Télécharger le programme de salle du concert du jeudi 9 juin

1 mai 2016 - Salle des concerts / Cité de la musique. 20 h30. 22 juin .... l ne reste guère de Boieldieu que l'opéra La Dame blanche, que. Rouen, la ville ...
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LES PROCHAINS CONCERTS Salle des concerts / Cité de la musique 20 h 30

Légendes, de Gounod à Liszt

27  sept.   

mardi

Théâtre des Champs-Élysées - 20 h

Esprits de prodiges Britten

Gounod

Sinfonietta

Liszt

Concerto pour piano no 5 en ré majeur Concerto pour piano no 6 en si bémol majeur

Saint François d’Assise Du berceau à la tombe Légende de sainte Cécile Laurence Equilbey

direction

Karine Deshayes

mezzo-soprano

Mozart

Brahms

Sérénade no 1 en ré majeur Douglas Boyd

Stanislas de Barbeyrac

direction

Florian Sempey

piano

ténor basse

accentus

281

Cédric Tiberghien

Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176

22      juin

mercredi

9 juin 2016 \ Théâtre des Champs-Élysées

orchestredechambredeparis.com

la musique nous rapproche

LE CONCERT

La direction

Autour de Mozart François Leleux Isabelle Moretti

direction et hautbois harpe

Lebrun

Concerto no 1 pour hautbois en ré mineur

Mozart

Symphonie no 25 en sol mineur Entracte

Boieldieu

Concerto pour harpe en ut majeur

Mozart

Concerto pour flûte et harpe en ut majeur (pour hautbois)

© Uwe Arens-Sony Classical

François Leleux

direction et hautbois Reconnu comme le meilleur hautboïste de sa génération, François Leleux fait une carrière internationale, jouant avec les plus grands orchestres dans les salles et festivals prestigieux du monde entier. Ces dernières saisons il a développé une solide réputation en tant que chef d’orchestre et est régulièrement invité à diriger avec ou sans son instrument. Lors de la saison 2014-2015, il a été directeur artistique de l’Orchestre de chambre de Norvège. Il se produit régulièrement avec le sextuor Les Vents français. On retrouve parmi ses partenaires de récital la harpiste Isabelle Moretti, la violoniste Lisa Batiashvili et les pianistes Emmanuel Strosser et Éric Le Sage. La saison 2015-2016 reflète tous les aspects du talent de François Leleux. Outre des prestations avec le BBC Scottish Symphony Orchestra et le Symphonie-Orchestrer Berlin, il retrouve en tant que chef d’orchestre et hautboïste le Camerata Salzburg, le Norwegian Radio Orchestra ainsi que l’Orchestre de chambre de Paris. Ses futurs projets comprennent une résidence avec le hr-Sinfonieorchester, des invitations au Bamberger Symphoniker et des tournées avec Les Vents français à Istanbul, Zurich, Bruxelles et Paris.

Ces dernières années il s’est produit avec les plus grands chefs d’orchestre : Pierre Boulez, Mariss Jansons, Sir Colin Davis, MyungWhun Chung et Alan Gilbert. Il s’intéresse tout particulièrement à la littérature contemporaine pour hautbois. De grands compositeurs lui ont dédié des œuvres, tels Nicolas Bacri et Michael Jarrell. François Leleux a enregistré plusieurs CD chez Sony Classical, notamment des œuvres de J. S. Bach avec l’Orchestre de chambre d’Europe ainsi que le Concerto pour hautbois de Strauss avec le Swedish Radio Symphony Orchestra. Son dernier disque réunit des œuvres de Hummel et Haydn en compagnie du Münchener Kammerorchester.

