Serum le vaccin contre l’isolement & la désinformation des esi

JUIN | JUILLET | AOUT 2014 | gratuit

n°38

R E I S S DO

> p.18

e h c o r L’a p p n o i t a l u pa r s i m

> Les ESI mobilisés face à la FHP ! p. 4 F é d é r at i o n

n at i o n a l e

> ETUDES Sélection à l’entrée p. 6 d e s

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Les aventures d’une infirmière française aux USA p. 14

i n f i r m i e r s

Serum J UIN | J UILLET | AOUT 2 0 1 4 | N ° 3 8



som mai re > 2 Actualités

Retour sur... > 4 Les ESI mobilisés face à la FHP

Études > 6 Sélection à l’entrée

QUESTIONS SOCIALES > 8 BFSS



ÉVENEMENT > 10 Congrès Fine Europe > 12 En direct d’Infirmiers.com

INTERNATIONAL > 14 Les aventures d’une infirmière française aux USA > 16 PCS Les journées à thème > 17 TOP/FLOP - VDM

édito t proches ! La sortie et le diplôme son es » en mars dernier, les stag Lors de la « crise des é ers ont montré leur volont étudiants en soins infirmi . des étu rs leu s ation dan de changement et d’innov s ! Dans ce numéro, vou n s-e lon L’innovation, par proche l’ap de t tan trai sier dos pourrez découvrir un études. Cette technique par simulation dans les s les formations de santé dan s plu en s plu s’étend de i nt de plus en plus. Fin che pro rap et nos IFSI s’en approche e vell nou une à ce pla le patient cobaye, ation clinique ! pédagogique dans la form de l’été et des beaux En cette période proche le monde avec le sur jours, ouvrons-nous Europe dans la FINE de en opé Eur s grè Con llera et réunira uei acc qui cy Nan de belle ville te l’Europe. tou de ers rmi les étudiants infi été à tous et un Je vous souhaite un bon futurs diplômés ! les r pou art dép nt elle exc Bonne lecture, Irving Mo ntor ier

> 18 DOSSIER L’approche par simulation > 22 LA BOITE À OUTILS Opération rentrée > 23 ADHÉRER À LA FNESI > 24 ANNONCES > 26 DANS VOTRE ASSO > 28 DIVERTISSEMENTS

mot de la présidente Chère lectrice,

Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers

Présente pour l’ensemble des étudiants infirmiers de France, la FNESI, association loi 1901, est l’unique structure reconnue représentative de notre filière. La FNESI fonde son engagement autour de la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants infirmiers. Pour davantage d’informations venez visiter notre site internet : fnesi.org

Revue éditée par la FNESI association loi 1901 Directrice de publication Karina Durand Rédacteur en chef Bastien HERRY Ont participé à ce numéro : Karina DURAND, Bastien HERRY, Anthony CONTARDO, Marine DOMINE, Clarisse AMIOT, Irving MONTORIER, Alex OLLIVIER, François ARCHAMBAUD, Quentin CAYOL, Lisa CANN Editeur Délégué IZEOS, Commission publication de la FNESI Gaétan BEGOUT et Anthony LE GRAS Collaboration éditoriale Bernadette Fabregas, rédactrice en chef Infirmiers.com Régie publicitaire Infirmiers.com, 5 avenue de Verdun, Le Panoramique 94200 Ivry-sur-seine, www.infirmiers.com Contact FNESI 5 rue Frédérick Lemaitre 75020 PARIS [email protected] 06 58 56 99 71 www. fnesi.org Conception graphique Christine GARNIER. Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’autorisation de l’éditeur et de la régie publicitaire. Les annonceurs sont seuls responsables du contenu de leur annonce.

cher lecteur,

La fin de l’année universitaire s’a à grand pas ! nnonce et l’été C’es ar année riche en t l’occasion de faire le bilan rive d’une émotions et de lement mais sû se préparer tra rem nq qu’étudiants, d’a ent à la rentrée : certains en uilutres en tant qu tant e jeunes IDE. Notre position d'étudiant en rend pas les ch soins infirmie oses faciles, le rs ne s difficultés so mais nous avon nt s montré qu’en semble, nous éti nombreuses, Beaucoup d’ent ons plus forts. re vous se sont investis fortem dans la volont ent cette anné é d’améliorer e nos conditions Chacun d’entre d’étu vo fice. Tant de ch us peut apporter, à l’avenir, sa des à tous. oses restent en core à accompl pierre à l’édiir. Je vous souhait e une excellent année d'études e lecture ainsi en soins infirm qu'une belle iers ! Karina Du ra nd

>ACTUALITÉS...

Des avancées concrètes pour les ESI Une évolution pour les stages

> La FNESI a émis des revendications sur les modalités d'encadrement des stages, le fonctionnement des instances de gouvernance des instituts et les conditions de vie étudiante. « Le travail, qui sera engagé très rapidement », devra permettre des avancées concrètes sur plusieurs points, affirment les deux ministres dans leur lettre datée du 12 mars 2014.

Elles évoquent notamment: > la professionnalisation des tuteurs de stage pour garantir une formation de qualité sur l'ensemble du territoire, grâce au développement de formations qui devront répondre à un cahier des charges nationale, élaboré avec l'ensemble des parties prenantes ; > la diversification des lieux de stage grâce à leur ouverture au secteur ambulatoire et en particulier aux cabinets d'infirmiers libéraux ; > la prise en compte des missions d'encadrement des étudiants paramédicaux au sein des établissements de santé. Certains de ces éléments vont se retrouver dans la loi de santé qui sortira en fin d’année. D’autres passeront dans les politiques régionales de développement des métiers et des compétences au sein des projets régionaux de santé (PRS). C’est ainsi que des changements concrets dans votre référentiel de formation, en ce qui concerne votre portfolio et la validation de vos stages, sont annoncés pour la rentrée 2014.

