Société pour la conservation de la tourbière de

Jean-François Girard, Centre québécois du droit de l'environnement .... salles Lauzon, Kent/Brébeuf, Chauveau, Buade, Garneau, Crémazie et D'Auteuil.
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Vendredi, le 24 mars

PROGRAMME 7 h 30 – 8 h 30

Inscription et déjeuner

Au Foyer / Salle Jonquière

8 h 30 – 9 h 30

Session d’ouverture

Salle Duquesne

9 h 30 – 10 h 00

Pause santé

Au Foyer

10 h 00 – 12 h 00

Grande Virée Assistez à cinq présentations au choix Salle Lauzon A – Parc écoforestier de Johnville : la conservation en zone verte

Salle Buade G – Les défis de la protection des milieux naturels en zones urbaines

B – Protection du pourtour du mont Saint-Bruno et de son corridor forestier

Salle Garneau H – Des avocats au service de la conservation !

Caroline Cloutier, Corporation de conservation du boisé de Johnville

Stéphane Tanguay, Fondation du mont Saint-Bruno et Nature-Action Québec

Gino Lévesque, Comité de valorisation de la rivière Beauport

Annie Gariépy, Centre québécois du droit de l’Environnement

C – Parc régional de conservation et de mise en valeur de la rivière Saint-Jacques, Rive-Sud de Montréal

I – À Katevale, on est aux oiseaux!

Salle Kent/Brébeuf D – Outils cartographiques pour la caractérisation des écosystèmes côtiers

Salle Crémazie J – Acquisition au mont Saint-Grégoire : réaliser la protection d’un milieu forestier en zone agricole

Luc Bergeron, Comité ZIP Ville-Marie

Christian Fraser, Comité côtier Carleton-Saint-Omer

E – Campagne de sensibilisation sur la circulation des véhicules hors-route (VHR) dans les habitats fragiles Sylvie Baillargeon, Comité ZIP Côte-Nord du Golfe

Salle Chauveau F – Cartographie des milieux humides aux îles-de-la-Madeleine

Louise Cousineau, L’Île du Marais

Renée Gagnon, CIME Haut-Richelieu

K – Cheminer vers la conservation volontaire : le cas du mont Saint-Hilaire

Marc-André Guertin, Centre de conservation de la nature du mont Saint-Hilaire

Salle D’Auteuil L – Faune sans frontière : un programme de suivi faunique communautaire pour fin de conservation Éric Deschênes, Fiducie foncière de la vallée de Ruiter

Yves Martinet, Comité ZIP des Îles-de-la-Madeleine

12 h 00 – 13 h 30

Dîner

Jonquière

13 h 30 – 15 h 00

Salle Duquesne L’information géographique gouvernementale : des données de référence en soutien à vos projets de conservation Chantal Seuthé, ministère des Ressources naturelles et de la Faune

Salle Lauzon Pratiques efficaces de partenariat avec les municipalités André Godin, Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François (RAPPEL) Nicole Robert, Ville de Dudswell

15 h 00 – 15 h 30

Pause santé

Au Foyer

15 h 30 – 17 h 00

Salle Duquesne Le registre foncier : tout connaître d’un propriétaire sans avoir à lui en parler David Small, notaire et conseiller juridique

Salle Lauzon Partenariats de conservation avec l’industrie Gaétane Boisseau, WWF-Canada

17 h 00 – 17 h 30

Assemblée générale du RMN

Salle Duquesne

17 h 30 – 19 h 30

Cocktail

Au Foyer

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

Samedi, le 25 mars

PROGRAMME 7 h 30 – 8 h 30

Déjeuner

Salle Jonquière

8 h 30 – 10 h 00

Salle Duquesne Initiation aux options de conservation Annie Gariépy, Centre québécois du droit de l’environnement

Salle Lauzon La protection des paysages au Québec : sommes-nous bien outillés ? Jean-François Girard, Centre québécois du droit de l’environnement

10 h 00 – 10 h 30

Pause santé

Au Foyer

10 h 30 – 12 h 00

Salle Duquesne Planifier pour mieux agir Louise Gratton, Conservation de la nature Canada, région du Québec

Salle Lauzon Les fondations privées : un complément de financement Janice Astbury, Fondation de la famille J.W. McConnell

12 h 00 – 13 h 30

Dîner

Salle Jonquière

13 h 30 – 15 h 00

Salle Duquesne Développer et entretenir son réseau de communications Denis Jean, Optimum Relations publiques

Salle Lauzon La négociation efficace Céline Vallières, CFG - Formation

15 h 00 – 15 h 30

Bilan des Ateliers 2006

Salle Duquesne/Jonquière

Cahier du participant —

TABLE DES MATIÈRES MOT DE BIENVENUE...................................................................................................................... 6 LA GRANDE VIRÉE Choix de présentation et notes personnelles....................................................................... 1 A Parc écoforestier de Johnville : la conservation en zone verte...............................................................................8 B Protection du pourtour du mont Saint-Bruno et de son corridor forestier .........................................................8 C Parc régional de conser-vation et de mise en valeur de la rivière Saint-Jacques, Rive-Sud de Montréal .......................................................................................................................................................9 D Outils cartographiques pour la caractérisation des écosystèmes côtiers......................................................... 10 E Campagne de sensibilisation sur la circulation des véhicules hors-route (VHR) dans les habitats fragiles .............................................................................................................................................. 10 F Cartographie des milieux humides aux Îles-de-la-Madeleine ............................................................................. 11 G Les défis de la protection des milieux naturels en zones urbaines ................................................................... 11 H Des avocats au service de la conservation !............................................................................................................ 12 I À Katevale, on est aux oiseaux ! ................................................................................................................................ 12 J Acquisition au mont Saint-Grégoire : réaliser la protection d’un milieu forestier en zone agricole.......... 13 K Cheminer vers la conservation volontaire : le cas du mont Saint-Hilaire ........................................................ 13 L Faune sans frontière : un programme de suivi faunique communautaire pour fin de conservation ............................................................................................................................................... 14 ATELIERS ........................................................................................................................................ 15 L’information géographique gouvernementale : des données de référence en soutien à vos projets de conservation !.................................................. 16 Chantal Seuthé, ministère des Ressources naturelles et de la Faune Pratiques efficaces de partenariat avec les municipalités.......................................................................... 18 André Godin, Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint- François (RAPPEL) Nicole Robert, Ville de Dudswell Le registre foncier : tout connaître d’un propriétaire sans avoir à lui en parler ........................... 20 David Small, notaire et conseiller juridique Partenariats de conservation avec l’industrie.................................................................................................... 22 Gaétane Boisseau, WWF-Canada Initiation aux options de conservation.................................................................................................................. 24 Annie Gariépy, Centre québécois du droit de l'environnement La protection des paysages au Québec : sommes-nous bien outillés ? ............................................... 26 Jean-François Girard, Centre québécois du droit de l'environnement Planifier pour mieux agir............................................................................................................................................... 28 Louise Gratton, Conservation de la nature Canada, région du Québec Les fondations privées : un complément de financement .......................................................................... 30 Janice Astbury, Fondation de la famille J.W. McConnell Développer et entretenir son réseau de communications.......................................................................... 32 Denis Jean, Optimum Relations publiques La négocation efficace.................................................................................................................................................... 34 Céline Vallières, CFG - Formation

