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Proposition de planification pluriannuelle pour les réunions en personne d’At-Large 1. Résumé analytique Le Comité consultatif At-Large (ALAC) est chargé de représenter les intérêts des utilisateurs finaux de l’Internet en intégrant dans l’écosystème de l’ICANN des utilisateurs et des organisations d’utilisateurs du monde entier. Afin d’y arriver, l’ALAC mène des activités d’intégration et de formation. L’une des composantes clés consiste à réunir régulièrement les représentants des Structures At-Large (ALSes), le plus souvent lors des réunions de l’ICANN. Ces réunions peuvent se présenter sous l’une des deux formes suivantes : Les assemblées générales (GA) dans le cadre desquelles les représentants des ALSes d’une région donnée assistent à une réunion de l’ICANN organisée dans cette région1 ; et les sommets At-Large qui réunissent les représentants des ALS de toutes les régions lors de réunions de l’ICANN, pour tenir à la fois des séances plénières regroupant l’ensemble d’At-Large et des assemblées générales régionales. Le modèle qui a évolué au cours des dernières années a vu les sommets At-Large se produire tous les cinq ans et chaque région organiser une assemblée générale pendant les années intermédiaires. Il y a eu deux sommets ; le premier s’est tenu en 2009 à Mexico lors de la 34e réunion de l’ICANN et le second en 2014 à Londres à l’occasion de la 50e réunion de l’ICANN. Cinq GA (1 par région) ont été organisées entre 2010 et 2013, et une GA depuis la réunion de Londres. Bien que le processus de financement ait évolué de même que la budgétisation générale de l’ICANN, les GA ont été financées grâce au processus communautaire de demande de budget spécial, et les sommets au moyen de requêtes spéciales soumises au Comité de finances du Conseil d’administration. Le modèle des GA et des sommets est désormais bien établi et, de manière générale, la communauté de l’ICANN se félicite des avantages qu’il procure. L’ALAC propose que l’ICANN intègre ces réunions dans ses processus normaux de planification et de budgétisation, et qu’elle le fasse de manière à ce que ces réunions puissent être planifiées et organisées sur plusieurs années, tout comme les réunions de l’ICANN sont planifiées en avance.

2. Contexte L’ALAC bénéficie actuellement d’un financement aux déplacements pour 27 personnes qui se rendent aux réunions de l’ICANN ; ce soutien financier est attribué à 15 membres de l’ALAC, à 2 directeurs par Organisation régionale At-Large (RALO) ainsi qu’aux agents de liaison de l’ALAC auprès de la GNSO et de la ccNSO. La participation d’At-Large aux réunions de l’ICANN se limite généralement aux participants qui sont explicitement financés, ainsi qu’à la participation occasionnelle de personnes appartenant à un groupe de travail donné ou une équipe de révision financée ou au programme des boursiers. Dans 1

Pour varier légèrement, nous avons également discuté la possibilité d’organiser de futures GA près de la région lorsque cela n’aura pas une incidence importante sur les frais de déplacement. On pourrait citer à titre d’exemple une GA de LACRALO à Porto Rico ou une GA d’AFRALO à Abu Dhabi.

