Tests Pap gratuits à l'HGJ - Hôpital général juif

CSR, et Fabienne Debiais, ingénieure biomédicale. De nombreux services de l'hôpital y sont représentés, y compris la diététique, le génie biomédical, les ...
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HIVER 2011

GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES

Tests Pap gratuits à l’HGJ Q

uarante-cinq femmes ont participé à la clinique de dépistage par test de Pap et profité de la journée d’information offerte à l’HGJ le 28 octobre dernier, dans le cadre de la campagne nationale du test de Pap pendant la Semaine de sensibilisation nationale au cancer du col utérin (du 24 au 30 oct.). L’HGJ a été le seul hôpital de la région de Montréal à offrir ce service sans rendez-vous, organisé par des infirmières de la Clinique ambulatoire des femmes et de la clinique d’oncologie, avec le Dr Cleve Zeigler, directeur de Gynécologie. Le cancer du col utérin est une maladie facilement évitable—si vous avez des tests Pap de façon régulière, explique le Dr Ziegler. C’est la seule façon de détecter les cellules anormales dans le col de l’utérus, lesquelles peuvent se transformer en cancer si elles ne sont pas traitées. Nous voulons faire notre part et rendre ce test accessible pendant la Semaine de sensibilisation au cancer du col utérin. P

Saviez-vous que... • Au Canada, 15 pour cent des femmes ne se sont jamais prêtées à un test de dépistage du cancer du col utérin. • Tous les ans au Canada, 1 300 à 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus. • Près de 400 de ces femmes décèdent des suites de cette maladie. De • 1996 à 2005, l’incidence du cancer du col utérin a diminué de 2 pour cent par année. La principale raison de cette baisse est l’utilisation régulière généralisée du dépistage par test de Pap.

À partir de la gauche : Heidi Hirsimaki, infirmière clinicienne, Centre de périnatalité; Diane Ellen, adjointe administrative; Lydia DiPaolo, adjointe administrative; Bonnie Wiseberg, bénévole; Kimani Daniel, ICS, Cliniques ambulatoires OBS/GYN.

Allaitement en fête

L’HGJ célèbre la Semaine mondiale de l’allaitement maternel

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n joyeux festin au 5 Ouest et à l’Unité de soins intensifs en néonatalogie, le 2 octobre à 11 h : 20 mamans et leurs bébés participaient au Défi Allaitement international 2010. Cet événement annuel, mis sur pied dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement, a été organisé pour la première fois en 2001, en Colombie-Britannique. Il vise à promouvoir l’allaitement maternel en rassemblant au même endroit le plus grand nombre de femmes qui mettent en même temps leur bébé au sein. L’HGJ y participe depuis 2006. Les mères participantes se sont ainsi réunies dans 40 établissements de santé au Québec, 202 sites au Canada, et environ 300 partout dans le monde. À l’HGJ, elles ont

reçu beaucoup d’appui et d’encouragement de la part du personnel hospitalier, entre autres de certaines des huit consultantes en lactation de l’unité Post-partum et des cinq de l’USIN, accréditées par le Conseil international. Au cours de la Semaine de l’allaitement maternel (du 1er au 7 octobre), un comité d’allaitement comprenant 20 membres des services de Pédiatrie, Obstétrique, Médecine familiale et Soins infirmiers a organisé une campagne de sensibilisation pour le public. « Nous sommes très heureux de toutes les activités proposées par notre équipe multidisciplinaire pendant la Semaine mondiale de l’allaitement », Suite à la page 2

DANS CE NUMÉRO :

jgh.ca

Semaine de la confidentialité......................................... 7 Certification de spécialité de l’AIIC............................... 9 Changement transformationnel................................... 11

Suite de la page 1

Allaitement...

Margaret Pilgrim, infirmière auxiliaire à l’unité Post-partum 5 Ouest, au chevet de Thi Lan Ahn Khuat alors que la mère allaite son nouveau-né.

Sous le « G » : Grands prix !

À leur séance de bingo hebdomadaire, les patients de l’unité de gériatrie 6 Nord-ouest sont choyés, et c’est grâce à un autre type d’aiguilles. Les prix remis aux gagnants comprennent des couvertures colorées, des poupées et autres créations originales confectionnées par les aiguilles et les mains habiles d’Adèle Ziss, Louise Troyansky, Phyllis Abramovitz et des amis du groupe Stitch and Bitch du Centre Cummings de Chomedey. Les tricoteuses donnent également des chapeaux et des couvertures au Service de néonatalogie. Le BINGO est organisé par le Service des bénévoles de l’HGJ afin de divertir les patients. P

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Tous les mercredis depuis 20 ans, la bénévole Joy Donatelli tire les numéros du BINGO à l’HGJ.

a mentionné Irene Sarasua, infirmière clinique spécialisée en Post-partum. Mme Sarasua, coprésidente du comité avec le Dr Lajos Kovacs, a également souligné que l’événement avait pris de l’ampleur d’année en année : « Notre hôpital favorise et encourage cette pratique auprès des parents, pour qui la participation aux événements comme le Défi Allaitement se révèle particulièrement motivante et agréable. » Le comité a affiché de l’information sur les écrans multimédias de l’hôpital et procédé au tirage de prix pour les nouveaux parents. Un kiosque a été installé afin de distribuer des jeux-questionnaires et des dépliants de Santé Canada contenant des renseignements utiles sur l’allaitement et ses bienfaits pour le bébé, la mère et même pour le père. Le comité a aussi vendu des barboteuses portant le message « L’allaitement maternel : Le meilleur départ ! » P jgh.ca/allaitement

Saviez-vous que... • Les

mères qui allaitent courent moins de risques de développer un cancer du sein, des ovaires et de l’utérus. • La grande majorité des femmes peuvent produire assez de lait pour alimenter exclusivement leur bébé. • Une femme qui allaite peut manger normalement sans restrictions particulières. Elle devrait avoir un régime alimentaire bien équilibré. • Le lait maternel protège les bébés contre les maladies et diminue le risque d’infections respiratoires et gastro-intestinales. • Les bébés nourris exclusivement au sein sont malades 2 fois et demie moins souvent que les bébés nourris au lait artificiel. – Jeu-questionnaire distribué par le comité d’allaitement pendant la Semaine mondiale de l’allaitement maternel

HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • HIVER 2010

jgh.ca

3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-811, Montréal (Québec) H3T 1E2 Directeur des Affaires publiques et des communications - Glenn J. Nashen • Rédactrice - Laure-Elise Singer • Co-rédacteur - Henry Mietkiewicz • Assistante exécutive - Geneviève Grenier • Coordinatrice des communications Stephanie Malley • Contributeurs - Mark Shainblum • Traduction - Arlette Leveillé • Design - Latitudes Marketing & Design • Photos - JGH Audio Visual Services • Imprimerie - Les Emballages Colorama Prière d’envoyer les textes à : [email protected]. Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste 5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. »

Têtes d’affiche Félicitations Le Prix sur la prévention de la thromboembolie veineuse à l’hôpital a été décerné à l’équipe TEV de l’HGJ pour s’être « engagée à fond dans la prévention de la TEV et avoir obtenu des résultats exceptionnels ». Des soins de santé plus sécuritaires maintenant! et Pfizer Canada Inc. ont félicité l’équipe de l’hôpital pour ses initiatives, sa créativité et son succès. L’équipe lauréate comprenait Hetal Patel, coprésidente de l’équipe TEV et conseillère en soins infirmiers en Orthopédie (en remplacement de MarieClaude Germain comme coprésidente par intérim, pendant que Mme Germain prépare sa maîtrise); Jessica Emed, infirmière clinicienne spécialisée en médecine et thrombose; la coprésidente de l’équipe TEV Dre Shannon Fraser, chef de la Division de chirurgie générale; et Markirit Armutlu, coordonnatrice du Programme de la qualité. Les projets de l’équipe comportaient : des stratégies novatrices visant à incorporer la prévention de la TEV à l’implantation de la liste de vérification d’une chirurgie sécuritaire; un mois consacré à des activités sur la prévention de la TEV; la collecte de suggestions du personnel sur différentes propositions et leur mise en application; et l’identification des problèmes à la source des faibles taux de conformité et des solutions apportées. Le prix comprend une bourse d’éducation sans restriction pour intensifier les efforts en vue d’assurer la sécurité des patients.

Paule Bernier

La diététiste de l’HGJ Paule Bernier, qui est avec l’HGJ depuis son internat

à l’hôpital en 1978, s’est vu décerner la plus haute distinction de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec, le prix Excellence en carrière Suzanne-SimardMavrikakis 2010. Mme Bernier, dont l’expertise s’étend aux soins critiques, au soutien à la nutrition et à la sécurité des patients, a récemment été nommée à l’équipe de la campagne québécoise de l’HGJ en tant que conseillère en matière de sécurité et d’amélioration. L’Ordre a honoré Mme Bernier lors d’une réception au cours de laquelle on a souligné le rôle qu’elle a joué « dans le renouvellement de la profession au Québec par son implication et son dévouement dans le domaine de la nutrition clinique. Son implication à L’Ordre a toujours été marquée par une générosité sans limite, par un très grand souci de protection du public qui, pour elle, passe avant tout par l’amélioration constante des connaissances scientifiques et par conséquent, des compétences des diététistes et nutritionnistes cliniciens. » « Paule Bernier fait partie de cette classe de professionnelles pionnières et visionnaires qui ont travaillé inlassablement tout au long de leur carrière non seulement à promouvoir leur profession, mais surtout à démontrer avec preuves à l’appui que notre profession fait partie des solutions aux nombreux problèmes qui affectent les personnes requérant des soins de santé. C’est grâce à la persévérance de professionnels de la classe de Paule que nous avons réussi à convaincre nos élus de l’importance d’investir pour la prévention certes, mais aussi pour les traitements nutritionnels afin d’insuffler une énergie renouvelée au réseau de la santé et des services sociaux. »

De gauche à droite : Claudette Péloquin, présidente de l’Association des nutritionnistes cliniques du Québec; Josée Bédard, directrice des affaires corporatives de Provigo; Paule Bernier; et Michel Sanscartier, président de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec. Photo credit: Nicolas Gallenne

De gauche à droite : Jill Birch, directeur, Lead-Market Development; Valérie Vandal, directrice associée des soins infirmiers, Services chirurgicaux de l’HGJ; Micheline Ulrich, directrice des Soins infirmiers à l’Hôpital LaSalle; Dr Hartley Stern, directeur général de l’HGJ; Shannon Fraser, chef de Chirurgie générale à l’HGJ; Maureen Hennessy, présidente, Hennessy Consulting.

L’Hôpital général juif et l’Hôpital LaSalle se sont distingués parmi plus de 70 concurrents de partout au Canada en remportant le Prix IAPC/Deloitte de leadership dans le secteur public. Ce prestigieux prix national a été créé par l’Institut d’administration publique du Canada et Deloitte afin de reconnaître officiellement et de récompenser l’excellence en leadership dans sept catégories dans le secteur public canadien, notamment les soins de santé. Ce prix fait valoir des initiatives et des projets réalisés par des organisations et des organismes où le leadership a joué un rôle clé dans une transformation structurelle ou une performance majeure. L’ingénuité démontrée par l’HGJ et le CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle en formant un partenariat pour améliorer l’accès à des soins chirurgicaux pour des patients de Montréal et d’autres régions témoigne bien de l’esprit du Prix. Ont piloté ce projet : le Dr Lawrence Rosenberg, chef des Services chirurgicaux de l’HGJ, Valérie Vandal, directrice des Soins infirmiers en chirurgie, et le directeur général Dr Hartley Stern, en collaboration avec leurs homologues du CSSS DLL, Micheline Ulrich, directrice des Soins infirmiers, la Dre Hélène Daniel, directrice des applications professionnelles, le Dr Jean-François Courval, chef de l’Anesthésie, Ghislaine Fortin, coordonnatrice des Services chirurgicaux, et le directeur général Yves Masse.

Nouveaux nés

Marisa Rodi et Johnny Fanelli avec leurs fils, Michael et le dernier-né Adriano

Marisa Rodi

Félicitations à Marisa Rodi, coordonnatrice des événements à l’HGJ, au Service des affaires publiques et communications, et à son mari, Johnny Fanelli, pour la naissance de leur fils, Adriano, le 8 octobre (date du 76e anniversaire de l’hôpital). Adriano est le petit frère de Michael, 4 ans.

Condoléances L’HGJ tient à exprimer ses plus sincères condoléances à Paula Calestagne, coordonnatrice du programme de satisfaction des patients, et à sa famille, à l’occasion du décès de son frère, Peter Calestagne.

