RENCONTRE MONDIALE DE L’INEE Du 25 septembre au 1er Octobre 2011
Lieu : Bureau du CCAP Uvira, Province du Sud-Kivu en RD Congo
Organisateurs : L’association Artistes pour l’Humanité – ArtHum, Le réseau Comité de Coordination des Actions de Paix – CCAP et L’association Enfants d’Uvira - EU
Thème du jour : 01/10/2011 « L’Education comme mécanisme de Transformation de conflit et de Protection »
Facilitateur : Dieudonné AMISI MUTAMBALA Chercheur en Education, Droits humains et Transformation de conflit Membre du Groupe d’Intérêt « Jeunes et Adolescents » de l’INEE www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………………………… 3 REPARTITION HORAIRE AJUSTEE ...…….………………………………………………………………. 4 1.
INTRODUCTION SUR LE RESEAU INEE, SA RENCONTRE MONDIALE ET LE THEME DU JOUR …………………………………………………………………………….. 5
1.1.
Le réseau ………………………………………………………………………………………………. 5
1.2.
La rencontre mondiale de l’INEE et ses objectifs pour Uvira en RDC …………………………... 6
1.3.
La discussion au sujet de la formulation du thème ………………………………………………... 6
2.
TABLES DE DISCUSSION : exposé en plénière……………………………………………………7
2.1.
Table 1 : La protection à travers l’éducation ……………………………………………………….. 7
2.2.
Table 2 : La transformation de conflit à travers l’éducation ……………………………………… 9
3.
LES NORMES MINIMALES POURL’EDUCATION EN SITUATIONS D’URGENCE, POST-URGENCE, REHABILITATION ET RECONSTRUCTION………………………………..11
3.1.
Nécessité de l’échange sur les normes de l’INEE ………………………………….....................11
3.2.
Mnémotechnique 1…………………………………………………………………………………… 14
3.3.
Mnémotechnique 2……………………………………………………….……………………………15
4.
LIENS ENTRE LES NORMES DE L’INEE, LA TRANSFORMATION DE CONFLIT ET LA PROTECTION……………………………………………………………….…………….…..16
4.1.
Référence 1…………………………………………………………………………………………… 16
4.2.
Référence 2…………………………………………………………………………………………....16
5.
COMMENT DEVENIR MEMBRE DE L’INEE………………………………………………………17
6.
EVALUATION DE LA RENCONTRE ……………………………………………………………… 21
6.1.
Formulaire d’évaluation ……………………………………………………………………………...21
6.2.
Compilation de points de vue, commentaires et recommandations des participants …………22
7.
CONCLUSION………………………………………………………………………………………... 24
8.
LES PARTICIPANTS ………………………………………………………………………………....25
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REMERCIEMENTS La tenue de cette Rencontre Mondiale de l’INEE, ayant eu lieu au cours de la journée de samedi 1er octobre 2011, est un événement que nous gardons mémorial au niveau d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo. C’est un honneur aussi bien pour le comité organisateur local que pour des personnes physiques et morales ayant participé, sous divers aspects, à sa réalisation. Nous citons expressément le Secrétaire Exécutif du Comité Coordination des Actions de Paix (CCAP) pour sa disponibilité dans la planification et la modération de la rencontre. Nous remercions également le personnel de ce réseau pour l’assistance nous apportée sur le plan protocolaire.
Nos sincères félicitations s’adresse à tous les participants parce qu’ils ont apporté une contribution pour la cause de l’éducation en situations d’urgence, en consacrant leur temps précieux pour la tenue et la réussite de cette rencontre. Nous faisons aussi mention du Coordinateur d’Enfants d’Uvira qui, bien que n’ayant pas été présent dans la rencontre avec sa délégation des Chefs d’établissements scolaires partenaires à son association, à cause du changement de la date annoncée au préalable ainsi que le retard connu le jour même de la rencontre par la force de circonstance (une grande pluie s’est abattue sur la Cité d’Uvira le matin du même jour). Au fait, la préparation du module distribué aux participants et sa multiplication ont bénéficié d’un soutien logistique apporté par les services d’Enfants d’Uvira. Aussi, est-il pour nous un devoir d’exprimer nos sentiments de gratitude aux gestionnaires de Villa ILAC, une nouvelle maison hôtelière en voie d’être inaugurée à Kavimvira, toujours dans la Cité d’Uvira. Cette maison a aussi soutenu la logistique de la rencontre, à la fin des travaux de notre journée dédiée à l’INEE à travers la planète, en transportant les participants vers leurs domiciles. Nous ne saurons pas tourner cette page sans reconnaitre le soutien moral dont nous avons bénéficié de la part des membres de l’INEE œuvrant à travers Norwenian Refugee Council (RNC) à Bukavu et à Goma. Nous exprimant au nom de l’Association « Artistes pour l’Humanité » (ArtHum), nos www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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sentiments de reconnaissance sont réitérés au Secrétariat de l’INEE pour la reconnaissance professionnelle et le soutien technique qu’il nous a accordés, afin que nous assumions notre engagement de volontaire, pris pour organiser la Rencontre Mondiale qu’elle venait de lancer au cours de cette année 2011. Longue vie et bonne continuité à tous !
