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Chacun a ses propres déclencheurs : il faut s'observer pour prendre .... progressivement leur sécurité intérieure et leur capacité d'autonomie, les deux sont ...
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Les 5 piliers pour une relation apaisée Tous les éléments abordés dans ce document sont extraits de l’enseignement d'Isabelle Filliozat issus du Programme d'Accompagnement vers une Parentalité Consciente et Respectueuse que nous avons créé avec elle.

Les 5 piliers d'une relation apaisée et harmonieuse avec vos enfants ! Pourquoi un programme d'accompagnement vers une Parentalité "Consciente et Respectueuse" ? L'idée c'est de devenir conscient : ! de la manière dont nous communiquons avec nos enfants, ! de l’impact de notre propre histoire sur nos réactions de parents, ! de l'impact, positif ou négatif, de notre style parental !! Le principe est de tisser une nouvelle relation, basée sur l'écoute, la confiance et le respect, plutôt que sur l'autorité et les rapports de force ! Car les vrais changements n'arrivent que lorsque nous changeons en profondeur notre façon de penser, d'être et de communiquer avec nos enfants ! Cette nouvelle façon de penser, d'être et de communiquer, peut vous permettre de devenir bien plus détendu, d'arrêter de crier et de vous énerver ! C'est ce qui s'est passé pour nous, même s'il nous était très difficile d’imaginer que ça puisse être différent ! Cette nouvelle façon de faire permet aux enfants de grandir et de se construire plus sereinement et surtout... de coopérer bien plus facilement avec vous ! Mais pour en arriver là, il faut disposer des bonnes informations... et dans le bon ordre. L'idéal c'est de bénéficier d'un enseignement structuré, suivant un cheminement logique, étape par étape, afin d’intégrer les changements dans notre quotidien, en douceur. Car "griller les étapes" risquerait de vous faire tomber dans des pièges et vous empêcher d'obtenir les résultats que vous attendez ! Vous l’avez vu dans la première vidéo, ce n'est pas de votre faute si vous n'y arrivez pas tout seul ! Vous n'avez certainement pas eu le bon modèle dans votre enfance et personne ne vous a appris comment faire autrement... tout simplement parce qu'encore très peu de personnes savent comment faire ! !"#$%&'()"*&+(),-+).-%/00&)&()10/2/&+)3$)40"5)66670&898$,&+89,-+&'(87#"% .",:+/5;()?)@)AB.B1).+C-D"'8

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Les 5 piliers pour une relation apaisée La plupart des gens qui cherchent à vous conseiller ne sont pas qualifiés pour vous aider à accompagner vos enfants dans la bienveillance ! Car ils ont certainement eux aussi, connu une éducation basée sur les rapports de force. La Violence Educative Ordinaire est devenue "normale" pour eux, elle fait partie d'eux ! Et c'est pour vous aider à briser le cercle vicieux de la Violence Educative Ordinaires que nous souhaitons partager avec vous les 5 piliers de la parentalité consciente et respectueuse !

Les 5 piliers d'une relation apaisée et harmonieuse avec vos enfants ! PILIER 1 - Comprendre l'impact de notre propre passé et les mécanismes de notre cerveau Chacun a ses propres déclencheurs : il faut s’observer pour prendre conscience des comportements qui déclenchent en nous des réactions excessives. Dans ces moments-là, il se passe vraiment quelque chose à l’intérieur de notre corps et ça s’appelle le stress ! Face à une situation jugée menaçante, la décharge d'hormones de stress va entraîner 3 réactions possibles : ! La fuite : je fuis la situation, ! L’attaque : je fais face à la situation de manière agressive, ! Ou le figement : lorsque je ne peux ni fuir ni attaquer, je reste figé.

Isabelle Filliozat nous explique ce qui se passe concrètement à l’intérieur de nous dans ces moments-là, avec l’image du cerveau dans la paume de la main, de Daniel Siegel. Imaginez la base du cerveau dans la paume de la main. Si je replie le pouce, ça forme le cerveau limbique, toute cette zone du cerveau qui traite justement les réactions de stress, les émotions, et un certain nombre de régulations de tout ce qui se passe dans notre corps. Ensuite, il y a tout le cerveau néocortex, qui se construit tout autour et qui recouvre le système limbique, avec la zone frontale (qui se situe au-dessus des yeux, derrière le front) qui régule les émotions. Entre autres, c’est aussi notre partie du cerveau qui est capable d’anticiper (image de la paume de main fermée).

