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RAPPORT AUX MEMBRES SUIVI DES RECOMMANDATIONS DU CONGRÈS SUR LA BIODIVERSITÉ 2005 Novembre 2006

MISE EN CONTEXTE Lors de son Congrès sur la biodiversité de novembre 2005, Nature Québec / UQCN a reçu des participants, dont ses membres lors de la plénière de clôture de son AGA, une série de recommandations dont il voudrait faire rapport ici sur les suivis effectués. En premier lieu, Nature Québec / UQCN souligne que la moitié de ces recommandations concernaient d’autres acteurs sur la scène québécoise de la conservation, et Nature Québec / UQCN reconnaît leur inscription lors de son AGA comme l’expression de la volonté des participants de voir progresser les efforts de conservation, de différentes façons. Nature Québec / UQCN ne se sentait pas interpellé directement par ses « recommandations » et veillera à l’avenir à ce qu’il y ait une distinction, lors de futures assemblées, entre l’expression de principes et d’objectifs généraux et l’adoption de propositions l’engageant directement. En deuxième lieu, Nature Québec / UQCN souligne le cadre dans lequel son suivi des autres recommandations devrait se faire, en respectant des décisions déjà prises quant aux priorités à viser dans ses activités et en reconnaissant les limites de ses capacités d’intervention, pour les recommandations qui n’étaient pas inscrites explicitement ou implicitement parmi ces priorités. À cet égard, il souligne l’adoption, à cette même AGA de novembre 2005, d’un Plan stratégique 2005-2008 et d’un Plan d’action 2006 établissant les grandes orientations du court terme et du moyen terme pour l’organisme. Le Plan stratégique 2005-2008 identifie, par ailleurs, un projet stratégique visant le renforcement du réseau de commissions de l’organisme qui vise à établir les balises pour la transition entre le court terme et le plus long terme.

LES RECOMMANDATIONS QUI N’INTERPELLENT PAS NATURE QUÉBEC / UQCN Le tableau présenté en annexe à ce rapport identifie 31 recommandations qui interpellent soit le gouvernement soit des acteurs de la société civile, entre autres les milieux universitaires, municipaux ou privés. Nature Québec / UQCN les inclut dans ce rapport, mais simplement comme rappel d’objectifs généraux identifiés par les participants au Congrès de 2005. Plusieurs de ces recommandations sont par ailleurs très générales et rentrent dans des orientations générales de Nature Québec / UQCN aussi, sans que l’organisme ne puisse les considérer comme les siennes, de façon spécifique. Ce rapport veut donc souligner que l’organisme a jugé nécessaire de se centrer depuis la dernière AGA sur le Plan stratégique 2005-

2008 et sur le Plan d’action 2006, pour éviter une dispersion de ses activités en dehors d’un cadre développé pour assurer une cohérence et un ciblage de priorités. Les recommandations suivantes visent le gouvernement fédéral, provincial (Ministère entre parenthèses) ou les instances municipales 1.1.2. Développer des outils simples qui permettent la modélisation des retombées économiques (positives), des impacts sur la santé et l’éducation (socio-économiques) des aires protégées. (MDDEP) 1.2.1. Repenser le mode de communication ou de prise de décision à l’échelle gouvernementale (provinciale) de façon à dégager une vision commune qui va dans l’esprit de la prise en compte des engagements de la SQAP (Réforme gouvernementale dans ce cas-ci minimalement pour le MRNF et le MDDEP). 2.3.2. Soutenir les programmes de formation et de sensibilisation à la conservation auprès des jeunes (EC – MDDEP). 2.4.1. Produire des études à l’échelle des Grands Lacs et du Saint-Laurent, entre autres sur les impacts sur le Saint-Laurent de la gestion (dont la régularisation) des eaux des Grands Lacs. Faire connaître les outils de suivi dont de la Charte des Grands Lacs et l’Annexe à la Charte. (Centre Saint-Laurent et Environnement Canada) 2.5.1. Maintenir le moratoire sur le développement porcin dans certains secteurs dont le territoire du bassin versant du Haut Saint-François.(MDDEP). 2.5.2. Intervenir pour contrer le déboisement et la destruction de milieux humides (En continu via les médias et dépôt de projet à venir). Politique sur les milieux humides (MDDEP) attendue. 2.6.1. Mettre en place un fonds, constitué par l’application des principes utilisateur-payeur et pollueur-payeur, qui reconnaît la mission des groupes qui oeuvrent à la conservation de la biodiversité du fleuve et des rivières et qui soutiendra, outre les projets de conservation et de mise en valeur, les activités de représentation, de concertation, de réseautage, de consultation, etc. (MDDEP et EC) 3.1.1. S’assurer de reconnaître, localiser et prioriser les habitats à protéger et à conserver dans le sud du Québec. Le MDDEP, les MRC et les municipalités doivent identifier les milieux à protéger (proportion variable par région écologique). 3.1.2. Faire le suivi des pertes et des gains dans les territoires les plus problématiques. Établir, sur ces territoires, des mécaniques réglementaires permettant l’établissement de plans de conservation. (MRC et Municipalité : Plan et schéma d’aménagement) 3.1.3. Les inventaires des milieux humides résultent de l’utilisation de méthodes de délimitation et de caractérisation différentes. Il faudrait uniformiser et officialiser les méthodes. Il faudrait également prendre en considération, dans les inventaires, les milieux de faibles superficies. (MDDEP – En cours dans le cadre de la Politique sur les milieux à venir)