Dieudonné Amisi Mutambala Facilitateur ==================================================================
REPARTITION HORAIRE AJUSTEE -
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10 h 30’ : Ouverture de la rencontre par le modérateur de CCAP et brève présentation des participants ; 10 h 40’ : Présentation des objectifs de la rencontre par le modérateur ; 10 h 45’ : Point de vue des participants sur les objectifs de le rencontre ; 11 h 00’ : Brève historique sur le CCAP par son Secrétaire Exécutif ; 11 h 15’ : Brève historique sur ArtHum par son Directeur ; 11 h 30’ : Echange sur les brèves historiques (questions des participants aux intervenants) ; 11 h 45’ : Introduction sur l’INEE, sa rencontre mondiale et le thème du jour « l’éducation comme mécanisme de protection et transformation de conflit » 12 h 00’ : Questions & réponses et commentaires des participants ; 12 h 30’ : Repas 13 h 15’ : 2 tables de discussion * Table 1 : Le concept « PROTECTION » à travers l’éducation * Table 2 : Le Concept « TRANSFORMATION DE CONFLIT » à travers l’éducation ; 14 h 00’: Exposé Table 1 et Table 2 + commentaires 14 h 45’ : Echange sur les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence * Nécessité de l’échange * Mnémotechniques pour l’apprentissage facile des normes * Lien entre les normes, la Protection et la Transformation de conflit (discussion) 15 h 30’ : Comment devenir membre de l’INEE ? 15 h 45’ : Evaluation de la journée 16 h 00’ : Mot de remerciement et d’au revoir par le Secrétaire exécutif de CCAP, Clôture. www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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1. INTRODUCTION SUR LE RESEAU INEE, SA RENCONTRE MONDIALE ET LE THEME DU JOUR 1.1.
Le réseau
Le contenu de la page web téléchargée sous le lien http://www.ineesite.org/index.php/post/quest_ce_quinee , dont le titre est « Qu’est-ce que l’INEE », a été remis aux participants. Il donne une idée globale sur le réseau en différents points que voici : - Le réseau inter-agences pour l’éducation en situations d’urgence - L’histoire de l’INEE - La vision de l’INEE : Promouvoir l’accès à une éducation de qualité pour toutes les personnes affectées par une crise. - Les objectifs de l’INEE - Les documents clés - Comment fonctionne l’INEE? De part sa son histoire, sa vision et ses objectifs, l’existence de l’INEE cadre avec une problématique expérimentée à l’échelle planétaire que nous pouvons illustrer avec l’affirmation suivante : « Les obstacles à une éducation de qualité constituent une menace pour la paix ! » Les difficultés rencontrées pour dispenser l’éducation en situations d’urgence sont nombreuses. Elles vont des problèmes de manque d’accès, de qualité et de coordination à l’exclusion de groupes de population spécifiques comme les filles ou les adolescents. En ce qui concerne l’accès à l’éducation par exemple, un rapport repris en 2006, lors d’une formation des formateurs de l’INEE affirme ceci : « 80 pour cent des 113 millions d’enfants an âge d’être scolarisés, mais qui n’ont pas été inscrits à l’école, vivent dans les pays qui traversent une période de crise ou de post-crise. »1 Ces difficultés provoquent l’effondrement du système éducatif. Les enfants et les adultes non scolarisés sont condamnés à vivre dans la pauvreté et la violence ; ils n’ont pas les aptitudes plus complexes et nécessaires pour contribuer pacifiquement à leur réintégration, à la reconstruction et au développement durable de leur société. En effet, sans la stabilité et la structure sociale, qu’apporte l’éducation dans les situations d’urgence, les enfants et les adolescents sont plus exposés à l’exploitation et aux exactions comme les enlèvements, l’enrôlement forcé dans les groupes armés, les violences sexuelles et d’autres abus liés au genre. L’endroit où se déroule l’apprentissage, qu’il soit formel ou non formel, constitue la structure sociale la plus importante dans la vie d’un jeune. Dans un contexte caractérisé par la perte d’êtres chers et des bouleversements, l’absence d’apprentissage et de scolarisation peut rendre le conflit encore plus douloureux.
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Emily Vargas Baron, The RISE Institute.
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1.2.
La rencontre mondiale de l’INEE et ses objectifs pour Uvira en RDC
Les objectifs de cette rencontre mondiale, adaptés aux réalités et besoins sur terrain, étaient formulés de la manière suivante : -
A la fin de cette rencontre, nous serons capable de :
(1) Profiter de l’opportunité et rencontrer les membres de l’INEE, afin qu’ils puissent échanger et établir des relations avec d’autres collègues au sein de nos communautés ; (2) Susciter des discussions autour de notre travail ; (3) Attirer l’attention des éducateurs et informer les intervenants humanitaires ainsi que d’autres participants sur les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence ; (4) Etablir des liens entre divers domaines d’intervention et lesdites normes, notamment en ce qui concerne aussi bien la Protection que la Transformation de conflit ; (5) Nous imprégner de la nécessité de notre engagement et apporter notre contribution pour la promotion de l’éducation à travers l’apprentissage, la vulgarisation et la mise en application des normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence. 1.3.
