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financiers et les industries liées à la technologie, média et télécoms. Ce sont les .... Directeur GEnEral de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des.
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� MONITORING � AGENDA

SOMMET INDE-AFRIQUE 2015 : Signature de conventions de partenariat En marge de la 3ème édition du Sommet Inde-Afrique 2015, Maroc Export a signé, le 27 octobre dernier à New Delhi, deux mémorandums d'entente avec la Chambre de l'industrie et du commerce et la Fédération des exportations indiennes. L’agence MAP rapporte que le 1er mémorandum d'entente vise la promotion des relations commerciales entre le Maroc et l'Inde et l'établissement d'une coopération institutionnelle entre les entreprises des deux partenaires. « Le 2ème mémorandum ambitionne la création d'un mécanisme d'appui mutuel dans le domaine de la coopération technique, économique et commerciale, le développement des échanges entre les opérateurs économiques et les hommes d'affaires des deux pays, ainsi que la réalisation de projets communs », est-il ajouté. A cette occasion d’envergure, Maroc Export et la CGEM ont tenu des réunions de travail avec divers partenaires indiens, dont la Fédération Indienne des Organismes de Promotion du Commerce, la Confédération des Industries indiennes, l’Association de l’Energie Solaire, EXIM Bank, NASSCOM (la principale association du secteur des TIC (qui réalise 95% du chiffre d’affaires de l’Inde dans le secteur des TIC).

TOURNÉE ROYALE EN AFRIQUE: Pluie de conventions de partenariat La dernière tournée Royale dans quatre pays africains (Sénégal, Guinée-Bissau, Côte d'ivoire, Gabon) a été très riche en termes d’accords de partenariats signés. Au Sénégal, quinze accords de partenariat économique public-privé et privé-privé ont été signés devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président sénégalais, Macky Sall, lors de la cérémonie de mise en place du Groupe d'impulsion économique maroco-sénégalais. Ils portent sur différents domaines tels la finance, la pêche, la construction… En Guinée-Bissau, la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une première pour un roi du Maroc, s’est soldée par la signature de 16 accords de partenariat entre les deux pays. Ils portent notamment sur les investissements, l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle... La visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la République de Côte d'Ivoire s’est conclue elle aussi par la signature d’une multitude de conventions de coopération bilatérale dans divers domaines. En effet, 22 accords de partenariat économique public-privé et privé-privé ont été conclus dans le cadre de la 1ère session du groupe d'impulsion économique maroco-ivoirien. Ils portent sur divers domaines comme le secteur bancaire, l’infrastructure, les médias, etc. Dans ce cadre, le Groupe Attijariwafa bank est devenu actionnaire, à hauteur de 75%, dans le capital de la Société Ivoirienne de Banque (SIB) après la cession de 39% sur un total de 49% de la participation détenue par l’Etat dans le capital de la SIB. Le dernier pays dans la mission royale est le Gabon. En effet, quatre accords de coopération ont été signés portant essentiellement sur le développement humain (économie sociale et solidaire, formation professionnelle, santé…)

LPL : Le satisfecit du FMI Au terme de sa dernière visite au Maroc (du 28 mai au 5 juin) qui s’inscrit dans le cadre de l’accord au titre de la ligne de précaution et de liquidité(LPL), approuvé par le conseil d’administration du FMI, Jeans-François Dauphin, chef de mission du FMI pour le Maroc, ne cache pas son satisfecit. Il déclare que « l’économie nationale se redresse et les perspectives macroéconomiques sont favorables, mais restent exposées à des risques extérieurs importants. Après avoir ralenti en 2014, la croissance devrait s’établir au tour de 5% en 2015. La position extérieure s’est améliorée, grâce à la baisse des prix du pétrole et à la performance des exportations des secteurs émergents. Le déficit des transactions extérieures courantes s’est réduit à 5,6% du PIB et devrait continuer de baisser pour avoisiner 3% du PIB en 2015 ».

COMPÉTITIVITÉ : Le Maroc premier en Afrique du Nord Le rapport annuel 2014-2015 sur la compétitivité en Afrique classe le Maroc premier en Afrique du nord. A l’échelle du continent, le Maroc se place au quatrième rang, estime le rapport publié conjointement par le Forum économique mondial (WEF — Davos), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et l'OCDE.