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Une approche d’équipe au diabète

Le kiosque d’information a permis de mieux comprendre le diabète

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iabète et mode de vie vont de pair, puisqu’ils ont véritablement un effet l’un sur l’autre. Pour faire comprendre le lien au public, les membres du Service d’endocrinologie de l’HGJ ont accueilli les visiteurs à un kiosque pendant la Semaine de la sensibilisation au diabète, en novembre. Il y avait sur place des endocrinologues, des infirmières, des étudiants et un physiologiste de l’exercice, qui donnaient de l’information sur l’ensemble des soins offerts par l’équipe de l’HGJ aux diabétiques désireux de mieux gérer leur condition. Parmi les sujets abordés, mentionnons une saine alimentation et l’atteinte des objectifs de perte de poids, l’information sur la prévention et les facteurs de risque comme la pression artérielle et la consommation d’alcool, ainsi que les « programmes d’exercice » visant à permettre aux patients qui se déplacent à l’aide d’une cane ou d’un fauteuil roulant de maintenir ou d’améliorer leur condition physique. Des collations santé—fruits, eau et barres granola—étaient offertes aux employés, aux visiteurs et aux patients qui s’arrêtaient au kiosque pour obtenir de l’information, subir un test de glycémie ou faire vérifier leur tension artérielle. P

Les infirmières Maria Di Narzo (assise) et Joyce Arsenault, éducatrices agréées en diabète, offrent un test de glycémie à un membre du public.

Au kiosque du Service d’endocrinologie de l’HGJ pour le Mois de la sensibilisation au diabète (de gauche à droite) : Maria Di Narzo, infirmière et éducatrice agréée en diabète; Tamara Hector, étudiante en sciences infirmières à McGill; Joyce Arsenault, infirmière et éducatrice agréée en diabète; Dre Tina Kader, endocrinologue à l’HGJ et éducatrice agréée en diabète, tenant sa fille Zoe; Sondra Sherman, diététicienne à l’HGJ et éducatrice agréée en diabète; Tracy Frem, étudiante en diététique à McGill; et le kinésiologue Maxime Lavoie.

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Information sur la santé pour les patients et leurs familles Une nouvelle page web favorise l’éducation des patients et la collaboration des membres du personnel

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es patients et le personnel pourront bientôt accéder en ligne à des documents d’enseignement aux patients et d’information sur la santé, grâce au Réseau pour l’éducation des patients (RÉP) de l’HGJ. Ce groupe multidisciplinaire a comme objectif de guider le personnel qui veut créer des documents d’enseignement pour les patients. Il favorise également la littéracie de la santé, en offrant aux patients et à leurs familles un accès élargi à de l’information de sources fiables sur la santé pour les patients et leurs familles. La base de données comprendra des documents écrits produits par le personnel de l’HGJ, ainsi que des liens vers des sites Web fiables sur la santé sélectionnés par la spécialiste en information pour les patients de la bibliothèque. On pourra y trouver des livres du Centre de ressources aux patients et aux familles et des ouvrages de L’espoir,

c’est la vie. Il y aura également une section, réservée au personnel, où seront affichés des projets en cours d’élaboration, afin de favoriser la collaboration entre les services et d’éviter le plus possible le chevauchement des tâches. Cette section présentera du matériel pour l’éducation des patients nécessitant des directives d’utilisation. Visitez la page Web RÉP pour découvrir le nouveau réseau et visionner le guide Comment concevoir des documents d’enseignement écrits efficaces pour les patients. Si vous désirez soumettre des documents pour la base de données, ou aviser RÉP d’un projet en cours, veuillez remplir le formulaire sur la page Web RÉP et l’envoyer à Francesca Frati. P – Francesca Frati, présidente du Comité RÉP, bibliothécaire en formation et spécialiste en information pour les patients jgh.ca/rep

Recherchés : Vos documents d’archives Pour vous, cette pile de documents internes jaunis n’est peut-être que de l’histoire ancienne. Mais pour les Archives de l’HGJ, elle constitue un trésor qui n’est pas encore tout à fait enfoui. Aussi, vos vieux dossiers sont très recherchés pour la collection permanente des Archives. Si vous souhaitez partager de vieux documents, photos ou journaux anciens, ou encore si vous cherchez de l’information, contactez Shiri Alon au poste 3277 ou par Lotus Notes.

À partir de la gauche : Sherry Katz, chef de la Physiothérapie; Donna Schafer, chef de la Division de nutrition clinique; Marilyne Miller, ergothérapeute; Paula Calestagne, coordonnatrice du Programme de satisfaction des patients; Arlene Greenberg, bibliothécaire en chef; David Kemper, spécialiste Web et médias numériques; Véronique Billette, ergothérapeute en psychiatrie; Hinda Goodman, coordonnatrice du Programme Survie de L’espoir, c’est la vie; et Francesca Frati. Membres du comité qui ne sont pas sur la photo : Joanna Bailey, infirmière clinicienne spécialisée; Liz Breier, bibliotechnicienne, périodiques; Valerie Frunchak, directrice des soins infirmiers, Santé maternelle et infantile; Dre Judy Hagshi, médecin de famille; Nadine Tadros, pharmacienne clinicienne en néphrologie et dialyse.

Des membres de l’association des gestionnaires se rencontrent à Montréal. 90

Cadres intermédiaires de l’HGJ au congrès de l’AGESSS : À partir de la gauche : Serge Cloutier, infirmier-chef en Néonatalogie; Angelo Genovesi, superviseur, Service des biens meubles; Annie Thinel, infirmière-chef en Cardiologie; Armando Taddeo, chef de la centrale des listes de rappel et de disponibilité; le Dr Yves Bolduc, ministre québécois de la Santé et des Services sociaux; Bobby Paré, coordonnateur des salles d’opération; Tony Nappi, chef de l’Entretien ménager; Mona Abou Sader, infirmière-chef en Chirurgie; Danielle Desrochers, superviseure, Entretien ménager; et Johanne Boileau, directrice adjointe en Soins infirmiers pour les unités de soins critiques.

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out le monde sait que les patients se portent mieux dans un environnement moins stressant. C’est pourquoi les unités rénovées sont décorées dans des couleurs apaisantes. L’intervention des art-thérapeutes et des musicothérapeutes aide aussi les patients à garder le moral. Il en est de même pour les employés de l’hôpital ! Comme l’ont découvert les cadres intermédiaires de l’HGJ lors d’un récent congrès qui s’est tenu à Montréal, il est essentiel de maintenir des conditions d’exercice bien orchestrées pour attirer et retenir le personnel. « Le congrès a tenu lieu de point de rencontre pour aborder ce défi important pour le personnel et il a permis aux membres de s’inspirer et de se ressourcer auprès des leaders d’action et d’opinion », ont souligné les organisateurs du congrès, notamment Armando Taddeo, chef de la Centrale des listes de rappel et de disponibilité de l’HGJ. La rencontre était organisée par l’AGESSS (Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux). Des 7 000 membres, 551 ont participé au congrès biennal de l’automne dernier, y compris M. Taddeo, président de la section de l’HGJ, et huit autres employés de l’Hôpital. À L’HGJ, 113 gestionnaires intermédiaires sont membres de cette organisation qui compte 40 années d’existence. Des professeurs du CSUM et de HÉC, qui sont également médecins et infirmiers, ont présenté des communications sur des thèmes comme « Faire du travail un plaisir » et « Travail et conditions d’exercice en contexte de crise et de transformation ». P

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Un auditoire multiconfessionnel a profité du symposium sur l’éthique médicale juive

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Un coup de pouce pour affronter la saison de la grippe Pour faire changement, les employés de l’HGJ ont fait l’expérience de recevoir l’injection plutôt que de l’administrer. Ils ont été plus de 2 300 à opter pour la vaccination contre la grippe saisonnière en 2010. Ils n’avaient pas loin à aller : cette année, le Service santé et sécurité a offert au personnel, de jour et de nuit, un service « VIP » avec une équipe d’infirmières qui ont déplacé leur charriot de vaccination d’une unité et d’un service à l’autre partout dans l’hôpital. La vaccination était également offerte au personnel du Service de santé.

Des étudiantes plongées dans la méthodologie du lab de l’HGJ Les étudiantes en soins infirmiers du Collège Vanier et le personnel de l’HGJ ont droit à une visite du laboratoire de microbiologie de l’hôpital en compagnie de la technicienne agréée Sonia Gioseffini, pendant la Semaine de la prévention et du contrôle des infections du 18 au 21 octobre. De nombreuses activités ont été organisées tout au cours de la semaine par l’équipe de prévention et de contrôle des infections : des webinars, des présentations Show & Glow de DEB Canada, des conférences de l’IPC, des concours et des prix de présence.

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our certains patients, la foi n’est pas qu’une source de réconfort, elle sert de guide pour résoudre les questions éthiques ou choisir un traitement. C’est pourquoi, à l’HGJ, les personnes de différentes religions peuvent faire appel aux membres des Services pastoraux afin d’obtenir du soutien ou des conseils. « Dans ces cas-là, il est important également que le personnel puisse répondre de façon appropriée en faisant preuve de sensibilité », rappelle le Rabbin Raphael Afilalo, directeur des Services pastoraux. Voilà ce qui a incité le Rabbin Afilalo à organiser une conférence sur l’éthique médicale juive l’automne dernier. Le personnel de l’hôpital et le public ont eu l’occasion d’apprendre comment aider les patients et les familles qui sont « fortement influencés par la loi juive » et qui ont des décisions importantes à prendre, souvent reliées aux soins en fin de vie. « Pour les employés qui ne connaissent pas ces croyances, la réaction des proches peut être prise pour de l’obstination, alors que tout ce qu’ils veulent c’est agir correctement pour leurs parents âgés qui possèdent parfois des convictions religieuses profondes ou différentes », explique le Rabbin Afilalo. La conférence abordait aussi des questions reliées à la fertilité, à la transplantation d’organes, au testament de vie, au caractère sacré de la vie, et à l’observance du Sabbat juif. Le Rabbin Afilalo dit que ces sujets ont besoin d’être examinés, puisque les patients vivent parfois des conflits avec leur propre famille à propos du meilleur traitement à suivre. Dans certains cas, les patients et leurs proches peuvent avoir des demandes spécifiques liées à leur foi, qui ne sont pas nécessairement compatibles avec certaines politiques en soins de santé. Des professionnels de la santé de différents domaines et de toutes confessions ont assisté à la conférence au Centre de conférences Gelber : des infirmières, des travailleurs sociaux, des résidents en médecine et des médecins, ainsi que des membres du clergé, des enseignants, des avocats et des éthiciens. « Ils ont vu cette conférence comme une occasion d’échanger des idées et des connaissances avec d’autres personnes qui oeuvrent dans des domaines connexes, indique le Rabbin Afilalo. Les réactions ont été très positives et les participants ont trouvé le symposium pertinent, marquant, informatif et inspirant ». Le Dr Michael Bouhadana, du Service de médecine familiale et soins de soutien, a mentionné à l’auditoire qu’il était « pratiquement indispensable » pour tous les types de professionnels de la santé « d’apprendre à connaître les principes de l’éthique médicale juive », particulièrement en ce qui a trait aux décisions de fin de vie. Ces principes peuvent s’appliquer à tous les patients, quelle que soit leur religion, afin d’établir un lien entre l’approche de l’éthique médicale actuelle et les opinions changeantes des patients et la compréhension des principes en question, a-t-il ajouté. En recourant à ce procédé, les professionnels de la santé peuvent faciliter une « meilleure prise de décision médicale » en incluant la perspective fondée sur les « valeurs fondamentales qui autrefois étaient les mêmes dans toutes les cultures, afin de redéfinir le caractère sacré et la valeur absolue de la vie », a expliqué le Dr Bouhadana. Judy Bianco, directrice associée en soins infirmiers par intérim, Médecine, gériatrie et santé mentale, était présente. Elle a commenté en ces termes : « Cette connaissance est essentielle pour les professionnels de la santé. Elle améliore notre compréhension des croyances qui guident la vie des personnes de confession juive. » Cela nous permet de dispenser des soins dans une approche holistique et dans le respect de la dignité, en offrant un meilleur soutien. « Ce fut également un espace de discussion où nous avons pu parler de nos expériences. Ce genre d’échange peut réduire considérablement la détresse morale que ressentent les professionnels de la santé qui travaillent auprès des patients et des familles dont les croyances diffèrent des leurs. Compte tenu de l’« intérêt marqué » que le Rabbin Afilalo a relevé tant chez les professionnels que dans le public pour en apprendre davantage sur le sujet, il prévoit organiser un autre événement similaire, peut-être sous forme de symposium multiconfessionnel sur l’éthique médicale. « Chaque religion possède sa propre manière de voir les choses, mais aussi d’intéressants points communs. » P

L’esprit des fêtes dans le Grand Nord blanc O rignaux, bûcherons et mordus du Canadien recrutés aux Affaires publiques et Communications ont fait équipe avec des bénévoles des Ressources humaines pour répandre l’esprit des fêtes à la Canadienne à plus de 1 200 employés, le 16 décembre dernier. Le personnel a eu droit à un repas chaud dans un décor de fête, agrémenté de musique d’ambiance canadienne dans « l’igloo de l’HGJ » (alias Auditorium Samuel S. Cohen). Aux premières lueurs du jour, quand l’igloo a « fondu », une ribambelle de lutins sont descendus du Pôle Nord pour témoigner la reconnaissance de l’hôpital. Ils se rendirent ensuite sur les étages distribuer plus d’une centaine de repas aux employés restés au chevet des patients dans les différentes P unités de soins.