Modernisation de la gouvernance des instituts Les deux ministres observent que la modernisation de la gouvernance des instituts de formation paramédicaux est devenue incontournable, avec leur intégration dans le processus de licence-master-doctorat, et appellent à une évolution des instances selon un modèle démocratique universitaire. «Permettre à tous les étudiants d'effectuer leur formation dans des conditions sociales satisfaisantes est une priorité du président de la République », assurent-elles également. Le travail est engagé : un certain nombre de vos délégués ont rempli un questionnaire qui a été analysé par la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) et la Direction Générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle (DGESIP).

Des conditions de vie étudiante L’ensemble des interlocuteurs de notre formation, de la Conférence des Présidents des l’Universités (CPU) aux différents ministères en passant par l’Association des Régions de France (ARF) se sont engagés à se donner les moyens d’améliorer nos conditions d’études. Nous serons vigilants à la tenue des engagements donnés par les différents interlocuteurs. De plus un travail au local est effectué par vos élus, que ce soit vos associations, vos délégués ou vos élus universitaires et du CROUS 

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> RETOUR SUR....

Les ESI mobilisés face à la FHP ! Les étudiants, un moyen de pression sur le Ministère

> Durant plus d’un mois Le 4 février dernier, la FHP a décidé de ne plus accueillir les étudiants infirmiers en en mars 2014, stage dans leurs structures à partir du 1 mars. La FHP compte 1100 établissements un certain nombre d'entre eux a mis ce boycott à exécution. Le comité exécutif de la l’ensemble des ESI et FHP a pris cette position pour faire pression sur le Ministère des Affaires Sociales et de la de France se sont Santé (MASS) afin qu’il accède à ses demandes. La FHP a mis les étudiants infirmiers au d'un conflit qui n'est pas le leur. L'impact sur la formation infirmière aurait pu être mobilisés face à centre considérable. Les cliniques représentent 1⁄3 des places de stages, soit plus de 30 000 la Fédération de places. Le Ministère des Affaires sociales et de la Santé a replacé tous les étudiants sur terrains de stage. Cependant, la FNESI est restée vigilante quant aux conditions l’Hospitalisation Privée d’autres d’accueil et d’encadrement qui pouvaient laisser à désirer. (FHP). Les étudiants en soins infirmiers (ESI), par La goutte d’eau... la voix de la Fédération Cette affaire vient corroborer le sentiment de déconsidération qui règne actuelnationale des Étudiants en lement chez les étudiants en soins infirmiers. Avant même que la FHP n’impose ce Soins infirmiers (FNESI) ont boycott, les conditions d’encadrement des infirmiers stagiaires posaient questions. En effet, les tuteurs de stage sont peu formés à leur mission de suivi de l’étudiant. Leur dénoncé l’ignominie des méconnaissance du référentiel de formation, des modalités de stage et de la pédagogie méthodes de conduit parfois à des situations d’échec incompréhensibles pour l’étudiant. L’annonce de la FHP a donc été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour bon nombre la FHP pour obtenir d’étudiants en soins infirmiers. des revendications qui ne concernent en rien les ESI. 15 000 étudiants infirmiers à battre le pavé  Ceux-ci se sont sentis pris Les étudiants ont manifesté plusieurs fois afin d’exprimer leur colère vis-à-vis du en otage et réduits peu de considération qui leur est porté. Le 4 mars 2014, plus de 14 mouvements étuà l’état d’une vulgaire diants à travers la France se sont générés grâce à la coordination de leaders et l’appui de la FNESI. Nous pouvons parler de guerre des chiffres : 5000 étudiants en soins infirmonnaie d’échange. miers sur Paris, 3000 sur Lyon, 2000 sur Bordeaux... Mais le plus bel exemple est celui er

de Cholet où les 180 étudiants de l’IFSI se sont réunis en sitting devant la clinique et ont finalement réussi à obtenir la réintégration immédiate des étudiants dont les stages avaient été supprimés.

Conclusion Les étudiants en soins infirmiers ont été pris en tenaille entre la FHP et le MASS, mais ont réussi à faire entendre leurs propres difficultés. Ils se sont tous mobilisés, ensemble, afin d’exprimer leurs revendications.  4

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> ÉTUDES

Sélection

Une autre raison peut être soulevée à la limitation du nombre d’étudiants en formation : la qualité pédagogique. En effet, les formations en santé ont un certain nombre de stages obligatoires comme dans l’externat, et il ne faudrait pas surcharger les services en étudiants.

Le concours sur le banc des antiquités

A l’heure où le numerus clausus est de plus en plus critiqué et où son maintien est clairement remis en cause, penchons nous sur le concours d’entrée en IFSI.

Le concours est né en 1794 avec Poly> Le concours d’entrée technique. A cette époque, le principe d'éli- Le concours dans la formation tisme et de méritocratie était de rigueur. d’entrée en IFSI infirmière est une Dans la première moitié du XX siècle avec La sélection serait un outil pour la régude l’enseignement supéinstitution. Il est souvent larieur,massification lation des flux d’étudiants entrant en force système s’est étendu à beaucoup mation. nombre d’étudiants entrant en perçu comme un certain de formations dans l’objectif de réguler au formationLecorrespond à un quotat fixé par la l’entrée dans le système d’enseigne« filtre » pour les IFSI afin mieux région, depuis la loi de décentralisation du ment supérieur. 13 août 2004. de s’assurer d’avoir un Elle sollicite parfois l’avis de l’Agence futur étudiant de La sélection dans Régionale de Santé qui a les compétences « qualité » . La sélection à les études de santé pour établir les demandes d’offres de soins. Précédemment ces quotats étaient édictés l’entrée subit des attaques L’archaisme de cette sélection à l’entrée par le ministère des affaires sociales et de la régulières ces dernières a de nombreux prolongements. Dans les santé (MASS) directement. de santé, nous parlons surtout du années, sans pour autant études Et pourtant en y regardant de plus près, “numerus clausus” qui fixe le nombre d’étula Direction Générale de l’Offre de Soins voir une évolution. Quels diants admis dans certains cursus par année. (DGOS) édite chaque année des précisions sont les réel enjeux d’une Ce principe de “numerus clausus” a été sur le nombre d’étudiants réellement admis mis en en place en France en 1971 pour les en exergue du quota émis par le MASS. On sélection à l’entrée ? études médicales. Ce concours est soit di- observe que celui-ci n’est jamais rempli, par ème

sant la réponse pour garantir une égalité des chances. Un de ses objectifs, réglementer le nombre de professionnels diplômés, donc le nombre de professionnels en activité.

