACLES À LA MISE EN PLACE D’UNE ÉTUDE ÉLECTRONIQUE DE LA QUALITÉ DE VIE LIÉE À L’ÉTAT DE SANTÉ CHEZ LES PVVIH EN RELATION AVEC LES TRAITS DE PERSONNALITÉ ET LES COMPORTEMENTS À RISQUES (ÉTUDE EQUIPIER)

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Objectif : L’utilisation d’interfaces numériques offre à la fois souplesse et économie en termes de moyen humains et financiers et permet de limiter le biais de relation soignant-soigné. Le but de l’étude EQUIPIER est l’identification de marqueurs de fragilité psychologique susceptibles d’affecter la qualité de vie du patient mais aussi sa relation avec le personnel soignant. Nous rapportons les obstacles à la faisabilité de cette étude électronique. Méthode : L’étude EQUIPIER consiste en l’auto-remplissage anonyme, en ligne sur des tablettes, par des PVVIH de plusieurs questionnaires : qualité de vie (PROQOL-HIV), personnalité, comportements à risques et précarité. Constituer de bons indicateurs pour le dépistage des difficultés peut aider une meilleure orientation dans le parcours de soin. Résultats : Plusieurs facteurs ont fragilisé la faisabilité de l’étude. 1/ Budget limité n’a pas permis de créer un outil numérique sur mesure avec les fonctionnalités du web 2.0, rendant la lecture des questions sur tablette moins intuitive. 2/ Problème lié à une réticence des services informatiques des hôpitaux à modifier leurs habitudes et à accepter la connexion d’appareils extérieurs sur le réseau (chaque hôpital AP-HP est soumis à des règles fixées par le DSI), nécessitant souvent une l’intervention argumentée du chef de service et un suivi intensif du chef de projet. 3/ Problème lié à une réticence de certaines équipes médicales vis-à-vis du numérique. Conclusion : Il est essentiel de vérifier la faisabilité spécifique des aspects numériques car des difficultés d’ordre technique, budgétaire et humain peuvent retarder sa mise en place. Une sensibilisation et une formation des personnels, incluant les services informatiques, au recueil électronique des données patients serait utile. Cependant, dans cette étude, comme dans d’autres, les patients ne posent pas de problème pour remplir les questionnaires.

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ABSTRACTS POSTERS P27  QUESTIONNAIRE DE QUALITÉ DE VIE SPÉCIFIQUE DE L’HÉPATITE VIRALE C (PROQOL-HCV) : VALIDATION D’UN QUESTIONNAIRE PAPIER VS. ÉLECTRONIQUE DANS LES POPULATIONS HOSPITALIÈRES ET SUR LE WEB M. DURACINSKY(1,2,3), C. LALANNE (3), P. SOGNI (4), H. FONTAINE (4), P. CARRIERI (5), O. CHASSANY(2,3) (1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France. (4) Service d’Hépatologie, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris, France. (5) INSERM U91 2, Marseille, France Contact : [email protected]

Objectif : Valider un nouveau questionnaire international évaluant la santé lié à la qualité de vie (QVLS) chez les patients vivant avec le VHC et co-infectés (PROQOL-HCV). La validation de la version électronique présente des avantages. Cependant, le mode de remplissage (papier ou électronique) peut révéler des différences sociodémographiques des répondants. Méthodes : Dans cette étude transversale, 660 patients VHC mono- et co-infectés VHC/VIH de trois pays (France [59 %], Brésil [30 %], et Australie [11 %]) ont complété deux questionnaires (EQ-5D, SF-12), ainsi que le questionnaire pilote PROQOL-HCV (72 items) en version papier (hôpital) ou électronique (associations de patients). Des informations concernant les symptômes, les caractéristiques socio-démographiques et cliniques ont été recueillies. Des analyses psychométriques ont été utilisées pour réduire la longueur et vérifier les propriétés métrologiques du questionnaire PROQOL-HCV. Résultats : Le questionnaire PROQOL-HCV a été réduit à 38 items couvrant 7 dimensions et a démontré de bonnes qualités de mesure (validité concourante avec l’EQ-5D et le SF-12, bonne fidélité de mesure). L’échantillon comprenait 57 % d’hommes, 35 % étaient coinfectés par le VIH et 95 % des patients étaient sous traitement. Des différences ont été relevées entre les échantillons des patients Français : les patients ayant rempli le questionnaire sur internet étaient plus souvent des femmes (64 vs 35 % pour la version papier), avec un niveau d’éducation supérieur (45 vs 24 %) et un emploi stable (38 vs 29 %) et un taux plus élevé de dépression (31 vs 14 % sous antidépresseur). Ces patients avaient en général une qualité de vie moins bonne, toutes dimensions confondues. Conclusions : Malgré l’hétérogénéité des répondants aux versions papier vs électronique du questionnaire PROQOL-HCV, celui-ci a démontré la pertinence d’inclure de nouvelles dimensions telles que les relations intimes, les relations sociales et l’impact du traitement.



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P28  QUALITE DE VIE SEXUELLE DES PATIENTS VIH ET/OU VHC : ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI-DIRIGES A.-F. Dara1; M. Préau2; D.-R. Castro3; I. Auger1; L. Baumann1; A. Pabingui-Gondjé 4; F. Brunel-Dalmas5; B. Huntingdon6 ; M.-H. Da Silva7; F. Churaqui8; G. Bou Jaoudé9, S. Morel3; O. Chassany1; M. Duracinsky1 1- University Paris-Diderot, Sorbonne Paris- Cité, Paris, France; 2- Université Lumière Lyon 2, Bron, France; 3- AIDES, Pantin, France; 4 Association Da Ti Seni (La Maison du Bien-Etre), Lyon, France; 5- Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France; 6- The University of Sydney, Australia; 7- Centro de Referência e Treinamento DST/Aids, Sao Paulo, Brazil; 8- Hôpital Bicêtre, Paris, France; 9- Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité, Lille, France Contact : [email protected]

Objectifs : Construire le schéma conceptuel et identifier les dimensions à inclure dans le futur questionnaire pilote à partir de l’analyse qualitative des entretiens-patients réalisés avec des personnes infectées par le VIH (VIH+) et /ou par l’hépatite virale C (VHC). Matériels et Méthodes : Etude qualitative exploratoire descriptive phénoménologique à partir d’entretiens face à face de personnes infectées par le VIH et/ou le VHC réalisés en France, avec un guide d’entretiens rédigé. Le codage ouvert des entretiens a été réalisé en binôme. La saturation des données a été vérifiée. Résultats : 28 entretiens-patients ont été réalisés : 17 VIH+, 3 co infectés et 8 VHC dont 11 femmes, 16 hommes et 1 transsexuelle avec un âge médian de 48,5 ans [29 ; 74]. La transmission s’est faite par : voie sexuelle chez 11 Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes (HSH), 10 rapports hétérosexuels, 5 chez les utilisateurs de drogues par injection et 2 par transfusion sanguine. Le codage ouvert des entretiens a permis de valider un livre de 433 codes et le codage thématique, 35 thèmes et 9 dimensions qui sont : infection à VIH, sexualité (vie, pratiques, difficultés et satisfaction sexuelles), protection et VIH, prise en charge globale, partenaires, vie sociale, aspects psychologiques, discordance du discours sur la sexualité et recours à internet. La plupart est absente des questionnaires existants. Les troubles de la sexualité ont été évoqués par la majorité des patients qui l’incombent au VIH, au traitement antirétroviral ou à l’âge. Un schéma conceptuel de la vie sexuelle spécifique au VIH a été créé. Conclusion : L’insatisfaction sexuelle et la dégradation de la qualité de vie sexuelle étaient importantes dans cette population. L’identification de nouveaux concepts et la création d’un nouveau questionnaire permettront de mieux dépister la dysfonction sexuelle. Mots clés : Dysfonction sexuelle, Qualité de vie, VIH, Hépatite C virale, Questionnaire.

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ABSTRACTS POSTERS P29  EFFICACITE ET TOLERANCE DE LA SIMPLIFICATION DE TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL VERS LA TRITHERAPIE A COMPRIME UNIQUE ELVITEGRAVIR/COBICISTAT/ EMTRICITABINE/TENOFOVIR ALAFENAMIDE (E/C/F/TAF) CHEZ DES PATIENTS ADULTES CO-INFECTES VIH-1/VHB EN AMERIQUE DU NORD ET AU JAPON : RESULTATS A LA SEMAINE 24

P30  DEPISTAGE DU VIH AU SEIN DES SALONS EROPOLIS : UNE EXPERIENCE ORIGINALE

J. Gallant (1), J. Brunetta (2), G. Crofoot (3), P. Benson (4), A. Mills (5), C. Brinson (6), A. Cheng (7), W. Garner(8), M. Fordyce (9), M. Das (9), F. Durand (10), S. McCallister(9)

Contexte : Les salons de l’érotisme sont apparus comme des lieux privilégiés de mise en œuvre de campagnes de sensibilisation concernant le dépistage du VIH. Sur l’année 2015, une action ciblée a été organisée sur 4 salons. Cette action est associée à une étude cherchant à caractériser le profil des individus visitant les salons de l’érotisme et acceptant un dépistage rapide du VIH. Nous présentons ici les résultats de l’enquête réalisée au salon EROTICA du Bourget, Ile-de-France (21-22 mars 2015).

(1) Southwest CARE Center, Santa Fe, Etats Unis,(2) University of Toronto, Family and Community Medicine, Toronto, Canada. (3) Gordon Crofoot MD, PA., Houston, Etats Unis. (4) Be Well Medical Center, Berkley, Etats Unis. (5) Southern California Men’s Medical Group, Los Angeles, Etats Unis. (6) Central Texas Clinical Research, Austin, Etats Unis. (7) Gilead Sciences, Inc., HIV Therapeutics and Development Operations, Foster City, Etats Unis. (8) Gilead Sciences, Inc., HIV Biostatistics, Foster City, Etats Unis. (9) Gilead Sciences, Inc., HIV Clinical Research, Foster City, Etats Unis. (10) Gilead Sciences, Affaires Médicales, Boulogne-Billancourt, France Contact : [email protected]

Introduction : Le STR E/C/F/TAF a démontré une efficacité élevée et a amélioré la tolérance rénale et osseuse dans des essais de phase 3; le TAF a démontré une bonne activité anti-VHB dans une étude de phase 1b. Cette étude ouverte de phase 3b est la première à évaluer l’efficacité et la tolérance de la simplification vers E/C/F/TAF chez des patients adultes co-infectés VIH/VHB. Méthodes : Des patients adultes en succès virologique (ARN VIH-1 < 50 cp/mL depuis > 6 mois) avec une infection VHB chronique, sans cirrhose et un DFGe > 50 mL/min ont changé leur traitement pour E/C/F/TAF. Les taux de succès virologique pour le VIH et le VHB et la tolérance ont été analysés à la semaine 24. Résultats : Avant l’inclusion, la plupart des patients (96%, 69/72) étaient traités par une association à base de TDF dont la majorité comprenait au moins 2 comprimés. À l’inclusion, 71/72 patients (99%) avait une CV VIH indétectable < 50 cp/mL d’ARN VIH et 62/72 (86 %) présentaient un ADN VHB < 29 UI/mL. À S24, 68/72 (94%) et 62/72 (86%) ont maintenu une CV indétectable pour le VIH et le VHB respectivement. A S24, 93% des patients avaient des ALAT normales. Aucun patient n’a présenté d’exacerbation aiguë de l’hépatite B (ALAT > 2 fois la valeur à l’inclusion et > 10 fois LSN). Il n’y a eu aucun changement significatif du DFGe (-1,2, p = 0,38). Lors du changement vers E/C/F/TAF, le ratio médian protéinurie/créatininurie a diminué de 98,8 à 91,0 µg/g (p =0,001) et le ratio médian Béta2microglobulinurie/créatininurie a diminué de 138,8 à 92,0 µg/g (p < 0,001). La plupart des effets indésirables ont été légers ou modérés. Trois effets indésirables sévères sans rapport avec le traitement sont survenus : un infarctus du myocarde et deux pneumopathies.

M Bonierbale 1, P Enel 2, A Alexandre 3, K Baumstark4 1- Psychiatre-sexologue, Présidente AIUS : [email protected]. 2- Médecin de Santé Publique, Praticien Hospitalier à l’APHM (Assistance Publique Hopitaux de Marseille) : [email protected]. 3- Directeur General ENIPSE : [email protected]. 4- PH,Aide Méthodologique à la Recherche Clinique-Aix Marseille Université EA 3279 (Responsable Pr Pascal Auquier) : [email protected]. 5 Contact : [email protected]

Méthodologie : Un stand spécifique tenu au sein du salon par l’équipe parisienne de l’ENIPSE, en partenariat avec l’Institut Albert Fournier (IAF), l’association Rainbhôpital, et les laboratoires Janssen, proposait : i) une information générale concernant la sexualité, la santé sexuelle et la santé en général (prévention, dépistage) ; ii) un dépistage par Test Rapide d’Orientation Diagnostique avec rendu du résultat (dans un délai maximum de 30 minutes); iii) une enquête par questionnaire anonymisé pour appréhender les pratiques à risques des participants. L’enquête était réalisée sous l’égide de l’Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie. Résultats : Les 408 participants avaient en moyenne 31 ans, déclaraient être en couple stable (> 6 mois) dans 35 % des cas, n’avaient pas utilisé de préservatif au moins une fois avec un partenaire occasionnel dans 64% des cas, 12% ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles en échange d’argent/services, 37 % ne jamais avoir fait de test de dépistage. Concernant la consommation de drogues : 36 % ont déclaré avoir déjà consommé du cannabis et 9% cocaïne/crack. Trois individus ont eu un résultat positif au TROD. Les individus n’ayant jamais réalisé de test sont plus souvent des hommes, plus jeunes, ayant plus souvent eu recours à des rapports sexuels en échange d’argent. Conclusion : Ce travail montre l’intérêt des salons de l’érotisme comme lieux de dépistage. Le Contexte : est propice pour aborder la question de la sexualité.

Conclusion : Jusqu’à S24, la simplification par E/C/F/TAF permet le maintien d’une efficacité sur le VIH et le VHB en améliorant la tolérance rénale et hépatique. E/C/F/TAF est une option prometteuse pour traiter la co-infection VIH/VHB.