La discussion au sujet de la formulation du thème
« L’éducation comme mécanisme de Protection et de Transformation de conflit » Le thème précédemment présenté aux participants, ayant été formulé de manière ci-haut, a suscité un débat. Certains participants ont estimé qu’il valait la peine d’apporter une légère modification dans la formulation de ce thème ou aux placements de ces deux termes, notamment en permutant le mot « Protection » et l’expression « Transformation de conflit », l’un à la place de l’autre et viceversa. Ceci éviterait la confusion ou une compréhension erronée de l’idée autour de laquelle on voulait exactement échanger. Avec le thème tel que formulé ci haut, d’aucuns pensaient que le vocable « protection » se rapporterait au mot « conflit » comme tel est le cas pour le terme « transformation » vis-à-vis du mot « conflit ». L’assemblée s’est par ce fait résolue d’opter pour la reformulation suivante : « L’éducation comme mécanisme de Transformation de conflit et de Protection ».
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2. TABLES DE DISCUSSION 2.1.
Table 1 : La protection à travers l’éducation Travail en atelier
Exposé en plénière par Mme Alice UWINKA, Superviseur du volet genre au sien du CCAP
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Il est vrai que l’éducation est un mécanisme de protection N° Arguments (1) Lorsqu’on est éduqué, on est protégé et on protège les autres
Pourquoi Parce qu’on ne nuit pas, on ne provoque pas
(2) L’éducation, au lieu de disperser, elle réunit ;
Parce qu’elle est pour tous, sans discrimination
(3) L’éducation prépare des leaders intègres
Elle touche le cognitif (savoir), l’affectif (savoir être) et le psychomoteur (savoir faire) Parce qu’ils visent la qualité intellectuelle et morale
(4) Les outils eux-mêmes de l’éducation contribuent à la protection
Comment A travers les bonnes mœurs ou le bon comportement Les élèves issus de différentes familles, même celles qui sont en conflit, se retrouvent. Par l’apprentissage ou la formation
Où Quand En famille, à A tout l’école et dans moment la société
Par la matière du programme et le code de bonne conduite
En famille et à A tout l’école moment
A l’école et partout
A tout moment (durant toute la vie)
En famille et /ou à l’école
A tout moment
NB : Toute personne est censée être concernée par l’éducation. Complément du facilitateur La « Protection » en tant qu’un domaine d’intervention à caractère humanitaire, telle que comprise et pratiquée dans la coordination humanitaire en situation de conflit et/ou dans un contexte post-conflit, se consacre à la collecte de nouvelles de terrain, l’analyse et le partage de l’information, notamment sur la situation politico-militaire et sécuritaire dudit terrain, dans le but de prendre des mesures de prévention et apporter une réponse appropriée. En attendant l’échange sur les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence, il s’est avéré nécessaire de rappeler les trois aspects essentiels de la protection, entendus comme des atouts ou acquis de l’éducation. Cette éducation, dont doit bénéficier tout être humain, comporte un aspect physique, un aspect juridique et un aspect socio-psychologique. Mettant d’abord un accent sur la protection juridique, nous dirions que le concept de l’éducation et son cadre sont bel et bien protégés par des instruments juridiques internationaux qui, en principe, doivent être accommodés avec la constitution de chaque Etat moderne (après ratification par ledit Etat, bien entendu), lesquels instruments devant donc être actés dans la loi du pays. www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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A part le fait que ces instruments soient dits juridiquement protecteurs de l’éducation, comme domaine du social, ils sont par voie de conséquence, et logiquement parlant, protecteur du cadre, des agents et sujets concernés par l’éducation. Nous pouvons citer les instruments suivant : - La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ; - Le pacte international relatif aux droits civils et politiques de (1966) ; - Le pacte international relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966 ; - Les 4 conventions de Genève de 1949 et leur protocoles additionnelles de 1977 ; - La convention relative au statut des refugiés de 1951 et le Protocol relatif au statut des réfugiés de 1967 ; - La convention contre la torture et toute autre forme de traitement ou de punition cruel, inhumaine et dégradante ; - La convention sur la prévention et la punition du crime de génocide de 1984 ; - La convention relative aux droits de l’enfant de 1989, etc. 2.2.