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

MOT DE BIENVENUE

Message du comité organisateur

Chers participants, C'est un grand plaisir pour nous de vous accueillir à Québec pour les Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006. Votre présence témoigne de votre intérêt et de votre motivation à l’égard de la protection de notre héritage naturel. Grâce à l'implication des organismes communautaires tels que les vôtres, des nouveaux sites d'intérêt écologique sont protégés et mis en valeur chaque année. Vos efforts sont importants, puisque l'État ne peut assumer seul la protection de notre patrimoine naturel, notamment dans le sud du Québec, où les pressions sur les milieux naturels sont énormes. En effet, souvent vous êtes les intervenants les plus efficaces pour prendre en charge les milieux naturels de votre localité et pour sensibiliser les propriétaires terriens de votre région. En ce sens, il nous apparaît primordial de vous appuyer dans vos démarches de conservation, et c'est dans cet esprit que le programme de ces Ateliers a été élaboré. Notre objectif est de vous présenter des outils pour vous aider à planifier et à réaliser vos projets de conservation, à les faire connaître, à bonifier vos partenariats et à diversifier vos sources de financement. Cet événement est aussi une occasion unique de rencontrer d'autres intervenants de la conservation provenant des quatre coins du Québec et ainsi d'étendre votre réseau de contacts. Nous espérons que le programme de cette année saura vous satisfaire et que les connaissances acquises porteront fruit. Bons Ateliers!

De gauche à droite : Annie Lebel, Luc Robillard, Guy Michaud, Guy Lépine, Pierre Valiquette

Le comité Annie Lebel Nature Québec / UQCN Téléphone : 418 648-2104 [email protected]

Guy Lépine Fondation de la faune du Québec Téléphone : 418 646-9989 [email protected]

Guy Michaud Pêches et Océans Canada Téléphone : 418 775-0539 [email protected]

Luc Robillard Service canadien de la faune d'Environnement Canada Téléphone : 418 649-6136 [email protected]

Pierre Valiquette Réseau de milieux naturels protégés Téléphone : 514 861-7022 [email protected]

Le comité organisateur

Cahier du participant —

CONFÉRENCE D’OUVERTURE Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde

Jamais mieux servi que par soi-même ! Cette année, nous avons la chance de recevoir Michel Venne, directeur général et cofondateur de l'Institut du Nouveau Monde, pour lancer les Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006. Celui-ci présentera une conférence intitulée : « Jamais mieux servi que par soi-même! » En plus de son implication à l'Institut du Nouveau Monde, Michel Venne est également directeur de l'Annuaire du Québec, publié aux Éditions Fides. Il tient une chronique dans Le Devoir, de Montréal, où il a occupé successivement les fonctions de correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale, éditorialiste et directeur de l’information. Journaliste depuis une vingtaine d’années, son travail a été reconnu par l’attribution du prix Judith-Jasmin (mention presse écrite) en 1993 et de la Bourse Michener en 1997. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages notamment Souverainistes, que faire?, publié à l’automne 2002 et Les Porteurs de liberté, un essai sur la souveraineté du Québec à l’ère de la mondialisation, publié à l’automne 2001 (VLB Éditeur). Il a aussi dirigé plusieurs ouvrages collectifs dont Justice, démocratie et prospérité – L’avenir du modèle québécois, publié à l’automne 2003 (Québec Amérique) et Penser la nation québécoise, publié au printemps 2000 (Québec Amérique).

La protection de l’environnement requiert des politiques publiques vigoureuses et des agences publiques disposant de pouvoirs réels pour assurer le respect des lois. Ces lois sont généralement le résultat de longues campagnes menées par des citoyens tenaces et opiniâtres. Le rôle des citoyens est donc indispensable dans les premières étapes menant à l’adoption des politiques. Dans cette phase du processus, les citoyens sont souvent à la fois les défenseurs de valeurs fondamentales et les inspirateurs des innovations sociales qui forment la charpente des politiques futures. Leur rôle ne s’arrête pas là. Leur vigilance est essentielle une fois que les lois sont adoptées pour surveiller l’application de la loi qu’ils ont réclamée. Ils sont aussi les mieux placés pour transmettre à leurs concitoyens ces valeurs et créer la dynamique sociale requise pour que les lois conservent leur légitimité. L’État n’est rien sans l’engagement des citoyens. Chacun doit être conscient de la responsabilité qui lui incombe dans la société. Cette valeur de responsabilité est l’une des valeurs cardinales des nouvelles générations de citoyens qui, tout en réclamant de l’État qu’il joue son rôle de gardien du bien commun, acceptent d’assumer leur part.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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LA GRANDE VIRÉE

Le vendredi 24 mars, de 10 h à 12 h, salles Lauzon, Kent/Brébeuf, Chauveau, Buade, Garneau, Crémazie et D’Auteuil

À 12 tables différentes, des représentants de 12 organismes présentent simultanément leur projet ou leur outil de conservation. Chaque exposé dure 20 minutes, après quoi les participants changent de table pour entendre une présentation différente. Choisissez 5 présentations parmi les suivantes. Pour faciliter votre choix, référez-vous aux résumés disponibles aux pages 14 à 20.