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3.2.1. Développer une politique de protection des milieux humides au MDDEP qui prévoit notamment assortir des moyens importants tels qu’un Registre national sur les milieux humides et boisés urbains. (MDDEP) 3.2.2. Développer une évaluation uniformisée prévoyant une politique de compensation pour les pertes de milieux humides, dans les milieux humides qui autrement ne seront pas conservés par un statut particulier. Une surtaxe au développement de ces sites, en plus de la compensation, pourrait également servir à créer un fonds. (MDDEP, MRC et Municipalité). 3.2.3. Protéger la biodiversité par la création d’aires protégées privées et publiques pour les milieux sensibles. Augmenter la superficie de ces aires protégées en ajoutant les zones tampons à l’intérieur de celles-ci plutôt qu’à l’extérieur. Donner un statut aux EFE. MDDEP :(Statut), Les MRC et municipalités (désignation territoires), et le MRNF pour les EFE). 3.2.4. Protéger les espèces menacées (100 % des espèces) et leurs habitats en désignant pour protection les habitats et leurs zones tampons. (MDDEP et MRNF) 3.3.1. Favoriser l’action locale par les citoyens. Soutenir, par des programmes, les initiatives locales, régionales. Multiplier les sources de financement. MDDEP, EC, et les fondations pour le financement. 4.1.2. Financer adéquatement (et donc davantage) les initiatives de sensibilisation et les activités de suivi afin de mesurer davantage les impacts, qui souvent ne se font connaître que sur le plus ou moins long terme. (MDDEP, EC, et les Fondations (FAQDD, HQ, FFQ, etc) 4.2.1. Rendre accessible davantage les ressources, les données et les outils aux groupes qui travaillent à la sauvegarde des espèces en péril (généralement les ressources ($), les données et outils sont entre les mains des ministères) 5.2.1. Continuer de soutenir et multiplier les programmes de recherche visant à développer les techniques de génie végétal (par exemple à partir de produits forestiers non ligneux : PFNL), et à étudier les impacts sur la biodiversité et sur la qualité des eaux de la mise en place des bandes riveraines. (Le soutien vient du financement des Centres de recherche : donc s’adresse au gouvernement et différentes Fondations de recherches (CRSNG, FCAR, etc.) 5.2.5. Soutenir la recherche et la mise en œuvre de modes alternatifs de rémunération des prestations éco-systémiques des agriculteurs. (TRÉSOR et MAPAQ) 5.2.6. Appliquer les réglementations déjà prévues (Politique des rives) et adapter d’autres réglementations susceptibles de favoriser la mise en place de bandes riveraines, la conservation des boisés et l’amélioration de la des cours d’eau (dont habitats aquatiques). (Selon le Cas, MDDEP ou Municipalités) 5.2.7. Favoriser les approches de sensibilisation et de concertation, d’échanges en avant-plan et les approches coercitives en dernier recours. (Selon le Cas, MDDEP ou Municipalités) 6.1.2. Décloisonner les approches gouvernementales qui, dans certains cas, vise la protection de boisés (programme du MDDEP, approche par les Écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) du MRNF), et dans d’autres incitent à la destruction de ces derniers. (MDDEP et MRNF)