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exemple, le quota est d’environ 30 000 étudiant à admettre et en moyenne on retrouve 26 000 étudiants en soins infirmiers admis dans les instituts.

ÉTUDES


+ D'IN F O

es @ fnesi.org

Il y a un certain nombre d’enquêtes et de rapports au sujet de la démographie médicale afin d’évaluer à long terme comment et combien de professionnels médicaux nous devrons former. Ceci n’est pas fait pour notre profession, qui comprend 90 000 étudiants et plus de 500 000 infirmiers. Nous créons des postes d'infirmiers dans une vision à court terme, selon des besoins immédiats et non réfléchis dans une politique de santé globale. Aucun organisme n’a anticipé les difficultés d’insertion professionnelle rencontrées par les jeunes infirmiers aujourd’hui, ce qui montre le peu de connaissances de l’évolution de la population infirmière A l’heure où nous parlons de mutualisation de moyens et de coopération, cette sélection à l’entrée dans les IFSI est pourtant un gage de concurrence entre les instituts.

Imaginons l’avenir Il est tout d’abord indispensable d’améliorer l’orientation des jeunes lycéens, étudiants et personnes en reconversion professionnelle par une information claire et précise de la réalité de chaque formation et du métier. La formation infirmière est loin des idées reçues. La grande question qui se pose également est : si nous envisageons la suppression du concours, où allons-nous ? Beaucoup dirons que le flux d’étudiants deviendrait incontrôlable et que les IFSI se retrouveraient pris d’assaut par un surplus d’étudiants. Mais comme souligné précedemment nous avons que peu de visibilité sur les flux d’étudiants en soins infirmiers.

étudiants désirant étudier près de chez eux, mais qui se retrouvent éloignés de leur lieu de vie car ils ont réussi un concours et pas un autre. Nous serions très surpris des résultats et ainsi faire avancer certains dossiers. Ce passage au mode sans concours et sans sélection à l’entrée est un changement total d’orientation pour l’entrée dans notre formation. La sortie de cet archaïsme est une des possibilités à l’intégration des formations de santé dans le processus de Bologne (dit LMD) L’avenir nous en dira plus puisque qu’une réfléxion ministérielle est en cours sur l’évolution globale des études en santé. 

La démocratisation de l’enseignement supérieur : un mythe ou une réalité ? Alors que nous allons vers la démocratisation de l’enseignement supérieur, entendez par là un égal accès à l’enseignement supérieur, sans sélection à l’entrée en formation, nos IFSI restent traditionalistes. L’égal accès à la formation permet entre autres la diversification des profils et l’obtention de professionnels critiques et pouvant prendre du recul sur leurs pratiques de soins. Le concours est bien souvent décrié comme du bachotage pour le candidat sur l’épreuve qui lui est demandée. Est-elle la meilleure des manières d’arriver à ces principes bien précis ? Un bon étudiant infirmier est-il celui qui saura être le plus efficient dans la réalisation de ces tests psychotechniques ? Le débat est ouvert.

Nous savons tous que sur 330 IFSI, il y a quasiment autant de concours et donc de possibilités de tenter un concours. Les situations où des candidats tentent 5 à 10 concours pour augmenter leurs chances d’admission ne sont pas rare. Il est donc nécessaire d’avoir plus d’informations et de visibilité au sujet des serum|N°38 7

> QUESTIONS SOCIALES

les BFSS Aides sociales : à quand l 'équité pour l'ensemble des étudiants ?

> La population des étudiants en soins infirmiers (ESI)

L’aide la plus répandue est la bourse sur critères sociaux, attribuée par le région. Or il s’avère que malgré certains efforts marginaux des régions, cette aide est inférieure à ce à quoi les étudiants de l’enseignement supérieur (inscrits à l’université) peuvent prétendre. Ces derniers bénéficient en effet des Bourses des CROUS (Centres Régionaux des Oeuvres Universitaires et Scolaires). Il paraîtrait logique que, quelle que soit la région, les ESI bénéficient des mêmes droits et que ces droits soient équivalents à ceux de tout autre étudiant. Or il n’en est rien. Depuis 2004 les régions qui se sont vues attribuer la gestion des bourses des étudiants du sanitaire et social (dont font partie les ESI) sont restées bien en dessous de ce dont peuvent bénéficier les étudiants inscrits à l’université.

a de particulier que plus de la moitié des effectifs nationaux disposent d’aides sociales. Les différences En effet, 54% des ESI A titre d’exemple, alors que le CROUS propose huit échelons différents (de 0 à bénéficient d’aides 7) la région Alsace n’en propose que 7 (de financières, sous 0 à 6). Pire, pour un même échelon avec critères d’attribution relativement différentes formes, afin des semblables, pour un échelon 3, un ESI perde les aider à assumer cevra sur l’année 2887€ alors qu’un étuà l’université bénéficiant du CROUS le coût de leurs études. diant pourra prétendre à 3190€, soit une différence de 303 €, ce qui est énorme pour un budget étudiant. Encore plus énorme

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pour un budget d’ESI qui, bien souvent, doit avancer les frais de déplacement supplémentaires lorsqu’il se rend en stage, ou doit assurer le financement de ses tenues, doit payer plus cher ses repas car ne pouvant souvent pas prétendre au tarif du restaurant universitaire.

Pourtant des solutions existent ! En Basse-Normandie, les ESI bénéficient des mêmes aides sociales que tout autre étudiant. La région Basse-Normandie est l’unique région dans laquelle, grâce aux efforts conjoints de l’AESICA (association des ESI de Caen) et de la FNESI en 2009, et grâce à une écoute d’une qualité sans pareil de la part de la région, les ESI bénéficient des bourses du CROUS.