Table 2 : La transformation de conflit à travers l’éducation Travail en atelier
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Exposé en plénière par M. Safari LUKENDO, Représentant l’ONG Halte Africa - Oui, l’éducation transforme le conflit. L’éducation est la base de toute forme de transformation au sein de la communauté (exemple : dans une famille ou société qui bénéficie d’une bonne éducation, les membres se respectent mutuellement). Là où il y a une bonne éducation, chacun connait la valeur de l’autre. - Pourquoi ? Parce que l’éducation éveille l’esprit de l’individu et fait sortir la communauté de l’obscurantisme, tout en contribuant au développement durable des groupes sociaux sans distinctions de races, ethnies, religions, etc. - Comment ? A travers les programmes d’instruction et de sensibilisation. - Où ? Au sein de la famille ou dans la communauté - Quand ? Dans toutes les circonstances. - Qui ? Tous les partenaires de l’éducation. Préoccupation des participants de la table de discussion 1, à la recherche de clarification L’exemple mentionné par la table de discussion 2, mise entre-parenthèses, tient lieu de prévention de conflit. Qu’en est-il de la transformation de conflit dont il est question dans notre échange ? Réponse du facilitateur La transformation de conflit est un processus complexe, voire une dynamique, qui combine aussi bien des aspects de prévention (lorsque le conflit est latent) que ceux de gestion et de résolution, ainsi de suite. D’une manière générale, le traitement d’un conflit devrait avoir comme soubassement la compréhension d’un besoin non satisfait ou le rétablissement de faits sur un droit bafoué. L’expression de ce besoin ou la défense du droit dont nous faisons mention, faites de manière verbale ou écrite, sont des signes avant-coureurs de revendications entre les protagonistes ou adversaires, bref entre les parties au conflit. Curieusement, tous les problèmes qui suscitent des revendications ne sont pas résolubles comme tels. Pour ce, le conflit ne peut ou ne doit pas nécessairement être traité sur base ou à la lumière desdites revendications. C’est ainsi que, avec concession et flexibilité (créativité incluse), l’initiation de certaines activités, conçues et menées en interaction entre les parties au conflit, est l’une des voies et moyens pour sa transformation. www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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Les adversaires ou protagonistes peuvent par ce fait, chaque côté en ce qui le concerne, donner une nouvelle forme ou orientation à leurs revendications, lorsqu’ils se retrouvent autour d’un projet/programme d’intérêt commun. C’est ainsi qu’à travers la création d’une école, un cadre d’apprentissage de métiers ou un centre inter communautaire à caractère social, l’éducation contribue efficacement au rapprochement, au dialogue, à la coexistence et la cohabitation pacifique. Ces cadres, programmes ou projets d’intérêts communs sont des atouts pour promouvoir l’éducation. lls aident les communautés à se passer de certaines revendications irréalistes ou absurdes ; d’où la nécessité d’apporter d’autres réponses appropriées et adaptées aux réalités vitales de toutes les parties. Ces « autres réponses » viennent « galvaniser » le conflit en lui donnant une autre forme, une autre orientation, une autre teneur. C’est donc de la transformation de conflit, et ceci peut se faire à travers l’éducation, comme domaine inter complémentaire à d’autres secteurs d’activités utiles à la vie et la dignité des peuples.
3. LES NORMES MINIMALES POURL’EDUCATION EN SITUATIONS D’URGENCE, POST-URGENCE, REHABILITATION ET RECONSTRUCTION 3.1.
Nécessité de l’échange sur les normes de l’INEE
Beaucoup d’enfants et des jeunes n’ont pas facilement accès à l’école ou aux institutions informelles d’éducation, dans le contexte post-conflit tel que celui du territoire d’Uvira et ses environs, situés dans la province du Sud-Kivu en RDC. Aussi, les jeunes désœuvrés et non scolarisés ne jouissent-ils pas d’une participation effective au sein de la société parce qu’ils sont marginalisés, voire évités dans certaines circonstances. La discrimination qu’ils subissent s’observe à plusieurs niveaux. Nombreux de ces jeunes ne sont pas capables de trouver un travail, d’une part par le fait de manque de connaissances techniques, et de l’autre part parce que les conditions de sélection pour l’octroi d’emploi sont généralement « régulées » soit par des critères qu’ils ne remplissent pas, soit par de l’arbitraire, mais aussi à cause de l’insuffisance de créativités entrepreneuriales dans notre société. Cette réalité sociale est donc entachée de préjudices à l’égard d’une grande couche de la population, et cela constitue, si pas une menace, une incertitude sur la sécurité sociale de nos communautés et des doutes sur l’avenir des générations entières. La richesse étant une acquisition conditionnée par deux facteurs majeurs, à savoir l’environnement et le capital humain, c’est vraiment un paradoxe de voir l’état d’abandon dans lequel se trouvent des enfants et jeunes, et plus encore, la situation de pauvreté qui caractérise les familles habitants dans nos contrées.
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Sachant que notre environnement a des potentiels énormes, des ressources « dormantes » et des espaces inexploités, nous avons donc un « problème d’homme ». Ceci dit, un regard critique devrait être jeté sur le système éducatif qui instruit, forme et prépare cet « homme ». Nous devons comprendre les raisons pour lesquelles ce système ne répond pas aux attentes de notre population, et étudier dans quelle mesure l’éducation peut être promue, afin que tous puissent y avoir accès et sa qualité soit améliorée. Des efforts spéciaux devraient aussi être faits en vue d’offrir de l’éducation continue aux adultes et de l’apprentissage de métiers, notamment aux plus jeunes, parce que l’éducation est un facteur essentiel, voire incontournable, pour les aider à subsister et participer à améliorer la vie communautaire en tant que des citoyens dignes. Néanmoins, l’intervention en matière d’apprentissage de métiers ne doit pas seulement être préoccupée par des techniques de métier à transmettre aux participants, mais elle doit aussi s’occuper de lever (ou contourner) les obstacles liés aux sentiments de discrimination, aux « interdits » et aux stigmates qui constituent des risques susceptibles de maintenir des groupes sociaux en situation d’exclus. La politique de participation effective ci haut mentionnée devrait être basée sur l’hypothèse selon laquelle l’apprentissage ne pourrait donner des résultats escomptés que si les services et l’environnement prévus pour l’éducation (formelle ou informelle) étaient disponibles et avaient des ressources humaines, financières et matérielles adéquates en rapport avec les objectifs fixés. Ceci n’est malheureusement pas toujours le cas auprès de personnalités physiques animés de la volonté de servir dans ce genre d’initiatives, lesquelles initiatives étant adressées aux adultes désœuvrés, aux jeunes désorientés et aux enfants non scolarisés en situation d’urgence.
