q-2, r-8 : nature québec propose une déamarche

27 mars 2008 - Nature Québec désire voir une équité dans le fardeau d'adaptation entre les usagers qui se trouvent en amont (Grands-Lacs) et ceux du ...
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COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate

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Publication d’un plan qui modifiera le débit du fleuve Saint-Laurent NATURE QUÉBEC DEMANDE À LA POPULATION DE RÉAGIR Québec, le 27 mars 2008 —— Nature Québec demande à la population québécoise, et particulièrement aux usagers du fleuve Saint-Laurent, d’être très vigilants et de réagir à une importante décision, laquelle sera rendue publique vendredi prochain par la Commission mixte internationale et qui risque d’avoir de graves conséquences sur les niveaux d’eau du fleuve SaintLaurent. Baptisée Avis sur la décision préliminaire concernant le projet d’ordonnance et de plan de régularisation des niveaux et des débits du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, elle sera rendue publique vendredi à Ottawa et fera l’objet d’une courte période de consultation de 60 jours. Peu de gens prennent conscience que le niveau d’eau du fleuve Saint-Laurent est directement influencé par le barrage Moses-Saunders situé à la hauteur de Cornwall (Ontario) et de Massena (New York), et que tout changement dans les méthodes de gestion des débits peuvent entraîner des conséquences graves en aval (inondation, sécheresse, pertes d’usages…). Pour Marc Hudon, directeur du programme Saint-Laurent/Grands-Lacs de Nature Québec, « Le fleuve Saint-Laurent est l’un des écosystèmes aquatiques les plus importants de l’Amérique du Nord et la source d’eau potable de plus de la moitié des Québécois, c’est pourquoi la population du Québec doit être attentive face aux décisions d’Ottawa et de Washington concernant l’avenir des apports d’eau douce au fleuve en provenance des Grands-lacs ». Le secteur d’influence des eaux des Grands Lacs se termine théoriquement à Trois-Rivières, mais Nature Québec espère qu’en plus de Montréal et des municipalités en aval, la Ville de Québec et sa Communauté métropolitaine commenteront le plan préliminaire et inscriront leurs questionnements sur les apports d’eau anticipés. Nature Québec désire voir une équité dans le fardeau d’adaptation entre les usagers qui se trouvent en amont (Grands-Lacs) et ceux du Québec. Nous souhaitons aussi que la CMI ait fait usage des derniers types de modélisation en 2D afin de prédire les débits futurs ainsi que leurs impacts sur les écosystèmes du Saint-Laurent. Des interventions faites au niveau des Grands-Lacs ont des répercussions importantes sur l’état de santé du fleuve, tels la détérioration des habitats, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, les espèces menacées, etc. « Les Québécois doivent absolument être vigilants et s’impliquer afin d’influencer la décision de façon constructive ». Plus spécifiquement, le nouveau plan de régularisation devra absolument être accompagné de mesures d’atténuation des impacts et de mesures de gestion flexibles permettant de réagir à temps à des fluctuations historiques de débits, mais aussi face aux changements climatiques à venir. Pour Nature Québec, ce nouveau plan devra assurer une protection accrue de l’environnement, tout autant que les usages (eau potable, navigation, hydro-électricité et plaisance). La Commission, qui a examiné les options de régularisation contenues dans l'Étude internationale sur le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent, présentera un « nouveau plan de régularisation » vendredi le 28 mars prochain à Ottawa et désire connaître les commentaires du public et des deux gouvernements fédéraux avant de prendre une décision finale. À la suite de l’annonce de la décision préliminaire de la CMI, les personnes intéressées par Tél. : (418) 648-2104 cette question auront 60 jours pour émettre leurs commentaires. Téléc. : (418) 648-0991 — 30 —

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Nature Québec (www.naturequebec.org) est un organisme national à but non lucratif qui regroupe près de 5 000 individus et 100 groupes affiliés œuvrant dans les domaines de l'environnement et du développement durable. Fondé en 1981, l’organisme est intervenu publiquement au cours des années sur un grand nombre de questions touchant les aires protégées, l’agriculture, l’eau, l’exploitation forestière et le développement énergétique. Information : Mylène Bergeron, coordonnatrice aux communications et aux sollicitations Tél. : (418) 648–2104 poste 2074 ou cell. : (418) 933-2031 [email protected]