rencontres - La Boîte à Livres

2 janv. 2017 - Syrie gréco-romaine, avec ses rues à colonnades, son théâtre, ses thermes, ... Affairs de Sciences Po Paris. C'est l'histoire d'un homme né en ...
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I EXPOSITIONS I DU 2 JANVIER AU 28 FÉVRIER 2017 PIERRE CROUSAUD Vagues branches Peintures

RENCONTRES D É D I C A C E S ,

E X P O S I T I O N S ,

A N I M AT I O N S

www.boitealivres.com

Janvier 2017 RENCONTRE

ANNIE et MAURICE SARTRE

RENCONTRE

FREDERIC TISSOT

pour leur essai

Palmyre

Salle Thélème Université de Tours www.apprentisphilosophes.fr

I EN FÉVRIER 2017 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION) 02/02/17 Abdellah Taïa Celui qui est digne d’être aimé (Éd. Seuil) 07/02/17 Catherine Lenoble Anna K (Éd. Hyx) 09/02/17 Michèle Lesbre Chère brigande, lettre à Marion du Faouët

JEUDI 12 JANVIER I 19H30

La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

ALAIN AUTRET

LIBRAIRIE LA BOÎTE À LIVRES . 19, rue Nationale, Tours

Tél. 02 47 05 70 39 . [email protected] . www.boitealivres.com

MARDI 17 JANVIER I 19H30 RENCONTRE

pour son essai

YVONNE BABY

Les maladies dites «imaginaires»

Enquête sur les douleurs et symptômes inexpliqués Éd. Albin Michel

JEUDI 19 JANVIER I 19H30

pour son roman

Nirvanah

Sam. 30 novembre à 19h30 Éd. Maurice Nadeau

MARDI 24 JANVIER I 19H30 RENCONTRE

RENCONTRE

CHRISTINE KONTLER pour son essai

L’art chinois

Une histoire culturelle Éd. CNRS

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Éd. Stock

RENCONTRE

(Éd. Sabine Wespieser)

15/02/17 Geneviève Brisac Vie de ma voisine (Éd. Grasset)

© F. Mantovani

JEUDI 12 JANVIER À 19H Conférence avec DANIELLE COHEN-LEVINAS Après la fin de l’humanisme

L’homme debout

© Jérôme Tisné

I HORS NOS MURS I

Vérités et légendes Éd. Perrin

pour son récit

JEUDI 26 JANVIER I 19H30

YANNICK DEHÉE STÉPHANE DAMIAN-TISSOT TITWANE

pour la revue

Sang Froid N°4 Éd. Nouveau Monde

MARDI 31 JANVIER I 19H30

I MARDI 17 JANVIER > 19H30

I JEUDI 12 JANVIER > 19H30 Rencontre avec ANNIE et MAURICE SARTRE

Rencontre avec FRÉDÉRIC TISSOT

pour leur essai

Palmyre, vérités et légendes

pour son récit

L’homme debout

(Éd. Perrin. 14 € ) Palmyre, la « perle du désert », inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité en 1980, subit depuis des années des destructions irréparables largement relayées par les médias. Mais beaucoup d’articles et d’ouvrages ont contribué à répandre des erreurs innombrables sur cette ville objet de tous les fantasmes. Cité de l’Empire romain, Démêler le vrai du faux, Palmyre n’a été ni une rétablir la vérité parmi « principauté » ni un État les imprécisions souvent tampon entre Rome et les Perses, pas plus que Zénobie relayées par les médias, tel est le grand mérite de n’en a été la reine. Ville de caravaniers, ouverte aux ce sincère hommage à « la influences de l’Est et de perle du désert ». l’Ouest, elle n’en est pas Revue L’Histoire moins caractéristique de la Syrie gréco-romaine, avec ses rues à colonnades, son théâtre, ses thermes, ses maisons à péristyle. D’où tirait-elle sa richesse ? D’où venaient ses habitants ? Quels étaient ses dieux ? Qui furent réellement Odainath et Zénobie ? Pourquoi ce site prestigieux a-t-il suscité autant d’intérêt et de haine ? Quelle a été son importance aux yeux des Syriens, hier et aujourd’hui, et quel est son avenir ? En mettant à la portée de tous les découvertes les plus récentes, Annie et Maurice Sartre font le tri entre réalités et légendes sur Palmyre et l’histoire de la Syrie.