LES œuvreS Ludwig August Lebrun Concerto no 1 pour hautbois en ré mineur

A

utour de Mozart, en son temps, ce sont bien sûr de nombreux musiciens entre Haydn et Beethoven, célèbres en leur époque mais que le génie absolu du compositeur salzbourgeois a éclipsés (Salieri, Clementi, Hummel, Kozeluch, Dussek, Stamitz, Vanhal, Krommer, Wranitzky, Danzi, Holzbauer, Vogler, un peu plus tard Grétry puis Boieldieu et tant d’autres), qui ont fait la vie musicale de la fin du xviiie siècle. Qui s’en souvient aujourd’hui ? Et parmi eux, Lebrun qui, malgré son nom français et son ascendance bruxelloise, était un Allemand né à Mannheim. Hautboïste, il entra à quinze ans dans l’orchestre de la cour, alors le plus fameux au monde, où sa virtuosité fit merveille. Avec son épouse, la prima donna Franziska Danzi, ils formèrent un couple célèbre qui se produisit dans l’Europe entière et pour lequel Lebrun composa beaucoup. L’Allegro initial du Concerto en ré mineur, aux couleurs mozartiennes, oppose un premier thème sérieux et teinté de gravité à un second en majeur, joyeux et volubile, l’un et l’autre très chantants – n’est-ce pas inévitable lorsque l’on vit avec une cantatrice célèbre ? Intitulé Grazioso, le mouvement central déroule lentement une charmante mélodie qui fait songer à une ariette d’opéra. Un Allegro primesautier conclut le concerto.

Ludwig August Lebrun (1752-1790) Concerto no 1 pour hautbois en ré mineur Composition : vers 1775-1780 Création : date et lieu inconnus Mouvements : Allegro, Grazioso, Rondo : Allegro Durée : 20 minutes

Wolfgang Amadeus Mozart

François Adrien Boieldieu

Symphonie no 25 en sol mineur

Concerto pour harpe en ut majeur

T

out le monde connaît le sombre début de cette symphonie par la magnifique utilisation qu’en a faite Miloš Forman comme générique de son film Amadeus. Mozart n’a pas dix-huit ans, mais sa maîtrise et sa maturité éclatent dans cette première de ses deux symphonies en sol mineur. Elles ont en commun bien des traits, à commencer par cette farouche et tragique ardeur qui en marque le premier mouvement, haletant, parcouru de fusées et de trépignements. L’Andante qui suit ménage un moment de détente et de grâce rêveuse masquant une gravité sous-jacente. Et alors que l’on attendrait du Menuet un climat enfin plus serein, c’est à nouveau la manifestation d’une énergie presque violente que dissipe seulement le trio central dans la fraîche lumière des instruments à vent. Les bourrasques reviennent avec l’Allegro final, ses syncopes déhanchées et les vigoureux traits des cordes, sans un instant de répit, dans un élan à perdre haleine.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Symphonie no 25 en sol mineur, K. 183 Composition : 1773 à Salzbourg Création : date et lieu inconnus Mouvements : Allegro con brio, Andante, Menuetto – Trio, Allegro Durée : 24 minutes

I

l ne reste guère de Boieldieu que l’opéra La Dame blanche, que Rouen, la ville natale du compositeur, a maintenu au répertoire depuis deux siècles et que l’on reprend de temps à autre avec succès, et ce Concerto pour harpe. Tôt « monté » de Rouen à Paris, il se fit prudemment très discret pendant la Révolution, gagnant sa subsistance comme accordeur de pianos. Ses premiers ouvrages représentés, sur la cinquantaine d’opéras et opéras-comiques qu’il composa, lui apportent une notoriété telle que le tsar Alexandre Ier en fit le compositeur de sa cour durant près de dix ans, pendant le Premier Empire. De retour en France, il enseigna le piano et la composition au tout nouveau Conservatoire de musique de Paris. Mais peu après le triomphe de La Dame blanche en 1825, il fut atteint par la maladie et souffrit de la faillite des théâtres lyriques. Il mourut dans la tristesse et ses œuvres tombèrent rapidement dans l’oubli malgré l’admiration que leur portaient Wagner aussi bien que Berlioz. Fort en vogue à la fin du xviii e siècle, la harpe se perfectionnait alors, grâce au mécanisme des pédales, puis au double mouvement, et suscitait de nombreuses œuvres nouvelles. Boieldieu composa, outre ce concerto, un bon nombre de pièces pour l’instrument (sonates et duos). Musique « élégante » selon Berlioz, faite pour plaire, d’un charme un peu facile peut-être, mais extrêmement agréable. Après un premier mouvement rayonnant où passe parfois l’ombre de Mozart, l’Andante se situe contre toute attente dans un climat presque tragique que ne dément guère le finale.