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6.2.1. Mettre en place des programmes, identifier des fonds permettant de sensibiliser différents publics, directement touchés ou non, à la conservation de la forêt méridionale. (MDDEP, MRNF et Fondations) 7.1.1. Développer une approche macro visant à conserver davantage des écosystèmes et des processus naturels essentiels au maintien des espèces. (Programme Canadiens et provinciaux de protection des ministères (MDDEP, MRNF – Faune et Territoire et EC) 8.1.2. Mettre fin à l’assurance agricole (stabilisation) et au remboursement de taxes sur les superficies de rives, boisés et milieux humides (Il faudrait voir à soustraire ces superficies à la taxation (on évoque l’exemple de la MRC Nicolet-Yamaska)) (MAPAQ et DEV. ÉCONO.) 8.3.1. Les outils (et le financement approprié) d’inventaires, de développement de bases de données et d’expertises conseils devraient être développés, harmonisés et offerts aux gestionnaires du territoire, trop souvent démunis pour prendre des décisions éclairées et assurer la planification harmonieuse du territoire; (MDDEP et MRNF) 8.3.2. Les campagnes de sensibilisation auprès du grand public et gestionnaire, élu devraient être soutenues. Celles-ci devraient pouvoir compter sur le soutien des autorités gouvernementales supérieures (MDDEP, MAPAQ, EC et Agriculture Canada et Les Fondations). 8.3.3. Les outils de planification territoriale devraient intégrer davantage les principes de protection et de conservation des milieux humides et boisés. Les réglementations permettant l’application et le suivi de cette planification devraient faire l’objet de révision. (MRC et Municipalités et pour les terres publiques le MRNF- Territoire) 9.1.5. Saisir des opportunités d’achat ou de transfert de terres agricoles en terres consacrées à la conservation. (Grâce à un Fonds de Conservation du MDDEP et des Fondations en lien avec les ONGE).

Les recommandations suivantes visent le milieu universitaire ou scolaire. (ou Centre de transfert de connaissances) 1.3.1. Documenter, à partir de sources québécoises mais également nord-américaines, européennes, etc., les éléments de connaissances peu développées à ce jour, dont les retombées économiques et l’impact socio-économique (santé et éducation par exemple) de la mise en place des aires protégées. 1.3..2. Rendre accessible, sous une forme vulgarisée, les connaissances scientifiques détenues dans les ministères et les centres de recherche concernant les aires protégées et la forêt boréale. On a suggéré la mise en place d’un Centre de transfert des connaissances. 4.2.1. Rendre accessible davantage les ressources, les données et les outils aux groupes qui travaillent à la sauvegarde des espèces en péril (généralement les données et outils sont entre les mains des universités et Centre de recherche) 5.2.1. Continuer de soutenir et multiplier les programmes de recherche visant à développer les techniques de génie végétal (par exemple à partir de produits forestiers non ligneux : PFNL), et à

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étudier les impacts sur la biodiversité et sur la qualité des eaux de la mise en place des bandes riveraines. (Si le financement est assuré, les institutions produiront les études…) 7.2.1. Développer un Centre de références scientifiques ouvert à tous qui servira de lieux d’échanges, de circulation et de diffusion de l’information scientifiques. Les recommandations suivantes visent d’autres ONGE de la société civile (Par exemple : les Zip et SSL – les Organismes de Bassins versants et ROBVQ, etc.) N.B. Pour ces recommandations NQ peut exercer un soutien ou un appui mais ne peut être perçu comme le maître d’œuvre et ne peut en conséquent initier la démarche. 2.2.2. Réseauter les organismes de bassins versants non reconnus par le gouvernement afin d’améliorer leur moyens d’intervenir sur leur territoires respectifs. (ROBVQ) 2.2.3. Assurer, par le MDDEP, la reconnaissance d’un plus grand nombre d’OB. (ROBVQ) 2.3.1. Sensibiliser les élus aux réglementations et aux outils en leur possession susceptibles de servir les projets de conservation et de mise en valeur. (CQDE) 2.3.2. Soutenir les programmes de formation et de sensibilisation à la conservation auprès des jeunes. (Organismes œuvrant en ERE : Québec ERE, ENjEU, etc.) Si l’on considère le soutien financier, on devrait retrouver cette recommandation ci-dessus. (MDDEP- E. Canada). 4.1.1. Responsabiliser les citoyens à l’importance du pôle environnemental, notamment aux valeurs ajoutées en matière économique et socio-économique (santé) (ONGE en ERE) 4.1.3. Bien cerner l’échelle de sensibilisation avant de développer les programmes. Il est préférable de viser une sensibilisation qui permet de passer de l’espèce en péril à l’écosystème de l’espèce en péril. (ONGE en ERE) 5.2.2. Faire connaître et diffuser via les agences ou les clubs les avancements techniques et les résultats de recherche associés aux bandes riveraines. (Les Clubs et les Agences agro.) 6.2.3. Développer un discours positif, misant sur l’importance des boisés et de la forêt méridionale, présentant les gains importants en matière de protection, de mise en valeur. (Les AFR : Associations Forestières Régionales). 8.6.1. Réaliser dans chaque région du Québec, et particulièrement dans les régions agricoles, des projets d’entretien des cours d’eau selon un ou des modèles d’intégration d’aménagement faunique. (Les OBV et ROBVQ + les ZIP pour les embouchures et rives du Saint-Laurent) 9.1.5. Saisir des opportunités d’achat ou de transfert de terres agricoles en terres consacrées à la conservation. (Les ONG de conservation qui font de l’acquisition de terrains)