‰ A – Parc écoforestier de Johnville : la conservation en zone verte Caroline Cloutier, Corporation de conservation du boisé de Johnville

‰ G – Les défis de la protection des milieux naturels en zones urbaines Gino Lévesque, Comité de valorisation de la rivière Beauport

‰ B – Protection du pourtour du mont SaintBruno et de son corridor forestier Stéphane Tanguay, Fondation du mont Saint-Bruno et Nature-Action Québec

‰ H – Des avocats au service de la conservation ! Annie Gariépy, Centre québécois du droit de l’Environnement

‰ C – Parc régional de conservation et de mise en valeur de la rivière SaintJacques, Rive-Sud de Montréal Luc Bergeron, Comité ZIP Ville-Marie

‰ I – À Katevale, on est aux oiseaux ! Louise Cousineau, L’Île du Marais

‰ D – Outils cartographiques pour la caractérisation des écosystèmes côtiers Christian Fraser, Comité côtier Carleton-Saint-Omer ‰ E – Campagne de sensibilisation sur la circulation des véhicules hors-route (VHR) dans les habitats fragiles Sylvie Baillargeon, Comité ZIP CôteNord du Golfe ‰ F – Cartographie des milieux humides aux îles-de-la-Madeleine Yves Martinet, Comité ZIP des Îles-de-laMadeleine

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‰ J – Acquisition au mont Saint-Grégoire : réaliser la protection d’un milieu forestier en zone agricole Renée Gagnon, CIME Haut-Richelieu ‰ K – Cheminer vers la conservation volontaire : le cas du mont Saint-Hilaire Marc-André Guertin, Centre de conservation de la nature du mont Saint-Hilaire ‰ L – Faune sans frontière : un programme de suivi faunique communautaire pour fin de conservation Éric Deschênes, Fiducie foncière de la vallée de Ruiter

Cahier du participant —

Mon premier choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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Mon deuxième choix :

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Cahier du participant —

Mon troisième choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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Mon quatrième choix :

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Cahier du participant —

Mon cinquième choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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LA GRANDE VIRÉE

Le vendredi 24 mars, de 10 h à 12 h, salles Lauzon, Kent/Brébeuf, Chauveau, Buade, Garneau, Crémazie et D’Auteuil

A PARC ÉCOFORESTIER DE JOHNVILLE : LA CONSERVATION EN ZONE VERTE Caroline Cloutier, Corporation de conservation du boisé de Johnville Le Parc écoforestier de Johnville est un terrain de 180 hectares, appartenant à la Ville de Sherbrooke, qui renferme notamment une tourbière et des étangs ombrotrophes. Sa protection et sa mise en valeur sont confiées depuis 1989 à la Corporation de conservation du boisé de Johnville, grâce à un contrat de prêt à usage. Ouvert au public, le Parc offre des sentiers d’interprétation, de ski de fond et de raquette, en plus de quelques activités d’interprétation. Une longue histoire de préservation du milieu naturel est associée au site. Cependant, les efforts déployés pour assurer la conservation de ces terres humides entrent en conflit direct avec l’usage agricole des terres voisines, notamment depuis les années 1970 avec le drainage agricole et l’adoption de la Loi sur la protection du territoire agricole. Par conséquent, après 85 ans, la pérennité de la tourbière de Johnville n’est toujours pas garantie.

B PROTECTION DU POURTOUR DU MONT SAINT-BRUNO ET DE SON CORRIDOR FORESTIER Stéphane Tanguay, Fondation du mont Saint-Bruno et Nature-Action Québec La Fondation du Mont Saint-Bruno, en collaboration avec Nature-Action Québec, a mis sur pied un projet de Protection du pourtour du mont Saint-Bruno et de son corridor forestier. Ce projet d’intendance privée et d’accompagnement des municipalités dans leur développement, s’étend sur un territoire de plus de 100 km2, depuis Verchères jusqu’à La Prairie. Seize municipalités et cinq MRC se partagent ce couloir de milieux naturels. Plusieurs d’entre eux sont voués à disparaître au profit de l’étalement urbain. En cette première année de projet, nos efforts ont porté principalement sur l’acquisition de connaissances écologiques et socio-économiques, l’identification des différents intervenants, la sensibilisation des utilisateurs et des gestionnaires du territoire et les premiers contacts avec quelques propriétaires. Nous avons également accompagné trois municipalités et une MRC dans leurs démarches de caractérisation, de conservation et de mise en valeur de leurs milieux naturels. L’immensité du territoire, les pressions constantes de développement et le grand nombre d’intervenants sont les principales difficultés rencontrées. L'année 2006 devrait voir la poursuite des activités entreprises en 2005. Nous souhaitons également initier la promotion de la foresterie durable dans certains secteurs du corridor forestier et accroître la concertation avec les autres intervenants.

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Cahier du participant —

C PARC RÉGIONAL DE CONSERVATION ET DE MISE EN VALEUR DE LA RIVIÈRE SAINT-JACQUES, RIVE-SUD DE MONTRÉAL Luc Bergeron, Comité ZIP Ville-Marie À la suite de la perte accélérée des espaces naturels en milieu urbain les collectivités désirent s’impliquer et de contribuer à la sauvegarde de la rivière Saint-Jacques. Par ailleurs, le présent projet révèle de façon remarquable la problématique de sauvegarde d’espaces naturels en milieux urbains et périurbains, où se rencontrent les visées de protection et/ou de conservation et les impératifs de développement économique des agglomérations urbaines. La rivière Saint-Jacques constitue au plan environnemental un des derniers tributaires urbains relativement intègres du Saint-Laurent dans la région montréalaise. Cette rivière assure, encore aujourd’hui, un lien physique d’importance pour le déplacement de la faune entre le fleuve SaintLaurent et deux boisés d’envergure : le boisé de Brossard et le boisé de la Commune. Ces écosystèmes abritent un potentiel écologique considérable et offrent des sites éducatifs sousutilisés. L’unification des trois écosystèmes à l’intérieur d’un concept de parc régional de conservation et de mise en valeur est l’objectif ultime poursuivi. L’application des principes de gestion intégrée a permis la création du comité technique de la rivière Saint-Jacques au mois de février 2000, et a également permis de mobiliser l’ensemble des intérêts divergents et de définir les grandes orientations de conservation. Le Comité compte des participants provenant des trois paliers gouvernementaux, fédéral provincial et municipal, dont les propriétaires fonciers et des groupes environnementaux. Ce processus de concertation a permis d’assurer la protection pérenne de plus de 100 acres, le développement d’un plan d’aménagement et la révision de la gestion des eaux de ruissellement vers la rivière. En parallèle, des actions visant à sensibiliser les jeunes à l’importance de l’eau et à susciter un comportement responsable sont en cours de développement avec les institutions scolaires locales. L’ensemble des partenaires s'est accordé, à l’automne 2004, sur l’importance de réaliser un plan directeur d’aménagement. Ils s’entendent aussi sur le fait que le plan de travail doit permettre à la population régionale d’accéder à un site naturel de grand intérêt à proximité d’une agglomération urbaine.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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D OUTILS CARTOGRAPHIQUES POUR LA CARACTÉRISATION DES ÉCOSYSTÈMES CÔTIERS Christian Fraser, Comité côtier Carleton-Saint-Omer Un objectif important des comités de gestion intégrée de la zone côtière consiste à améliorer les connaissances sur les écosystèmes côtiers qui évoluent rapidement sous les pressions naturelles et anthropiques. Dans la Baie des Chaleurs, en Gaspésie, deux comités ainsi que plusieurs partenaires locaux, régionaux, gouvernementaux et universitaires se sont associés dans le but de caractériser un habitat côtier important : les herbiers de zostère marine. Le projet vise d’abord à développer une méthodologie pour la cartographie des herbiers par l’acquisition d’images aéroportées de haute résolution et par une validation terrain. Il vise aussi à déterminer les caractéristiques physiques qui influencent la répartition des herbiers. Sur un territoire de 50 km de côte entre Nouvelle et New Richmond, 30 lignes de vol ont été effectuées et 420 sites d’échantillonnage ont été caractérisés à l’été 2005. Sur chacun des sites, la forme de distribution des herbiers, le pourcentage de recouvrement, la profondeur et la texture du sol ont été évalués et le substrat échantillonné. La cartographie a ensuite été réalisée à l’aide d’un SIG en se basant sur les valeurs multispectrales des images obtenues. Cette méthode peut s’appliquer à plusieurs autres habitats aquatiques; les résultats du projet et les limites de la méthode seront présentés.

E CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR LA CIRCULATION DES VÉHICULES HORS-ROUTE (VHR) DANS LES HABITATS FRAGILES Sylvie Baillargeon, Comité ZIP Côte-Nord du Golfe Qui dit Côte-Nord dit mer, plage, dune, marais salé et... VTT ! La circulation en VHR sur le territoire nord-côtier est très répandue. Malheureusement, la circulation hors sentiers est également très répandue. C'est dans le but de prévenir la destruction du littoral et des milieux humides de la région que le Comité ZIP a réalisé une campagne de sensibilisation à grande échelle. Rencontre avec les municipalités, présentation dans les écoles, dépliants, affiches, panneaux routiers et annonces télévisées ont été les principaux outils de sensibilisation utilisés. Avec ces outils, nous avons informé la population sur le rôle des écosystèmes côtiers, de l'impact des VHR sur ceux-ci, sur la réglementation encadrant la circulation des VHR et sur les actions possibles afin de diminuer cet impact. Cette campagne de sensibilisation fut la première de ce genre pour le Comité ZIP, et certains outils de sensibilisation se sont avérés plus efficaces que d'autres. Cette expérience nous permettra de rectifier le tir pour les prochaines années, car amener la population à adopter une conduite respectueuse de l'environnement est une tâche de longue haleine.

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Cahier du participant —

F CARTOGRAPHIE DES MILIEUX HUMIDES AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE Yves Martinet, Comité ZIP des Îles-de-la-Madeleine Les milieux humides sont souvent considérés à tort comme des terres insalubres et inintéressantes. Plusieurs études démontrent toutefois que ces milieux sont d’une importance capitale pour le maintien de la biodiversité et contribuent également à nous rendre différents services, allant de l’absorption des surplus d’eau provenant des fortes précipitations jusqu’à l’alimentation des nappes souterraines et la filtration de l’eau. Malheureusement, les milieux humides sont encore soumis à différentes pressions anthropiques qui menacent leur intégrité. Cette problématique provient du manque d’informations quant à leur localisation, leur richesse et leur statut. Le projet de cartographie des milieux humides vient, dans cette situation, donner un nouvel outil d’aide à la décision aux intervenants du milieu pour la gestion et la protection des milieux humides. Ainsi, durant l’été 2005, 177 milieux humides ont été inventoriés et cartographiés. Ces informations ont été intégrées dans un système d’information géographique et sont maintenant disponibles pour tous les intervenants désireux d’obtenir des renseignements sur les milieux humides du territoire. L’outil développé a, depuis sa publication, été utile entre autres au MDDEP pour l’analyse de demandes d’autorisations environnementales diverses.

G LES DÉFIS DE LA PROTECTION DES MILIEUX NATURELS EN ZONES URBAINES Gino Lévesque, Comité de valorisation de la rivière Beauport Le comité de valorisation de la rivière Beauport travaille depuis 1989 à la protection et la mise en valeur du bassin versant de la rivière. Le territoire du bassin est entièrement situé en milieu urbain. Cette condition génère de nombreux défis pour un organisme comme le CVRB quand vient le temps de protéger les milieux naturels. Nous vous présentons notre approche à l’aide de deux exemples de mise en valeur de sites dégradés en milieu naturel. Le premier étant la création d’un parcours de découverte et d’observation des oiseaux sur un site riverain à la rivière Beauport. Ce projet est rattaché à un sentier pédestre riverain qui amène les utilisateurs vers d’autres attraits naturels de la rivière. Le second présente l’aménagement d’un site d’observation de la faune dans la baie de Beauport. Dans les deux cas, le développement de partenariat a été indispensable pour la réalisation des projets. L’objectif principal de ces deux projets était la création d’habitats fauniques. Ils ont été conçus pour permettre à la population d’y avoir accès et de servir ainsi de moyen de sensibilisation auprès d’elle.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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H DES AVOCATS AU SERVICE DE LA CONSERVATION ! Annie Gariépy, Centre québécois du droit de l’environnement Connaissez-vous le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) ? Le Centre québécois du droit de l’environnement, un organisme à but non lucratif, s’est donné pour mission de promouvoir les outils juridiques et les pratiques environnementales responsables. Dans l’intérêt collectif, il privilégie le développement de modes de gestion de l’environnement qui placent l’action citoyenne au cœur des mécanismes de protection de la qualité de nos milieux de vie. Que savez-vous de l’expertise du CQDE en matière de conservation des milieux naturels ? Que ce soit pour vous soutenir dans la création de votre organisme et l’obtention du statut de bienfaisance de celui-ci, pour vous informer et présenter à vos membres et partenaires les options de conservation qui s’offrent à vous dans la poursuite de vos objectifs de conservation, pour vous épauler dans la négociation et la rédaction d’ententes de conservation, nous sommes à votre service. Dans le cadre de la Grande Virée, nous présenterons un échantillon des outils, des conférences et services que nous pouvons vous offrir pour faciliter vos démarches de conservation. Venez nous rencontrer, nous ferons connaissance !

I À KATEVALE, ON EST AUX OISEAUX ! Louise Cousineau, L’île du Marais Voisin de Sherbrooke-Magog-Orford, le marais de Katevale a été formé par l'érection d'un barrage à l'embouchure du lac Magog vers les années 1910; un réservoir essentiel à la régularisation du niveau des eaux de crues et à l'épuration des eaux du lac Magog. En 1979, des menaces de remblayage et de lotissement surviennent sur le territoire du marais de Katevale, et on assiste aux premières interventions publiques de protection. Le projet de protection de l'île du Marais a vu le jour grâce à la participation de différents partenaires dont la municipalité de Katevale et d'un groupe de citoyens motivés. En 1984, le groupe s'incorpore et devient organisme de charité. L'Île du Marais inc., membre fondateur du Réseau de milieux naturels protégés (RMN) et reconnu par le Programme de dons écologiques, a acquis environ 50 hectares, dont certains en deuxième main de British American Land Corporation. Le marais de Katevale abrite une faune et une flore diversifiées et sert de site de recherches. Un total de 4,5 km de sentiers aménagés donnent accès au site pour les visiteurs. Les acquisitions de terrains, l'entretien et la conservation du site reposent principalement sur les cotisations des membres, les dons et le travail des bénévoles.