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ABSTRACTS POSTERS P31  PREVALENCE DE LA DEPRESSION CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE METROPOLITAINE : COMPARAISON AVEC LA POPULATION GENERALE

P32  INTERET D’UN DEPISTAGE MULTI-SITE DES CHLAMYDIAE ET GONOCOQUES CHEZ LES HSH ASYMPTOMATIQUES EN CONSULTATION « CIDDIST »

P. Feuillet (1), F. Lert (2), L. Tron (1), B. Spire ( 3,4,5), R.Dray-Spira (1) et le groupe Vespa2

S. Florence (1,5), P. Dhotte (3,5), A. Lavergne ( 2,5), A. Houette ( 3,5), D. Decré (4), T. Shojaei (5)

(1) Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 0 6, INSERM, Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de Santé Publique (IPLESP UMRS 1136), Équipe de recherche en épidémiologie sociale, Paris, France. (2) INSERM U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (3) INSERM UMR912 (SESSTIM), Marseille, France. (4) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (5) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-AlpesCôte-d’Azur, Marseille, France

(1) Centre médico-social du Figuier, 2 rue du Figuier, 75004 Paris, France. (2) Centre médico-social Ridder, 2 rue de Ridder, 75014 Paris, France. (3) Centre médico-social Belleville, 218 rue de Belleville, 75020 Paris, France. (4) Département de bactériologie, Hôpital Saint-Antoine, APHP, Paris, France. (5) Direction de l’Action sociale de l’Enfance et de la Santé, Département de Paris (DASES) , 94-96 Quai de la Rapée, 75012 Paris, France

Contact : [email protected]

Contexte : La dépression est très fréquente chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et est associée à de moins bons résultats thérapeutiques et des comportements à risque. Les études disponibles suggèrent une prévalence plus élevée qu’en population générale, mais aucune ne considère les spécificités sociodémographiques de la population VIH+. L’objectif était de comparer la prévalence de la dépression entre les PVVIH et la population générale en France, en tenant compte des différences de structure sociodémographique. Méthodes : Nous avons utilisé les données de l’enquête Vespa2 (échantillon national représentatif des PVVIH suivies à l’hôpital en 2011) et du Baromètre Santé 2010 (population générale). Le CIDI-SF a été utilisé pour caractériser la survenue d’un épisode dépressif majeur (EDM) dans l’année. Pour chaque sexe, la prévalence de l’EDM a été comparée entre les PVVIH et la population générale par un modèle de régression de Poisson ajusté sur l’âge, la composition du foyer, le diplôme, le statut d’emploi et les revenus. Résultats : La prévalence de l’EDM atteignait 28% parmi les PVVIH, avec de fortes disparités selon le groupe socio-épidémiologique : 31% chez les HSH, 19% chez les hommes hétérosexuels non originaires d’Afrique Sub-Saharienne (ASS), 11% chez les hommes ASS, 30,5% chez les femmes hétérosexuelles non ASS et 27% chez les femmes ASS. Comparé à la population générale de même sexe, parmi les PVVIH l’EDM était 5 fois plus fréquent chez les HSH (IC95% [3,9-6,5]), 3,3 fois plus fréquent chez les hommes hétérosexuels non ASS ([2,4-4,5]), 1,5 fois plus fréquent chez les hommes ASS ([0,9-2,6]) ; et 2,7 fois plus fréquent chez les femmes hétérosexuelles non ASS ([2,1-3,4]) et 2 fois plus fréquent chez les femmes ASS ([1,5-2,5]). Conclusion : Malgré les progrès thérapeutiques, l’infection VIH reste accompagnée d’une prévalence très élevée de dépression, qui est significativement plus fréquente dans la population VIH+ que dans la population générale française de même structure sociodémographique.



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Contact : [email protected]

Contexte : L’incidence des infections par Neisseria gonorrhoeae (NG) et Chlamydia trachomatis (CT) progresse en France. Aux infections génitales s’associent, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), des infections du pharynx et du rectum très souvent asymptomatiques créant un réservoir pour la transmission. A Paris, il y a peu de données sur la prévalence de ces infections dans les différents sites dont certains sont rarement prélevés. Le but de cette étude est d’évaluer les différents dépistages de CT/NG et leur intérêt chez les HSH asymptomatiques consultant dans les Consultations d’Information de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CIDDIST) de la Ville de Paris. Méthode : Une analyse de l’activité des trois CIDDIST de la DASES a été réalisée entre juin 2013 et mai 2015. Résultats : 707 HSH sans symptômes ont consulté en CIDDIST et ont bénéficié d’au moins un dépistage par PCR (Abbott RealTime CT/NG™, automate m2000). 1306 tests ont été réalisés : 307 personnes (43,4%) ont eu un dépistage seulement génital, 192 (27,2%) au niveau génital et pharyngé, 9 (1,4%) génital et ano-rectal, et 199 (28,1%) aux trois sites. Sur l’ensemble des prélèvements (n = 1306), la prévalence de l’infection à CT était de 4,5% au niveau génital, de 13,9% au niveau anal et de 2,8% au niveau pharyngé. Celle de NG était respectivement de 1,1%, 17,3% et 9,5%. Le dépistage multi-sites a mis évidence 47 personnes porteuses de CT dont 31 (66,0%) au niveau anal ou pharyngé seul et 59 personnes porteuses de NG dont 54 (91,5%) n’auraient pas été diagnostiquées avec un prélèvement génital seul. Discussion : De nombreux consultants HSH sont infectés au niveau des sites extra-génitaux, en particulier pour le NG. La majorité des infections n’est pas dépistée par dépistage génital seul. Le dépistage multi-site suivi du traitement précoce de CT et NG permet de diminuer les risques de transmission de NG et CT et, potentiellement, du VIH.

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ABSTRACTS POSTERS P33  NOUVEAUX PATIENTS VIH DEPISTES EN 2014 : DIAGNOSTICS ET PARCOURS DE SOINS : EXPERIENCE DU COREVIH ILE-DE-FRANCE CENTRE L. Fonquernie 2, M.-A. Valantin 1, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6, P. Louasse 1,6, M. Mary-Krause 5, A. Simon 3, C. Katlama 1,6, A. Denis 1,6 et le COREVIH Ile-de-France Centre 1 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 2 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine, 3 Service de Médecine Interne, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière,4 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon,5 INSERM U113 6, Paris, F7501 3, France, 6 COREVIH Ile-de-France Centre Contact : [email protected]

Objectif : Décrire le profil épidémiologique et la cascade de soins des patients nouvellement diagnostiqués VIH en 2014 du COREVIHIdF Centre. Méthode : Etude multicentrique sur 3 hôpitaux du COREVIH. Pts diagnostiqués VIH en 2014 à partir des bases de données Diamm® et Nadis®. Résultats : La file active 2014 du COREVIH est de 10 945 pts (PSL : 4 176 / SAT : 3757 / TNN : 3012). 1015 (9%) patients sont nouvellement pris en charge, dont 422 (42%) sont des nouveaux diagnostics (NvD). Profil des 422 patients diagnostiqués en 2014 Données à l’entrée dans la file active Démographie Age médiane [IQR] Hommes/Femmes (%) Principaux modes entrée circuit de soins Généraliste de ville Venu de lui-même CDAG Principales circonstances diagnostic Dépistage Symptômes cliniques Grossesse IST Statut VIH Charge virale (cp/m) CD4/mm3 50 chez 4/14 patientes (28,6%), > 1000 pour 3/14 (21,4%) et > 10 000 pour 2/14 (14,3%). Aucune contamination materno-fœtale n’est survenue. Conclusions : Cette étude multicentrique confirme les difficultés de prise en charge de ces jeunes patients. Des approches spécifiques doivent être mises en place afin d’améliorer cette prise en charge. Malgré le jeune âge de ces patients, la prise en charge reste tardive justifiant de renforcer le dépistage notamment chez les migrants d’Afrique sub-saharienne.

P40  CHANGEMENT D’UN TRAITEMENT COMPRENANT TENOFOVIR DISOPROXIL FUMARATE (TDF) VERS UN TRAITEMENT COMPRENANT DU TENOFOVIR ALAFENAMIDE (TAF) CHEZ DES PATIENTS VIROLOGIQUEMENT CONTROLES INITIALEMENT : DONNEES A 48 SEMAINES P.-M. Girard (1), J. Durant (2), F. Ajana (3), L. Cotte (4), JM. Molina (5), P. Morineau (6) Y. Yazdanpanah (7), C. Katlama (8), A. Plummer(9), Y. Liu (9), S. McCallister(9) (1) CHU St Antoine, Paris. (2) CHU L’Archet, Nice. (3) CH Gustave Dron, Tourcoing. (4) CHU Croix Rousse, Lyon. (5) CHU St Louis, Paris. (6) CHU Hôtel Dieu, Nantes. (7) CHU Bichat, Paris. (8) CHU La Pitié-Salpêtrière, Paris. (9) Gilead, Foster City, USA Contact : [email protected]

Introduction : L’utilisation de la nouvelle prodrogue du ténofovir (TAF) engendre des concentrations plasmatiques de ténofovir (TFV) moins élevées. Une moindre toxicité rénale et osseuse que le TDF est attendue avec le TAF. Méthodes : Des adultes en succès virologique (ARN < 50 copies/mL) avec fonction rénale normale et sous traitement comprenant du TDF depuis au moins 48 semaines ont été randomisés en 2:1 pour recevoir E/C/F/TAF ou poursuivre leur traitement antérieur. Résultats : Parmi les 1196 patients, 799 ont reçu E/C/F/TAF et 397 ont poursuivi leur traitement antérieur (E/C/F/TDF 31,9%; EFV/FTC/TDF 26,1%; ATV/RTV + FTC/TDF 26,8%; ATV/COBI + FTC/TDF 15,0%) jusqu’à S48. Les patients étaient en succès à 95,6% dans le bras E/C/F/TAF et à 92,9% dans le bras FTC/TDF + un 3ème agent (IC95% -0,3 % ; 5,6 %). Les échecs virologiques sont survenus chez respectivement 1,1 % et 1,3 % des patients. La tolérance était similaire dans les deux bras. La densité minérale osseuse (DS) a augmenté de 1,95% (3,0) et 1,86% (3,1) à la hanche et au niveau vertébral respectivement dans le bras E/C/F/TAF et a diminué de 0,14% (3,0) et 0,11% (3,7) à la hanche et au niveau vertébral respectivement dans le bras FTC/TDF+ 3ème agent (p  200mg/g et UACR ≥ 30mg/g) a diminué de 48% à 13% et de 56% à 22%, resp. Des augmentations significatives de DMO à la hanche (+1,29%) et au rachis (+2,60%) ont été observées à S48 (p < 0,001). Les variations de la fonction rénale et de DMO n’étaient pas significatives chez les patients qui n’étaient pas sous TDF avant le switch (n = 84).

Contexte : Depuis 1998, la loi française prévoit un droit au séjour et aux soins et une protection contre l’expulsion pour les étrangers gravement malades ne pouvant se soigner dans leur pays d’origine. L’évaluation médicale est effectuée par les médecins des ARS (MARS) qui rendent des avis favorables ou non à une prise en charge en France. Des circulaires de 2005 et 2007 et une instruction de 2011 de la direction générale de la Santé (DGS) recommandent aux MARS de considérer que pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), les soins ne sont pas garantis dans l’ensemble des pays en développement (dont l’indice de développement humain défini par le Programme des Nations unies pour le développement est inférieur à 0,800). Méthode : Face à l’augmentation des refus de séjour pour soins constatée depuis 2013, l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), collectif d’associations, décide d’objectiver cette tendance. Il collecte auprès de ses membres les refus de séjour liés à un avis médical défavorable, contraire aux recommandations de la DGS. Résultats : Entre janvier 2014 et juin 2015, l’ODSE a recensé 19 avis MARS défavorables au séjour de PVVIH, toutes ressortissantes de pays en développement : Algérie, Brésil, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Egypte, Equateur, Géorgie, Guinée, Mexique, Pérou, Vietnam, Russie, et Tunisie. Ces pratiques ne sont pas spécifiques à certaines ARS : les avis émanent de cinq ARS (Auvergne, Bretagne, Île-de-France, MidiPyrénées et Pays de la Loire) et du médecin de la préfecture de police de Paris. Perspectives : La ministre de la Santé, alertée par l’ODSE, a rappelé ses propres recommandations à ses services, et notamment aux deux ARS les plus concernées. Depuis, les dysfonctionnements se multiplient et se répandent géographiquement. Ils témoignent du désengagement du ministère de la Santé, particulièrement inquiétant dans la perspective d’une nouvelle réforme du droit au séjour pour soins, actuellement débattue au Parlement.

Conclusion : les améliorations des divers paramètres rénaux et osseux observées à S48 chez des patients insuffisants rénaux légers à modérés passant d’un traitement avec TDF à E/C/F/TAF confirment la bonne tolérance du STR E/C/F/TAF en cas d’insuffisance rénale.



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ABSTRACTS POSTERS P47  TOLÉRANCE ET EFFICACITÉ DU DTG : ANALYSE EN SOUSGROUPES (SG) À S96 DE SPRING-2, SINGLE ET FLAMINGO CHEZ DES PATIENTS NAÏFS DE TRAITEMENT

P48  FACTEURS ASSOCIÉS À LA RUPTURE DE SUIVI (RDS) CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIES EN AQUITAINE

J. Koteff 1, R. Cuffe 2, C. Granier 3, A. Zolopa 1, A. Murungi 2, K. Smith 1, B. Wynne 4, M. Aboud2

S. Lawson-Ayayi (1,2), Y. Gerard (1,3), D. Lacoste (1,4), J. Mourali (2), M. Hessamfar-Joseph (1,4), D. Neau (1,5), E. Lazaro (1,6), S. Farbos (1,7), V. Gaborieau (1,8), P. Lataste (1,9), F. Dabis (1,2)

1- ViiV Healthcare, USA. 2- ViiV Healthcare, RU. 3- GSK, RU. 4- GSK, USA.

DTG QD était bien toléré dans les études portant sur des patients naïfs de traitement. Son efficacité était comparable à celle du RAL (SPRING-2), meilleure que celle du DRV (FLAMINGO) et meilleure que celle d’Atripla (SINGLE) en association avec ABC/3TC QD. Méthodes : Dans SPRING-2 les sujets recevaient soit DTG 50 mg QD soit RAL 400 mg BID ; dans FLAMINGO soit DTG 50 mg soit DRV/r QD ; l’investigateur sélectionnait au choix TDF/FTC ou ABC/3TC. Dans SINGLE les sujets recevaient soit DTG 50 mg + ABC/3TC QD soit TDF/FTC/EFV. Les EI et les taux de réponse (Snapshot) ont été analysés par SG.

Contexte : Le suivi adéquat des PVVIH est indispensable à une vie de qualité à long terme. La prise en charge médicale et globale des PVVIH dès le diagnostic permet un traitement précoce, mais des facteurs individuels, liés à la maladie ou au traitement sont susceptibles d’influencer la régularité et la qualité du suivi. La mise en évidence de caractéristiques propres aux patients en rupture de suivi pourrait permettre d’identifier ceux à risque élevé de sortir du système de soins pour améliorer leur prise en charge

Conclusion : En initiation de traitement DTG QD a constitué une option thérapeutique efficace et bien tolérée dans les SG d’âge, de sexe, et d’ethnie.

Objectifs : Estimer la fréquence de survenue d’une RDS et rechercher les facteurs associés

Résultats par Sous Groupe

Méthode : La RDS a été définie par un délai entre 2 recours >12 mois. L’incidence de cet évènement a été exprimée pour 100 personnes années (PA). Les probabilités de survenue ont été calculées selon la méthode de Kaplan Meier. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour déterminer les facteurs associés à la RDS

SPRING-2 DTG



Contact : [email protected]

Résultats : 1 067 patients ont été traités par DTG. Les taux d’efficacité sont présentés tableau 1. Les EI de grade 2 à 4 étaient comparables entre les SG. Les EI entraînant l’arrêt étaient faibles dans tous les SG DTG. Une variabilité des différences de traitement a été observée dans les petits SG.

Proportion de sujets avec une CV 50 ans et celle des PVVIH nées hors de France : Cohorte (Nombre PVVIH)

CoM (989)

CoR/M (1023 : 893/ 127)

CoG/S (1814 : 1327/ 487)

Sex-Ratio (H/F)

1,7

1,9

1,1

Hétéro/ HSH-Bi (%)

68 / 27

60 / 32

81 / 11

HSH/ H (%)

42

49

21

Age médian (ans)

49

47

51

> 50 ans (%)

50

39

54

Etrangers (%)

16,8

ND

Gu : 37 / Sm : 78

Le nombre de PVVIH nouvellement diagnostiquées est stable (CoM : 56, CoR/M : 59 et CoG/S : 93) mais la part des HSH augmente (33%). Le % de PVVIH dépistées à un stade avancé reste élevé pour les 3 cohortes (de 35 à 38%). Plus de 90% de PVVIH sont traitées dont près de 90% en succès virologique. Conclusion : Nos cohortes ont en commun une transmission hétérosexuelle dominante, plus de sujets âgés et un retard au diagnostic persistant mais elles ont aussi des différences à notables. L’outil Nadis® a permis de mieux les appréhender et devrait faciliter le développement de projets de recherche adaptés à nos régions.

