Société pour la conservation de la tourbière de Lanoraie

16 mars 2007 - D – Laboratoire naturel de Covey Hill. Mélanie ... DU VENDREDI 16 MARS, 10 H À 11 H 30. 3 ..... vieux peuplements forestiers à fort potentiel.
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Ateliers

sur la conservation des milieux naturels 2007

DELTA MONTRÉAL |

16 et 17 mars

CAHIER DU PARTICIPANT

PROGRAMME

Vendredi 16 mars

Jeudi 15 mars 14 h 00 – 17 h 00

Excursion sur le mont Royal

Départ du hall de l’Hôtel Delta

19 h 00 – 21 h 00

Accueil et remise des documents

Interlude

19 h 30 – 21 h 00

Assemblée générale du RMN

Salle Concerto

7 h 30 – 8 h 30

Accueil, remise des documents et déjeuner

Interlude

8 h 30 – 9 h 30

Conférence d’ouverture : Dinu Bumbaru

Salle Symphonie

9 h 30 – 10 h 00

Pause santé

Interlude

10 h 00 – 11 h 30

Salle Opus I

Salle Opus II

Niveau avancé

Niveau débutant

Améliorer son autonomie financière et sa solidité organisationnelle

Bulletin de liaison : outil de réseautage, de sensibilisation et d’information

Paul SAINT-GEORGES Fondation de la faune du Québec

Salle Vivaldi — Produire une carte thématique Niveau débutant

Mylène BERGERON Nature Québec / UQCN

L’exemple du marais Kergus Florence LAFON Corporation du marais Kergus

L’exemple des cahiers des habitats fauniques de la Forêt modèle du Bas Saint-Laurent Catherine DUFOUR Groupement forestier de l’Est du lac Témiscouata

11 h 30 – 13 h 00

Dîner

13 h 00 – 15 h 00

Grande Virée Assistez à quatre présentations au choix parmi les suivantes Salle Vivaldi A – Conservation de la tourbière de Villeroy Éric PERREAULT, Conseil régional de l’environnement, Centre-du-Québec

Salle Tchaïkovsky B – Sensibilisation et conservation : un duo gagnant pour la protection des milieux humides ! Nancy HÉBERT, Association des amis du cap Tourmente

Salle Beethoven C – Conservation des battures de Saint-Augustin Annie LEBEL, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel

Salle Opus II D – Laboratoire naturel de Covey Hill

Mélanie FRÉNETTE, Conservation de la nature Canada

Salle Paganini E – Site Internet cartographique des éléments de biodiversité Andréanne DÉSY, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière

Salle Chopin F – La conservation volontaire en forêt privée : une approche de sensibilisation et d’information qui porte fruit Yanick GENDREAU, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent

Symphonie

Salle Brahms G – Une base de données géographiques comme outil de gestion et de planification

Frédéric BUSSIÈRE, Association pour la protection du boisé de Sainte-Dorothée

Salle Debussy H – Rationalisation des accès aux plans d’eau intérieurs des Îles-de-la-Madeleine Josiane BERGERON, Comité ZIP des Îles-de-laMadeleine

Salle Liszt I – Adopter un oiseau, un moyen de financement original !

Danielle SAINT-LAURENT, Parc nature de Pointeaux-Outardes

Salle Mozart J – Campagne « ma propre plage » : outil pour le nettoyage des berges Françoise BRUAUX, Comité ZIP du Sud-del’Estuaire

Salle Ravel K – Conservation et mise en valeur du bois de l’Équerre, Laval Richard PELLETIER, Corporation du bois de l’Équerre

Salle Strauss L – Le parc de la rivière des Mille-Îles et son programme d’intendance

Isabelle MATHIEU et Jean LAUZON, Éco-Nature

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

iii

15 h 00 – 15 h 30

Pause santé

Interlude

15 h 30 – 17 h 00

Salle Opus I Niveau pour tous

Salle Opus II Niveau avancé

Mieux « vendre sa salade »

Compensation de l’habitat du poisson : le pourquoi et le comment en vertu de la Loi sur les pêches

Hélène GAULIN Environnement Canada

Nicole BOUCHARD Pêches et Océans Canada

Aménagement de cours d’eau en milieu agricole : lac Saint-Pierre, la compensation pour restaurer des habitats

Louise CORRIVEAU Comité ZIP du lac Saint-Pierre Réjean DUMAS Ministère des Ressources naturelles et de la Faune

Samedi 17 mars

17 h 30 – 19 h 30

Cocktail (une gracieuseté de la Fondation de la faune) Remise du prix « Gens d’action »

Interlude

7 h 30 – 8 h 30

Déjeuner

Interlude

8 h 30 – 10 h 00

Salle Opus I Niveau débutant

Salle Opus II Niveau pour tous

Initiation aux options de conservation

Outils de connaissance et de planification en conservation pour le monde municipal

Annie GARIÉPY Centre québécois du droit de l’environnement

Judith KIRBY et Claudie LESSARD Canards Illimités Canada

10 h 00 – 10 h 30

Pause santé

Interlude

10 h 30 – 12 h 00

Salle Opus I Niveau pour tous

Salle Opus II Niveau avancé

Gestion durable des milieux humides : réalité ou utopie ?

Quelles activités et quelles pratiques font de votre organisme un partenaire incontournable ?

Martin JOLY Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs

Pierre VALIQUETTE Consultant et conseiller en environnement

12 h 00 – 13 h 30

Dîner

Salle Symphonie

13 h 30 – 15 h 00

Salle Opus I Niveau avancé

Salle Opus II Niveau avancé

Protection des lacs et des cours d’eau : comment interpeler vos élus municipaux

Mesurer l’impact humain dans une aire protégée : des outils pour gérer le trafic

Bilan des Ateliers 2007

Salle Symphonie

Jean-François GIRARD Centre québécois du droit de l’environnement

15 h 00 – 15 h 30

iv

Kim MARINEAU Groupe Hémisphères Inc.

Cahier du participant —

TABLE DES MATIÈRES MOT DE BIENVENUE

1

CONFÉRENCE D’OUVERTURE

2

ATELIERS

DU VENDREDI 16 MARS, 10 H À 11 H 30

3

Améliorer son autonomie financière et sa solidité organisationnelle Paul Saint-Georges, Fondation de la faune du Québec...................................................................... 4 Bulletin de liaison : outil de réseautage, de sensibilisation et d’information Mylène Bergeron, Nature Québec / UQCN .................................................................................... 6 Produire une carte thématique : l’exemple du marais Kergus Florence Lafon, Corporation du marais Kergus ................................................................................ 8 Produire une carte thématique : l’exemple du cahier des habitats fauniques de la Forêt modèle du Bas Saint-Laurent Catherine Dufour, Groupement forestier de l’Est du lac Témiscouata ............................................... 10

LA GRANDE VIRÉE

DU VENDREDI 16 MARS, 13 H À 15 H

12

A Conservation de la tourbière de Villeroy Éric Perreault, Conseil régional de l’environnement, Centre-du-Québec....................................... 18 B

Sensibilisation et conservation : un duo gagnant pour la protection des milieux humides ! Nancy Hébert, Association des amis du cap Tourmente .......................................................... 18

C

Conservation des battures de Saint-Augustin Annie Lebel, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel............................... 19

D Laboratoire naturel de Covey Hill Mélanie Frenette, Conservation de la nature Canada .............................................................. 19 E

Site Internet cartographique des éléments de biodiversité Andréanne Désy, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière ............. 20

F

La conservation volontaire en forêt privée : une approche de sensibilisation et d’information qui porte fruit Yanick Gendreau, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas Saint-Laurent ..... 20

G Une base de données géographiques comme outil de gestion et de planification Frédéric Bussière, Association pour la protection du boisé de Sainte-Dorothée............................. 21 H Rationalisation des accès aux plans d’eau intérieurs des Îles-de-la-Madeleine Josiane Bergeron, Comité ZIP des Îles-de-la-Madeleine ............................................................ 21 I

Adopter un oiseau, un moyen de financement original ! Danielle Saint-Laurent, Parc nature de Pointe-aux-Outardes ..................................................... 22

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

v

J

Campagne « ma propre plage » : outil pour le nettoyage des berges Françoise Bruaux, Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire ................................................................. 23

K

Conservation et mise en valeur du bois de l’Équerre, Laval Richard Pelletier, Corporation du bois de l’Équerre ................................................................. 23

L

Le parc de la rivière des Mille-Îles et son programme d’intendance Isabelle Mathieu et Jean Lauzon, Éco-Nature ........................................................................ 24