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Cahier du participant —

J ACQUISITION AU MONT SAINT-GRÉGOIRE : RÉALISER LA PROTECTION D’UN MILIEU FORESTIER EN ZONE AGRICOLE Renée Gagnon, CIME Haut-Richelieu À la fin de janvier 2006, le Centre d’interprétation du milieu écologique (CIME) du HautRichelieu réalise une importante acquisition sur le mont Saint-Grégoire, qui fait passer la superficie protégée à perpétuité de cette colline montérégienne de 5 % à près de 23 %. Cette acquisition survient après 25 ans d’actions de conservation, de sensibilisation et d’éducation, et constitue un tournant majeur pour l’organisme. Les défis à relever pour réaliser cette acquisition sont de taille : coût d’acquisition élevé, propriété comportant une partie agricole et ne pouvant être morcelée (CPTAQ), présence de bâtiments résidentiels et de fermes. L’organisme réussi à mettre en place un partenariat financier qui allie conservation et principes d’économie sociale. Ainsi, plusieurs bailleurs de fonds tant gouvernementaux (fédéral, provincial et municipal) que privés (fondations, clubs sociaux, entreprises et particuliers) participent au projet. Dans ce contexte particulier et afin d’assurer la perpétuité de la vocation de conservation du milieu forestier, il est primordial de ne pas négliger les aspects juridiques du dossier, ainsi que les travaux d’arpentage.

K CHEMINER VERS LA CONSERVATION VOLONTAIRE : LE CAS DU MONT SAINT-HILAIRE Marc-André Guertin, Centre de conservation de la nature du mont Saint-Hilaire Depuis plus de 30 ans le Centre de la Nature œuvre à la conservation du mont Saint-Hilaire reconnu mondialement comme Réserve de la biosphère (UNESCO). L’expérience acquise tend à démontrer que la conservation volontaire est le résultat de recherches appliquées, d’intendance privée et publique ainsi que de multiples efforts d’éducation et de communication. Une importance marquée doit être accordée au processus menant à la conservation des milieux naturels, et ce, particulièrement pour les organismes environnementaux locaux. Parmi les projets qui seront présentés on compte la réalisation d’un Atlas de conservation des boisés sur CR-ROM, le développement d’indicateurs socio-économiques pour la conservation des boisés, l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies pour harmoniser le développement urbain à la protection des milieux naturels et, finalement, l’identification de stratégies de conservation volontaire en milieu urbain à grande valeur foncière (12 000 $ et 110 000 $ / ha).

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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L FAUNE SANS FRONTIÈRE : UN PROGRAMME DE SUIVI FAUNIQUE COMMUNAUTAIRE POUR FIN DE CONSERVATION Éric Deschênes, Fiducie foncière de la vallée de Ruiter Située dans le massif des monts Sutton dans les Cantons-de-l’Est, la Fiducie foncière de la vallée Ruiter (FFVR) développe le programme communautaire d’inventaire d’indice faunique intitulé Faune sans frontière (FSF). Les espèces visées sont : le lynx roux, l’ours noir, l’orignal, le pékan, le vison d’Amérique, la loutre de rivière, le lynx du Canada et le couguar de l’Est. L’objectif du programme est de mobiliser les propriétaires fonciers et les membres de la communauté autour des enjeux de la conservation des habitats de leur région. Les données recueillies sont utilisées afin de sensibiliser les propriétaires à l’importance de protéger le territoire pour assurer la pérennité des espèces fauniques. Cette approche est d’autant plus utile dans une région où la pression du développement immobilier est jugée préoccupante. En recherchant systématiquement des habitats et en enregistrant leur utilisation par certaines espèces ciblées au cours des ans, les municipalités, les associations de bassins versants et les organismes de conservation peuvent obtenir des informations pertinentes pour orienter leurs stratégies concernant l'intendance des habitats fauniques.

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Cahier du participant —

ATELIERS

NOTES BIOGRAPHIQUES ET RÉSUMÉS

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2006

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L’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE GOUVERNEMENTALE : DES DONNÉES DE RÉFÉRENCE EN SOUTIEN À VOS PROJETS DE CONSERVATION ! Le vendredi 24 mars, de 13 h 30 à 15 h, salle Duquesne

CHANTAL SEUTHÉ, édimestre Portail de l’information géographique gouvernementale Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Téléphone : 418 627-6284 (2146) [email protected]

Chantal Seuthé a fait un Baccalauréat en géologie et une Maîtrise en télédétection à l’Université de Montréal. Elle travaille depuis 1985 pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune comme chargée de projet en télédétection. Elle a participé à la réalisation et à la coordination de nombreux projets d’utilisation d’images-satellite. De plus, elle a travaillé comme conseillère scientifique sur les projets de L’Entente Canada-Québec sur l’utilisation des données RADARSAT, programme piloté par l’Agence spatiale canadienne et le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Dans les dix dernières années, elle a aussi été responsable de la promotion des produits et services de la direction de l’information géographique. Depuis janvier 2005, elle est édimestre du portail géographique gouvernemental, Le Québec géographique.

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Résumé de l’atelier L’information géographique est importante dans tous les travaux de gestion et de protection du territoire et des ressources. Le 17 décembre 2004, l’équipe du Plan géomatique du gouvernement du Québec (PGGQ) mettait en ligne Le Québec géographique, un portail qui regroupe en un seul point d’accès l’ensemble des renseignements sur les produits et les services de nature géographique offerts par le gouvernement du Québec. Ce portail a été mis en place par une équipe composée du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), du ministère des Transports et d’un réseau de répondants interministériels composé de 50 spécialistes en communication et en géomatique provenant de 21 ministères et organismes. Le Québec géographique est une source d’information unique sur les produits qui peuvent être utilisés dans tous projets de conservation. La conférence fera le tour des sections du portail qui se rapportent à la conservation, à l’environnement et à la faune. Aussi, elle s’attardera sur les produits de référence du MRNF (les cartes topographiques à différentes échelles, les photos aériennes et les images satellites) et les applications déjà développées en rapport à la conservation.

