Un travail sans fin - AViQ

soins palliatifs» le 9 octobre 2014, de 8h30 à. 16h15 au Centre ... 4 | Parlons-en ! Parlons-en ! | 5. >Huy à la... Mobilité ! En 2014, le Fonds Houtman (ONE) célèbrera. 25 années ..... À partir de la 5ème, j'ai eu un interprète en langue des signes ...
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Belgique - Belgïe PP - PB 802 CHARLEROI X BC - 18012 CHARLEROI X

Bureau de dépôt : CHARLEROI X - P202338 • Éditrice responsable : Alice Baudine - Administratrice générale • Rue de la Rivelaine, 21 - 6061 Charleroi

N°58Trimestriel Juin 2014

En e couver tur

Actualités

Portrait

En bref!

Focus

« Elle est où la différence? »

Alexandre : père, mari, collègue...

Logan et Sébastien Deux exemples de « responsabilité conjointe » Devenir parent quand on a un handicap ?

Dossier

La sensibilisation au handicap...

Un travail sans fin ?

Sports & loisirs

+ Les sélections du Centre de Documentation

Édito

REGARDEZ-MOI DANS LES YEUX... ... J'AI DIT LES YEUX. Campagne « Le regard » par Cap48

En bref! Des outils de qualité

Elle est où la différence ?

« Le regard des autres est un des premiers obstacles à l’inclusion des enfants en situation de handicap »… C’est ce que révèle la dernière enquête de l’AWIPH sur les besoins des parents ayant un enfant handicapé. Dès lors, comment attirer toute l'attention nécessaire sur cette question et faire évoluer les préjugés négatifs autour du handicap ? Depuis une dizaine d’années, au sein de l’AWIPH, nous insistons sur la nécessité de rendre notre société plus inclusive. Nous menons des actions de sensibilisation auprès des écoles, des employeurs, des pouvoirs publics, du grand public… C’est pour cette raison également que nous soutenons tout au long de l’année des projets qui ont un impact sur la perception du handicap. Cet été ne fera pas exception puisque nous sommes notamment partenaires du Tour de Wallonie, de l’Unisound Festival et de la Fête des Solidarités (voir rubrique Sports & Loisirs). À travers toutes ces activités, nous tentons de modifier les représentations et comportements et de faire oublier les différences au profit des ressemblances. « Elle est où la différence  ? », c’est justement la question que nous vous posons au travers de notre nouvelle campagne de sensibilisation, déclinée en 3 clips vidéos. Ne manquez pas non plus « l’envers du décor » en faisant la connaissance d’Alexandre, un père et un mari attentionné qui a accepté de participer avec sa famille à notre campagne. À travers cet exemple, la réponse à la question posée est évidente ! D’ores et déjà bonne lecture et bonnes vacances.

Alice Baudine

Administratrice générale

pour la qualité des ser vices!

Dossier

Sommaire

TrimestrielJuin 2014

3 Actualités, en bref ! 5 Ça se passe dans nos services  L'Atelier Cambier fête ses 50 ans ! 6 Focus  Logan et Sébastien, deux exemples de « responsabilité conjointe » 8 Focus  Devenir parent quand on a un handicap ? 9 Portrait de famille  Alexandre : mari, père, frère, fils... 11 DOSSIER  La sensibilisation, un travail sans fin ? 15 La BD du numéro gratuit 16 Autonomie  Du changement dans la réglementation 17 Centre pour l'Égalité des chances 18 Sports & loisirs 22 La sélection du Centre de Documentation

Focus

Deux exemples de « responsabilité conjointe » Portrait

A lexandre

et sa famille

Éditrice responsable Alice Baudine, Administratrice générale Rue de la Rivelaine 21 - B-6061 Charleroi Équipe de rédaction Tiphaine Dedonder, Françoise Rocrelle Virginia Li Puma, Annabelle Duquesne, Christelle Daubresse, David Krapež, Manouchka Gillet et avec la participation du Centre pour l'égalité des chances

Illustrations et photos Eloïse Picalausa, Philippe Warmont iStock.com et B.Wings Photographers Photo de couverture Alexandre et sa famille

En couverture

Disponibles sur le site internet de l’AWIPH, ces outils sont principalement destinés aux professionnels afin de leur permettre de s’autoévaluer et d’améliorer le travail qu’ils effectuent. Gestion des risques de maltraitance, outils expérimentés et validés de tous pays, bonnes pratiques… Ce sont autant d’instruments pour assurer la promotion continue de la qualité et de la bientraitance dans les services accueillant des personnes handicapées. Pour présenter cette plateforme, l’AWIPH organisera de septembre à décembre des « vendredis de la qualité » dans différentes régions de Wallonie. La programmation complète sera disponible sur www.awiph.be !

Handicap &

soins palliatifs

Graphisme et mise en page Eloïse Picalausa

2  |  Parlons-en !

L’AWIPH, à travers ses services d’Audit et Contrôle et Formation continue, a mis sur pied une plateforme afin de mettre à disposition du plus grand nombre une boîte à outils dans le cadre de son plan « bientraitance ».

La sensibilisation, un travail sans fin ?

La Fédération Wallonne des Soins Palliatifs organise une journée d’étude sur le thème « Handicap et soins palliatifs » le 9 octobre 2014, de 8h30 à 16h15 au Centre La Marlagne, à Wépion. Cette journée, destinée principalement aux éducateurs en institution, se voudra très pratique. Les participants seront invités à suivre l’accompagnement de fin de vie d’une personne souffrant d’un handicap mental ou polyhandicapée à travers le regard de différents acteurs (médecins, éducateurs, famille, intervenants en soins palliatifs) et ce, en trois étapes : lors de la mise en place du suivi palliatif, lors du décès et pendant la période qui suit le décès. L’objectif est d’aborder la fin de vie de la personne en institution, d’entendre les difficultés rencontrées par tous les intervenants et de proposer quelques pistes pour un accompagnement réussi.

Tou s

à vélo!

Le 29 juillet à Waremme

Cette année la grande randonnée dans le cadre du Tour de Wallonie aura lieu le mardi 29 juillet à Waremme et ses environs. Ne manquez pas cette journée qui rassemble chaque année plus de 200 personnes pour une quarantaine de kilomètres avec vélos, tandems, handbike, tricycles… Encadrement de sécurité, pauses et repas de midi sont, comme chaque année, prévus par l’AWIPH. La randonnée se terminera comme toujours par les derniers kilomètres de l’étape officielle et le franchissement de la ligne d’arrivée juste avant d’applaudir les coureurs professionnels depuis un espace réservé.

Des questions ? Tél. : 071/205.505

Infos et inscriptions

Fédération Wallonne des Soins Palliatifs 081/22.68.37 • [email protected] www.soinspalliatifs.be Parlons-en !  |  3

Ça se passe dans

En bref!

L'Atelier Cambier

Deux prix d'une valeur de 25.000€

pour les 25 ans du Fonds Houtman! En 2014, le Fonds Houtman (ONE) célèbrera 25 années d’action au bénéfice de l’enfance en difficulté en Fédération Wallonie-Bruxelles. À cette occasion, il décernera deux prix de 25.000€ chacun, s’inscrivant dans des thématiques culturelles et sociales. L’un récompense une action ou une recherche-action originale favorisant la participation et l’accès de l’enfant à la vie culturelle et artistique. L’autre aura pour ambition de récompenser des initiatives qui peuvent avoir une influence positive sur le développement et l’épanouissement du jeune enfant (0-12 ans) dans ses différents lieux de vie. Sont particulièrement visées, en conformité avec les objectifs généraux du Fonds, les actions ou recherches-actions destinées à venir en aide aux enfants en difficulté physique, psychique ou sociale et à leur famille.