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d’autres parties de l’ICANN, bien des membres de SO ou AC assistent aux réunions grâce au soutien financier reçu de leurs employeurs qui font partie de l’industrie du nom de domaine, collaborent avec ce secteur, ou jouent un rôle soit dans des gouvernements nationaux ou régionaux soit dans des organisations de la société civile s’intéressant professionnellement à la gouvernance de l’Internet. Tous ceux qui participent au sein d’At-Large, ou presque, le font à titre gracieux, n’ont aucun lien professionnel avec l’industrie du domaine ni avec la gouvernance de l’Internet, et n’ont pas d’accès à un financement pouvant assurer leur participation aux réunions de l’ICANN. L’ALAC a été formé en 2003 sous le nom d’ALAC provisoire (10 membres ALAC choisis par le Conseil d’administration et 5 par le NomCom). Les ALSes et les RALOs n’étaient en ce temps-là qu’un concept. Entre 2003 et 2008, l’ALAC provisoire, avec le soutien du personnel régional de l’ICANN, a identifié des groupes locaux au sein de chaque région pour constituer les Structures At-Large (ALSes). Les représentants de ces nouvelles ALSes ont reçu un financement afin qu’ils se réunissent et établissent les règles de leur ALSes éventuelles et qu’ils signent, le moment venu, les protocoles d’accord avec l’ICANN (2006-2008). Au fur et à mesure que de nouvelles ALSes rejoignaient At-Large, il est rapidement devenu évident qu’il serait quasiment impossible d’intégrer ces nouveaux groupes et leurs représentants dans la communauté At-Large et de les impliquer de manière productive s’ils ne participent pas aux réunions de l’ICANN, rencontrent leurs pairs et gardent un contact avec le personnel de l’ICANN (qui avait cessé ou considérablement réduit ses activités de recrutement une fois que les RALOs étaient formés). Les programmes d’intégration et de renforcement des capacités réalisés par l’ALAC, les RALOs et le personnel apportent une solution partielle au problème, mais une interaction sensorielle avec l’ICANN est nécessaire en vue d’un résultat efficace. Le fait que la langue maternelle de nombreuses ALSes membres, souvent la seule qu’elles connaissent, n’est pas l’anglais, aggrave considérablement le problème (les services d’interprétation et de traduction extensifs de l’ICANN résolvent une partie de ce problème). Vers 2009, quelque 100 ALSes existaient déjà ; un financement a été demandé et accordé afin de réunir un représentant de chacune des ALSes dans le cadre d’un « Sommet » qui sera organisé au cours de la 34e réunion de l’ICANN à Mexico City. La réunion, à laquelle ont participé 92 représentants d’ALS (y compris ceux qui participaient à la réunion à titre de membres ALAC ou de directeurs régionaux) a donné lieu à une déclaration conséquente, a marqué un tournant décisif dans le développement d’une communauté At-Large efficace, et a vu l’ALAC, les RALOs et les ALS tous poursuivre un but commun. Aussi prometteur que fût ce sommet, il était toutefois évident que nous ne disposerions pas des bénévoles, du personnel ou des ressources financières qui permettraient de renouveler une telle rencontre dans l’avenir proche. L’ALAC, les dirigeants des RALOs et le personnel de l’ICANN ont mis au point un plan selon lequel un sommet aurait lieu tous les cinq ans ; durant les quatre années intermédiaires, une assemblée générale (GA) serait prévue par région, regroupant un représentant de chaque ALS présente de la région, de préférence dans le cadre d’une réunion de l’ICANN organisée dans

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ladite région. En marge de l’Assemblée générale, le concept de « Présentation promotionnelle »2 a été élaboré pour appeler l’attention du public sur les réalisations de la RALO et de ses ALSes. Ces assemblées générales nécessitent beaucoup moins de ressources (même en considérant le coût des cinq assemblées) qu’un sommet. Les frais de déplacement sont limités à une région. Le nombre de participants étant bien inférieur que lors d’un sommet, la planification nécessaire est fortement réduite et des bénévoles de la région ou de la ville hôte peuvent se charger de la majeure partie de l’aspect organisationnel et même de la collecte de fonds (concernant les repas spéciaux, les présentations à des fins de divertissement, etc.). Cela détourne des ressources négligeables de l’ALAC lui-même et un minimum de bénévoles d’autres régions. Ces réunions sont cependant considérées comme essentielles pour discuter des questions stratégiques clés de la région, élaborer des stratégies pour l’avenir, familiariser les nouveaux représentants avec l’ICANN, et relancer ceux qui y avaient déjà participé. Des ressources en matière de personnel sont nécessaires tant pour les assemblées générales que pour les sommets. Cela étant, le degré indispensable au sommet est exponentiellement supérieur. Nous avions l’intention de sauter l’année suivant le sommet puis planifier les cinq assemblées générales sur les trois exercices fiscaux suivants (1 GA au cours d’un exercice et 2 GA au cours de chacun des deux autres exercices). Ce modèle réduit le besoin de retirer des fonds de l’ICANN au cours de l’année suivant le sommet, et permet de disposer d’une période pour mettre en œuvre les points d’action du sommet. Un deuxième sommet3 a eu lieu au cours de la 50e réunion de l’ICANN, en juin 2014 à Londres, en présence de 150 ALSes. Une Déclaration ATLAS II a été élaborée au cours d’une série d’ateliers et de séances plénières en personne et présentée au Conseil d’administration de l’ICANN. La communauté AtLarge met actuellement les dernières touches à la mise en œuvre de ces recommandations, par l’intermédiaire d’une équipe spéciale de mise en œuvre. Bien que la transition de l’IANA ait ralenti les progrès sur d’autres projets, il convient de souligner que les résultats de l’ATLAS II étaient d’une nature suffisamment substantielle pour être toujours en phase de mise en œuvre presque deux ans plus tard. Les participants au sommet, d’autres personnes au sein de la communauté de l’ICANN ainsi que de nombreux dirigeants de l’ICANN ont estimé que ce sommet constituait une réussite éclatante.