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PRATIQUES EFFICACES DE PARTENARIAT AVEC LES MUNICIPALITÉS Le vendredi 24 mars, de 13 h 30 à 15 h, salle Lauzon

ANDRÉ GODIN, vice-président Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint- François (RAPPEL) Téléphone : 819 566-1514 [email protected] André Godin a consacré sa carrière à l’éducation, soit à titre d'enseignant au secondaire, directeur d’une polyvalente et finalement comme professeur à l’université de Sherbrooke à la maîtrise en gestion de l’éducation et à l’université de Mons en Belgique. Au niveau international, André Godin a été consultant auprès du ministre de l’éducation en Belgique et de celui de la Tunisie. Il a été conférencier pour une vingtaine de congrès nationaux et internationaux. Celui-ci a publié divers documents portant sur le leadership, la mise en projet d’une organisation, l’éthique professionnelle, la gestion des paradoxes et la supervision de projets. Actuellement à la retraite, il occupe les fonctions de vice-président du RAPPEL et de président de l’Association pour la protection du lac d’Argent.

NICOLE ROBERT, mairesse Ville de Dudswell Téléphone : 819 566-1556 [email protected] Durant 30 ans, Nicole Robert a travaillé chez Bell Canada, d'abord au service à la clientèle et ensuite comme directrice adjointe. Par la suite, elle a assuré la présidence d’un chapitre pour

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les pionniers du téléphone d’Amérique et celle du secteur syndicat de l’Association Canadienne des Employés de Téléphone. Depuis 1996, Nicole Robert est retraitée. Durant 2 ans, Nicole Robert a été conseillère à la municipalité de Dudswell. Elle assumait les responsabilités suivantes : la protection de l’environnement, le développement de la vie communautaire et la promotion de la politique familiale. Depuis le scrutin de novembre 2005, Nicole Robert assume la fonction de mairesse de la ville de Dudswell. Résumé de l’atelier André Godin et Nicole Robert animeront conjointement cet atelier. Après avoir donné brièvement quelques notions générales sur le partenariat, ils présenteront une expérience concrète d’une construction de partenariat entre une association de riverains d’un lac et sa municipalité. Au regard de cette présentation avec la mairesse concernée et de consultations auprès d’autres maires et présidents d’associations, ils dégageront quelques stratégies fonctionnelles, soient des facteurs de réussite aidant à établir une relation de confiance et de collaboration avec les élus municipaux. Puis ils mettront en évidence les compétences de base pouvant supporter l’engagement dans le partenariat et les grands enjeux d’un partenariat avec une municipalité. Cette présentation se terminera en présentant un modèle de partenariat, un schéma intégrant les éléments majeurs mis de l’avant durant l’atelier.

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LE REGISTRE FONCIER : TOUT CONNAÎTRE D’UN PROPRIÉTAIRE SANS AVOIR À LUI EN PARLER Le vendredi 24 mars, de 15 h 30 à 17 h, salle Duquesne

DAVID SMALL, notaire et conseiller juridique Téléphone : 418 651-5435 [email protected] Notaire en pratique privée depuis 1998, David Small œuvre au sein d’une étude notariale située à Sillery. Il est souvent mandaté par des organismes extérieurs pour des recherches de titres concernant des propriétés de la région de Québec, comme par exemple des centres commerciaux, des propriétés résidentielles ou de grands terrains vacants. Depuis la mise en vigueur du registre foncier informatisé, David Small est également appelé à faire régulièrement l’examen de titres pour des propriétés n’importe où dans la province de Québec.

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Résumé de l’atelier Cet atelier est destiné à faire connaître les ressources disponibles à fin d’obtenir le plus grand nombre d’informations sur un propriétaire foncier. Il permettra d’apprendre toutes les terminologies utilisées par les intervenants du registre foncier (index aux immeubles, lots, acte, servitude, hypothèque, etc.). De plus, à l’aide d’études de cas, cet atelier vous démontrera comment l’information sur un propriétaire foncier peut être recueillie. Pour les études de cas, nous mettrons l’emphase sur la procédure pour accéder au registre foncier informatisé et d’obtenir les informations voulues.

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PARTENARIATS DE CONSERVATION AVEC L’INDUSTRIE Le vendredi 24 mars, de 15 h 30 à 17 h, salle Lauzon

GAÉTANE BOISSEAU, biol. M. Sc., responsable de la conservation WWF-Canada Téléphone : 514 866-7800 (23) [email protected]

Gaétane Boisseau est biologiste et détient depuis 1995 une maîtrise en sciences de l'environnement de l’Université du Québec à Montréal. Depuis, elle a acquis une expertise en conservation de la biodiversité, d’abord au ministère de l’Environnement du Québec où elle a collaboré à la rédaction de la Stratégie de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. Depuis près de 11 ans elle travaille au WWF-Canada où elle est présentement responsable de la conservation au bureau du Québec. Entre autres fonctions, elle est la personne-ressource qui aide les plus grandes industries forestières au Québec à obtenir la certification FSC, notamment par l’identi-fication des forêts de haute valeur pour la conservation et des aires protégées candidates. Elle participe aussi aux travaux de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, tant au niveau national qu’international. Et de façon bénévole, elle est très impliquée dans l’Association des biologistes du Québec où, depuis près de 12 ans, elle est rédactrice en chef du bulletin In Vivo, chroniqueuse et photographe.

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Résumé de l’atelier Depuis 5 ans le WWF-Canada travaille en partenariat avec les plus grandes industries forestières comme Tembec, Domtar et Abitibi-Consolidated. Au Québec, ces partenariats visent principalement la conservation de la forêt publique et une meilleure gestion forestière. Au fil des ans, le WWF-Canada a acquis une expertise dans l’identification de forêts de haute valeur pour la conservation incluant les aires protégées candidates. Nos travaux conjoints ont contribué de façon significative à l’obtention, en 2005, des deux premières certifications FSC en forêt publique au Québec, de même qu’à l’ajout de certaines aires protégées. Le WWF-Canada et ses partenaires forestiers font aussi des représentations auprès des instances politiques afin de mettre en œuvre certaines des recommandations de la Commission Coulombe sur la gestion forestière au Québec, comme par exemple, l’aménagement écosystémique ou le parachèvement du réseau d’aires protégées. Les objectifs visés par cette formation sur les partenariats de conservation avec l’industrie sont : 1) de partager les connaissances et compétences acquises permettant d’atteindre les objectifs de conservation par l’entremise de collaborations avec l’industrie forestière, et 2) d’en connaître les limites, les responsabilités, les risques et avantages pour tous les intervenants. Autant que possible, on illustrera par des situations et des expériences concrètes les différentes facettes de ces partenariats.

