Quarante ans au service des médecins du Québec - Amazon Web ...

Quels ont été ses débuts, sa contribution à la mise en place du syndicalisme médical et au modelage du système de santé tel qu'il se présente à nous depuis ...
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Quarante ans au service des médecins du Québec UIN 1965 : dans le paysage des revues médicales québécoises de langue française, qui comprend entre autres la vénérable Union Médicale et quelques revues universitaires, apparaît un « petit nouveau » de tout juste 16 pages : Le Médecin du Québec.

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Dans son premier éditorial intitulé « De toute nécessité », le Dr Gérard Hamel, alors président de la toute jeune Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, définit le créneau du Médecin du Québec en ces termes : « Nous avons besoin d’une publication qui consacre ses pages exclusivement aux questions d’économie et de sociologie sanitaires et qui ne risque pas de concurrencer d’autres publications, par ailleurs très utiles. (…) Cette revue indispensable (…) s’adresse à tous les médecins de notre État, sans exception, et se propose avec la collaboration assurée de la Fédération des médecins spécialistes de devenir l’organe officiel du syndicalisme médical. » Le Médecin du Québec est promis à un bel avenir, mais même ses instigateurs, anxieux comme s’ils s’engageaient dans une aventure mystérieuse et risquée, ne peuvent prévoir ce qu’il deviendra. Comment a-t-il été conçu, comment est-il né et comment a-t-il évolué jusqu’à devenir l’outil de formation médicale continue que nous connaissons aujourd’hui ? Quels hasards et quelles nécessités se sont conjugués pour produire cette revue ayant atteint aujourd’hui sa pleine maturité, à la fois témoin, agent et objet de changements inimaginables il y a 40 ans ? Quels ont été ses débuts, sa contribution à la mise en place du syndicalisme médical et au modelage du système de santé tel qu’il se présente à nous depuis l’avènement du régime universel d’assurance maladie ? Comment a évolué sa contribution graduelle à la formation continue, gage de la reconnaissance de l’omnipraticien dans tous les milieux médicaux et surtout à l’hôpital ? Que dire de son virage résolu, en 1986, alors que la formation médicale devenait son domaine de prédilection et que s’affirmait son rôle de pionnier dans la formation des formateurs omnipraticiens ? Que peut-on enfin envisager pour l’avenir à la lumière de ce que l’évolution de la société québécoise et les possibilités promises par la technologie nous laissent entrevoir ?

Jean-Guy Aumont rédacteur adjoint, responsable de la réalisation Le Médecin du Québec, volume 40, numéro 6, juin 2005

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