3. L’importance des réunions en personne La communauté At-Large est très hétérogène et représente un ensemble d’organisations extrêmement diverses sur les plans géographique, culturel et social. Toutes ces organisations ont un point en commun — l’utilisateur final de l’Internet s’inscrit comme composante de poids dans leur mission, leurs objectifs et leur gouvernance. La diversité est assurément un atout vu le mandat dévolu à At-Large pour représenter les intérêts des utilisateurs finaux de l’Internet du monde entier, pourtant il s’est avéré extrêmement difficile de maintenir les Structures At-Large centrées sur At-Large et les activités de l’ICANN pendant un certain nombre d’années sans réunions régulières en personne. Cela n’est pas

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Ces présentations se sont révélées tellement populaires que nous en organisons une maintenant même quand il n’y a pas de GA ou de sommet. Les présentations promotionnelles bénéficient d’un financement limité de l’ICANN auquel s’ajoutent des contributions provenant des entreprises. 3 Les sommets portent le nom d’ATLAS et d’ATLAS II car il s’agit de l’abréviation d’« At-Large Summit ».

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attribuable à un manque de possibilités de réunions à distance. En 2015 par exemple, At-Large a tenu 234 téléconférences, durant une à deux heures chacune, sans compter les nombreuses réunions du CWG, du CCWG, du PDP de la GNSO, des groupes de travail et les diverses rencontres de l’ensemble de l’ICANN auxquelles des bénévoles d’At-Large ont participé. Il y a plusieurs raisons à cette difficulté ; certaines sont évidentes, d’autres moins. Les réunions en personnes règlent bon nombre de problèmes et présentent plusieurs avantages solides : 











Absence d’intérêt commercial pour les noms de domaine — les bénévoles At-Large dont la vie professionnelle se rapporte aux noms de domaine et aux questions connexes de l’ICANN sont peu nombreux. Organisme bénévole à 100 % — les bénévoles vont et viennent dans les structures qui forment At-Large au gré de leur disponibilité et de leurs priorités. Le bénévolat est une activité très cyclique, surtout en l’absence de mobiles professionnels puissants. Grande diversité des membres : o les téléconférences ne peuvent qu’être en conflit avec les heures de travail ou la pleine nuit de certains ; o la technologie existant dans certaines parties du monde rend la participation à distance très difficile et parfois très coûteuse. Elle entrave sérieusement les possibilités de participation. Ceci est vrai non seulement pour les outils technologiques complexes tels qu’Adobe Connect, mais aussi pour les simples appels vocaux ; o les problèmes linguistiques — La majorité des membres At-Large ont une langue maternelle qui n’est pas l’anglais et la plupart des ALS membres ne parlent pas du tout l’anglais. o des questions culturelles — de par leur culture, certaines régions du monde ont besoin de rencontrer en personne les gens avec lesquelles ils travaillent et de les voir pour pouvoir établir des rapports professionnels. D’autres régions possèdent une culture où il est incorrect de s’exprimer avec une grande intensité. La participation à distance semble exacerber la diversité des cultures et accroître les risques de conflit. Manque continu en matière de connaissances et de compétences. Bien que l’ALAC se soit beaucoup investi dans l’organisation de séminaires en ligne pour le renforcement des capacités, l’arrivée d’un nombre appréciable de nouvelles ALSes (plus de 50 nouvelles ALSes au cours des quatre dernières années) et le cycle naturel par lequel les représentants d’une ALS se succèdent, signifient qu’il existe un besoin soutenu pour plus de renforcement de capacités et plus de sensibilisation aux enjeux liés aux politiques de l’ICANN. Une grande partie du travail de l’ICANN a lieu lors d’une réunion de l’ICANN, et il est clair qu’il est pratiquement impossible de déchiffrer l’écosystème complexe de l’ICANN sans assister en personne à une réunion de l’ICANN. Les assemblées générales et les sommets se sont révélés indispensables pour maintenir un niveau raisonnable d’intérêt et de participation. Croissance des groupes de travail At-Large. Le concept des groupes de travail At-Large est né des activités préparatoires et des séances de travail du premier sommet. Ces groupes de travail sont à présent à la base d’une grande partie du travail effectué par At-Large. Participation accrue. L’intérêt résultant des réunions en personne a significativement augmenté le nombre de participants aux téléconférences des RALOs et des groupes de travail At-Large