Les recommandations suivantes visent l’ensemble de la société civile ou qui sont très générales 3.3.1. Favoriser l’action locale par les citoyens. Soutenir, par des programmes, les initiatives locales, régionales. (Les ONG local de conservation surtout).

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4.2.2. Améliorer les processus de concertation entre les parties afin d’obtenir des actions mieux concertées, d’améliorer la réussite des objectifs des plans de conservation. (Les ONG local de conservation surtout). 9.1.1. Susciter auprès des municipalités du sud du Québec une appropriation de la mission de conservation, le développement d’une vision globale, une volonté de participation à une approche visant la connectivité entre les initiatives de conservation et de planification des terres publiques.

LES RECOMMANDATIONS QUI INTERPELLENT NATURE QUÉBEC / UQCN Le travail préparatoire à une AGA, en ce qui a trait à la proposition d’un plan d’action pour l’année, exige la validation de la capacité de l’organisme à mettre en œuvre un programme permettant d’atteindre les objectifs qui s’y trouvent. Les administrateurs ont insisté, et cela depuis plusieurs années, sur la nécessité de viser l’adoption d’un programme ayant des objectifs réalisables; de nombreux écrits de l’organisme identifient des objectifs plus généraux et plus long terme. En ce qui a trait au Plan d’action 2006, les responsables de Nature Québec / UQCN se sont satisfaits quant au réalisme du Plan et à la capacité de l’organisme à réaliser les actions identifiées. À part la dernière section portant sur des actions en communications et en organisation, les sections du Plan d’action 2006 ciblaient les interventions prévues pour les différentes commissions de Nature Québec / UQCN. Ces commissions ne sont pas toutes au même niveau de structuration, mais les actions identifiées tenaient compte de cela. Le processus menant à l’adoption du Plan stratégique 2006-2008 a été également l’objet d’un effort de la part des responsables de l’organisme de bien cibler les lacunes principales dans l’organisation. Parmi les trois lacunes identifiées se trouvent justement des déficiences au sein des commissions, déficiences qui limitent la capacité de ces structures internes de mobilisation à atteindre des objectifs souhaitables. L’AGA de novembre 2005 a adopté le Plan d’action 2006 et le Plan stratégique 2002-2008, et l’organisme doit reconnaître la préséance de ces deux outils de planification dans tout effort d’ajouter à l’ensemble de ses activités, déjà d’une grande diversité couvrant un vaste ensemble de secteurs d’intervention. Le suivi de plusieurs recommandations qui pourraient interpeller Nature Québec / UQCN sera donc pris en compte dans son travail à moyen terme si le travail n’ a pas été fait pendant l’année 2006 spécifiquement. Des recommandations ciblant du travail déjà prévu et amorcé par Nature Québec / UQCN Plusieurs recommandations proposées par les participants à l’AGA de novembre 2005 étaient déjà couvertes par le Plan d’action 2006 et le directeur des programmes de conservation a déposé à l’actuelle AGA son rapport sur le suivi de ce Plan. Parmi les recommandations en cause se trouvaient :