ATELIERS

DU VENDREDI 16 MARS, 15 H 30 À 17 H ET DU SAMEDI 17 MARS, 8 H 30 À 10H, 10 H 30 À 12 H ET 13 H 30 À 15 H

25

Mieux « vendre sa salade » Hélène Gaulin, Environnement Canada ....................................................................................... 26 Compensation de l’habitat du poisson : le pourquoi et le comment en vertu de la Loi sur les pêches Nicole Bouchard, Pêches et Océans Canada................................................................................. 28 Compensation de l’habitat du poisson : lac Saint-Pierre, la compensation pour restaurer des habitats Louise Courriveau, Comité ZIP du lac Saint-Pierre Réjean Dumas, Ministère des Ressources naturelles et de la Faune ................................................. 30 Initiation aux options de conservation Annie Gariépy, Centre québécois du droit de l’environnement ......................................................... 32 Outils de connaissance et de planification en conservation pour le monde municipal Judith Kirby et Claudie Lessard, Canards Illimités Canada............................................................... 34 Gestion durable des milieux humides : réalité ou utopie ? Martin Joly, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs........................... 36 Quelles activités et quelles pratiques font de votre organisme un partenaire incontournable ? Pierre M. Valiquette, consultant et conseiller en environnement....................................................... 38 Protection des lacs et des cours d’eau : comment interpeler vos élus municipaux Jean-François Girard, Centre québécois du droit de l’environnement................................................. 40 Mesurer l’impact humain dans une aire protégée : des outils pour gérer le trafic Kim Marineau, Groupe Hémisphères .......................................................................................... 42

vi

Cahier du participant —

MOT DE BIENVENUE

Message du comité organisateur

Le comité

Chers participants, Il nous fait plaisir de vous accueillir à Montréal pour les Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007. Votre présence témoigne de votre intérêt et de votre motivation à l’égard de la protection de notre héritage naturel. Grâce à l'implication d’organismes communautaires comme les vôtres, des nouveaux sites d'intérêt écologique sont protégés et mis en valeur chaque année. Vos efforts sont importants, puisque l'État ne peut assumer seul la protection de notre patrimoine naturel, notamment dans le sud du Québec où les pressions sur les milieux naturels sont énormes. Vous êtes souvent les intervenants les plus efficaces pour prendre en charge les milieux naturels de votre localité et pour sensibiliser leurs propriétaires à leur valeur écologique. Il est primordial de vous appuyer dans vos démarches de conservation, et c'est dans cet esprit que le programme des Ateliers a été élaboré. Notre objectif est de vous présenter des outils pour vous aider à planifier et à réaliser vos projets de conservation, à les faire connaître, à bonifier vos partenariats et à diversifier vos sources de financement. Nous remercions particulièrement ceux et celles qui ont accepté de partager leur expertise et leur expérience lors de ces ateliers. Cet événement est aussi une occasion unique de rencontrer d'autres intervenants de la conservation provenant des quatre coins du Québec et d'agrandir votre réseau de contacts. Nous espérons que le programme de cette année saura vous satisfaire et que les connaissances acquises porteront leurs fruits.

Bons Ateliers!

1 Mathieu Avery — Nature Québec / UQCN Téléphone : (418) 648-2104, poste 2052 [email protected] 2 José Gérin-Lajoie — Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs Téléphone : (418) 521-3907, poste 4573 [email protected] 3 Guy Lépine — Fondation de la faune du Québec Téléphone : (418) 646-9989 [email protected] 4 Luc Robillard — Service canadien de la faune d'Environnement Canada Téléphone : (418) 649-6136 [email protected] 5 Nathalie Saint-Hilaire — Pêches et Océans Canada Téléphone : (418) 775-0539 [email protected] 6 Pierre Valiquette — Réseau de milieux naturels protégés Téléphone : (514) 861-7022 [email protected]

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

1

CONFÉRENCE D’OUVERTURE Dinu Bumbaru

Diplômé en architecture par l'Université de Montréal et en conservation du patrimoine par l'Université de York en Angleterre, Dinu Bumbaru travaille depuis 1982 à Héritage Montréal, un organisme associatif qui promeut la protection et le bon usage du patrimoine historique, architectural, naturel et culturel de la région métropolitaine. À titre bénévole, il participe à des concertations montréalaises et nationales réalisées par les Amis de la montagne et la Fédération des sociétés d'histoire du Québec. Il a coordonné la rédaction de la Déclaration québécoise du patrimoine. Dinu Bumbaru complète cette action montréalaise par un engagement bénévole international au Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), organisation non-gouvernementale conseillant l'UNESCO en matière de patrimoine bâti, archéologique et paysager, dont il est membre élu du Comité exécutif depuis 1993 et secrétaire général depuis 2002. Au plan international, ses efforts ont porté sur la concertation interdisciplinaire avec les mondes des musées, des archives et des bibliothèques pour assurer une collaboration préventive en cas de sinistres naturels ou de conflits armés, et sur la reconnaissance du patrimoine récent.

2

Cahier du participant —

ATELIERS du vendredi 16 mars

10 h à 11 h 30

NOTES BIOGRAPHIQUES ET RÉSUMÉS Au total, 11 ateliers de formation de différents niveaux vous sont offerts. Débutant

Ces ateliers s’adressent à des participants qui n’ont que peu ou pas d’expérience ou d’expertise dans le sujet traité ou en conservation.

Pour tous

Ces ateliers offrent un niveau d’information et de formation qui peut correspondre tout autant à des participants qui n’ont que peu ou pas d’expérience dans le sujet traité qu’à des participants qui possèdent un certain niveau d’expérience en conservation ou dans le sujet traité.

Avancé

Ces ateliers traitent de notions et de concepts qui demandent un certain niveau d’expérience en conservation ou dans le sujet traité.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

3

AMÉLIORER SON AUTONOMIE FINANCIÈRE ET SA SOLIDITÉ ORGANISATIONNELLE

Le vendredi 16 mars, de 10 h à 11 h 30, salle Opus I — Niveau avancé

PAUL SAINT-GEORGES Coordonnateur aux partenariats financiers et à la collecte de fonds Fondation de la faune du Québec Téléphone : (418) 644-5808 [email protected] Paul Saint-Georges possède une vaste expertise en biologie et en philanthropie qu’il a acquise au fil de ses 28 années de service chez Canards Illimités. Les 10 premières années ont été consacrées à la biologie : inventaire, reconnaissance biologique, élaboration de concept d’aménagement, rédaction d’études d’impact et mise sur pied d’un programme de photographies aériennes infrarouge couleur pour le suivi des milieux humides de l’Est du Canada. Puis, pendant 18 ans, il a été affecté à la collecte de fonds. Il a été tour à tour conseiller aux bénévoles pour le Québec, directeur des dons corporatifs pour le Québec, tout en supervisant les activités de collecte de fonds dans les Maritimes, et, enfin, directeur de la collecte de fonds pour le Québec, l’Ontario et les provinces Maritimes.

Résumé de l’atelier Cet atelier vous aidera à réaliser une rétrospection dans vos méthodes de financement et de gestion de vos partenariats financiers. Nous évaluerons les méthodes de financement en exposant les avantages et inconvénients de chacun, afin de découvrir quelle est la meilleure solution adaptée à votre réalité. La réalité d’aujourd’hui est que la compétition est grandissante et que notre temps est de plus en plus limité. Notre habilité à bien cibler nos besoins, nos partenaires financiers potentiels et les stratégies que nous adopterons dicteront notre survie. Plus les échanges seront nombreux, plus l’atelier sera enrichissant.

« Il n’a pas de meilleure école que l’expérience. »

Ces postes l’ont amené à coordonner des activités de collecte de fonds, à édifier une structure de bénévoles, à développer des programmes de formation, à produire et à mettre en œuvre des plans d’affaires et de marketing, à élaborer des stratégies d’optimisation des activités-bénéfice, etc. Le cheminement de Paul Saint-Georges le rend plus praticien que théoricien.

4

Cahier du participant —

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

5

BULLETIN DE LIAISON : OUTIL DE RÉSEAUTAGE, DE SENSIBILISATION ET D’INFORMATION Le vendredi 16 mars, de 10 h à 11 h 30, salle Opus II — Niveau débutant

MYLÈNE BERGERON Coordonnatrice aux communications et aux sollicitations Nature Québec / UQCN Téléphone : (418) 648-2104, poste 2074 [email protected] Mylène Bergeron a fait un baccalauréat en biologie à l’Université de Montréal. Elle a su y allier l’apprentissage des connaissances théoriques à une grande expérience pratique de l’écologie. Elle a participé à de nombreux stages et à un projet de recherche sur l’eutrophisation des lacs. Afin d’approfondir ses connaissances sur l’écologie aquatique, elle a réalisé une maîtrise avec mémoire à l’Université Laval. Par la suite, elle a travaillé dans plusieurs secteurs de la biologie, dont l’écologie forestière, l’écologie aquatique, la conservation et la gestion de territoire, ce qui lui a permis d’élargir ses connaissances et sa compréhension des écosystèmes. Présentement, Mylène Bergeron coordonne les activités de communication pour Nature Québec / UQCN, ce qui implique la planification et la réalisation de stratégies, d’outils et d’activités de communication. Elle est coresponsable de la réalisation du bulletin de liaison de Nature Québec, le Nature Québec Express. De plus, elle réalise les activités de sollicitation de l’organisme.