« Les avancées sont donc possibles. » Mais l’ensemble des régions reste pourtant très peu favorables à ces changements. Il ne s’agit pourtant qu’une délégation de gestion à un organisme spécialisé, en l’occurrence le CROUS. Cela permettrait ainsi de simplifier les démarches pour les ESI en ayant un guichet unique pour l’ensemble des étudiants de l’enseignement. Les mauvais esprits prétendront que les ESI de plus de 28 ans ne pourront pas prétendre à ces bourses, or ces mêmes ESI de plus de 28 ans qui ont pour leur grande majorité déjà travaillé pourront prétendre aux aides du pôle emploi qui sont de beaucoup supérieures à celles du CROUS, en termes de revenu mensuel. Peu de choses donc s’opposent, a priori, à cette délégation de gestion. Or la situation stagne malgré les efforts déployés par la FNESI et son réseau auprès des CROUS et conseils régionaux. 

> ÉVÉNEMENT

Congrès Fine Europe Un peu d’histoire :

La réunion des étudiants et des formateurs

Au début des années 90, le secteur « Enseignement des soins infirmiers » était uniquement représenté au sein des structures européennes par le Comité Consultatif pour la formation en soins infirmiers (Advisory Committee). Pour répondre à cette situation, l’idée est venue de créer une « plate-forme » européenne d’échanges concernant la formation en soins infirmiers. La Fédération Européenne des Enseignants en Soins Infirmiers (FINE) a été formellement établie lors d’une conférence à Leuven en 1995, après plusieurs années de discussion et de planification, par un groupe enthousiaste d’enseignants en soins infirmiers de plusieurs pays.

t es > P o u r taotu io n s in f o r m e n ta ir es complém es @ fnesi.org

La formation infirmière européenne à la loupe Ce congrès a pour thème « Nursing education and nursing care : Which Future » autrement dit où allons-nous dans les années à venir concernant la formation infirmière en Europe et les soins infirmiers. En effet, le processus de Bologne a pour objectif d’harmoniser l’enseignement supérieur en Europe. La formation en soins infirmiers française en 2009 a passé le cap de cette harmonisation en inscrivant sa formation dans l’esprit du processus de dit « LMD ». C’est-à-dire en intégrant l’approche par compétences et le système par crédits européens dit “ECTS” par exemple. Il y a plusieurs mois de cela, le parlement européen a remis aux débats la directive 2005/36 qui visait, entre autres, à diminuer le nombre d’années d’enseignement nécessaire avant de pouvoir entré en formation en soins infirmiers en passant de 12 ans minimum d’études à 10 ans comme cela peut être fait en Allemagne par exemple. Cette problématique nous avait bien montré que l’avenir de la formation infirmière et des soins infirmiers en Europe n’est pas encore totalement défini.

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Ce congrès a donc pour objectif de questionner et de susciter de l’échange entre les enseignants européens dans la formation européenne. Les étudiants ne sont pas en reste, en effet, la FNESI va être dans ce cadre-là en collaboration pour s’occuper des sessions parallèles touchant les étudiants infirmiers de toute l’Europe. Nancy sera donc la ville au cœur de l’Europe pendant cette période en accueillant des étudiants infirmiers européens qui partageront leurs expériences, leurs projets afin qu’ensemble, nous puissions construire la formation infirmière de demain. Cet événement sera le rendez-vous de la rentrée pour les étudiants infirmiers de toute l’Europe et nous avons la chance de le voir s’installer en France cette année.  Nous reviendrons vers vous rapidement pour vous vous donner plus d’informations sur les inscriptions afin de pouvoir participer à cet événement. 

> EN DIRECT D’INFIRMIERS.COM

Lettre ouverte à mon

Bonjour Futur Métier,

> Sur le forum d'Infirmiers.com, Molom, étudiant de troisième année en soins infirmiers, adresse une lettre ouverte à son futur métier...

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Me voilà en fin de formation, et bientôt je ferai partie des « grands », les diplômés ou les « blouses blanches » comme on peut l’entendre dans certains services. J’ai l’impression que ta place dans l’organigramme médicale est la plus médiocre. Tu te fais guider, voire lyncher par les médecins, qui, cachés derrière leur immunité de bac +10, t’envoient au front face aux patients révoltés. Toi, tu es en première ligne dès que le moindre petit souci fait son apparition dans le service. Ah quel dur métier ... Mais futur métier, dis-moi, qu’est ce qui est le plus difficile ? Être un infirmier, un vrai, qui, malgré les inconvénients peut se défendre ? Ou alors n’être qu’un pauvre étudiant, baladé de gauche à droite, envoyé au front afin de pouvoir couvrir le plus possible l’infirmier diplômé ? Tu sais, futur métier, l’étudiant, celui-là même qui prend de la place dans le service, celui-ci qui agace fortement les infirmier(e)s diplômé(e)s depuis plus de vingt ans... « Ah la nouvelle réforme, vous ne savez rien faire en sortant, c’est pathétique ». Mais ces « vieilles » infirmières sont la plupart du temps agressives et occultent le fait que nous sommes là pour apprendre. Par contre, pour faire les tâches ingrates, nous sommes les premiers sollicités. Il faut se faire la main parait-il. On se pose la question de savoir si, un jour, elles se sont faites la main. Répondre à une sonnette n’est pas la chose la plus difficile à faire mais infirmiers, aides-soignants, cadres et médecins ont un filtre anti sonnette et cette tâche est certainement exclusivement réservée aux stagiaires. Sans oublier l’interdiction de pratiquer certains soins où la responsabilité semble trop grande pour qu’elle repose sur les épaules d’un petit étudiant. Et l’obligation de pratiquer certains soins où l’ingratitude de ceux-là semble trop importante pour qu’un infirmier diplômé aille se salir les mains. Je pensais pourtant qu’on sortait tous égaux, on m’aurait donc menti, futur métier ?