Le directeur général de l’HGJ Dr Hartley Stern accueille le personnel de l’hôpital à l’activité annuelle d’appréciation du personnel pour les fêtes.

L’heure juste La Division des Archives médicales rappelle aux employés que « La confidentialité est essentielle ».

Les Archives médicales de l’HGJ ont mis sur pied un kiosque pendant la Semaine de la confidentialité 2010 afin de rappeler au personnel de l’hôpital les règles liées au respect de la confidentialité des patients. Les membres de l’équipe, de gauche à droite : Sylvie Mayer, coordonnatrice des données; Lise-Anne Smiley, archiviste; Nathalie Bernier, chef adjointe; Eric Desaulniers, chef d’équipe; et Louise Tanguay, chef des Archives médicales et des Services de l’admission.

Vérifiez vos connaissances sur la confidentialité des renseignements personnels des patients. Les questions proviennent d’un questionnaire Vrai ou Faux distribué au cours de la Semaine de la confidentialité 2010, en novembre dernier. 1. Tous les employés de l’hôpital ont les mêmes obligations concernant la confidentialité. 2. Les médecins, infirmières et infirmiers, et le personnel de soutien qui travaillent avec les dossiers médicaux ont accès librement à n’importe quel dossier. 3. Les renseignements sur l’identité du patient sont confidentiels, incluant son nom, son adresse et son numéro de téléphone. 4. Les règles de confidentialité ne s’appliquent pas lorsque le patient est décédé. 5. Les patients peuvent transporter leur dossier d’une clinique ou d’un rendez-vous à un autre. 6. Quiconque divulgue des renseignements confidentiels sur un patient peut être tenu légalement responsable et recevoir une amende. 7. Éliminer des documents comportant l’identification d’un patient en les déposant dans une boîte de recyclage est un bon moyen de préserver la confidentialité. 8. Un médecin peut consulter le dossier médical d’un parent sans son consentement. P Réponses : 1—V; 2—F; 3—V; 4—F; 5—F ; 6—V ; 7—F ; 8—F

Le personnel de nuit a été convié à un petit déjeuner pour l’activité annuelle d’appréciation du personnel. À partir de la gauche, du Service de psychiatrie : l’infirmier François Ngodji, le coordonnateur des Soins infirmiers Eric Lampron, l’infirmière-chef, Psychiatrie interne, Louise DeBellefeuille, et les infirmiers Frédéric Petithomme et Dmitry Langovoy.

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Infirmières et infirmiers finissants sont accueillis à bras ouverts à la journée portes ouvertes L’HGJ encourage l’exploration des perspectives de carrière

Des finissants et finissantes en sciences infirmières explorent les possibilités de carrière à l’HGJ, avec l’aide de Lynne McVey.

«N

ous nous ferons un plaisir de vous accueillir dans notre équipe ! » C’est avec chaleur et enthousiasme que Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, a salué une salle bien remplie de diplômés en sciences infirmières à l’occasion de la journée portes ouvertes annuelle de l’HGJ l’automne dernier. En choisissant de se joindre à l’HGJ, les recrues sont appelées à faire partie d’un service hors pair qui compte 1 500 personnes, avec un des meilleurs taux de rétention dans la province et sans l’obligation de faire des heures supplémentaires. Sur place pour les accueillir, il y avait des dirigeants des Soins infirmiers, des cliniciens et des formateurs de tous les secteurs de l’hôpital. Des kiosques d’information, des visites et des présentations sur affiches avaient été préparés pour partager ce que Mme McVey a décrit comme « notre passion pour les soins aux patients et à leurs familles ». On offrait également l’occasion de découvrir les nombreuses équipes de l’hôpital, notamment celles du Centre du cancer Segal, du Centre de recherche en soins infirmiers, du Programme de la qualité, de la Chirurgie, et de la Santé mère-enfant. « Votre voix compte, a ajouté Mme McVey. Les membres du personnel infirmier de l’HGJ, en tant que membres importants des équipes multidisciplinaires et dans le cadre de partenariats infirmière/infirmier-médecin, contribuent grandement à améliorer la qualité et la sécurité des soins que nous dispensons. » « Votre expertise et vos capacités sont de la plus grande importance pour

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nous, a mentionné Valerie Frunchak, directrice de la formation et du développement du personnel à l’HGJ. C’est pourquoi nous appuyons le perfectionnement professionnel en offrant aux infirmières et infirmiers débutants comme aux plus expérimentés la possibilité de poursuivre un cheminement éducatif en vue d’une certification de spécialité de l’AIIC, et pour les programmes de baccalauréat, maîtrise ou doctorat. »

Plusieurs infirmières de l’HGJ ont relaté comment elles avaient été aidées dans leur carrière. Dina Linardos a souligné qu’après un départ un peu tardif, elle était passée d’étudiante en soins infirmiers à infirmière-chef en Oncologie, pour ensuite devenir présidente du conseil des infirmières et infirmiers, et obtenir une certification en oncologie de l’AIIC. Voici le conseil qu’elle a formulé : « Fixez-vous des objectifs et laissez-nous

vous aider ». L’infirmière pivot en oncologie Kim Gartshore a parlé de son rôle en tant que « ressource spécialisée qui apporte de l’aide aux patients et aux familles pour mieux affronter les symptômes et les préoccupations associés à la maladie », et cela, seulement trois ans après la fin de ses études. Les diplômés qui se sentaient prêts à plonger étaient invités à passer une entrevue individuelle, leur a expliqué Julie Frechette, conseillère en soins infirmiers à l’HGJ, qui a abordé les options de recrutement avec les étudiantes et les étudiants. Marsha Ptack, coordonnatrice au recrutement en soins infirmiers, a conclu ainsi : « Ce serait un cadeau formidable pour nos patients de vous avoir ici avec nous. Nous espérons que vous serez tentés de vous engager ici quand vous terminerez vos études. » P

Le perfectionnement continu est un objectif qui anime l’ensemble des infirmières et des infirmiers soit 10 pour cent de toutes les certifications délivrées au Le jour où l’HGJ a reçu son prix de reconnaissance, infirQuébec. Ces infirmières et infirmiers se joignent à plus de mières-chefs, éducatrices en soins infirmiers, infirmières 16 000 collègues de partout au Canada qui ont obtenu leur cliniciennes spécialisées et infirmières soignantes se sont certification depuis la mise sur pied du programme. De rassemblées pour marquer l’événement. La célébration plus, 14 autres infirmières et infirmiers étudient présentereprésentait aussi leur engagement à poursuivre leur ment pour l’obtention de leur certification dans l’année qui développement professionnel pour améliorer leurs qualifivient. cations et s’assurer de rester « à jour » dans leur domaine. L’Association des infirmières et infirmiers du Canada a Les infirmières et les infirmiers qui s’inscrivent au Proaussi dévoilé qu’en 2011 elle décernerait deux bourses gramme de certification de spécialité reçoivent de l’aide d’études aux infirmières dans le cadre du programme. pour atteindre leurs objectifs professionnels en soins Renata Benc étudiera pour obtenir sa certification en infirmiers et leurs objectifs de carrière en sciences infironcologie, et Kathleen Frixione, en soins critiques. P mières. Elles peuvent obtenir une certification, en français ou en anglais, dans n’importe quelle des 19 spécialités, incluant les soins critiques, les soins en oncologie, la gérontologie et les soins en périnatalité. Ce niveau d’expertise additionnel permet d’offrir des soins plus sécuritaires de meilleure qualité, fondés sur des données probantes. En tout, à la fin de 2010, 68 infirmières et infirmiers de l’HGJ avaient reçu une certification de spécialité, Une bannière annonce le Prix de reconnaissance aux employeurs 2010 de l’AIIC

Cérémonie pour souligner l’aide des Soins infirmiers à la formation de spécialité Le Service de soins infirmiers reçoit un prix de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada

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e Service de soins infirmiers et son programme de certification de spécialité se sont vu décerner le Prix de reconnaissance aux employeurs 2010 de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada pour son programme de certification de spécialité. Le prix, présenté lors d’une cérémonie spéciale l’automne dernier, rend hommage aux efforts exemplaires de l’hôpital et à son appui aux infirmières et infirmiers qui travaillent à améliorer leur expertise dans les spécialités infirmières. « Le Service des soins infirmiers a remporté un prix important, mais les véritables gagnants sont nos patients — de toute la région de Montréal et de partout au Québec — qui profitent de l’expertise accrue que nos infirmières ont été nombreuses à acquérir, », a souligné Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers. Le directeur général, Dr Hartley Stern, a mentionné qu’en décernant un de ses plus grands honneurs au Service de soins infirmiers, « l’Association des infirmières et infirmiers du Canada a reconnu l’appui de cet hôpital à son personnel infirmier dans sa détermination à développer leurs habiletés professionnelles, de façon à améliorer leur participation en tant que membre important de l’équipe de soins de santé. » « La réussite du programme de certification de spécialité est un des facteurs clés qui fait de l’HGJ un hôpital très recherché par les infirmières, a ajouté Valerie Frunchak, directrice de la formation et du perfectionnement des employés, et directrice associée des soins infirmiers - soins maternels. Le programme donne aussi à l’HGJ un taux de rétention élevé et enviable, malgré la sérieuse pénurie d’infirmières qui sévit partout au pays. » P

JGH Executive Director Dr. Hartley Stern greets hospital staff at the annual Staff Appreciation holiday event.

De gauche à droite: Emilie Gauthier, Joanne Côté, Heather Hall, Anne Ross, Judith Brouillette, Lynne McVey, Heather Wileman; Leslie Patry, coordonnatrice du programme; Valerie Frunchak; Anita David, soutien du programme; Diane Brault, Magali Kaddis, Chantal Paquette, Anna D’Ambra, Jodi Tuck.

Certification de spécialité à l’HGJ

Nom

Unité de l’hôpital

Spécialité soins infirmiers



Isabelle Bilodeau

USI

Soins critiques



Lucie Bourdeau

Soins intensifs

Oncologie



Diane Brault

Médecine

Médecine-Chirurgie



Judith Brouillette



Jennifer Carbonneau



Joanne Côté

Unité de soins coronariens

Soins cardiovasculaires



Anna D’Ambra

Urgence

Soins d’urgence



Kimani Daniel

Centre des naissances

Périnatalité

Neurologie Neurosciences Oncologie Oncologie



Hélène Deutsch Oncologie

Les infirmières suivantes ont réussi



Emilie Gauthier

Unité de soins coronariens

Soins cardiovasculaires

le programme de certification de spé-



Heather Hall

4 Centre

Soins palliatifs

cialité de l’Association canadienne en



Magali Kaddis

Unité de soins coronariens

Soins cardiovasculaires



Suzana Mlakar

4 Centre

Soins palliatifs

2009-2010. Le Service de soins infirmiers est reconnaissant à la Fondation Anita David et Gustav Levinschi,



Chantal Paquette Néphrologie

Oncologie

Néphrologie

à Toni Astrologo en honneur à Zelda



Anne Ross

3 Nord-Ouest

Médecine-chirurgie

Linett, et à la filiale canadienne Bri-



Jodi Tuck

Centre des naissances

Périnatalité

gadier Frederick Kisch pour leur gé-



Heather Wileman

5 Ouest

Périnatalité

néreuse contribution.