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En plus, la plupart de personnes engagées dans des initiatives communautaires consacrées à l’éducation ne sont pas payées de manière décente. Plusieurs centres à caractère social fonctionnent avec des moyens non appropriés, et des frais de formation sont souvent exigés aux candidats à l’apprentissage. Curieusement, cette dernière condition liée aux finances est un grand défi, aussi bien pour les enfants, que pour les jeunes et les adultes. Diverses personnes physiques et morales de nos communautés, les éducateurs et d’autres partenaires de l’éducation, en tant que composante de la société civile ou de la fonction publique, ont le souci de voir cette situation changer. Mais certaines questions pertinentes prouvent qu’il y a des obstacles pour agir, notamment en ce qui concerne les stratégies effectives à mettre en pratiques pour instaurer un système efficace pouvant permettre aux membres de nos communautés et groupes sociaux d’accéder, sans discrimination, à une éducation de qualité. Cependant, l’instauration de normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence, par l’INEE, a apporté des éléments de réponses incontestables, à partir de bonnes pratiques expérimentées par ci par là à travers le monde. Ces pratiques font l’unanimité des ONG, institutions étatiques et agences des Nations Unies spécialisées dans le domaine de l’éducation. Les normes éditées par l’INEE valent donc la peine d’être explorées, apprises, comprises, utilisées, vulgarisées et promues par tous les partenaires éducatifs, aussi bien à l’échelon international et national qu’au niveau local dans le territoire d’Uvira et ses environs.
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Mnémotechnique 1, conçu par le facilitateur pour un apprentissage aisé des normes :
3.2.
PAAEEP Participation et ressources de la communauté : (1) appréciation, planification, mise en œuvre, suivi et évaluation du programme d’enseignement, (2) ressources identifiées, mobilisées et utilisées pour l’enseignement et l’apprentissage.
Analyse : (1) pré-évaluation, (2) plan de réaction, (3) suivi et (4) évaluation ========================= Catégories communes ==========================
Accès à l’éducation et l’environnement d’apprentissage : (1) accès équitable, (2) protection et bien-être (émotionnel / équilibre psychologique et mental), (3) infrastructures
Enseignement et apprentissage : (1) programme, (2) formation, (3) enseignement et (4) évaluation
Enseignants et autres personnels éducatifs : (1) recrutement et sélection, (2) conditions de travail
Politique éducative et coordination : (1) élaboration et promulgation des politiques, (2) planification et mise en œuvre (3) coordination
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3.3.
Mnémotechnique 2, complément pour un récapitulatif en vue de la bonne compréhension du contenu des normes, une autre page distribuée séance tenante, avant des détails :
REE /CCAP: En d’autres termes, les normes de l’INEE sont axées sur la responsabilité (R) de la communauté face à l’éducation, l’étude (E) en rapport avec le contexte et l’intervention à envisager, l’égalité (E) de chance à l’éducation et le cadre (C) offert, le contenu (C) de l’éducation et les agents (A) éducatifs ainsi que la promotion (P) de l’éducation à travers un partenariat élargie et coordonné. L’astuce mis en contribution par le facilitateur, en inventant ce mnémotechnique REECCAP, est une innovation basée sur des techniques culturelles et artistiques qui utilisent des lettres, sons et images en vue de lier l’utile à l’agréable, une méthodologie valable pour des séances d’apprentissage. REECCAP est à la fois une onomatopée dont la lecture donne un son anglophone similaire du mot « recap », qui veut dire récapitulation, de même que dans la lecture d’obédience francophone. C’est aussi un sigle mémorable (dont on peut se souvenir facilement) et mémorial en rapport avec la circonstance de la tenue de la rencontre mondiale de l’INEE dans l’enceinte du CCAP à Uvira.
P
A
Participation
Analyse
A
E
Accès Enseignements
E
P
Enseignants Politique
Responsabilité Etude Egalité Cadre
Contenu Agents Promotion
REE CCAP
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4. LIENS ENTRE LES NORMES DE L’INEE, LA TRANSFORMATION DE CONFLIT ET LA PROTECTION 4.1.
Référence 1
L’idée sur d’éventuels liens entre les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence, la transformation de conflit et la protection s’explique de soi. C’est d’abord au travers les débats menés par les deux tables de discussions et dont les exposés sont repris aux points 2.1 et 2.2. Convenus que l’éducation est la base de toute transformation au sein d’une société, les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence, instaurées pour promouvoir l’accès à l’éducation pour tous et la qualité de l’enseignement, touchent des aspects ayant trait à la transformation de conflit et la protection. Comme illustration, les normes sur la participation et les ressources communautaires ainsi que l’analyse sont valables et d’application pour la réussite de toute initiative visant à traiter un conflit particulier, tout comme la mise sur pied de toute intervention visant à offrir une protection effective. 4.2.