François Adrien Boieldieu (1775-1834) Concerto pour harpe en ut majeur Composition : peut-être en 1795 à Paris Création : date et lieu inconnus Mouvements : Allegro brillante, Andante lento, Rondeau : Allegro agitato Durée : 20 minutes

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour flûte et harpe en ut majeur

Concerto pour flûte et harpe en ut majeur, K. 299 (joué au hautbois) Composition : avril 1778 à Paris Création : date et lieu inconnus Mouvements : Allegro, Andantino, Rondeau : Allegro Durée :  30 minutes

© Jean-Marie Racon

Textes : Gilles Cantagrel

www.agencemixte.com

A

l’âge de sept ans, l’enfant Mozart avait conquis Paris. De retour en France quinze ans plus tard pour y chercher fortune, le bilan est désastreux, aggravé par la mort de sa mère. Oublié, l’enfant prodige. Il glane quelques commandes cependant, la Symphonie no 31 « Paris » et la Symphonie concertante pour vents à l’intention du Concert Spirituel, le ballet Les Petits Riens pour l’Opéra, la Sonate pour piano en la majeur et le Concerto pour flûte et harpe. C’est le duc de Guines qui lui a demandé cette œuvre, pour lui-même, flûtiste amateur, et sa fille excellente harpiste, que Mozart trouve cependant « cordialement sotte et cordialement paresseuse ». Le concerto a-t-il été exécuté chez le duc ? On l’ignore, mais ce qui est certain, c’est qu’il a fallu plusieurs mois au compositeur pour se le faire (mal) payer. Afin de satisfaire aux goûts du duc, cette nouvelle symphonie concertante est écrite dans le style galant à la mode que Mozart mène à son apogée. Mondain, sans doute, est ce concerto, mais plein de gaîté et de charme, où ne transparaît pas le peu d’attrait de Mozart pour les deux instruments solistes. Aucune virtuosité gratuite, mais une grande limpidité des phrases musicales, en particulier la merveilleuse ligne poétique et tendre de l’Andantino central. Rien des difficultés que traverse le compositeur ne se manifeste au fil de ces trois mouvements heureux, où il va jusqu’à insérer le thème d’une gavotte française dans le Rondeau final.

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L’ Artiste

Au cours de cette saison, elle a joué à Genève avec l’Orchestre de chambre de Genève et Jacques Zoon, ainsi qu’à Colmar en compagnie de Juliette Hurel. En récital, elle se produira au Festival de Lommel en Belgique ainsi qu’à Bangkok où elle jouera avec le fameux harpiste de jazz colombien Edmar Castaneda en août 2016. Sa discographie, riche et variée, remporte un grand succès médiatique et critique : Victoire de la Musique et grand prix de la Nouvelle Académie du disque. Elle enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, ainsi qu’à la Royal Academy of Music de Londres où elle est professeure invitée. Isabelle Moretti est chevalier de l’ordre national du Mérite.

Isabelle Moretti harpe

© Éric Larrayadieu

Figure emblématique de la harpe d’aujourd’hui, Isabelle Moretti enthousiasme les scènes du monde entier par son charisme, sa musicalité, son tempérament « vrai » qui insufflent à son instrument un style inimitable, riche de générosité, de sensibilité et de noblesse. Lauréate des concours internationaux de Munich, d’Israël et de Genève dès l’aube de sa carrière, elle est depuis l’invitée des plus grandes salles de concert et festivals : Alice Tully Hall à New York, King’s Place à Londres, Alte Oper à Francfort, Théâtre des ChampsÉlysées, Folles Journées de Nantes et El Sistema à Caracas. Quant à la musique de chambre qu’elle affectionne tout particulièrement, elle la partage avec ses amis Magali Mosnier, François Leleux, Henri Demarquette, ainsi que les quatuors Parisii, Ébène et Sine Nomine. Très impliquée dans l’élargissement du répertoire de son instrument, elle est l’inspiratrice et la dédicataire de plusieurs pièces telles que Cantus II pour harpe solo de Thierry Escaich et La Harpe de jade de Thierry Pécou. En juillet 2016, au Festival des Forêts, elle participera à la création d’un quintette pour harpe et quatuor à cordes de Philippe Hersant.

