Modules sur les commotions cérébrales sportives Pour entraineurs ...

permanente et même la mort avec le syndrome du second impact. • Les effets sur ... diagnostiquée par un médecin ayant une expertise en commotion cérébrale.
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Modules sur les commotions cérébrales sportives Pour entraineurs aux écoles secondaires (L’hiver) Le script de l'instructeur avec réponses, points de discussion et Guide de référence Ce programme est destiné à être un outil d'apprentissage basé sur la documentation actuelle et ne peut pas servir comme cours de certification, comme diagnostic de commotion cérébrale ou de prise de décisions. Toutes questions de diagnostic concernant une blessure devraient être poser à un médecin qualifié. Le script e - module suivant contient les mots e - module, les bonnes réponses et de fausses réponses. Les points de discussion sont également inclus pour chaque module. Le ski alpin (M&F), le curling (M&F), le basketball, l’hockey (M & F), la natation (M&F), le volleyball (F), le catch (M)

Les commotions cérébrales sont de graves lésions cérébrales et peuvent avoir des conséquences qui dureront toute la vie Lorsque vous aurez pris connaissance de l'information contenue ici, vous et vos amis serez dans la possibilité d'identifier ces graves lésions cérébrales et d'agir en conséquences. Dans les modules suivants, vous allez voir quelques scénarios de sports où des commotions cérébrales sont possibles. Après les scénarios, vous répondrez à une série de questions. Choisissez la meilleure réponse parmi la liste des réponses proposées La bonne réponse vous est ensuite donnée afin de favoriser votre apprentissage sur les commotions cérébrales. Ce que vous apprenez aujourd'hui pourrait sauver une vie. Choisissez la meilleure réponse parmi les choix donnés. Utilisez le bouton Information sur la page-réponse de chaque module pour accéder aux vidéos d'informations complémentaires (documentaires, vidéos éducatives, etc.).

/**** Question 1 ****/

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/*************** Joueuse de curling ****************/ Olivia souffre de maux de tête admis et d’une incapacité de se concentrer, ainsi que des problèmes d'équilibre. Elle est récemment tombée et a frappé sa tête sur la glace lors d'un tournoi de curling. Elle veut reprendre l'exercice, malgré un mal de tête persistant et des étourdissements. La famille d'Olivia pense qu'elle peut avoir une commotion cérébrale Qu'est-ce qu'une commotion cérébrale? Choix de réponse: 1. Une commotion est un traumatisme crânio-cérébral grave. Une commotion est causée par le cerveau qui se déplace rapidement dans la tête. 2. Une commotion cérébrale peut provoquer des lésions du cerveau temporaires ou permanentes. 3. Une commotion cérébrale peut affecter la mémoire, le jugement, le comportement social, les réflexes, la parole, l'équilibre et la coordination d'un individu. 4. Toutes les réponses sont correctes. Correct! Module 1- La bonne réponse est 4. Les commotions cérébrales sont de graves lésions cérébrales. Les commotions cérébrales peuvent causer des changements temporaires, à court terme, ou permanents de la fonction cérébrale. On doit signaler ses soupçons de commotions cérébrales à un parent, un enseignant ou à un entraîneur et elles doivent être diagnostiquées et traitées par un médecin.

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Les points de discussion Module 1 Scénario : Des coups répétés à la tête résultent en un mal de tête persistant et le désir de reprendre une activité. • La description d'une commotion cérébrale - résultant d'un mouvement rapide du cerveau qui peut arriver après un coup à la tête ou au corps. • L'importance de préciser qu’une commotion cérébrale est une blessure grave au cerveau - il n'y a pas de qualificatif tel que « légère ou modérée ». • Une commotion cérébrale peut être temporaire, si elle est reconnue, diagnostiquée et traitée correctement. Si la commotion initiale n’est pas reconnue, l'individu peut souffrir de multiples lésions cérébrales répétitives et consécutives. Des lésions cérébrales répétées peuvent entraîner une déficience permanente et même la mort avec le syndrome du second impact. • Les effets sur la fonction cognitive et physique (mémoire, jugement, comportement social, réflexes, parole, équilibre et coordination). • La blessure peut être identifiée par un premier intervenant (enseignant, entraîneur) mais doit être diagnostiquée par un médecin ayant une expertise en commotion cérébrale.