P50  FORMATION DES PHARMACIENS A LA DISPENSATION DES AUTOTESTS VIH : UNE OFFRE DIVERSIFIEE ! GROUPE MÉDICAMENT/PHARMACIENS SFLS : J. Langlois (1), P. Arsac (2), E. Boschetti (3), L. Boyer(3), C. Jacomet (4), B. Laurandin (5), H. Trout (6), S. Wehrlen-Pugliese (7), D. Zucman (8), A. Simon (9) E. Billaud (10). Certain (11) (1) SFLS (Paris), (2) CHR Orléans, (3) CHU Nancy, (4) CHU Clermont-Fd, (5) officinal (Suresnes), (6) CHU Lariboisière (Paris), (7) CHU Nice, (8) Hôpital Foch (Suresnes), (9) CHU Pitié-Salpêtrière (Paris), (10) CHU Nantes, (11) CHU Bichat-CB (Paris) contact : [email protected]

Contexte : Les autotests VIH (AT) seront commercialisés en France en septembre 2015. Sur mandat de la DGS, le groupe Médicaments/ pharmaciens (M/P) de la SFLS travaille depuis l’été 2014 à l’élaboration de supports de formation pour les pharmaciens d’officine qui seront en première ligne pour dispenser ces AT. Démarche : élaboration – déploiement – suivi. Des supports de formation adaptés aux officinaux et personnalisables par les formateurs sont élaborés (Module 1 : prévention et vente d’AT à l’officine ; Module 2 : prise en charge des PVVIH à l’officine). Ils sont partagés avec : 1/ les COREVIH qui peuvent s’associer à des opérateurs de formation pour les décliner en région, 2/ des organismes de formation qui adaptent le support avec validation expresse SFLS, 3/ en ligne pour un accès large. Un annuaire des structures régionales de formation de pharmaciens est transmis aux COREVIH pour les aider à proposer des formations localement. Des formations de formateurs initiées par la SFLS, permettent de constituer un pool de personnes ressources pour former des officinaux en région. Résultats et perspectives : Formations de formateurs : première session organisée par la SFLS en partenariat avec la faculté de pharmacie de Paris 5, le 2 juillet à Paris (40 participants). Seconde session prévue en septembre. Formations de pharmaciens d’officine : • Organisées par les COREVIH : Lorraine-Champagne-Alsace, PACA, Auvergne-Loire, Paris. • Organisées par divers opérateurs, en lien avec les COREVIH : • UTIP, Alliance HealthCare, OCP formation, Principe Actif (> mai 2015) • Maformationofficinale.com : module d’E-learning gratuit (> juillet 2015). • URPS Ile-de-France (> sept 2015) • Réseau ville hôpital Bretagne (> sept 2015) • Facultés de pharmacie de Paris 5 et d’Angers (> sept 2015) Un bilan quantitatif et qualitatif des formations menées et prévues sera disponible en octobre. En perspective : le suivi des actions de formation et la participation à l’évaluation de la dispensation d’autotests “en vie réelle” (groupe de travail DGS/Collège de la pharmacie).



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ABSTRACTS POSTERS P51  ACCOMPAGNEMENT ET EDUCATION AUX RISQUES LIES A L’INJECTION, DE LA RECHERCHE A LA LOI

P52  PREVALENCE ET ROLE PATHOGENE DE MYCOPLASMA GENITALIUM : ETUDE PROSPECTIVE

V. Laporte (1) , T. Brigand (1), C. Spire (1), C. Mey (1), D. Rojas Castro (1,2), P. Roux (3), S. Mouveroux (1)

M. Lefebvre (1), J. Coutherut (1), S. Gibaud (1), M. Chalopin (1), M. Patoureau (1), C. Bernier (1), C. Biron

1 : AIDES. 2 : Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163 – Université Lyon 2. 3 : INSERM

(1) CHU Nantes

Contact : [email protected]

Contact : [email protected]

Contexte : La réduction des risques (RDR) a produit des résultats probants quant à la possibilité d’agir sur les habitudes d’injection de produits psycho-actifs, diminuant le nombre de contaminations par le VIH chez les injecteurs. La simple distribution de matériel n’a pas permis d’endiguer la progression du VHC, des pratiques à risque persistent. Selon des études, entre 40 et 60% des usagers fréquentant les dispositifs de RDR sont infectés par le VHC. Mettre le consommateur au centre de sa pratique a conduit AIDES à penser d’autres méthodes de RDR et mener une recherche sur l’Accompagnement et Education aux Risques Liés à l’Injection (AERLI). Elle a montré une diminution des pratiques à risques de transmission du VHC : 44% déclarent au moins une pratique à risque avant l’intervention contre 25% six mois après.

Mycoplasma genitalium (MG) est une bactérie sexuellement transmissible. Elle serait la 2ème cause d’urétrites non gonococciques après Chlamydia trachomatis (CT). Nous avons étudié la prévalence et le rôle de MG sur une cohorte de patients consultant dans un CDAG-CIDDIST.

Méthodes, résultats : Les premiers résultats ont été présentés en 2014 à l’IAS de Melbourne. La recherche a permis la réalisation d’un cahier des charges pour le déploiement et les conditions d’exercice de l’AERLI au plus près des besoins et des lieux de vie des consommateurs. Celui-ci propose un cadre protecteur pour les acteurs qui bénéficieront d’une formation adaptée et spécifique à AIDES. Ces outils ont fait l’objet d’une promotion auprès du ministère de la santé et des parlementaires afin de permettre l’introduction de cette pratique dans le référentiel de RDR dans la loi santé en discussion au parlement. AIDES a rappelé que cette démarche innovante, ayant montré son efficacité et son innocuité, ne pouvait être interrompue malgré l’absence d’un cadre légal le permettant. Perspectives : AERLI démontre l’utilité de la recherche au service du plaidoyer et de l’action. La pratique est actuellement reconnue dans l’article 8 de la loi santé, elle s’inscrit en complémentarité avec le projet de salles de consommation à moindre risque de l’article 9. Ces 2 mesures visent à privilégier la prévention pour les personnes aux logiques répressives inefficaces en santé publique.



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Sur 651 patients consécutifs en 2013-2014, des PCR CT, MG, Neisseria gonorrhoeae (NG) et Trichomonas vaginalis ont été réalisées systématiquement, sur urines chez les hommes ou auto-écouvillon vaginal chez les femmes, ou, selon les symptômes, sur urètre ou endocol. Les facteurs associés à la présence de symptômes ont été étudiés en analyse uni et multivariée (régression logistique, Odds Ratio (OR) et IC 95%). La cohorte comportait 357 hommes (55%), dont 26% HSH (n = 92), d’âge médian (extrêmes) 26 ans (16-61) et 294 femmes, d’âge médian 22 ans (16-64). Douze pourcent étaient nés à l’étranger (n = 82), 8% étaient symptomatiques (n = 52) : urétrite (n = 23), leucorrhées (n = 10), balanite (n = 7), dyspareunie (n = 3). La prévalence de CT et MG était de 7,8% et 2,5% respectivement, sans différence selon le sexe. La prévalence de NG et TV était de 1% chacun chez les hommes, de 0,7% chacun chez les femmes. Six patients avaient un portage concomitant de CT et MG, mais aucun patient porteur de NG n’était aussi porteur de CT ou MG. La présence de symptômes était associée en analyse univariée à la positivité de NG (OR 63,6 [7,3-556]), de MG (OR 5,7 [1,9-17,1]), de CT (OR 2,35 [1-5,3]) et des rapports non protégés (OR 5,1 [1,2-21,4]) ; en analyse multivariée à la positivité de NG (OR 65,2 [7,4-577]), de MG (OR 5,3 [1,6-17,4]) et des rapports non protégés (OR 4,6 [1,1-19,3]). La prévalence de MG est moins élevée que celle de CT mais sa positivité est fortement associée à la présence de symptômes, posant la question du dépistage systématique de MG chez les patients avec symptômes génitaux, en raison de son fort taux de résistance à l’azithromycine et à la doxycycline.

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ABSTRACTS POSTERS P53  INTERNET ET AUTO-PRELEVEMENT : DEUX OUTILS POUR ACCROITRE LE RECOURS AU DEPISTAGE DE CHLAMYDIA TRACHOMATIS CHEZ LES JEUNES

P54  ORGANISATION, VECU ET PERSPECTIVES, L’INFIRMIERE ET LE PROTOCOLE ANRS-IPERGAY

N. Lydié (1), B. de Barbeyrac (2), L. Bluzat (1), C. Bébéar (2), D. Kersaudy-Rahib (1)

(1) AP-HP, Hôpital Tenon, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, 75020 Paris

(1) Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). (2) Université de Bordeaux, Centre National de Référence (CNR) des infections à chlamydiae

Contact : [email protected]

B. Boissavy (1), S. Cousseau (1), J. Foucoin (1), S. Huon (1), C. Monfort (1), C. Maté (1), M-G. Lebrette (1), G. Pialoux (1)

Contact : [email protected]

Depuis 2000, une progression annuelle et régulière du nombre de diagnostics d’infection à Chlamydia (Ct) est observée en France. Cette infection, le plus souvent asymptomatique, peut être à l’origine de complications graves alors qu’un dépistage précoce permet un traitement rapide et efficace. Les stratégies visant à accroitre le dépistage de Ct se sont développées ces dernières années et l’essor des nouvelles technologies a offert de nouvelles possibilités. Ainsi des initiatives, mêlant internet et auto-prélèvement, se sont multipliées à l’étranger. S’appuyant sur ces expériences, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a mis en place, en 2012, une expérimentation qui avait pour objectif de déterminer si la proposition par Internet d’un test d’auto-prélèvement à domicile permettait d’augmenter le recours au dépistage de Ct parmi les jeunes de 18 à 24 ans par rapport à une orientation vers les systèmes de dépistage traditionnels. Cette étude a pris la forme d’un essai contrôlé randomisé déployé sur internet. Au total, 11 075 jeunes de 18-24 ans ont été inclus. L’envoi d’un kit d’auto-prélèvement multiplie par 3,4 [3,1-3,8] le recours au dépistage, avec un effet plus marqué chez les hommes (aRR : 4,5 [3,8-5,5]) que chez les femmes (aRR : 2,9 [2,6-3,3]). L’envoi d’un kit permet d’augmenter le recours au dépistage dans tous les sous-groupes de population, excepté parmi les femmes originaires du Maghreb. Il permet également de réduire les inégalités géographiques d’accès au dépistage observées parmi les personnes non destinataires du kit. La prévalence globale était de 6,8 % (8,3 % chez les femmes ; 4,4 % chez les hommes), montrant la capacité du dispositif à capter une population à risque. L’envoi d’un kit d’auto-prélèvement à domicile est performant pour accroitre le dépistage de Ct parmi les jeunes. Ces résultats plaident pour la mise en place d’un programme élargi de dépistage, comme cela est déjà mis en œuvre dans d’autres pays européens.

Rationnel : Face à l’augmentation des comportements à risque dans la plupart des pays du nord chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) séronégatifs et séropositifs, l’ANRS consacre un essai à la prévention de la transmission du VIH chez les HSH en évaluant l’efficacité d’un traitement antirétroviral intermittent, associé à une stratégie renforcée de prévention. En 2012, l’ANRS lance l’essai IPERGAY (Intervention Préventive de l’Exposition aux Risques avec et pour les Gays). A l’Hôpital Tenon, nous avons inclus 71 volontaires soit un total de 900 visites en 3 ans. Objectif : Présenter l’organisation spécifique, le vécu et les changements de comportements induits par cet essai « d’un genre nouveau » au sein d’une équipe infirmière. Résultats : A ses débuts, l’essai a divisé la communauté médicale et paramédicale. Un questionnement éthique s’est imposé à l’équipe et a renforcé la cohésion de celle-ci. La nécessité des différentes interventions propres à l’essai nous a permis de travailler en collaboration avec les associatifs, le pharmacien et les médecins autour des sujets de prévention dans une dynamique nouvelle. Le partage des moments forts d’IPERGAY (diagnostic de séropositivité d’un volontaire, passage en ouvert, levée d’aveugle, publication des résultats…) et l’ouverture de plages horaires spécifiquement dédiées en Hôpital de Jour ont permis de créer de nouveaux liens entre professionnels en favorisant l’échange. L’expertise en santé sexuelle des infirmières s’est enrichie et est réinvestie quotidiennement dans la prise en charge des patients au sein du service Conclusion : Après l’analyse intermédiaire des résultats et la mise en évidence de l’efficacité (1), les inclusions ont été stoppées et l’ensemble des volontaires reçoit le traitement actif pour une durée d’un an environ. L’hôpital a vocation à mettre en place et à soutenir des actions de prévention en santé sexuelle avec une place pour l’infirmière hospitalière.

(1)Molina JM, CROI 2015, Abs. 23LB



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ABSTRACTS POSTERS P55  DIMMAGAY : DÉPISTAGE MÉDICALISÉ EN MILIEU ASSOCIATIF GAY N. NOELLAT 1, La CDAG du CHU de Dijon et l’association LGBT de Dijon CIGaLes.

P56  5 ANS DE REDUCTION DES RISQUES SEXUELS : EXPERIENCE D’UN CENTRE DE SANTE SEXUELLE COMMUNAUTAIRE

(1) CDAG Dijon

M. Ohayon*, D. Gosset*, M. Frémondière*

Contact : [email protected] 03 80 63.68.14

*Le 190 - Paris

Association LGBT : Bruno Chautemps, chargé de projet en santé communautaire : [email protected] 09.52.74.21.75

Contact : [email protected]

Introduction : Projet né d’une collaboration entre le CDAG-CIDDIST de Dijon et l’association CIGaLes, en avril 2011. Permet un dépistage « gay-friendly » dans une structure associative communautaire. Financeurs : ARS Bourgogne – Sidaction.

Introduction - Contexte : L’incidence de l’infection à VIH chez les HSH est estimée à 1,6% en Île de France. Dans la population explorée par PREVAGAY 2009, elle atteint 3,8%. Le 190 combine plusieurs approches préventives en direction d’une population homosexuelle à haut risque, associant le dépistage des IST, le TasP, le traitement universel, le traitement de la primo-infection et la prise en charge des dysfonctions sexuelles. Le 190 reçoit une population à 65% séronégative.

