REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Aperçu humanitaire (au 27 février ...

27 févr. 2017 - Préfecture de la Nana-Gribizi / Sous-préfecture de Mbrès. Mouvement de population : Les affrontements qui ont opposé les groupes armés en ...
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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Aperçu humanitaire (au 27 février 2017)

Zone

APERCU HUMANITAIRE du 21 au 27 février 2017 Préfecture de l’Ouham / Sous-préfecture de Bouca / Villages Songba-fo et Bambia

Période à venir Du 06 au 11 mars Zone Centre :

Mouvement de population : Les exactions des groupes armés en octobre 2016 à Kaga-Bandoro ont provoqué le déplacement de plus de 131 ménages de l’axe Botto vers les villages Songba-fo et Bambia dans la sous-préfecture de Bouca. Du 7 au 9 février, un acteur a organisé une mission d’évaluation qui révèle des besoins urgents en NFI. Par conséquent, le 23 février, 108 ménages déplacés dont 90 à Songba-fo et 18 à Bambia ont reçu des kits NFI. Il convient de noter que 23 ménages n’ont pas pu en bénéficier à cause du nombre de kits insuffisant. Un plaidoyer est fait auprès des partenaires dans la zone pour combler ce gap. Préfecture de la Nana-Gribizi / Sous-préfecture de Mbrès

Zone Centre

Mouvement de population : Les affrontements qui ont opposé les groupes armés en novembre 2016 dans la zone de Bakala ont provoqué un déplacement massif de population vers d’autres localités. Une évaluation faite par les acteurs humanitaires au mois de janvier 2017 indique la présence d’environ 300 ménages soit 1047 personnes déplacées en provenance du village Mourouba et de la ville de Bakala dans la ville de Mbrés. Le 21 février, un acteur a distribué des kits NFI et des rations alimentaires à 300 ménages. Préfecture de l’Ouham / Sous-préfecture de Batangafo Sécurité Alimentaire/Nutrition : Depuis la crise de 2013, les bovins sont davantage exposés à la péripneumonie contagieuse et les petits ruminants à la peste. Ainsi, dans la sous-préfecture de Batangafo, du 8 novembre 2016 au 24 février 2017, 24 275 têtes de bétail dont 19 719 bovins et 4 556 petits ruminants ont été vaccinés à Batangafo-ville par un acteur humanitaire. Du 20 au 24 février 2017, 3700 têtes de bétail ont été vaccinés par un autre acteur dans les parcs de Moyenne-Sido, Kabo, Farazara, Gbazara et Moudou. Toutefois, à Batangafo, 45 000 bovins et 26 000 petits ruminants n’ont pas été vaccinés en raison du nombre insuffisant de vaccins mis à la disposition des partenaires. Dans les communes de Ouandago, Grévaï et Ndenga à Kaga-Bandoro, 65.534 têtes n’ont pas encore été vaccinés à cause de la présence active des groupes armés. Préfectures de l’Ouham et de la Nana-Gribizi / Sous-préfecture de Kaga- Bandoro / Village Godo Santé : Une explosion de cas de conjonctivite a été rapporté dans le village Godo situé à 8 km de la ville de Kaga Bandoro sur l’axe Grévaï. Le cluster Santé a effectué une mission le 22 février. A cette occasion, 37 cas ont été enregistrés et traités. L’absence d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA) favorise cette pathologie pendant la saison sèche. Des actions urgentes en EHA pour améliorer les conditions de vie de la population sont nécessaires.

Suivi avec le sous-cluster eauhygiène et assainissement pour une intervention d’urgence à Godo

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Préfecture de Ouaka / Sous-préfecture Bambari / Axes Bambari-Ippy et Bambari-Alindao Multisectoriel : Sur l’axe Bria-Ippy, tous les villages situés 25 à 42 km sont vides. Au village Ngoboudou (PK 45), un retour timide d’environ 10% d’habitants sur 1500 personnes a été constaté et toutes les maisons du village de Kopia ont été incendiées par les groupes armés. L’unique puits du village est inutilisable à cause des cadavres qui y auraient été jetés. Au village Mbroutchou, le centre de santé n’est pas fonctionnel, et les personnels soignant se sont réfugiés à Ippy, y compris le chef de centre. A Ippy, deux structures sanitaires sont fonctionnelles mais des besoins en vaccins sont notés. En dehors des réponses dans le cadre de la prise en charge pédiatrique planifiées par un acteur, les plus urgents à prévoir pour les retournés se structurent autour des NFI, les vivres, l’accès à l’eau et aux soins pour les adultes.