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Les 5 piliers pour une relation apaisée Seulement voilà, lorsqu’il y a une situation de risque, de danger, ou tout simplement un moment où nous sommes trop fatigués, et bien c’est comme si notre cerveau frontal n’était plus présent pour réguler (image de la main qui s’ouvre et des doigts qui se lèvent) et comme si nous étions en direct avec notre stress. Et bien évidemment, quand mon enfant est en réaction de stress (image de la paume de main ouverte) et que moi je suis face à lui (image de la paume de la main fermée), et bien à cause du phénomène du « neurone miroir », qui nous porte à imiter, à sentir ce qui se passe pour l’autre, nous avons tendance nous aussi à nous énerver. Bref, très souvent c’est stress contre stress (deux mains face à face, doigts levés). L’objectif, c’est de permettre que tous les deux nous revenions au calme (les doigts des deux mains face à face se replient) ! La première chose à faire : apprendre et expérimenter des outils et techniques de retour au calme... que vous pourrez ensuite enseigner à vos enfants ! ! Vous pouvez aussi faire le signe à vos enfants, pour leur indiquer que vous êtes sous stress et que vous avez besoin de retrouver votre calme.

La technique de gestion du stress la plus puissante pour nous c’est : RES-PI-RER ! Le simple fait de respirer amplement, et de vous concentrer sur votre souffle vous permet quasi instantanément de réduire le stress ! Et le plus génial, c'est qu'en faisant cela, vous enseignez cette technique de gestion du stress à vos enfants... qu’ils auront vite fait d'imiter !

PILIER 2 - Apprendre à décoder les comportements de l'enfant et accueillir les émotions Pendant très longtemps les émotions ont été ignorées, jugées comme négatives... Mais aujourd’hui nous savons qu'elles sont indispensables ! Une émotion c’est une réaction physiologique d'adaptation de l’organisme face à une situation donnée... les émotions devraient donc toujours être les bienvenues ! Lorsque la réaction est disproportionnée par rapport à la situation, ce n’est pas de l’émotion, c’est une "réaction émotionnelle parasite". Lorsque la réaction n'est pas disproportionnée, alors c'est bien une émotion. !"#$%&'()"*&+(),-+).-%/00&)&()10/2/&+)3$)40"5)66670&898$,&+89,-+&'(87#"% .",:+/5;()?)@)AB.B1).+C-D"'8

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Les 5 piliers pour une relation apaisée Notre travail, c'est d'aider l'enfant à évacuer cette émotion, pour empêcher qu'elle soit réprimée, car sinon, elle risque de ressortir à d'autres moments. II nous faut alors accepter que l'évacuation se fasse par des cris de décharge, par des pleurs, etc. Mais nous pouvons, en amont, réduire les émotions liées à la frustration ou à la déception. Pour cela, nous allons montrer à nos enfants comment nous gérons nos propres frustrations ! Il suffit de leur montrer que nous aussi nous vivons des situations frustrantes, en exprimant à haute voix se qui se passe en nous, ce que d'habitude nous faisons à l’intérieur de nous. Faites le test dans les jours à venir... très vite, vos enfants vous imiteront et seront bien plus conscients des différents types d'émotions qu'ils traversent !

PILIER 3 - Eliminer les rapports de forces pour favoriser la coopération naturelle Dans cette lutte de pouvoir « Qui commande ? Qui a raison ?»!, tout le monde est perdant ! Chaque fois que nous utilisons les punitions, le chantage, les menaces, les cris, les fessées..., nous sommes dans le contrôle. Mais si votre enfant ne coopère pas naturellement, c'est peut-être qu'il n'a pas le bon carburant ! Car nos enfants aiment coopérer ! Tous les humains aiment coopérer, cela a été prouvé scientifiquement. Mais cette pulsion naturelle à coopérer a été, chez la plupart des personnes, abîmée dans l'enfance. Très souvent, nous stoppons les enfants alors qu'ils désiraient nous aider, coopérer ! Nous avons aussi trop tendance à contrôler leur espace et leurs gestes, à rectifier, à intervenir dans leur besoin d’exploration. Alors qu’au contraire, les enfants ont besoin de faire leurs expériences par eux-mêmes, pour construire leur confiance, leur estime de soi et devenir autonomes ! L'idée, c'est donc d'observer à quel moment vous êtes dans le contrôle et comment vous pourriez soutenir votre enfant plutôt que de le contrôler. La première chose, c'est de lui faire confiance et de lui permettre de faire les choses par lui-même... car c’est en se trompant qu'on apprend, qu'on intègre des compétences ! Dans les situations de conflit, demandez vous aussi « Qu’est-ce qui est le plus important ? Avoir le contrôle ou favoriser le lien avec mon enfant ? ». Car ce qui va aider votre enfant à coopérer, c’est la richesse du lien qu’il a avec vous ! !"#$%&'()"*&+(),-+).-%/00&)&()10/2/&+)3$)40"5)66670&898$,&+89,-+&'(87#"% .",:+/5;()?)@)AB.B1).+C-D"'8