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suivant ces réunions. Même si cet intérêt diminue quelque peu au fil du temps, le nombre de représentants et de membres d’ALS qui participent régulièrement aux réunions ces dernières années a considérablement augmenté. Occasions de réseautage pour la communauté At-Large. L’incitation que propose aux bénévoles la communauté At-Large pourrait être considérée comme assez limitée pour certaines personnes n’ayant aucun intérêt commercial dans les noms de domaine. La capacité des participants à réseauter avec d’autres personnes ayant les mêmes affinités, de leur propre région ou du monde entier, a été l’un des éléments clés absolument nécessaires à la communauté. Occasions de réseautage au sein de l’ICANN. Outre les occasions de réseautage au sein d’AtLarge, il existe également des avantages à présenter des possibilités aux représentants des ALS pour réseauter avec leurs homologues dans les gouvernements, les ccTLD et les bureaux d’enregistrement régionaux. On voit couramment les alliances se forger pendant les réunions de l’ICANN, bien que les personnes concernées habitent dans un même pays, souvent dans une même ville. Source de nouveaux membres At-Large. L’exposition au fonctionnement de l’ICANN conjuguée au réseautage a permis à ces réunions de devenir une des principales sources de nouveaux bénévoles dévoués à soutenir notre travail quotidien.

Il est important de signaler que la nécessité de se réunir en personne n’est pas particulière à At-Large. L’ICANN réunit régulièrement les registres et les bureaux d’enregistrement, le groupe des entités non commerciales de la chambre des parties non contractantes de la GNSO s’est réuni à plusieurs reprises pendant la période intersession, les équipes de révision de l’affirmation d’engagements ainsi que d’autres groupes de l’ICANN se rencontrent en dehors des réunions de l’ICANN, et le Conseil d’administration, évidemment, se réunit régulièrement en dehors des réunions de l’ICANN. Chacun de ces groupes y procède pour diverses raisons, mais ils trouvent tous que ces réunions sont utiles.

4. Nécessité d’une planification pluriannuelle Bien que le processus ait varié avec le temps, au fur et à mesure que le processus de budgétisation de l’ICANN évoluait, les GA d’At-Large étaient financées au moyen de demandes annuelles de budget spécial et les sommets par le biais de demandes ponctuelles adressées au Comité de finances du Conseil d’administration de l’ICANN. Cela a donné lieu à plusieurs problèmes : 



aucune prévisibilité pour l’ALAC, les RALOs ou le personnel de l’ICANN. Des réunions efficaces en personne exigent une planification concertée de plusieurs mois pour une GA et jusqu’à un an pour un sommet. Le cycle budgétaire annuel rend cette tâche très difficile. Imaginez à quel point il serait difficile d’organiser la première réunion de l’ICANN d’un exercice fiscal donné en ne sachant avant la date d’approbation du budget si cette réunion aurait lieu ; aucune prévisibilité pour le département des finances ou le Conseil d’administration de l’ICANN. Le budget pour une GA de RALO a varié entre 35 000 USD et 100 000 USD, selon la taille de la RALO et le lieu de la conférence. Le budget d’un sommet At-Large s’est situé entre 500 000 USD et 700 000 USD ; cela a exigé son traitement par le biais d’une demande de budget

