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Janvier 2015

© Sanchez & Lope / WWF-Canon

n°79

Édito

à la une

Choisir notre avenir Le Rapport Planète Vivante 2014 (lire compte-rendu ci-joint) dresse un constat alarmant de l’état de santé de la planète. La biodiversité s’effondre tandis que l’empreinte écologique de l’humanité s’alourdit. Bref, nous dilapidons les bienfaits de la nature comme si nous avions plus d’une Terre à notre disposition. Pourtant, le WWF croit que l’humanité doit opter en faveur de stratégies qui se traduiront, sur le long terme, par de réels gains pour l’écologie, la société et l’économie. Il s’agit de définir une nouvelle approche de la relation entre l’homme et la nature ainsi que les modalités d’un partage équitable des ressources communes. Nous devons d’abord admettre que conservation de la nature et développement durable sont indissociables. En effet, sauvegarder la biodiversité et les milieux c’est préserver notre bien-être, notre économie, notre sécurité alimentaire, notre stabilité sociale, en un mot notre survie et notre avenir. Il nous appartient donc de préserver le capital naturel qui nous reste, de protéger et restaurer les écosystèmes et les habitats dégradés les plus riches, de produire mieux et de consommer plus raisonnablement. Partout sur la planète, des individus, des communautés, des entreprises, des gouvernements développent des initiatives de nature à satisfaire les besoins des populations en respectant la santé des écosystèmes et sans consommer plus de ressources naturelles que la planète ne peut en fournir. Ces expériences montrent que le développement durable, celui qui permet à tous de bien vivre sur une planète saine, en harmonie avec la nature, est possible. Changer le cours des choses et trouver des parcours alternatifs ne sera pas facile. C’est ensemble que nous imaginerons et adopterons les solutions qui sauvegarderont l’avenir de notre seule et unique planète. Soutenez le WWF. Plus que jamais, nous avons besoin de vous. Merci. Frédérique Chegaray

Des femelles pour nos ours pyrénéens

Il y a 10 ans, Cannelle, dernière ourse de souche pyrénéenne, était abattue par un chasseur. Depuis, seuls deux mâles subsistent dans les Pyrénées occidentales, le fils de Cannelle et son père. Le WWF appelle donc le gouvernement à réintroduire d’urgence une femelle sur ce territoire pour se donner une chance d’y perpétuer l’espèce.

Sur les Traces du panda : Combien y-a-t-il aujourd’hui d’ours dans les Pyrénées ?

Jean-Christophe Poupet, Responsable du bureau Alpes

Jean-Christophe Poupet : Les Pyrénées françaises et espagnoles abritent aujourd’hui 24 ours bruns. C’est peu car l’aire de répartition de l’espèce sur l’ensemble du massif est suffisamment vaste pour en accueillir bien davantage. On compte d’abord un noyau de 22 individus dans les Pyrénées centrales dont une partie est issue des renforcements de population opérés ces dernières années. Depuis l’arrivée des ours slovènes, quelques naissances ont eu lieu ce qui favorise une certaine dynamique de la population. Ce noyau pourrait donc être viable. Toutefois, de par la faiblesse de ses effectifs, cette population est sous tension et risque de s’épuiser en raison notamment de problèmes de consanguinité. La situation est encore plus préoccupante dans le Béarn où ne subsistent plus que

deux mâles. Or, sans femelle, comment perpétuer l’espèce ? C’est pourquoi, le WWF France, aux côtés du collectif Cap Ours, demande aux gouvernements français et espagnol une action forte et durable pour la restauration d’une population viable d’ours par le biais de plans pluriannuels concertés. Le renforcement des deux noyaux de population d’ours est une nécessité biologique et, chacun le comprendra, l’urgence commande d’introduire en priorité des femelles dans les Pyrénées occidentales pour éviter l’extinction de l’espèce sur un territoire représentant la moitié de son aire de répartition. Rappelons que l’État français avait promis de relâcher une ourse en 2011, avant de revenir de façon inexplicable sur sa décision. STP : L’argument avancé est que l’ours représente une menace pour le pastoralisme et même pour la population. J.-C. P. : Cet argument ne résiste pas