Objectifs : Dépister pour le VIH, les hépatites et les IST les HSH séronégatifs mais aussi séropositifs. Inciter à la régularité du dépistage en fonction des risques. Permettre une réduction des risques. Particularités du dispositif par rapport au centre de dépistage : • Accueil convivial dans les locaux de l’association • Travail médico-associatif avec counselling médical et counselling par un pair • TROD VIH systématique associé à un bilan sérologique (VIH, Hépatites B et C, syphilis) • Dépistages des autres IST si besoin • Mode de recrutement principalement réalisé par le pair communautaire sur les sites de rencontres gays, en fonction de la géolocalisation des personnes Quelques chiffres : File active (avril 2011 à décembre 2014) : 205 personnes. 390 consultations réalisées hors rendus de résultats Taux de rendus : 88%. Nombre de personnes connues séropositives suivies : 10. Nombre de personnes vaccinées contre le VHB : 21 Profil du consutant : 20% des consultants n’ont jamais fait de dépistage pour le VIH avant DIMMAGAY, ils sont 31% pour le VHC et 57% pour la syphilis. 33% des consultants ont déjà pratiqué une pénétration anale non protégée avec un partenaire de statut sérologique inconnu. Pathologies dépistées - avril 2011 à décembre 2014 : VIH : 4 personnes. VHC : 2 personnes (1 était déjà séropositif, 1 présentait une co-infection). Syphilis : 13 personnes. Condylomes : 6 personnes. Gonocoques : 4 personnes. Chlamydiae : 4 personnes

Matériel et méthode : 5000 usagers, dont 85% de HSH, ont un dossier médical informatisé au 190. L’analyse rétrospective des données médicales permet de comparer l’évolution du taux de tests positifs au VIH et les données globales d’activité du 190 : diagnostics d’IST, nouvelles prises en charge d’infections VIH, traitement des primo-infections. Résultats : En 2010, 4% des tests VIH réalisés étaient positifs. Ce taux était, de 2011 à 2014, respectivement de 1,8%, 0,7%, 0,6% et 0,47%. Le nombre de nouvelles prises en charge d’infections VIH, notamment en primo-infection (n = 45 en 2014), a régulièrement augmenté. Le taux de diagnostics d’IST (> 20% des check-up réalisés positifs pour au moins 1 IST) a progressé plus rapidement que la file active. L’ensemble des indicateurs confirme que la population ciblée est fortement exposée alors que le taux de découvertes de séropositivité est devenu plus bas qu’attendu sur 3 années consécutives. L’approche populationnelle intéressant les HSH indépendamment de leur statut sérologique permet de réduire la circulation du VIH dans une population dont le recrutement repose sur une orientation de proche en proche entre usagers partageant le même réseau sexuel. Conclusions : L’approche de prévention combinée du VIH est d’autant pertinente qu’elle intervient au sein de réseaux où le virus peut circuler rapidement. Les interventions individuelles (traitement du VIH, traitement des IST occultes) voient leur impact augmenté au sein de ces groupes sexuellement actifs.

Pourcentage de découverte par rapport à la file active : VIH

VHC

CT

GONO

CONDY

SYPHILIS

1,9%

0,9%

1,9%

2,9%

2,9%

6,3%

Attractivite du dispositif : Le test rapide à 64% Le dépistage médicalisé des IST à 22% Le volet associatif à 14% Satisfaction des consultants : L’ensemble des consultants conseilleraient à un ami de venir. Conclusion : Ce dispositif de dépistage élargi est particulièrement adapté à cette population cible. Le pourcentage de détection du VIH à 2% montre son efficacité (versus 0,84% pour les HSH CDAG). La satisfaction des usagers pour ce dispositif dédié est clairement exprimée.



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ABSTRACTS POSTERS P57  ÉDUCATION THERAPEUTIQUE A DOMICILE CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH : EXPERIENCE AU SEIN D’UN CHG D’UNE ETUDE PILOTE.

P58  DEPIVIH2 : UTILISATION DES TROD POUR LE DEPISTAGE CIBLE DU VIH DANS LES POPULATIONS A FORTE PREVALENCE VUES EN SOINS PRIMAIRES

F. Ouane 1, M. Deschaud 2, L. Blum1 1,2, A. Certain 2, E. Bouvet 2, M. Foinant 3, C. Devillon 3, F. Langlois 2,3

D. Papadima (1,2), R. Gauthier(2,3,4), F. Prévoteau du Clary (2,5), J.-P. Aubert (2,3,4), S. Bouée ( 2,6), G. Conort ( 2,7), J.-M. Livrozet (2,8), J.-M. Peter(2,12), O. Taulera (2,9), A. Wajsbrot (2,10), C. Majerholc (2,3,4,11)

1 CHRD Pontoise, 2 COREVIH IDF Nord, 3 Fondation Chaptal. [email protected]

Introduction : L’ETP chez les Pvvih est recommandée pour une meilleure prise en charge. Devant la difficulté à respecter les séances pour de nombreux patients en échec et pour compléter l’offre, nous avons mis en place depuis 2012 un programme d’ETP à domicile réalisé par une infirmière. Nous rapportons notre expérience sur 3 ans. Matériel et méthodes : Tous les patients ayant accepté depuis 2012 jusqu’en juin 2015 de participer au programme d’ETP ont été inclus. Ont été analysées les raisons de la demande d’ETP à domicile, le profil des patients, le déroulement des séances. Un questionnaire de satisfaction a été réalisé sur un échantillon de patients. Résultats : Les raisons principales de la mise en place de l’ETP à domicile étaient les situations d’échec, la grossesse mais aussi à la demande du patient pour mieux appréhender sa pathologie. Une majorité de patient était d’origine subsaharienne et disposait d’un logement même si une population très précaire sans logement a été incluse. Pour les patients, l’ETP à domicile était plus conviviale, plus confortable qu’à l hôpital et permettait une meilleure confidentialité. La majorité des patients était satisfaite de l’organisation à domicile et notait une amélioration de leur qualité de vie. L’observance au traitement chez les sujets non compliants était de 66% à la fin du programme dont 70% avaient une charge virale VIH indétectable à 6 mois. Nous présenterons les résultats comparés avec les patients suivis en ETP au CHG. Conclusion : Ce projet pilote montre une très bonne faisabilité de l’ETP à domicile ainsi que l’adhésion et la satisfaction des patients. L’ETP à domicile permet de compléter l’offre classiquement proposée.

(1) Département de Médecine Générale, Université Louis Pasteur, Strasbourg, France. (2) Groupe d’études et recherche ville-hôpital, 59 rue du Ruisseau, 75018 Paris, France. (3) Univ Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Dept Med Gen, F-75018 Paris, France. (4) EA Recherche Clinique Coordonnée Ville-Hôpital, Méthodologies et Société (REMES), F-75018 Paris, France. (5) Hôpital La Grave, Hôpitaux de Toulouse, France. (6) Cemka Eval, 43 Boulevard du Maréchal Joffre, 92340 Bourg-laReine, France. (7) Département de Médecine Générale, Université de Bordeaux, France. (8) Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France. (9) Hôpital Saint Louis, Paris, France. (10) Médecine Générale, Hôpital d’Avignon, France. (11) Service de médecine interne, Hôpital Foch, Suresnes, France. (12) Groupe Hospitalier Mulhouse Sud-Alsace, France Contact : [email protected]

Introduction : Environ 29 000 personnes en France ignorent leur séropositivité VIH. Dépistage tardif et épidémie cachée aggravent la morbi-mortalité et l’extension de l’épidémie. Le dépistage de masse est peu utilisé en soins primaires. D’autres stratégies doivent être mises en place. Nous avons étudié l’utilisation des TROD. Méthode : Étude observationnelle multicentrique d’utilisation d’un TROD à réponse immédiate (INSTI®), d’un TROD à 30 min (VIKIA®) ou de la sérologie pour le dépistage du VIH en 2014. Des médecins généralistes (MG), recrutés par le groupe d’étude et de recherche ville-hôpital, exerçant en libéral ou en centre de santé, devaient inclure pendant 6 mois les adultes qu’ils dépistaient. Résultats : Parmi 69 investigateurs, 43 ont inclus 985 patients dont 981 dossiers analysables. Le dépistage n’avait jamais été fait pour 302 patients (30,6%). Activité du dépistage : 767 sérologies prescrites (78,2%) et 214 TROD réalisés (21,8%, 181 INSTI® et 33 VIKIA®). Le dépistage du VIH a concerné 1,1 % des patients vus pendant l’étude. Six TROD (2,8%) étaient invalides et 120 sérologies (15,7%) non récupérées. Neuf patients à risque ont été découverts séropositifs, tous suivis (0,9%) : cinq par sérologie (0,6%) et quatre par TROD (1,9%) tous confirmés. Près de 90% des médecins souhaitaient continuer d’utiliser le TROD comme outil de dépistage. Discusion : Cette étude confirme la faisabilité de l’utilisation de TROD par des MG formés exerçant dans des lieux de forte prévalence du VIH. Les médecins utilisaient majoritairement les sérologies mais lorsque des TROD étaient utilisés, le taux de dépistage positif était de 1,9%. Les TROD étaient plus fréquemment réalisés à la demande du patient. Cette méthode paraît intéressante pour élargir l’offre de dépistage dans des groupes de population à forte prévalence du VIH consultant un MG. Une étude d’impact budgétaire serait nécessaire pour un éventuel financement des TROD.



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ABSTRACTS POSTERS P59  DYSFONCTION ERECTILE CHEZ LES HOMMES VIVANT AVEC LE VIH : QUELLES SPECIFICITES ? P. PAPAZIAN (1) E. BOUVET(1, 2), S. MATHERON (1), S. LARIVEN (1), C. JESTIN (1), Z. BERKI-BENHADDAD (1), A. VILLEMANT-ULUDAG (3), V. TIRARD-FLEURY(1), B. PHUNG (1), C. RIOUX (1), P. YENI (1), Y. YAZDANPANAH (1). (1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris. (2) COREVIH Ile de France Nord. (3) Hôpital Beaujon, Clichy. Contact : [email protected]

L’incidence élevée de la dysfonction érectile chez les hommes vivant avec le VIH est décrite dans la littérature, et concernerait plus d’1 séropositif sur 2 au cours de sa vie sexuelle. Moins connues sont les caractéristiques de cette dysfonction érectile : à quel moment de la vie avec le VIH survient-elle, comment se manifeste-t-elle, quelles sont les relations réelles ou supposées avec le VIH/le traitement anti-rétroviral, quelles sont ses conséquences et quelle prise en charge spécifique impose-t-elle ? La consultation de Sexologie dédiée aux patients vivant avec le VIH/une hépatite B ou C de l’hôpital Bichat-Claude Bernard a permis de recueillir et d’analyser les caractéristiques cliniques d’une dysfonction érectile chez 105 hommes âgés de 23 à 68 ans. Plusieurs types de dysfonction érectile sont identifiables dans le récit des patients : • dysfonction érectile inaugurale (dans la première année suivant la découverte de la séropositivité) • dysfonction érectile médicamenteuse (pas forcément iatrogène), liée à l’introduction d’un nouveau traitement anti-rétroviral, • dysfonction érectile relationnelle, au début d’une relation avec un (une) nouveau(elle) partenaire, • dysfonction érectile circonstancielle, lors de la mise en place du préservatif, rapportée par plus de 50% des hommes consultant pour ce symptôme. Le lien avec le VIH/son traitement est supposé par le patient dans 60% des cas. La prise en charge impose certaines spécificités liées à la séropositivité : exploration cardio-vasculaire plus poussée, origine iatrogène à envisager et, évidemment, impact de la vie avec le VIH sur la sexualité. La prescription d’un médicament favorisant l’érection est également orientée par la vie avec le VIH : prise en compte des interactions médicamenteuses, recours plus fréquent à un traitement par yohimbine, voie locale ou injection intra-caverneuse. Ces aspects permettent d’individualiser des sous-types de dysfonction érectile et des modalités d’abord et de traitement qui distinguent ce symptôme de celui observé en population générale.

P60  LE COÛT DES TRAITEMENTS ANTI-RETROVIRAUX (TARV) DES PVVIH (PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH) SUIVIES DANS LE SERVICE D’INFECTIOLOGIE DU CHU BICHATCLAUDE BERNARD EN 2014 : EVALUATION D’HYPOTHESES DE SWITCHES EN 1ÈRE ET 2ÈME LIGNES (ANRS-GOTA) E. Papot (1,2), R. Landman (1,2), F. Louni (3), C. Charpentier(1,4), S. Lariven (2), F. Pilorgé (5), D. Rojas Castro (5,6), M. Préau (6), E. Bouvet (2,3), C. Goujard (7), P. Yéni (2), Y. Yazdanpanah (1,2) (1) INSERM, IAME, UMR 1137, Paris. (2) SMIT, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris. (3) COREVIH Ile De France Nord, Paris. (4) Service de Virologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris. (5) AIDES, Paris. (6) GRePS, Institut de Psychologie, Université Lumière Lyon 2, Lyon. (7) Service de Médecine Interne, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris Contact : [email protected]

Objectif : Le coût de la prise en charge des PVVIH au cours de leur vie correspond au ¾ aux tARV et augmente actuellement. Avec maintenant plus d’ARV de 1ère et 2ème lignes efficaces et bien tolérés, les experts considèrent le prix des différentes combinaisons pour ces recommandations thérapeutiques. Cette étude évalue l’impact sur le coût total des tARV de switches potentiels sur les 1ère et 2ème lignes sans échec qui permettraient une diminution des coûts tout en assurant une même efficacité. Méthode : Le dossier électronique Nadis® a permis de décrire et d’estimer le coût des tARV des 4164 PVVIH suivies à l’Hôpital Bichat au 1/9/2014. Puis nous avons évalué les diminutions de coûts de switches hypothétiques des tARV des PVVIH en 1ère et 2ème lignes sans échec en intégrant leur profil (CD4, charge virale, mutation de résistance, AgHBs, HLAB57*01). Résultats : 3958/4164 (95%) PVVIH étaient sous ARV. Le coût annuel total des tARV était estimé à 46 213 600 e. Les plus prescrits étaient les NNRTI en combinaison fixe (1024/3958;26%) et les IP/r+TDF/FTC ou ABC/3TC (1239;31%) représentant 20% et 31% du coût annuel total respectivement. 1004(25%) PVVIH étaient en 1ère /2ème lignes sans échec correspondant à 23% du coût annuel total. Les scénarii potentiels diminueraient le coût annuel total de : • 280 800 e pour les 269 PVVIH éligibles sous EFV/TDF/FTC (746 e/PVVIH/mois) switchées vers EFVgénérique+TDF/FTC (659 e/PVVIH/mois); • 494 400 e pour les 385 PVVIH éligibles sous TFD/FTC (520 e) switchées vers ABC/3TC (413 e); • 956 200 e pour les 192 PVVIH éligibles sous IP/r+2NRTI (980 e) switchées vers IP/r+3TCgénérique (565 e); • 1 531 000 e pour les 395 PVVIH éligibles sous IP/r ou NNRTI+2NRTI (956 e) switchées vers EFVgénérique+2NRTI (633 e); • 1 147 400 e pour les 192 PVVIH éligibles sous IP/r+2NRTI (980 e) switchées vers DRV/r (482 e). Conclusion : Les génériques sont associés à une diminution de coût mais les simplifications des régimes à base d’IP sont aussi à considérer pour les PVVIH le permettant.



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ABSTRACTS POSTERS P61  AUTOTEST POUR LE VIH – QU’EN PENSEZ-VOUS ? J. PHALIP-LE BESNERAIS (1), A. BRESSON (1), S. BAJADDI (2), C. CHARPENTIER (3), B.FRISON (3), P.-L. NIVOSE (3) 1- Psychologues, Comité Sida Sexualités et Prévention de Ville-Evrard. 2- Psychologue en formation, CSSP de Ville-Evrard. 3- Médecins SMIT, Hôpital Delafontaine, St Denis Contact : [email protected]

Objectif : Évaluer les connaissances sur l’Autotest. Apprécier l’intentionnalité à réaliser seul(e) un autotest, à le proposer à un(e) partenaire et connaître le vécu d’un test refusé ou proposé par l’autre. Connaître les réactions si le test s’avérait positif au VIH. Impact sur le dépistage des autres IST. Méthodologie : Enquête réalisée le 1er Décembre 2014 dans le hall de l’hôpital. 120 auto-questionnaires proposés avant (ou sans) le TROD. Encadrement : médecins, infirmiers, psychologues, personnel para-médical. Conclusions : Réponse favorable à l’autotest (82%).La fiabilité du test (3 mois) est peu connue : 69% ont un rapport non protégé si le test est négatif. Beaucoup utilisent le test pour leur partenaire ; s’il refuse, 31% prennent le risque d’un rapport non protégé, dans l’inquiétude, la suspicion et la colère. Certains refusent l’autotest pour eux-mêmes mais le proposent à leur partenaire. Beaucoup acceptent la demande de l’autre dans un climat de confiance. Si l’autotest est positif, la confirmation par un laboratoire prédomine malgré la panique. 56% feront un dépistage pour les autres IST. Beaucoup ont l’intention de faire l’autotest régulièrement (53 %). Est-ce le signe d’une prise de risque plus importante ?