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Le 50e anniversaire permet de réunir les infirmières diplômées de l’HGJ Souvenirs de l’époque de l’École d’infirmières de l’hôpital

M

ême si leur carrière s’est déroulée dans une autre ville en Amérique du Nord, une douzaine d’infirmières se sont réunies dernièrement à l’endroit même où elle avait commencé à se dessiner : au Pavillon A, qui abritait autrefois l’École d’infirmières. Venues d’aussi loin que Vancouver et la Californie pour le 50e anniversaire de leur graduation, elles ont célébré ensemble le souvenir de leurs études dans cet établissement qui était jadis la seule école juive pour infirmières (même si toutes les étudiantes n’étaient pas juives). L’HGJ était le seul à offrir son programme dans un cadre éducatif formel. « L’enseignement clinique était surveillé de près et c’est pourquoi les élèves n’avaient pas à assumer la responsabilité d’une section de l’hôpital », explique Marlene Levine, une infirmière de l’unité d’évaluation gériatrique de l’HGJ. Mme Levine, qui a organisé les retrouvailles, ajoute qu’il arrivait souvent dans d’autres hôpitaux locaux que les étudiantes soient submergées de responsabilités cliniques. Au fil des ans, les anciennes camarades de classe sont restées en contact, unies par des souvenirs communs. « Même dispersées sur le continent, nous avons gardé une attitude de franche camaraderie, souligne Mme Levine. Il y a un lien solide qui nous unit parce que nous avons vécu ensemble en résidence à l’HGJ. Nous avons partagé tellement de choses — nos expériences cliniques comme nos expéLes diplômées de 1960 se retrouvent sur les marches à l’entrée du pavillon qui abritait jadis la riences de vie. » résidence de l’École d’infirmières. Les choses ont bien changé depuis ce temps-là, à commencer par l’apparence des infirmières. Leur image de l’époque est figée dans le temps sur les photos de graduation qui tapissent les murs de l’Auditorium d’enseignement Francine et Charles Larente, qu’on appelle aussi la Salle de conférences des infirmières. À l’origine, les étages supérieurs du Le temps des fêtes a été le moPavillon A étaient occupés par les dortoirs des ment de faire preuve d’encore infirmières pendant leurs trois années de forplus de compassion, et le permation. Aujourd’hui, à la suite du réaménagesonnel des Services sociaux a ment de 1972, ils sont utilisés pour des bureaux; ouvert son coeur pour venir en le gouvernement du Québec a aboli toutes les écoles d’infirmières des hôpitaux et standardisé aide à une famille du quartier qui l’enseignement des sciences infirmières dans des est suivie par le service. Un coétablissements d’enseignement. mité a recueilli des cadeaux et de D’autres différences sont mises en évidence la nourriture auprès du personnel dans 60 Years of Nursing at the JGH, un film réadu service pour nourrir le corps lisé en 1994 qui a été projeté pendant la renconet l’esprit de cette famille pour tre. L’évolution du rôle du personnel infirmier au les mois à venir. Aux Services sosein de l’équipe médicale mérite d’être soulignée. ciaux, la tradition de générosité « Les résidants ne savaient pas la différence entre est ancrée depuis longtemps; les une seringue et un brûleur, comme le rappelle années passées, le comité orgaune infirmière dans le film, et quand un médecin nisait des collectes d’aliments entrait dans la pièce il fallait se lever! » et recueillait des cadeaux, des La classe de ’59-’60 a visité l’hôpital avec Lynarticles pour bébé et des fonds ne McVey, la directrice des Soins infirmiers, et pour des groupes communautaiMarsha Ptack, coordonnatrice de la formation res comme Jeunesse au soleil, la Les membres du comité social des Services sociaux : (à partir de la gauche) en soins infirmiers. Elles sont reparties en se Fondation Générations et la BanBrenda Ajzenkopf, Lauren Baer-Tenenbaum, Johanna Salvanos, Vivian Myron promettant bien de se revoir à Ottawa d’ici quelque alimentaire de NDG. P et Brenda Barbalat-Demberg. Absentes : Monica Suchma, Ganit Novack et ques années. « Nous ne voulons pas attendre une Pina D’Orvé. autre date mémorable », a lancé Mme Levine. P

Les Services sociaux donnent afin que d’autres puissent recevoir

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Solution par l’évolution Le Changement transformationnel vise l’efficacité par le travail d’équipe

Les employés de l’HGJ qui ont participé à la séance de formation en vue du Changement transformationnel reçoivent la certification « Ceinture blanche ». Les coprésidents du programme Lynne McVey (derrière, troisième à partir de la droite) et le Dr Lawrence Rosenberg (derrière, à droite); le Dr Hartley Stern, cadre délégué (derrière, au centre); le directeur Dr Brian Maruffi, directeur (devant, à gauche); Dre Nadia Lahrichi, coordonnatrice (devant, sixième à partir de la droite); David Fitzsimons, responsable des communications (derrière, deuxième à partir de la droite); et John Whelton, formateur « Lean » principal (devant, à droite).

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es temps changent, alors il nous faut changer nos tactiques. Le système de santé s’efforce de devenir plus efficace et plus efficient. À l’Hôpital général juif, cette mission sera accomplie au moyen d’un programme intitulé Changement transformationnel. La formation a déjà débuté pour certains des participants de l’HGJ à ce programme, lequel fait appel et vise à renforcer la culture reconnue de l’hôpital axée sur la priorité aux besoins du patient, l’amélioration de la qualité, les stratégies novatrices de réduction des dépenses, et l’importance de communiquer clairement avec les membres de l’équipe. Tout compte fait, le but est de renforcer tout le système de santé du Québec en servant d’exemple du rôle positif que peut jouer le Changement transformationnel. L’amélioration sur une échelle aussi vaste—que ce soit sur le plan de l’offre de services cliniques, de la gestion administrative ou autres—doit pouvoir s’appuyer sur l’implication et la participation active de tout le personnel de l’HGJ. Pour témoigner de l’importance du Changement transformationnel, sa présidence a été confiée à deux administrateurs cliniques de haut niveau : Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, et le Dr Lawrence Rosenberg, chef des Services de chirurgie. Les deux coprésidents ont officiellement donné le coup d’envoi au programme et en ont présenté les objectifs après la présentation par le directeur général Dr Hartley Stern, lors du Forum du DG du 30 novembre dernier, à l’amphithéâtre Block. « Compte tenu de la situation économique qui prévaut actuellement au Québec et au Canada, nus devons faire plus avec moins », a indiqué le Dr Stern à son auditoire. Les patients sont de plus en plus nombreux, mais aussi de plus en plus âgés, et les patients plus âgés ont souvent des affections chroniques plus sévères. Le Dr Rosenberg a ajouté que les cas médicaux deviennent plus complexes et nécessitent des soins spécialisés, évidemment plus coûteux. « Grâce au Changement transformationnel, nous vous donnerons les outils nécessaires pour travailler

plus efficacement, pour créer, pour innover », a dit le Dr Stern. Le Changement transformationnel promet un niveau plus élevé en terme de résultats, qu’il sera possible d’atteindre grâce aux différentes étapes d’un programme centré sur les employés, la formation « Lean » : • Étape 1 : Des conseillers spéciaux donnent une formation à un groupe représentatif d’employés provenant de tous les secteurs de l’hôpital et de tous les niveaux au sein de l’organisation. • Étape 2 : Ces leaders nouvellement formés se chargent de donner la formation au reste du personnel. • Étape 3 : Des équipes sont formées dans différents domaines d’intervention en vue d’évaluer les pratiques existantes. • Étape 4 : Les membres des équipes proposent d’autres façons de faire ou des mises à niveau (par exemple, l’intégration de nouvelles technologies). • Étape 5 : Les résultats des interventions ciblées sont examinés régulièrement afin de permettre des comparaisons avant-après et de mesurer le niveau d’amélioration. Le Dr Stern a ensuite souligné qu’en travaillant à la grandeur de l’hôpital d’une façon plus logique et cohérente, le personnel peut réduire les dépenses et respecter le budget de l’hôpital. Les économies pourront ensuite être réinvesties dans les soins aux patients. Qui plus est, a-t-il ajouté, le gouvernement du Québec prend note des établissements où le personnel se montre suffisamment ambitieux et innovateur pour en faire plus malgré les restrictions financières. Si le personnel de l’HGJ prend cette initiative, l’hôpital sera en bien meilleure position pour recevoir une réponse favorable quand viendra le temps d’avoir l’appui nécessaire pour des programmes et des services indispensables. Le Changement transformationnel a débuté en décembre dans certains services directement impliqués avec la gestion d’inventaire et les achats; dans les mois

à venir, nous parlerons d’améliorations des déplacements des patients. « Nous commencerons doucement, mais nous finirons par impliquer tous les employés, ainsi que les patients et leurs familles, a expliqué Mme McVey. Des membres de la communauté se joignent également au projet et nous font bénéficier gracieusement de leur expertise ». Des équipes multidisciplinaires composées d’employés et de bénévoles reçoivent l’appui, l’accompagnement et les directives nécessaires pour participer à différentes initiatives menant à des changements novateurs. Les équipes pourraient aussi avoir à concevoir et à implanter dans leur secteur des projets qui amélioreront la qualité des traitements et des soins aux patients. Le Changement transformationnel encourage les participants à trouver eux-mêmes des solutions à des questions qui les concernent. Par exemple : • Comment raffiner et améliorer ma façon de travailler ? • Comment rendre mon environnement de travail plus confortable et mieux organisé ? • Comment peut-on améliorer la collaboration, l’efficacité et la productivité à la grandeur de l’hôpital quand un service doit travailler avec un autre ? • Par mon travail, comment puis-je contribuer davantage, directement ou indirectement, à la sécurité et au bien-être de nos patients ? Chacun de nous a sa propre histoire, son cheminement qui l’a mené jusqu’ici, pour devenir préposé aux bénéficiaires, ou encore infirmière ou médecin ou éthicien, a souligné le Dr Stern. En venant à notre hôpital, vous avez choisi de réaliser ce rêve, de repousser vos limites et d’être le meilleur possible dans le rôle que vous aurez à jouer. Maintenant, le Changement transformationnel vous fera vivre le changement que vous aurez vous-même créé. Votre histoire s’enrichira au cours du processus et elle se déroulera à l’endroit même où vous êtes fier de travailler. » P jgh.ca/changementtransformationnel

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L’ancien premier ministre fait l’éloge de l’HGJ pour ses soins médicaux Jean Chrétien prononce le discours principal de l’Assemblée annuelle

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e 12 novembre dernier, le personnel, les dirigeants et les membres du conseil de l’HGJ ont applaudi en voyant l’Honorable Jean Chrétien, ancien premier ministre du Canada, de retour à l’hôpital. Mais cette fois, il n’y était pas comme patient; il revenait plutôt en tant qu’orateur principal de l’Assemblée générale annuelle, et il n’a pas manqué de louanger les soins exceptionnels qui lui ont été prodigués plus tôt cette année. « Cet hôpital est fantastique, a dit M. Chrétien. Il est vraiment à l’image du Canada. On me dit que les gens parlent 80 langues dans l’hôpital. Toutes les religions, toutes les couleurs de la peau, et toutes les allégeances politiques... et ils travaillent tous ensemble. Voilà le Canada que j’aime. » « À vrai dire, tous les prix que vous venez de recevoir sont remarquables, mais le meilleur prix c’est un gars comme moi qui s’en sort vivant », a-t-il plaisanté. Puis,

sur un ton plus sérieux, il a ajouté : « Je suis très impressionné de voir à quel point vous vous préoccupez de votre hôpital, et à quel point vous vous préoccupez de la qualité de vie de vos concitoyens. » Sept employés qui représentent cet idéal ont été choisis pour recevoir un Prix d’excellence, pour avoir incarné « les priorités de l’hôpital », telles que les a décrites le directeur général, Dr Hartley Stern : « Comment peut-on améliorer la qualité des soins pour les gens de notre voisinage, de la région de Montréal et de partout dans la province ? » et « Comment peut-on fournir aux employés un environnement de travail qui leur permette d’accroître leur efficacité et d’exprimer leur compassion ? » Le Prix de service exceptionnel a été décerné à Samuel Minzberg, président de l’HGJ de 2007 à 2009, qui a reçu les plus vives félicitations du président Bernard

Stotland : « Sam a fait plus que guider l’hôpital avec vision et expertise, il l’a fait avec patience, avec ardeur, et toujours en se préoccupant de ceux qui comptent sur l’HGJ. Grâce à son dévouement, son leadership et son jugement sûr, l’HGJ peut maintenant aller de l’avant avec un dynamisme sans précédent. » Maîtresse de cérémonie pour l’événement, Lynne McVey, la directrice des Soins infirmiers, a rappelé la 75e AGA historique de 2009, puis elle a ajouté : « La plupart des années ne sont pas des jalons aussi importants, mais chaque année est spéciale et on peut dire que ce fut vraiment le cas pour 2009-2010. L’importance de faire de notre mieux pour nos patients est un défi constant qui entraîne des réalisations exceptionnelles, peu importe ce que dit le calendrier. » P

Le Prix d’excellence en soutien administratif Michèle Lefort

Le développement et la complexité croissante des activités de l’Hôpital général juif ne peuvent qu’influencer la vie professionnelle de ses cadres supérieurs. Voilà pourquoi le rôle qu’assume Michèle Lefort est d’une telle importance. Technicienne en administration au service de Lynne McVey, directrice des soins infirmiers, Mme Lefort permet à sa patronne de composer avec des tâches de plus en plus complexes en l’aidant à respecter ses échéanciers et à rester sur la bonne voie. Comment s’y prend-elle? « J’essaie d’avoir toujours une bonne longueur d’avance sur elle! », s’exclame-t-elle. Ce degré d’efficacité a valu à Mme Lefort un honneur qu’elle reçoit avec gratitude et satisfaction. « Je suis très fière de ce que je fais, dit-elle, et je suis heureuse de recevoir cet hommage. Mais il faut dire que je travaille fort; j’ai une rigoureuse éthique du travail. Je suis très attachée à cet hôpital. » Les liens qu’a établis Mme Lefort avec l’HGJ remontent à 1980, alors qu’elle amorce sa carrière en tant qu’agente de l’Unité de neuroscience. Elle y passe 15 ans avant d’être transférée en gériatrie au poste de technicienne en administration durant 13 ans. En 2008, elle se joint au personnel de Mme McVey. En exerçant ses fonctions actuelles, Mme Lefort affirme avoir une meilleure vue d’ensemble de l’HGJ que lorsqu’elle occupait ses postes précédents. P