Résumé de l’atelier La réalisation d’un bulletin de liaison n’est pas une activité anodine. C’est un outil de communication très utile qui peut permettre à un organisme non seulement d’informer ses membres, mais aussi de soutenir et de développer son réseau. Il est donc important de prendre le temps d’y réfléchir et de se doter d’un encadrement pour la réalisation du bulletin de liaison afin d’en maximiser l’impact. L’objectif de cette formation est de proposer une démarche allant de la réflexion à la réalisation d’un bulletin de liaison. Dans un premier temps, c’est l’étape de la réflexion. Avant de produire un bulletin de liaison, certaines questions s’imposent : „ Pourquoi produire un bulletin de liaison ? „ Quel est l’objectif de communication recherché ? „ A-t-on les ressources financières et humaines nécessaires ? „ À qui le bulletin va-t-il s’adresser ? „ Quel en sera le contenu, le format, la signature visuelle ? „ Quel en sera le mode de diffusion ? La réponse à ces questions va permettre d’encadrer adéquatement cette activité de communication afin de respecter l’objectif de communication poursuivi. Par la suite, c’est l’étape de la réalisation où les questions liées à la répartition des tâches au sein de l’équipe, la rédaction et la validation du contenu, les aspects techniques liés au montage ou à la diffusion, ainsi que les aspects légaux d’un bulletin de liaison seront abordées.

6

Cahier du participant —

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

7

PRODUIRE UNE CARTE THÉMATIQUE : L’EXEMPLE DU MARAIS KERGUS

Le vendredi 16 mars, de 10 h à 11 h 30, salle Vivaldi — Niveau débutant

FLORENCE LAFON Secrétaire-trésorière Corporation du marais Kergus Téléphone : (819) 732-0796 [email protected]

Résumé de l’atelier 1. Présentation de la Corporation du marais Kergus. 2. Les besoins et l’utilisation de SIG

Née en France, aux pieds de la cathédrale de Strasbourg, Florence Lafon a passé son enfance à Lyon et son adolescence à Besançon. Elle y a fait ses études universitaires, en biologie humaine et en mathématiques (maîtrise), complétées dix ans plus tard par une spécialisation en recherche opérationnelle à Grenoble. Après avoir travaillé deux ans en Côte d’Ivoire comme enseignante en mathématiques, puis une dizaine d’années comme ingénieure logiciel à IBM France, Florence Lafon fait le grand saut vers l’Abitibi. Elle y est aujourd’hui établie avec son conjoint sur une propriété bordant le marais Kergus. Ce sont les atteintes à l’environnement de ce magnifique marais qui les ont lancés dans cette quête pour un meilleur environnement. Leur propriété est devenue la Réserve naturelle du marais Kergus (300 hectares) et, par l’intermédiaire de la Corporation du marais Kergus, Florence Lafon a été chargée de projet pour des projets touchant les milieux humides. Elle a aussi développé des outils géomatiques et des bases de données pour la Corporation. En grande partie autodidacte en ce qui concerne l’environnement et la géomatique, Florence Lafon a suivi quelques cours du certificat en sciences de l’environnement.

8

Le système d’information géographique ArcView nous a permis de combler les besoins suivants : „ Besoins en cartographie „ Besoins en consultation de données „ Besoins en présentation de données „ Besoins pour la consultation publique des données 3. Construction d’une carte simple permettant de voir : „ Ce qu’est une couche d’informations „ Les sources d’informations †

Géo-référencées publiques

†

Autres sources de données

†

Vos données

„ La méthode de production de cartes et d’utilisation d’ArcView 4. Par une démonstration courte, utilisation actuelle du SIG et projets

Cahier du participant —

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

9

PRODUIRE UNE CARTE THÉMATIQUE : L’EXEMPLE DU CAHIER DES HABITATS FAUNIQUES DE LA FORÊT MODÈLE DU BAS SAINT-LAURENT Le vendredi 16 mars, de 10 h à 11 h 30, salle Vivaldi — Niveau débutant

CATHERINE DUFOUR Biologiste Groupement forestier de l’Est du lac Témiscouata Téléphone : (418) 899-6673 [email protected]

Catherine Dufour a suivi son baccalauréat en biologie à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Elle occupe le poste de biologiste au sein du Groupement forestier de l’Est du lac Témiscouata à Auclair, dans le Bas-SaintLaurent, suite à la participation au projet Emploi-Nature Jeunesse de la Fondation de la Faune du Québec, en 2003. La majorité des projets qu’elle a menés sont ceux de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Elle travaille aussi à temps partiel pour la MRC de Témiscouata, à titre de responsable de la géomatique. Ses principaux champs d’activités sont : (1) les inventaires fauniques et floristiques dans des vieux peuplements forestiers à fort potentiel faunique, (2) les inventaires de cours d’eau en milieu forestier et agricole et élaboration de plans d’aménagement, (3) le plan de gestion du castor à l’échelle du territoire de l’Est du lac Témiscouata, (4) le suivi des milieux humides sous conservation volontaire. Catherine Dufour participe aussi à l’élaboration d’un outil de gestion et d’analyse du territoire à l’échelle des sous-bassins hydrographiques, Le cahier des habitats fauniques, à titre de responsable de la géomatique.

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Résumé de l’atelier La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent, de concert avec la Fondation de la Faune du Québec, a développé au cours des dernières années une approche novatrice permettant de dresser un plan d’action en regard de la faune et de ses habitats, à l’échelle du sous-bassin hydrographique. La formule est sur le point d’être appliquée à la totalité du territoire du Groupement forestier de l’Est du lac Témiscouata, faisant partie intégrante de la Forêt Modèle, et nombreux sont les intervenants de la forêt à s’y intéresser. Un des moyens imaginés pour rejoindre et sensibiliser un grand nombre de propriétaires à la conservation et à l’aménagement est la production d’un cahier des habitats fauniques à l’échelle du sous-bassin. Ce cahier comporte des textes vulgarisés, tableaux, photographies aériennes, cartes et illustrations qui fournissent aux propriétaires l’essentiel des informations concernant la diversité et l’état des habitats fauniques à l’intérieur du sous-bassin auquel son lot appartient. On y retrouve aussi une analyse et une description des principaux problèmes relatifs aux habitats, assortie d’une série de recommandations en accord avec ces observations. Une section spéciale met en évidence les particularités touchant le lot du propriétaire de même qu’une série de cartes s’y rattachant. Le cahier est présenté à chaque propriétaire qui adhère volontairement à l’approche. Cette formation se veut aussi une démonstration de l’utilisation de la géomatique comme outil de travail dans l’élaboration d’un tel cahier, les étapes techniques et la méthode de production des différentes cartes, de même que l’estimation en temps et argent d’un tel projet. L’utilisation des SIG s’avère un incontournable dans la création de ces cartes tant au niveau forestier, qu’aquatique et topographique, de même que pour dresser un portrait visuel facilement compréhensible pour une meilleure connaissance du territoire.

Cahier du participant —

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

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LA GRANDE VIRÉE du vendredi 16 mars

13 h à 15 h

À 12 tables différentes, des représentants de 12 organismes présentent simultanément leur projet ou leur outil de conservation. Chaque exposé dure 25 minutes, après quoi les participants changent de table pour entendre une présentation différente.

Choisissez 4 présentations parmi les suivantes. Pour faciliter votre choix, référez-vous aux résumés disponibles aux pages 18 à 24. ‰ A – Conservation de la tourbière

‰ G – Une base de données géographiques comme outil de gestion et de planification Frédéric Bussière, Association pour la protection du boisé de Sainte-Dorothée

‰ B – Sensibilisation et conservation : un duo gagnant pour la protection des milieux humides ! Nancy Hébert, Association des amis du cap Tourmente

‰ H – Rationalisation des accès aux plans d’eau intérieurs des Îles-de-la-Madeleine Josiane Bergeron, Comité ZIP des Îles-de-laMadeleine

de Villeroy Éric Perreault, Conseil régional de l’environnement, Centre-du-Québec

‰ C – Conservation des battures de Saint-Augustin Annie Lebel, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel

‰ I – Adopter un oiseau, un moyen de financement original ! Danielle Saint-Laurent, Parc nature de Pointe-aux-Outardes

‰ D – Laboratoire naturel de Covey Hill Mélanie Frénette, Conservation de la nature Canada

‰ J – Campagne « ma propre plage » : outil pour le nettoyage des berges Françoise Bruaux, Comité Zip du Sud-del’estuaire

‰ E – Site Internet cartographique des éléments de biodiversité Andréanne Désy, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière

‰ K – Conservation et mise en valeur du bois de l’Équerre, Laval Richard Pelletier, Corporation du bois de l’Équerre

‰ F – La conservation volontaire en forêt privée : une approche de sensibilisation et d’information qui porte fruit Yanick Gendreau, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du BasSaint-Laurent

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‰ L – Le parc de la rivière des Mille-Îles et son programme d’intendance Isabelle Mathieu et Jean Lauzon, Éco-Nature

Cahier du participant —

Hôtel Delta Montréal

Disposition des salles pour la Grande Virée des

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

13

Mon premier choix :

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Cahier du participant —

Mon deuxième choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

15

Mon troisième choix :

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Cahier du participant —

Mon quatrième choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

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LA GRANDE VIRÉE

Le vendredi 16 mars, de 13 h à 15 h,

A CONSERVATION DE LA TOURBIÈRE DE VILLEROY Éric Perreault, Conseil régional de l’environnement, Centre-du-Québec Le projet de protection et de mise en valeur de la Grande tourbière de Villeroy a démarré en 2004 et s’étendra sur plusieurs phases. Ce projet de longue haleine a été initié par un comité consultatif formé de représentants des divers paliers gouvernementaux. Durant la première phase, en 2004-2005, on a aménagé sur les lots publics de la tourbière des sentiers pédestres, un trottoir flottant, un chemin d’accès et un dépliant promotionnel. La deuxième phase du projet aura grandement permis de faire connaître l’importance et la fragilité de ce milieu humide au sein de la population environnante. Cette phase avait principalement pour but de sensibiliser les individus et les groupes les plus concernés par le projet, étant les plus susceptibles d’influencer l’intégrité écologique de la tourbière : les propriétaires de lots situés en partie dans la tourbière, et les associations de quadistes et de chasseurs.