à l’épreuve des faits. Aucun homme n’a jamais de cause, ne sont pas adaptées au terroir local. été tué, ni même blessé, par un ours dans STP : La présence d’une espèce aussi les Pyrénées depuis au moins 150 ans. Il est emblématique que l’ours ne représentetout aussi fallacieux de prétendre que l’ours t-elle pas une opportunité en terme de serait responsable des difficultés économiques développement économique ? rencontrées par les éleveurs. On dénombre, J.-C. P. : J’en suis convaincu. L’ours est un tout au plus, 150 à 200 brebis prélevées chaque véritable produit d’appel touristique. Sa seule année, ce qui représente une part infime des présence contribue à l’image de marque des 200 000 moutons pâturant sur l’aire Pyrénées, l’un des derniers grands de présence de l’ours. D’ailleurs espaces de nature en Europe ayant l’ours n’est pas un prédateur aussi conservé beauté, calme et vie maintenir une terrible qu’on le présente à tort. sauvage. Des professionnels, population Les champignons, les fruits secs, éleveurs, hôteliers, restaurateurs, ursine viable le poisson, les racines, les baies... ar tisans, commerçants… ne dans les constituent 80 % de l’alimentation manquent pas d’associer le nom pyrénées, c’est de ce « grand carnivore ». De de leur établissement à celui protéger un surcroît des techniques efficaces de l’ours. Emblème de la région, ont été mises au point afin de limiter grand nombre l’espèce contribue à valoriser les d’autres les conflits, prévenir les attaques et produits de qua lité qui en sont espèces protéger les troupeaux. Non, je crois issus. Les vingt tonnes de fromage de plutôt que l’ours est victime de préjugés brebis Pé Descaous estampillées d’une tenaces, de représentations qui associent empreinte de patte d’ours sur la croûte, sa présence à un ensauvagement global de symbole d’un environnement préservé, l’environnement. Rien n’est plus faux. La ne suffisent plus à répondre à la demande. présence d’une population d’ours viable dans De nouvelles pistes restent à explorer pour les Pyrénées ne nécessite pas d’intervenir sur favoriser le développement d’une région les paysages. L’habitat actuel est favorable, au profit de ses habitants tout en facilitant la nourriture y est disponible en quantité et l’acceptation de l’ours. Je tiens à rappeler que les pratiques agricoles, telles que nous les maintenir une population ursine viable dans connaissons aujourd’hui, sont compatibles. les Pyrénées, c’est protéger un grand nombre Rien ne s’oppose donc au renforcement des d’autres espèces compte tenu de l’étendue effectifs. Il suffit de préserver l’intégrité de de son territoire. C’est aussi préserver un son territoire. Notre partenaire, le Fonds patrimoine unique, porteur d’une valeur d’Intervention Éco-Pastoral (FIEP) veille à ce esthétique, culturelle, scientifique, récréative que les projets d’aménagement, qui pourraient et économique inestimable pour le territoire. naître en l’absence de l’ours, n’impactent pas Soutenez le W WF et ses partenaires qui son éventuel retour. Il serait par exemple tout œuvrent depuis 30 ans pour éviter l’extinction à fait regrettable que soient encouragées des de l’ours dans les Pyrénées. pratiques agricoles intensives qui, en tout état À tous, un grand merci.

EN BREF

Earth Hour : la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le changement climatique L’édition 2014 de Earth Hour, « une heure pour la planète », fut celle de tous les records. Dans 7 000 villes et 162 pays, dont pour la première fois l’Iran, des centaines de millions de participants ont symboliquement éteint la lumière, une heure durant, en solidarité avec la planète. Le prochain rendez-vous, fixé au 28 mars 2015, prendra une connotation particulière puisqu’il marquera le lancement de la mobilisation citoyenne en vue de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, au cours de laquelle devrait être signé, à Paris, un nouvel accord mondial. À cette occasion, la France participera pour la première fois au Earth Hour City Challenge, un concours qui permet aux communautés urbaines de mettre en avant leurs initiatives en faveur d’un futur climatique durable. Notons qu’Earth Hour, c’est aussi une plateforme de financement participatif à l’origine d’actions concrètes au profit de la planète, la rétribution de patrouilles d’éco-gardes qui luttent contre la criminalité faunistique dans le Sud-Est asiatique, entre autres exemples.

Le saviez-vous ?