4 **** Question 2: **** *************** Lutteur *************** Cam a des bourdonnements dans ses oreilles après avoir être jeté sur le tapis lors d'une récente rencontre de catch. Il dit qu'il s’est cogné la tête. Il n'a pas d'autres symptômes. Il dit que les bourdonnements dans ses oreilles semblent durer plus longtemps d'une fois à l'autre. Votre coéquipier peut avoir des symptômes d'une commotion cérébrale. Lesquels des symptômes suivants peuvent indiquer une commotion cérébrale? Choix de réponse : 1. 2. 3. 4.

Des maux de tête, le vertige, des étourdissements ou voir des taches de lumière La sensibilité à la lumière, bourdonnements dans les oreilles, fatigue, nausées et / ou vomissements L'irritabilité, la confusion et la désorientation Toutes les réponses sont correctes.

Module 2 : La réponse est 4.

Toutes les réponses sont correctes.

Les étudiants peuvent indiquer comment ils se sentent (symptômes d'une commotion cérébrale) et le comportement des élèves observés (signes d'une commotion cérébrale) peut se produire immédiatement après la blessure. Les symptômes retardés d'une commotion cérébrale, comme les bourdonnements dans les oreilles ou les signes retardés comme les troubles d'équilibre peuvent survenir plusieurs heures/jours après la blessure. D'autres symptômes de commotions cérébrales peuvent inclure: maux de tête, étourdissements, avoir le vertige, voir des taches de lumière, sensibilité à la lumière, bourdonnements dans les oreilles, fatigue, nausées et / ou vomissements, irritabilité, confusion et désorientation Les signes d'une commotion cérébrale peuvent inclure : manque d'équilibre, de coordination, empâtement de la parole, manque de concentration et d'attention, lenteur à répondre aux questions, regard vide, diminution des aptitudes de jeu ou habileté et changements inhabituels dans la personnalité ou le comportement du blessé. L'athlète blessé nécessite une évaluation et un diagnostic par un médecin compétent en commotions cérébrales avant qu'il ou elle puisse retourner au jeu. Les commotions cérébrales peuvent se produire: - À partir de n'importe quel coup direct porté à la tête, au visage ou à la mâchoire. - À partir d'un coup sur le corps provenant de l'arrière peu importe l'angle. - À partir d'un coup sur le côté.

Les points de discussion Module 2

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Scénario : L'individu souffre d’un coup violent à la tête qui produit des bourdonnements dans les oreilles ce qui est similaire à l’expérience précédente. La colère ou des émotions sont également mentionnés ce qui peut être le résultat de la frustration du joueur ou la blessure elle-même. 

Les symptômes d'une commotion cérébrale sont ce que le patient ressent et exprime comme les bourdonnements dans les oreilles (pour ce scénario-ci) ou «Je ne me sens pas bien et je suis étourdis.



Les signes d'une commotion cérébrale sont les phénomènes qui sont observés comme être plus émotif que d'habitude ou plus souvent en colère (pour ce scénario-ci), ou trébucher, ou avoir de la difficulté à se concentrer et/ou avoir des troubles de mémoire.



Le scénario " des bourdonnements dans les oreilles qui durent plus longtemps d'une fois à l'autre" est un bon point de départ pour une discussion concernant les dangers des commotions cérébrales non déclarées. Les commotions cérébrales non déclarées peuvent retarder le diagnostic, causer d'autres blessures ou même avoir des conséquences catastrophiques telle la mort qui peut survenir avec le syndrome du second impact. Un étudiant qui déclare tous ses symptômes à la suite d'une commotion cérébrale pourra recevoir les soins médicaux et les traitements nécessaires sans délai.



La question énumère les signes et les symptômes observés et rapportés possibles d'une commotion cérébrale, l'un d'eux peut représenter une commotion cérébrale. L'instructeur peut se référer aux signes et symptômes sur SCAT3 page 2 (http://bjsm.bmj.com/content/47/5/259.full.pdf).