Un anticonformiste, de l’humanitaire à la diplomatie (Éd. Stock 19 € )

Annie Sartre, professeur émérite d’histoire ancienne à l’université d’Artois, spécialiste du ProcheOrient, a travaillé en particulier sur les coutumes funéraires – Des tombeaux et des morts (Ifpo, 2001) – et sur les notables de la Syrie antique. Maurice Sartre, professeur émérite d’histoire ancienne de l’université de Tours, est l’auteur de D’Alexandre à Zénobie. Le Levant antique (Fayard, 2001), de Histoires grecques (Seuil, 2006) et, avec son épouse, de Palmyre, la cité des caravanes (Gallimard, 2008), Zénobie (Perrin, 2014). Tous les deux sont engagés dans l’édition du corpus des Inscriptions grecques et latines de la Syrie.

C’est l’histoire d’un homme né en Algérie en 1951, arrivé en France en 1962, diplômé de médecine en 1980, devenu French doctor en Afghanistan, au Kurdistan, au Maroc puis chargé de mission, conseiller de ministres : « santé », « stratégique », « technique ». Foudroyé un matin par le destin, il est nommé le lendemain Consul Le Docteur Frédéric Tissot, Général de France au Kurdistan, le premier de l’Histoire. médecin spécialiste de santé publique, fut le De l’humanitaire à la diplomatie, debout, à dos de mulet premier consul général de ou en fauteuil roulant, de dispensaires de fortune en France à Erbil, au Kurdistan palais républicains, de Blida aux montagnes irakiennes d’Irak (2007-2012). Il est en passant par l’Auvergne, le Kurdistan, la Somalie, actuellement chargé Haïti ou les vallées oubliées de l’Hindou Kouch, le d’enseignement à la Paris destin de Frédéric Tissot est fragmenté, accidenté, School of International Affairs de Sciences Po Paris. saturé d’ombres et de lumières. Il a vu la fureur d’un dictateur, la chute d’un mollah et les crimes de la guerre, il a soigné civils et combattants héroïques ou anonymes, cru en la reconstruction d’un peuple, d’une nation et d’un État, démasqué la générosité qui tue juste derrière celle qui sauve, éprouvé l’absurdité des rapports économiques et la toute-puissance des intérêts géostratégiques. Par hasard ou par nécessité, tous ces moments, ces « Le Docteur Frédéric Tissot connaît toutes les limites secondes décisives de l’Histoire, il et les complexités de l’aide humanitaire : l’ouverture les a rassemblés en une seule vie, des corridors humanitaires qui devient un enjeu la sienne, étourdissante odyssée de négociation, des médecins pris en otage pour géographique et humaine, sorte servir de monnaie d’échange, soigner des blessures de débandade éclairée. provoquées par des armes ou des munitions livrées par la France, les luttes d’influence entre ONG… Il est à cet égard bien placé pour transformer son expérience en conscience. » Thierry Moulonguet, Revue des deux mondes.- 9 novembre 2016.

I JEUDI 19 JANVIER > 19H30 Rencontre avec ALAIN AUTRET

I MARDI 24 JANVIER > 19H30

pour son essai

pour son roman

Rencontre avec YVONNE BABY

Les maladies dites « imaginaires »