L’ours polaire, la marmotte, l’hermine, le renard polaire qui supporte des températures de – 70°C, se couvrent, l’hiver venu, d’une fourrure touffue composée de poils longs et fournis, souvent blancs pour les aider à passer inaperçus, ainsi que d’une épaisse couche souscutanée de graisse. L’ours brun en accumule jusqu’à 200 kg et c’est ainsi que la baleine et le phoque survivent dans des eaux pourtant glaciales. Mais beaucoup d’animaux n’ont d’autre choix que de s’abriter dans un endroit sec et protégé. La souris et le campagnol parviennent à creuser un trou dans la terre gelée. Les tortues d’eau douce et le crapaud s’enfouissent dans la vase. Des mammifères, le hérisson, le castor, la chauve-souris… mais aussi des animaux à sang froid, préfèrent hiberner. Leur métabolisme diminue considérablement, ils entrent en léthargie, leur rythme cardiaque ralentit et leur température intérieure s’abaisse, jusqu’au retour du beau temps. Certains poissons d’eau froide sécrètent une protéine qui opère comme un antigel et permet d’abaisser leur point de congélation au-dessous de zéro. Des batraciens et des insectes, comme la puce ou la tique, inondent leur organisme d’un sucre favorisant leur survie jusqu’à — 8°C. Quelques reptiles et amphibiens se laissent geler, soit partiellement en ne maintenant actifs que leurs organes vitaux, soit complètement

Face au froid qui règne en certaines régions du globe, les animaux ont développé d’efficaces stratégies de survie.

© Howard Buffett / WWF-US

Se protéger du froid

après s’être vidés de leur eau. La grenouille des bois d’Amérique du Nord se transforme, au plus fort du froid, en un véritable bloc de glace. Une expérience scientifique à montré que les tardigrades, de minuscules animaux proches des arachnides, pouvaient ainsi revenir à la vie après avoir enduré des températures de – 200°C. Mais d’innombrables animaux, bien mal armés pour affronter la rigueur hivernale, sont contraints d’entreprendre une coûteuse migration. Ce sont rarement des mammifères, à l’exception du caribou qui fuit la toundra glacée, quelquefois des insectes, comme le criquet pèlerin, mais le plus souvent des oiseaux, des poissons ou des tortues marines.

Tout savoir sur le changement climatique Les conclusions du dernier rapport du GIEC sont sans appel quant à la réalité du réchauffement climatique. En outre, l’érosion de la biodiversité, les pollutions, la surex ploitat ion des ressources… amplifient encore le déséquilibre du climat. Le changement climatique pour les Nuls, rédigé avec humour et pédagogie, fait le point sur la situation de notre planète et explique pourquoi la biodiversité des milieux et des espèces est notre meilleure garantie de survie et comment l’homme peut réinventer sa façon d’habiter le monde. À l’approche d’échéances cruciales pour la lutte contre le réchauffement climatique, et notamment la conférence Paris-climat 2015, le WWF souhaite, avec cet ouvrage, sensibiliser les citoyens et les appeler à s’engager en faveur de solutions durables pour l’avenir. Un document de référence, très complet mais résolument optimiste, qui montre à chacun qu’il est encore temps d’agir pour les générations futures. Pour plus d’information sur Le Changement climatique pour les Nuls, rendez-vous sur : boutique.wwf.fr.