Bonjour fut

EN DIRECT D’INFIRMIERS.COM

futur métier Ah la nouvelle réforme, vous ne savez rien faire en sortant, c'est pathétique

Comment pouvons-nous trouver notre place dans certains services quand les étudiants sont traités d’une telle façon qu’on se demande si, un jour, eux ont été étudiants. Difficile à dire. Oh, j’allais omettre, tu sais futur métier, quand nous ne sommes qu’étudiants, pourquoi n’avonsnous pas les mêmes droits que les équipes ? Par exemple, pouvoir se mélanger à elles lors des pauses ou repas... J’ai fréquenté des services géniaux. C'est pourquoi je me demande encore comment il est possible qu'un tel fossé puisse exister d'un service à l'autre. La chose la plus marquante est sans doute le fait que les « roses » devenus « blancs » ont plus l’âme d’être infirmiers. Ce sont souvent eux les meilleurs infirmiers, et de loin. Ils ne rechignent jamais à mettre la main à la pâte pour aider les anciens collègues. Eux sont passés par là... Peut-être que certains n’ayant pas eu l’envie de surmonter cette étape devraient redescendre d’un cran, histoire de remettre un peu les pieds sur terre. Nous sommes tous égaux face aux situations les plus basiques. Je n’ai jamais aussi bien appris qu’avec des anciens « roses ».

et non des êtres humains ? La discussion, l’échange, l’information, la découverte sont difficiles à mettre en place quand on connaît à peine le nom de la personne qu’on a face à nous... Suivons nos transmissions, faisons vite et occultons le fait que nous soignons des personnes vivantes ! OH il ne faut surtout pas que chambre X soit embêtant, sinon ça sera la bataille pour savoir qui ira dans sa chambre lors de la prochaine sonnette. J’espère que tu as deviné qui sera envoyé, futur métier ? Bien sûr, l’étudiant.

Futur métier, dis-moi, est-ce vrai que nous soignons (soignerons) des numéros de chambre et des noms de pathologies et non des êtres humains ?

w w w. i n f i r m i e r s . c o m Article rédigé par Bernadette Fabregas Rédactrice en chef Infirmiers.com paru sur infirmiers.com le 14.04.14

ces patients sont très reconnaissants envers nous. Notre seule fierté : rentrer chez nous le soir et avoir en tête le sourire, le regard ou le mot gentil glissé par ce patient que tout le monde refuse d’approcher sauf le stagiaire et qui au final en sort grandi. Futur métier, promets-moi qu’un jour, les mentalités changeront. J’imaginais entrer dans un univers où l’altruisme était un mot important. Finalement, de nos jours, l’égoïsme a pris le dessus. Sache quand même que toutes ces expériences m’ont permis de me forger en tant que futur professionnel. Avec le nombre de comportements inacceptables que j’ai pu rencontrer lors de ces différents stages, je sais très bien quel genre d’infirmier je serai et surtout quel genre d’infirmier je ne serai pas ! Je te donne rendez-vous dans 4 mois, A bientôt. 

Molom,

Étudiants de troisième année en soins infirmiers

> A l ir e auss i : s au t r es a rt ic le

tur métier, Futur métier, dis-moi, est-ce vrai que nous soignons (soignerons) des numéros de chambre et des noms de pathologies

D’ailleurs en parlant d’étudiant, tu sais, souvent les patients savent reconnaître un étudiant d’un infirmier. La tendresse, l’écoute, l’échange, la prise de temps pour s’occuper de la personne est souvent la force d’un étudiant. Ça semble se perdre une fois le statut d’infirmier atteint. Alors


Les di ff ér en tes étap es ec tu er eff à so n t : • Obtenir un visa • Obte ni r le pe rm is de travail er le TOEFL, un ss Pa • votre ex amen pour évaluer niveau d’anglais e Fa • ire la proc éd ur avec le board of nursing ss an t de l’é tat ch oi si, en pa FNS ou no n pa r le CG pour valider fo la rm at io n reçu e en Fr an ce le NC LE X-R N Passer • • Trouver un travail

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Avant de sauter dans l’avion Pour vous installer aux USA, vous devez posséder un visa d’immigrant temporaire ou un visa d’immigrant permanent (soit une Green card). Tous les visas ne permettent pas de travailler. En tant qu’épouse, le visa J2 est le visa dont j’ai bénéficié, mon mari étant étudiant avec un visa J1. Les démarches administratives sont sur le site du gouvernement américain. Il est théoriquement possible de postuler indépendamment pour un visa de travail H1B, mais il faut trouver en amont un employeur qui doit aider a sponsoriser le visa et justifier pourquoi il fait appel à un travailleur étranger plutôt qu’un américain, ce qui est très délicat pour un infirmier.

sur place en fonction de votre destination.

En sachant que le projet de vivre aux Etats-Unis allait un jour se réaliser, j’ai demandé à effectuer un stage en obstétrique ; en effet aux USA la profession de sage-femme est une spécialité infirmière (soit un an d’études supplémentaires), donc durant leurs études les étudiants ont des enseignements approfondis en obstétrique et en pédiatrie. Il est par conséquent recommandé que votre dossier comprenne soit un stage, soit des cours spécifiques dans ces spécialités.

INTERNATIONAL


Le CGFNS Hotel California Pour ce qui est de la Californie, il est absolument nécessaire d’avoir un numéro de sécurité sociale (qui s’obtient si vous avez l’autorisation de travailler aux US) avant même d’entamer les démarches d’équivalence, mais ce n’est pas le cas dans certains autres états. L’obtention du permis de travail et du SSN (social security number) prend à peu près 4 à 5 mois selon le visa que vous avez. L’office d’immigration fait parfois des erreurs, j’ai ainsi reçu la première fois un permis de travail de 15 jours car suite à une erreur de leur part j’étais considérée comme refugiée demandeuse d’asile ! Résultat : un mois de perdu.