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INITIATION AUX OPTIONS DE CONSERVATION Le samedi 25 mars, de 8 h 30 à 10 h, salle Duquesne

Me ANNIE GARIÉPY, avocate et coordonnatrice du secteur conservation et biodiversité Centre québécois du droit de l’environnement Téléphone : 514 861-7022 [email protected]

Me Gariépy est membre du Barreau depuis 2003. Elle a complété une double formation à l’Université du Québec à Montréal en droit (2000) et en biologie, option écologie (1996). Elle est présidente du Centre de recherche et d’information en droit de l’environnement, un organisme partenaire du CQDE, depuis 2001. Me Gariépy travaille au sein du CQDE depuis 2001, où elle occupe le poste de coordonnatrice du secteur Conservation et biodiversité depuis 2002. Elle est conceptrice et édimestre du nouveau portail Conservation volontaire des milieux naturels au Québec et coauteure du fascicule Volontaire pour la conservation volontaire; Guide de sensibilisation à la conservation volontaire des milieux naturels. Elle a aussi conçu et réalisé le Programme de formation en intendance privée du CQDE. Conférencière et formatrice, elle a aussi oeuvrée comme analyste juridique sur des questions touchant l’énergie, le statut de l’eau, l’agriculture et les sols contaminés.

Résumé de l’atelier Atelier introductif aux ententes de conservation, il est destiné aux organismes qui envisagent de se lancer en intendance privée ou à tous ceux qui souhaitent parfaire leurs connaissances de la panoplie d’outils qui s’offrent à eux pour mener à bien leur projet de conservation. Il s’agit également d’une opportunité de mise à niveau sur la conservation volontaire pour les nouveaux représentants d’organismes déjà initiés aux options de conservation. Grâce à une revue comparative des principales ententes de conservation : Déclaration d’intention, Entente de gestion, d’aménagement et de mise en valeur, Convention entre propriétaires, Bail, Vente, Donation, Servitudes de conservation, Usufruit, Réserve naturelle, cet atelier permettra de mieux saisir la nature et la portée de chaque entente. Par exemple : „ quelles sont les caractéristiques propres à chaque option de conservation; „ quels sont les points forts et les lacunes de chaque option de conservation; „ comment chaque type d’option de conservation peut s’adapter à une situation donnée; „ qu’elles sont les exigences juridiques et pratiques reliées à chaque option. À l’aide d’exemples réels, l’atelier aidera le participant à entrevoir les multiples possibilités que permet l’utilisation éclairée des différentes options de conservation.

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LA PROTECTION DES PAYSAGES AU QUÉBEC : SOMMES-NOUS BIEN OUTILLÉS ? Le samedi 25 mars, de 8 h 30 à 10 h, salle Lauzon

Me JEAN-FRANÇOIS GIRARD, président Centre québécois du droit de l’environnement Téléphone : 514 861-7022 [email protected] Biologiste et avocat spécialisé en droit de l’environnement et en droit municipal, JeanFrançois Girard est également président du conseil d’administration du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE). Faisant partie de l'équipe de droit municipal au sein du cabinet d’avocats Dufresne Hébert Comeau, il offre une expertise particulière aux municipalités qui désirent relever les défis du développement durable et qui veulent améliorer la qualité du milieu de vie de leurs citoyens. En plus de publier des articles dans des revues spécialisées, il présente régulièrement des conférences et des séminaires de formation aux élus et aux groupes de citoyens dans les domaines du droit et de l’environnement. Il est d’ailleurs un conférencier régulier des Ateliers sur la conservation des milieux naturels où il présente annuellement une conférence sur les développements récents en droit de la conservation. Résumé de l’atelier La protection des paysages est en voie de devenir l’un des sujets chauds du monde de la conservation au Québec. En effet, de plus en plus de gens s’intéressent à la protection des paysages et des initiatives surgissent ça et là dans différentes régions du Québec. Force est de constater, d’ailleurs, que la protection des paysages soulève des enjeux qui vont parfois

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bien au-delà que la simple protection d’un milieu naturel : non seulement faut-il protéger l’objet lui-même qui attire le regard, mais encore faut-il protéger les vues qui permettent de l’observer. Intéressant défi juridique s’il en est un! La présente conférence s’intéressera donc à la protection des paysages du point de vue juridique. À l’Union mondiale pour la nature (UICN) qui propose une catégorie particulière pour la protection des « paysages terrestre ou marin » (catégorie V), le législateur québécois a répondu en créant la désignation de « paysage humanisé » dans la Loi sur la conservation du patrimoine naturel; la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme permet aux municipalités régionales de comté d’intervenir activement dans la protection des parties de leur territoire présentant un intérêt d’ordre « esthétique ou écologique »; la Loi sur les biens culturels permet la protection d’« arrondissements naturels »; voilà donc autant de désignations qui, à certains égards, pourraient permettre la protection des paysages. À ceux-là, nous ajouterons les outils d’intendance privé qui complètent avantageusement la gamme des possibilités. Pourtant, malgré cette effervescence et l’existence de ces outils juridiques, rares – sinon inexistants – sont les paysages protégés au Québec. Quelles sont les difficultés ? Sommes-nous bien outillés pour agir efficacement ? La conférence explorera également ces questions en établissant certaines comparaisons ou parallèles avec les initiatives et réalisations dans d’autres pays. Enfin, seront soumises à la réflexion collective des participants, quelques questions quant à l’amélioration des mécanismes de protection des paysages et la pérennité de ceux qui sont ou seront protégés.

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PLANIFIER POUR MIEUX AGIR

Le samedi 25 mars, de 10 h 30 à 12 h, salle Duquesne

LOUISE GRATTON, directrice des sciences et de la gestion des milieux naturels Conservation de la nature Canada, région du Québec Téléphone : 450 242-3555 [email protected]

Louise Gratton détient un baccalauréat et une maîtrise en biologie, option écologie (UQAM 1976, 1981). À l’emploi de Conservation de la Nature du Canada depuis 2001, elle occupe le poste de directrice des sciences et de la gestion des milieux naturels, et est entre autres, responsable des plans écorégionaux pour le Québec. Louise est aussi membre fondateur et aviseur scientifique du Corridor appalachien (ACA). Auparavant, elle a accumulé plus de 20 ans d’expérience comme consultante et acquis une solide expertise en conservation, participant à de nombreux projets sur les aires protégées incluant la définition de critères de sélection des sites, la conception et la mise en oeuvre de plans de conservation. Depuis la mi80, Louise siège sur les conseils d’administration et comités scientifiques d’organismes environnementaux. En 2003, elle était honorée comme Partenaire essentiel de la Fondation de la Faune du Québec et « Gens d’Action » du Naturaliste canadien.