Le Prix d’excellence en médecine Dr Calvin Melmed L’étude des interactions complexes du processus pathologique ainsi que les structures

anatomiques sous-jacentes du système nerveux ont toujours exercé une fascination sur le Dr Calvin Melmed. C’est d’ailleurs ce qui l’a incité à faire ses études de médecine à l’université du Manitoba, dans son Winnipeg natal. En 1970, après son arrivée à l’Université McGill pour des études postdoctorales, le Dr Melmed devient le premier résident-neurologue du programme de neurologie de McGill à être affecté à l’Hôpital général juif. Sa carrière se déroule presque entièrement à l’HGJ, où il est nommé chef du Service de neurologie et, de 1995 à 2009, chef du Service de neurosciences. Il a récemment été nommé chef émérite. Bien que la complexité de la neurologie fascine le praticien, elle peut être dévastatrice pour le patient qui lutte contre des troubles conduisant parfois à des changements irréversibles. « Le rôle le plus important du médecin, explique le Dr Melmed, consiste à comprendre et à écouter les préoccupations des patients et à leur expliquer le mieux possible, ainsi qu’à leurs proches, la nature du problème. » Les problèmes neurologiques tels qu’un accident vasculaire cérébral peut être soudain et dévastateur. Le Dr Melmed précise que le neurologue doit reconnaître ce qui se passe et tenter de prévenir les dommages pendant qu’il est encore temps. Dans l’exercice de ses fonctions de chef, le Dr Melmed a renforcé l’excellence de la pratique clinique et de l’enseignement dans son service de l’HGJ tout en soutenant et en encourageant ses jeunes collègues dans leur carrière de chercheur. Il s’est particulièrement intéressé à la neurophysiologie clinique et il a dirigé et procédé à l’expansion des locaux d’EMG, d’EEG et d’autres installations d’examens de neurophysiologie clinique à l’HGJ. Durant son mandat — et avec l’aide d’amis et de généreux donateurs —, l’Unité d’accident vasculaire cérébral a été créée à l’HGJ. Le Dr Melmed est actuellement co-superviseur de la formation sur la maladie de Parkinson d’un deuxième boursier titulaire d’une subvention de la Société Parkinson Canada. P

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Le Prix d’excellence en gestion Barbara Lang Malgré l’évidente satisfaction que Barbara Lang tire de son travail de directrice du Service des béné-

voles, elle revient sans cesse à une seule et même idée : « Ce n’est pas seulement moi, c’est nous », précise-t-elle en faisant référence aux 1 000 bénévoles qui, chaque année, donnent près de 100 000 heures de leur temps à l’Hôpital général juif. Or, ces heures sont importantes non seulement parce que les bénévoles offrent une aide précieuse au personnel en période de restrictions budgétaires, mais aussi parce qu’ils contribuent à atténuer les angoisses des patients, à leur remonter le moral et à leur transmettre de l’information utile. Ils accomplissent également plusieurs autres tâches d’une importance vitale, qui revalorisent l’humanisation des soins pour laquelle l’HGJ est si réputé. Le don de soi, une tradition dans la famille Lang depuis la fondation de l’Hôpital, est une expérience que Barbara a d’abord vécue en tant que candy striper (nom donné aux jeunes bénévoles de l’HGJ dans les années 1960). Directrice du Service depuis 1986, Mme Lang a introduit diverses innovations, incluant un programme qui permet aux membres du personnel de demander l’aide d’un bénévole pour effectuer du travail de bureau. Et tandis que les services médicaux prennent de l’expansion pour répondre aux besoins des patients de plus en plus nombreux, Mme Lang a augmenté le nombre de bénévoles pour fournir un soutien essentiel. « Je marche dans les couloirs avec fierté à la vue de ces femmes et de ces hommes vêtus de vestes bleues, confie Mme Lang. J’aime mon travail passionnément, car je sais que je peux faire une différence dans la vie des gens, bien sûr dans la vie des patients et du personnel soutenu par les bénévoles, mais aussi dans celle de ces bénévoles qui posent des gestes véritablement significatifs. Il est très gratifiant de pouvoir canaliser ses efforts pour aider ceux et celles qui, à l’hôpital, en ont le plus besoin. » P

Le Prix d’excellence en sciences paramédicales Gloria Aronoff Ergothérapeute en psychiatrie, Gloria Aronoff encourage ses patients à uti-

liser la forme de « langage » de leur choix pour s’exprimer — l’art, la musique ou même l’ordinateur. Et son rire en disait long en apprenant qu’elle allait recevoir un prix d’excellence pour son travail. « C’est comme recevoir un premier chèque de paye pour un travail qu’on aime, s’est exclamée Mme Aronoff. J’ai toujours aimé comprendre les gens et en psychiatrie, il se crée une intimité avec nos patients qui nous permet de mieux les connaître. » L’affiliation profonde et de longue date de Mme Aronoff avec l’Hôpital général juif remonte à sa naissance à l’HGJ. Après un stage d’ergothérapie en psychiatrie en 1971, elle se joint au programme de pédopsychiatrie en 1974. Elle s’accorde par la suite une petite pause pour voyager, puis elle revient, en 1985, à l’HGJ pour se joindre au programme de psychiatrie pour adultes, où elle travaille encore aujourd’hui. Selon Mme Aronoff, les ergothérapeutes « utilisent les points forts des patients. Nous travaillons sur leurs capacités et non leurs incapacités. Nous poussons les patients jusqu’à la limite en leur disant : ‘Vous êtes capable’. » Grâce aux ateliers thérapeutiques quotidiens, Mme Aronoff, ses deux collègues et une pharmacienne de l’Unité de 33 lits parviennent à bien connaître leurs patients. « Les ergothérapeutes en psychiatrie sont très privilégiés d’avoir des gens qui sont ouverts à la thérapie, explique Mme Aronoff. Les patients me laissent entrer dans leur intimité et me font confiance; c’est un échange très satisfaisant. Améliorer la qualité de vie des gens et alléger leurs souffrances, c’est ce qui me procure les plus grandes joies. » P

Le Prix d’excellence en recherche fondamentale Dr Ernesto Schiffrin

Pour le Dr Ernesto Schiffrin, le succès de la recherche fondamentale et des traitements au Centre de prévention cardiovasculaire de l’HGJ est directement lié au soutien dont il bénéficie depuis qu’il est médecin-chef de l’Hôpital. « Depuis mon arrivée à l’HGJ, raconte-t-il, le soutien et les ressources que j’ai reçus ont fait progresser la recherche et l’enseignement dans le domaine des maladies cardiovasculaires. Ces progrès ont eu un impact considérable sur les soins prodigués aux patients, ce qui demeure notre objectif primordial. » Les efforts du Dr Schiffrin pour améliorer la santé cardiovasculaire des patients partout au pays ont été si remarquables qu’il a été nommé, plus tôt cette année, membre de l’Ordre du Canada. Le Dr Schiffrin s’est joint à l’Hôpital général juif en 2006 et en quelques mois, il a fondé le Centre de prévention cardiovasculaire. À titre de directeur du Centre, le Dr Schiffrin dirige une recherche visant à identifier les mécanismes de l’hypertension artérielle ainsi qu’à concevoir et à perfectionner les traitements. Né de Buenos Aires, le Dr Schiffrin s’installe à Montréal en 1976. Il est titulaire de la chaire de recherche au Canada sur l’hypertension et la maladie vasculaire à l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ; professeur et vice-président (recherche) au département de médecine de l’Université McGill; président de la Société québécoise d’hypertension artérielle; et rédacteur adjoint de la publication Hypertension, une revue de l’American Heart Association. P

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Le Prix d’excellence en soins infirmiers Isabelle Caron Si le terme « excellence » signifie s’adapter à des défis sans précédent et contribuer à

la réalisation de projets, Isabelle Caron peut affirmer que l’exercice 2009-2010 aura été excellent pour elle. En plus d’accomplir ses tâches de directrice associée en soins infirmiers, médecine, gériatrie et santé mentale, Mme Caron a dirigé avec succès les équipes de l’hôpital chargées de maîtriser la pandémie de grippe H1N1. Mme Caron est également fière d’avoir contribué à mettre sur pied le Centre sans rendez-vous Herzl CRIU, où les patients peuvent être examinés le jour même pour des problèmes qui ne requièrent pas de visite à l’urgence. « Mon point fort est le passage de la théorie à la pratique, et c’est tellement satisfaisant d’utiliser cette approche », ajoute-t-elle En 1997, Mme Caron joint les rangs de l’HGJ, après avoir obtenu son baccalauréat en soins infirmiers de l’Université Laval et, en 2006, sa maîtrise de l’Université de Montréal. Après sa nomination au poste d’infirmièrechef en 2000, elle est promue à des fonctions qu’elle exerce depuis 2006. « Sa gestion des équipes durant la crise du H1N1, la création des premiers postes d’infirmières-praticiennes en soins primaires au Québec et le recrutement du personnel témoignent de son solide leadership », soutient Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers. Née au Nouveau-Brunswick, Mme Caron a grandi dans des petites villes de sa province natale et du Québec où elle a fait l’expérience de l’esprit d’entraide et de camaraderie, des qualités qu’elle retrouve aujourd’hui à l’HGJ. « En plus d’un climat chaleureux, il existe une grande compétence professionnelle au Service des soins infirmiers. Je n’ai pas eu d’autre choix que de faire de mon mieux, prendre de la maturité et me perfectionner. » P

Le Prix d’excellence en recherche psychosociale ou clinique Dr Brett Thombs Bien que les symptômes physiques d’une maladie demeurent une préoccupation majeure, les patients éprouvent un stress psychologique pouvant affecter leur thérapie et leur rétablissement. C’est sur ce domaine que le Dr Brett Thombs a choisi de focaliser toute son attention. Réputé mondialement pour ses travaux axés sur la psychologie de la santé et le dépistage de la dépression, le Dr Thombs est un investigateur principal en santé comportementale chez les patients atteints de maladies chroniques. Parmi ses sujets d’intérêt actuels, notons le rôle de la dépression dans la maladie cardiovasculaire et l’amélioration de la santé psychologique et du bien-être chez les personnes vivant avec une sclérose systémique. Le Dr Thombs est investigateur à l’HGJ au sein de la Division de recherche psychiatrique et il est membre adjoint du Centre d’épidémiologie clinique et de recherche en santé publique ainsi que du Service de médecine de l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ. Il est également professeur adjoint de psychiatrie et membre associé du département de médecine et du département d’épidémiologie, biostatistique et santé occupationnelle à l’Université McGill. Le Dr Thombs a été l’auteur principal d’une équipe internationale, dont l’article sur le dépistage de la dépression en soins cardiovasculaires a été publié dans le Journal of the American Medical Association. Cet article s’est classé parmi les finalistes du 2009 BMJ Group Research Paper of the Year Award. En plus d’avoir rédigé plus de 70 articles évalués par des pairs — dont plusieurs ont paru dans des journaux médicaux prestigieux—, il a exercé les fonctions d’examinateur pour plus de 30 journaux. En tant qu’investigateur principal ou co-investigateur, le Dr Thombs s’est vu attribuer plusieurs subventions par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Fonds de la recherche en santé du Québec. P

La bourse Archie Deskin Fabienne Germeil

Pour Fabienne Germeil, l’éducation est la clé d’une vie meilleure pour elle ainsi que pour les personnes à qui elle a appris à détecter un accident vasculaire cérébral (AVC), à le prévenir et à en surmonter les effets. Mme Germeil poursuit ses études de maîtrise en soins infirmiers à l’Université de Montréal, où elle s’intéresse principalement au leadership en soins infirmiers et à la pénurie de gestionnaires dans ce domaine. Par ailleurs, en tant qu’infirmière-chef de l’Unité AVC de l’HGJ, elle prend aussi plaisir à transmettre ses connaissances à d’autres personnes, surtout si cela conduit à un meilleur rétablissement chez les patients victimes d’AVC et peut-être aussi à la réparation des dommages causés par l’accident. Voilà pourquoi Mme Germeil et l’équipe d’AVC ont mis au point un programme qui reconnaît le rôle crucial des patients et de leur famille dans le processus de rétablissement après un AVC, et ce, avec le soutien et les conseils d’une équipe multidisciplinaire de soins de santé. « Nous faisons intervenir dès que possible les familles, qui nous aident considérablement à Fabienne Germeil (à gauche), avec les infirmières de l’Unité AVC améliorer l’état des patients, explique Mme Germeil. Nous tentons également d’encourager les patients à tout faire ce qu’ils peuvent pour maintenir ou améliorer leur niveau de fonctionnement et leur autonomie. » En 1999, Mme Germeil se joint à l’HGJ d’abord en tant qu’infirmière membre du personnel, puis comme infirmière ressource dans l’Unité 3 Nord-Ouest (l’ancienne Unité de cardiologie et de neurochirurgie) et, plus tard, comme infirmière chargée de la planification des congés. Depuis 2007, elle exerce les fonctions d’infirmière-chef de l’Unité AVC nouvellement rénovée dans 4 Nord-Ouest. Parmi les particularités de l’Unité, il convient de noter la salle d’observation, où les patients sont placés sous surveillance afin que les médecins et le personnel infirmier apprennent comment évaluer les patients. P

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Lunch et lancement pour les participants au Week-end et au Cyclo-défi Portant le nouveau maillot des cyclistes pour le Cyclo-défi contre le cancer, les participants de l’HGJ célèbrent la Journée Cyclo-défi et le lancement pancanadien du Défi 2011.