IDE : Le Maroc 3ème en Afrique Selon le dernier rapport du consultant EY sur l'attractivité de l'Afrique, le Maroc se situe à la 3ème position en termes d’attractivité des investissements directs étrangers (IDE). En effet, en 2014 le Maroc a réussi à capter 9,1% du total des projets ciblant le continent noir. 67 projets d'investissements étrangers ont été recensés portant essentiellement sur les services financiers et les industries liées à la technologie, média et télécoms. Ce sont les français qui arrivent en premier lieu, devant les espagnols.

EMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE : Le Maroc s’engage sur une réduction de 32% Le Maroc s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 32% à l’horizon 2030. Selon le ministère de tutelle, cet objectif correspond à une réduction cumulée de 401 Mt éq-CO2 sur la période 2020-2030, en nécessitant un investissement global de l'ordre de 45 milliards de dollars d'ici 2030.

MAROC-BURKINA FASO : Un accord pour la promotion des investissements En marge du Forum d’affaires maroco-burkinabè, la directrice générale de Maroc Export, Zahra Maafiri, et la directrice générale de l’API-BF, Bintou Diallo, ont signé, le 29 mai dernier à Ouagadougou, un protocole d’accord de coopération visant à promouvoir les relations économiques et commerciales bilatérales. Les domaines de coopération entre les deux parties concernent les échanges d’informations et d’expertise, les activités promotionnelles, l’assistance et l’accompagnement le partage de bonnes pratiques, la visibilité internationale et le lobbying. Les activités de coopération entre les deux organismes seront établies et mises en œuvre sur la base d’un plan d’action biennal convenu et arrêté d’un commun accord par Maroc Export et l’API-BF, à partir de 2015-2016

IMPLANTATION : Les chinois s’intéressent davantage au Maroc La Banque d’import et d’export de Chine (Export-Import Bank of China) a ouvert, mai dernier à Rabat, pour la première fois un Bureau de représentation pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest. C’est le 2éme après celui de l’EIBC pour l’Afrique australe et de l’Est, situé à Johannesburg, en Afrique du Sud. Pour sa part, Huawei, le fournisseur mondial des solutions en TIC, pourra faire de l’entité «Huawei Technologies Casablanca» le nouveau siège régional «Afrique francophone» du groupe, après avoir décroché le statut Casablanca Finance City (CFC).

FINANCEMENT : Le Maroc 1er client de la BAD et l’AFD En marge des dernières assemblées annuelles de la BAD, l’ancien président de la BAD, Donald Kaberuka, a déclaré que « le Maroc est le 1er client de la BAD ». Les partenariats conclus portent sur différents secteurs, notamment les infrastructures, l’agriculture, le transport, les énergies renouvelables, l'eau…Depuis 1970, le Maroc a bénéficié de plus de 10,5milliards de dollars de financement de la BAD. Le Maroc est aussi le premier bénéficiaire dans le monde des financements de l’Agence française de développement (AFD), avec l’équivalent de 2,33 milliards d’euros à fin 2014.

FORD : Les achats en provenance du Maroc vont doubler d’ici 3 ans Le groupe Ford a annoncé le 26 mai à Casablanca qu’il multipliera par deux la quantité de pièces commandées auprès du Maroc d’ici 3 ans. Il compte à cet effet l’ouverture à Tanger d’un nouveau bureau d’achat. Ces équipements totalisant plusieurs millions de dollars d’investissement seront acheminés vers son unité de production en Espagne. Près de 6.000 emplois sont à créer. À Casablanca, le groupe américain compte l’installation d’ un nouveau bureau de vente.

ANRT : 9,4 millions de smartphones au Maroc Plus d'un ménage sur 2 dispose d'un ordinateur et près de 94,1% des individus sont équipés en téléphonie mobile, a indiqué l'Agence Nationale de Réglementation des télécommunications (ANRT) dans son enquête nationale annuelle sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) auprès des ménages et des individus au titre de l’année 2014. Le taux de pénétration d'Internet dans les ménages a atteint 50,4% en 2014, soit une hausse de 5 points par rapport à 2013. Le parc estimé de smartphones est de 9,4 millions, en hausse de 15,7%comparé à 2013, est-il soulevé. Les tablettes représentent désormais 15% du parc d’ordinateurs, contre 51,7% d’ordinateurs portables.