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extraordinaire, les demandes spéciales ordinaires ne pouvant l’accommoder. Bien que les chiffres individuels varient énormément, l’enveloppe totale d’un cycle quinquennal est plus prévisible. L’ALAC est satisfait d’un cycle quinquennal pour ses GA et ses sommets bien que la question sera assurément abordée lors de la prochaine révision At-Large. Il permet d’équilibrer une charge de travail réalisable, la cible quant à la participation des ALS, et la responsabilité financière. Mais ce cycle est relativement long au regard de la rotation des bénévoles, du personnel et du Conseil d’administration. Nous devons en permanence expliquer l’ensemble du modèle, son historique, ses avantages et ses exigences. Définition des attentes. Les cycles limités de planification budgétaire ainsi que l’incertitude du succès jusqu’à des dates très proches de l’événement permettent difficilement de planifier ou de définir les attentes des bénévoles. Les changements, à la dernière minute, du lieu de réunion vers une région différente, que nous avons observés récemment, aggravent le problème. (Non que ces déplacements soient faciles pour quiconque !) Temps consacré par les bénévoles et le personnel. Le personnel et les bénévoles ont consacré des heures innombrables aux demandes d’assemblées générales et de sommets. La création d’un budget pluriannuel pour ces réunions permettrait d’effectuer ce travail de façon plus ordonnée, en économisant le temps du personnel et en permettant aux bénévoles de se concentrer sur des questions de fond.

Il apparaît donc clairement qu’il est nécessaire d’accroître la coopération au sein des RALOs et de l’ALAC, mais aussi avec le département financier et le Conseil d’administration de l’ICANN. Sans une telle planification pluriannuelle, les difficultés persisteront. Dans le passé, les demandes visant à envisager une telle planification pluriannuelle ont été tout simplement rejetées. L’ALAC se félicite car tel n’est plus le cas. La planification pluriannuelle se traduira par :  





une prévisibilité financière accrue à tous les niveaux de l’ICANN ; pour l’ALAC et les RALOs, la capacité renforcée de planifier des événements bien à l’avance, avec l’avantage supplémentaire de pouvoir planifier les détails financiers d’un événement aussitôt que le lieu en a été annoncé. l’utilisation plus efficace des ressources. L’ICANN régulièrement fait les choses à la dernière minute et le paie cher. Parfois cela est dû à des événements externes qui échappent à notre volonté, ce qui n’est pas le cas en l’espèce. La planification préalable des assemblées générales et des sommets permettra à l’équipe des réunions de prévoir les exigences en matière de ressources lorsqu’elle recherche le lieu d’une réunion donnée, surtout quand il s’agit des réunions de format A, B et C ; une communauté mieux préparée. Une Assemblée générale ou un sommet nécessitent une rigoureuse préparation de la communauté afin de profiter pleinement du temps en personne. Une planification préalable permettra de ne pas subordonner la préparation au processus budgétaire. À titre d’exemple, une GA ou un sommet pourraient avoir lieu lors d’une réunion C en octobre ou en novembre, ne serait-ce que quelques mois après l’adoption du budget, mais sa préparation pourrait démarrer jusqu’à une année en avance. Une meilleure préparation est synonyme d’une meilleure exploitation des ressources disponibles ;

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plus d’efficacité tout au long du processus. La préparation du budget pour une GA ou un ATLAS exige beaucoup de temps, tant des employés que des bénévoles. Les bénévoles sont plus susceptibles de participer de manière constructive au processus d’élaboration d’un budget s’ils savent que leurs efforts aboutiront. un moral rehaussé et une coopération renforcée chez les bénévoles. Nous avons actuellement des régions qui rivalisent entre elles pour s’assurer d’obtenir leur GA. Le fait de demander le financement d’une GA par le biais du processus budgétaire spécial pour qu’ensuite leur demande soit rejetée, peut-être même plusieurs années d’affilée, produit un effet assez démoralisant sur nos bénévoles.

5. Proposition Le cycle quinquennal des assemblées générales et des sommets a pu assurer de manière évidente un équilibre raisonnable entre les efforts du personnel et des bénévoles, les coûts et les avantages. Nous nous proposons donc de poursuivre avec un sommet tous les cinq ans et un cycle de quatre ans pour les assemblées générales des RALOs durant la période intermédiaire, et nous recommandons que ces réunions soient incorporées au plan opérationnel et au budget de l’ICANN. En principe, ceci s’étalerait sur les années en question de la manière suivante :   

année 1 : 1 an sans assemblée générale suivant le sommet pour permettre la mise en œuvre des recommandations. année -4 : 1 ou 2 assemblées générales par an, pour un total de 5, de préférence sans assemblées générales vers la fin de l’année 4 en préparation du sommet. année 5 : Sommet At-Large.