P62  PREMIERS RESULTATS DE L’ETUDE ANRS-CUBE : TRIPLE DEPISTAGE VIH-VHC-VHB PAR TESTS RAPIDES DANS 3 POPULATIONS PRIORITAIRES A PARIS G. PIALOUX 1, N. REYDELLET 2, E. PLENEL 2, C. ROUZIOUX 3, C. CHAUVIN 2, M. JAUFFRET-ROUSTIDE 4, N. DAY 5, V. MASSARI 6, P. CHAUVIN6 1- Hôpital Tenon – UPMC. 2- ARCAT Groupe SOS. 3- CHU Necker, Université Paris Descartes. 4- Inserm U988-Cermes3. 5- Laboratoires CBCD. 6- UPMC, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136). Contact : [email protected]

Objectifs : Evaluer l’acceptabilité et le bénéfice d’un dispositif de dépistage rapide combiné VIH-VHB-VHC, d’accès aux soins et de vaccination anti VHB. Ce dispositif associatif, médicalisé et communautaire s’adresse à trois publics prioritaires : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH au Checkpoint), les usagers de drogues dans un CSAAPA (110 Les Halles) et des travailleur(e)s du sexe (El Pasaje Latino). Méthodes : Etude descriptive transversale multicentrique par questionnaire auprès de l’ensemble des personnes volontaires et enquête qualitative par entretiens semi directifs et focus groupes professionnels/usagers. Tests rapides utilisés : TROD INSTI VIH1-VIH2, TOYO VHC et VIKIA AgHbS avec confirmation des positifs sur buvard (Elisa 4ème génération et WB). Vaccination : ENGERIX B20. Figurent ici les données statistiques issues du Checkpoint. Résultats : Au 30 juin 2015, 2937 usagers du Checkpoint ont participé. Majoritairement des HSH (78%). Le taux d’acceptation est de 98,7% (39 refus). Dans les 12 derniers mois, 53% ont eu des rapports anaux non protégés, 20% plus de 20 partenaires, 8,7% ont partagé leur paille, 1% de Slam. Parmi les 71% qui ont un médecin traitant, 59% n’ont jamais parlé du VIH avec lui. On compte 43 personnes VIH+ (un faux positif), 4 tests VHC + (1 faux positif) et 6 tests VHB + ; 89% avaient déjà eu au moins un test VIH, 51% un test VHB et 39% un test VHC. Seulement 263 personnes ont reçu une première dose de vaccin anti-VHB alors que 60% n’étaient pas vaccinés ; les réticences étant fortes aussi du côté des médecins. Parmi les 52 séropositifs à l’un ou l’autre des 3 virus, tous, sauf un perdu de vue, ont accédé aux centres cliniques experts de ANRS-CUBE. Conclusion : L’offre de dépistage rapide VIH-VHC-VHB au centre Checkpoint (Paris) montre un taux très élevé d’acceptabilité. Une proportion importante de personnes n’avait jamais eu de test pour le VHB ou le VHC. La proposition de vaccination VHB apparait peu performante.



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ABSTRACTS POSTERS P63  DETERMINANTS ASSOCIES A LA SURVENUE D’UNE NEPHROPATHIE CHEZ 694 PVVIH A.-L. Eme 1, E. Plaisier 2, J.-P. Bastard 2, S. Fellahi 2, J. Capeau 2, P. Ronco 2, G. Pialoux 2, F.-X.Lescure 1,2 1- AP-HP, CHU Bichat, Université Paris V. 2- AP-HP, CHU Tenon, UPMC Contact : [email protected]

P64  E VALUATION DES TROUBLES DEPRESSIFS DANS UNE COHORTE DE PATIENTS ADULTES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIS DANS LES CENTRES DU COREVIH PAYS DE LA LOIRE S. Pineau 1,2, Y. Cariou 1, C. Supiot 1,2, H. Hue 1,2, T. Jovelin 1,2, S. Rehaiem 1,3, L. Lainé 1,4, I. Ali 1,5,6, C. Grand-Courault 1,7, J.-M. Chennebault 1,3, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,7, R. Vatan 1,6, E. Billaud 1,2, C. Allavena 1,2

Introduction : La typologie des atteintes rénales au cours de l’infection VIH varie entre la néphrotoxicité du VIH lui-même, l’impact des comorbidités ou l’iatrogénie des médicaments ou toxiques. L’objectif de cette étude était d’évaluer les déterminants associés à la survenue d’une néphropathie chez les PVVIH.

1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon. 5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Laval. 7- Médecine interne, CH Saint Nazaire

Matériels et méthodes : Etude observationnelle comportant une coupe transversale prospective initiale en 2009 suivie d’un recueil rétrospectif des données clinico-biologiques en 2014. La survenue d’une néphropathie était évaluée par la présence ou l’aggravation d’une protéinurie tubulaire et par une baisse significative du débit de filtration glomérulaire estimée par MDRD (DFGe) (passage du DFGe < 60 ml/min/1,73m² ou baisse ≥ 10 points si DFGe initialement < 60 ml/min/1,73m²).

Objectif : Les troubles dépressifs (TD) sont fréquents chez les PVVIH mais aucune étude n’a évalué leur prévalence et les facteurs de risque à l’heure actuelle.

Résultats : Sur les 694 PVVIH inclus au cours d’un suivi médian de 51 mois [IQR : 40,8 – 68,2], 86 (12,4%) ont présenté ou aggravé une protéinurie tubulaire et 37 (5,3%) avaient une baisse significative du DFG. Les FDR significatifs et indépendants de protéinurie tubulaire étaient les antécédents de prise de traitement(s) néphrotoxique(s) (OR = 3.9) et une exposition à l’atazanavir supérieure à 84 mois (OR = 3,3 ). Les FDR indépendants de baisse significative du DFGe étaient une tubulopathie initiale (OR = 4,7), l’âge supérieur à 60 ans (OR = 3,3), une microalbuminurie (OR =2,3), l’existence d’au moins un FDR néphrologique hors VIH (OR = 3,0), un nadir de CD4 inférieur à 200/mm³ (OR = 2,6) et l’origine africaine (OR = 3,2). Le tenofovir était significativement associé à la tubulopathie initiale. Conclusion : Dans cette étude le ténofovir et l’atazanavir sont retrouvés significativement associés à l’existence ou à la survenue d’une atteinte rénale indépendamment des autres FDR néphrologiques couramment identifiés.

Contact : [email protected]

Méthodes : Etude transversale chez des adultes infectés par le VIH et suivis dans un des 6 centres hospitaliers du COREVIH Pays de Loire (Nantes, Angers, La Roche/Yon, St-Nazaire, Le Mans, Laval). Au cours d’une consultation, le patient complétait trois autoquestionnaires portant sur la qualité du sommeil (questionnaire de Pittsburgh, Index PSQI), la qualité de vie (WHO QOL HIV BREF), et la dépression (BDI II) et le médecin recueillait les données médico-sociales. Résultats : 1 354 patients ont participé à l’étude parmi les 3 025 vus en consultation entre novembre 2012 et mai 2013 : hommes 73,5%, 83% nés en France, âge médian 47 ans, stade C 21% et coinfection 13%. La durée médiane d’infection VIH est de 12,4 ans, CD4 médian de 604/mm3 et nadir CD4 médian de 207/mm3 ; 94 % sont sous ARV dont 86% avec une charge virale indétectable; 57% ont un travail, 52% vivent en couple, 38% pratiquent du sport, 39% fument du tabac, 12 % du cannabis et 9 % sont buveurs excessifs. 47% des PVVIH présentent des troubles du sommeil. Les TD sont absents chez 52 % des sujets, légers chez 28 %, modérés chez 14% et sévères chez 6% ; 7% des sujets recoivent un traitement antidépressseur. En analyse multivariée les troubles dépressifs sont d’autant plus importants que la qualité de vie est dégradée (avec atteinte de 4 domaines : physique, psychologique, relation sociale, spirituel et religieux), les troubles du sommeil sont présents, le sujet n’a pas fait d’études supérieures, n’appartient pas au groupe HSH et a des CD4 bas. Conclusion : Les troubles dépressifs modérés à sévères, présents chez près de 1 sujet sur 5, sont liés aux conditions sociales et psychologiques plus qu’à l’infection VIH. Le diagnostic et la prise en charge de ces troubles est indispensable pour améliorer la qualité de vie.



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ABSTRACTS POSTERS P65  A SSOCIATION ENTRE ANTIRETROVIRAUX ET ANTIDEPRESSEURS : IMPORTANCE DE LA COLLABORATION ENTRE L’INFECTIOLOGUE, LE PSYCHIATRE DE LIAISON ET LE PHARMACIEN

P66  CANCERS CHEZ LES PATIENTS VIH AU SEIN D’UN COREVIH, 2011-2013 S. Pineau 1, P. Abgueguen 1,3, T. Jovelin 1, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,6, E. Billaud 1,7, F. Raffi 1,7

S. Pineau , M. Guitteny , A. Chepeaux , C. Supiot , H. Hue , T. Jovelin , S. Rehaiem , L. Lainé , N. Qatib ,7, C. Grand-Courault 1,8, J.-M. Chennebault 1,4, T. Guimard 1,5, H. Hitoto 1,6, C. Michau 1,8, R. Vatan 1,7, E. Billaud 1,2, F. Raffi 1,2, C. Allavena 1,2 1,2

3

3

1,2

1,2

1,2

1,4

1,5

1,6

1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Psychiatrie de liaison, CHU Nantes. 4- Infectiologie, CHU Angers. 5- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon. 6- Médecine interne, CH Le Mans. 7- Médecine interne, CH Laval. 8- Médecine interne, CH Saint Nazaire Contact : [email protected]

Contexte : Les troubles dépressifs sont fréquents chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), avec une prévalence estimée à 20-40%. La co-administration d’un traitement antidépresseur (AD) avec une thérapie antirétrovirale peut être complexe. Le choix d’un AD doit tenir compte des interactions potentielles avec les traitements antirétroviraux (ARV), particulièrement avec les inhibiteurs de protéase (IP). La contribution du pharmacien est utile pour réaliser une revue de la littérature (critique et éclairée) sur la co-administration AD-ARV. Méthode : Etude transversale chez des PVVIH adultes suivis dans un des 6 centres hospitaliers du COREVIH Pays de Loire (Nantes, Angers, La Roche/Yon, St Nazaire, Le Mans, Laval). Au cours d’une consultation, le patient complétait trois auto-questionnaires portant sur la dépression (BDI II), la qualité du sommeil (questionnaire de Pittsburgh, Index PSQI) et la qualité de vie (WHO QOL HIV BREF), le médecin recueillait les données médico-sociales. Résultats : 1 354 patients ont participé à l’étude parmi les 3 025 vus en consultation entre novembre 2012 et mai 2013. 20 % des patients présentaient des troubles dépressifs d’intensité modérée à sévère. 94% étaient sous ARV dont 39% avec IP ; 7% des patients recevaient un AD qui était un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) dans 62% des cas. Parmi les patients sous AD, 40 % recevaient un ARV avec IP, association la plus à risque d’interaction médicamenteuse. Conclusion : La co-administration d’un AD avec des ARV n’est pas inhabituelle. La recherche d’interactions entre AD et ARV nécessite une collaboration étroite entre infectiologues, psychiatres de liaison et pharmaciens, ces derniers étant reconnus pour être une interface dans un système interdisciplinaire et multidisciplinaire. Cette collaboration, sans oublier le rôle du médecin traitant, est indispensable afin d’optimiser les stratégies thérapeutiques, limiter les toxicités et améliorer l’observance aux traitements.



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1- COREVIH Pays de Loire. 2- Médecine générale. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon. 5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Saint Nazaire. 7- Infectiologie, CHU Nantes Contact : [email protected]

Contexte : Les cancers (C) sont responsables d’1 tiers des décès chez les patients (pts) VIH. L’objectif était de recueillir les données des C diagnostiqués au sein d’un COREVIH pour étudier leur distribution, la survie à 1 an et les caractéristiques de ces C. Méthode : Etude rétrospective chez des adultes infectés par le VIH et suivis dans les centres du COREVIH Pays de Loire. Les patients avec un diagnostic de nouveau C entre le 1/1/2011 et le 31/12/2013 ont été comparés avec la file active régionale 2012. Les données démographiques et immuno-virologiques ont été recueillies à partir du dossier Nadis®. Résultats : Sur la file active (FA) de 3 546 pts, 92 (2,6%) ont eu 96 C, dont 39 C classants sida (CS) (12 Kaposi, 14 LNH, 3 cancer du col) et 57 CnonS (15 peau, 8 anus, 6 colo-rectal, 7 digestifs autres, 5 poumon, 5 ORL, 4 sein, 7 prostate/voies urinaires). Les patients avec un CS étaient plus âgés (51 vs 46 ans p < 0,001), plus souvent des hommes (81% vs 68% p < 0,01), avaient des CD4 médians plus bas aux nadir et diagnostic de C (109 vs 212 p < 0,0001, 436 vs dernier taux 590 p < 0,0001), étaient moins souvent sous cART (79% vs 88% p = 0,02) que la FA. Les patients sous cART depuis > 6 mois étaient moins souvent indétectables au seuil de 50c/ml (76% vs 89% p = 0,002). Les 2 groupes étaient aussi souvent fumeurs (45% vs 42%) ou avec une consommation d’alcool abusive (62% vs 64%). Les CS différaient des CnonS sur l’aspect révélateur du VIH (51% vs 11% p < 0,0001) et les CD4/mm3 médians (245 vs 490 p < 0,01), mais pas sur l’âge médian (49 vs 51 ans), le zénith de CV (5,2 vs 5,3 log c/ml) et le nadir médian de CD4/mm3 (111 vs 96). Au 1/1/2015, 10 pts (11%) étaient décédés (4 CS et 6 CnonS). Conclusion : L’incidence des cancers chez les pts VIH justifie une amélioration du dépistage du VIH (mode de découverte des CS), ainsi que de la prévention (tabac, alcool, HPV) et du dépistage des CnonS chez les patients VIH suivis. La découverte d’un cancer justifie un dépistage systématique du VIH.