Unis dans la lutte contre le cancer, les employés de l’HGJ se sont rassemblés pour manifester leur appui au Cyclo-défi contre le cancer. Sur place se retrouvaient des membres du personnel médical dont le travail dans les domaines de la recherche ou du traitement du cancer bénéficie des recettes de l’événement; des bénévoles; des bienfaiteurs de la Fondation HGJ; les présidents du Cyclo-défi; ainsi que d’anciens et futurs participants au Défi, y compris les équipiers de Researchers in Motion, Spin Doctors, Cyclo-Caring et Pedal Power to Heal. « Le lancement a été une merveilleuse occasion de réunir le personnel de partout dans l’hôpital, tous ceux et celles qui appuient le Cyclo-défi, pour célébrer l’esprit d’équipe et encourager les inscriptions », a déclaré Stephanie Roza, coordonnatrice des événements spéciaux à la Fondation de l’HGJ. Visitez conquercancer.ca pour vous inscrire au Cyclo-défi 2011 pour vaincre le cancer, au profit du Centre du cancer Segal, les 9 et 10 juillet. Les participants du Cyclo-défi et du Week-end présents au dîner de reconnaissance ont reçu un cadeau pour exhiber fièrement leur arrivée mémorable à la fin du parcours.

Le personnel et les bénévoles de l’HGJ qui ont participé au Week-end 2010 pour vaincre les cancers féminins ont été invités à un lunch organisé par l’équipe des événements spéciaux de la Fondation de l’HGJ.

Les employés ayant participé au Week-end 2010 pour vaincre les cancers féminins sont venus en grand nombre au lunch de reconnaissance pour leurs efforts. Des employés ont aussi donné de leur temps dans les équipes de l’entretien, de la pharmacie et les équipes médicales; dans bien des cas, ils ont participé non seulement au Week-end mais aussi au Cyclo-défi. Parmi eux, Sabrina Lajoie, infirmière à l’Urgence de l’HGJ qui a reçu un prix du Dr Gerald Batist, directeur du Centre du cancer Segal. Mme Lajoie a agi en tant qu’infirmière coordonnatrice bénévole pour les équipes médicales du Week-end (de 2005 à 2010) et du Cyclo-défi (en 2009 et en 2010). Quelle générosité ! « Nous tenons à remercier les très nombreux employés et bénévoles qui ont offert leur appui constant pour ces événements, a dit Siobhan O’Brien, coordonnatrice du Week-end pour vaincre les cancers féminins, à la Fondation de l’HGJ. Leur implication a été un véritable atout pour le succès de nos événements; ils ont aidé à la coordination des commandes, à la gestion du matériel, et à l’entreposage. Nous les remercions de tout coeur pour leur aide, et nous encourageons ceux et celles qui ne sont pas encore inscrits pour les événements de l’an prochain à être des nôtres pour vivre l’expérience 2011. » Visitez contrelecancer.ca pour vous inscrire au Week-end 2011 pour vaincre les cancers féminins, au profit du Centre du cancer Segal, les 27 et 28 août. P

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Deux employés exemplaires reçoivent un prix Au-delà des soins La gentillesse et la compassion réconfortent les patients et leurs familles

A

u moment de la remise d’un prix Au-delà des soins à Ericksson Skerritt, personne n’a semblé pris par surprise — sauf Ericksson Skerritt. Visiblement très étonné par ses collègues qui se sont rassemblés pour une réception en son honneur, M. Skerritt, préposé aux bénéficiaires aux Soins palliatifs, s’est empressé de reconnaître le travail de tous ceux qui étaient présents. « Merci à vous tous, merci beaucoup. Cela signifie énormément pour moi. Je ne sais pas quoi dire, je ne fais que donner aux patients ce qui me ferait du bien à moi-même. » « C’est à nous de vous remercier », a répondu la coprésidente d’Au-delà des soins Hela Boro qui, avec l’autre coprésidente Betty Laxer, lui a remis une lettre de reconnaissance de la part du directeur général, le Dr Hartley Stern, ainsi qu’une épinglette et un presse-papiers Au-delà des soins. « Ce sont les personnes comme vous qui font de cet hôpital ce qu’il est, a ajouté Mme Boro. » M. Skerritt, qui travaille depuis deux ans aux Soins palliatifs, est avec l’HGJ depuis 1990. « Ericksson, je sens que je vais pleurer, a dit l’infirmière-chef Bessy Bitzas. Je suis tellement fière, comme une mère. Quand je vous entends parler à un patient dans une chambre, ça me fait chaud au coeur. » Le nom de M. Skerritt a été suggéré pour un prix Au-delà des soins par Vivian Konigsberg, une des membres du comité d’humanisation des soins qui soutient le programme. Lors de la réception, Mme Konigsberg a tenu à le remercier personnellement pour les soins qu’il a prodigués à un proche parent : « Il est vrai que tout le personnel de l’unité mérite de recevoir ce prix, ma famille et moi vous ont choisi parce que nous avons été très touchés par votre compassion, et par la tendresse et la gentillesse dont vous faites preuve quand vous lavez les patients. Vous poursuivez la conversation et nous vous entendons parler avec les patients, qu’ils s’en rendent compte ou non ! Peu importe ce qu’on vous demande, vous êtes toujours disponible. Votre attitude positive, votre humour, votre gentillesse envers les patients, et envers nous, les membres de la famille... Dès que vous entrez dans une pièce, elle s’éclaire ! La reconnaissance d’un patient et de sa famille a aussi valu un prix Au-delà des soins à Moira Bettinville, infirmière à l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale. Sa nomination a été soumise par la soeur d’un patient atteint d’une maladie mentale qui l’avait contactée pour lui dire que son frère était à la salle d’urgence. « Il est arrivé à l’urgence en état de crise, mais il a été pris en charge par son infirmière et son médecin, le Dr Daniel Frank de l’IPCF, qui se sont occupés de lui avec beaucoup de compassion », peut-on lire dans la lettre de nomination. « Encore aujourd’hui, mon frère parle des bienfaits que lui ont apportés ces gestes tout simples qui furent si importants pour lui. L’infirmière Moira lui a rendu visite à l’urgence psychiatrique et à l’unité des soins intensifs. C’est du fond du coeur que ma famille, mon frère et moi-même voulons remercier Moira et le Dr Frank pour leur compassion et leur dévouement. Ce sont des gens comme eux dont nous avons besoin pour retrouver la santé. » « Je suis sans voix. Je ne m’attendais pas à cela, a dit Mme Bettinville à ses collègues venus la surprendre avec un prix Au-delà des soins. Nous travaillons tous ensemble, tout le monde est exceptionnel ici. » Au sujet de Mme Bettinville, le Dr Frank a dit avoir « un grand respect pour elle, parce qu’elle est si attentionnée pour ses patients. Elle connaît tellement bien les patients et leur famille, et elle est toujours prête à voler à leur secours. Moira est aussi un modèle remarquable pour les jeunes qui étudient en soins infirmiers. Le jour où elle décidera de partir à la retraite, il faudra cinq infirmières pour la remplacer ! », a ajouté Guy Lessard, Infirmier-chef an Psychiatrie. P

Le PAB Ericksson Skerritt, en compagnie de Bessy Bitzas, infirmière-chef aux Soins palliatifs, qui était aussi fière qu’une mère.

L’infirmière Moira Bettinville se voit décerner un prix Au-delà des soins, aux côtés du Dr Daniel Frank.

jgh.ca/audeladessoins

Pour soumettre le nom d’un ou d’une collègue qui va au-delà des soins, rendez-vous au jgh.ca/audeladessoins, ou allez remplir un formulaire au C-107 ou au B-107. 16 PULSE • HIVER 2011

La vérité sur le cancer du poumon L’équipe des maladies pulmonaires de l’HGJ réfute les mythes au sujet du cancer du poumon.

Le questionnaire suivant a été distribué par l’équipe d’Oncologie pulmonaire de l’HGJ au kiosque de sensibilisation au cancer du poumon, le 17 nov.

De gauche à droite: Dr Jason Agulnik; Dr David Small, chef, Division des maladies pulmonaires; Dre Chantal Robitaille, associée en recherche, Oncologie pulmonaire; Tracy Steinberg, infirmière pivot, Oncologie pulmonaire; Cynthia Bromberg, agente administrative, Oncologie pulmonaire

Dr Agulnik et l’équipe des maladies pulmonaires ont organisé différentes activités à l’hôpital et à l’extérieur afin de faire mieux comprendre quelle est la situation actuelle avec cette maladie. Un kiosque a été installé dans l’hôpital pour distribuer du matériel éducatif ainsi qu’un questionnaire (voir ci-dessous). Une équipe multidisciplinaire d’infirmières, de nutritionnistes et de médecins a également présenté une conférence publique gratuite et organisé une activité Q&R lors d’un Café scientifique—commandité par les

Instituts de recherche en santé du Canada—au Java-U à Notre-Dame-de-Grâce. Le Dr Agulnik dit que la détection du cancer du poumon est parfois compliquée parce que la maladie peut se développer « rapidement et de façon très agressive » entre deux examens annuels. De plus, il n’est pas réaliste de vérifier tous les points qui apparaissent sur une tomodensitométrie en faisant des examens additionnels, comme des biopsies. Toutefois, un moyen infaillible de réduire le risque de développer un cancer

1. Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer Vrai / Faux 2. De tous les cancers, le cancer du poumon est le moins facile à prévenir Vrai / Faux 3. Plus de femmes meurent chaque année du cancer du poumon que du cancer du sein Vrai / Faux 4. Les taux d’incidence du cancer du poumon sont en baisse chez les femmes Vrai / Faux 5. Les taux d’incidence de cancer du poumon sont en hausse chez les hommes Vrai / Faux 6. Tous les patients atteints de cancer du poumon sont des fumeurs Vrai / Faux 7. Le tabagisme est le seul facteur de risque du cancer du poumon Vrai / Faux Réponses : 1—V; 2—F; 3—V; 4—F; 5—F ; 6.—F ; 7—F

L

es cancers du poumon sont de plus en plus fréquents chez les non-fumeurs. L’incidence des femmes qui développent la maladie est également à la hausse. Par contre, la sensibilisation du public au cancer du poumon ne progresse pas—mais la Division d’oncologie pulmonaire de l’HGJ a l’intention d’y voir. « C’est une chose dont les gens préfèrent éviter de parler », soutient le Dr Jason Agulnik, chef associé de la Division des maladies pulmonaires de l’HGJ, et directeur médical de la Division de l’oncologie pulmonaire. Il ajoute que « Les patients sont très malades, nous n’avons pas de bons moyens pour diagnostiquer le cancer du poumon, et il n’y a pas de traitements efficaces pour le guérir ». « Le cancer du poumon est considéré comme une maladie de fumeurs; il ne recueille donc pas beaucoup de sympathie et ne motive pas tellement les groupes de revendication », souligne-t-il. Or, ce stéréotype complique les choses, car il cache un paradoxe : le taux de cancer du poumon chez ceux et celles qui n’ont jamais fumé a augmenté de 15 pour cent au cours des dix dernières années. Les facteurs environnementaux comme l’amiante et le radon peuvent être mis en cause, et les hormones sont aussi au banc des accusés. Pendant le Mois de la sensibilisation au cancer du poumon, en novembre, le

Vérifiez vos connaissances au sujet du cancer du poumon

du poumon est d’arrêter de fumer—ou mieux encore, de ne jamais commencer. Il note que le Programme d’arrêt du tabagisme de l’HGJ peut aider les fumeurs à se débarrasser de l’habitude de fumer. P jgh.ca/programmedarretdutabagisme