B SENSIBILISATION ET CONSERVATION : UN DUO GAGNANT POUR LA PROTECTION DES MILIEUX HUMIDES ! Nancy Hébert, Association des amis du cap Tourmente Entre 1964 et 1985, les milieux humides de La Côte-de-Beaupré ont été affectés par un remblayage intensif pour des fins de développement urbain. Ces pratiques ont occasionné la perte de 400 hectares de terres humides. Afin de préserver les milieux humides restants, Environnement Canada a identifié, en 1996, trois sites prioritaires dont deux sont protégés suite à leur acquisition. L’un d’entre eux est localisé à Château-Richer et appartient au ministère des Transports du Québec (MTQ). L’autre est situé à Beaupré et a été acheté par la Fondation de la faune du Québec (FFQ). Le troisième secteur prioritaire qui reste à protéger est situé à la limite est de la municipalité de ChâteauRicher. Par conséquent, l’Association des amis du cap Tourmente (AACT), en partenariat avec d’autres organismes, a produit un plan de conservation des milieux humides de Château-Richer qui couvre le dernier secteur prioritaire identifié par Environnement Canada. Ce plan comporte un bilan des connaissances biophysiques, reflète le contexte administratif, légal et économique, présente les enjeux de conservation et intègre un plan d’intervention qui cible des priorités d’action. Parallèlement, une campagne de sensibilisation a été entreprise auprès des propriétaires riverains identifiés dans le plan de conservation. Divers outils de sensibilisation et de communication ont été développés afin de rejoindre ces propriétaires à l’intérieur d’une démarche personnalisée et individualisée.

18

Cahier du participant —

C CONSERVATION DES BATTURES DE SAINT-AUGUSTIN Annie Lebel, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel Mise sur pied en 1981, la Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN) s’est donné pour mission la protection de milieux naturels de grande valeur écologique. Depuis 1993, elle s’efforce de protéger le littoral de Saint-Augustin-de-Desmaures qui est reconnu par la communauté scientifique et les ministères québécois et canadien de l’Environnement comme un site dont la conservation est essentielle et prioritaire, notamment pour assurer la survie de plusieurs plantes endémiques de l’estuaire fluvial du Saint-Laurent. Afin d’assurer la protection à long terme de ce milieu remarquable, la FQPPN et Canards Illimités Canada (CIC) se sont associés en 2004 pour acquérir des lots de batture couvrant 346 hectares. Cette batture sera désignée aire protégée et gérée comme telle par la FQPPN. Cette présentation vise à vous présenter les principaux enjeux de protection des battures de Saint-Augustin et la démarche entreprise par la FQPPN pour parvenir à protéger ce site exceptionnel.

D LABORATOIRE NATUREL DE COVEY HILL Mélanie Frenette, Conservation de la nature Canda Le Laboratoire naturel de Covey Hill est une initiative scientifique coordonnée par Conservation de la Nature (CNC) en partenariat avec l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université de Montréal (UdeM), le Centre Brace pour la gestion des ressources hydriques de l’Université McGill, ainsi que l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV). Le MRNF, le MDDEP et la Commission géologique du Canada (CGC) supportent activement les initiatives scientifiques du Laboratoire naturel. Le site du Laboratoire naturel s'étend sur le territoire du Haut-SaintLaurent, dans le bassin versant de la rivière Châteauguay. Le Laboratoire naturel a pour objectifs de favoriser la recherche multidisciplinaire sur les composantes de l’écosystème, de mieux comprendre les pressions s’exerçant sur les habitats et de favoriser la conservation du milieu naturel. Les partenaires du Laboratoire naturel travaillent actuellement à déterminer l'influence du régime hydrologique de Covey Hill sur les habitats de salamandres de ruisseaux. Les études permettent d'acquérir des connaissances considérables pour la conservation des milieux naturels et aident à la prise de décision à une échelle régionale. La sensibilisation à travers la diffusion des recherches, basée sur des faits scientifiques établis, peut aider les individus à réduire leur impact environnemental et promouvoir la conservation.

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E SITE INTERNET CARTOGRAPHIQUE DES ÉLÉMENTS DE BIODIVERSITÉ Andréanne Désy, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière a le mandat d’élaborer et de mettre en œuvre un Plan de protection et de mise en valeur de son territoire. Dans les volets Faune et Biodiversité de ce document, les partenaires ont souligné l’importance des milieux sensibles ou rares. Comme aucune information n’était auparavant disponible pour les intervenants du milieu forestier, des travaux pouvant compromettre ces milieux auraient pu être subventionnés à notre insu. Notre projet visait donc la mise en place d’une banque d’information afin de permettre aux intervenants de mieux connaître les différentes facettes du milieu forestier pour ainsi être en mesure de bien planifier et prendre des décisions éclairées dans leurs choix d’interventions sylvicoles à réaliser. L’outil se devait d’être convivial, facile à utiliser, évolutif et accessible aux conseillers forestiers accrédités par l’Agence Chaudière tout en permettant de respecter la confidentialité des données. La solution retenue a été un site Internet cartographique sécurisé. Le site comprend différents éléments cartographiques de base et les éléments de biodiversité présents sur le territoire. Une interrogation permet de localiser un lot en particulier sur lequel des travaux seront planifiés. La carte peut être interrogée afin de trouver les éléments de biodiversité présents sur le lot, puis un hyperlien relie chaque élément à sa fiche descriptive et aux recommandations spécifiques

F LA CONSERVATION VOLONTAIRE EN FORÊT PRIVÉE : UNE APPROCHE DE SENSIBILISATION ET D’INFORMATION QUI PORTE FRUIT Yanick Gendreau, Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent, via son programme multiressource, réalise un projet de conservation volontaire des milieux forestiers sensibles depuis 2000. Ce projet a pour principal objectif de sensibiliser et d’informer les propriétaires de lots boisés à la protection et la conservation de la biodiversité, des écosystèmes forestiers et aquatiques qu’ils retrouvent sur leur propriété. Ainsi, après plus de six ans, c’est plus de 300 propriétaires qui ont signé des ententes de conservation volontaire pour plus de 1 500 hectares protégés dans le Bas-Saint-Laurent (BSL). Ce projet nous permet d’avoir une meilleure connaissance des éléments de conservation qui sont importants dans notre région. Nous sommes donc plus efficaces à identifier les sites sensibles et les éléments de la biodiversité régionale. Comme plusieurs organismes connaissent déjà bien le principe de la conservation volontaire, nous nous attarderons sur les différents outils et produits que nous avons développés au cours des années. Ainsi, nous parlerons des cahiers du propriétaire et des cartes thématiques que l’on y retrouve, de la gestion des données (nom des propriétaires, nom des sites, espèces inventoriées, etc.) et des projets connexes (Guide biodiversité, nichoirs). Nos principaux partenaires dans ce projet sont la Fondation de la faune du Québec, le programme Écoaction du gouvernement du Canada et le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

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G UNE BASE DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES COMME OUTIL DE GESTION ET DE PLANIFICATION Frédéric Bussière, Association pour la protection du boisé de Sainte-Dorothée La forêt Sainte-Dorothée (280 hectares) se situe dans l'ouest de la ville de Laval, elle se trouve en zone agricole et elle est détenue presqu’exclusivement par des intérêts privés (plus de 60 terrains). Elle constitue l’une des dernières zones boisées d’importance sur l’Île de Laval et elle est menacée par le développement urbain, l’expansion agricole et l’utilisation abusive du territoire. Face aux menaces qui pèsent sur la forêt Sainte-Dorothée, un groupe de citoyens a fondé, en 2003, l'Association pour la protection du boisé Sainte-Dorothée (APBSD), un organisme à but non lucratif voué à la protection et à la mise en valeur de cette forêt urbaine tout en favorisant son intégration dans le milieu agricole. Afin d’atteindre ses objectifs généraux, l’APBSD a mis sur pied une approche à long terme qui se divise en trois grandes phases : „

Phase 1: Caractérisation du milieu biophysique et humain

„

Phase 2 : Élaboration d’un plan de conservation et de mise en valeur du territoire

„

Phase 3 : Organisation et promotion d'activités éducatives

L’APBSD poursuit en parallèle ses efforts visant à doter certains terrains d’un statut légal de conservation (acquisition, servitudes, etc.). La phase 1 est aujourd’hui complétée et l’APBSD a développé, en partenariat avec la ville de Laval, une base de données géographiques afin de compiler l’ensemble des résultats des études environnementales (peuplements, milieux humides, faune, flore, espèces à statut précaire, etc.) et de développer un outil pour mieux planifier les actions futures en termes de conservation et de développement d’activités récréatives et éducatives. Cet outil permettra une meilleure gestion de l’ensemble du territoire.