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ABSTRACTS POSTERS P67  E TUDE VIH- DEPIVILLE : EVALUATION DE LA REALISATION D’UN DEPISTAGE ORIENTE DU VIH EN MEDECINE GENERALE AU MOYEN D’UN TEST RAPIDE D’ORIENTATION DIAGNOSTIQUE

P68  INTERET DU RECOURS AU SCORE EPICES (EVALUATION DE LA PRECARITE ET DES INEGALITES DE SANTE POUR LES CENTRES D’EXAMEN DE SANTE) DANS LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH)

F. Pinsard-Laventure 1, S. Deau 2, F. Urbain1(MD) 4, B. Coudert 3, O. Saint-Lary 1,(MD PhD) 4

M. Raho-Moussa 1,3, P. Honore 2,4, F. Boué 1,3, V. Chambrin 1, M. Favier 1, I. Kansau 1, E. Miekoutima 1, C. Pignon 1, C. Michaud 2, C. Palacios 2, T. Kandel 2, M. Azghay 2, M. Shoai 2, N. Sayre 2, O. Bouchaud 2, S. Abgrall 1,2

1- Université Versailles Saint Quentin en Yvelines UFR des Sciences de la Santé Simone VEIL-département de médecine générale-2 avenue de la Source de la Bièvre 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX. 2- Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan les Muraux (CHIMM), coordinatrice du CDAG-CIDDIST du CHIMM. 3- Praticien hospitalier (urgence) du CHIMM, responsable du département de santé publique du CHIMM. 4- INSERM 1018 CESP Equipe 1 Service de recherche clinique 94800 Villejuif Contacts : [email protected], [email protected]

Contexte : Les dernières recommandations envisagent un dépistage orienté du VIH (ciblant les populations à risques, les situations cliniques ou biologiques préoccupantes et les patients jamais dépistés). Les médecins généralistes sont au centre de cette stratégie. Le test rapide d’orientation diagnostique (TROD) au VIH est proposé comme une alternative à la sérologie (résultat en 60s). Objectif : Mesurer le taux de réalisation du dépistage orienté du VIH en médecine générale au moyen de TROD. `Méthode : Étude prospective interventionnelle d’évaluation en soin primaire du TROD INSTI® HIV 1/2 de Nephrotek©, dont la méthodologie est affichée en salle d’attente. Résultat : Du 12 janvier au 15 février 2015, dix médecins généralistes des Yvelines, ont inclus 279 patients âgés en moyenne de 46,5 ans. Parmi eux, 43,4% (121) n’avaient jamais été dépistés. Le taux de réalisation atteint 10,29% des patients adultes ignorant leur statut pour le VIH. Le TROD a été proposé avec une excellente acceptabilité (98,2%) et 5 patients ont refusé la procédure. Tous les TROD réalisés étaient négatifs. Trois patients ont accepté de réaliser une sérologie VIH, toutes négatives. Le dépistage est demandé par les patients dans 36,6% des cas. Il reste proposé par le médecin dans 63,1% des cas (36,6% sur absence de dépistage, 12,9% sur constations cliniques préoccupantes, et 13,6% chez des populations à risque). Les patients et les médecins sont très satisfaits de la procédure. Conclusion : Le dépistage orienté par TROD VIH en médecine de ville est réalisable et pertinent avec un taux de réalisation de 10,29%. Premier test pour 43% des patients il représente une bonne alternative à la sérologie.

1- AP-HP, Hôpital Antoine Béclère, Clamart. 2- AP-HP, Hôpital Avicenne, Bobigny. 3- COREVIH Ile-de-France Sud, Créteil. 4- COREVIH Ile-de-France Est, Paris Contact : [email protected], [email protected]

Introduction : Réduire les inégalités sociales de santé nécessite de disposer d’outils de repérage pertinents des populations à risque. Le score EPICES est un score individuel de précarité défini sur une échelle allant de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité absolue), validé en population générale. Le seuil de précarité est atteint dès le score de 30,17. L’objectif de cette étude est d’étudier le lien entre vulnérabilité sociale exprimée par le score EPICES des PVVIH sous traitement antirétroviral (ARV) depuis plus de 6 mois et l’évolution immunovirologique et clinique. Méthodes : Enquête transversale réalisée en 2014 dans deux hôpitaux franciliens comprenant un questionnaire social (dont les 11 questions nécessaires au calcul du score EPICES), un examen clinique et un bilan biologique. Résultats : Au total, 475 patients ont participé à l’enquête, 74 % d’entre eux étaient précaires. Parmi les patients précaires, 57 % étaient originaires d’Afrique sub-saharienne (ASS), 80 % avaient été contaminés par voie hétérosexuelle (HTR), 53 % étaient des femmes. Parmi les patients non précaires, 24% étaient originaires d’ASS, 57 % contaminés par voie HTR, 30 % étaient des femmes. En analyse multivariée, les patients précaires déclaraient plus souvent être lassés par la prise des ARV et garder le secret vis-à-vis de leur statut VIH. Le statut précaire était associé à une consommation plus importante d’alcool, à un antécédent cardiovasculaire, une charge virale VIH > 50 cp/ml et un taux de lymphocytes T CD4 < 350/mm3 (tableau I). Conclusion : Le score EPICES est un outil rapide et pertinent d’identification des personnes socialement vulnérables dans les structures de soin prenant en charge des PVVIH. Dans notre étude, le statut précaire (score ≥ 30,17) était associé à une infection moins bien contrôlée par les ARV, ainsi qu’à l’existence d’une addiction à l’alcool, indépendamment de l’âge, du sexe, du centre de suivi, du mode de transmission du VIH et de l’origine géographique. Tableau I – Association du statut précaire (score EPICES ≥ 30,17) aux paramètres de santé en lien avec le suivi de l’infection par le VIH Variables étudiées Ne pas avoir confié son statut VIH à au moins une personne Antécédent de tuberculose

Analyse univariée OR bruts [IC95%] 2,7 [1,52-4,80]

Analyse multivariéea OR ajustés [IC95%] 1,96 [1,07-3,76]

2,65 [1,16-6,02]

1,54 [0,66-4,09]

Stade C autre que tuberculose

0,96[0,59-1,59]

1,33[0,77-2,34]

Antécédent cardiovasculaire

2,07 [0,85-5,06]

3.86 [1,56-11,09]

Obésité (IMC ≥ 30 Kg/m2)

2,67 [1,43-4,99]

1,81 [0,93-3,94]

Consommation actuelle de tabac

0,54 [0,35-0,84]

1,02 [0,61-1,75]

Alcool > 30 g/jour

1,82 [0,68-4,87]

3,83 [1,42-12,34]

Lassitude exprimée dans la prise des ARV (très /assez vs un peu/pas du tout)

2,38 [1,33-4,25]

2.68 [1,45-5,17]

Toxicité perçue des ARV (très /assez vs un peu/pas du tout)

0,51 [0,32-0,84]

0,67 [0,39-1,16]

CV > 50 cp/ml

2,89 [1,44-5,80]

2,36 [1,17-5,53]

Lymphocytes T CD4 < 350/mm3

2,39 [1,36-4,48]

2,15 [1,16-4,17]

a : Ajustement sur âge, sexe, centre de suivi, mode de transmission du VIH et origine géographique par modèles de régression logistique.



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ABSTRACTS POSTERS P69 É  TUDE DE LA RELATION ENTRE SYMPTOMES, INDICATEURS CLINIQUES ET QUALITE DE VIE DES PVVIH PAR UNE APPROCHE MULTI BLOC

P70 I NTERET DE L’ELABORATION D’OUTILS PEDAGOGIQUES SPECIFIQUES DANS UN CENTRE FEDERATIF PREVENTION ET DEPISTAGE

M. Randrianomanana (1), C. Lalanne (1), P. Carrieri (2-4), F. Lert ( 5,6), R.-M. Dray-Spira (7,8), O. Chassany (1), M. Duracinsky ( 1,9)

C. Robin-Le Conte (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), C. Pintas (1), F.Raffi (1), C. Biron (1)

1- Université Paris Diderot, Sorbonne Cité, EA 7334 (REMES), Patient-Centered Outcomes Research, Paris, France. 2- Inserm UMR 912 (SESSTIM), Marseille, France. 3- Université Aix Marseille, UMR S912, IRD, Marseille, France. 4- ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, France. 5- Inserm U1018, Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Hôpital Paul Brousse, Villejuif. 6- Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, UMR S1018, Villejuif, France. 7- Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France. 8- Université Sorbonne, UPMC Univ Paris 06, Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France. 9- AP-HP, Bicêtre hospital, Internal Medicine and Clinical Immunology, Le Kremlin-Bicêtre, France

(1) CHU de Nantes

Contact : [email protected]

Objectifs : Déterminer la relation entre symptômes, indicateurs cliniques et qualité de vie des PVVIH telle que mesurée par le questionnaire spécifique au VIH (PROQOL VIH) en utilisant une modélisation multi variée multi-bloc. Méthodes : Trois blocs de variables : symptômes reportés (22), indicateurs cliniques (21) et dimensions de la qualité de vie (7), ont été recueillis par des auto-questionnaires lors de l’enquête nationale Vespa2. Les données ont été analysées par les méthodes parcimonieuses du moindre carré partiel (MCP) et de l’analyse canonique des corrélations généralisée (ACC) pour les trois blocs de variables incluant une pénalité  de norme L1, optimisée grâce à une validation croisée 20*5 fold associée à une méthode de bootstrap pour estimer la précision des paramètres. Un modèle de mélange basé sur le score des individus a permis de dresser le profil des patients. Résultats : L’analyse a été réalisée sur 1 524 patients, dont 53% âgés de plus de 47 ans, 77% d’hommes, 51% d’homosexuels, 80% ayant une charge virale indétectable. Les méthodes MCP ( = 0,6) et ACC ( = 0,7) ont retenu le même nombre et le même type de variables sur le bloc symptômes dont l’anxiété, la dépression, la fatigue et les troubles du sommeil tandis que le sexe (0,5), la transmission sexuelle (0,3), l’hépatite C chronique (-0,3) et le mode de vie (-0,2) sont les indicateurs cliniques les plus importants retenus par la méthode de l’ACC généralisée. Les symptômes apparaissent plus liés à la qualité de vie en comparaison des indicateurs cliniques. Quatre typologies de patients ont été mises en évidence selon les dimensions du PROQOL-VIH.

Contact : [email protected]

Le centre fédératif prévention dépistage (CFPD) regroupe des centres de vaccination, lutte contre la tuberculose et les IST. Devant l’absence d’outils pédagogiques adaptés aux 3 thématiques ou aux particularités du public reçu, les équipes médico-soignantes ont eu besoin d’en créer. L’objectif était de les utiliser et de les évaluer lors des actions de prévention à l’échelle départementale. Un jeu de l’oie sur les 3 thématiques a été conçu puis édité en 2013. De même, 2 outils audiovisuels de sensibilisation sur la tuberculose et l’hépatite B auprès de migrants (Roumanie, Magreb, Afrique subsaharienne) et de personnes à risque (détenus) ont été créés en 2012 et 2013 pour présenter à ces populations ciblées, dans leur langue et culture, ces maladies et les moyens de s’en protéger. Le choix de ces outils est discuté en amont du projet en fonction du ciblé. En 2013, près de 300 actions de prévention auprès du public ont été menées sur les 3 thématiques. Une évaluation par un questionnaire de connaissances avant et après visualisation des films sur l’hépatite B a été menée auprès de 158 personnes. L’amélioration des connaissances, après visualisation des films, est significative (p < 0,05/Wilcoxon) dans toutes langues. Ces outils audiovisuels favorisent les échanges entre les individus et permettent une alliance thérapeutique immédiate avec l’équipe soignante. Le jeu de l’oie permet une interactivité et l’acquisition de connaissances par les joueurs, en levant des idées reçues sur les thématiques. L’utilisation de ces outils pédagogiques ludiques, adaptés à la prévention des maladies infectieuses permettent de sensibiliser les populations cibles du CFPD au dépistage, de développer des stratégies de prévention efficaces et permet à ces publics de repérer des lieux ressources. La mise à disposition de ces outils à l’échelle nationale serait utile et pertinente.

Conclusion : La modélisation multi-bloc a permis d’identifier les symptômes et les facteurs cliniques les plus importants en relation avec les différentes dimensions de la qualité de vie des PVVIH. Cette étude pourrait fournir des perspectives multidisciplinaires intéressantes en matière de prise en charge et de suivi du traitement pour les PVVIH.



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ABSTRACTS POSTERS P71

ANALYSE DES MOTIVATIONS DU CHOIX DES

ANTIRETROVIRAUX (ARV) PRESCRITS CHEZ DES PATIENTS INFECTES PAR LE VIH NAIFS(PVVIH).

E. Rouveix (1,8), P. de Truchis (2,8), A. Beauchet (1,8), J. Gerbe (3,7,8), H. Berthe (2,8), V. Daneluzzi (3,8), P. Brazille (4,8), E. Mortier(5,8), D. Zucman (6,8), A.-M. Simonpoli (5,8), P. Genet (7,8), C. Dupont (1,8), COREVIH Ile-de-France (IDF) Ouest (8) (1) AP-HP, CHU A. Paré, 92100 Boulogne. (2) AP-HP, CHU R. Poincaré, 92380 Garches. (3) CH M. Fourestier, 92000 Nanterre. (4) CHI, 78100 Saint Germain en Laye. (5) AP-HP, CHU L. Mourier, 92700 Colombes. (6) CMC Foch, 92151 Suresnes. (7) CH V. Dupouy, 95107 Argenteuil. (8) COREVIH IDF Ouest, CHU A. Paré, 92100 Boulogne Contact : [email protected]

P72 A  CCEPTABILITÉ DU DÉPISTAGE RAPIDE DANS LA POPULATION DES TRAVAILLEUSES DU SEXE TRANSGENRES, PREMIERS RÉSULTATS DE L’EXPÉRIMENTATION CUBE AU PASAJE LATINO. A. Santos 1, A. Freire Maresca 2,6, E. Plenel 2, N. Reydellet 2, P. Chauvin 3, C. Rouzioux 4, C. Chauvin 1,2, G. Pialoux 5, M. Jauffret-Roustide1 1. Cermes3 (Inserm U988/CNRS UMR 8236/EHESS/Université Paris Descartes) ; 2. ARCAT / Le Kiosque Infos Sida et Toxicomanie - Groupe SOS ; 3. UPMC, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136) ; 4. CHU Necker, Université Paris Descartes ; 5. Hôpital Tenon –UPMC ; 6. Hôpital Ambroise Paré et Fernand Widal-APHP. Contact : [email protected]

Objectifs : Pour les patients (pts) naïfs d’ARV, le Rapport d’Experts 2013 recommandait 6 schémas d’ARV en « choix préférentiels » et 7 en « autres choix ». Sauf en cas de contre-indication le choix des molécules en primo prescription d’ARV est souvent subjectif. L’objectif de ce travail a été d’évaluer les facteurs associés à ce choix. Patients et méthodes : Du 01/01 au 30/10/2014, toutes les primo prescriptions d’ARV ont été analysées (données patients et données prescripteur) puis évaluées par un groupe de praticiens « relecteurs ». Résultats : 34 prescripteurs (dans 11 centres) ont inclus 132 pts : 71 H, migrants : 57%, HSH : 21%, CD4 < 200/mm3 : 26%, CV VIH >100 000 cp/mL : 33%. 85 pts (64%) avaient au moins une contre-indication à un schéma ARV (ex : HLA B57) ou des éléments guidant le choix : (CV > 100 000 cp/mL, génotypes avec des R). Les schémas prescrits ont été : INRT/IP (43%), INRT/INNRT (29,5%), INRT/anti-intégrase (23%). Le choix du prescripteur était conforme aux recommandations chez 75% des pts. Ni les Facteurs De Risque VIH ni l’origine des pts, ni le taux de CD4 n’ont influencé le choix du 3ème agent. Ce choix était influencé par un désir de grossesse (p = 0,07), une grossesse (p = 0,001), le niveau de CV (p = 0,02), une primo-infection (p = 0,049) et par l’activité professionnelle (p = 0,007). La non-conformité était principalement le fait de l’utilisation des anti-intégrases (p < 0,0001). Concernant les prescripteurs, ni l’âge, ni l’ancienneté dans la prise en charge des PVVIH n’étaient corrélés aux choix des ARV. Le taux de conformité des prescriptions était meilleur pour les prescripteurs ayant une file active personnelle > 100 patients (p = 0,06). Conclusions : Les facteurs influant le choix des molécules en primo prescription sont essentiellement liés à la procréation et au niveau de CV. Les 25 % de prescriptions non conformes témoignent de l’intérêt des praticiens pour les classes thérapeutiques les mieux tolérées avant même que celles-là soient intégrées dans les recommandations officielles. Une file active élevée semble favoriser le respect des recommandations par le prescripteur.