Les commotions cérébrales peuvent être causées par un coup porté au corps, ainsi que par un coup porté à la tête.



Il est important de connaître les antécédents des commotions cérébrales, qui semblent avoir des effets cumulatifs: " les symptômes durent plus longtemps d'une fois à l'autre.



• Être consciencieux que les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale peuvent paraître différents après un traumatisme et peuvent être retardés.



Au Canada, un médecin fait le diagnostic d'une commotion cérébrale, l'identification est faite par un premier intervenant, l'entraîneur.

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**** Question 3: **** ****************** Joueuse de basket-ball ****************** Le coude d'un adversaire a frappé la tête d’Evan tout en luttant pour un rebond au cours de son match de basketball. Immédiatement après le coup, Evan est tombé au sol et a perdu connaissance pendant plusieurs minutes.

Evan a repris conscience lentement. L'entraineur l'a ramenée sur le banc. Il s'est senti désorienté, fatigué, a eu un mal de tête sévère, une douleur au cou et des nausées. L'entraineur ne lui a pas permis de continuer à jouer et il a été laissé seul dans le vestiaire. Après le match, l'une de ses coéquipières lui a offert des médicaments contre la douleur Que faut-il faire? 1. Permettre à Evan de retourner jouer après un petit temps de repos s’il se sent bien. Incorrect: Le retour au jeu ne devrait pas se faire si vous soupçonnez une commotion cérébrale. Si une perte de connaissance est admise, soupçonnée ou observée, une blessure au cou doit être présumée et les plans d'urgence doivent être activés (composer le 911). Le jeu ou l'activité doit être suspendue. L'athlète ne doit pas être déplacé ; un individu ayant une formation de premiers répondants doit aider et prendre en l'individu. Le cou de la personne blessée doit être protégé et les soins appropriés par le premier intervenant doivent être administrés avant l'arrivée des ambulanciers paramédicaux. 2. Composez le 9-1-1 Ne laissez personne déplacer Evan. Protégez son cou. Contactez sa famille Correct! 3. Restez avec Evan dans le vestiaire jusqu'à ce que sa famille arrive. Ne lui donnez aucun médicament contre la douleur. Incorrect: L'athlète ne doit pas être déplacé si une perte de connaissance est soupçonnée, a été observée ou admise par le blessé. Aucun médicament contre la douleur doit-être administré avant la première évaluation médicale. 4. Donnez-lui un antalgique pour son mal de tête. Appelez les services d'urgence

7 Incorrect: Aucun analgésique ou autres médicaments doivent être administrés au patient jusqu'à ce que le patient a été évalué par un médecin. L'administration de médicaments avant l'évaluation médicale pourrait modifier l'évaluation. Composez le 911 (pour les services d'urgence), appel basé sur le plan d'action d'urgence pour un athlète qui a subi une perte de connaissance (PdC) de plus de quelques secondes. Module 3 - La réponse est 2 Si une perte de connaissance est soupçonnée, observée ou signalée, vous devez: Demander à un adulte ou une personne responsable de composer le 911 immédiatement, selon les plans d'action d'urgence; supposer qu'il puisse y avoir une blessure au cou; et ne pas donner des médicaments au blessé avant qu'il ou elle ne subisse un examen médical. Ne déplacez pas le joueur blessé. Une personne avec une formation de premiers répondants doit aider et prendre en charge les soins pour la personne blessée en surveillant la respiration et la circulation du sang et en stabilisant le cou. Si nécessaire, le premier intervenant doit commencer la réanimation cardio-respiratoire (RCR) ou la défibrillation et attendre les ambulanciers.

Les points de discussion Module 3 Scénario : Un individu a été durement frappé à la tête lors d'un match de basketball et a subi une perte de connaissance prolongée. 

Lors d'un coup à la tête provoquant une perte de connaissance soupçonnée, observée, ou admise, il faut soupçonner une blessure au cou ou une fracture. Arrêtez le jeu. Une personne responsable ou un premier intervenant doit appeler le 911 selon les plans d'action d'urgence, aider et prendre en charge les soins pour la personne blessée et effectuer la réanimation cardio-pulmonaire ( RCR) ou la défibrillation si nécessaire en attendant l'arrivée des ambulanciers.