Plus d'infos ? Fonds Houtman (ONE) Tél. : 02/543.11.71 • Fax : 02/543.11.78 Email : [email protected] www.fondshoutman.be

©www.sortir32.fr

L’asbl Château Vert est une institution agréée et subsidiée par l'AWIPH, au cœur de l'Ardenne condrusienne, entre Andenne et Huy. Pendant les vacances d’été, les psychologues et les résidents dont le handicap est parfois lourd, ont eu l’idée de tester l’accessibilité de quelques lieux très fréquentés de la ville de Huy, tels que les monuments, les restaurants, les services administratifs, etc. 4  |  Parlons-en !

souffle ses 50 premières bougies!

1964 2014

Entreprise extraordinaire pour personnes extraordinaires La Direction Générale des Affaires Sociales (DGAS) de la Province de Hainaut renouvelle son appel à projets pour l’obtention du label « Entreprise extraordinaire pour personnes extraordinaires ». Il a pour but de récompenser des entreprises dont le siège social se situe en Hainaut pour leur initiative concrète vis-à-vis de personnes en situation de handicap. Les candidatures se clôturent le 30 juillet 2014 !

Plus d'infos?

Tél. : 071/447.211 • Fax : 071/472.744 [email protected]

Huy à la...

Mobilité !

un service

Le but était de sensibiliser l’Administration communale aux problèmes rencontrés par les résidents tandis que celle-ci proposait une enquête publique sur la mobilité. Le fruit de leur travail a été présenté par les résidents au moyen d’un reportage photos qui démontrait tant les points positifs que négatifs. Cette présentation auprès des échevins, présidente du CPAS, de la personne de contact du Plan Intercommunal de Mobilité, des représentants du département technique de la ville, du directeur des travaux et des autres responsables, a permis de prendre la mesure des améliorations encore à réaliser afin de tenir compte des besoins des personnes à mobilité réduite. Afin que cette initiative constructive ne reste pas sans suite, l’Administration communale a proposé la création de tables de conversation autour de la mobilité où les résidents auront la possibilité d’exprimer leur point de vue. Ce travail a aussi été intégré au Plan Intercommunal de Mobilité.

L’Atelier Cambier est une entreprise de travail adapté qui, depuis sa création, en 1964, n’a cessé de développer son activité économique conjointement à d’importants projets d’intégration sociale, offrant des emplois stables aux personnes handicapées. « 50 ans d’évolution, de défis relevés, d’obstacles surmontés et de paris gagnés. » Aujourd’hui, l’entreprise investit dans des technologies de pointe et les énergies alternatives. Elle se place en précurseur dans le domaine de l'emballage où elle utilise des films 100% végétaux et biodégradables à base d'amidon de maïs ou de pommes de terre. Avec l’expansion de ses infrastructures, elle s’est dotée d’une capacité de stockage de 5.000 m². L'Atelier Cambier a d'ailleurs obtenu la certification ISO 9001 pour l’excellence de son système qualité.

CH IFFRES CLÉS Un total de 276 collaborateurs 53 embauches au cours de l’année 2013 Un chiffre d’affaires croissant depuis 15 ans Un programme d’investissement croissant depuis 10 ans sur l’outil industriel Un programme innovant proposant une solution d'emballage sous films 100% biodégradables Plus de 700 clients répartis aux niveaux national et international

Le 19 septembre 2014, l’Atelier Cambier organise un BUSINESS DAY, au cours duquel tout son personnel présentera, à travers un parcours jalonné d’espaces-découvertes, son savoir-faire dans ses nombreuses activités en situation sur les machines de production. Ses visiteurs auront l’opportunité d’envisager comment les métiers présentés peuvent répondre et apporter une solution à leur problématique industrielle ou commerciale. L’Atelier mettra également à l’honneur tous les hommes et femmes qui collaborent au succès de leur entreprise, le samedi 20 septembre 2014 à l’occasion de son FAMILY DAY.

« 2 jours d'évènements pour vous présenter des projets... Pour les 50 prochaines années! » La force de l'Atelier Cambier réside dans la symbiose entre ses travailleurs, son équipe de responsables de département professionnels et dynamiques, son Directeur impliqué, ses Administrateurs garants des valeurs sociales qui le caractérise et son ambition de fournir un travail de qualité tant à sa clientèle qu'aux hommes et femmes qu'il emploie.

Plus d'infos?

Contactez Mr Laurent Guilbert 0493/258.500 • [email protected] www.aterliercambier.be Parlons-en !  |  5

Focus Sébastien, un changement spectaculaire

Logan et Sébastien Deux exemples de « responsabilité conjointe »

Pas toujours facile d’aider au mieux des jeunes à la croisée des secteurs. Que faire quand on ne rentre pas dans les cases ? À travers les exemples de Logan et Sébastien, c’est le travail de collaboration et d’investissement mené notamment par l’Entre-temps, la Porte Ouverte, l’Aide à la jeunesse et l’AWIPH que nous vous invitons à découvrir… Logan, un exemple parmi d’autres de « nomadisme institutionnel »

« Logan a eu une enfance difficile. Maltraitance, négligence… Ses parents le laissaient dans une caisse en carton dans le couloir. Il a développé des troubles importants, dont des troubles autistiques. À la croisée des secteurs de l’Aide à la Jeunesse et du handicap, il est allé d’institution en institution, jusqu’à ce qu’on n’en veuille plus nulle part » explique Christian Nile, responsable de la Direction des services d’accueil et d’hébergement pour jeunes à l’AWIPH. Avec Marie-Rose Kadjo et Isabelle Meganck de l’Entre-temps, ils présentent le travail de ce service en retraçant ensemble le parcours d’un jeune. « Démolissant tout, il nécessitait un encadrement constant.

L’Entre-temps est intervenu pour essayer de trouver une solution au niveau de la vie quotidienne. Il y avait une absence de ressources parentales et un besoin de présence 24h/24. Ont été invités autour de la table des représentants du SPJ (Service de Protection de la Jeunesse), de l’administration centrale de l’aide à la jeunesse, de l’AWIPH, pour essayer de mobiliser services et institutions. La Porte Ouverte, à Blicquy, l’a accueilli. « C’est le premier jeune pour lequel il y a eu une prise en charge croisée «  Aide à la jeunesseAWIPH » en termes d’intervention financière. Des moyens ont été débloqués. « On a évité cette rupture, ce nomadisme institutionnel pour ce jeune qui passait d’un service à un autre. On était dans une logique de « trouver une place », et on est passé dans une logique où le jeune a pu poser ses valises et être pris en charge de façon optimale. « On confond souvent l’objectif et le moyen. Le moyen est effectivement de trouver une place où le jeune peut se poser mais l’objectif c’est de permettre à chaque jeune d’avoir le droit de vivre dans notre société et de lui assurer une existence respectueuse de sa dignité en tant qu’enfant et en tant qu’adulte dans notre société » témoigne encore Marie-Rose Kadjo.