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Contexte : Les femmes transgenres travailleuses du sexe (FTTdS) constituent une des populations à cibler vis-à-vis des dépistages VIH/IST/Hépatites virales. Les données disponibles sur la situation épidémiologique et les besoins de cette population sont très lacunaires en France aujourd’hui. Méthode : La recherche ANRS SHS154 CUBE est une étude pluridisciplinaire menée sur l’acceptabilité du dépistage rapide (TROD : Tests rapides d’orientation diagnostique) VIH, VHC et VHB et du lien vers le soin dans un contexte communautaire. Cette enquête a été menée à Paris auprès des Hommes ayant des relations Sexuelles avec des Hommes, des FTTdS et des usagers de drogues, en 2014-2015. Elle inclut une étude descriptive transversale multicentrique par questionnaire (3836 inclusions au 1/7/2015) et une enquête qualitative par entretiens semi-directifs (40). Sont présentées ici les données qualitatives issues des entretiens menés au « Pasaje Latino » lieu destiné à l’accueil, la prévention et le soutien pour les démarches sociales pour les migrants latino-américains de l’association ARCAT. Résultats : Notre étude met en évidence que la majorité des FTTdS qui fréquentent le Pasaje Latino connaissent leur séropositivité VIH et bénéficient d’un suivi régulier, grâce à un parcours de soin adapté aux spécificités du public hispanophone. Pour celles qui sont séronégatives pour le VIH, la notion de test rapide (TROD) semble prioritaire par rapport à la dimension communautaire du dépistage. L’acceptabilité du principe du dépistage dans un lieu non dédié initialement à la santé est élevée et cette démarche n’est pas perçue comme stigmatisante par la population FTTdS qui a intégré l’idée d’une exposition au risque sexuel et la nécessité d’être dépistée. L’intervention CUBE a également pu toucher un public plus large (partenaires de FTTdS, femmes travailleuses du sexe, migrants, précaires, allant au delà de la catégorie « Femme Transgenre travailleuse du sexe hispanophone ». Conclusion : L’essai d’intervention ANRS SHS154 CUBE au Pasaje Latino qui ciblait à l’origine du projet les FTTdS a finalement bénéficié à une plus grande diversité de population, caractérisée par la précarité et ayant un lien avec le travail sexuel. Ce lieu et cette expérimentation permettent ainsi de réinterroger la notion de population à cibler.

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ABSTRACTS POSTERS P73 P  ERCEPTION DE L’IMAGE DE SOI PAR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AYANT UNE LIPODYSTROPHIE ET SUIVIES AU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES DU CHU DE CASABLANCA.

P74 P  ROFIL ACTUEL DE LA TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CHEZ LES PATIENTS INFECTÉS PAR LE VIH SUIVIS AU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES

M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI

Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc

Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc

M. SODQI, L. BADAOUI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI Contact : [email protected]

Contact : [email protected]

Objectif : Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, radiologiques et thérapeutiques de la TC. Objectifs : • Déterminer la fréquence des lipodystrophies et leur impact sur la qualité de vie des patients infectés par le VIH • Montrer les difficultés de la prise en charge de ces anomalies Méthodes : Etude transversale réalisée sur dossier médical et questionnaire administré aux patients vus en consultation, sur une période de 2 mois. Le diagnostic de lipodystrophie a été retenu sur les données du dossier et l’examen du jour. Les patients naïfs ou en échec thérapeutique ont été exclus. Résultats : Sur 140 patients, 40 ont été identifiés ayant une lipodystrophie (14%) : lipoatrophie (52%), lipohypertrophie (41%) et association des 2 types (7%). Ces lipodystrophies étaient survenues, en moyenne, après 24 mois de traitement antirétroviral(TAR) : AZT+3TC+EFV (60%), AZT+3TC+NVP (30%), TDF+3TC+EFV (2%), AZT+3TC+LPV/r (5%) et TDF+3TC+LPV/r (3%). Le sexe-ratio était de 1, l’âge moyen de 42 ans. Trente patients vivaient en couple, 4 étaient séparés du conjoint et 6 préféraient rester célibataires. Ces patients rapportaient un impact des modifications corporelles sur leur vie sociale et professionnelle (70%), sur leur sexualité (75%), sur l´estime de soi (85%) et sur les activités quotidiennes (40%). L’impact variait en fonction du type de lipodystrophie. Quatre vingt cinq pour cent des patients ne font pas de lien entre lipodystrophie et TAR. Le régime hygiéno-diététique couplé à l’exercice physique n’a apporté aucune amélioration. L’AZT a été substituée par TDF chez 5 patients. Les techniques réparatrices ne sont pas pratiquées au Maroc.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur 10 ans menée dans le service des maladies infectieuses. Ont été inclus tous les patients infectés par le VIH, hospitalisés pour TC. Les critères diagnostiques de la toxoplasmose étaient cliniques et tomodensitométriques, complétés par l’épreuve thérapeutique. Résultats : Cent quarante et un patients (73 hommes et 68 femmes) ont rempli les critères diagnostiques, soit une fréquence de 4%. L’âge moyen était de 37 ans. Au moment du diagnostic, la moyenne des lymphocytes T CD4 était de 121 cellules/mm3. Les manifestations cliniques étaient caractérisées par : la fièvre chez chez 113 patients (80%), des signes de déficit neurologique focalisé chez 120 patients (85%), d’hypertension intracrânienne chez 99 patients (70%), des crises convulsives chez la moitié des cas (50%) et des troubles de conscience chez 85 patients (60%). Les images tomodensitométriques cérébrales étaient : des hypodensités avec ou sans rehaussement périphérique chez 112 cas (80%), un œdème avec effet de masse chez 85 cas (60%), une prise de contraste nodulaire ou annulaire en cocarde chez 99 cas (70%). Le LCR montrait des signes de méningite dans 57 cas (40%). La PCR toxoplasmose dans le LCR, réalisée chez 20 patients, était positive dans 18 cas. Le traitement était à base de cotrimoxazole chez 120 patients (85%) et de sulfadiazine + pyriméthamine (traitement de référence) chez 20 patients (15%). Un bolus de corticoïde avait été instauré chez tous les patients. Ce traitement, couplé à la thérapie antirétrovirale, a permis une amélioration clinique chez 78 patients (56%) avec persistance des séquelles neurologiques (18%). Soixante trois patients sont décédés (44%). Conclusion : La TC demeure présente parmi les IO du système nerveux au cours du sida avec une létalité hospitalière qui reste élevée.

Conclusion : Les lipodystrophies sont diversement perçues. La connaissance par les patients des effets indésirables des ARV et la surveillance systématique des mesures anthropométriques pourraient réduire l’importance et l’impact des lipodystrophies en modifiant précocement les schémas incriminés.



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ABSTRACTS POSTERS P75 L  EUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE AU COURS DU SIDA : À PROPOS DE 10 CAS.

P76 E  FFET DU DOLUTEGRAVIR SUR LA PHARMACOCINETIQUE DE LA METFORMINE CHEZ DES SUJETS SAINS

M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI

J. Zong (1), J. Borland (2), F. Jerva (2), B. Wynne (2), M. Choukour (3), I. Song (2)

Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc

(1) PharStat, Raleigh, USA; (2) GSK, RTP, USA; (3) Parexel, Waltham, USA Contact : [email protected]

Contact :[email protected]

Introduction : La leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) est une complication neurologique grave de l’infection à VIH. Objectif : Etudier les aspects épidémio-cliniques, paracliniques et thérapeutiques de la LEMP chez les patients infectés par le VIH à travers l’expérience du service des maladies infectieuses (SMI) du CHU Ibn Rochd. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétroprospective descriptive s’étendant de janvier 2002 à décembre 2014. Ont été inclus tous les patients suivis au niveau du SMI pour infection à VIH et présentant une LEMP. Le diagnostic de LEMP était retenu sur la base des données cliniques, virologiques et d’imagerie. Résultats : Sur 3 633 dossiers, 10 cas de LEMP (0,28 %) ont été retenus. La moyenne d’âge était de 39 ans [25 ans; 62 ans]. Le sexe masculin prédominait avec 8 cas. La moyenne des lymphocytes T CD4 était de 59 cellules/mm3 et celle de la charge virale plasmatique était de 677911 copies/mm3. La LEMP a révélée l’infection à VIH dans 9 cas et elle est survenue au décours d’un échec thérapeutique dans un cas. Les manifestations cliniques comprenaient des signes de déficit neurologique focalisé (7 cas), un syndrome cérébelleux (2 cas) et des troubles cognitifs (3 cas). La TDM cérébrale a montré des lésions hypodenses au niveau de la substance blanche sans effet de masse chez 9 patients. L’IRM cérébrale, réalisée dans 6 cas, a objectivé des lésions de la substance blanche sous corticale en hyposignal T1 et en hypersignal T2, de topographie pariéto-occipitale (3 cas), frontale (2 cas), infra-tentorielle (4 cas) et des calcifications des noyaux gris centraux (1 cas). La ponction lombaire était normale dans 4 cas et avait montré une hyperproteinorachie isolée dans 6 cas. La PCR virus-JC dans le LCR, réalisée chez 4 patients, était revenue positive. La trithérapie anti-rétrovirale incluant un inhibiteur de protéase avait été prescrite chez 7 patients. Deux d’entre-eux sont toujours suivis avec un recul de 4 et 6 années. Conclusion : La LEMP, qui représente une phase de réactivation tardive du virus JC, reste de pronostic très péjoratif et n’admet pour le moment aucune thérapeutique éradicatrice ayant fait ses preuves.

Contexte : DTG est un inhibiteur de l’intégrase du VIH inhibant in vitro les transporteurs OCT2 et MATE 1 impliqués dans l’élimination de la metformine (MET). Cette étude avait pour objectif d’évaluer l’interaction entre le DTG et la MET. Méthodologie : Etude croisée en ouvert, en groupes parallèles chez 30 sujets adultes sains répartis en 2 cohortes de 15 sujets, et recevant 500 mg de MET x 2/j pendant 22 jours et, de J6 à J12, 50 mg de DTG QD (cohorte 1) ou 50 mg BID (cohorte 2) avec un repas à teneur modérée en graisses. Les rapports des moyennes géométriques des moindres carrés et les IC90 % ont été calculés pour les comparaisons intra-sujet. Résultats : Les expositions plasmatiques à la MET étaient augmentées significativement en cas de co-administration avec DTG. MET (paramètres PK)

Moyenne des MCG

Rapport moyen des MCG (IC90 %)

MET

MET + DTG

MET + DTG vs MET seule

Cohorte 1 (DTG QD)

n = 15

n = 14

Cmax (μg/mL)

0,932

1,55

1,66 (1,53 à 1,81)

ASC (0-) (h*µg/mL)

6,83

12,2

1,79 (1,65 à 1,93)

Cohorte 2 (DTG BID)

n = 15

n = 14

Cmax (μg/mL)

0,845

1,878

2,11 (1,91 à 2,33)

ASC (0-) (h*µg/mL)

6,49

15,9

2,45 (2,25 à 2,66)

Aucune modification de la demi-vie et du Tmax de la MET n’a été observée. L’exposition à la MET est revenue au niveau normal après l’arrêt du DTG. Aucun évènement indésirable grave, de grade 3 ou 4, ou décès n’a été signalé pendant l’étude. Les EI les plus fréquents étaient les céphalées (9), diarrhées (8) et nausées (7). Conclusions : La co-administration de DTG et de MET était bien tolérée malgré l’augmentation significative de l’exposition plasmatique de MET ; les effets dépendaient de la dose de DTG. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration. Il peut être nécessaire d’ajuster la posologie de MET.



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NOUVELLES TECHNOLOGIES

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ABSTRACTS POSTERS P77 E  VALUATION DU PROGRAMME D’EDUCATION THERAPEUTIQUE VIH/VHC A L’HOPITAL TENON F. Tendjaoui (1), J. Berdougo (1), S. Allaf (1), H. Ghehiouèche (1) L. Slama (1), I. Debrix (1), S. Guessant (1). (1) CHU Tenon, AP-HP Contact : [email protected]

P78 D  EPISTAGE NON MEDICALISE DES MINEURS : UNE BATAILLE GUYANAISE POUR REDUIRE LES INEGALITES SOCIALES ET TERRITORIALES DE SANTE A. Toullier (1), A. Le Boulicot (1), R. Zeriouh (1), J. Pavie (2), G. Guillemot (3,4), V. Vantilcke (5), JF. Laynay (6), O. Dupart (7), A. Marchand (7), C. Piedrafita (1) 1 : AIDES. 2 : ADER. 3 : Mama Bobi. 4 : Immu Ouest. 5 : Réseau Kikiwi. 6 : Maison des adolescents. 7 : Médecins du Monde

Introduction : Dans le cadre de l’évaluation quadriennale du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) en vue du renouvellement de l’autorisation par l’Agence Régionale de Santé, l’équipe d’ETP a entrepris une démarche d’amélioration de la qualité. Matériel et méthode : étude prospective, transversale, réalisée sur une semaine à l’aide de questionnaires de satisfaction destinés aux médecins et patients suivis par le service des Maladies Infectieuses et Tropicales, consistant à évaluer la communication autour de l’ETP et la conduite des séances. Résultats : étude menée semaine 11 en 2014. 12 infectiologues sur 20 ont répondu. Tous connaissaient le programme et y ont adressé des patients. 75 % ont eu des retours positifs de la part de leurs patients et 58% ont constaté une amélioration de la prise des traitements. Sur 145 patients interrogés, 125 patients n’ont pas bénéficié de séance d’ETP. 78 % d’entre eux en connaissaient l’existence sans toutefois en percevoir l’intérêt. Au décours de l’enquête, 27% souhaitaient y avoir recours. Un patient sur deux ayant bénéficié du programme venait d’apprendre sa séropositivité au VIH ou débuter un traitement antirétroviral. Plus de 70 % des patients ont été satisfaits par la qualité de l’écoute, le délai d’attente, la durée de l’entretien, le rythme des consultations, les réponses apportées aux questions, la clarté des explications. L’ETP a permis d’améliorer leur qualité de vie par une meilleure satisfaction vis à vis du traitement, de l’alimentation ou de la sexualité. Dans 80% des cas, les consultations d’ETP ont répondu à leurs attentes et seraient recommandées à d’autres patients. Discussion-Conclusion : Les consultations d’ETP sont appréciées tant par les médecins que par les patients qui en ont bénéficié. Des flyers ont été largement mis à disposition des équipes médicales, paramédicales et des patients suite aux interrogations des patients sur l’intérêt et la place de ces consultations dans le parcours de soins.



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NOUVELLES TECHNOLOGIES

Contact : [email protected]

Contexte : Pratiquer un TROD du VIH sur un mineur requiert le consentement de l’autorité parentale. Seul un médecin peut s’en émanciper dans certaines conditions. Ce cadre juridique est incompatible avec la réalité de certains territoires, dont la Guyane, où des associations, souvent non médicalisées, proposent des TROD aux populations éloignées du soin, sauf de fait aux mineurs en faisant la demande. Ces difficultés amènent AIDES à plaider pour que des non-soignants formés puissent proposer des TROD à des mineurs sans autorisation parentale. Méthodologie : Avec des associations partenaires, AIDES documente et construit un argumentaire fin 2014, sur la base de rapports et études, les spécificités territoriales sur l’épidémie de VIH, l’offre et les besoins en santé sexuelle. Elles le soumettent à l’ARS et au COREVIH de Guyane, au Conseil national du sida (CNS) et le soutiennent auprès du ministère de la Santé et du Parlement dans le cadre du projet de loi santé (PLS). Résultats : L’argumentaire souligne le contexte d’épidémie généralisée, la jeunesse de la population en Guyane (en 2011, 2/5 de la population a < 20 ans), la précocité de la sexualité (premier rapport à 14,6 ans pour les hommes, 15,3 ans pour les femmes), le caractère contraint de la sexualité réduisant la capacité à se saisir des outils de prévention (19,4% des premiers rapports des femmes forcés ou non souhaités). Il a contribué à mettre le sujet dans l’agenda public. En janvier 2015, le CNS a rendu un avis favorable sur la question. En mars, l’Assemblée nationale a adopté une disposition dans ce sens, avec le soutien du Gouvernement. Conclusion : Le PLS en première lecture limite l’ouverture du TROD aux mineurs sans accord parental à certains territoires où les besoins seraient identifiés. Au regard des besoins similaires dans d’autres territoires ou communautés à forte prévalence et confrontés à d’autres formes de barrières à l’accès au dépistage, il convient d’élargir cette évolution législative.