Référence 2
D’autres évidences peuvent être trouvées à travers le mécanisme PEAR (Programme Elargie pour l’Assistance au Retour), par exemple. Depuis 2007, ce mécanisme a prouvé son efficacité en RDC avec des projets de l’UNICEF réalisés par des ONG internationales partenaires. En juillet 2007, le facilitateur de cette rencontre a mené une étude dans le but d’établir des liens entre les outils mis en contribution par le PEAR (dans les travaux de diagnostic ou d’évaluation concernant la qualité de l’éducation dans des milieux de retour des populations dans le Sud-Kivu) et les normes de l’INEE. Le résultat de cette étude menée sous le label d’ArtHum et INEE peut être téléchargé sur internet sous le lien suivant : http://arthum.respectrefugees.org/Expose_PEAR_MSEE.INEE.2007.pdf. Ce résultat montre que les pratiques similaires aux exigences des normes de l’INEE comportent bel et bien des éléments qui concourent à instaurer un mécanisme de subsistance, une autre facette de la transformation de conflit, et la protection tant physique que psycho-sociale des enfants.
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5. COMMENT DEVENIR MEMBRE DE L’INEE Les informations concernant l’adhésion au sein de l’INEE ont été données aux participants par le facilitateur, suivant une orientation simple faisant référence aux dispositions modernes de la Technologie de Communication de l’Information mises en place par le réseau, entre autres son site internet, voir la page web: http://www.ineesite.org/index.php/member/register/fr
Rejoignez INEE Pour plus d'informations concernant l'adhésion à l'INEE, veuillez cliquer ici Les champs marqués avec un * sont obligatoires Les champs marqués avec un ^ apparaîtront sur votre page de profil professionnel, à moins que vous ne choisissiez de maintenir votre profil privé - veuillez vous référer aux options mentionnées en bas de ce formulaire.
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All INEE Members
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Informations de connexion *Nom d'utilisateur: *Mot de passe: *Confirmez le mot de passe: Informations personnelles *Prénom: *Nom: *Adresse email principale: *Adresse email secondaire: *Ville (ou Etat/ Province): *Pays de résidence: Informations professionnelles www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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*Dans quel(s) pays ou région(s) avez-vous de l'expérience ou de l'expertise liée à l'éducation en situations d'urgence: Maintenez la touche CTRL pour sélectionner plusieurs options; pour ceux et celles qui travaillent au niveau régional ou mondial, veuillez vous référer au bas de la liste) Afghanistan Albania Algeria American Samoa Andorra Angola Anguilla Antarctica Antigua and Barbuda Argentina
*Choisissez une catégorie qui décrit au mieux votre organisation: *Organisation/ Employeur: *Titre du poste: *Quelle est votre langue de travail? (Veuillez cocher toutes celles qui sont applicables) Anglais Arabe Français Portugais Espagnol Autre: Intérêts et expertise professionnels Quels sont vos domaines d'expertise en éducation? (cochez toutes les options qui sont applicables) Rôle technique •
Plaidoyer
•
Consultance
•
Conseil
•
Coordination
•
élaboration des programmes scolaires
•
Planification de l'éducation/ Politiques éducatives
•
Bailleur de fonds
•
Mobilisation des ressources financières
•
Suivi et évaluation
•
Mise en œuvre des programmes
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•
Enseignement/ Formateur d'enseignants
•
Assistance technique/ Renforcement des capacités
•
Membre/ Représentant communautaire
•
Recherche/ étudiant diplômé
•
Autre:
Domaines d'éducation de base •
Participation communautaire
•
Coordination
•
Analyse (Assessment, Response Strategy, Monitoring, Evaluation)
•
Accès et environnement d'apprentissage (égalité d'accès; protection et bien-être; établissements et services)
•
Enseignement et apprentissage (Programmes scolaires; formation, développement professionnel et appui; enseignement et processus d'apprentissage; évaluation des résultats d'apprentissage)
•
Enseignants et autres personnels de l'éducation (Recrutement et sélection; conditions de travail; appui et supervision)
• •
Politique éducative (Formulation des politiques et des lois; planification et mise en œuvre) Autre:
Expertise thématique •
Atténuation des conflits
•
Réduction des risques de catastrophes
•
Développement de la petite enfance
•
égalité des genres
•
VIH/ Sida
•
Droits humains
•
éducation inclusive
•
Liens intersectoriels (exemple, WASH, santé, nutrition)
•
Protection
•
Appui psychosocial
•
Jeunesse
•
Finances
•
L'éducation et de fragilité
•
Autre:
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6. EVALUATION DE LA RENCONTRE 6.1.
Formulaire d’évaluation
Le formulaire ci-dessous est une adaptation et traduction française de la page envoyée par le secrétariat de l’INEE en vue de recueillir un feedback après la rencontre. Elle a été distribuée aux participants afin que chacun d’eux puisse donner son point de vue sur le niveau de réussite de la rencontre, commenter sur le déroulement et émettre des recommandations pour la prochaine rencontre. La première question de l’original du questionnaire, portant sur la description proprementdite de la rencontre, telle qu’organisée localement, a été laissée au comité organisateur.