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Les 5 piliers pour une relation apaisée

PILIER 4 - Favoriser autonomie, confiance et estime de soi Il est important de faire la différence entre autonomie et indépendance. Etre indépendant, c’est ne pas avoir besoin de l’autre, c’est faire tout seul. L’autonomie, c’est le fait de se diriger par ses propres lois : « auto = propre », « nomus = les lois ». Mais la véritable autonomie est en interdépendance avec autrui, pas en indépendance, c’est-àdire séparée des autres. C’est une notion importante parce que nous allons voir avec nos enfants comment ils vont construire progressivement leur sécurité intérieure et leur capacité d’autonomie, les deux sont vraiment liées. Un enfant qui est très indépendant, qui va aller facilement vers tout le monde, presque prêt à partir avec une personne qui passe dans la rue, qui n’a jamais de crainte, qui tout le temps va explorer, et bien, peut-être bien qu’il est un peu trop indépendant et pas suffisamment attaché à ses parents. Cela ne veut pas dire que tous les enfants prêts à aller vers l’extérieur ont forcément un problème d’attachement mais tout de même, vérifions cela. Isabelle Filliozat nous fait part de l’expérience de la situation étrange, mise en place par Mary Ainsworth qui est une des élèves de John Bowlby, afin de décrire ce que ressent l’enfant à ce moment-là. La situation étrange, c’est une situation ! très étrange dans laquelle les psys sont en train de regarder derrière une vitre sans tain, un enfant en train de jouer. Sa maman est là, elle le pose, il y a des jouets. Une personne étrangère entre dans la pièce, immédiatement l’enfant s’arrête de jouer, ça, c’est naturel. Puis petit à petit, il se remet à jouer, vérifie avec sa maman, il s’approche en général de sa maman. A un moment, les psys demandent à la maman de sortir. A ce moment-là, le petit enfant se met à pleurer, à chercher à récupérer sa maman et ne se laisse pas consoler si facilement avec la personne étrangère. Ça c’est un attachement naturel. Si l’enfant s’en fiche, maman s’en va ! ah très bien, une autre personne est là, et bien je vais jouer avec cette personne. Eh bien, cela signifie que peut-être notre enfant a un attachement insécure. Il y a plusieurs formes d’insécurité de l’attachement, on ne va pas rentrer dans ce détail-là mais ce dont on a besoin, c’est de savoir que la première chose que l’enfant a besoin de construire à l’intérieur de lui pour fortifier sa sécurité intérieure, c’est l’attachement. L’attachement, c’est ce processus par lequel je communique avec ma maman. Ma maman ou mon papa, mon parent répond à mon besoin. Je fais une mimique, je souris, maman sourit, on se répond. Je dirige mon doigt, elle regarde par-là, on se répond. Je pleure, maman vient. Donc un attachement sain se construit sur les 9 premiers mois entre une maman et son enfant, entre un papa et son enfant et cet attachement va former la base de sécurité. Quand j’ai ma base de sécurité et que je me sens sécure à l’intérieur de moi, je regarde automatiquement vers l’extérieur. Dès que je manque de sécurité, je ne peux plus oser aller trop vers l’extérieur ou alors je vais excessivement à l’extérieur donc là, je suis dans l’indépendance. Le juste milieu c’est donc : je me construis cette solide sécurité et du coup, je m’ouvre à regarder et je vais explorer. !"#$%&'()"*&+(),-+).-%/00&)&()10/2/&+)3$)40"5)66670&898$,&+89,-+&'(87#"% .",:+/5;()?)@)AB.B1).+C-D"'8