Enseignement transversal : L’anglais ! Pendant ce temps, vous pouvez passer le TOEFL. Je vous conseille la version iBT car c’est la plus récente et par conséquent celle qui est le plus demandée. L’examen se présente en 4 parties : listening, reading, writing et speaking. J’ai trouvé la partie speaking la plus difficile, il est nécessaire de réviser avant l’examen pour pouvoir présenter un raisonnement clair et organisé. J’ai utilisé plusieurs livres et j'ai aussi eu quelques cours d’anglais spécifiques au TOEFL. Si vous pouvez faire toutes ces démarches en France n’hésitez pas, mais si votre niveau d’anglais n’est pas dans les meilleurs, vous pouvez attendre un peu car une fois arrivé aux Etats-Unis vous n’aurez pas d’autres choix que de parler anglais, ce qui vous fera progresser rapidement.

Vous pouvez aussi démarrer les démarches depuis la France. Pour cela il faut passer par le CGFNS (Commission on Graduates of Foreign Nursing Schools), tous les états américains n’utilisant pas la même procédure. J’ai fait mes démarches en Californie, puisque c’est là que nous vivons et je n’ai pas eu besoin de passer par le CGFNS... Ce qui est plutôt une chance car d’après ce que j’ai entendu, la procédure avec le CGFNS est très longue et très coûteuse. Pour ce qui est des démarches dans les autres Etats, je vous conseille fortement de vous renseigner auprès des différents boards of nursing et de choisir un Etat qui ne demande pas forcement de passer par le CGFNS.

C’est la raison pour laquelle j’ai passé le TOEFL trois mois après être arrivée aux USA. Il n’y a pas vraiment de limite officielle, mais j’ai obtenu 92 et il semble que cela ait suffit pour le board of Nursing de Californie.... Suite dans le prochain SERUM ! 

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> PCS

Les journées à thème s’agrandissent Présentation

> Basées sur la conception Aujourd'hui, forte du réseau de la FAGE (Fédération des Associations d'un projet de santé Générales d’Étudiants) dont elle fait partie, publique dans sa globalité, la FNESI vous informe de la sortie de deux outils éducatifs permettant les journées à thème nouveaux aux associations étudiantes d'animer permettent aux étudiants des temps ludiques dans une optique de par les pairs, mis en place par de bénéficier de moyens prévention la FAGE. Ils peuvent être pris en main par d'information concernant n'importe quel étudiant, quelle que soit filière d'études, à condition d'adopter leur propre santé, sa une posture d'écoute, de respect d'autrui associés à des conseils au et de convivialité, en prenant garde de ne quotidien. Tout ceci sous pas tomber dans le jugement. formes ludiques afin que ces étudiants puissent “Dialogue tête à tête”: s'impliquer au mieux. en échanges et réflexions

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L'un, intégré dans la thématique de la sexualité, va traiter de la contraception. Portant le nom de « Dialogue en tête-àtête », il a été réalisé suite à une enquête menée notamment par l'Association Nationale des Étudiantes Sage-Femmes e g a n (ANESF). Ce jeu interactif > T é m o ig nécessitant une personne n o ç fa e r pour l'animer, permet non ut C ’es t u n e a qui sujet seulement d’apprendre à le d’aborder la à t e e u g connaître les différents d ia lo e n g a g e au couvrir é d types de contraception, afin de r é fle x ion mani è re mais aussi d’échanger une nouvelle sujet qui ses propres visions, ce d'aborder expériences et vécu. relativement reste encore t, co n n a ît r e effe ta b o u. E n moyens de rents é les diff ous t io n s n e n co nt r ac e p savoir comment aide pas à avec notre en parler e la e e t e n fa ir e n to u r a g n. u t il is at io m e il le u r e

> A SAVOIR ! Si to i au ss i tu dé si res orga ni se r un e jo ur né e à th ème ou un év ènement de sant é publique , plus d’info à pcs @ fnesi.org

“L’enfumage” : une autre vision des campagnes anti-tabac L'autre thème sur la question de la lutte contre le tabac, s'appelle « L'Enfumage ». Il débute pour la conception de plusieurs groupes. Chacun de ces groupes devra ensuite réaliser une campagne de sensibilisation à la consommation du tabac. Ils auront chacun une position à défendre, selon qu'ils soient anti-tabac, consommateurs actuels, anciens fumeurs.... Cet atelier permet de partager la vision de chacun ainsi que de proposer divers arguments concernant la prévention à la consommation de tabac, tout en laissant libre court à l'imagination.  Lors de l'avant-première de ces jeux le 22 avril dernier dans les locaux de la FAGE, certains étudiants infirmiers ont pu y assister et donc y participer. N'hésitez donc pas à mettre ces journées à thème en place dans vos IFSI. 

TOP / FLOP - VDM


L’IFSI de Vannes a organisé son premier Forum international. Durant toute une après-midi, les ESI ont pu assister à de nombreuses conférences animées par les étudiants ayant fait des stages à l’étranger, des professionnels ayant eu une expérience internationale et par des organisations telle que l’EPRUS. 

FLOP

> Lors des mobilisations pour la FHP, la presse écrite et télévisée nous ont appelés “les éléves infirmiers”. > Selon France 3 Bourgogne, Bastien Herry est le vice président de la FHP au lieu de Secrétaire Général à la FNESI. Infiltré !!! 