Rencontre Mondiale de l’INEE - Feedback Nous vous remercions d’avoir participé à la Rencontre Mondiale de l’INEE ! Nous espérons que vous avez joui de l’opportunité en vous réunissant avec les camarades membres de l’INEE et en discutant autour d’importants sujets concernant l’Education en Situations d’Urgences. Nous voudrions entendre votre réaction en rapport avec la manière dont la rencontre s’est passée, et l’amélioration que vous souhaitez voir au cours de la rencontre prochaine. Pour ce, veuillez compléter le petit questionnaire ci-bas: ================================= 1. Pour une cotation de 1 à 5 (5 étant la plus élevée), comment appréciez-vous le niveau de réussite de votre rencontre ? R/…… 2. Qu’est-ce qui s’est bien passé? R/…………………………………………………………………………………………………………………… …………………..……………………………………………………………………………………………….… ……………………………………………………………………………………………………………………… 3. Qu’est-ce qui pourra être amélioré? R/…………………………………………………………………………………………………………………… …………………..…………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………… 4. Avez-vous des recommandations pour la prochaine Rencontre Mondiale de l’INEE? R/…………………………………………………………………………………………………………………… …………………..………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………..……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………..……………………………………………… Cordialement, Le Secrétariat de l’INEE www.ineesite.org – www.arthum.respectrefugees.org – www.ccap-‐rdc.org |
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6.2.
Compilation de points de vue, commentaires et recommandations des participants
N° Question 1 Pour une cotation de 1 à 5 (5 étant la plus élevée), comment appréciez-vous le niveau de réussite de votre rencontre ? 2 Qu’est-ce qui s’est bien passé?
3
Qu’est-ce qui pourra être amélioré?
Réponses des participants 3, 4, 5, 3, 4, 3, 4, 4, 3, 4, 3, 4, 4, 4, 4 et 4
- L’attention des participants était soutenue, les échanges intéressants et le cadre bien choisi ; - L’apport des idées, par les participants, et la méthode du facilitateur ont rendu la séance interactive ; - Le thème de la rencontre a été intéressant, malgré la petite modification qui a été apportée ; - L’exposé qui nous a été fait par l’orateur a été bien conçu ; - La rencontre a renforcé nos capacités et elle nous a permis d’intégrer les acquis de l’INEE dans nos communautés locales ; - Le thème du jour a cadré avec la mission de notre réseau ; - Les normes ont été bien expliquées lors de la séance ; - L’exposé et l’échange ont réussi ; - Dans l’ensemble, la rencontre est une réussite ; - Les intervenants ont été intéressants et à la hauteur de leurs taches ; - L’enseignement s’est bien passé parce qu’il était à la hauteur de tout le monde ; - La transmission de la matière était vraiment très bonne ainsi que la méthodologie utilisée ; - La formation s’est bien déroulée, et le message bien capté ; - La facilitation du jour était à la hauteur de la matière ; - Le thème et les méthodes de transmissions étaient adaptés ; - Les résultats apportés par les travaux en carrefour (les 2 tables), sur la transformation de conflit et la protection à travers l’éducation, sont édifiants. - La prochaine rencontre devra inclure ou intéresser des institutions qui interviennent dans l’éducation sur terrain, dans le territoire et/ou la province ; - Il nous faut plus d’informations pour répondre aux attentes de la population ; - La logistique n’a pas été de la taille d’une rencontre mondiale ; - L’impression et la distribution de T-shirts, chapeaux et autres articles portant le logo et la mention de l’INEE allaient mieux faire la visibilité du réseau et marquer la festivité sur la rencontre ; - L’implication de communautés dans la prise de conscience collective, sur l’importance de l’éducation, devrait faire partie de nos démarches ; - La qualité des participants devrait être revue pour une discussion plus riche ; - L’organisation de la rencontre a connu des imperfections ; - La création d’un espace consacré au partenariat et jumelage sur le site
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internet de l’INEE est nécessaire; - L’harmonisation, avant la rencontre, sur le thème à exploiter localement, avec tous les intervenants dans le secteur de l’éducation ; - La durée de la rencontre devrait être de 2 ou 3 jours, compte tenu de ses attribues de formation, pour une meilleure compréhension et assimilation ; - C’est mieux que cette formation soit continuelle pour nous permettre de maitriser la matière ; - Le respect de temps ; - Le respect de l’heure ; - La ponctualité, la durée et les ressources matérielles ; - Les techniques plus élargie en vue de valoriser l’éducation dans nos familles et notre société doivent être envisagées ; - La rencontre nécessite plus de temps pour exploiter les outils et y travailler de manière efficace. 4
Avez-vous des recommandations pour la prochaine Rencontre Mondiale de l’INEE?
- L’INEE ferait mieux de suggérer aux ONG Internationales membres de bien vouloir accompagner ce genre de rencontre dans l’avenir pour accroitre la visibilité du réseau et donner plus de valeur à ses acquis, défendus par des volontaires locaux. - Les acteurs locaux ont besoin de plus d’informations sur la nécessité de leur implication pour les causes de l’éducation. Il faut créer plus d’occasions de rencontre et de concertation, et encourager les initiateurs. - Il faudrait peut-être envoyer le thème bien avant. - Il est nécessaire d’inviter les acteurs d’autres couches sociales, tels que les enseignants, les élèves et les ONG internationales intervenant dans l’éducation ; puis prévoir le perdiem et autres. - Les leaders locaux et les autorités gouvernementales devront s’impliquer et prendre leurs responsabilités pour une éducation de qualité en RDC. - L’information sur l’organisation de la rencontre doit circuler à temps et l’INEE devrait faciliter l’acquisition de documents imprimés, brochures ou livres destinés aux participants. - Il faut que les organisateurs informent toute autre institution de base pour le développement communautaire. - Il faudra proposer 2 ou 3 thèmes, et c’est au groupe de choisir lequel développer. Il faudra aussi envisager une formation localement, par des experts envoyés par l’INEE. - Que l’INEE facilite l’adhésion de nouveaux membres qui trouvent la chose tellement intéressante ! - Il est important d’organiser des rencontres régulièrement pour bien comprendre ce qui se passe progressivement au sein de l’INEE. - Rien à signaler. - Il serait mieux que les invitations soient lancées un mois avant. Les frais de transport et de séjour seraient alloués, surtout pour ceux qui viennent de loin. - Nous demandons que ces genres de rencontre continuent pour renforcer la capacité des participants. - Il est bon qu’on arrive à temps car la matière est élargie. - Que les formations soient multipliées dans tous les coins du pays. - Il faut la poursuite de cette activité dans les entités reculées du pays.