Résumé de l’atelier Le nombre d’organismes impliqués dans la conservation au Québec s’est accru rapidement au cours des quinze dernières années. Pour que les efforts consentis s’avèrent, à long terme, plus efficients, les organismes doivent agir au-delà des opportunités ad hoc et investir dans une approche davantage systématique reposant sur une meilleure connaissance du territoire, des enjeux de conservation et des actions à privilégier. En se référant aux principes de base de la science de la conservation, il est ainsi possible d’intégrer dans la sélection des milieux naturels et le design des sites protégés, les meilleurs scénarios pour minimiser les principales menaces à la biodiversité à l’échelle locale et régionale soit : la destruction, la dégradation et la fragmentation des habitats, la modification des processus écologiques, la propagation des espèces exotiques et des maladies. Le processus de planification de la conservation comporte diverses étapes : „ définir l'assise écologique du projet; „ choisir les cibles; „ évaluer les priorités; „ établir un réseau de sites protégés basé sur la science et les opportunités; „ concevoir un design de conservation. Le but de ce processus est d’informer les décisions qu’ont à prendre les organismes de conservation en matière d’acquisition, de gestion et de suivi des milieux naturels.

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LES FONDATIONS PRIVÉES : UN COMPLÉMENT DE FINANCEMENT Le samedi 25 mars, de 10 h 30 à 12 h, salle Lauzon

JANICE ASTBURY, chargée de programmes Fondation de la famille J.W. McConnell Téléphone : 514 288-2133 (239) [email protected]

Janice Astbury occupe le poste de Chargée de programmes sénior à La fondation de la famille J.W. McConnell depuis janvier 2005. La Fondation est une fondation familiale privée qui cherche à faire face aux défis de notre société en mobilisant les personnes et en bâtissant des communautés résilientes.

Résumé de l’atelier Cet atelier a pour objectif d'informer les participants sur les fondations privées en environnement. Ces fondations sont regroupées au sein du Réseau canadien des subventionneurs en environnment (RCSE). Qui sont ces fondations, quelles sont leurs moyens, comment peut-on les rejoindre et comment devons nous présenter face à elles ?

Auparavant, Janice occupait le poste de Coordonnatrice du Fonds nord-américain pour la coopération environnementale à la Commission de coopération environnementale (1996-2002). Durant cette période, elle a contribué à la mise sur pied du Réseau canadien des subventionneurs en environnement (RCSE) et par la suite est devenue membre du premier CA 2000-2002) et présidente 2001-2002) du RCSE.

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DÉVELOPPER ET ENTRETENIR SON RÉSEAU DE COMMUNICATIONS Le samedi 25 mars, de 13 h 30 à 15 h, salle Duquesne

DENIS JEAN, formateur et conseiller en gestion Optimum Relations Publiques Téléphone : 418 624-0510 [email protected]

Après une douzaine d'années à l'École d'administration publique (ÉNAP), Denis Jean a fait partie de l'équipe du Musée de la civilisation, dont il a d'abord été le premier directeur du service de l'éducation, puis le directeur des communications et des relations publiques. Il a, depuis plus de dix ans, participé au développement d'une firme de formation et de conseil en gestion et en marketing active auprès de nombreuses entreprises privées et publiques, dont Métro inc., FamiliPrix inc, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, la Ville de Québec, la Fédération des caisses Desjardins, le CLD de Québec, etc. Il œuvre actuellement au CTREQ, un organisme voué à l’application des recherches menées au Québec en matière de réussite éducative.

Résumé de l’atelier Nous avons tous et toutes nos réseaux de communication. Toutefois, peu d’entre nous se rendent compte de l’importance de la toile de contacts au centre de laquelle nous vivons. Nous avons des amis, une famille, des voisins, des collègues, des confrères, des clients, des partenaires de travail et de loisirs… Nous sommes tous et toutes inscrits, quelque part, sur une liste d’envoi ! Mais il y a un prix à payer pour être un membre apprécié de son réseau. Cet atelier vise à vous rappeler ce qu’il faut faire et ne pas faire pour profiter de votre réseau de contacts, de ce que vous pouvez et de ce que vous de devez pas en attendre. Vous aurez l’occasion de réfléchir à vos atouts, à vos forces et à vos limites comme initiateurs ou animateurs de réseaux. On vous proposera aussi quelques moyens qui devraient vous permettre d’accroître votre aisance et votre efficacité en société. Cet atelier est une occasion d’explorer, à partir d’exemples et de situations concrètes, tout le potentiel dont nous disposons personnellement et collectivement dans la promotion des idées, des causes et des groupes que nous défendons.

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LA NÉGOCIATION EFFICACE

Le vendredi 24 mars, de 15 h 30 à 17 h, salle Lauzon

Me CÉLINE VALLIÈRES, notaire et conseiller juridique CFG - Formation Téléphone : 418 640-0808

Bachelière en droit, membre de l’Ordre du Barreau du Québec et détentrice d’une maîtrise en droit économique et financier, madame Vallières a été très active au cours des dernières années. Avocate, gestionnaire, conseillère, formatrice et conférencière madame Vallières est passée maître dans l’art d’informer et de former les gens sur la gestion des conflits, la négociation, la médiation et l’arbitrage. Dans le cadre de ses fonctions, elle a eu à prononcer des conférences auprès de multiples organisations dont, entre autres : „ la Fédération des producteurs de bois „ les entreprises du Parc technologique de Québec „ l’Association du Barreau Canadien „ l’Université Laval „ les Comptables agréés de Québec „ l’Université McGill „ plusieurs Chambres de commerce Elle agit à titre de formatrice / conseillère support au CFG pour le domaine des conflits et de la négociation depuis 1998.

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Résumé de l’atelier Le milieu des affaires a longtemps considéré la négociation comme un jeu de robustesse, dont l'unique enjeu était de gagner à tout prix. Aujourd'hui, la capacité de réussir une négociation constitue une compétence clé dans l'organisation. Réussir une négociation dépend, pour une large part, de la capacité et de la volonté des parties de communiquer et d'échanger. Un bon négociateur est avant tout un bon communicateur. Le succès d'une négociation repose également sur un ensemble de principes, entre autres, de l'intérêt des parties d'en arriver à une entente, de la confiance et du respect mutuel, et de l'importance des enjeux en cause. Cette conférence présentera quelques bases d’application de nouvelles stratégies et techniques de négociation. Les principaux thèmes qui seront abordés en relation avec la stratégie de négociations en situation difficile sont : „ la mauvaise foi et les tactiques déloyales „ l’affirmation de soi et de ses principes „ le contrôle de ses émotions „ l’amorce de la négociation „ les techniques de communication utiles „ les tactiques „ quelques autres techniques et trucs de négociation „ des erreurs à éviter.

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Photographie en page couverture : Marais du Nord, © Mathieu Avery Page couverture : Mathieu Avery Édition : Marie-Claude Chagnon

Nature Québec / UQCN © 2006