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…Avec la collaboration de partenaires, dans le cadre de programmes existant 1.1.1. Recenser et faire connaître les outils existants permettant l’acquisition de connaissances, le transfert de connaissances, l’implication des citoyens et des groupes d’usagers à la prise de décision en lien avec les aires protégées et la gestion du territoire boréal. (Auxarbrescitoyens !) 1.2.2. Mettre en place un processus d’échanges ou de concertation afin de permettre de dégager une vision commune entre intervenants du milieu issus de différentes régions (centres, périphériques et éloignées). (Auxarbrescitoyens !) 1.4.1. Sensibiliser la population du Québec, et en région, de façon à faire prendre conscience de l’importance de s’approprier le territoire public et les ressources qui y sont associées. Conscientiser les populations à l’importance de prendre part aux processus décisionnels, aux consultations publiques où les enjeux du développement régional sont débattus. Faire prendre conscience aux populations régionales des enjeux du développement à long terme de leur région. (Auxarbrescitoyens !) et programme à venir sur la Protection des milieux humides (Nature Québec) Des recommandations susceptibles de susciter un projet ou des actions de NQ 2.4.2. Unir et réseauter les associations transfrontalières (protection du fleuve et des Grands Lacs) afin d’obtenir une voix commune pour corriger les impacts des utilisateurs qui risquent de détruire la qualité (et diminuer la quantité) de la ressource eau (Antenne Saint-Laurent). 6.1.1. Nature Québec | UQCN, comme important intervenant environnemental et de conservation, doit s’impliquer dans les projets transrégionaux et transfrontaliers pour soutenir les efforts visant la conservation de la biodiversité à grande échelle. 6.2.2. Structurer un mouvement citoyen visant l’appropriation et la prise en charge de la forêt méridionale. Recommandations touchant des interventions déjà ciblées par le Plan stratégique 2005-2008 D’autres recommandations touchaient des interventions déjà ciblées par le Plan stratégique 20052008 pour les années à venir, et rentrent donc dans les activités envisagées à moyen terme. Parmi celles-ci, se trouvaient : 1.4.2. Mettre en place un système de veille environnementale pour permettre le suivi de la mise en place d’un réseau représentatif d’aires protégées et de la saine gestion de la forêt boréale. Notre D.G. a déposé un rapport à l’AGA présentant l’état d’avancement du Plan stratégique et les activités envisagées pour la poursuite de sa mise en œuvre en 2007. Celles-ci se trouvent dans la dernière section du Plan d’action 2007. Les autres sections de ce Plan d’action concernent les actions prévues pour les différentes commissions. Des recommandations ciblant la commission Agriculture La commission Agriculture de Nature Québec / UQCN était sans le leadership d’un responsable pendant plus d’un an, et sans chargé de projet depuis le mois de mars dernier. Alors que d’autres membres de l’organisme se sont organisés pour assurer un certain suivi des activités, dont la mise en œuvre des actions du Plan d’action 2006, ce n’est que depuis septembre dernier que la Commission a repris ses activités avec l’envergure qui lui est reconnue.

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Recommandations directement associées à des actions identifiées dans le Plan d’action 2006 pour la commission Agriculture Plusieurs des recommandations provenant du Congrès sur la biodiversité étaient directement associées à des actions identifiées dans le Plan d’action 2006 pour cette Commission. Parmi ces recommandations, on peut noter : 6.2.4. Identifier des incitatifs économiques et socio-économiques et questionner les programmes de soutien visant à obtenir une réappropriation des boisés par les propriétaires, dont les producteurs agricoles qui, par exemple, obtiennent plus d’avantage à raser des boisés pour des fins d’épandage que d’exploiter ou à mettre en valeur ces derniers de façon à en retirer des subsides qui ne nuisent pas au maintien de la biodiversité. Le rapport du directeur des programmes de conservation concernant le suivi de ce Plan d’action 2006, dont les actions identifiées pour la commission Agriculture, a été déposé à l’AGA. D’autres recommandations identifiaient de nouvelles activités, intéressantes certes mais adoptées sans tenir compte de la capacité de l’organisme d’en assurer la poursuite. Nature Québec / UQCN a soumis ces recommandations aux membres de la commission Agriculture lors de la rencontre de cette dernière. Parmi les recommandations du Congrès de 2005 qui sont en cause se trouvaient : 2.1.1. Mettre sur pied un outil efficace de surveillance écologique. Créer un réseautage, des partenariats visant la protection, la surveillance, la mise en valeur. 2.2.1. Sensibiliser les décideurs et gestionnaires du territoire à l’application de modes de gestion plus englobant, plus intégrateur, tel la gestion par bassin versant. 5.2.3. Démontrer les avantages (moins de pertes de sols, diminution des fertilisants, etc) économiques et socio-économiques (retour de certains usages, amélioration de la qualité de l’eau, etc) de la mise en place des bandes riveraines. (Selon le budget) 8.1.1. Établir un dossier argumentaire adressé au MRNF secteur forêt et à la Financière agricole visant à mettre fin aux subventions du drainage et de plantations dans les milieux humides. 8.2.1. Développer des stratégies de protection et conservation des milieux humides et boisés en milieu agricole qui prennent en considération, en plus de la rareté ou du caractère d’exception, la fonction naturelle du site. La Commission est en train de voir comment cibler les activités qu’elle va poursuivre dans l’année qui vient; on en voit les résultats partiels de cette réflexion dans la section appropriée du Plan d’action 2007 déposé à l’AGA. D’autres activités vont sûrement être identifiées dans les mois qui viennent.