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7. CONCLUSION Par la tenue de cette rencontre mondiale de l’INEE, dix sept acteurs intervenant dans différents domaines liés à l’humanitaire ont pu échanger avec le membre de l’INEE, facilitateur de la rencontre, et établir de nouvelles relations. Les discussions sur le travail des uns et des autres ont conduit, de manière graduelle, à explorer les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence, cerner leur bien-fondé et découvrir de réels points de connexion qui cadrent avec d’autres interventions en situations d’urgence, post-catastrophe, réhabilitation et reconstruction. Nous avons pu confirmer qu’il existe bel et bien des liens entre l’Education, les Droits humains et la Transformation de conflit, et bien d’autres volets d’activités connexes à l’humanitaire, notamment en situations d’urgence L’apprentissage, la vulgarisation et la mise en application de normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence, par la même occasion, ont attiré l’attention particulière et la contribution de tous. C’est ce qui explique la réussite de la journée et l’espoir de voir les participant cheminer avec ces normes éditées par l’INEE, en les apprenant aux autres, en les mettant en pratique dans leurs communautés, en les vulgarisant et les défendant afin de contribuer à la promotion de l’éducation. Ainsi donc, sur base de nos échanges, nos modestes expériences et contributions pour les causes de l’humanité, et en tenant compte de la noble mission que l’association ArtHum s’était assignée, laquelle mission étant de « promouvoir le respect de la dignité humaine », nous confirmons que les normes minimales pour l’éducation en situations d’urgence constituent un outil efficace, aussi bien pour le diagnostic, la planification et l’intervention que pour le suivi et l’évaluation. En plus, elles constituent un instrument technique en vue de mener un plaidoyer soutenu pour l’accès à une éducation de qualité pour tous. Si elles étaient mises en application, ces normes nous permettraient de mieux « investir dans le savoir », de manière effective et qualitative ; et cet investissement poserait une base solide pour le changement social au sein de nos communautés. Enfin, il est impérieux que des efforts soient désormais conjugués, que l’éducation soit prise à sa juste valeur, pour qu’elle contribue efficacement à la protection de l’enfance et la jeunesse, tout en facilitant la transformation de certains conflits qui retardent l’avènement d’une paix durable, de la stabilité et du développement au sein de nos communautés.
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8. LES PARTICIPANTS N° Série (1) (2)
PRENOM, NOM ET POST-NOM Jacques RUKATUKA K. Crispin SWEDI BILOMBELE
(3)
Shem MBONGO TUMAINI
(4)
Révérend Delphin MUKAMBILWA
(5)
Jean NONDO FUNDI
(6)
BUPAMBA MWANUE
(7)
Ernest WILONDJA
(8)
SAFARI LOKENDO Joseph KABASELE KAKUMBA
(9) (10)
Révérend Alexis LUPETE KASONGO
(11)
Alice UWINKA Isaac RUHORIMBERE Ariane MASUDI MULEBINGE Gilbert PANGU MULONDJI
(12) (13) (14) (15) (16) (17)
François MIONDA LUCELU Dieudonné AMISI MUTAMBALA Aubert MWIBAKECHA
INSTITUTION STRUCTURE MINEVAM (Confession religieuse) ANFD (Asbl laïque) ETD (Asbl laïque) CEPACE (Confession religieuse) AMAKI et Inspection de l’enseignement VIADEC (Asbl laïque) VIADEC (Asbl laïque) HALTE AFRICA (Asbl laïque) UDEAFOR (Asbl laïque) UDEAFOR (Asbl laïque) CCAP (Réseau d’Asbl + Confes. religieuses) CMVC (Confession religieuse) ArtHum (Asbl laïque) ArtHum (Asbl laïque) CCAP (Réseau d’Asbl + Confes. religieuses) ArtHum (Asbl laïque) RTT (Radio et Télévision Tuungane)
DOMAINE D’INTERVENTION Evangélisation et Education Education et Droits humains Education des adultes et Développement Evangélisation, Paix et Réconciliation Genre et Education Education (prise en charge / scolarisation) Education (prise en charge / scolarisation) Droits humains et Paix Recherche Médicinale et Phytothérapie Recherche Médicinale et Phytothérapie
PROVENANCE Uvira Uvira Uvira Uvira Fizi Uvira Uvira Uvira Uvira Uvira
Genre et Paix
Fizi
Evangélisation et Education Education
Magunda
Education
Uvira Uvira
Paix
Uvira
Education, Droits humains et Paix Média et Education
Uvira Uvira
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