Nirvanah

Enquête sur les douleurs et symptômes inexpliqués (Éd. Albin Michel. 15 € ) Les maladies dites « imaginaires » sont ces affections qui se manifestent par des symptômes bien réels mais que la médecine n’arrive à rattacher ni à une lésion, ni à une maladie au sens classique. Elles vont de l’hystérie du passé aux multiples douleurs et symptômes chroniques sans cause. Et pourtant l’imagerie cérébrale et les techniques de neurosciences mettent en évidence un mode de fonctionnement particulier du cerveau, déviant, trompeur, mais bien réel. Formant le plus gros contingent des consultations, elles trompent le patient et sont mal considérés par les médecins et les différentes spécialités médicales sans faire avancer le problème, d’où les mauvaises prises en charge actuelles. Neuro-psychiatre, Alain Autret offre une analyse critique des apports de la médecine, de la psychologie, de la psychanalyse, et des neurosciences. La prédisposition à l’expression par des symptômes est acquise dans l’enfance et leur forme est intimement liée à l’histoire personnelle. La vie s’organise autour du ou des symptômes qui persistent tant qu’en perdure la cause, et le cerveau s’adapte par plasticité. Pour guérir, il faut comprendre ce qui se joue : il s’agit d’une sorte d’appel, une façon de réagir à un stress, tout comme les autres manifestations d’anxiété. Abandonner les voies sans issue, gérer le stress, s’investir dans des activités récréatives, retrouver les réassurances nécessaires pour rectifier un fonctionnement cérébral égaré..., et le plaisir de vivre. En fait l’auteur présente un projet d’art de vivre à des patients qui jusque-là n’ont fait que souffrir. Un livre éclairant pour les patients et pour ceux qui veulent les aider car il propose, enfin, un modèle d’explication généralisable.

(Éd. Maurice Nadeau. 16 € )

Alain Autret a été pendant trente ans chef du service de neurologie du CHU de Tours. Il a animé de nombreuses sociétés savantes et est maintenant professeur émérite à l’université de Tours. S’intéressant aux relations entre psychologie et neurologie, il a publié Les effets placebo. Des relations entre croyances et médecine (L’Harmattan, 2013).

Nirvanah, adolescente, débarque de façon inattendue chez Clémence, sa grand-mère. Commencent les séances de «Parle-moi». Parfois Clémence raconte le passé, parfois elle s’interroge sur l’avenir. Nirvanah pose des questions, s’en va, revient, cherche à comprendre. Passent quelques après-midi, des guerres, la paix, l’écriture, le merveilleux de la vérité quand elle est transmise par le cœur. La parole est un don, qu’autorise l’écoute. Entre Clémence et Nirvanah, c’est une histoire d’amitié, de magie. Extrait : « Nirvanah a quinze ans, ou plus, dirait-elle, un âge qui peut bouger selon les jours, les heures, les partages, les épreuves, les joies, les absences. Cet âge à variations est un âge d’exception, dira Clémence à sa petite-fille Nirvanah, un âge entre l’enfance et l’adolescence, qu’elle-même n’aura pas connu puisque l’exception, pour ses années à elle, c’était avant. « Avant quoi ? » demande Nirvanah, « Avant la guerre », répond Clémence. Là, Nirvanah va insister pour que Clémence lui parle de la guerre — quelle chance d’avoir une grandmère plus forte que les livres. « Rien ne pourra remplacer les livres », a protesté Clémence, tous ces livres que Nirvanah lira et découvrira au cours de la vie. Déjà, Nirvanah ne pense plus à ce qu’elle vient de dire, c’est la beauté de son âge, les paroles qui s’enfuient comme les nuages, avec le vent. Ce sera elle, Clémence, qui va s’interroger : comment saura-t-elle répondre aux questions de sa petitefille, et aux questions qu’elle continue à se poser. Mais ce comment recouvre peut-être une aventure dont Nirvanah détient les clés, et le secret. »

Journaliste, Yvonne Baby a créé et dirigé le service culturel du journal Le Monde dans les années 1970-1980. Elle est l’auteure de plusieurs romans : Oui, l’espoir (Grasset, prix Interallié 1967), La Vie retrouvée (L’olivier, 1998), Gris Paradis (Gallimard, 2003), La femme du mur (Gallimard, 2004), Le Troisième ciel (Léo Scheer, 2010). En 2011, elle publié un recueil d’entretiens avec de grands artistes, Quinze Hommes splendides (Gallimard) et en 2013, des portraits À l’Encre bleu nuit (Baker Street, 2014).