INVESTISSEMENTS : Validation de près de 25 milliards de projets 15 projets d'investissement d’une valeur de 24,77 milliards de dirhams (MMDH) ont été validés le 9 juin dernier par la Commission interministérielle des investissements. Le secteur de l’énergie s’accapare à lui seul 67% du total des investissements, soit une enveloppe de 16,52 MMDH. Le secteur du tourisme, immobilier et loisirs occupe la 2ème position avec près de 6,5 MMDH, soit 26% des investissements projetés, selon un communiqué. Au total, ces projets devront créer à terme 3.985 emplois directs.

MAROC- ESPAGNE : Plusieurs accords de coopération Le Maroc et l'Espagne ont paraphé, le 05 juin dernier à Madrid, plusieurs accords de coopération dans les domaines de la justice, l’énergie, le transport, le tourisme, l'environnement…Il s'agit , entre autres, d'un mémorandum d'entente sur le financement partiel d'un parc éolien à Tanger, d'un mémorandum d'entente sur le financement partiel d'un projet de centrale thermo-solaire de Aïn Beni Mathar, d’un projet de protocole d'accord dans le domaine du Transport, d’ un mémorandum d'entente dans le domaine des ressources en eau, etc

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3 QUESTIONS À

Entretien avec Anass DOUKKALI Directeur GEnEral de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) La nomination d’Anass Doukkali à la tête de l’ANAPEC signe un nouveau départ pour cette institution. Les grands axes de sa nouvelle stratégie… Le programme TAEHIL offre des formations sectorielles qui visent les secteurs porteurs comme l’offshoring, l’industrie automobile, l’aéronautique et l’électronique.

Votre nomination à la tête de l’ANAPEC signe un nouveau départ pour cette institution. Quels sont les grands axes de votre nouvelle stratégie ? Nous avons lancé une dynamique particulière à l’ANAPEC reposant sur une approche participative qui implique tous les acteurs concernés par la création et la promotion de l’emploi au Maroc, qu’ils soient des institutions publiques, des entreprises du secteur privé, des associations de la société civile ou des établissements de formation. Cette dynamique se concrétise à travers l’appui aux initiatives locales pour l’emploi et la signature de conventions de partenariat avec divers partenaires. Ainsi, plusieurs conventions de partenariat ont été signées entre l’ANAPEC et ses partenaires publics et privés à Guercif, Taza, Sidi Slimane, Errachidia, Al Houz et Al Hoceïma. L’objectif est l’amélioration de l’employabilité des chercheurs d’emploi grâce à des actions de formation qualifiante et l’appui à l’auto-emploi à travers des partenariats locaux avec l’INDH et des partenariats régionaux, en plus de l’amélioration de la proximité avec l’ouverture d’agences annexes et espaces emploi. Dans le même sens, nous avons dernièrement signé à Casablanca 15 conventions de partenariats portant sur création de 8700 emplois à l’horizon 2017 et l’amélioration de l’employabilité à 7700 bénéficiaires. L’objet de ces conventions concerne l’accompagnement des entreprises dans la satisfaction de leurs besoins en ressources humaines, l’amélioration de l’employabilité à travers des actions de formation et la promotion de l’entrepreneuriat. En plus, nous sommes actuellement en train de lancer une réflexion stratégique en concertation avec l’ensemble des personnels de l’ANAPEC et ses partenaires pour définir les orientations et choix stratégiques pour les années à venir.

De grands efforts sont déployés pour vendre le « Made in Morocco ». Quel rôle joue l’ANAPEC dans ce sens ? Le développement de l’emploi et particulièrement de l’emploi qualifié est une priorité sociale et économique pour le Maroc, exigée par la compétitivité économique qui est tributaire en grande partie de la qualité des ressources humaines. Dans ce sens, l’ANAPEC déploie des efforts importants pour jouer pleinement son rôle d’intermédiation active sur le marché de l’emploi en apportant son appui aux employeurs pour réussir leurs recrutements et aux chercheurs d’emploi pour réussir leur insertion professionnelle, en plus de l’accompagnement des porteurs de projets d’auto-emploi. Dans ce cadre, l’ANAPEC met en œuvre les mesures de promotion de l’emploi décidées par les pouvoirs publics : le programme IDMAJ porte sur l’emploi salarié en général et offre à travers les contrats d’insertion une exonération des charges sociales et fiscales avec la prise en charge par l’Etat de l’assurance maladie pendant la période du stage et des charges sociales en cas de basculement en CDI. Pour le programme TAEHIL, il vise à améliorer l’employabilité des chercheurs d’emploi à travers des actions de formation qualifiante ou de reconversion et de formation contractualisée pour l’emploi. Grâce à cette mesure, l’entreprise choisit elle-même l’opérateur de formation, sélectionne ses candidats pour une éventuelle insertion au cours ou en post-formation, et l’ANAPEC contribue au financement à hauteur de 10.000 DH par personne. En plus, le programme offre des formations sectorielles qui visent les secteurs porteurs comme l’offshoring, l’industrie automobile, l’aéronautique, et l’électronique et ce à travers une contribution financière à la formation des salariés de ces secteurs pouvant atteindre 65.000 DH par profil selon les secteurs et les profils.