« Sébastien avait un parcours institutionnel vraiment important avec énormément d’hospitalisations. On a été saisi par le juge de la jeunesse alors qu’il se trouvait dans un hôpital psychiatrique où il avait été admis pour une courte durée… il y avait déjà un an ! Avec de fortes médications « pour qu’on puisse le gérer », il passait de longues heures dans une chambre de contention. Pourtant il n’avait pas de pathologie mentale qui justifiait des soins psychiatriques. Les secteurs de soins, des personnes handicapées et de l’aide à la jeunesse se renvoyaient la balle et on était dans une situation de blocage. Après un travail conjoint, la Porte Ouverte l’a accueilli et une prise en charge transversale entre l'AWIPH et la Communauté française a pu être envisagée malgré la complexité administrative dans laquelle il était. Après 6 mois, on a vu un changement spectaculaire de cet enfant, très sensible à la cohérence des personnes adultes qui l’entouraient. Il a retrouvé le plaisir de participer aux activités au sein de l’institution, l’envie d’apprendre et, très rapidement, il a été scolarisé à nouveau. »

L’Entre-Temps ?

L’Entre-Temps, qui a fêté ses dix ans de fonctionnement l’année passée, travaille avec des jeunes qui dépendent de trois secteurs : l’aide à la jeunesse, l’AWIPH et la santé mentale. L’Entre-Temps a été créé au départ du constat d’exclusion de très nombreux jeunes de leurs lieux de vie, en raison de leurs problématiques complexes. L’Entre-Temps a donc pour but de promouvoir la coopération entre les secteurs, et désamorcer les difficultés liées au système de prise en charge afin de préserver la continuité de l’histoire de ces jeunes. Ce service travaille avec une approche singulière, adaptée au cas par cas, là où se trouve le jeune. Les deux critères d’admission sont : une situation à la fois transversale et dans l’impasse.

Une responsabilité conjointe « À un moment donné, quand un jeune est dans une situation complexe, c’est important que chacun, en fonction de ses missions, puisse assumer une part de responsabilité dans ce qui est en train de se passer pour ce jeune. J’aime parler de « responsabilité conjointe »  précise Marie-Rose Kadjo « car on peut être limité dans son cadre mais ça implique une exigence éthique de rester présent dans le parcours de ce jeune au-delà du cadre administratif. Il y a une notion d’engagement vis-à-vis d’une personne. Souvent, on confond réfléchir ensemble et travailler ensemble. Réfléchir ça ne suffit pas, il faut aller au charbon aussi ensemble. »

Envie d'en savoir plus ? L'Entre-Temps À Bruxelles - Tél. : 02/346.77.30 À Braine-l'Alleud - Tél. : 02/385.15.68 GSM. : 0473/28.15.90 Mail : [email protected] www.lentretemps.be La Porte Ouverte Rue du Couvent 42 • 7903 Blicquy Mail : [email protected] www.la-porte-ouverte.be Parlons-en !  |  7

Focus

Portrait de famille

Devenir parent

quand on a un handicap?

Fonder une famille est le souhait de la plupart des jeunes adultes qui vivent en couple. Pourtant, quand un des parents a un handicap physique ou mental, l’attitude de la société est souvent réservée, voire dissuasive. Un parent handicapé serait-il un mauvais parent ? De quoi avons-nous peur ? Pour lancer le débat sur ce sujet délicat, l’asbl Horizon 2000 a organisé en mars dernier un colloque intitulé « Parentalité et handicap : oser devenir parent ». Des parents concernés, des professeurs d’université et des professionnels de l’accompagnement y ont pris la parole. Selon Chris Paulis, anthropologue à l’Université de Liège, toute société lutte pour se perpétuer et être de plus en plus forte. Nous vivons dans une culture de la reproduction et de la « conformisation ». Dans cette culture, les personnes handicapées ne doivent pas avoir de lignée car elles affaiblissent la société. Le discours ambiant va utiliser différents arguments pour dissuader les personnes handicapées de devenir parents. Parmi ces arguments, celui de l’intérêt de l’enfant est un des plus utilisés et des plus culpabilisants. Pourtant, insiste Chris Paulis, beaucoup de particularités individuelles permettent sans problème d’avoir un enfant. Par ailleurs, l’histoire montre clairement que le bien-être de l’enfant qui a un ou des parents handicapés est tout à fait possible. De plus, la personne handicapée n’est pas isolée, elle et son enfant peuvent être aidés. Enfin, les différences entraînent aussi des adaptations de l’environnement qui peuvent servir à tous. Michel Mercier, psychologue aux Facultés Universitaires de Namur, étudie les représentations sociales vis-à-vis du handicap, c’est-à-dire les préjugés que la société entretient envers les personnes en situation de handicap. En matière de parentalité, la société infantilise les personnes handicapées mentales : celles-ci sont considérées comme asexuées. Elles sont aussi jugées inadaptées à une vie quotidienne et affective normale.

8  |  Parlons-en !

mari, père, frère, fils, voisin, collègue… Dans une optique de promotion de la santé, Michel Mercier a dirigé la réalisation de deux outils destinés à informer et à alimenter la réflexion de tous ceux qui sont concernés par la vie affective et le désir de parentalité des personnes ayant un handicap physique ou mental (voir ci-dessous). Lucie Bausier, attachée de communication à l’asbl Horizon 2000, témoigne de son parcours : elle a mis au monde une petite fille malgré un handicap physique qui l’oblige souvent à se déplacer en chaise roulante. Lucie s’est posé de nombreuses questions avant et pendant la grossesse mais n’a pas trouvé de réponses toutes faites. Sa gynécologue l’a soutenue. Aujourd’hui, elle constate que sa petite fille, à sa manière, comprend et s’adapte aux difficultés de sa maman. L’avenir ne l’effraie pas, elle le vit jour après jour…

Des

outils pédagogiques 1. DVD « Parentalité des personnes déficientes mentales » 2. DVD « Envie d’amour. Vie affective, relationnelle et sexuelle des personnes blessées médullaires »

Ces DVDs sont disponibles en prêt gratuit au Centre de Documentation de l’AWIPH.

Alexandre a 41 ans. Il est marié depuis 14 ans à Sybille. Tous deux sont les parents de Victoria, 10 ans, et Charlotte, 8 ans. C’est à Waterloo qu’ils nous ont ouvert leurs portes et fait partager leur intimité. Au contact de cette famille heureuse et épanouie, c’est une évidence : on se demande où est la différence !

« Je suis né sourd. Dans les années ’70, il n’y avait pas de test de dépistage. Ma maman l’a découvert à 9 mois, alors qu’elle avait laissé tomber un vase et que je n’avais pas réagi. À l’époque, on a dit à ma mère que je devrais aller dans une école pour handicapés. Le centre « Comprendre et parler » et son directeur Olivier Périer ont fait beaucoup dans mon parcours. Ils m’ont vraiment permis d’évoluer. J’ai participé comme « cobaye » à une expérience d’intégration dans l’enseignement normal en primaire. Ça a très bien marché.