H RATIONALISATION DES ACCÈS AUX PLANS D’EAU INTÉRIEURS DES ÎLES-DE-LA-MADELEINE Josiane Bergeron, Comité ZIP des Îles-de-la-Madeleine L’archipel des Îles-de-la-Madeleine comporte cinq plans d’eau intérieurs majeurs, lesquels sont reconnus pour leur productivité importante et pour la grande diversité d’espèces animales et végétales qu’ils abritent. Ces plans d’eau ont subi de grandes modifications au cours des années et les activités anthropiques s’y sont développées et multipliées, créant parfois des impacts importants sur ces milieux et touchant également les autres usagers. Par exemple, au fil des années, des centaines d’accès aux plans d’eau ont été créés et ce, sans véritable planification stratégique. Entre autres, cette création désordonnée de passages perturbe la végétation et contribue à l’érosion des berges et à l’ensablement des plans d’eau, ce qui peut avoir des conséquences sur la pêche, la cueillette de mollusques, la chasse à la sauvagine, etc., lesquelles sont toutes des activités traditionnelles pratiquées par la population madelinienne.

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En 1999, la problématique engendrée par cette multiplication des accès a été identifiée comme étant une priorité dans le Plan d’Action et de Réhabilitation Écologique (PARE) des Îlesde-la-Madeleine et, en 2001, cette priorité est également apparue au sein des plans d’action des cinq comités de gestion intégrée des plans d’eau intérieurs des Îles-de-la-Madeleine. C’est dans ce contexte qu’est né le projet de rationalisation des accès menant aux plans d’eau intérieurs des Îles-de-la-Madeleine. Ainsi, entre 2001 et 2002, trois campagnes de terrain ont eu lieu dans le but d’inventorier, de géoréférencer et de caractériser les accès menant aux plans d’eau intérieurs. Le présent projet, constituant la suite logique de ces campagnes de terrain, présente un plan d’action détaillé de rationalisation des accès, ayant pour but de limiter la dégradation des milieux en bordure de ces derniers et les effets autres comme l’érosion et l’ensablement des plans d’eau. Ce plan d’action a été effectué de concert par des usagers, des résidents riverains, des organismes et des instances du milieu). La prochaine phase de ce projet de rationalisation consistera à mettre en œuvre ce plan d’action en réalisant des aménagements légers sur le terrain.

I ADOPTER UN OISEAU, UN MOYEN DE FINANCEMENT ORIGINAL ! Danielle Saint-Laurent, Parc nature de Pointe-aux-Outardes L’environnement : c’est pas facile à financer... particulièrement en région ! Un hôpital, un enfant malade, des personnes en détresse... peu importe, ces causes rejoignent le cœur des gens, elles font appel à leurs sentiments... Pour nous « pauvres petits représentants de l’ environnement »… il est extrêmement difficile de toucher le cœur de ces personnes (sauf le vôtre....). Peu d’entre elles seront convaincues au point de vouloir, volontairement, dénouer les cordons de leur bourse. Il nous faut donc être imaginatif ! Je vous présente un exemple, peu banal, de financement : le fonds de protection et de mise en valeur du Parc Nature de Pointe-aux-Outardes. Le concept : un choix d’éléments à parrainer, la durée du parrainage et les sommes à investir. La reconnaissance : plan de visibilité: site Internet, laminé pour l’entreprise, publicité dans les journaux, reconnaissance au souper bénéfice (plus de 200 personnes des milieux socioéconomiques, culturels et environnementaux) un reçu de charité et enfin, c’est selon le parrainage, un dessin ou une peinture pour le donateur. Finalement on ne finance pas une cause, on investit dans un plan de visibilité ! (Chut ! C’est notre secret et la raison de notre succès !)

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J CAMPAGNE « MA PROPRE PLAGE » : OUTIL POUR LE NETTOYAGE DES BERGES Françoise Bruaux, Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire Grâce au soutien financier du programme Interactions Communautaires, de Pêches et Océans, et de la fondation Shell, le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire vous présente sa campagne de sensibilisation « Ma propre plage ». Ce projet vise à informer la population du caractère particulier des plages de l’Est du Québec et à inciter les communautés riveraines à prendre conscience de l’état de santé de leurs plages. Pour atteindre cet objectif, un site Internet (h t t p :// www . m a p r o p r e p lag e . ne t) et une trousse comportant quatre fiches éducatives ont été élaborés. À travers l’Est du Québec, différents groupes organisent des corvées de nettoyage des plages. Ces activités sociales amènent la population à se questionner sur l’état de santé du SaintLaurent et de ses plages. Malgré le fait que près de 80 % de la population vive sur les rives du Saint-Laurent, peu sont familiers avec les richesses naturelles qu’il recèle. Afin de répondre à ce besoin de connaissances, la trousse contient diverses informations sur les principaux écosystèmes côtiers de l’Est du Québec (marais à scirpe, marais à spartine alterniflore, barachois et lagune). On y décrit sommairement l’importance de ces milieux pour les différentes espèces qui les habitent. La trousse offre également quelques trucs et conseils afin de bien planifier et organiser une activité de nettoyage sur une plage en respectant le milieu naturel. Enfin, on incite les participants à émettre un diagnostic sur l’état de santé de leur plage grâce à une fiche qu’ils doivent compléter et qui permettra, à la fin d’une activité de nettoyage, d’échanger avec les organisateurs sur le bilan de santé de leur plage. Les différents outils de cette campagne offrent aux communautés riveraines l’opportunité de prendre conscience de la richesse de leur environnement immédiat, de mieux connaître l’état de santé du Saint-Laurent et de ses plages, de réaliser une activité sociale sécuritaire et éducative et de s’approprier leurs plages.

K CONSERVATION ET MISE EN VALEUR DU BOIS DE L’ÉQUERRE, LAVAL Richard Pelletier, Corporation du bois de l’Équerre Le bois de l’Équerre à Laval (du nom du rang patrimonial qui le traverse encore du nord au sud) est un complexe naturel de bois, de friches, de champs et de milieux humides couvrant environ 250 hectares. Plusieurs parcelles boisées sont représentatives du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer. Situé au centre-nord de Laval, et entouré par plus de 70 000 résidents immédiats et par un grand parc industriel, il figure parmi les derniers grands ensembles naturels encore existants et accessibles en milieu urbain à Laval. Après dix années de labeur de la part des membres et bénévoles de la Corporation pour la mise en valeur du bois de l’Équerre, ce bois urbain est devenu un des milieux naturels les plus prisés et fréquentés par la population lavalloise. Et pour cause ! Sa nature riche et généreuse et son

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réseau de sentiers incitent la population à faire le plein de nature toute l’année durant au sein même d’un environnement sans cesse envahi par le béton. Cependant, ce bois ne fait pas exception et n’attire pas seulement des amants de la nature. La spéculation dans ce secteur va bon train, et le bois est convoité de toute part par des projets de développements résidentiels et industriels. Une importante superficie boisée a depuis peu été détruite dans le sillage du prolongement du boulevard Industriel avec son cortège d’entreprises, sans parler des nouvelles sources de dégradation que cet empiètement a généré. Sans réel statut de conservation attribué à ce jour, l’avenir encore incertain de ce milieu naturel incite les membres de la corporation à redoubler d’efforts et à développer différents moyens pour en assurer sa survie.

L LE PARC DE LA RIVIÈRE DES MILLE-ÎLES ET SON PROGRAMME D’INTENDANCE Isabelle Mathieu et Jean Lauzon, Éco-Nature Tout organisme sans but lucratif a sa propre mission. Voici celle d’Éco-Nature : « Protéger, conserver et mettre en valeur prioritairement la rivière des Mille Îles et ses affluents avec l’appui de la communauté et pour le bénéfice de celle-ci. » Afin d’y parvenir, nous devons créer et maintenir des liens de confiance avec la communauté et les différents paliers de gouvernement. C’est en impliquant ses partenaires dans un objectif commun et en unissant nos forces que nous pouvons concrétiser notre mission. Vous verrez dans cette présentation comment l’organisme Éco-Nature réussit depuis 20 ans, à impliquer la communauté à la protection des espaces naturels de la rivière des Mille Îles. Par des actions de sensibilisation et d’éducation, Éco-Nature informe et éveille la population à la beauté de ce joyau menacé par une pression urbaine grandissante. Le besoin de protéger ce qui reste de ce milieu est urgent. C’est en connaissant son environnement et ses richesses que l’on se réapproprie son milieu, que l’on suscite l’intérêt envers celui-ci et que l’on réalise collectivement notre mission de protection.

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ATELIERS du vendredi 16 mars du samedi 17 mars

15 h 30 à 17 h, et 8 h 30 à 10 h, 10 h 30 à 12 h et 13 h 30 à 15 h

NOTES BIOGRAPHIQUES ET RÉSUMÉS Au total, 11 ateliers de formation de différents niveaux vous sont offerts. Débutant

Ces ateliers s’adressent à des participants qui n’ont que peu ou pas d’expérience ou d’expertise dans le sujet traité ou en conservation.

Pour tous

Ces ateliers offrent un niveau d’information et de formation qui peut correspondre tout autant à des participants qui n’ont que peu ou pas d’expérience dans le sujet traité qu’à des participants qui possèdent un certain niveau d’expérience en conservation ou dans le sujet traité.

Avancé

Ces ateliers traitent de notions et de concepts qui demandent un certain niveau d’expérience en conservation ou dans le sujet traité.