Les ressources humaines sont un élément clé dans la compétitivité d’un pays. Pensez-vous que le Maroc dispose des compétences nécessaires à son émergence ? Grâce au système d’enseignement supérieur et professionnel au Maroc, le royaume regorge de compétences diversifiées capables de jouer un rôle central dans son émergence, et ce dans tous les domaines. Toutefois, on se retrouve parfois devant des difficultés d’adéquation des profils aux besoins du marché, d’où la nécessité de poursuivre les efforts déployés à ce registre. Pour remédier à cette situation, l’ANAPEC procède à l’amélioration de l’employabilité des jeunes à travers des actions de formation et accompagne les entreprises dans la satisfaction de leurs besoins en compétence. Elle mène également chaque année une étude prospective sur l’emploi afin d’identifier les secteurs porteurs en matière d’emploi par région et les besoins en emploi à court et moyen terme par Secteur/ Entreprise / Emploi-métier pour connaître les effectifs à former dans le court terme ainsi que les domaines prépondérants.

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CHIFFRES CLÉS

10,2 MM D H

Les recettes des IDE dans l’industrie alimentaire ont enregistré une croissance soutenue passant de 531 millions de dirhams en 2010 à plus de 10,2 milliards en 2013. 27% des ménages marocains déclarent posséder deux ordinateurs et 14% ont au minimum 3. Le Maroc compte près de 17,3 millions d'internautes.

Les charges de subvention ont tombé à 27,6 milliards de dirhams en 2014, soit un recul annuel de 21%.

21%

Egalité Hommes-Femmes le Maroc est classé 26ème en Afrique. La campagne agricole 2014/15 marquera une récolte céréalière record s’élevant à 110 M.Qx, en amélioration annuelle de plus de 60%.

1,7 Milliard de D H s

Le projet de valorisation de la baie de Cocody en Côte d’Ivoire, dont le coût est estimé à 1,7 milliard de dirhams, devrait être assuré par l’entreprise publique Marchica Med.

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ZOOM

Secteur électrique Les véritables opportunités d'investissement • Le Maroc une plate-forme d'échanges incontournable. • Le MASEN et l’ONEE s’exportent en Afrique. • Le taux d'électrification rurale flirte avec les 99%. Le Maroc dispose à son arc de réelles opportunités d’affaires quand il s’agit d’un secteur aussi prometteur que celui électrique. Après la libéralisation de l’accès au réseau électrique de haute et très haute tension dont la production est à base d’énergies renouvelables, c’est au tour du marché électrique de la moyenne tension de tracer sa voie vers l’ouverture graduelle à la concurrence. A l’horizon 2020, le Maroc compte couvrir 42% de ses besoins énergétiques par la réalisation des deux programmes solaire et éolien de 2000 MW chacun. Le pays dispose d'un potentiel important en énergies renouvelables : rayonnement solaire moyen de 5kwh/m2/j et potentiel éolien de 25 000MW. Le savoir-faire développé en énergies renouvelables lui permet aujourd’hui de s’exporter. En effet, une convention de partenariat pour le développement de l’Energie solaire au Sénégal a été signée, le 25 mai dernier, entre l’Agence nationale pour les énergies renouvelables du Sénégal (ANER) et l'Agence marocaine pour l'énergie solaire.