À partir de la 5ème, j’ai eu un interprète en langue des signes pour les cours de religion, histoire et géographie. J’ai pu faire toutes mes humanités de cette manière, et grâce à mes copains qui prenaient des notes pour moi. Ensuite j’ai fait mes études d’architecte de jardin. Je suis vraiment dans mon élément quand je suis dans la nature, en travaillant dans les jardins… Nous avons créé une société avec un ami, il y a 17 ans. Il complète les aspects nécessaires par rapport à mon handicap, tout en me laissant de la place dans le travail. Nous avons des projets en Belgique et à l’étranger : France, Portugal, Suisse…

« Avoir une famille et des amis qui ont toujours cru en moi et qui me soutiennent, c'est un moteur! » « J’ai toujours voulu m’intégrer dans le monde des "entendants", ne voulant pas trop pratiquer la langue des signes. J’ai mes appareils auditifs, et je lis sur les lèvres. Ca fait partie de la vie, ce n’est pas invivable. Depuis tout petit, j’ai la chance d’avoir une famille et des amis qui croient en moi et me soutiennent. C’est un moteur. Suite à la page suivante  Parlons-en !  |  9

DossierElle est où la différence ?

Portrait de famille « Quand je suis allé aux USA après mes études, j’ai vu à quel point on pouvait être autonome là-bas alors qu’ici ce n’était pas possible à l’époque. Quand j’ai rencontré Sybille et qu’on voulait se parler au téléphone, c’était par l’intermédiaire de ma maman ou de ma sœur, parce que j’ai besoin du contexte et je ne peux pas lire sur les lèvres au téléphone. Ça gênait un peu notre intimité et notre autonomie ! Puis les technologies se sont développées, on a vu apparaître le fax, puis le sms et le mail… On a aussi Facetime, Skype… On a plein d’outils aujourd’hui qu’on n’avait pas avant ! » Sybille « Je ne vois pas le handicap comme une difficulté. C’est une habitude, une façon de vivre différente mais chaque couple a ses habitudes, nous n’avons pas plus de difficultés qu’un autre couple ! » Alexandre « Si : quand on veut se parler la nuit, on est obligés de rallumer la lumière ! » (rires). Sybille «  Comme le handicap d’Alexandre est d’origine génétique, on est allés voir un généticien pour savoir quel était le pourcentage de « chance » d’avoir un enfant avec un handicap. Il nous a tout de suite répondu comme si c’était une évidence « Ce sera pour avorter alors ? ». Mais pas du tout ! Nous voulions juste savoir pour nous faire à l’idée. » Alexandre « Pour des parents qui ne connaissent pas la surdité, c’est plus difficile ! Mais pour nous ce n’était pas un problème ! On aurait appris la langue des signes à notre enfant. »

satifin?on sibilisans La Unsentravail « Par rapport au handicap de leur père, nos filles sont nées avec ça, elles ont appris à le regarder pour parler. » Sybille Sybille « Il n’y avait qu’1% de probabilité. Les filles sont nées entendantes. Par rapport au handicap de leur père, elles sont nées avec ça, elles ont appris à regarder leur père pour parler. » Alexandre « Victoria, à 18 mois, était seule avec moi un soir car Sybille travaillait. Je ne comprenais pas ce qu’elle me demandait. Je lui ai dit : « Montremoi ! ». Elle montrait son assiette et répétait « roma ». Je cherchais les mots en "r" : romarin ? Trop jeune pour demander ça ! Je lui ai demandé de montrer autre chose et elle a montré le frigo, puis son assiette de spaghetti. Et ça a fait "tilt" : du fromage ! « Aujourd’hui encore elles répètent ou tapent sur le téléphone si on ne se comprend pas. Elles en profitent aussi, pour dire que maman est d’accord pour quelque chose et je n’ai pas entendu que ce n’était pas le cas… Mais quel enfant ne fait pas ça ? Leurs amis me regardent parfois comme si je venais de Mars mais quand ils viennent jouer à la maison une journée, ça passe. Il faut expliquer, c’est tout. Parfois c’est embêtant aussi quand elles se disputent parce que je ne sais pas qui a commencé… Non, en fait, c’est pareil, chez tout le monde aussi ! » Alexandre ? Un père aimant, un mari attentionné, un architecte de jardin talentueux, un homme drôle et accueillant… Qui donne tout son sens à la question « Elle est où la différence ? ».

Alexandre et sa famille ont participé aux clips de sensibilisation « Elle est où la différence ? » (voir dossier p. 12) réalisés par le service communication de l’AWIPH avec la firme Pink Moustache.

10  |  Parlons-en !

Campagne originale par Wonderbra

REGARDEZ-MOI DANS LES YEUX... ... J'AI DIT LES YEUX. Campagne « Le regard » par Cap48

Depuis sa création en 1995, l’AWIPH travaille pour une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap dans la société. Les mentalités ont évolué au fil du 20ème puis du début du 21ème siècle. Il est loin le temps où l’on enfermait les personnes afin de les cacher. Toutefois, le regard sur une personne en situation de handicap est encore biaisé par de nombreux préjugés. Peur, pitié, crainte…

Changer le regard sur les personnes en situation de handicap est une première étape pour changer les attitudes et comportements et parvenir à une société inclusive. Parmi les actions prioritaires du contrat de gestion de l'AWIPH (2012-2017) et du plan d’entreprise qui le concrétise, la sensibilisation est citée à de nombreuses reprises, envers des publics variés. Ecoliers, personnel du monde hospitalier, personnel communal, professionnels de l’emploi, architectes, futurs éducateurs… ne sont que quelques exemples. Cette sensibilisation peut revêtir plusieurs formes : campagnes vidéo, photos, journées d’animations, activité de mise en situation, jeux, livres… Un des objectifs de l'AWIPH est de présenter la personne handicapée comme une personne à part entière. Une personne qui a ses qualités et ses défauts, comme tout un chacun. Une personne au centre de nos préoccupations, comme le représente notre logo ! Suite à la page suivante 

Parlons-en !  |  11

DossierElle est où la différence ?

La sensibilisation en campagnes

« Une personne en situation de handicap est une personne en chaise roulante. » Seulement ? Et les personnes malvoyantes, sourdes, déficientes intellectuelles… ? Et les handicaps invisibles, les troubles « dys »… ? « Un enfant en situation de handicap est un enfant qui ne va pas à l’école. » Réfléchissez bien… Il n’y en a pas dans l’école de vos enfants ? « Une personne en situation de handicap vit dans un centre d’hébergement. » Vous êtes certains ?

« Elle est où la différence ? » - AWIPH

Profil facebook de Jérémy. La voix off de son frère le présente. Tandis que l’on remonte son « mur », on découvre ses passions, ses goûts, ses activités. Photo des deux frères plus jeunes : « Quand on était petits, on se marrait bien ». Photo actuelle. « Et aujourd’hui, rien n’a changé ». Jérémy porte une brouette avec son frère à l’intérieur, ils manquent de tomber à la renverse. Jérémy est en short. Il lui manque une jambe. « Elle est où la différence ? » C’est l’un des trois spots réalisés par l’AWIPH dans le cadre de sa nouvelle campagne de sensibilisation. Le but ? Interroger le spectateur sur ses préjugés. Handicap physique, handicap sensoriel, handicap mental ou moteur… : c’est toujours une personne. Une personne qui a une famille : un frère, un conjoint, une maman… Et pour sa famille, c’est évident de voir la personne avant tout. Les émotions, l’amour, l’attachement sont les mêmes. Les disputes et les défauts qui irritent aussi bien sûr ! L’AWIPH invite à regarder chaque personne en situation de handicap sans la réduire à celui-ci.