I JEUDI 26 JANVIER > 19H30 Rencontre avec CHRISTINE KONTLER

I MARDI 31 JANVIER > 19H30 Rencontre avec YANNICK DEHÉE, STÉPHANE DAMIAN-TISSOT, TITWANE pour la revue Sang froid N°4

pour son essai

L’art chinois

Une histoire culturelle (Éd. CNRS. 59 € ) Donner à voir et à lire l’art chinois dans son contexte spirituel, religieux et politique, telle est l’ambition de ce livre. Dans cette histoire culturelle, Christine Kontler restitue toute la richesse d’une civilisation qui s’est développée pendant quatre, voire cinq millénaires sur un territoire à l’échelle d’un continent. Faisant œuvre de synthèse, elle saisit à la fois le singulier et le tout. Sans jamais en gommer l’immense diversité, ni en réduire la complexité, elle nous fait découvrir l’essence du monde chinois. Nous suivons ainsi pas à pas les évolutions dynastiques qui dessinent les grandes lignes des transformations politiques et spirituelles, mais aussi des changements sociaux et économiques. Et nous découvrons, grâce aux plans et aux documents commentés, les nombreux échanges intérieurs et ceux du monde chinois avec l’Asie des steppes, l’Asie centrale, l’Inde, l’Iran, le monde araboislamique, l’Asie orientale et méridionale, mais aussi avec l’Europe. Un grand tableau d’ensemble en six grandes périodes de la variété des productions artistiques chinoises.

« Synthèse sur l’art chinois dans ses dimensions spirituelles, rituelles et religieuses des temps néolithiques jusqu’au XVIIIe siècle. La production artistique est replacée dans le contexte des évolutions dynastiques, des transformations politiques et spirituelles, changements économiques et sociaux de chaque époque. » Livres Hebdo, 18 novembre 2016

(Éd. Nouveau Monde. 15 € ) > Avec la participation de JEAN-EMMANUEL DERNY, détective privé et auteur de Les détectives privés pour les nuls (éd. First, 2016).

Docteur en Sciences des Religions, Christine BarbierKontler est sinologue, spécialiste de l’art, de la littérature, des religions mais aussi de tout ce qui fait la culture chinoise, de la médecine à la cuisine. Depuis 1989 elle est enseignante-adjointe à l’ISTR, Institut des Sciences et Théologies des religions et donne des cours sur les religions de la Chine, à l’Institut catholique de Paris, Faculté de théologie. Depuis 1995, elle est chargée de cours au département d’Histoire des Arts et donne des cours sur l’art bouddhique à l’Université François Rabelais, Tours. Elle est par ailleurs membre du Centre de recherche sur l’Extrême -Orient de Paris-Sorbonne (en 2007) et a traduit en français des romans et divers ouvrages chinois.

Chaque trimestre la revue Sang froid vous plonge au cœur de la justice, de la police mais aussi du “milieu” grâce à des articles fouillés et à contre-courant. Dans une première partie, dédiée aux affaires judiciaires et à l’investigation, Sang froid publie un dossier, des reportages, des révélations et des portraits. Histoires récentes ou oubliées, le réel est mis en perspective pour raconter notre société. La fiction prend ensuite le relai avec une seconde partie consacrée à l’univers du polar. Miroir de son époque, ce genre littéraire est mis à l’honneur à travers une nouvelle écrite par un auteur de renom, ainsi que par des interviews et des portraits. La revue refuse de cloisonner littérature et journalisme, à l’instar d’un Truman Capote dont le titre invoque le patronage. Aujourd’hui le polar est de plus en plus documenté et en prise sur la complexité du réel. Quant aux journalistes, ils se montrent de plus en plus exigeants concernant les techniques de narration.

Yannick Dehée est Directeur de la publication de Sang froid. Il est aussi le P-DG des éditions Nouveau Monde qu’il a créé en 2000. Spécialisée dans l’histoire, les services secrets et l’investigation, cette maison d’édition a notamment publié Les guerres secrètes du Mossad, Sexus Economicus ou Histoire secrète de la corruption sous la Vème République. Stéphane Damian-tissot est Rédacteur en chef de Sang froid. Il a été responsable de la rubrique justice au sein du mensuel lyonnais Mag2 Lyon. Titwane et l’auteur de la bande dessinée Brigade criminelle (La Martinière, 2015).