Un merci des plus chaleureux au personnel lors du déjeuner de la Fédération CJA Campagne 2010 : Des soins « L’un pour l’autre » Voilà une journée de travail de novembre qui a débuté de belle façon pour les employés de l’HGJ ayant contribué à la Campagne 2010 de l’Appel juif unifié : un délicieux déjeuner tout chaud en guise de remerciement pour avoir donné des soins et de l’aide bien au-delà des murs de l’hôpital. Depuis plusieurs dizaines d’années, la campagne recueille des fonds pour les membres de la communauté juive de Montréal qui ont besoin d’aide, pour les juifs des régions pauvres partout dans le monde et pour les populations vulnérables en Israël, notamment dans la ville de Be’er Sheva située dans le désert du Negev et jumelée à la communauté juive de Montréal. « La Fédération CJA vient en aide à ceux qui sont à l’aube de la vie, les enfants; ceux qui sont au crépuscule de la vie, les personnes âgées; et ceux qui sont dans l’ombre de la vie, les malades et les plus vulnérables », a rappelé Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et des Communications à l’HGJ. M. Nashen a aussi exprimé sa gratitude aux organisateurs de la campagne au nom de l’administration de l’hôpital. Les fonds recueillis aident les nécessiteux de tous âges : les enfants démunis reçoivent une bourse d’études ou un séjour dans un camp de vacances; les nouveaux immigrants ont la possibilité d’acquérir des habiletés pour

trouver un emploi; de l’aide est apportée aux pauvres pour payer leur loyer ou s’acheter de la nourriture; les victimes d’abus reçoivent de l’aide; et les aînés bénéficient de programmes leur permettant de demeurer actifs et autonomes. Les besoins ont augmenté puisque la crise économique a affecté la communauté juive locale, comme l’a indiqué Pascale Hasen, présidente de la campagne 2010. « Nous vous sommes très reconnaissants pour votre générosité. Votre participation fait de vous une véritable source d’inspiration. » « À l’HGJ, l’entraide est une tradition qui se manifeste par le soutien entre nous et le soutien envers les patients et leurs familles, a souligné Lenore Plafker, adjointe administrative aux Services techniques qui joue un rôle de premier plan dans la campagne à l’hôpital depuis plusieurs années. Votre générosité est essentielle pour le soutien de nos institutions et de nos programmes afin que nous puissions maintenir notre vitalité. » Le personnel de l’HGJ soutient depuis longtemps les campagnes annuelles CJA et Centraide. Pour plus d’information ou pour faire un don à un des deux organismes de bienfaisance, visitez federationcja.org ou centraide-mtl.org. Il est possible également de faire votre don à Centraide ici même à l’hôpital en contactant Yakov Blanshay au poste 5108. P

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La vigilance du personnel contribue à la protection des patients La Semaine de la sécurité des patients met en valeur les mesures adoptées partout dans l’hôpital

L

’importance de la sécurité semble aller de soi : Personne ne va s’y opposer, alors pourquoi faut-il en parler ? En fait, il est important d’en parler puisque surmonter les obstacles à la sécurité représente parfois un véritable défi. Voilà ce qui justifie amplement de tenir annuellement la Semaine de la sécurité des patients à l’HGJ (1er au 5 novembre). Des études ont démontré que la négligence et l’incompétence d’un seul employé ne sont généralement pas à blâmer pour une erreur potentiellement préjudiciable au patient, explique le Dr Denny Laporta à la Conférence de médecine. Les oublis, le stress, la fatigue et le multitâche peuvent contribuer aux erreurs, d’ajouter le Dr Laporta, médecin au Service de médecine et soins critiques adultes, « mais la plupart du temps les erreurs peuvent être associés à la façon dont une organisation est structurée. » C’est pourquoi les équipes de soins partout dans l’hôpital réévaluent constamment les pratiques en matière de sécurité, soutient le Dr Laporta qui s’occupe également de la campagne Soins de santé plus sécuritaire maintenant ! et fait partie du Comité de gestion des risques et de la qualité de l’hôpital. « Nous sommes attentifs aux indices de performance qui mettent en lumière nos points forts dans certains secteurs mais qui soulignent également ceux qui demandent une amélioration. » Lors de la présentation sur les services de soutien, Lianne Dzygala, conseillère en gestion des risques dans le Programme de la qualité de l’HGJ, a mentionné que plus de 5 000 rapports d’incident ont été soumis en 2009-2010 dans des secteurs comme ceux de la construction (ascenseurs défectueux, inondation), de la diététique (erreur dans la livraison d’aliments), de la sécurité (effets personnels perdus ou endommagés), ou concernant l’équipement (pompes, appareils à IRM) ou le matériel (tube i.v., trousses d’alimentation) défectueux. Mme Dzygala soutient que le grand nombre de rapports d’incident est encourageant, car il signifie que les employés se montrent vigilants grâce à la culture sans blâme préconisée par l’HGJ. Néanmoins, une équipe multidisciplinaire d’amélioration continue de la qualité a été rétablie pour sensibiliser davantage les employés à la prévention et les encourager à continuer à signaler les incidents. L’équipe est coprésidée par Luc Sarrazin, chef de la buanderie et de la CSR, et Fabienne Debiais, ingénieure biomédicale. De nombreux services de l’hôpital y sont représentés, y compris la diététique, le génie biomédical, les services Enviro, la sécurité, les services techniques, les mesures d’urgence, l’entretien et la buanderie. La Dre Asmae Moursli, coordonnateur des mesures d’urgence, a examiné les codes d’urgence normalisés qui sont entrés en vigueur en 1995. Ces codes utilisent différentes couleurs pour identifier les risques; cela aide les employés à répondre plus rapidement aux urgences. (Plus d’information sur les codes d’urgence dans un prochain numéro de Pulse.) Au nombre des améliorations récentes sur le plan de la sécurité, M. Sarrazin a parlé du véhicule de patrouille T-3 de type scooter, des instructions détaillées qui permettent au personnel des Services Enviro d’améliorer la prévention des infections, de l’équipement ergonomique du personnel de la buanderie, et des produits écologiques utilisés par les Services techniques. Mme Debiais a décrit l’initiative du Service de diététique qui consiste à distribuer de l’eau aux patients hospitalisés, ce qui a permis de réduire les infections tout en diminuant le gaspillage et les dépenses. Comme 45 pour cent du budget de la province est consacré à la santé, les hôpitaux doivent s’efforcer de montrer l’exemple en gérant leurs ressources de façon responsable, a déclaré le directeur général de l’HGJ, Dr Hartley Stern, à la conférence des Soins infirmiers. Une approche qui a fait ses preuves est le partenariat infirmière-médecin, bien établi à l’HGJ. C’est un type de partenariat qui n’est peut-être pas pratiqué beaucoup ailleurs, mais « ici, à l’HGJ, le respect mutuel est une valeur inestimable et il crée un milieu de travail plus sain », explique la directrice des Soins infirmiers, Lynne McVey, coprésidente du Comité de gestion des risques et de la qualité, avec le Dr Joseph Portnoy. Mme McVey souligne que des études ont aussi révélé que, lorsque les partenariats sont solides, les patients présentent un taux plus faible de mortalité et de réadmission, ils reçoivent leur congé plus rapidement, et ils sont plus heureux des soins qui leur sont prodigués. Et en prime, les coûts sont réduits. P

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Au chevet d’un « patient » dans une chambre d’hôpital simulée, Gayle Shinder (à gauche), membre du Comité de gestion des risques et de la qualité, et Cynthia Certosini, coordonnatrice en soins infirmiers, Qualité des soins et placement de stagiaires en milieu clinique.

Franc jeu : Trouvez les erreurs dans une chambre de patient simulée Il n’y a pas très longtemps, dans une seule et même chambre de patient, tellement d’erreurs ont été relevées... l’équipe de la qualité de l’HGJ aurait dû être totalement découragée. Mais les apparences sont parfois trompeuses. En fait, les erreurs étaient des pièges posés par les membres de l’équipe du programme de la qualité pour vérifier les connaissances des employés pendant la Semaine de la sécurité des patients. Les employés ont tenté d’identifier le plus grand nombre d’erreurs possible, un exercice de formation amusant faisant ressortir la nécessité d’ouvrir l’oeil pour déceler les vrais problèmes. « Notre objectif est de rappeler au personnel et aux étudiants les erreurs qui peuvent nuire à la santé des patients », a expliqué Markirit Armutlu, coordonnatrice du Programme de la qualité.

Voici quelques-unes des erreurs trouvées dans la simulation de la chambre de patient : • • • •

Une affiche NPO (rien par la bouche), et un verre d’eau juste à côté. La pompe du patient est mal programmée. Un sac collecteur d’urine traîne par terre. Le nom du patient est indiqué sur le mur (divulgation de renseignements confidentiels). • Le bracelet d’identification, l’adressographe et le dossier du patient ne correspondent pas. • Des médicaments (pilules) ont été déposés sur le plateau de nourriture. Au programme de la foire sur la sécurité, il y avait aussi des présentations sur la campagne d’hygiène des mains de l’Institut canadien pour la sécurité des patients, sur la prévention des chutes, les plaies de pression et la sécurité des médicaments.

Vue d’ensemble de la nouvelle brochure sur la sécurité des patients

A

Partagez-vous un ascenseur où l’on y transporte un patient sur une civière ou en chaise roulante ? Prenez le prochain ascenseur !

PATIENTS · SÉCUR IT DES

É·

É · SATISFACT ION ALIT QU

imeriez-vous consulter un ouvrage pratique qui vous donnerait une vue d’ensemble des activités de l’HGJ pour assurer votre sécuUn patient informé rité et la qualité de vos soins? Vous trouverez ces renseignements dans la est un patient nouvelle brochure sur la sécurité des en sécurité patients du programme de la qualité. Cette publication est remise à tous les patients admis à l’Hôpital. Selon Markirit Armutlu, coordonnatrice du programme de la qualité contient une brève description, mais instructive, sur divers sujets tels la sécurité médicamenteuse, l’hygiène des mains, le consentement éclairé et le dépôt d’une plainte. Mme Armutlu précise que ces sujets et bien d’autres sont couverts de façon exhaustive dans le Répertoire d’information et de services pour bénéficiaires de l’Hôpital. Mais elle ajoute que, lors de leur admission, les patients n’ont pas Information sur la sécurité du patien t toujours le temps de le lire attentivement ou qu’ils sont troublés par les formalités liées à leur l’hospitalisation. La nouvelle brochure remédie à ce manque en leur fournissant un résumé de toute l’information nécessaire. « Notre objectif consiste à fournir aux patients des renseignements importants sans les surcharger et à les aider à jouer un rôle actif dans la prestation de leurs soins, explique Mme Armutlu. Tel qu’indique le titre de la brochure : Un patient informé est un patient en sécurité. » P TION DES RISQ UE GES

PROGRAMME DE LA QUALITÉ DE L'HGJ S·

LIORATION DE AMÉ LA

Avoir la sécurité à coeur Saviez-vous que... • La majorité des employés du Service de sécurité possède au moins cinq ans d’expérience dans le domaine. Le personnel de la Sécurité effectue des patrouilles sur 4 quarts de travail, 24/7. Un poste de sécurité situé dans le lobby de l’hôpital répond aux demandes d’assistance 24 heures par jour. Un système perfectionné de caméras de télévision en circuit fermé est disposé de façon stratégique partout dans l’hôpital, et il est surveillé en

• • •

permanence. Des dispositifs de verrouillage magnétiques et des portes munies d’un signal d’alarme protègent les zones à accès restreint et les endroits où l’accès est contrôlé. Les personnes qui transportent des objets de valeurs, comme de l’argent ou certains types de médicament, dans des secteurs éloignés de l’hôpital peuvent demander de se faire accompagner par un agent de sécurité. Conseils de sécurité utiles pour les

• •

S’il vous plait, donnez-leur de l’espace.

employés de l’HGJ :

• Signalez sans tarder, aux fins d’enquê-

te, toute activité inhabituelle ou suspecte. Mettez en sécurité tous les objets de valeur, comme les sacs à main, et verrouillez toujours les véhicules et les bureaux qui ne sont pas utilisés. Portez votre badge d’identité de façon visible en tout temps quand vous êtes à l’hôpital. Prenez en note les numéros de série des effets qui appartiennent à l’hôpital et des effets personnels que vous gardez dans votre aire de travail. Gardez une liste de vos nos d’identifi-

• • • •

Votre collaboration est très appréciée.

cation personnelle et nos de cartes de crédit. Évitez de garder des médicaments ou de gros montants d’argent dans votre aire de travail, et évitez d’en transporter sur vous dans l’hôpital. Signalez les crimes ou incidents inhabituels à la Sécurité de l’HGJ. Soyez attentif aux détails (sexe, teint, âge, poids, taille, habillement), et souvenez-vous de la direction vers laquelle la personne se dirige. Pour un véhicule, notez le numéro de la plaque d’immatriculation, la marque et le modèle, la couleur et toute P caractéristique inhabituelle.