« Qui donc est parfait ? » - Pro infirmis

Dans le domaine de la sensibilisation, l’organisation suisse Pro Infirmis est très active. Le 3 décembre 2013 Pro Infirmis a placé, dans les vitrines de Zurich, au milieu des mannequins « standards », des mannequins aux membres plus courts, à la colonne vertébrale déformée par la scoliose ou la maladie des os de verre. Le slogan : « Qui donc est parfait ? », visait à encourager la réflexion sur l’acceptation du handicap.

12  |  Parlons-en !

Qu’elles soient organisées pour recueillir des fonds, pour soutenir une cause, ou simplement pour changer le regard, les campagnes qui sensibilisent le public au handicap sont nombreuses. Et le monde de la pub s’y met aussi ! Un exemple parmi d’autres avec le spot de Guinness. Dans une salle de basket, un groupe de joueurs, tous en fauteuil roulant, se livre à un match. À la fin, tous les joueurs sauf un se lèvent de leurs fauteuils. Alors qu’on pensait regarder une rencontre entre athlètes handisport, on découvre qu’un seul des joueurs est réellement handicapé mais ses amis voulaient jouer à armes égales. « Les choix que nous faisons révèlent la vraie nature de notre caractère » dit la voix off. En mettant en avant les valeurs d’amitié, de tolérance, de cohésion, la marque réussit un double message : une sensibilisation, tout en faisant passer sa publicité au second plan. Retrouvez ces campagnes et bien d’autres sur www.pinterest.com/awiph

La sensibilisation en animations L’image que l’on a d’une personne en situation de handicap se résume la plupart du temps à une série d’incapacités. Depuis 2004, l’AWIPH combat ces images stéréotypées en proposant des sensibilisations par le biais d’animations tout aussi diversifiées qu’originales. En 2013, ce sont plus de 80 journées de sensibilisation qui ont été organisées dans toute la Wallonie ! Le public concerné est très varié (enfants dès 6 ans, étudiants dans le paramédical, ou encore intermédiaires de l’emploi, délégués syndicaux avec le soutien du Fonds Social Européen…). Ces journées de sensibilisation gratuites se déroulent dans l’école ou dans le milieu professionnel. Elles sont organisées par l’AWIPH en partenariat avec 15 associations sollicitées selon les projets. Les animations sont choisies en fonction du public (âge, connaissance préalable ou non du handicap) et du projet du demandeur (ex. : Musée des transports de la ville de Liège : animations sur la mobilité). Certaines animations démystifient le handicap. Plusieurs d’entre elles permettent de se mettre en situation de handicap. Qu’est-ce qu’une personne en situation de handicap ? Est-ce que j’en connais ? Quelle est ma réaction face à une personne en situation de handicap ? Suis-je curieux, indifférent, craintif, empathique, surprotecteur ? Ne suis-je pas ou n’aije pas été un jour une personne en situation de handicap ?

D’autres animations encore apportent des réponses plus techniques. Quelles adaptations existent pour compenser le handicap  ? Quels aménagements dois-je prévoir si je suis un (futur) professionnel des soins de santé ? Quels sont les normes techniques qui facilitent la mobilité des personnes en situation de handicap ? Pour préparer au mieux le public à la journée de sensibilisation programmée, le Centre de Documentation de l’AWIPH propose une « malle jeunesse » aux instituteurs et aux professeurs. Tout comme les ateliers, le contenu de la malle est à la carte (albums, bandes dessinées, romans, DVD, outils pédagogiques). Le Service Communication, quant à lui, a contribué à une édition du JDE (Journal Des Enfants) et un JDA (Journal des Ados) qui peuvent servir d’outils pédagogiques. Vous souhaitez organiser une journée de sensibilisation ? N’hésitez pas à contacter Natacha Lorez (Service Communication de l’AWIPH) au 071/205.757 pour les sensibilisations « écoles » ou Pierre Smal au 071/205.147 pour les sensibilisations des « professionnels de l'emploi ». Parlons-en !  |  13

DossierElle est où la différence ?

La sensibilisation par les jeux! Jouer, un plaisir pour petits et grands ! Pour apprendre à mieux connaître le handicap, voici quelques jeux de sensibilisation qui vous feront passer de beaux moments d’échange et de découverte.

« Keski » Jeunesse « Keski » est un grand jeu qui s'adresse aux jeunes de 10 ans et plus. La boîte contient des cartes « actions », « informations » et « handicap ». Il y a aussi du matériel pour expérimenter des situations de handicap : 12 lunettes (vision floue, vision tubulaire, vision borgne), 4 casques anti-bruits, 8 bandeaux, un alphabet braille… Une fiche personnelle permet à chaque joueur de garder en mémoire les informations, les réflexions et les prises de conscience les plus importantes pour lui. Pour emprunter Keski Jeunesse, contactez le Centre de documentation de l’AWIPH ou certains centres locaux de promotion à la santé de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Plus d’infos : www.keski.fr

« Quatro avec Tibou » Unir les personnes sourdes, malentendantes et entendantes autour d'un jeu, telle était la volonté de l'Association des Sourds et Malentendants du Tournaisis (ASMT). De cette volonté est né un jeu de société en langue des signes. Ce jeu permet d'initier les adultes et les enfants à partir de 12 ans à la « Langue des Signes Francophone de Belgique » (LSFB). Il contient des cartes de mots à signer et à mimer, des planches de signes (alphabet et chiffres) et des cartes-questions sur la culture sourde qui favorisent la communication entre les différents joueurs. « Quatro avec Tibou » s’achète auprès de l’ASMT au prix de 15 €. Plus d’infos : www.tournai-sourds.be 14  |  Parlons-en !

« Handicapable ! » Gratuit sur internet, « Handicapable ! » permet d’organiser des séances de sensibilisation ludiques avec des adultes (idéalement, des groupes de 4 à 6 personnes). Le jeu « Handicapable ! » a été mis au point par le Selor, l’organisme public chargé du recrutement du personnel des services publics. Le jeu se présente sous forme de cartes à imprimer. Ces cartes sont de trois sortes : questions, mises en situation et actions. Pour jouer, on aura besoin de se procurer un dé, un bandeau pour les yeux, du sparadrap, un casque qui diminue les sons ou des boulettes de cire pour les oreilles. Pour télécharger le jeu : www.selor.be/fr > égalité des chances > Handicapable !

Égalité des chances

Autonomie

Du changement

Convention des Nations Unies Quoi de neuf ?

dans la réglementation

Depuis le 14 avril 2014, il y a du changement du côté des « aides individuelles à l’intégration ». Nouvelles aides, remboursements différents, montants-plafonds ou conditions élargies… La règlementation a été un peu mieux adaptée à vos réalités. De nouvelles aides ont été intégrées dans la réglementation et pourront donc être accordées directement par les bureaux régionaux de l’AWIPH. Des exemples ? Dans les aides pour se laver et aller aux toilettes : le WC ou la planche à jet multifonctions ; dans les adaptations pour voitures : le siège et cadre du siège de voiture adaptés avec embase roulante et les planches de transfert électrique ou manuelle ; dans les aides à la mobilité personnelle : les aides à la propulsion, le vélo permettant de transporter une personne passive dans un siège, les handbikes, le tandem deux roues ; dans les aménagements de maisons : les tables de lit ou tables de nuit et les passe-seuils ou rampes ; dans les aides à la communication  : la vidéo-loupe portable connectée à l’ordinateur, le lecteur de livres avec dictaphone (avec options agenda, lecteur d’étiquettes et détecteur de couleurs) ainsi que les bras de fixation pour les appareils de communication. Certaines aides seront dorénavant remboursées différemment, comme la voiturette manuelle ou de promenade en complément de celle accordée par l’INAMI. Un forfait de 665 € TVAC pour les adultes ou de 1050 € TVAC pour les enfants peut être accordé au demandeur qui rencontre les conditions d’intervention prévues. Avec ce forfait, le bénéficiaire reçoit une aide pour l’acquisition d’un modèle de voiturette manuelle qui lui convient (standard, modulaire, active, etc.).