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MIEUX « VENDRE SA SALADE »

Le vendredi 16 mars, de 15 h 30 à 17 h, salle Opus I — Niveau pour tous

HÉLÈNE GAULIN Spécialiste en éducation et engagement Environnement Canada, Gatineau Division de la mobilisation du public et de la biodiversité Téléphone : (819) 997-1687 [email protected]

Hélène Gaulin œuvre dans le domaine de la communication en environnement depuis une vingtaine d’années. Elle possède un baccalauréat en biologie de l’Université du Québec à Montréal (1987) et un certificat en éducation de l’Université du Québec à Rimouski (1996). Elle a travaillé dans plusieurs domaines, notamment en interprétation de la nature, en journalisme scientifique et en enseignement des sciences. De 2002 à 2007, elle a été coordonnatrice du marketing et de la mobilisation du public à la division des espèces en péril au Service canadien de la faune à Gatineau, où elle a développé la stratégie nationale d’engagement du public. Elle vient tout juste de se joindre à la division de la mobilisation du public et de la biodiversité, toujours au sein d’Environnement Canada. Depuis quelques années, elle explore l’approche du marketing social comme démarche efficace pour engager diverses clientèles à poser des gestes concrets pour la conservation. Depuis 2005, elle anime des ateliers de formation sur l’implication du public et le marketing social, où elle a le plaisir de rencontrer et d’aider des groupes de conservation partout au Canada.

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Résumé de l’atelier Essayez-vous de convaincre des propriétaires privés, des agriculteurs, des industries, des municipalités de protéger un site ? Cherchezvous de bonnes tactiques pour les mettre de votre côté ? Avez-vous parfois l’impression de prêcher dans le désert ? Cet atelier vous propose des approches et des outils pratiques pour mieux convaincre vos publics-cibles lorsque vous frappez à leur porte. Au cours de l’atelier, vous aurez l’occasion de réfléchir à vos pratiques actuelles de communication, à leurs atouts et à leurs limites. Nous nous pencherons sur ce qui motive les gens à agir pour l’environnement et sur les obstacles auxquels ils font face. Nous aborderons les méthodes pour apprendre à connaître vos publics-cibles afin de les rejoindre plus efficacement. Cet atelier est une occasion d’apprendre à utiliser l’approche du marketing sociocommunautaire, pour mieux préparer et structurer vos interventions avec vos publicscibles.

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COMPENSATION DE L’HABITAT DU POISSON : LE POURQUOI ET LE COMMENT EN VERTU DE LA LOI SUR LES PÊCHES Le vendredi 16 mars, de 15 h 30 à 17 h, salle Opus Ii — Niveau avancé

NICOLE BOUCHARD Chef d’équipe, Compensation de l’habitat Pêches et Océans Canada Téléphone : (418) 775-0603 [email protected] Nicole Bouchard détient un baccalauréat en biologie de l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’une maîtrise en océanographie de l’Université du Québec à Rimouski. Elle travaille à Pêches et Océans Canada à la Gestion de l’habitat du poisson, dont le principal mandat est la protection et la conservation de l’habitat du poisson. Depuis 2002, elle est responsable des projets de création et de restauration d’habitat du poisson qui sont réalisés comme mesures compensatoires exigées en vertu de la Loi sur les pêches.

Résumé de l’atelier La Politique de gestion de l’habitat du poisson de Pêches et Océans Canada (MPO) a pour principe directeur « aucune perte nette de capacité de production des habitats du poisson ». Ce principe vise la conservation des habitats afin d’assurer le maintien des ressources halieutiques. Ainsi, lorsque le MPO considère qu’un projet de développement entrainera des pertes d’habitat du poisson, il travaille de concert avec le promoteur pour relocaliser ou modifier le projet, afin d’atténuer les impacts négatifs. Cependant, lorsqu’il est impossible d’éviter les pertes d’habitat du poisson et que celles-ci sont jugées acceptables, des mesures compensatoires sont alors exigées afin de contrecarrer les effets négatifs. Les projets de compensation, sous la responsabilité des promoteurs, consistent en des projets de création ou de restauration d’habitat du poisson. Le but de cette conférence est de faire connaître aux organisations non gouvernementales la Politique de gestion de l’habitat du poisson et d’exposer le rôle qu’elles peuvent jouer dans l’application du principe d’aucune perte nette.

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COMPENSATION DE L’HABITAT DU POISSON : LAC SAINT-PIERRE, LA COMPENSATION POUR RESTAURER DES HABITATS Le vendredi 16 mars, de 15 h 30 à 17 h, salle Opus II — Niveau avancé

LOUISE CORRIVEAU Directrice générale Comité ZIP du lac Saint-Pierre Téléphone : (819) 228-1384 [email protected]

Directrice du Comité ZIP du lac Saint-Pierre, Louise Corriveau possède plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’environnement dont la gestion de la faune en milieu agricole ou autres milieux.

RÉJEAN DUMAS Biologiste Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Direction de l’aménagement de la faune de Lanaudière Téléphone : (819) 228-1384

Réjean Dumas possède 10 années d’expérience en gestion de la faune en milieu nordique dans les territoires Inuit (Société Makivik, Kuujjuaq Research Centre) et 15 années d’expérience comme biologiste au gouvernement du Québec, à la gestion des territoires fauniques et de la faune dans la plaine du Saint-Laurent.

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Résumé de l’atelier Le lac Saint-Pierre abrite des centaines d’espèces fauniques (poissons, oiseaux, petits mammifères) qui en dépendent pour effectuer leur migration, s'alimenter, s'abriter ou se reproduire. Cette région a été reconnue « réserve mondiale de la biosphère » de l’UNESCO en 2000. Cependant, elle subit des pressions anthropiques énormes en raison de plusieurs activités telles le dragage, l’agriculture, le remblayage ou autres. Plusieurs de ces activités peuvent nécessiter une autorisation de Pêches et Océans Canada (MPO) en vertu de l’article 35 de la Loi sur les pêches. Dans le cadre d’une telle autorisation, et afin de respecter le principe d’aucune perte nette de la Politique de gestion de l’habitat du poisson, le MPO peut exiger que le promoteur réalise un projet d’aménagement bénéfique pour le poisson. C’est ce que l’on appelle un projet de compensation d’habitat. Les promoteurs de projets de développement économique sont donc à la recherche de projets de compensation. La connaissance des problématiques d’un secteur en lien avec les habitats du poisson devrait donc être prise en considération par les ONG puisque les promoteurs pourraient devenir une source de financement non-négligeable lors de la réalisation d’un projet d’aménagement bénéfique pour le poisson. Des exemples de projets de compensation seront présentés durant l’atelier. Ces exemples mettront en lumière les aspects suivants : l’établissement de la problématique à corriger, la planification d’un projet d’aménagement, la définition des objectifs du projet, les techniques de conception à utiliser, le détail des coûts du projet, incluant les suivis, ainsi que les obligations du promoteur versus celles de l’ONG.

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INITIATION AUX OPTIONS DE CONSERVATION Le samedi 17 mars, de 8 h 30 à 10 h, salle Opus I — Niveau débutant

ANNIE GARIÉPY Avocate Centre québécois du droit de l’environnement Téléphone : (514) 861-7022 [email protected]

Me Gariépy est membre du Barreau depuis 2003. Elle a complété une double formation à l’Université du Québec à Montréal en droit (2000) et en biologie, option écologie (1996). Elle est présidente du Centre de recherche et d’information en droit de l’environnement, un organisme partenaire du CQDE, depuis 2001. Me Gariépy travaille au sein du CQDE depuis 2001, où elle occupe le poste de coordonnatrice du secteur Conservation et biodiversité depuis 2002. Elle est conceptrice et édimestre du nouveau portail Conservation volontaire des milieux naturels au Québec et co-auteure du fascicule Volontaire pour la conservation volontaire ; Guide de sensibilisation à la conservation volontaire des milieux naturels. Elle a conçu et réalisé le Programme de formation en intendance privée du CQDE. Conférencière et formatrice, elle a aussi œuvré comme analyste juridique sur des questions touchant l’énergie, le statut de l’eau, l’agriculture et les sols contaminés.

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Résumé de l’atelier Cet atelier introductif aux ententes de conservation est destiné aux organismes qui envisagent de se lancer en intendance privée ou à tous ceux qui souhaitent parfaire leurs connaissances de la panoplie d’outils qui s’offrent à eux pour mener à bien leur projet de conservation. Il s’agit également d’une opportunité de mise à niveau sur la conservation volontaire pour les nouveaux représentants d’organisme déjà initiés aux options de conservation. Grâce à une revue comparative des principales ententes de conservation (déclaration d’intention, entente de gestion, d’aménagement et de mise en valeur, convention entre propriétaires, bail, vente, donation, servitudes de conservation, usufruit, réserve naturelle), cet atelier permettra de mieux saisir la nature et la portée de chaque entente. Par exemple : „ quelles sont les caractéristiques propres à chaque option de conservation ; „ quels sont les points forts et les lacunes de chaque option de conservation ; „ comment chaque type d’option de conservation peut s’adapter à une situation donnée ; „ quelles sont les exigences juridiques et pratiques reliées à chaque option.

