q-2, r-8 : nature québec propose une déamarche

20 mars 2008 - C'est la source d'eau potable de près de la moitié des. Québécois, on se doit de ne pas la contaminer, ni la gaspiller. Les Québécois ont non ...
151KB taille 0 téléchargements 55 vues
COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate

870, avenue De Salaberry, bureau 207 ● Québec (Québec) G1R 2T9

JOURNÉE MOND IALE D E L’EAU…

FLEUVE SAINT-LAURENT : LE QUÉBEC TRAÎNE LA PATTE ! Québec, le 20 mars 2008 —— En cette journée mondiale de l’eau (célébrée cette année le 20 mars), Nature Québec demande au gouvernement du Québec et au Premier ministre, monsieur Jean Charest, de faire preuve de plus de leadership pour la conservation de l’eau du fleuve Saint-Laurent. Cela doit passer notamment par l’adoption d’une loi pour la mise en œuvre de l’Entente sur les ressources en eaux durables du bassin des Grands-Lacs et du fleuve Saint-Laurent, laquelle vise l’interdiction de toute dérivation ou exportation d’eau, à l’exception de quelques cas limités. Le Québec s’est engagé à donner suite à cette entente qu’il a signée il y a plus de deux ans. Selon Marc Hudon, directeur du programme Saint-Laurent/Grands-lacs à Nature Québec, « Le Québec doit d’urgence adopter la loi de mise en œuvre et définir ses objectifs de conservation de l’eau, en conformité avec ses engagements internationaux. » Et bien que la Loi sur la préservation des ressources en eau du Québec interdise les dérivations hors de son territoire, le Québec doit mettre en place de nouveaux ajustements législatifs pour empêcher les dérivations entre le bassin du SaintLaurent et le reste du Québec, et permettre une meilleure gestion des prélèvements dans le bassin. La combinaison de la croissance économique et du réchauffement climatique risque d’augmenter les prélèvements et la consommation de l’eau. Et cela, parallèlement à une diminution des apports d’eau douce. Pour Marc Hudon, « Les niveaux d’eau enregistrés dans la région de Montréal se retrouvent fréquemment à des seuils historiques. La population du Québec gaspille l’eau. ». Il est donc urgent de mettre en place des mesures d’utilisation efficace et de conservation de cette précieuse ressource. Le gouvernement du Québec doit se doter ou renforcir les plans de conservation de l’eau, tel que stipulé à l’article 304 de l’entente, et ainsi démontrer qu’il est résolu à agir concrètement. « Le Québec ne peut se permettre d’être en retard dans ce dossier alors que la région de Montréal, jusqu’au lac Saint-Pierre, est dépendante des apports d’eau douce de l’amont du bassin. Il pourrait perdre beaucoup. », de conclure Marc Hudon. À la suite de la signature de l’entente, le 31 décembre 2005, le Conseil régional des ressources en eau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent a élaboré des objectifs de conservation et d’utilisation efficace de l’eau. Adoptés en décembre 2007, ces objectifs servent de guide aux dix juridictions pour bâtir leurs propres programmes de conservation de l’eau Par ailleurs, Nature Québec tient également à rappeler qu’il est important de conserver la qualité de l’eau du fleuve. Pour Christian Simard, directeur général de Nature Québec, « il est inadmissible que le gouvernement ait passé sous silence le déversement d’un produit toxique, le paraxylène, qui a abouti dans le fleuve Saint-Laurent. C’est la source d’eau potable de près de la moitié des Québécois, on se doit de ne pas la contaminer, ni la gaspiller. Les Québécois ont non seulement le droit de savoir, mais ils ont droit à jouir d’un fleuve vivant et exempt de pollution. » Tél. : (418) 648-2104

— 30 —

Téléc. : (418) 648-0991 www.naturequebec.org [email protected]

Nature Québec (www.naturequebec.org) est un organisme national à but non lucratif qui regroupe près de 5 000 individus et 100 groupes affiliés œuvrant dans les domaines de l'environnement et du développement durable. Fondé en 1981, l’organisme est intervenu publiquement au cours des années sur un grand nombre de questions touchant les aires protégées, l’agriculture, l’eau, l’exploitation forestière et le développement énergétique. Information : Mylène Bergeron, coordonnatrice aux communications et aux sollicitations Tél. : (418) 648–2104 poste 2074 ou cell. : (418) 933-2031 [email protected]