La rencontre François Leleux

de l’Orchestre de chambre de Paris L’Orchestre de chambre de Paris est aujourd’hui au carrefour de nombreux défis : étendre son rayonnement, compter parmi les plus grands orchestres de chambre à l’international, affirmer sa dimension citoyenne, sensibiliser une grande diversité de publics, tout cela en développant ses capacités de financement propre… Le Cercle des Amis de l’Orchestre de chambre de Paris permet de relever ces défis. En le rejoignant et en soutenant l’engagement artistique et citoyen de l’orchestre, vous agissez concrètement pour son rayonnement et pour renforcer les liens entre tous les publics par le biais de la musique. C’est cette ambition que nous vous proposons de partager ensemble grâce à votre don (à partir de 100 €).

L’orchestre remercie chaleureusement ses Amis* : Mme d’Armagnac M. Arsène M. Baglioni M. et Mme Bassery M. et Mme Bezault Mme Blum M. et Mme Castellan M. et Mme Escande M. Gallois Mme Houte

Mme Lavenir M et Mme Lemonde Mme Mahuet Mme Rey et M. Ifergan M. et Mme Seguin Mme Thélot … et les membres Amis qui ont souhaité garder l’anonymat.

Tout au long de l’année, l’orchestre propose de nombreuses animations exclusives autour des concerts aux Amis de l’Orchestre de chambre de Paris. Votre soutien permettra de concrétiser nos projets, et vous bénéficierez de nombreux avantages et d’un reçu fiscal à faire valoir pour une réduction d’impôt de 66 % du montant de votre don dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

*Membres du Cercle au 1 er mai 2016.

Contact : [email protected] / 01 41 05 72 50

© Jean-Baptiste Millot

Pour ce concert, vous jouez le Concerto no 1 pour hautbois de Lebrun et le Concerto pour flûte et harpe de Mozart. Quelles sont les particularités esthétiques et techniques de ces œuvres ?

Avec Isabelle Moretti, nous nous sommes promis de jouer ensemble ce concerto incontournable du répertoire de Mozart pour flûte et harpe, mais avec le hautbois. Elle m’a fait une confidence : elle ne l’a jamais joué avec flûte, le trouvant peu convaincant ainsi, et attendait qu’on le joue ensemble ! Il ne s’agit pas d’une transcription, je joue la partie de flûte telle quelle. Le rendu de l’œuvre est différent, le hautbois ne monte pas dans le suraigu comme la flûte. Mais aujourd’hui, grâce à l’évolution des instruments, nous pouvons nous permettre ce type de changement. Je suis très content de le présenter sous cette forme peu connue du public. Nous l’avons déjà donné en Europe et cette association harpe-hautbois fonctionne très bien. Le concert s’achève avec cette œuvre, qui sera une vraie surprise pour le public. Le Concerto pour hautbois de Lebrun est intéressant, tourmenté et très virtuose. Il demande énormément de couleurs et d’être interprété avec une vraie puissance et une force dramaturgique. De par sa théâtralité, il requiert presque une mise en scène. C’est une œuvre assez rare, que j’ai moi-même peu jouée, et je suis heureux d’en avoir l’occasion.

Quelle est votre histoire avec ces deux concertos ?

C’est la première fois que je donne en France ce concerto de Lebrun et il me tarde de le présenter au public français. Comme je le disais, nous avons déjà joué le double concerto de Mozart avec Isabelle Moretti. Les musiciens des orchestres ont été agréablement surpris du rendu avec le hautbois et la harpe, ils ont apprécié ce mariage. Dans la partition, la flûte et la harpe jouent souvent seules et l’orchestre répond. Jouer le plus piano possible afin d’être au même niveau sonore que la harpe est à la fois un défi et un grand plaisir. Pour moi, l’univers de la harpe représente un monde un peu fantastique, surréaliste même, celui du rêve, de l’intouchable, du parfum, parce que c’est justement quelque chose qu’on ne peut pas toucher mais qu’on sent très fort. Je me produis souvent en récital avec Isabelle Moretti. J’adore être en duo avec cet instrument, il m’inspire énormément. Quels changements dans ce concerto percevez-vous lorsqu’il est joué au hautbois ?