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OUTILS DE CONNAISSANCE ET DE PLANIFICATION EN CONSERVATION POUR LE MONDE MUNICIPAL Le samedi 17 mars, de 8 h 30 à 10 h, salle Opus II — Niveau pour tous

JUDITH KIRBY Aménagiste du territoire Canards Illimités Canada Téléphone : (418) 623-1650 [email protected] D’origine britannique, Judith Kirby détient un baccalauréat en géographie ainsi qu’en français, et est diplômée de Lancaster University en Angleterre. Elle est venue au Québec pour la première fois en 1997, le temps de faire sa maîtrise en Aménagement du territoire et développement régional à l’Université Laval. Avant d’immigrer au Québec, en 2004, Judith Kirby travaillait pour un organisme paragouvernemental en Angleterre : The Countryside Agency. Cette agence a pour mission de mettre en valeur le milieu rural et de conserver des espaces verts en Angleterre. Chez Canards Illimités, Judith Kirby occupe le poste d’aménagiste du territoire. Son rôle consiste à accompagner les intervenants du monde municipal dans le but de faciliter la conservation des milieux humides à l’aide de schémas d’aménagement, ou de plans d’urbanisme et règlements municipaux. Elle est responsable des dossiers de cartographie des milieux humides en milieu urbain, comme celui de la Communauté métropolitaine de Québec, et également les dossiers politiques à cet égard.

CLAUDIE LESSARD Technicienne en biologie Canards Illimités Canada Téléphone : (418) 623-1650 [email protected] Claudie Lessard est à l’emploi de la Société de conservation Canards Illimités depuis 20 ans à titre de technicienne en biologie. Durant ces années, elle a cumulé plusieurs fonctions au sein de l’équipe de conservation, principalement liées au développement de projets de conservation au Québec. La réalisation des différentes étapes du cheminement d’un site de conservation, telles que la reconnaissance du site, le concept biologique, les demandes de financement, l’obtention des autorisations et les négociations avec le propriétaire sont des étapes tout aussi stimulantes d’un projet à l’autre. Actuellement, elle travaille dans le volet Protection des habitats où elle est appelée à négocier des acquisitions, de gré à gré, avec les

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propriétaires fonciers. Claudie Lessard est également responsable du programme provincial de nichoirs avec ses quelque 100 collaborateurs qui gèrent près de 3 000 nichoirs. Elle a été bénévole pour différents comités bénévoles de CIC dont celui de Lac-Beauport où elle est toujours active pour le programme d’enchère secrète.

Résumé de l’atelier Cet atelier a comme objectif de présenter, à titre d’exemple, deux outils cartographiques des milieux humides élaborés par Canards Illimités Canada (CIC). Conçus principalement à l’usage du monde municipal et réalisés aux niveaux régional et local et sur des sites ponctuels, ils veulent promouvoir une meilleure planification et un aménagement du territoire qui tiennent compte de la conservation des milieux humides. Leur démonstration portera tout d’abord sur les Plans régionaux de conservation des milieux humides, puis sur la cartographie à haute résolution de ceux du territoire de la Communauté métropolitaine de Québec, et enfin de l’usage et des limites de chaque outil selon les besoins du monde municipal. Basés sur quelques exemples de sites de conservation de CIC, nous examinerons comment ces outils de connaissance (disponibles sur Internet) peuvent vous être utiles dans la réalisation de vos projets. Ces outils donnent l’occasion à CIC de travailler en partenariat avec le monde municipal et de diffuser certains messages-clés quant à l’importance des milieux humides. Leur conservation, compte tenu des biens et services écologiques qu’ils fournissent, est un enjeu collectif.

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GESTION DURABLE DES MILIEUX HUMIDES : RÉALITÉ OU UTOPIE ?

Le samedi 16 mars, de 10 h 30 à 12 h, salle Opus I — Niveau pour tous

MARTIN JOLY Chargé de projets Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs Téléphone : (418) 521-3907 [email protected]

Martin Joly est architecte paysagiste et détient un diplôme de maîtrise en aménagement de l’Université de Montréal. Il s’intéresse à la caractérisation du territoire et travaille à l’émergence de nouvelles pratiques devant encadrer les initiatives de conservation et de mise en valeur des milieux naturels. Parmi ses expériences professionnelles, il a participé à la rédaction d’un guide de caractérisation des paysages dans la région des Laurentides. Il a ensuite travaillé au développement de services d’expertise pour la gestion du territoire pour le compte des MRC de la région de l’Outaouais et, plus récemment, pour la MRC des Pays-d’en-Haut dans les Laurentides. Martin Joly travaille actuellement à titre de chargé de projets à la Direction du patrimoine écologique et des parcs, du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Il participe à l’élaboration d’outils de caractérisation et de gestion des écosystèmes, et au développement de l’expertise en analyse des projets d’intervention en milieux humides.

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Résumé de l’atelier Est-il utopiste de conserver les milieux humides du Québec ? D'un côté les environnementalistes demandent à ce que tous les milieux humides du sud du Québec soient conservés, de l'autre, les promoteurs, au nom du droit de propriété privée, souhaitent pouvoir intervenir avec un minimum de contraintes dans ces milieux. Parallèlement, dans plusieurs bassins versants tributaires du Saint-Laurent, la disparition des milieux humides a atteint un seuil alarmant. La problématique des milieux humides est complexe. Les Québécois ont toujours cru en l’abondance de leur territoire comme de leurs ressources en eau. Pourtant, si l’on prend en compte le zonage agricole et la présence des milieux humides, les espaces propices au développement se raréfient en terre privée. Cette formation est une occasion de présenter un bref constat de l’état de ces écosystèmes. Ainsi, nous explorerons quelques pistes de solutions favorisant la prise en compte des milieux naturels dans l'aménagement du territoire et la planification du développement. Les courants porteurs, comme l'écologie du paysage, peuvent appuyer le développement de solutions novatrices. Plus qu'une utopie, la sauvegarde des milieux humides pourrait devenir réalité. Mais elle nécessitera l’implication de tous les intervenants du territoire afin de protéger et de gérer de durablement les milieux humides.

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QUELLES ACTIVITÉS ET QUELLES PRATIQUES FONT DE VOTRE ORGANISME UN PARTENAIRE INCONTOURNABLE ? Le samedi 17 mars, de 10 h 30 à 12 h, salle Opus II — Niveau avancé

PIERRE M. VALIQUETTE Consultant et conseiller en environnement Téléphone : (514) 861-7022 [email protected]

Architecte paysagiste-conseil, Pierre M. Valiquette possède une solide expérience dans la planification, la conception et l'exploitation de parcs et d'équipements récréotouristiques autant en milieu naturel qu’urbain. Depuis 1976, il intervient particulièrement dans des mandats liés à la protection du patrimoine naturel et dans la mise en valeur du territoire dans le respect des principes du développement durable. Ses nombreuses interventions pour soutenir les organismes de conservation dans leur démarche d'implantation, de planification et d'organisation l'ont amené à promouvoir le concept d'intendance communautaire axé sur un partenariat privé, public et communautaire comme l’une des clefs de la mise en œuvre des projets de protection et mise en valeur des milieux naturels, patrimoniaux et récréotouristiques.

Résumé de l’atelier Le succès à long terme du mouvement de la conservation porté par les bénévoles et les groupes associatifs va dépendre de la confiance que vont accorder les collectivités locales au travail de ces groupes. Pour gagner et maintenir cette confiance, il n’y a rien de mieux que de faire quelques activités et de suivre quelques pratiques qui devraient être intégrées dans le fonctionnement régulier des organismes de conservation. La réputation collective du mouvement de la conservation dépend de la qualité du travail de chacun, et aussi de l’intégrité de chacune des transactions foncières réalisées par les organismes. Ainsi, il ne suffit pas que la valeur écologique des terrains soit reconnue, il faut aussi que l’évaluation foncière soit juste et que la documentation accompagnant toutes les transactions soit adéquate. Mais au-delà de ces considérations, les organismes de conservation doivent obtenir et maintenir les ressources pour intervenir à long terme afin de protéger les immeubles dont ils sont les fiduciaires. Ce qui fait la force des organismes de conservation, c’est leur ancrage dans les collectivités locales. À cette force essentielle, nous devons ajouter un encadrement institutionnel afin de leur permettre d’assumer leurs responsabilités légales et financières à long terme.