16  |  Parlons-en !

Pour l’adaptation d’un logement existant on prévoit maintenant un montant plafond par pièce (cuisine, salle de bain, voies d’accès, élargissement des portes, etc…) au lieu d’un montant global. Le montant maximum octroyé reste de 19 381 € plus TVA. L’intervention financière pour les transcriptions d’ouvrages scolaires en Braille se liquide maintenant selon un montant horaire (avec un maximum d’heures par niveau scolaire) à la place de l’intervention forfaitaire octroyée précédemment. Cette nouvelle mesure vise la simplification administrative tant pour l’AWIPH que pour les centres transcripteurs. Certaines conditions d’interventions sont élargies. Ainsi, l’adaptation d’un véhicule de plus de cinq ans est possible pour autant que le demandeur fournisse un certificat de visite de l’inspection automobile en ordre de validité. Certaines aides ne sont plus remboursées, comme par exemple les ordinateurs et imprimantes pour les demandeurs âgés de plus de 25 ans, les motorisations de volets/tentures/stores/persiennes/ tentes solaires, les coussins de positionnement et les baignoires à porte. Cette nouvelle règlementation s’applique à toutes les demandes introduites depuis le 14 avril 2014.

Et surtout,

n'oubliez pas !

Le choix d’une aide technique doit idéalement se faire avec la collaboration de personnes/services spécialisés et l’essai du matériel est vivement conseillé !

Plus d’informations Tél. : 071/205.748 • Fax : 071/205.116 [email protected] • www.awiph.be

En ratifiant la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, la Belgique a accepté d’être régulièrement évaluée par un Comité d’experts des Nations Unies appelé le « Comité des droits des personnes handicapées ». La première évaluation doit avoir lieu en septembre 2014. Une évaluation qui se prépare par de bonnes informations…

Le rapport de la Belgique Fin 2011, la Belgique a fourni au Comité des droits des personnes handicapées son premier rapport périodique où elle fait état de l’ensemble des actions menées par l’autorité fédérale, les communautés et les régions en vue de respecter les engagements pris en ratifiant la Convention.

Le rapport du Centre Le Centre interfédéral pour l’égalité des chances, conformément à sa mission de mécanisme indépendant chargé du suivi de l’application de la Convention, a transmis quant à lui en février 2014 son rapport parallèle au Comité. Le Centre y livre une réflexion critique sur le rapport de la Belgique et attire l’attention du Comité sur différents manquements constatés en matière de respect des droits des personnes handicapées (comme l’inaccessibilité des bâtiments et des transports).

Un rapport alternatif Deux organisations défendant les droits des personnes handicapées (le Belgian Disability Forum et l’association flamande GRIP) ont également remis un rapport au comité, que l’on nomme rapport alternatif. Elles y font part du point de vue de la société civile sur le contenu du rapport étatique de la Belgique.

Une rencontre En avril 2014, le Centre et les représentants de ces deux associations ont rencontré le Comité des droits des personnes handicapées à Genève afin de lui exposer les points principaux de leurs rapports respectifs. Le Comité a alors élaboré une liste de questions adressée à la Belgique en lui demandant des éclaircissements sur différentes thématiques. La Belgique sera alors invitée à répondre à ces questions dans les meilleurs délais.

L’évaluation : septembre 2014 En septembre 2014, la première évaluation de la Belgique par le Comité des droits des personnes handicapées se tiendra lors de deux séances plénières auxquelles le Centre et les associations pourront assister. S’ils le souhaitent, ces derniers pourront également demander une nouvelle entrevue avec le Comité. Suite à cette évaluation, le Comité remettra à la Belgique ses observations finales qui compilent ses principaux sujets de préoccupation et ses recommandations. Un rapport de suivi peut ensuite être demandé à la Belgique. Cette procédure d’évaluation se répète tous les 4 ans.

Pour plus d'informations

Contactez-nous sur notre site www.diversite.be, via le numéro vert du Centre 0800/12.800 ou par e-mail [email protected].

Parlons-en !  |  17

Sports & Loisirs

UNISOUND FESTIVAL /// 4 JUILLET 2014

30&31 AOÛT 2014

Dans le domaine du handicap, beaucoup d’activités ont été adaptées mais certaines sensations restent inatteignables. Aller dans un festival de musique n’est pas chose facile quand on est porteur d’un handicap. L’asbl UN!K organise l’UniSound Festival. Celui-ci se déroulera le 4 juillet 2014 au Parc à Mitrailles de Court-Saint-Etienne, au centre du Brabant wallon. C'est le premier festival développé spécialement pour répondre au mieux aux besoins et envies des personnes présentant un handicap Au programme : de nombreux concerts, mais aussi des artistes de rue, des grimages… L’objectif voulu par les organisateurs est d'aider les personnes ayant un handicap à perdre peu à peu la méfiance qu'elles pourraient avoir vis-à-vis de ce type d'événements. Un festivalier conquis par l'Unisound Festival sera sans doute plus confiant à l'idée de pousser les portes d'un festival traditionnel par la suite.

CITADELLE DE NAMUR

Festival de musique haut de gamme, la Fête des Solidarités est aussi un véritable lieu de débats et d’expression. L’édition 2013, qui a accueilli 23.000 visiteurs, fut un succès inespéré pour ce concept original qui mélange les publics et les générations autour des débats, des animations pour enfants et des concerts. La Fête des Solidarités, c’est 4 espaces : ● La Place des débats Diverses personnalités débattront de sujets en lien direct avec les grands enjeux de la société tels que l’alimentation ou l’art et la culture comme vecteurs de changement. ● Le Festival de musique Près de 20 concerts, dont certains dédiés aux enfants, s’alterneront durant les 2 jours entre la scène de l’Esplanade et celle du Théâtre de Verdure. Vous pourrez y écouter des artistes reconnus tels que Arno, Blondie, Stephan Eicher, Irma, Henri Dès ou Balkan Beat Box. ● Le Village des Associations Les associations et ONG seront concentrées dans le Village situé entre les 2 scènes de concert. Leur objectif commun est la solidarité et la réduction des inégalités sociales, environnementales et économiques (AWIPH, WWF, FGTB, Médecins Sans Frontières, UNICEF, etc.). ● La Cité des enfants Les enfants pourront participer à des animations totalement gratuites (musique, sports, cirque, théâtre, châteaux gonflables, clowns) dans un espace sécurisé. Sur base d’une inscription préalable, les enfants de 3 à 12 ans seront accueillis par des animateurs professionnels pour permettre aux parents de profiter de leur côté des débats ou des concerts.

18  |  Parlons-en !