Ce modèle réduit le besoin de retirer des fonds de l’ICANN au cours de l’année suivant le sommet, et permet de disposer d’une période pour mettre en œuvre les recommandations et les points d’action issus du sommet. Bien que nous ayons atteint l’objectif global au cours des exercices fiscaux 2010 à 2013, dans la pratique, la flexibilité est nécessaire et le restera en raison de la rotation régionale des réunions de l’ICANN, du financement inscrit au budget d’une année donnée, ainsi que des questions régionales et des problèmes spécifiques à certaines régions ou certains lieux de réunion. Le calendrier de la page 9 retrace l’histoire depuis le premier sommet ; l’ALAC propose de maintenir ce modèle général en allant de l’avant. La présente proposition visant à comprendre et planifier les réunions périodiques d’At-Large appuie pleinement l’orientation décrite à la section 3.4 de la Version préliminaire du Plan opérationnel et budget de l’ICANN pour l’année fiscale 2017, qui porte sur la manière dont l’ICANN devrait aborder les projets pluriannuels.

6. Conclusions et prochaines étapes Jusqu’à présent, l’ALAC, collaborant avec ses Organisations régionales At-Large, a déposé des demandes de budget communautaire spécial de manière annuelle afin de financer l’organisation des assemblées générales des RALOs et a soumis des demandes de nature exceptionnelle pour le premier et le Proposition d’At-Large en vue d’une planification pluriannuelle

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deuxième sommet At-Large. Ce processus devrait toutefois être accordé avec les processus de planification stratégique et opérationnelle de l’ICANN et ne plus dépendre d’une planification et d’une budgétisation improvisées. Le Président du conseil d’administration Steve Crocker, le Président-directeur général sortant Fadi Chehadé ainsi que d’autres dirigeants au sein de l’ICANN ont déclaré publiquement que les sommets doivent faire partie du calendrier des réunions ordinaires de l’ICANN. Notre proposition s’inspire de ce soutien et continue la pratique des assemblées générales, beaucoup moins exigeantes en ressources. Un calendrier pluriannuel faisant alterner les assemblées générales et le sommet répond au besoin d’AtLarge quant à une façon prévisible permettant d’impliquer activement ses ALSes dans les activités de l’ICANN, tout en assurant une meilleure planification et une transparence renforcée comme il incombe à l’ICANN qui a désormais fait ses preuves. Il fixe des objectifs à moyen et à long terme pour la communauté en garantissant l’équité entre les cinq régions et établit de bonnes pratiques en matière de comptabilité afin d’améliorer l’efficacité dans toute l’ICANN. Il permet également un régime de gestion budgétaire plus strict qui comprendra des mesures de performances pouvant reliées aux principaux indicateurs de performance de la structure ICANN, une amélioration importante par rapport au système provisoire qui a été utilisé jusqu’à présent. Nous croyons fermement que ces sommets et GA réguliers permettront à l’ALAC et ses cinq RALOs de continuer à s’affirmer, à se développer et à contribuer à un modèle multipartite renforcé au sein de l’ICANN. Si cette proposition est approuvée par l’ICANN, l’ALAC et le personnel de l’ALAC sont prêts à collaborer avec les autres membres du personnel de l’ICANN afin de l’intégrer dans le plan opérationnel de l’ICANN.

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Chronologie des assemblées générales et sommets At-Large

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Annexes Annexe A : Présentation d’ATLAS II La présente annexe contient la proposition de présentation d’ATLAS II, telle qu’utilisée afin d’obtenir des fonds. Elle présente dans les détails ce qu’est un sommet At-Large. L’annexe A peut être consultée à l’adresse suivante : https://community.icann.org/x/qE_AAw.

Annexe B : Tableau détaillé des GA/Sommets antérieurs et prévus Le présent tableau est une liste complète des assemblées générales des RALO et des sommets At-Large, en commençant par le sommet de 2009 et en prévoyant les GA et les sommets possibles jusqu’en 2020. Il fournit les détails financiers réels des réunions précédentes et les meilleures estimations du financement requis pour les réunions futures. Le tableau est un document évolutif qui changera au fil du temps ; il est disponible à l’adresse suivante : https://docs.google.com/spreadsheets/d/11e1U8ZzOoqwUVGVSVw4COnj5MxrD13tWi15gnMTYlc/edit?usp=sharing. La fiche 2 du tableau comporte une légende décrivant en détail les colonnes et les données.

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