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PROTECTION DES LACS ET DES COURS D’EAU : COMMENT INTERPELER VOS ÉLUS MUNICIPAUX Le samedi 16 mars, de 13 h 30 à 15 h, salle Opus I — Niveau avancé

JEAN-FRANÇOIS GIRARD Centre québécois du droit de l’environnement Téléphone : (418) 861-7022 Biologiste et avocat spécialisé en droit de l’environnement et en droit municipal, JeanFrançois Girard est également président du conseil d’administration du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE). Il y fut employé et responsable du secteur Conservation et biodiversité, de septembre 1998 à janvier 2002. Me Girard s’est ensuite joint à l'équipe de droit municipal au sein du cabinet d’avocats Dufresne Hébert Comeau où il offre, depuis 2002, une expertise particulière aux municipalités qui désirent relever les défis du développement durable et qui veulent améliorer la qualité du milieu de vie de leurs citoyens. En plus de publier des articles dans des revues spécialisées, il présente régulièrement des conférences et des séminaires de formation aux élus et aux groupes de citoyens dans les domaines du droit et de l’environnement. Il est d’ailleurs un conférencier régulier des Ateliers de conservation où il présente annuellement une conférence sur les développements récents en droit de la conservation. Résumé de l’atelier La gestion des problématiques environnementales interpelle de plus en plus les municipalités au Québec. Depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur les compétences janvier 2006, municipales le 1er l’« environnement » est d’ailleurs clairement un sujet de compétence municipale. Mais, dans le quotidien des activités des administrations municipales, qui s’occupe de

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vérifier la conformité des installations septiques dans les résidences isolées (chalets ou autres) ? Et où se situe la ligne des hautes eaux à partir de laquelle on calcule la profondeur de la bande riveraine ? Et qui, du gouvernement provincial ou de la municipalité est chargé de voir à l’application de la Politique de protection des rives ? Autant de questions qui, bien souvent, ne trouvent pas de réponse. À l’heure où les cyanobactéries inquiètent plusieurs communautés, la présente conférence se propose donc d’aborder trois sujets susceptibles d’intéresser les municipalités et leurs citoyens dans la gestion des affaires environnementales, particulièrement pour les municipalités qui ont des lacs et cours d’eau sur leur territoire. Seront ainsi abordés les sujets suivants : „ L’application du Règlement sur l’évacuation des eaux usées dans les résidences isolées : les municipalités sont-elles tenues de le faire respecter ? „ La Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables : qui applique quoi ? Pourquoi ? „ Les propriétaires riverains peuvent-ils prétendre à des droits acquis en matière de protection des rives et du littoral ? Comment les municipalités peuvent-elles s’engager activement en faveur de la protection des lacs et cours d’eau ? En exposant les dispositions législatives pertinentes et les règles juridiques applicables, la conférence abordera aussi succinctement les enjeux environnementaux liés à ces problématiques, notamment en exposant pourquoi les municipalités assument des responsabilités grandissantes en ces domaines afin d’assurer la qualité des milieux de vie de leurs citoyens.

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Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2007

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MESURER L’IMPACT HUMAIN DANS UNE AIRE PROTÉGÉE : DES OUTILS POUR GÉRER LE TRAFIC Le samedi 16 mars, de 13 h 30 à 15 h, salle Opus II — Niveau avancé

KIM MARINEAU Biologiste consultante associée Groupe Hémisphères Téléphone : (514) 509-6572 [email protected]

Kim Marineau est biologiste depuis 1988 et consultante depuis 1999. Elle a réalisé et supervisé plus de 75 études biologiques pour différents organismes publics dont Parcs Canada, le Service canadien de la faune, le MDDEP, la ville de Montréal, la ville de Longueuil et plusieurs firmes privées. Son expertise se déploie dans plusieurs domaines reliés à l’écologie et l’environnement : (1) études de caractérisation de la végétation, milieux terrestres et humides (suivi de populations d’espèces végétales, délimitation de la ligne naturelle des hautes eaux, inventaire d’espèces menacées ou vulnérables susceptibles d’être ainsi désignées, inventaires forestiers et écologiques) ; (2) études d’impacts et évaluations environnementales, notamment dans des projets de développement éolien, demandes de certificats d’autorisation ; (3) évaluation et réhabilitation de milieux perturbés ou dégradés ; (4) plans de gestion et de conservation des écosystèmes ; (5) présentations devant public et concertation entre les intervenants (municipalités, ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, citoyens, groupes, promoteurs).

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Résumé de l’atelier L’acquisition de territoires à des fins de conservation est nécessaire dans un contexte où les nations gèrent les ressources naturelles dans un but avoué de développement économique. La conservation des écosystèmes demande de prévoir la conservation d’échantillons assez grands, représentatifs des différents biotopes d’un pays. Par la suite, la gestion de ces espaces doit se faire en respect de leurs caractéristiques propres et de leur sensibilité à la dégradation. Que se passe-t-il quand ces territoires sont protégés tout en permettant les séjours de visiteurs à des fins récréotouristiques ? La mission de conservation peut alors être compromise si aucune évaluation de la situation n’est réalisée. Les écosystèmes fragiles ne supportent pas à l’infini l’aménagement d’infrastructures d’accueil et le déploiement de sentiers, d’aires de pique-nique ou de camping. Comment les gestionnaires de ces territoires peuvent-ils déceler les problèmes reliés au piétinement et au dérangement de la faune et de la flore occasionné par les visiteurs avant que les dommages aux écosystèmes soient irréversibles ? Des outils de gestion et de suivi ont été développés par différents organismes gestionnaires de territoire voués à la conservation et soumis à la pression des visiteurs. Les objectifs de l’atelier sont donc de sensibiliser les participants aux conséquences de la non-gestion du trafic humain dans les territoires protégés et de proposer des outils afin d’évaluer la sensibilité des écosystèmes aux activités d’observation de la nature ou autres activités extensives. Des exemples de mesures utilisées pour connaître l’état de dégradation des écosystèmes seront présentés et un exercice pratique sera offert et réalisé en équipe. Il faudra identifier les problèmes potentiels, déterminer les mesures de sensibilité des écosystèmes, évaluer la dégradation et instituer un suivi à long terme.

Cahier du participant —

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Comment citer ce document : Nature Québec / UQCN, 2007. Ateliers sur la conservation des milieux naturels. Cahier du participant à la rencontre des 16 et 17 mars 2007, Montréal. 44 pages. Photographies en page couverture et en dos : (1) Thomas Deschamps, (2) Janouk Murdock, (3) Annie Lebel, (4) Luc Robillard (5) Mathieu Avery, (6) Mathieu Avery, sanguinaire du Canada Page couverture : Corsaire Design Édition : Mathieu Avery Mise en page et révision : Marie-Claude Chagnon Imprimé sur papier Rolland Enviro. Contient 100 % de fibres post-consommation. Sans chlore. Accrédité Choix environnemental et FSC recyclé. ISBN : 978-2-923567-06-8 (Imprimé) ISBN : 978-2-923567-07-5 (pdf)

Nature Québec / UQCN © 2007

ÉVALUATION DE L’ATELIER 1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement! Titre de l'atelier : Formateur :

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER

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De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier.

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L’approche pédagogique de la présentation a suscité mon intérêt.

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La durée de l’atelier était convenable.

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Le rythme de l’atelier était adéquat.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur suscite l’intérêt du public. Le formateur s’exprime clairement. Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur gère bien le temps qui lui est alloué.

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Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés.

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Le formateur interagit adéquatement avec son public tout au long de son exposé.

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Le formateur répond adéquatement aux questions.

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QUALITÉ DU CONTENU

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Les objectifs de l’atelier ont été clairement expliqués.

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Les informations reçues correspondaient au titre de l’atelier indiqué sur le programme.

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Ateliers

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Évaluation des ateliers

des

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Les méthodes et techniques de formation étaient diversifiées (exemples, documents, aides visuels, etc.).

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L’atelier était bien structuré et facile à suivre.

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Les termes et les concepts étaient clairs, simples et précis. Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins.

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La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

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La documentation remise par le formateur me sera utile.

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Avez-vous des suggestions pour améliorer cet atelier?

Y a-t-il des aspects qui n’ont pas été présentés et qui vous aideraient à approfondir le sujet de cet atelier?

Recommanderiez-vous cet atelier à un collègue ? Pourquoi ?

Nous vous remercions d’avoir consacré une partie de votre temps pour compléter ce questionnaire.

Ateliers

sur

la

conservation

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milieux

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2007

Évaluation des ateliers

1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

ÉVALUATION GÉNÉRALE ET SONDAGE Ce formulaire vise à nous faire connaître votre appréciation générale de l'événement et vos suggestions pour les Ateliers 2008. Vos réponses nous aideront à vous offrir un produit de qualité qui répondra à vos besoins. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

ORGANISATION ET HÉBERGEMENT 1 = Totalement en désaccord

Choix de la ville d’accueil.

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Choix de l’établissement d’accueil.

3 = En accord 4 = Totalement en accord

Qualité et efficacité de l’accueil. Documentation remise. Découpage de l’horaire (ateliers, pauses, etc.) Confort et commodité des salles.

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Nous envisageons la possibilité de tenir les Ateliers 2008 dans un autre lieu d'accueil. Ainsi, nous aimerions connaître vos préférences parmi les choix suivants : … … … …

Québec Centre-ville Centre de villégiature, région de Québec Montréal Centre-ville Centre de villégiature, région de Montréal

CONTENU Conférence d’ouverture Grande Virée Choix des présentations Déroulement

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Nous désirons découvrir des projets de conservation qui pourront être présentés lors de la grande virée de l'an prochain. Votre organisme a un projet à proposer : faites-nous le savoir! Description du projet :

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Contact :

Ateliers

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Évaluation des ateliers

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ATELIERS Pour l'évaluation, veuillez, SVP, remplir les fiches individuelles jointes à ce document

Afin de nous aider à établir la programmation de l'an prochain, avez-vous des suggestions de thèmes à aborder ?

Commentaires généraux

Ce que j’ai le plus apprécié

Ce que j’ai le moins apprécié

Nous vous remercions d’avoir consacré une partie de votre temps pour compléter ce questionnaire.

Ateliers

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2007

Évaluation des ateliers

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