VDM

« Je pensais que la pire appellation que l’on pouvait me donner en stage était “l’élève”, jusqu’à ce qu’un de mes patients m’appelle “l’écolier”. Ma tutrice a beaucoup rit, pas moi » VDM 

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> DOSSIER

La simulation en Santé > La simulation en santé se développe de manière La simulation en santé : exponentielle dans nos systèmes de santé. toutE une histoire simulation en santé n’est pas née A l’heure où l’on parle de la télémédecine, d’e-santé, de La la dernière pluie, c’est peu dire. La première « simulation en santé » est serious game, qu’en est t-il du réel impact de cette apparue au XVIII siècle : une sagefemme, nommée Madame Du Coudray, simulation au sein de notre formation? L’innovation mit en place une campagne « d’arts de numérique fait donc une part belle aux nouveaux l’accouchement » grâce à un mannequin permettant de recréer les manoeuvres services du système de santé. Ce dossier va vous obstétricales. Elle forma ainsi 5 000 femmes, ce qui faire une rapide contextualisation de ce qu’on contribua à une baisse de la mortalité entend par simulation en santé et les perspectives de infantile. cet outil pédagogique au sein de nos IFSI. ème

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DOSSIER

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Par la suite, l’approche par simulation ne s’arrêta pas là. A partir de 1910 et jusqu’à 1970, un mannequin de bois surnommé « Madame Chases », sera utilisé par les « élèves infirmières », du Hartford Hospital Training School of Nursus pour la pratique des soins de nursing de base.


TÉMOIGNAGE

a intégré la de 2009, l’IFSI de Vannes A l’arrivée du référentiel de partir en . On nous a alors proposé ue giq go da pé jet pro simulation à son à Brest. lôme Universitaire (DU) formation en vue d'un Dip le manque ulation en place, malgré sim la s mi te sui de t tou Nous avons se cachait derrière la simulation artisanale : on la de t tai C’é s. yen mo de me pièce. Nous teurs étaient dans la mê va ser ob les , cro mi tre porte avec no us a permis de nous p par jeux de rôle. Cela no cou au be jà dé ns illio va tra notre nouveau nouveau bâtiment. Dans le ns da er jet pro us no enrichir et de reau de consultation, n, tout est modulable : bu tio ula sim de re toi ora lab domicile... chambre de réa, soins à e mais on a vu une énorm re avec peu de moyens, fai se ut pe n tio ula nts sim La e de la part des étudia ravant une grande réserv différence. Il y avait aupa rôle. l à rentrer dans le jeu de qui, parfois, avaient du ma t oublier aux s proche de la réalité fai plu au te tex con un r rée Le fait de rec la se voit vraiment en pas dans la vraie vie. Ce étudiants qu’ils ne sont ulation avec peut donc faire de la sim On ls. ne on ati rel ns soi simulation de dre d’avoir les moyens. mais il ne faut pas atten té, aci ffic d’e ins mo ec av peu, paraissent ncipal outil. Les étudiants pri tre no est é vit ati cré Au final, la s’exprimer sur leurs petit groupe, ils peuvent en t son ils : its isfa sat s trè fiance en eux. certains de reprendre con difficultés. Cela permet à non sur l’évaluation. e sur l’apprentissage et La simulation est centré doit pas être ficulté : la simulation ne dif en nts dia étu les s pa On ne met diants. traumatisante pour les étu la simulation à évaluer la plus-value de On a cependant du mal , au travers de leurs en temps, des étudiants sur le terrain. De temps lesquelles la s situations de stage dans de t ven cri dé s, ue tiq pra analyses de l. is cela reste très ponctue simulation les a aidés, ma

Ce modèle se perfectionna et sera toujours utilisé par l’armée américaine durant la seconde guerre mondiale. Des humains sont alors mis à contribution, par exemple dans le perfectionnement des manoeuvres cardio-respiratoires où des personnes sont endormies et intubées pour cet exercice. Au début des années 60, les docteurs Stephen Abrahamson et Judson Denson mettent au point le premier mannequin contrôlé par ordinateur, le Slim one. Il sera le modèle qui inspirera, par ses capacités et son réalisme, les mannequins haute-fidélité actuels.

 Les IFSI aussi investissent dans ces nouvelles techniques afin d’améliorer la pédagogie et diversifier les approches. Or, nous le Le Mo ril lo n. el Isab & e pouvons actuelleul ro Bé e Jo ce lyn ment observer que référentes FO rmatrices Vannes l’offre varie forteà du projet de simulation ment d'un endroit à l'autre. On peut se retrouver à simuler une injection sur chambre implantable à La France à l’heure de partir d’une orange alors que dans cerl’innovation en santé tains IFSI, on bénéficiera d'un laboratoire de simulation complet avec des manneLes formations médicales, tout parquins haute fidélité. ticulièrement, observent le développement et l’expansion de la simulation en Qu’ils investissent grandement santé. Les spécialités autour de la chirurgie ou non, l’essentiel c’est d’avoir une bénéficient d’une grande diversité d’ap- formation de qualité. Il ne faut donc proche par la simulation. On retrouve par pas oublier d’adapter la pédagogie aux exemple des “Serious Game”, jeux vidéo moyens utilisés et d’adapter la formation permettant de simuler des situations cli- nécessaire aux formateurs responsable de niques en reproduisant des situations cli- la simulation en santé. niques réelles par exemple.Cette nouvelle approche est en vogue, mais la politique de développement et les moyens mis en oeuvre sont très disparates sur le territoire. Du plus innovant au plus réaliste, chaque région et établissement investissent différemment face à cette demande qui devient de plus en plus criante.

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> DOSSIER

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> TÉMOIGNAGE

L'approche par simulation s'est intégrée dans notre formation suivant la volonté de l’équipe pédagogique. Dès notre première année, nous avons simulé des pratiques en institut avant d'aller en stage. Au départ, la simulation s'intégrait dans peu d'UE, mais l'équipe pédagogique travaille de plus en plus à diversifier les enseignements pour incorporer la simulation dans notre programme de formation. L'initiation de la simulation dans nos programmes est une avancée majeure pour la formation des futurs professionnels de santé. L'objectif : "jamais la première fois sur le patient" est de plus en plus défendu par les équipes formatrices et les professionnels. L'approche par simulation est un réel avantage dans la formation car elle permet à l’étudiant d’aborder des situations stressantes, tout en lui assurant sécurité. Il peut alors acquérir la dextérité et l'aisance nécessaire à la pratique réelle face aux patients. Elle s’inscrit dans une démarche réflexive en permettant une remise en question de la part de l'étudiant et des observateurs via l’échange sur les faits. La formation des formateurs est capitale : la simulation ne peut être de qualité si l'encadrement et le suivi ne le sont pas. Ceci est tout aussi important que la qualité des locaux et des moyens mis à disposition pour permettre aux ESI de se confronter au plus près de la réalité. étudiant de 2ème année