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Les 5 piliers pour une relation apaisée L’exploration est un besoin tout aussi fondamental que l’attachement ! L’attachement, c’est cette interrelation qui se tisse avec mon parent et l’exploration, c’est cette impulsion que j’ai à l’intérieur qui m’amène à aller regarder, toucher, explorer, sentir ! Ça met en jeu toutes mes sensations corporelles, ça met en jeu mes muscles, mon corps, j’ai besoin de pouvoir explorer avec toutes les parties de mon corps. Ces explorations basées sur l’attachement vont permettre un développement optimal de mon cerveau. Quand j’explore, je vois quelque chose, je vais le toucher, mon cerveau va associer l’image avec les sensations, avec la distance que je peux mesurer quand mon bras va jusque-là ! Tout cela, ça tisse des réseaux de neurones dans le cerveau qui se connectent et tout cela me permet ensuite de comprendre le monde, de percevoir la distance des objets, de comprendre mon environnement. L’exploration est tout aussi nécessaire que l’attachement! et l’exploration n’est vraiment possible que si j’ai une base solide. Ce qui signifie que le parent est là et fournit cette sécurité de base, fournit le carburant dont l’enfant a besoin et propose la liberté dont l’enfant a besoin pour explorer avec sa bouche, avec ses yeux, avec ses mains, avec son corps un maximum.

Un autre point important, à propos des félicitations : Une félicitation, ça reste un jugement, une évaluation portée par le parent sur l’enfant. Alors que seul le non jugement permet de construire la confiance ! Plus nous faisons des jugements, plus nous limitons leur créativité et leur liberté... alors que la confiance et l’estime de soi ne peuvent se construire que sur un socle de liberté ! La clef, c'est de décrire plutôt que féliciter, en nous intéressant réellement à ce que l'enfant vient de réaliser. Faites le test, tentez la description au lieu des félicitations... et observez votre enfant se redresser et gagner en confiance et en estime de lui-même !

PILIER 5 - Apprendre à mieux gérer les jalousies et rivalités dans la fratrie La jalousie c’est quelque chose de parfaitement naturel ! Pour l'aîné, maman et papa ont vraiment beaucoup moins de temps à lui consacrer... et tout ça c’est à cause de ce petit bébé ! La jalousie, c’est en fait la crainte de ne plus être aimé par sa figure d’attachement (qu'on soit l'aîné, l'enfant du milieu ou même le cadet).

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Les 5 piliers pour une relation apaisée Il est souvent utile de se replonger dans notre propre enfance pour comprendre les rapports que nous entretenons avec l'un ou l'autre de nos enfants. Mais en cas de conflit entre frères et sœurs, doit-on intervenir ? Et si oui, comment ? Hurler, chercher un coupable, prendre la défense de l’un, les forcer à partager ou les punir... ne fait généralement qu’aggraver la situation ! On intervient lorsqu’il y a de la violence physique et qu'ils risquent de se blesser! Mais on intervient simplement en s’interposant et en disant « Stop ! ». On intervient aussi quand on sait que nos enfants n’ont pas encore les compétences relationnelles pour gérer eux-mêmes le problème. Pour leur enseigner ces compétences, on peut utiliser les 4 étapes de la résolution de conflits : 1. Je dis "Stop !" et je décris ce que je vois. 2. Je les invite à trouver au moins 10 solutions, même les plus farfelues ! S'ils n’en trouvent pas suffisamment, je leur en suggère (au moins 3). 3. Je leur fait évaluer chacune des10 solutions, puis je les laisse décider celle qu'ils veulent choisir, en vérifiant qu'elle convienne à tous. 4. Si ça ne fonctionne pas du premier coup, ils ont 9 autres solutions à expérimenter !

Dans la 4ème et dernière vidéo vous découvrirez : ! L'analyse, par Isabelle Filliozat, d'un cas concret : "comment faire lorsque votre enfant s’oppose à tout ce que vous lui demandez". ! Tous les détails concernant le Programme d’Accompagnement vers une Parentalité Consciente et Respectueuse... et ses modalités d’inscription. ! Quelques témoignages bouleversants de parents ayant déjà suivi ce programme.

A très vite

Camille et Olivier

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