Des recommandations ciblant la commission Biodiversité La commission Biodiversité de Nature Québec / UQCN est sans le leadership d’un responsable depuis un an, et les chargés de projet associés à la Commission n’ont pas de mandat touchant les principales activités du Plan d’action 2006 ni les principales recommandations adoptées à l’AGA de novembre 2005. Le suivi de ces recommandations dépendait donc d’emblée du bénévolat.

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En même temps, une réflexion est en cours depuis quelques années sur la meilleure façon de situer le rôle de la commission Biodiversité par rapport aux activités des autres commissions. Celles-ci comportent presque toujours des préoccupations pour des questions de biodiversité, selon les milieux en cause. En effet, la mission même de Nature Québec / UQCN cible la biodiversité et la conservation des milieux naturels comme priorités et cette mission pénètre les démarches de l’ensemble de ses membres. Pour le moment, la commission Biodiversité est considérée comme l’organe de Nature Québec / UQCN qui intervient lorsqu’il est question de biodiversité – conservation d’espèces individuelles ou plus globalement, d’écosystèmes – et donc aussi de milieux particuliers : milieux humides, milieux exceptionnels, habitats particuliers, dont les habitats fauniques. On s’attend, par ailleurs, à ce que cette Commission assure désormais une certaine cohérence dans les orientations de l’ensemble des activités des autres commissions. Différents membres de l’organisme se sont organisés pour assurer une mise en œuvre des actions inscrites dans le Plan d’action 2006, et ont entrepris la recherche d’un responsable pouvant assurer le leadership de la Commission. Plusieurs des recommandations provenant du Congrès sur la biodiversité étaient directement associées à des actions identifiées dans ce Plan d’action pour cette Commission. Parmi ces recommandations, on peut noter : 2.5.2. Intervenir pour contrer le déboisement et la destruction de milieux humides (En continu via les médias et dépôt de projet à venir). Politique sur les milieux humides (MDDEP) attendue. 8.2.2. Faire le suivi de la promesse du ministre Mulcair pour la protection de tous les milieux humides du Québec. Le rapport du directeur des programmes de conservation concernant le suivi de ce Plan d’action 2006, dont les actions touchant la commission Biodiversité, a été déposé à l’AGA. D’autres recommandations du Congrès de 2005 identifiaient de nouvelles activités, intéressantes certes mais adoptées sans tenir compte de la capacité de l’organisme d’en assurer la poursuite. Nature Québec / UQCN a soumis ces recommandations aux membres de la commission Biodiversité lors de la rencontre de cette dernière en yyy dernier. Parmi les recommandations du Congrès de 2005 qui sont en cause se trouvaient : 5.2.4. Développer des incitatifs visant la protection des bandes riveraines et autres boisés ou milieux humides soit financer les activités de conservation au même titre que les PAAF. (Selon le budget) 7.2.3. Sensibiliser les élus et gestionnaires politiques à l’importance de protéger, outre les espèces menacées et territoires associés, à conserver des territoires plus importants, à gérer et planifier des territoires non protégés ou n’accueillant pas d’espèce ayant un statut de protection de façon à garantir le maintien de la biodiversité. (projet à déposer et $$ à obtenir) 8.3.3. Les outils de planification territoriale devraient intégrer davantage les principes de protection et de conservation des milieux humides et boisés. Les réglementations permettant l’application et le suivi de cette planification devraient faire l’objet de révision. (Sensibilisation des élus)

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8.5.1. Organiser les organismes du milieu (conservation ou pression) en réseau. Intégrer les projets de conservation à l’intérieur de réseaux régionaux, voire nationaux de conservation. (DÉPÔT D’UNE DEMANDE À L’AUTOMNE) La Commission est en train de voir comment cibler les activités qu’elle va poursuivre dans l’année qui vient; on en voit les résultats partiels de cette réflexion dans la section appropriée du Plan d’action 2007 déposé à l’AGA. D’autres activités vont sûrement être identifiées dans les mois qui viennent.