Le point actu

À LA RENCONTRE DE

Empruntons au plus tôt la voie du développement durable

© Brent Stirton / Reportage for Getty Images / WWF-Canon

Dans son Rapport Planète Vivante 2014, le WWF dresse un diagnostic préoccupant de l’état de santé de la planète mais souligne que l’humanité peut encore opter pour des stratégies positives en faveur de l’écologie, de la société et de l’économie. La dixième édition du Rapport Pla nète V iva nte ét abl it u n inquiétant constat : 52 % des populations d’espèces sauvages de ver tébrés suiv ies depuis 40 ans sont en déclin. Les espèces d’eau douce sont les premières impactées et c’est désormais en Amérique du Sud ainsi que dans l’arc Asie-Pacifique que la perte de la biodiversité est la plus marquée. Ce déclin, à la fois énorme et très rapide, s’explique avant tout par l’augmentation de l’empreinte écologique des habitants de la planète. Une Terre et demie serait aujourd’hui né c e s s a i r e p ou r s at i s f a i r e no s b e s oi n s en r e s sou r c e s naturelles. Surexploités, certains écosystèmes ne peuvent déjà plus se régénérer. C’est donc l’avenir même de l’humanité que nous hypothéquons. D’autant plus que le changement climatique v iendra d’ici peu per turber encore un peu plus les fragiles équilibres actuels. Réalisé en partenariat avec le Global Footprint Network, le Water Footprint Network et la Société Zoologique de Londres, le rapport Planète Vivante est la plus impor ta nte a na lyse scientifique concernant l’impact de nos activités sur la santé de la planète. Les média s’en sont d’ailleurs largement faits l’écho. Le WWF se mobilise désormais pour que, sur tous les continents, les dir igeants polit iques et économiques s’inspirent des conclusions de ce document de référence et passent enfin à l’action. En effet, conserver la biodiversité, restaurer les écosystèmes endommagés et maintenir la qualité des services essentiels qu’ils fournissent est nécessaire au bien-être de tous à commencer par les plus modestes dont la survie même dépend du bon état de santé de leur environnement. Si la situation est préoccupante, le WWF rappelle qu’il est encore temps de refermer ce chapitre destructeur de notre histoire et d’admettre que les ressources de

la Terre sont limitées. Les bons choix exigent de nous en premier lieu de préserver le capital naturel qui subsiste. Le Rapport Planète Vivante 2014 met en avant l’exemple des zones protégées, où la biodiversité baisse mais deux fois moins vite. Inversement, notre gestion des ressources halieutiques est consternante et le risque est réel qu’il n’y ait plus de poissons sauvages en 2050. Il convient aussi de produ i re m ieu x. C er t a i ne s entreprises contribuent ainsi à imposer des standards de durabilité sur le marché des matières premières, comme l’huile de palme ou le soja, afin que leur culture ne conduise pas à la déforestation. Nous devons éga lement tous consommer plus raisonnablement et opter pour un mode de vie à faible empr ei nte é c olog ique , pa r exemple privilégier les produits porteurs d’un label de durabilité (FSC, MSC, …), ou opter pour les énergies renouvelables. Deux conditions sont toutefois nécessaires pour réussir le v irage du développement du r able . D’ab or d , le s f lu x f inanciers doivent appor ter des solutions aux problèmes environnementaux plutôt que d’en alimenter les causes. Il est ensuite impératif d’instaurer une gouvernance équitable des ressources mais aussi d’améliorer la réglementation et de la faire respecter. Il est ainsi urgent de se donner les moyens de lutter efficacement contre le braconnage, l’exploitation illégale du bois ou encore la pêche illégale. Il nous revient de saisir l’occasion que nous avons laissé passer jusqu’ici de bâtir des lendemains où les êtres humains vivent et prospèrent en harmonie avec la nature. Le Rapport Planète Vivante est, à cet égard, riche en recommandations. Soutenez le WWF. Consultez le site Web du Rapport Planète Vivante : wwf.panda.org/lpr

Stéphane Ringuet

fait la chasse aux braconniers Je suis responsable du programme « commerce des espèces sauvages » du WWF France depuis plus de 10 ans. J’apporte donc mon expertise à nos partenaires qui opèrent sur le terrain afin de trouver des réponses appropriées aux situations locales. Et ainsi convaincre nos différents interlocuteurs, gouvernements, administrations, entreprises… Il y a urgence à mettre un terme au fléau que représente le commerce illégal des espèces sauvages menacées en effet c’est la 3 e source de revenus illicites au monde, après les trafics d’armes et de drogues. Je me considère d’abord comme un militant et la préservation de la vie sauvage me préoccupe depuis l’adolescence. J’ai donc le privilège de pouvoir agir au quotidien pour une cause qui me tient particulièrement à cœur. En effet, la surexploitation des espèces sauvages, et notamment certains grands trafics, menacent clairement la conservation de la biodiversité, mais aussi le développement et la stabilité de différents pays à travers le monde. On se doit de poursuivre nos efforts afin de maintenir des écosystèmes et des populations sauvages sains ; de contribuer aux besoins des populations humaines mais aussi d’encourager l’engagement de tous pour préserver les espèces sauvages et leurs habitats.