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DOSSIER

La simulation en santé à travers le monde Avec le témoignage de Anne-Claude Allin Professeure HES-SO Doyenne de la Formation Directrice adjointe Haute Ecole de la Santé La Source - Lausanne « Selon Morton, la simulation dans les soins est une tentative «...de répliquer quelques ou quasi tous les aspects essentiels d’une situation clinique, afin que celle-ci soit comprise et prise en charge plus rapidement lorsqu’elle se présente réellement dans la pratique clinique.» La simulation existe depuis toujours mais elle fut moins réaliste que ce que peut nous donner la haute technologie à l’heure actuelle. Nous pouvons évoquer les injections sur une orange, les exercices entre collègues pour avoir de l'entraînement.

adéquatement à certains événements qu’ils ne rencontreront pas forcément dans leurs cursus. L’approche doit être régulière. Les études ont montré que la simulation devait être intégrée au Curriculum de formation pour qu’elle soit efficace. Il n’existe pas d’étude sur la sécurité améliorée des patients par rapport à la simulation en santé. Les étudiants font savoir pendant et à la fin de leur cursus, l’apport non négligeable que la simulation en santé aura eu sur leur construction de futurs professionnels de santé. Lorsque les étudiants commettent des erreurs dans les chambres de simulation, leur souvenir reste et ils ne l’oublient pas. Nous pourrions dire que la sécurité du patient en serait améliorée une fois l’étudiant diplômé. Cependant, aucune étude le démontre pour le moment...


Toute l'année tu as accès aux services spéciaux « adhérent FNESI » : - L'accès aux évènements FNESI (Congrès National et Universités d'Été) - Une newsletter mensuelle d'actualité sur la formation - L'accès aux guides spécifiques comme le guide de la mobilité ou de l’élu - L'accès à des formations relatives au statut d'étudiant infirmier ou d'élu - Des conseils et informations juridiques en cas de litige durant ta formation. 

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> DANS VOTRE ASSO

Param’aide Une association solidaire C’est avant tout pour participer à des projets de solidarité que l’association œuvre. C’est donc une véritable volonté pour Param’Aide d’être toujours présente lors d’événements tels que le Téléthon, Sidaction, la Course du Ruban Rose et l’Hôpital des Nounours. De nouveaux projets sont mis en place comme une collecte de vêtements chauds pour le Samu Social et de jouets pour les Restos du Cœur, l’hiver dernier. De plus, l’association essaie d’implanter le projet « Les petits paniers » (type projet Aubergine) au sein de l’établissement pour que les étudiants aient accès plus facilement à des fruits et légumes frais sans devoir se déplacer : le projet étant déjà mis en place dans les différents campus bordelais.

> Param’Aide est Un service aux étudiants l’association des étudiants L’association essaie d’accompagner au mieux les étudiants tout au long de leurs études avec en soins infirmiers de des projets tels qu’une bourse aux livres et une commande de petits matériels. Param’Aide essaie de fédérer ses étudiants avec l’organisation d’un Gala de fin d’année, un pot de départ pour Pellegrin à Bordeaux. aussi les étudiants nouvellement diplômés et une semaine d’intégration pour les nouveaux arrivés. Créée en 1997, depuis De plus, des soirées à thèmes sont organisées tout au long de l’année afin de créer une cohésion les étudiants et de se connaître inter-promotion. Régulièrement, Param’Aide organise aussi 2009 l’association a entre des petits-déjeuners et des goûters (nos talents de cuisiniers ne sont plus à prouver) et une fois repris son activité grâce par an une commande de sweats est réalisée. à des étudiants motivés et le soutien de l’équipe Un réseau dynamique pédagogique. Param’Aide s’investit dans différentes fédérations. Tout d’abord avec la FNESI (Fédération Le bureau est aujourd’hui Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers) dont elle est association administratrice depuis 2013 pour l’Université de Bordeaux, l’organisation d’un week-end de formation composé de 11 membres novembre chaque année, la présence de l’association à chaque événement national, et plus récemment en dynamiques et engagés organisant une manifestation régionale à Bordeaux, en collaboration avec la FNESI, lors de l’affaire Mais aussi au sein de l’EPIK (Ergothérapeute Podologue Infirmier Kinésithérapeute), jeune qui tentent au mieux FHP. association qui a pour but de fédérer et de créer une cohésion entre les étudiants des différentes de pérenniser les filières présentes au sein de l’IMS Pellegrin en organisant des soirées. Divers événements festifs aussi organisés grâce à l’iPeb (inter Paramédicaux étudiants bordelais) dont Param’Aide est différents projets qui ont sont administratrice. L’association s’investit aussi dans les projets de la fédération de ville Aliénor. fait les beaux jours Param’Aide est évidemment présente sur les réseaux sociaux donc n’hésitez pas à nous de l’association. demander en ami sur Facebook : Param Aide et à nous suivre sur Twitter : @paramaide !  26 serum|N°38

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Sudoku

> DIVERTISSEMENTS

Jeu

Quel tube pour quel examen, dans quel ordre ?

S o lu t io SERUM n°n3s7 M ot s 1. Soignant 2 c ro is és 4. Virginia 5. . Hôpital 3. CAC 6. Blouse 7. MInterdisciplinarité APP 10. Parc obilité 8. LMD 9. ours 11 AES 13. Portf . ECTS 12. olio 14. Objectifs 17. Collabora 15. UE 16. Kocher tio 19. Référent n 18. Recherche 20. Cép 21. Etudiant halées Én Aller n°1 avec ig m e à vide ; Aller M T. ; Retour n°1 n Retour n°2 av ° 2 avec Mme R. ; avec Mlle U. ; ec M T. ; Aller n°3 Retou Aller n°4 avecr n°3 à vide ; M T.

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