Des recommandations ciblant la commission Aires protégées La commission Aires protégées est sans responsable pour en assurer le leadership depuis trois ans. Par contre, et résultat d’activités des responsables antérieurs, Nature Québec / UQCN possède depuis quatre ans un(e) chargé(e) de projet pour tout ce qui touche les activités visant la création d’un réseau d’aires protégées dans la forêt boréale (la très grande partie du territoire public de la province). Cette chargée de projet fournit un soutien à l’occasion à la réflexion plus globale de cette Commission; elle a même consacré une importante partie de son temps à la campagne visant la protection de l’intégrité du Parc national du Mont-Orford, une initiative des organismes régionaux à laquelle Nature Québec / UQCN était associée dès le départ. Plusieurs des recommandations provenant du Congrès sur la biodiversité étaient directement associées à des actions identifiées dans le Plan d’action 2006 pour cette Commission. Parmi ces recommandations, on peut noter : 1.1.1. Recenser et faire connaître les outils existants permettant l’acquisition de connaissances, le transfert de connaissances, l’implication des citoyens et des groupes d’usagers à la prise de décision en lien avec les aires protégées et la gestion du territoire boréal. (Auxarbrescitoyens !) 1.2.2. Mettre en place un processus d’échanges ou de concertation afin de permettre de dégager une vision commune entre intervenants du milieu issus de différentes régions (centres, périphériques et éloignées). (Auxarbrescitoyens !) 1.4.1. Sensibiliser la population du Québec, et en région, de façon à faire prendre conscience de l’importance de s’approprier le territoire public et les ressources qui y sont associées. Conscientiser les populations à l’importance de prendre part aux processus décisionnels, aux consultations publiques où les enjeux du développement régional sont débattus. Faire prendre conscience aux populations régionales des enjeux du développement à long terme de leur région. (Auxarbrescitoyens !) Le rapport du directeur des programmes de conservation concernant le suivi de ce Plan d’action 2006, dont les actions touchant la commission Aires protégées, a été déposé à l’AGA. D’autres recommandations du Congrès de 2005 identifiaient de nouvelles activités, intéressantes certes mais adoptées sans tenir compte de la capacité de l’organisme d’en assurer la poursuite. Nature Québec / UQCN a soumis ces recommandations aux membres de la commission Aires protégées lors de la rencontre de cette dernière en yyy dernier. Parmi les recommandations du Congrès de 2005 qui sont en cause se trouvaient :

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9.1.1. Susciter auprès des municipalités du sud du Québec une appropriation de la mission de conservation, le développement d’une vision globale, une volonté de participation à une approche visant la connectivité entre les initiatives de conservation et de planification des terres publiques. 9.1.2. Sensibiliser le gouvernement provincial au rôle qu’il a à jouer en terme de leader de réseau pour la mise en place d’aires protégées sur les terres publiques du sud du Québec. (Avec un financement tel que celui soutenant Auxarbrescitoyens !) 9.1.3. Encourager le gouvernement à investir davantage dans les projets de conservation dans le sud du Québec, à soutenir davantage, financièrement et politiquement, les groupes de conservation et les groupes environnementaux qui vise, comme eux, la protection d’aires protégées représentatives. (Idem pour budget que précédent) 9.1.4. Sensibiliser le gouvernement à l’importance de poser des gestes conséquents avec cet objectif et à ne pas poser des gestes contradictoires ou controversés en matière de gestion des aires protégées actuelles, de territoires publics ayant un potentiel de conservation. (Idem) * 9.1.2, 9.1.3., et 9.1.4. pourraient constituer les objectifs d’un projet de campagne de sensibilisation et de représentation similaire à l’Initiative Auxarbrescitoyens ! mais couvrant la forêt méridionale. La Commission est en train de voir comment cibler les activités qu’elle va poursuivre dans l’année qui vient; on en voit les résultats partiels de cette réflexion dans la section appropriée du Plan d’action 2007 déposé à l’AGA. D’autres activités vont sûrement être identifiées dans les mois qui viennent; selon la capacité des bénévoles, des interventions visant le territoire privé (visé par plusieurs recommandations de 2005) et l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent seront poursuivies dans les mois qui viennent.