Nouvel eldorado de la délocalisation Par ailleurs, « le Maroc joue également un rôle grandissant en tant que plaque tournante pour sous-traitants intégrés externalisant de grandes parties de leurs activités vers le Royaume. Ceci concerne tout particulièrement les sous-traitants responsables de la conception, de l’industrialisation et de l’achat de matières premières et de composants», selon la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables (FENELEC). L’attractivité de notre pays est telle qu’il est devenu selon certains le nouvel eldorado de la délocalisation de secteurs clés comme l’Automobile ou l’Aéronautique. Deux industries ayant contribué au développement de filières telles que les faisceaux de câbles ou encore les accumulateurs électriques. Il faut dire que le marché électrique au Maroc a franchi un pas décisif vers l’internationalisation. Il s'affirme de plus en plus en tant que Hub régional d'investissement à destination non seulement de l’Europe mais aussi de l'Afrique. Le savoir-faire électrique marocain prouve de jour en jour son aptitude et sa compétence à s’exporter au-delà des frontières. La pénétration du marché africain notamment les pays subsahariens (Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali…) en est la belle illustration. En vue de renforcer les synergies potentielles, l’Association marocaine des industries solaires et éoliennes(AMISOLE) a signé un accord de partenariat à durée indéterminée avec l’Association ivoirienne des énergies renouvelables(AIENR). Les exportations marocaines vers le Mali comportent entre autres « des conducteurs électriques isolés avec connexion », avec une progression notable de 23%. Autre exemple et non des moindres, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), déjà présent sur certains pays, a manifesté ses intentions de s’investir dans la production électrique en Guinée Bissau à l’occasion de la dernière tournée royale en Afrique.

Maturité concurrentielle La maturité concurrentielle acquise au fil du temps par les professionnels de l'électrification est à attribuer en quelque sorte au programme généralisé pour l’électrification rurale(PERG). « Lancé en 1995, ce programme a permis, à fin mars dernier, le raccordement au réseau électrique national de 38 688 douars, soit 2,73 millions d'habitation (plus de 12,4 millions de personnes), et l'installation de 51 559 plaques solaires dans 3 663 douars, pour une enveloppe globale estimée à 22 milliards de dirhams », dans une déclaration au parlement du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkader Amara. A noter enfin que l’industrie électrique au Maroc englobe cinq filières, à savoir les fils et câbles, le matériel de distribution et de commande électrique, les instruments de mesure et de contrôle, les piles et accumulateurs, le matériel d’éclairage, les machines, transformateurs et génératrices.

Le secteur en chiffres 180 sociétés employant plus de 20 000 personnes Une production de plus de 12 milliards de dirhams Une valeur ajoutée de plus de 3,7milliards de dirhams Un chiffre d’affaires à l’export de 3 milliards de dirhams (25% de la production du secteur) Un total d’investissements de plus de 600 millions de dirhams

Cas d’entreprise Mustapha MOUCHREK, DG de FABRILEC et Vice-Président de la FENELEC « Je n’aurai jamais cru s’exporter sans l’accompagnement et le partenariat réussi avec Maroc Export. Après la première caravane de l’Afrique en 2009, qui fut d’ailleurs notre première mission de prospection à l’international soldée par un succès tous azimuts, nous avons décidé de renouveler à maintes reprises l’expérience avec Maroc Export. En peu de temps les premières retombées des prospects commencent à se concrétiser. J’ose dire qu’au terme de ces cinq années le bilan de l’approche des marchés africains est plus que positif, avec une présence fructueuse en Guinée Equatoriale, au Cameroun et au Burkina Faso. Il s’est traduit par une très forte croissance du Chiffre d'affaires à l’export. Aujourd’hui nous sommes en train de prospecter la Côte d’Ivoire et déjà les premiers contacts avec bon nombre de partenaires potentiels pourront amener rapidement des résultats. La maturité acquise nous permet aujourd’hui de pousser nos pions vers d’autres zones géographiques et de faire face à la rude concurrence sans complexe. Aussi, je me permets de témoigner avec le retour sur expérience que toute entreprise marocaine a intérêt à aller prospecter à l'international tout en s’efforçant de réussir à tout prix, parce que la honte à mon sens est de ne pas réussir».

A propos : FABRILEC est une entreprise 100% Marocaine spécialisée dans la réalisation et équipement de postes Electriques THT/HT/MT, la construction de Lignes de transport THT/HT et l'Electrification rurale. Créé en 1977, FABRILEC (Certification de qualité ISO 9001:2008) est la troisième plus grande entreprise de son secteur.