Seulement un faible pourcentage de commotions cérébrales entraîne une perte de connaissance (PdC), même si elle ne peut être que transitoire.



Des médicaments contre la douleur ne doivent pas être administrés jusqu'à ce que la personne blessée a été évaluée par un médecin afin de ne pas modifier / masquer les symptômes.



Permettre à un joueur de revenir après une commotion cérébrale peut augmenter le risquer du syndrome du second impact, à la suite d'une deuxième commotion cérébrale peu après l'événement initial. Le syndrome du second impact est l'enflure du cortex cérébral qui peut entraîner la mort.

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**** Module 4 **** *************** Skieur *************** Jérôme est tombé et s’est cogné la tête sur le sol lors d'une récente compétition. Il continue de souffrir de maux de tête sévères, des vertiges et de fatigue deux mois après avoir subi la commotion cérébrale. Il est incapable de faire de l'exercice ou de participer à des réunions d'équipe sans empirer ses symptômes. Il a essayé en vain à plusieurs reprises de reprendre son entrainement contre l’avis médical. Il affirme qu'il est inquiet qu'il ne pourra jamais être complètement rétabli. Comme coéquipier que diriez-vous à Jérôme? A. Lui dire qu'il doit endurer et qu'il doit continuer s'entraîner malgré ses symptômes. B. Lui dire que ses réactions émotionnelles actuelles concernant sa commotion cérébrale et le syndrome post commotion cérébrale sont normales. C. Lui dire qu'il a le plein soutien de l'équipe pendant sa convalescence. Sa santé à long terme est la première priorité. Choix de réponse: 1. A 2. B et C 3. Tout ce qui précède Module 4: La réponse est 2 Un joueur commotionné ignore souvent les symptômes d'une commotion cérébrale et il résiste à une évaluation. Ces joueurs blessés reviennent souvent au jeu tout en souffrant de symptômes d'une commotion cérébrale et ils risquent une autre commotion cérébrale associée au syndrome postcommotion cérébrale (SPC). Le SPC demande une période prolongée des symptômes d'une commotion cérébrale qui persiste et peuvent apparaître pendant des jours, des semaines, des mois et parfois d’une façon permanente. Des exemples de ces symptômes sont des maux de tête, les vertiges, la fatigue,

9 l’irritabilité, la sensibilité sonore, la sensibilité à la lumière, et des difficultés de la mémoire et de la concentration Après une blessure, la plupart des athlètes passent par une étape initiale de déni, d'incrédulité et de colère. Ils refusent de croire qu'ils sont blessés ou incapables de participer. Il est extrêmement difficile de se rendre compte qu’après avoir subi une commotion cérébrale, leur corps peut ne pas être en mesure de répondre comme il l'a fait avant. Il est important pour les athlètes d'accepter la blessure et de jouer un rôle actif dans leur rétablissement. Les athlètes peuvent blâmer les autres pour leurs blessures. La dépression, qui se manifeste comme l'apitoiement sur soi, les pleurs et l'insomnie peuvent se produire lorsqu’ils se rendent compte de la gravité de la blessure. Faire du sport accroît l'estime de soi chez un athlète. Être dans l'impossibilité de jouer peut mettre en doute ses capacités et ses valeurs personnelles. Les athlètes peuvent craindre qu'ils perdront leur place dans l'équipe s'ils ou elles sont absents ou absentes. Offrir un optimisme soutenu et positif peut aider à accélérer le processus de guérison et à réduire la douleur émotionnelle. L'athlète blessé devrait éviter l'isolement social. Lors de la période de rétablissement, il est important de continuer à recevoir le soutien de la famille et des amis, pendant la progression d'une étape à l'autre. Il est important de suivre les conseils d'experts médicaux , d'être patient , positif et de ne pas vous préciper au retour aux activités ni de vous sentir obligé de retourner avant d'être prêt à retourner au jeu.