Des recommandations ciblant la commission Foresterie Les activités de la commission Foresterie sont assurées un responsable de commission depuis plusieurs années. Par ailleurs, et résultat d’activités dans les années antérieures, Nature Québec / UQCN possède un chargé de projet – le premier de son histoire en foresterie pour un projet visant un meilleur aménagement d’une grande partie de la forêt boréale, soit les réserves fauniques. Ce chargé de projet fournit un soutien aussi aux activités plus globales de cette Commission. Par ailleurs, depuis près de deux ans, un deuxième responsable, Peter Kilburn, ouvre le front pour des interventions structurées et soutenues de Nature Québec / UQCN en ce qui a trait à la forêt méridionale de la province, située dans le sud et surtout de propriété privée. Plusieurs des recommandations provenant du Congrès sur la biodiversité étaient directement associées à des actions identifiées dans le Plan d’action 2006 pour cette Commission, et plus particulièrement, pour la forêt méridionale. Parmi ces recommandations, on peut noter : 6.1.3. Proposer une Commission Coulombe II qui vise à faire la lumière sur l’état de la forêt méridionale et apporte des solutions concrètes

Nature Québec / UQCN — Rapport aux membres Suivi des recommandations du congrès sur la biodiversité 2005 (novembre 2006)

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6.2.2. Structurer un mouvement citoyen visant l’appropriation et la prise en charge de la forêt méridionale. Le rapport du directeur des programmes de conservation concernant le suivi de ce Plan d’action 2006, dont les actions touchant la commission Foresterie, a été déposé à l’AGA. D’autres recommandations du Congrès de 2005 identifiaient de nouvelles activités, intéressantes certes mais adoptées sans tenir compte de la capacité de l’organisme d’en assurer la poursuite. Nature Québec / UQCN a soumis ces recommandations aux membres de la commission Foresterie lors de la rencontre de cette dernière en yyy dernier. Parmi les recommandations du Congrès de 2005 qui sont en cause se trouvaient : 6.1.1. Nature Québec | UQCN, comme important intervenant environnemental et de conservation, doit s’impliquer dans les projets transrégionaux et transfrontaliers pour soutenir les efforts visant la conservation de la biodiversité à grande échelle. La Commission est en train de voir comment cibler les activités qu’elle va poursuivre dans l’année qui vient; on en voit les résultats partiels de cette réflexion dans la section appropriée du Plan d’action 2007 déposé à l’AGA. D’autres activités vont sûrement être identifiées dans les mois qui viennent, et dans la forêt boréale, et dans la forêt méridionale.

Des recommandations ciblant la commission Eau et l’Antenne Saint-Laurent La commission Eau a un responsable depuis un peu plus d’un an, et cherche à identifier ses priorités et ses façons d’agir. Lors d’une réunion de novembre 2004 il a été décidé, pour distinguer son champ d’activité de ceux des autres commissions, de faire porter ses interventions sur un suivi des 54 engagements de la Politique nationale de l’eau, à l’exception de ceux visant spécifiquement le territoire agricole, qui relèvent de la commission Agriculture. Elle possède des membres représentant une diversité de compétences et d’intérêts. Associée à la commission Eau se trouve l’Antenne Saint-Laurent, l’organe de Nature Québec / UQCN soit pour ses interventions en amont, auprès d’intervenants dans les Grands-Lacs du coté canadien et américain, soit pour assurer ses liens avec les organismes québécois actifs le long du fleuve sur le territoire québécois et pour encadrer ses propres activités touchant le fleuve. Plusieurs des recommandations provenant du Congrès sur la biodiversité étaient directement associées à des actions identifiées dans le Plan d’action 2006 pour cette Commission. Parmi ces recommandations, on peut noter : 2.4.2. Unir et réseauter les associations transfrontalières (protection du fleuve et des Grands Lacs) afin d’obtenir une voix commune pour corriger les impacts des utilisateurs qui risquent de détruire la qualité (et diminuer la quantité) de la ressource eau. (Antenne Saint-Laurent) Le rapport du directeur des programmes de conservation concernant le suivi de ce Plan d’action 2006, dont les actions touchant la commission Eau et l’Antenne Saint-Laurent, a été déposé à l’AGA.

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D’autres recommandations du Congrès de 2005 identifiaient de nouvelles activités, intéressantes certes mais adoptées sans tenir compte de la capacité de l’organisme d’en assurer la poursuite. Nature Québec / UQCN a soumis ces recommandations aux membres de la commission Eau lors de la rencontre de cette dernière. Parmi les recommandations du Congrès de 2005 qui sont en cause se trouvaient : La Commission est en train de voir comment cibler les activités qu’elle va poursuivre dans l’année qui vient; on en voit les résultats partiels de cette réflexion dans la section appropriée du Plan d’action 2007 déposé à l’AGA. D’autres activités vont sûrement être identifiées dans les mois qui viennent.

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