La touche du hautbois amène quelque chose de très personnel, de loquace, de cocasse et d’enjoué. La flûte est construite avec un tube cylindrique alors que celui du hautbois est conique : il commence avec un diamètre d’un peu moins d’un millimètre pour se terminer par 4,5 centimètres. Ce cône crée une tension incroyable, qui se prête très bien à ce concerto. L’échange flûte-hautbois apporte beaucoup, c’est différent et très enrichissant. Vous connaissez bien l’Orchestre de chambre de Paris pour vous être produit plusieurs fois avec lui et pour en avoir été artiste associé. Qu’apporte une formation chambriste dans l’interprétation de ce concerto ?

Le donner avec l’Orchestre de chambre de Paris est idéal. Cet orchestre possède une facilité à jouer de manière plus précise, plus douce et donc plus piano, pour laisser toute la place nécessaire au duo harpe-flûte, ici en l’occurrence harpe-hautbois. Le plaisir est de pouvoir s’écouter les uns les autres et de faire ressortir le magnifique son de la harpe qui nous transporte dans des univers différents. Lors de ce concert, vous dirigez l’orchestre de votre instrument. Parleznous de cette pratique du joué-dirigé.

Cette tradition a toujours existé, notamment pour les formations « chambristes », plus petites. Les concertos de Mozart et de Lebrun sont d’ailleurs composés pour elles. Leur taille permet de garder un contact relativement direct avec les musiciens. Lorsque le soliste ne

joue pas, il peut diriger pour donner les bons tempos, les inflexions. Surtout, l’écoute des musiciens est un peu différente. Ils ne se fient pas uniquement à la battue du chef et développent leur écoute. C’est un défi qu’en général les musiciens d’orchestre aiment relever. Ils sont un peu plus autonomes et cette pratique favorise l’interaction. De mon côté, j’ai l’opportunité de diriger des symphonies comme la 25 e de Mozart que j’aime beaucoup et qui fait parfaitement le lien avec le concerto de Lebrun. Elle est dramatique avec sa tonalité en sol mineur, contient beaucoup de virtuosité, de mystère, de contrastes, de dynamique, que ce soit dans le menuet, dans le mouvement lent ou encore dans le premier mouvement. Elle est tout aussi théâtrale que l’œuvre de Lebrun. C’est un programme émouvant et contrasté. Nous allons aussi le donner lors d’une tournée en Allemagne, notamment dans le cadre du festival Mozart de Würzburg où nous nous sommes déjà produits avec l’Orchestre de chambre de Paris avec succès. Ils nous ont invités à nouveau et je me réjouis d’y retourner fin juin avec ce beau programme. Propos recueillis par Yanis Dufoix

Les Musiciens Violons

Festival

Musiques dans les cours du Marais Concerts de musique de chambre Hôtel de Lauzun Dimanche 10 juillet 2016, 17 h 30 et 20 h Debussy, Jolivet, Cras Hôtel de Beauvais Lundi 11 juillet 2016, 20 h Haydn, Webern, Beethoven

Programmes et réservation sur :

Hôtel d’Albret Mardi 12 juillet 2016, 20 h Schoenberg et le cabaret Archives nationales - Hôtel de Rohan Cour des chevaux du soleil Vendredi 15 juillet 2016, 20 h Maestracci, Dutilleux, Mendelssohn Musée Carnavalet - Histoire de Paris Cour d’honneur Samedi 16 juillet 2016, 18 h 30 et 21 h Blues - Les Concerts Salade

orchestredechambredeparis.com ou : no Vert 0 800 42 67 57

la musique nous rapproche

Entrée 5 € ou 10 €. Vente également sur place une heure avant chaque concert selon les disponibilités. En cas d’intempéries et selon les concerts, des solutions de repli pourront être proposées. Informations sur www.orchestredechambredeparis.com

Photo DR. Programme donné sous réserve de modifications ou de coquilles.