©www.lafetedessolidarites.be

La Fête des Solidarités n’est pas un titre galvaudé. L’inclusion des personnes en situation de handicap est une des principales préoccupations des organisateurs qui ont veillé à fournir : parking à proximité des entrées ; accompagnateurs ; WC adaptés ; navette entre les deux scènes ; espaces réservés avec vue sur les scènes ; plan PMR téléchargeable sur le site internet de la Fête des Solidarités. Petits ou grands, venez passer un moment inoubliable en famille! Nous vous attendons sur le stand de l’AWIPH pour découvrir la langue des signes avec Théodule la grenouille, apprendre à signer en 3 minutes grâce au Speed Signing, participer à un défi sportif, assister à une animation de cirque et encore beaucoup d'autres surprises !

Infos et inscriptions Pass 2 jours en prévente : 25€ (gratuit pour les moins de 12 ans) Points de vente Night and Day - Fnac - Ticketnet.be

www.lafetedessolidarites.be

Intéressé?

Trouvez le programme détaillé de cette journée et réservez votre prévente sur www.unisound.be

©www.unisound.be

Les 3 couleurs.. Créée en 2010, l’asbl Access-i se compose de 10 associations membres. Elle a pour mission de promouvoir l’information sur l’accessibilité des biens et services aux personnes à mobilité réduite (PMR). Sur le site www.access-i.be se trouvent des informations fiables et objectives concernant le niveau d'accessibilité des bâtiments, sites et événements. Le niveau d’accessibilité d’un espace ouvert au public est déterminé pour chacune des catégories de handicap. Lorsque la couleur de la case est : verte, le site est accessible en autonomie, orange, le site est accessible avec un coup de main ponctuel, grise, le site n’est pas accessible de manière satisfaisante ou rien de spécifique n’est prévu.

de l'accessibilité! Des informations plus détaillées (parking, entrée, circulation, signalétique, etc.) pour chaque catégorie de handicap sont également disponibles. Des activités adaptées sont renseignées. Envie d’y ajouter la vôtre ? Pour cela, il faut faire appel à un auditeur agréé Access-i au moyen du formulaire de demande disponible sur le site.

Plus d'infos?

Sur rendez-vous Rue de la Pépinière, 23 • 5000 Namur Tél. : 081/24.19.37 • Fax : 081/24.19.50 [email protected] • www.acces-i.be

Parlons-en !  |  19

Sports & Loisirs Kick-Off avec le Standard Jeux Paralympiques

d'hiver à Sotchi

Denis Colle, para-snowboarder.

Les Jeux Paralympiques d’hiver 2014 se sont déroulés dans la station balnéaire russe de Sotchi entre les 7 et 16 mars 2014. Pour la première fois depuis les Jeux de Lillehammer en 1994, la Belgique a envoyé plus d’un athlète paralympique aux Jeux d’hiver. Le skieur Jasper Balcaen était, après le snowboarder Denis Colle, le deuxième sélectionné du Belgian Paralympic Team. Jasper Balcaen, âgé de 21 ans, est originaire de Maarkedal et pratique le ski alpin au plus haut niveau depuis plusieurs années. Il est hémiplégique et fait donc partie de la catégorie des skieurs debout. Malgré son âge relativement jeune, Jasper bénéficie déjà d’une longue expérience des

Inspirés des Jeux Olympiques, les « Special Olympics » s’adressent à des personnes déficientes intellectuelles âgées de 8 à 80 ans. L'accent est mis sur la participation de chacun plutôt que sur l'exploit sportif. Cet événement rassemblera 58 délégations européennes et se tiendra en Belgique, dans la ville d'Anvers. Celui-ci aura un retentissement important dans notre pays ; le principal message diffusé étant solidarité, sportivité et intégration. 20  |  Parlons-en !

rencontres internationales. Il concourrait dans les épreuves de slalom et de slalom géant. Denis Colle quant à lui, âgé 25 ans, est originaire de Sint-Martens-Latem. Il pratique le para-snowboard depuis plusieurs années suite à un grave accident de moto qui eut pour conséquence le port d’une prothèse de la partie inférieure de la jambe. Pour ces compétiteurs, ces Jeux Paralympiques resteront sans nul doute que l’expérience restera gravée dans leurs mémoires. Leurs regards se tournent désormais vers les compétitions futures qui devraient les conduire vers les prochains Jeux Paralympiques d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud en 2018.

Afin de donner l’occasion à ces athlètes de découvrir la Belgique, de s’entraîner et de faire connaissance avec les familles-hôtes, le programme culturel « host town » a été mis en place. Les villes et les communes auront la possibilité unique d’accueillir une délégation d’un des pays participants. Cette initiative, qui débutera le 9 septembre, se déroule en prélude aux « Special Olympics European Summer Games » de 2014 (SO2014), quatre jours avant la cérémonie d’ouverture. Entre le 9 et le 20 septembre 2014, c'est donc plus de 2000 athlètes, un millier d'entraîneurs, des centaines d’arbitres et plus de 2500 parents qui sont attendus dans notre pays.

Plus d'infos?

Rendez-vous sur le site officiel www.so2014.com/program/host-town-program

Depuis septembre 2013, le Standard de Liège, en collaboration étroite avec l’AWIPH et le Fan Coaching de la Ville de Liège, a lancé un projet pilote dénommé Kick-Off dans le cadre de son action « Foot in the Community ». Le principe est d’offrir l’opportunité de suivre une initiation au football à des groupes d’une quinzaine de personnes handicapées. Chaque rencontre est basée sur un apprentissage psychomoteur de jeux entre mains et pieds, yeux et mains et yeux et pieds. Les séances sont suivies d’un match amical entre les participants. Suite au succès remporté en 2013, le Standard a réitéré l’expérience en 2014.

Tous en rollers!

Mobilensemble

L’asbl Shinobis Riders est une association basée à Bruxelles et qui a pour objectif de promouvoir le roller et le rollersoccer (foot en roller) et de les rendre accessibles à tous. Dans cette optique, différents services sont proposés tels que : des initiations et cours de roller pour enfants et adultes ; des stages de roller pour enfants ; la location de rollers et protections ; un service d’accompagnement et d’intégration des personnes à mobilité réduite et/ou en situation de handicap. Des moniteurs se tiennent à disposition pour faire (re)découvrir les joies de la glisse en proposant un accompagnement individualisé lors d’activités telles qu’une rollerparade ou une randonnée. Ce service est entièrement gratuit et se fait sur demande par mail uniquement via le site www.shinobisriders.be. Les horaires sont, quant à eux, à convenir entre les bénéficiaires et les moniteurs mais se limitent actuellement aux week-ends, jours fériés et congés scolaires.

Et c'est près d’une centaine de personnes qui ont pu participer au projet. Au programme de l'année prochaine, un tournoi sur la pelouse du Standard ainsi qu'une rencontre avec l’équipe première !

Plus d'infos?

Contactez Mr Jean-Marc Bodart [email protected] • 0474/74.06.99

RONQUIÈRES FESTIVAL 2014

Le Ronquières Festival se déroulera les 2 et 3 août 2014. Au programme des 2 scènes : Puggy, Hooverphonic, Suarez, Gaetan Roussel, Bastian Baker, et bien d’autres ! Le festival est soutenu par l’AWIPH pour son attention accrue à l’accessibilité (page web, adresse mail PMR, numéro d’appel, agenda des heures d’arrivée pour ceux qui le souhaitent, parking à proximité de l’entrée, plateaux PMR avec agents de sécurité agréés, équipe de bénévoles présents de 12h à 2h du matin pour l’accueil, toilettes adaptées sur le site…). Les services agréés par l'AWIPH peuvent bénéficier de places à tarif réduit, surveillez vos boîtes mails! Plus d'infos ? www.ronquieresfestival.be

Plus d'infos?