Tous mobilisÉS POUR LA PLANÈTE

Le bois : un matériau écologique Iss u de forêts gé rées de façon responsable, le bois est un formidable matériau renouvelable. Chaque année, on consomme en France environ 115 millions de m 3 de bois sous diverses formes. Le bois se substitue avantageusement aux produits pétrochimiques type PVC ou à l’aluminium dont l’impact écologique est très lourd. Son utilisation permet de prolonger le cycle de vie du carbone. Enfin, les déchets issus de la transformation du bois sont valorisables à 100 %, notamment sous forme d’énergie. Favoriser les matériaux en bois est donc en soi un acte d’achat responsable. Toutefois, on trouve encore sur le marché des produits en bois issus de filières d’exploitation non durables et même parfois illégales. Or l’exploitation non responsable des forêts, notamment tropicales, entraîne leur dégradation et bien souvent leur conversion en terres agricoles. Les conséquences sont trop bien connues : destruction de la biodiversité, émission de gaz responsables du réchauffement climatique, dérégulation du cycle de l’eau douce, perte de ressources pour les populations locales… C ’e s t p o u r q u o i i l e s t indispensable d’exiger des assurances sur l’origine de tous les produits bois et papier que l ’o n a c h è t e .

L e l ab el i nter n at ion a l F S C (Forrest stewardship Council), le plus rigoureux, certifie que la gestion de la forêt répond à des exigences de performances environnementales mais aussi sociales élevées. Les entreprises intervenant tout au long de la chaîne de transformation sont elles aussi auditées par une tierce partie indépendante. Le principe de la certification est donc de mettre en valeur le potentiel économique des forêts, qu’elles soient tropicales ou non, pour les préserver d’une éventuelle conversion tout en protégeant leur intégrité globale par l’application de cr itères environnementaux stricts. Achetez des produits certifiés FSC et encouragez ainsi les producteurs à s’engager toujours plus nombreux sur la voie de la responsabilité. Infos consommateurs sur info.fsc.org

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© naturepl.com / Andy Rouse / WWF-Canon

Et si la solution c’était vous

LE Don direct

Une solution : le don direct

Une solution pour tous est de choisir le don direct par prélèvement bancaire : cette solution est à la fois simple, souple et écologique. Simple. Vous choisissez tranquillement le montant et la fréquence de votre soutien (par mois, trimestre ou même une seule fois par an) et vous n’avez plus de souci à vous faire. Souple. Vous pouvez le modifier ou l’arrêter à tous moments, sur un simple appel téléphonique ou un envoi de courrier. Écologique. Le don direct réduit considérablement notre consommation de papier et nous permet de gérer des projets Je de conser vation de re la nat ure avec plus mp NO M de visibilité lis PR m ÉN financière. e AD

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Vous avez la parole

De plus, il réduit nos f rais administratifs (procédure simplifiée) et nos frais de courrier. En effet, vous ne recevez plus qu’une seule demande de don par an, avec toujours vos quatre numéros de « Sur les Traces du Panda » bien sûr ! Par exemple, nous avons calculé que si chacun d’entre vous décide de faire un geste de quelques centimes d’euros pour arrondir à la somme supérieure, cela permettra au WWF par exemple de : • lutter avec plus de force contre des projets qui menacent directement les tigres et les gorilles de montagne en détruisant leur habitat ; • financer la formation d’un écogarde pour assurer la sécurité des éléphants au Cameroun ; • participer au financement d’un traitement vétérinaire d’urgence pour rhinocéros blessé.

Dessin d’un enfant de donateur

Vous le voyez, chaque geste compte! Alors, en vous joignant à notre action, et si la solution c’était vous ?

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Pour contacter le service des donateurs, n’hésitez pas à contacter Sonia Par téléphone : 01 55 25 84 67 Par mail : [email protected] Par courrier : Sonia 1, carrefour de Longchamp 75116 Paris

Notre raison d’être. Avec le WWF, vous avez la certitude que votre don sera utilisé efficacement à la mise en œuvre de solutions concrètes et durables pour la sauvegarde de la biodiversité et la protection des espèces menacées.

WWF France - 1, carrefour de Longchamp 75116 Paris - Directrice de la publication : Isabelle Autissier, présidente du WWF-France - Rédacteur : Stéphane Markovic - ® WWF International, propriétaire des droits de marque © 1986 WWF International Copyright - Documents photographiques : WWF - Imprimé sur papier recyclé par Arturo&Co - 27, rue de la Folie Regnault 75110 Paris - ISSN N° 1264-7144 - Numéro de commission paritaire : 1214G85511.

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