Zone Est : Suivi de la mobilisation des acteurs pour les possibilités d’intervention aux réponses d’urgence dans la zone

Préfecture de la Haute Kotto / Sous-préfecture Bria / Ville de Bria Axe Irabanda

Zone Est

Protection/Mouvement de population : Le 08 février, la majeure partie de la population du village Mballet et un groupement des villages dont Nzambé situés sur l’axe Irabanda à Bria, se sont retranchées dans la brousse et environ 300 personnes se sont installées dans l’enceinte de l’église catholique dudit village suite à l’incursion d’hommes armés. Une personne aurait été tuée lors de cette incursion, toutes les maisons du village brulées. Ces assaillants ont perpétré des attaques similaires le 11 février dans le village Mabissi situé à la lisière des préfectures de Haute-Kotto et de Basse-Kotto. Le bilan de cette phase d’attaque fait état 6 morts et 2 blessés qui sont pris en charge. Toutes ces populations manquent des services sociaux de base comme la santé, alimentation abris, NFI et besoin de protection. Une discussion est en cours au sein de la communauté humanitaire de Bria afin de voler au secours de personnes déplacées/retranchées dans la brousse. Préfecture de Ouaka / Sous-préfecture Kouango / Kouango Education : Dans la sous-préfecture de Kouango, la majorité des enfants en âge d’être scolarisés scolaire ne sont pas inscrits depuis 2013. Ceux qui venaient de finir le fondamental I n’ont pas eu accès au fondamental II. Le défi est de taille et exige une implication de tous pour relancer le retour des enfants à l’école. Pour l’année 2016-2017, sur les 50 écoles que compte le secteur scolaire de Kouango, 76% sont fonctionnelles avec un effectif global de 9 319 élèves dont 6423 garçons et 2 896 filles. Ce qui signifie que 39,41% d'élèves sont inscrits à l'école cette année sur un effectif total de 23 642 enfants en âge scolaire. Ceci s’explique par l’absence ou la vétusté des infrastructures scolaires et la persistance de l'insécurité qui n'encourageant pas les parents à réinscrire les enfants. Le ratio enseignant/élève bas (soit 1 enseignant pour 110 élèves) et le faible niveau de revenu des parents ébranlés par la crise sont d’autres facteurs.

Faire le suivi auprès du cluster éducation des questions d’appui à l’éducation

Préfecture de Haut-Mbomou / Sous-préfecture Zemio / Zemio Protection : Le 25 février, deux villages ont été victime d’incursion d’hommes armés assimilés aux éléments présumés de la LRA dans la préfecture de Haut-Mbomou. Il s’agit du village Gambara situé à 10 km de Zémio sur l’axe Rafaï et de la localité de Ngouyo situé après Banangui. A Ngouyo, 11 personnes ont été kidnappées dont 8 ont été libérées. Des vivres et des articles non alimentaires ont été également pillés.

Renforcement des actions de protection des personnes dans la préfecture du Mbomou

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Préfecture de l’Ouham-Pendé / Sous - préfecture de Paoua / Village Bambara

Zone Ouest :

Protection et assistance humanitaire : Suite aux différents incidents sécuritaires d’octobre 2016, plus de 4 000 personnes des villages Bambara 1, 2, 3, Ziko et Paysannat situés à environ 30 km de Paoua avaient fui dans la brousse et leurs récoltes incendiées. Un retour progressif d’une partie de la population déplacée a été observé, permettant ainsi aux acteurs humanitaires d’y mener des évaluations de besoins et de procéder à l’assistance. Le 23 février, un acteur humanitaire a distribué des vivres (rations d’urgence de 7 jours) à 4 190 personnes dans les villages Bambara 1, 2, Paysannat, Ziko, Zoyambouri et Bambara mission. La sécurité demeure la plus grande préoccupation de la population. Elle souhaite le départ des hommes armés installés à proximité afin de reprendre leurs activités quotidiennes. Zone Ouest Préfecture de l’Ouham-Pendé / Sous - préfecture de Bocaranga/ axes Bocaranga-Bohong et Bocaranga-Mann Protection et assistance humanitaire : Depuis deux semaines, des rumeurs persistantes annonce une nouvelle attaque qui serait en préparation dans la ville de Koui. Cette information a occasionné le mouvement pendulaire d’environ 10 000 personnes entre les villages lelong des axes Bocaranga – Bohong et Bocaranga – Mann et la brousse. Ces 10 000 personnes sont majoritairement des femmes et des enfants. Aucune école primaire sur la dizaine existante sur ces axes n’a rouvert ses portes depuis deux semaines en raison de ces rumeurs. Les partenaires humanitaires ont organisé des MSA dans cette zone à la suite desquelles les réponses d’assistance humanitaire sont déjà en préparation. L’insécurité reste le défi majeur dans cette zone.

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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Aperçu humanitaire hebdomadaire ( au 27 février 2017)

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Problématiques humanitaires Accès humanitaire

TCHAD

Bureau OCHA

SOUDAN

Birao

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Limites des hubs humanitaires

Centre Ouest

Bangui

Ndélé

Moyenne Sido

! !

^ ^ ^ Kabo

SOUDAN DU SUD

Moudou

Batangafo

Paoua

CAMEROUN Bocaranga

Bohong

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Bozoum

! !

Sangbo-Fo

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Bossangoa

^ ^ Bambia Bouca

! !

Ouandago Kaga-Bandoro ! ! Grevaï mbrès

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Bouar

^^

Ippy

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Kopia

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Sibut

! !

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Bambari

Bria ! !

Irabanda

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Ngouyo

^Zémio

Gambara

^Kouango Bimbo

Berbérati ! !

Mbaïki

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Bangui

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Mobaye

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Bangassou

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RD CONGO

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Nola

CONGO

Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pas reconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies.

Date de création : 20 février 2017

Sources : OCHA

Est

Commentaires : [email protected] | https://humanitarianresponse.info | www.unocha.org | www.reliefweb.int

Obo

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