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MADE IN MOROCCO

Delphi Co. Le tour de force d’un câbleur Delphi reflète en quelque sorte l’âge d’or du sourcing automobile au Maroc. La filiale marocaine du groupe américain se positionne aujourd’hui à la pointe du câblage pour l’automobile. Présent à Tanger depuis 1999, sa prouesse, étant aujourd’hui des plus grandes entreprises spécialisée dans les systèmes de fabrication électrique et électronique pour l'industrie automobile, il l’a doit aux grands efforts publics déployés pour améliorer l'environnement des affaires, ainsi que l’attractivité des investissements directs étrangers. «Le Maroc offre un environnement compétitif pour la fabrication de composants automobiles grâce à sa proximité avec l’Europe, à ses infrastructures de premier ordre, à une main d’œuvre qualifiée et des coûts compétitifs, ainsi qu’au support des autorités marocaines», informe Delphi. Il faut signaler que les entreprises installées dans une zone franche comme celle de Tanger ou l’Atlantic Free Zone de Kénitra bénéficient de plusieurs avantages fiscaux, sociaux et financiers additionnels. Fort de ses trois unités de construction, l’équipementier se veut être la locomotive du déploiement de l’écosystème câblage automobile au Maroc. Un concept qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique d’accélération industrielle lancée en grande pompe en 2014 par Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique. D’ailleurs, Delphi a bénéficié au titre de sa troisième unité industrielle de subventions à hauteur de 10 à 15% dans le cadre du fonds Hassan II, à l’occasion des 13 conventions d’investissements officialisées le 29 octobre 2014 à Tanger. Entre 1999 et 2014, le nombre de ses unités de construction de câbles automobiles a été multiplié par 3. La dernière en date, sur une surface de près de 6 ha, est spécialisée dans la production des faisceaux de câbles au parc industriel Atlantic Free Zone de Kénitra, avec un investissement annoncé de 300 millions de dirhams. 1 700 salariés, dont 45 ingénieurs seront employés à terme. Aujourd’hui Delphi compte au total près de 9 600 employés au lieu de 4.500 en 2007. Ces performances témoignent de la force de vente du sourcing Maroc afin de répondre à la demande croissante des constructeurs automobiles européens. Après Renault, Delphi vient de recevoir des commandes d’achat auprès de Ford. D’autres pourraient émaner éventuellement du malaisien Proton ou de l’indien Tata.

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HUB CONTINENTAL

Automobile Une usine psa peugeot citroën au maroc • 557 millions d’euros d’investissements • Une production de 200 000 unités à terme • Placer le royaume dans le Top 20 mondial des assembleurs de véhicules Sous la Présidence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique et Carlos Tavares, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën ont signé, le 19 juin dernier au Palais Royal à Rabat, un accord qui prévoit la construction d’une usine dans la Commune de Ameur Seflia qui se trouve près de la zone franche de la région de Kenitra.

Investissement colossal Avec un investissement total de 557 millions d’euros (près de 6 milliards de dirhams), cette unité industrielle démarrera dès 2019 avec une capacité de 90 000 moteurs et véhicules pour atteindre une production de 200 000 unités à terme. Le groupe Français prévoit la réalisation d’un taux d’intégration locale de 60% au démarrage du projet et 80% à terme. Visant la région Afrique – Moyen-Orient, PSA Peugeot Citroën ambitionne d’y vendre un million de véhicules en 2025 dont 200.000 au Maroc. Le nouveau complexe industriel génèrera 4500 emplois directs et 20 000 indirects dans les secteurs de la fourniture de composants et d’ingénierie. Selon le ministère de tutelle, « le projet contribuera, à ce titre, au développement d’une filière Recherche et Développement, pour atteindre à terme 1.500 ingénieurs et techniciens supérieurs ». L’importance d’un tel projet pour le Maroc est telle que le Roi Mohammed VI s’est enquis personnellement du dossier en donnant ses hautes instructions pour le suivi et la bonne exécution du plan d’action. Pour ne citer, à titre d’exemple, que « la réalisation, dans les meilleurs délais, du port en eau profonde Kénitra-Atlantique, connecté aux axes routiers, ferroviaires et aériens structurants », indique un communiqué du Cabinet Royal.

