Pas de consensus : non à un nouveau régime forestier

Non à un nouveau régime forestier taillé sur mesure pour l'industrie forestière! Longueuil, 30 octobre 2008 - La Fédération des producteurs de bois du Québec ...
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Publication :

Immédiate

Source :

Jean-Pierre Dansereau, directeur général FPBQ Téléphone : (418) 872-0770 poste 241 Cellulaire : (418) 930-9740

IL N’Y A PAS DE CONSENSUS ! Non à un nouveau régime forestier taillé sur mesure pour l’industrie forestière! Longueuil, 30 octobre 2008 - La Fédération des producteurs de bois du Québec (FPBQ) et Nature Québec s’unissent pour dénoncer les orientations que le Conseil de l’industrie forestière du Québec met de l’avant dans le cadre de la révision du régime forestier. Du même souffle, ils invitent le gouvernement à mettre en œuvre des réformes qui, bien qu’elles bousculent les acteurs, n’en sont pas moins nécessaires. Au fait des discussions du Conseil de l’industrie forestière du Québec avec une série d’intervenants, la Fédération des producteurs de bois du Québec et Nature Québec constatent que les propositions mises de l’avant par l’industrie vont à l’encontre des éléments les plus importants de la réforme annoncée par le Livre vert du gouvernement du Québec. La Fédération des producteurs de bois du Québec et Nature Québec constatent qu’il est loin d’y avoir consensus derrière la proposition menée par l’industrie. Le milieu universitaire qui travaille sur la forêt de demain, une partie importante du milieu syndical, les autochtones, tout le milieu environnemental et les principaux représentants de la forêt privée sont absents de la démarche. Alors que le Livre vert propose de confier la gestion du territoire forestier à des entités qui ne sont pas subordonnées aux utilisateurs, le Conseil de l’industrie forestière veut s’assurer de garder une solide emprise sur les planifications stratégiques et opérationnelles. Alors que le Livre vert propose d’instaurer un marché compétitif pour le bois des forêts publiques, les propositions de l’industrie réduiront le niveau de compétition pour l’achat de bois, ainsi que les volumes vraiment disponibles pour vente aux enchères. Enfin, même si l’industrie accepte le transfert de certaines de ses responsabilités actuelles à d’autres intervenants, elle le fait en s’assurant que tous les coûts qui y sont associés soient désormais assumés entièrement par l’État. Par ailleurs, le Conseil de l’industrie forestière du Québec réclame une série de mesures qui auront pour effet de réduire de façon très importante les redevances perçues par l’État québécois. Le président de la Fédération des producteurs de bois du Québec, M. Pierre-Maurice Gagnon a déclaré «L’industrie veut renforcer ses privilèges. Elle refile toutes les factures aux payeurs de taxes et demande qu’on sabre dans le prix du bois des forêts publiques. En forêt privée, on ne pourra soutenir cette concurrence déloyale». Page 1 de 2

Pour sa part, Louis Bélanger, président de la Commission forêt de Nature Québec constate ce qui suit : «L’industrie et ses partenaires proposent un statu quo à peine déguisé et même des reculs. On veut empêcher l’émergence d’un secteur forestier renouvelé, bâti sur une foresterie qui respecte l’environnement, capable de soutenir une multitude d’activités et dont les Québécois seront fiers. » Les représentants de la FPBQ et de Nature Québec ont demandé de rencontrer la ministre Julie Boulet, responsable par intérim du ministère des Ressources Naturelles et de la Faune. Ils veulent lui dire que les propositions de la coalition de l’industrie sont loin de faire consensus chez les acteurs du secteur forestier. Ces propositions ne doivent pas remplacer les propositions du Livre vert comme base de discussion. Contacts :

Jean-Pierre Dansereau, FPBQ Christian Simard, Nature Québec – cellulaire : (418) 928-1150

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