Concert avec orchestre Hôtel de Sully Vendredi 8 et samedi 9 juillet 2016, 21 h Mozart, Bach

Altos

Deborah Nemtanu Violon solo super soliste Philip Bride Premier violon solo Franck Della Valle Violon solo Olivia Hughes Violon solo chef d’attaque Nicolas Alvarez Jean-Claude Bouveresse Hubert Chachereau Marc Duprez Sylvie Dusseau Nicole León Hélène LequeuxDuchesne Gérard Maître Florian Maviel Mirana Tutuianu

Serge Soufflard Alto solo Sabine Bouthinon Aurélie Deschamps Philippe Dussol Claire Parruitte

Violoncelles Benoît Grenet Violoncelle solo Étienne Cardoze Livia Stanese François Girard

Contrebasses Eckhard Rudolph Contrebasse solo Ricardo Delgado Héloïse Dely

Hautbois Clarisse Moreau Hautbois solo Anne-Marie Gay

Bassons Henri Roman Pierre Trottin

Cors Nicolas Ramez Cor solo Gilles Bertocchi Alban Beunache Pierre-Antoine Delbecque

Timbales Nathalie Gantiez Timbales solo

Flûtes Marina Chamot-Leguay Flûte solo Bernard Chapron

Présidente du conseil d’administration Brigitte Lefèvre Directeur général Nicolas Droin

Toute l’équipe administrative sur orchestredechambredeparis.com

© Jean-Baptiste Millot

Orchestre de chambre de Paris

Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, avec ses quarante-trois musiciens permanents, s’affirme depuis comme l’orchestre de chambre de référence en France. Ses programmes ambitieux et son approche « chambriste », sa volonté de décloisonner les répertoires et les lieux, et la composante citoyenne de son projet sont les marqueurs d’une identité forte et originale.

Son directeur musical depuis 2015, Douglas Boyd, succède à des chefs renommés tels que Jean-Pierre Wallez, Armin Jordan ou encore John Nelson. Au fil des concerts, l’orchestre s’associe avec des artistes qui partagent sa démarche. En 2016-2017, il retrouve notamment Sir Roger Norrington, François Leleux, Jonathan Cohen, Lorenzo Viotti et entame de nouvelles collaborations avec le compositeur Pierre-Yves Macé, le pianiste François-Frédéric Guy et le chœur Les Cris de Paris. Des solistes renommés, Anne Gastinel, Kolja Blacher, Bernarda Fink, Michael Schade, Henri Demarquette, Natalie Dessay ou Sarah Connolly, rencontrent au cours des saisons les talents de demain. Acteur engagé de la vie culturelle à Paris, l’orchestre y assure une présence de proximité. Associé à la Philharmonie de Paris, il se produit également au Théâtre des Champs-Élysées, à la cathédrale Notre-Dame, au Théâtre du Châtelet, au Centquatre, au Théâtre 13, au Monfort Théâtre, à la salle Cortot… Il cultive une forte identité en France et en Europe en prenant part à des tournées et à de grands festivals.

Investi dans le renouvellement de la relation aux publics, il développe des passerelles entre les différents genres musicaux, les expressions artistiques et propose de nouvelles formes de concerts participatifs ou d’expériences immersives. Sa démarche citoyenne constitue l’autre face de ce même projet artistique et rayonne dans le nord-est de la métropole. Elle s’articule autour de l’éducation, des territoires, de l’insertion professionnelle et de la solidarité. L’orchestre se distingue par une cinquantaine d’enregistrements mettant en valeur les répertoires vocal, d’oratorio, d’orchestre de chambre et de musique d’aujourd’hui.

L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris, de la Drac Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, de Crescendo, cercle des entreprises partenaires, ainsi que du Cercle des Amis. La Sacem soutient les résidences de compositeurs de l’Orchestre de chambre de Paris. L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre de chambre de Paris.