Rendez-vous sur le site www.shinobisriders.be, dans la rubrique Activités > Mobilsensemble. Parlons-en !  |  21

La sélection du

Centre de Documentation Mère d'un enfant handicapé... L'auteur a recueilli des témoignages de femmes, mamans comme elle d'un enfant handicapé. Elle présente ici leurs écrits en les commentant, afin de susciter un sentiment de considération et d'égard qui manque encore trop souvent dans les pratiques. BRUNO Chantal. Erès, 2014. - 177 p. Réf. 145/17050

Un sourire dans la nuit Ce livre est un hymne d'amour et d'admiration d'un père pour sa fille trisomique, ainsi qu’une porte ouverte à la réflexion sur ce que peuvent apporter les personnes trisomiques à la société d'aujourd'hui - si celle-ci accepte de changer le regard qu'elle porte sur elles. DE TRAUX DE WARDIN Bernard. Éditions Modulaires Européennes, 2010. 102 p. - Réf. 325/17068

Accès, droits et limites pour les personnes avec un handicap mental

La psychomotricité au service de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte...

Comment baliser les formidables potentialités des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) pour assurer aux personnes handicapées un accès autonome mais sécurisé ? Ce dossier a été réalisé par le Centre Reine Fabiola de Neufvilles sur base de son expérience (formations données aux résidants, témoignages de résidants et de familles, pistes…).

Comment aider son enfant à progresser sans trop le bousculer, lui apprendre les gestes de la vie quotidienne en s'appuyant sur ses compétences, quel que soit son handicap ? Ce guide propose 63 activités pour stimuler son enfant en douceur, avec les conseils de kinésithérapeutes, ergothérapeutes et éducateurs sportifs.

DE LIEVRE Bruno, STAES Lucie. De Boeck, 2012. - 349 p. - Réf. 220/17093

Les institutions accueillant des personnes vulnérables connaissent des formes variées de maltraitance. Cet ouvrage propose des repères pour pouvoir en prendre conscience et transformer le risque de maltraitance en un exercice professionnel responsable amenant à la bientraitance. CASAGRANDE Alice, RAPOPORT Danielle. - Dunod, 2012. – 204 p. Réf. 805/17089

Institution et sexualité : parlons-en...

La capacité de certains jeunes à avoir des relations saines, à faire des choix prosociaux ou à trouver l'école intéressante peut avoir été gravement compromise par des expériences précoces de traumatisme, de négligence, de maltraitance, de placements successifs. Comment les aider concrètement ?

Comment faire d'un sujet tabou un moteur pour l'accompagnement de l'autonomie affective des jeunes ? Ce dossier donne à lire les contributions d'une quinzaine d'intervenants (éducateurs, psychologues, directeurs d'institution, pédopsychiatres...) auprès de jeunes accueillis en IMP (institut médicopédagogique). IMP revue des 140, 2013. - 88 p. Réf. 520/17035

22  |  Parlons-en !

PERRY Andrea. - De Boeck, 2013. 214 p.- Réf. 150/17027

Les activités du mercredi Que faire avec son enfant quand il n'est pas à l'école ? Quelles activités choisir en fonction de son caractère, de ses envies et de son handicap ? Grâce à ce guide, trouvez le bon loisir pour le contenter et l'épanouir sur son temps libre, qu'il soit un artiste, un fou de sport ou qu'il veuille juste prendre l'air.

La maison soleil

Déclic, 2012. - 164 p. - Réf. 542/17121

KERILLIS Hélène. Léon art & stories, 2013. - 30 p. - Réf. 731/17058

Pratiquer le jeu - Un art populaire ! L'auteur, animateur d'ateliers de jeux, propose 6 jeux à fabriquer soi-même (jeu d'adresse, de création artistique, de stratégie, de lettres...). Un chapitre du livre est consacré à l'adaptation des jeux pour les personnes handicapées motrices, mentales, non ou mal voyantes. BIDEAU Alain. - Chronique Sociale, 2008. 110 p. - Réf. 540/17024

Féma, 2011. - Réf. 541/17112

The sessions Le film retrace l'histoire vraie du poète et journaliste Mark O'Brien. Victime d'une attaque de poliomyélite dans l'enfance, il passe la majeure partie de son temps allongé dans un poumon d'acier. Sa rencontre avec une assistante sexuelle va lui permettre d'aimer, comme tout le monde.

Aider les adolescents à grandir et à apprendre

DUBOIS Sarah, DELORME Frédérick. Déclic, 2012. - 150 p. - Réf. 525/17122

Ce que la maltraitance nous enseigne

Ce DVD de 50 minutes présente l’histoire de la cyclodanse (née en Angleterre en 1968 et apparue en Belgique en 1983). On y trouve les principes de base de cette activité très appréciée des personnes en chaise roulante, les 6 passes de départ ainsi que des exemples de chorégraphies.

Cet ouvrage fournit un grand choix d'exercices groupés par objectifs d'apprentissages, des pistes de rééducation pour les difficultés d'origine affective (peur, agressivité, hyperactivité…) et des exercices adaptés aux adolescents et aux adultes pour améliorer la communication, la socialisation, l'attention, la mémoire...

Émergences, 2014. - p. 8-35 - Réf. 17116

63 activités d'éveil

La cyclodanse

Monsieur Vincent était peintre, il aimait le jaune et le bleu, mais ses voisins voulaient qu'il parte car il était bizarre. Camille, dont Van Gogh a fait le portrait enfant, n'a jamais oublié son ami Vincent qui voyait les étoiles cachées au fond de nous...

LEWIN Ben. - Fox Searchlight Pictures, 2012. - Réf. 729/17106

Benda Bilili ! Staff Benda Bilili est un orchestre originaire de Kinshasa, en République démocratique du Congo, composé principalement de personnes handicapées en chaise roulante. Pendant cinq ans, des premières chansons à leur triomphe dans les festivals du monde entier, ce film nous raconte ce rêve devenu réalité. DE LA TULLAYE Florent, BARRET Renaud. - Screenrunner, 2010. Réf. 729/17107

Les A.U.T.R.E.S Le jour où l’ophtalmologue dit à Frank qu’il doit porter un bandeau sur l'oeil, c’est la catastrophe. Il va découvrir alors la mise à l'écart que subissent déjà sa soeur asmathique ainsi que d'autres enfants différents. À cette occasion va naître une grande solidarité dans l'école. MANAS Pedro. - La Joie de Lire, 2012. 137 p. - Réf 732/17023

Parlons-en !  |  23

Mon « Parlons-en »

je l'ai laissé... Vous avez lu le « Parlons-en » ? Ne le jetez pas ! Il peut être utile à des personnes qui ne le connaissent pas encore… Offrez-lui donc une seconde vie : laissez-le dans la salle d’attente de votre médecin, sur le présentoir à documents de votre pharmacie, à l’hôpital, chez le coiffeur… Envie de partager l'expérience de seconde vie de votre « Parlons-en » ? Racontez-nous sur facebook ou à [email protected] !

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