L’automobile carbure L’implantation de la marque au lion devrait placer le royaume à terme dans le Top 20 mondial des assembleurs de véhicules, trônant en tête des pays africains, comme l’a prévu l’institut PricewaterhouseCooopers (PWC) dans une de ses études. Elle vient confirmer aussi l’objectif du Plan d'accélération industrielle (PAI), celui de doubler la production automobile du Maroc pour atteindre 800.000 véhicules à l'horizon 2020. Un plan qui s’inscrit en droite ligne avec le Plan National de Développement des Echanges Commerciaux (PDEC), lancé en juillet 2014 par le ministre chargé du commerce extérieur, Mohamed Abbou. A titre de rappel, depuis le lancement de son activité en février 2012, l’usine Renault-Nissan de Tanger a produit jusqu’au mois de mai dernier 400 000 véhicules. Elle a franchi le cap de 200.000 unités par an, avec une production moyenne de 800 véhicules par jour courant l’année 2015. Le secteur automobile roule à grande vitesse au point de devenir le premier secteur à l'export, avec un chiffre d’affaires à l’export de 40 milliards de DH en 2014. Considéré comme l’un des piliers des Métiers mondiaux du Maroc, il marque la place de plus en plus importante que prend le royaume en tant que plateforme incontournable pour la production automobile mondiale.

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MONITORING

Propriété industrielle La loi publiée au Bulletin officiel « Rehausser le niveau de l’innovation des entreprises et renforcer le système de protection en tenant compte de l’évolution permanente qui caractérise la protection des droits afférents au domaine de la propriété industrielle ». Tel est l’objet de l’amendement de la loi 17-97 relative à la protection de la propriété industrielle publiée récemment au Bulletin Officiel. Visant la conformité aux standards internationaux en la matière, la nouvelle loi apporte des modifications à la version précédente du texte juridique à travers l’amélioration du système des brevets d’invention et la consolidation du système national des marques. Sur ce dernier chapitre relatif aux marques, l’amendement attire l’attention sur l’intérêt de l’aspect créatif et distinctif du choix de la marque, qui offre le droit d’utilisation exclusif avec une protection optimale tenant compte de l’étendue régionale. Il confère ainsi à l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) le droit de « rejeter par décision motivée les demandes d’enregistrement de marques lorsqu’il considère que le signe est dépourvu de caractère distinctif, ou il est de nature à tromper le public notamment sur la nature, la qualité ou la provenance géographique du produit ou service », peut-on lire. Le nouveau cadre juridique insiste sur l’obligation de présenter une demande divisionnaire au même titre que les demandes des dessins ou des modèles industriels. L’objectif aussi est le renforcement de l'application des droits de propriété industrielle et la modernisation de la procédure de dépôt des demandes de titres de propriété industrielle.

ASMEX- OMPIC Convention de partenariat En vue de promouvoir l’utilisation de la propriété industrielle, une convention de partenariat a été signée le 9 juin dernier entre l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) et l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX). En plus de l’accompagnement en matière de propriété industrielle et commerciale, la coopération vise la mise à disposition de services de formation. Selon l’OMPIC, cette convention a pour but aussi d’ « intensifier l’échange d’informations pouvant contribuer à une meilleure protection des titres de propriété industrielle notamment les marques au niveau national et international et plus particulièrement au niveau des pays africains ».

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AGENDA

SALON MY CONTENT

du 03 au 04 novembre à Dubai

FESTIVAL DU MAROC EN RUSSIE du 06 au 20 Novembre en Russie

SALON PRODUCTRONICA

du 10 au 13 novembre en allemagne

B2B TEXTILE & AGRO INDUSTRIE

du 12 au 13 novembre au Sénégal

B2B BTP & IMME

du 15 au 17 novembre au Mali

SALON MIDEST

du 17 au 20 novembre à Paris

SALON DENIM BY PREMIÈRE VISION du 18 au 19 novembre à Barcelone

SALON BIG SHOW

du 23 au 26 novembre à Dubai

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nts intégrés externalisant de grandes parties de leurs eption, de l’industrialisation et de l’achat de matières enouvelables (FENELEC). L’attractivité de notre pays est e ou l’Aéronautique. Deux industries ayant contribué au dire que le marché électrique au Maroc a franchi un pas ation non seulement de l’Europe mais aussi de l'Afrique. delà des frontières. La pénétration du marché africain ration. En vue de renforcer les synergies potentielles, e indéterminée avec l’Association ivoirienne des énergies ectriques isolés avec connexion », avec une progression ONEE), déjà présent sur certains pays, a manifesté ses ale en Afrique.

uer en quelque sorte au programme généralisé pour u réseau électrique national de 38 688 douars, soit 2,73 663 douars, pour une enveloppe globale estimée à 22 l'Environnement, Abdelkader Amara. A noter enfin que commande électrique, les instruments de mesure et de