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ABSTRACTS POSTERS P79 R  ECOURS AU DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DES CANCERS PARMI LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE METROPOLITAINE. RESULTATS DE L’ENQUETE ANRSVESPA2.

P80 T  RAITEMENT ANTIRETROVIRAL ALLÉGE : EXPERIENCE DE LA BITHERAPIE D’ANALOGUES NUCLEOSIDIQUES (BI-INTI)

L. Tron (1,2), F. Lert (3), B. Spire (4,5,6), R. Dray-Spira (1,2) et le groupe Vespa2

Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Service de Maladies Infectieuses et Tropicales et Inserm U 1136 1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Virologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière.

(1) INSERM, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale, Paris, France (2) Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 06, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale, Paris, France. (3) INSERM, U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (4) INSERM, UMR912, SESSTIM, Marseille, France. (5) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (6) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marseille, France Contact : Laure Tron [email protected] INSERM, UMR_S 1136, Equipe ERES Hôpital Paul Brousse Bât 15/16, 16 Av. Paul Vaillant-Couturier 94807 Villejuif Cedex, France

Contexte : Le dépistage systématique joue un rôle majeur dans la prévention des cancers qui pèsent de plus en plus sur la santé des personnes VIH+ (PVVIH). Le frottis cervical est recommandé annuellement chez les femmes VIH+ et tous les 3 ans entre 25-65 ans en population générale. Le dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal est recommandé tous les 2 ans entre 50-75 ans parmi les PVVIH, comme en population générale. L’objectif était de décrire les niveaux de recours au dépistage des cancers parmi les PVVIH en France, par rapport à la population générale. Méthodes : Les taux de recours aux dépistages déclarés des cancers du col, du sein et colorectal ont été comparés entre PVVIH (Enquête Vespa2 en France métropolitaine, 2011) et population générale (Baromètre Cancer 2010) par des régressions de Poisson ajustées sur l’âge. Résultats : Chez les femmes de 25-65 ans, le taux de frottis dans les 3 ans standardisé sur l’âge était de 88,1% parmi les PVVIH vs. 83.1% en population générale (rapport de prévalence : 1,05, IC95% : 1,01-1,10, p = 0,02). Seules 74,8% des femmes VIH+ avaient eu un frottis dans l’année. Chez les femmes de 50-75 ans, le taux de mammographie dans les 2 ans standardisé sur l’âge était de 80,7% parmi les PVVIH vs 89,1% en population générale (rapport de prévalence : 0,94, IC95% : 0,87-1,02, p = 0,15). Chez les 50-75 ans, le taux de recherche de sang dans les selles dans les 2 ans standardisé sur l’âge était parmi les femmes de 390,2% chez les PVVIH vs 43,5% en population générale (rapport de prévalence : 0,92, IC95% : 0,74-1,14, p = 0,45), et parmi les hommes de 44,5% chez les PVVIH vs 45,2% en population générale (rapport de prévalence : 0,99, IC95% : 0,86-1,15, p = 0,91). Conclusion : Le recours aux dépistages systématiques des cancers n’est pas moindre que dans la population générale. Cependant, le dépistage du cancer du col est insuffisant eu égard aux recommandations spécifiques pour les femmes VIH+, et le recours au dépistage du cancer colorectal est faible.

M.-A. Valantin 1, R. Calin 1, F. Caby 1, R. Tubiana 1, L. Schneider 1, A. Denis 1, R. Agher 1, C. Blanc 1, M. Jaspard1, V. Martinez 1, C. Soulié 2, Y. Dudoit 1, C. Katlama1 Contact : [email protected]

Objectifs : Caractériser les patients ayant reçu une bithérapie BI-INTI par FTC/TDF ou ABC/3TC entre le 01/2008 et 12/2014. Méthodes : Etude observationnelle monocentrique des patients ayant reçu une bithérapie BI-INTI comportant FTC+TDF ou ABC+3TC entre le 01/01/2008 et le 31/12/2014. Recueil des données à partir de la base Nadis. Patients sous bithérapie d’analogues nucléosidiques Valeurs

médiane [Q1-Q3]

NAIFS n = 59 (41%)

SWITCH n = 86 (59%)

TOTAL n = 145

Type BI-INTI TDF+FTC ABC+3TC Age Sexe H/F (%) Délai Dg VIH Durée ARV CV à initiation BI-INTI % 25, et la PCR VHC + étaient associés à la fibrose hépatique. En analyse multivariée comprenant le sexe, l’âge, l’IMC > 25, l’alcool, le tabac, la PCR VHC + et l’Ag HBs+, les valeurs plus élevées d’élastométrie étaient associées au cannabis (p = 0,006), au SCC (p = 0,002), à une PCR VHC+ (p = 0,047), et à un IMC > 25 (p < 0,0001). En se focalisant sur les FS ≥ 9,5 kPa, l’analyse multivariée a montré un plus grand risque de fibrose hépatique associée au cannabis (p = 0,006; Odds ratio (OR) : 10,0; IC :1,9-51,1) et à l’IMC > 25 (p = 0,010, OR : 9,6; IC :1,754,1), avec une tendance pour le SCC (p = 0,076). Conclusion : L’évaluation quantitative de l’exposition au cannabis devrait être faite en pratique courante. La consommation et l’exposition au cannabis chez les PVVIH sont associées à un plus grand risque de fibrose hépatique, y compris de fibrose sévère.

(*) Multithérapies (4%) (≥ 4 molécules) non incluses dans la présentation

Conclusion : Les stratégies allégées — monothérapies et bithérapies — représentent 13% des stratégies ARV suppressives dans le COREVIH IDF Centre. Ces stratégies pourraient présenter un réel avantage en termes d’acceptabilité, de réduction des toxicités et de baisse des coûts pour un traitement à vie.



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ABSTRACTS POSTERS P83 I MPACT DE L’ENVOI D’UN SMS DE RAPPEL SUR LA VENUE EN CONSULTATION DES PVVIH SUIVIS AU CHU DE POINTEA-PITRE

Notes

M. Zebina , B. Melot 1, B. Binachon 2, R. Ouissa 1, I. Lamaury 1, B. Hoen 1,2,3 1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 2- Centre d’investigation Clinique, Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 3- Université des Antilles et de la Guyane, Faculté de Médecine Hyacinthe Bastaraud, EA 4537 Pointeà-Pitre, Guadeloupe, France Contact : [email protected]

Introduction : Dans une enquête menée au 3ème trimestre 2014 au CHU de Pointe-à-Pitre, 23% des PVVIH ayant une consultation programmée dans le service d’infectiologie ne s’y présentaient pas. Nous avons voulu évaluer l’impact de l’envoi d’un SMS de rappel sur le taux de venue en consultation. Patients et méthode : L’intervention a consisté à envoyer un SMS 48h avant la date de la consultation à un patient sur deux (alternance 1/1 dans l’ordre des rendez-vous de l’agenda). L’étude a concerné tous les adultes ayant déclaré un numéro de téléphone portable. Elle s’est déroulée du 16/03 au 24/04 2015, après inclusion de 224 PVVIH, effectif nécessaire pour qu’une augmentation du taux de venue en consultation à 90% puisse être mise en évidence avec un risque α de 5% et une puissance de 85%. Résultats : 224 PVVIH (126 H/98 F, âge moyen 52 ans, 94% sous ARV) ont été incluses, 123 (55%) dans le groupe SMS+, 101 (45%) dans le groupe SMS-. Les caractéristiques des deux groupes étaient similaires. 64% des patients SMS+ ont déclaré avoir lu le SMS. Le taux de venue en consultation a été de 76% dans le groupe SMS+ et de 72% dans le groupe SMS- (p = 0,6). Parmi les patients SMS+, 43% ont déclaré que le SMS les avait aidés à venir, 71% qu’ils seraient venus même sans SMS, 4% que la réception du SMS les avait gênés. Conclusion : Contrairement à ce qui a été montré dans d’autres études, notamment en Afrique subsaharienne, l’envoi d’un SMS de rappel n’a pas eu d’impact significatif sur le taux de venue en consultation. Ces résultats sont peut-être liés aux caractéristiques socioculturelles des PVVIH suivies au CHU de Point-à-Pitre : 17% ont plus de 60 ans, 37% sont d’origine haïtienne, souvent exclusivement créolophones ; 25% des adultes Guadeloupéens âgés de 16 à 65 ans déclarent des difficultés à l’écrit suffisantes pour les gêner au quotidien. D’autres outils doivent donc être imaginés pour améliorer le taux de venue en consultation dans cette population.



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Plan d’accès à La Cité

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La Cité Location Map

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Lieu La Cité - Nantes Events Center 5, rue de Valmy BP 24102 44041 Nantes cedex 1 NOIRMOUTIER P O R N I C dans l’Amphithéâtre 800. La Cité des congrès met à votre disposition un réseau Wifi performant et des prises électrique D 723 Le congrès est interactif, pensez à venir avec vos smartphones et tablettes. Pte

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Gare TGV

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Certificat de présence Les certificats de présence seront remis à chaque participant pré-inscrit lors du retrait de son badge. Les participants inscrits sur place se verront remettre ce certificat lors de leur inscription.

B O R D E AU X LA ROCHELLE NIORT A 83 L A R O C H E / YO N

Badges Un badge nominatif vous sera remis sur place, au bureau d’accueil, avec les documents du congrès. Le port du badge est obligatoire dans l’ensemble des salles de conférence et dans la zone d’exposition.

Château des Ducs de Bretagne Navette Aéroport Tour LU

Centre ville 5 mn à pied

Exposition Située dans la grande halle, l’exposition est ouverte le jeudi 8 octobre de 08h00 à 18h30 et le vendredi 9 octobre de 08h00 à 17h30.

Cité Internationale des Congrès

© Nantes tourisme

La Cité Nantes Events Center

Déclaration de conflit d’intérêt Tous les intervenants ont reçu une déclaration de conflit d’intérêt. Liste des participants SFLS 2015 La liste des participants au congrès peut vous être communiquée sur demande. Contacts : [email protected] / [email protected]

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Paris - Angers Périphérique Est & Nord

Légende / Key : Parkings / Carparks

La Rochelle - Bordeaux Périphérique Sud St Nazaire - Vannes Rennes Périphérique Ouest

Hébergement Pour toute demande d’hébergement merci de contacter : BBA Tél. : +33 (0)1 49 21 55 90 - Fax : +33 (0)1 49 21 55 99 - http://congres.netbba.com/booking/sfls-2015/ Inscription au Congrès Le montant de l’inscription de la SFLS est de 130 e TTC. Les droits d’inscription donnent accès au Congrès et ateliers, à la documentation scientifique, à la zone d’exposition, lunchs box et aux pauses, jeudi 8 et vendredi 9 octobre. Inscription en ligne : http://sflsinscriptions2015.com/



e

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47 Pte

Programme social : Soirée du congrès : Jeudi 08 octobre 2015 à 20h00 Le montant de l’inscription est de 25 e NANTILUS Parc des Chantiers - 30 quai Fernand Crouan - 44200 Nantes Rendez-vous : Parking : Machines de l’île. A 5 minutes à pieds. Tram : Ligne 1, arrêt Chantiers navals Chronobus : Ligne C5, arrêt Prairie au Duc GPS 47°12’25 N 1° 34’ 6 O

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GARE SNCF

• Navette aéroport / centre-ville : arrêt « Cité Internationale des Congrès », départ toutes les 30 minutes.

• 450 places de parking sur le site.

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• Vélos Bicloo et voitures Marguerite en libre-service : stations au pied de La Cité.

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• Busway : ligne 4 - arrêt « Cité Internationale des Congrès ».

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Accès Située en centre-ville, à 5 minutes à pied de la gare TGV (sortie Sud) et à 20 minutes en navette depuis l’aéroport, La Cité bénéficie d’une excellente desserte : • Tramway : ligne 1 - station « Duchesse Anne - Château des Ducs de Bretagne », à une station de la gare TGV (sortie Nord).

POITIERS CHOLET N 249

TGV

La Cité

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NOUVELLES TECHNOLOGIES

Navette aéroport / Airport shuttle service Autoroute / Motorway

Tramway / busway Ligne 4

Vestiaire Un vestiaire gratuit est à la disposition des participants pendant les heures d’ouvertures. Il est situé dans la grande hall. Veuillez-vous assurer qu’aucun effet personnel n’est laissé après la fermeture quotidienne de la manifestation. Pauses-Café Les pauses-café se tiendront dans la zone d’exposition.

La Cité Salle Nantes Events Center

des orateurs Les orateurs sont priés de se rendre en salle de pré-projection : dans la salle D08 au moins une heure avant la session. Objets trouvés Les objets trouvés sont à retourner au bureau d’accueil du congrès qui se tient à votre disposition en cas de perte d’objet. Téléphone portable Nous vous remercions de ne pas utiliser votre téléphone portable dans les salles de conférence Transports Code Identifiant : 24097AF. Valable pour transport du 03/10/2015 au 14/10/2015. Des réductions sont appliquées sur une très large gamme de tarifs sur l’ensemble des vols Air France et KLM du monde, sous réserve de voyager en classe Affaires ou Economique. Bénéficiez de -10% sur les tarifs publics sans contraintes et avec une totale flexibilité. Profitez d’une remise supplémentaire de -5% sur tous les tarifs publics soumis à conditions. Sur les lignes de France métropolitaine (Corse incluse), vous disposez également de réductions pouvant aller jusqu’à -47%* sur les tarifs publics sans contraintes. Connectez-vous sur le lien Internet de l’événement ou sur www.airfranceklm-globalmeetings.com pour : • obtenir les tarifs préférentiels consentis, • effectuer votre réservation, • faire émettre votre billet électronique**, • choisir votre siège à bord*, • établir votre carte d’embarquement*. Si vous réservez via le site Air France et KLM Global Meetings, un justificatif sera joint à votre billet électronique. Si vous préférez traiter votre réservation et achat de billet par l’intermédiaire d’un point de vente Air France ou KLM, ou par une agence de voyage, vous devez garder ce document pour justifier l’application des tarifs préférentiels. Veillez à être en possession de l’un ou l’autre des justificatifs selon votre mode de réservation car il peut vous être demandé à tout moment de votre voyage. Pour connaître votre agence Air France et KLM la plus proche, consultez : www.airfrance.com. Vous devrez citer la référence ci-dessus pour identifier la manifestation enregistrée sur la base Air France : GGAIRAFEVENTNEGO Les programmes de fidélisation des compagnies partenaires d’Air France et KLM permettent d’accumuler des miles en utilisant des vols Air France ou KLM. * soumis à conditions - ** non disponible dans certains pays

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8 ET 9 OCTOBRE 2015 LA CITÉ DES CONGRÈS DE NANTES

DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

REMERCIEMENTS Avec l’aide et la collaboration de :

Orchestré par

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