• •

Pour joindre la Sécurité de l’HGJ, téléphonez au poste 5000 en tout temps, le jour ou la nuit. PULSE • HIVER 2011

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Ergothérapeute de l’HGJ honorée par l’association des professionnels du Québec

U

n climat de paix et de sérénité se dégage du tableau que Suzanne Rouleau a choisi comme prix en remportant le Prix d’excellence de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec. Même si ce climat semble à l’opposé de l’horaire chargé de Mme Rouleau dans son rôle d’ergothérapeute à l’HGJ, le rythme effréné de ses activités professionnelles lui convient tout à fait. Lors de la réception en son honneur à l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale, Mme Rouleau, coordonnatrice clinique en ergothérapie en psychiatrie, a déclaré : « Je m’occupe de tous les aspects qui touchent le domaine, tant le côté clinique et administratif, que ceux de la recherche et de l’enseignement — ils se complètent et s’améliorent l’un l’autre. Dans cet établissement, le travail clinique va vraiment de pair avec la recherche, ce qui est rare dans notre domaine. C’est une approche qui fait vraiment augmenter la clientèle. » En lui remettant son prix, Françoise Rollin, présidente de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec, a souligné : « l’apport exceptionnel de Mme Rouleau dans le domaine depuis plus de 30 ans, qui a permis la mise en valeur et la progression des compétences en ergothérapie sur le plan clinique, académique, administratif et scientifique, particulièrement en ce qui a trait à la santé mentale. L’enthousiasme contagieux qu’elle répand autour d’elle dans son travail et sa ténacité pour mener à bien les projets aident les personnes vulnérables à intégrer la société. »

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Les ergothérapeutes de l’HGJ ont célébré avec Suzanne Rouleau le prix qui lui a été décerné (de gauche à droite) : Ingrid Ménard, Véronique Billette, Esther Lang, Mme Rouleau, Andrea Blanar, Gloria Aronoff, Marie-Claude Hébert et Aileen Castro.

Le Dr Michael Bond, chef de l’IPCF, s’est adressé directement à elle : « Suzanne, je suis très fier de la générosité que vous témoignez à votre personnel. Vous les aidez, tout comme les patients et les étudiants, à progresser et à se perfectionner. » Dans le cadre de ce prix, Mme Rouleau a choisi la toile Marais dans les Ma-

ritimes, de sa collègue Andrea Blanar, ergothérapeute en psychiatrie externe et peintre mondialement connue. En tant que chercheuse à temps partiel à l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale, Mme Rouleau est collaboratrice pour un projet pilote visant à étudier la précision des tests normalisés qui servent à évaluer l’aptitude à condui-

re chez les individus traités pour des problèmes de santé mentale. Elle attribue les progrès réalisés dans ce projet au travail d’équipe et soutient que « toute l’équipe d’ergothérapie a participé à l’établissement d’un protocole et à la réalisation des tests d’évaluation de la conduite automobile ». P

Hommage à la vaillance militaire à l’occasion du jour du Souvenir

L

e drapeau canadien flottait en berne; les employés, les bénévoles et les visiteurs de l’HGJ ont cessé brièvement leurs activités pour rendre hommage lors de la cérémonie du jour du Souvenir, le 11 novembre dernier. Un coquelicot rouge fixé à leur sarrau ou à leur boutonnière, ils ont écouté la complainte funèbre « Amazing Grace » à la mémoire des Canadiens qui ont servi et sont morts dans les guerres passées et pour ceux qui continuent, au péril de leur vie, à préserver la liberté partout dans le monde. L’Acte du Souvenir du poème de Laurence Binyon intitulé « For the Fallen » et « Flanders Field » du Lieut-col. Canadien John Mc Crae ont ensuite été récités par Catherine Forbes, infirmière de l’Équipe AVC, et Lenore Plafker, adjointe administrative aux Services techniques. Le directeur général de l’HGJ Dr Hartley Stern et la directrice des Soins infirmiers par intérim Judy Bianco ont ensuite indiqué que le but ultime, pour les personnes engagées dans l’armée comme dans les soins de santé, consiste à protéger et à préserver la vie, parfois dans les circonstances les plus difficiles. La traditionnelle minute de silence a été

La chorale des enfants du Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale de l’HGJ chante le « Ô Canada » pour clore la cérémonie du jour du Souvenir.

suivie par les prières du souvenir récitées par le Rabbin Raphael Afilalo et le Père Aimée Mwepsi des Services pastoraux. Pour clore la cérémonie, les invités se sont joints à un choeur d’enfants du Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale de l’HGJ pour entonner « Ô Canada », sous la direction de Joe Della Cioppa et Stephen Hennessy, des Services éducatifs en Pédopsychiatrie. P

Le représentant des Anciens combattants Sandy Bernstein, qui vend des coquelicots chaque année à l’HGJ, se tient au garde-à-vous en compagnie de Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et Communications, dont l’équipe a organisé la cérémonie.

Comment distinguer le bien du mal en recherche

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ans la plupart des domaines, l’éthique professionnelle est comprise presque instinctivement : les comptables honnêtes ne trafiquent pas les livres, et les mécaniciens honnêtes ne refont pas la transmission de votre voiture si une simple mise au point s’impose. Toutefois, dans la recherche médicale qui porte sur des sujets humains, l’instinct n’a pas sa place; les règles sont fixées à l’avance et appliquées avec rigueur. Tout projet de recherche portant sur des humains, incluant les lignées cellulaires, les organes, le sang et les embryons, doit être validé et approuvé par le Comité indépendant de l’éthique de la recherche de l’hôpital (CÉR). Une fois que la recherche est en cours, tous les membres de l’équipe — des chercheurs principaux aux techniciens du laboratoire, en passant par les coordonnateurs d’unité et les infirmières — sont tenus au respect le plus strict du code d’éthique. « Par exemple, si une étude implique l’administration d’un placebo à un groupe de patients et d’un médicament expérimental à un autre groupe, nous devons nous assurer qu’elle est structurée de façon à ne pas interférer avec le standard de soins des patients, explique Franca Cantini, chef du Bureau d’éthique de la recherche (BÉR). À la fin de 2009, le Bureau d’éthique de la recherche a vu son mandat administratif s’élargir, et il est devenu le centre de coordination pour tous les procédés administratifs de recherche,

y compris les examens de l’éthique, de la science, des contrats et de la faisabilité. Le fonctionnement en mode « guichet unique » offre maintenant un appui pratique et quotidien aux membres du comité CÉR, aux chercheurs et aux employés de première ligne. En particulier, le bureau a dispensé les enquêteurs de faire cheminer leurs projets de recherche à travers le processus d’approbation multiservice complexe. « Auparavant, la simple signature d’un contrat de recherche exigeait de trois à six mois, indique Mme Cantini. Maintenant, l’ensemble du processus demande de six à huit semaines. » Le Bureau diffuse également de l’information sur l’éthique de la recherche, tout en offrant un soutien pratique au personnel de première ligne grâce à un programme d’assurance de la qualité portant sur l’éthique de la recherche. « Notre programme a été mis sur pied il y a plus de 10 ans, mais nous sommes encore l’un des rares établissements de recherche en Amérique du Nord à posséder un tel programme. Il nous a grandement aidés à démarrer des projets et à intervenir en cas de problèmes d’éthique. À titre d’exemple, si une infirmière sur un étage a un problème à propos d’un projet de recherche, nous avons un coordonnateur à plein temps qui peut la rencontrer pour trouver une solution. » Le Bureau d’éthique de la recherche est accessible au poste 2445. P jgh.ca/ethiquedelarecherche

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Témoignages de gratitude J’aimerais présenter mes meilleurs voeux pour les fêtes de Hanouca et de Noël à tous les médecins, au personnel médical, aux infirm ières et infirmiers, ainsi qu’au personnel de soutien du Service de néphrologie de l’HGJ. Je tiens également à remercier chaleureusement chacune des personnes qui oeuvrent dans le service pour leur disponibilité, leur amabilité, leur gentil lesse et la qualité exceptionnelle des soins prodigués.

Récemment, nous avons dû recourir aux services de l’Urgence de l’HGJ pour notre fille, qui a été très bien traitée par un personnel très professionnel et attentionné. Chaque intervenant a pris le temps de nous donner des explications sur les différents traitements; nous aurions pu être affolés, mais nous nous sommes sentis rassurés pour notre fille. C’est une expérience que nous aurions préféré éviter, mais nous sommes très reconnaissants de la manière dont nous avons été accueillis et de l’excellent travail du personnel dans son ensemble. Nous avons été pris en charge par le Dr Mark Lobel Buch, le Dr Ryan, étudiant en médecine, et l’infirmière Meg Hoodspith.

Merci à tous et à toutes.

Julius Spivack

Amram Albert Bensmihan, Saint-Laurent

C’est grâce à des personnes aussi professionnelles

et dévouées que mes séances de dialyse tri-hebdomadaires se déroulent sans anicro che, dans l’attente d’une transplantation éventuelle.

ence, où j’avais été dirigée par mon J’ai été soignée récemment à votre Service d’urg aine très sévère dont je souffrais depuis neurologue, le Dr Minuk, en raison d’une migr ssements. Le médecin en charge de plus de 10 heures, avec des nausées et des vomi évalué le problème et en moins de 10 l’urgence ce soir-là, le Dr Mitchell Schipper, a t été administrés rapidement par minutes il m’a prescrit des médicaments qui m’on un lit dans un coin retiré de la salle une infirmière. Le Dr Schipper m’a aussi trouvé endroit moins achalandé et plus d’urgence, pour que je puisse me reposer dans un tranquille. é, me parlait d’une voix douce et il Le Dr Schipper, très professionnel et attentionn yeux n’ait disparu. Il constitue un ne m’a pas laissé partir avant que ma douleur aux qui s’occupe de tous les problèmes à excellent exemple du professionnel de la médecine sévère. L’attention dont il m’a entourée la salle d’urgence, du plus compliqué au moins envers le Dr Schipper et l’HGJ. a dépassé mes attentes. Je suis très reconnaissante Mes meilleures salutations, Annette Ludwick

Sheila Maislin est l’ergothérapeute qu i s’est occupée de moi quand j’ai eu à subir un remplac ement de la hanche Je tiens à souligne . r qu’elle a été extr aordinaire, serviabl et attentionnée. Ses e conseils m’ont gran dement aidé pendant les six sem aines de thérapie po st-opératoire. Ma hanche est mainten ant bien rétablie, gr âc e à Sheila, et grâce à la Dre Olg a Huk et son équi pe en Orthopédie. Le personnel de l’H GJ est excellent, à tous les niveaux, et c’est une chance pour l’hôpital de po uvoir compter sur Mme Maislin comm e chef de l’ergothéra pie. Cordialement, Jam es R. Grant

J’ai été hospitalisée à l’HGJ récemment pendant six jours, après avoir été admise à l’Urgence. À partir du moment où je me suis présentée au triage, tout est allé comme sur des roulette s. Une première infirmière, Isabelle Thomassin, a immédiatemen t et correctement évalué ma condition qui se détériorait et m’a conduite directement à l’arrière en fauteuil roulant. En quelque s minutes, j’ai été évaluée et on m’a donné des médicaments et de l’oxygène. Une équipe médicale m’a étroitement surveil lée, notamment la Dre Paula Clayman, le Dr Alexander Guttma n (un homme remarquable!) et les infirmier et infirmière Michae l Paa et Margaret Quinsey (un ange!). C’était ma première hospitalisation depuis la naissance de mon plus jeune fils qui a maintenant 33 ans; inutile de dire que j’étais effrayée. Mais le personnel a été extrêmement professionnel; ils m’ont bien expliqué ma condition et m’ont rassurée. Avec l’aide du Dr Guttman, je me suis vite retrouvée dans une chambre de deux lits au sixième étage. J’étais suivie avec soin par le Dr David Dannenbaum en Médecine familiale, Joel Turner de l’Urgence, et Jason Agulnik de la Division des maladies pulmonaires. Le personnel infirmier a été extraordinaire, efficace et attenti onné. Les préposés aux bénéficiaires et le personnel de soutien , particulièrement Phillippe Rudolph de l’entretien ménager, étaient toujours souriants et savaient me faire rire même dans les moments les plus difficiles. En peu de temps, on a fait des radiogr aphies, une tomodensitométrie et des prélèvements sanguins. Debbie Gerson, inhalothérapeute, venait me voir tous les jours pour m’examiner, mais aussi pour voir si j’allais bien. Bravo à l’HGJ et à tous les employés qui se sont occupés de moi. Puissiez -vous continuer de vous appliquer à maintenir ces hauts standar ds d’excellence. Sincèrement, Frances Schaffer Gordon

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