Points de discussion Module 4 Scénario : Une personne souffre d'une commotion cérébrale et les symptômes qui en résultent sont prolongés et peut affecter sa vie. Par exemple, les émotions, l'école, les relations peuvent être affectées. 

Le syndrome post-commotion cérébrale (SPC) - des symptômes ou des signes prolongées d'une commotion cérébrale peuvent être le résultat des effets cumulatifs de plusieurs commotions cérébrales, diagnostiquées ou non diagnostiquées, peuvent même être le résultat d'une seule commotion cérébrale.



Discuter les effets du syndrome post-commotion cérébrale prolongée, les effets émotionnels et psychologiques, la capacité d'adaptation de l'individu et l'importance de la structure de soins et de soutien autour de l’individu affecté.



Demander pour de l'aide psychologique d'un professionnel si la perturbation émotionnelle est prolongée.

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**** Question 5 **** *************** Joueuse de hockey *************** Theresa a subi un grand coup au corps pendant la partie de hockey; elle a déclaré qu’elle voyait des taches de lumière et qu’elle se sentait étourdie et désorientée. Elle ne croit pas avoir subi une commotion cérébrale, parce qu'elle n'a pas été inconsciente. Theresa croit que son casque et son protège-dents qui ont été faites sur mesure, la protègent contre les commotions cérébrales. Cependant, il y’a vraiment quelque chose qui ne va pas avec Theresa. Le port d'un bon casque ou d'un protège-dents peut-il prévenir une commotion cérébrale? Choix de Réponse 1. Oui Incorrect: Il n'y a pas de preuves scientifiques réalisées par des pairs indépendants qui démontrent que le port de casques et de protège-dents prévient les commotions cérébrales. Un faible pourcentage des commotions cérébrales sont reliées à une perte de connaissance qui a été rapportée. 2. non Correct! Module 5: La réponse est 2 Les casques diminuent seulement une fracture du crâne et les saignements au cerveau. Les protège-dents réduisent seulement les blessures aux dents et aux gencives, ainsi que les fractures à la mâchoire et au visage. Points de discussion Module 5 Scénario: Une personne reçoit un coup lors d'un match de hockey et elle éprouve des symptômes d'une commotion cérébrale. Elle pense que ce n'est pas important car elle ne sent qu'elle a perdu connaissance. Elle estime que son équipement (casque et protège-dents) la protège contre les commotions cérébrales.

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L' importance de signaler les symptômes à d'autres.



Discuter le but et l'information scientifique des protège-dents et des casques. Ils n’empêchent pas les commotions cérébrales mais sont conçus pour prévenir les fractures du crâne et des hémorragies cérébrales, ou fractures de la mâchoire et les fractures de la dentition.

**** Module 6: **** ******************** Joueuse de Volleyball ********************* Mary a subi récemment une commotion cérébrale lors d'un match de volleyball. Mary aime s'entraîner dur pour maintenir son meilleur niveau de performance, mais le médecin lui a dit de se reposer jusqu'à ce qu'elle soit autorisée à jouer. Elle veut faire de l'exercice aérobie léger 24 heures après sa commotion cérébrale. Quels conseils lui donneriez-vous ? Choix de réponse 1, De l'exercice aérobie léger n’est pas dangereux 24 heures après une commotion Incorrect: Les protocoles du « Retour à l'école » et du « Retour au jeu » (directives de Zurich) sont utilisés pour aider le médecin. Chaque individu se remet d'une commotion cérébrale différemment, et doit être diagnostiqué par un médecin ayant une expertise en commotion cérébrale. Ces directives sont appliquées individuellement à chaque personne qui souffre d'une commotion cérébrale. Tout effort physique initial, (n'incluant pas les activités de la vie quotidienne comme la marche), ne devrait pas avoir lieu avant que les symptômes de l'individu aient complètement disparus et que l'individu soit retourné à toutes ses activités académiques. 2, Dites-lui de se reposer pendant encore au moins 24 heures. Incorrect: Les protocoles du « Retour à l'école » et du « Retour au jeu » (directives de Zurich) sont utilisés pour aider le médecin. Chaque individu se remet d'une commotion cérébrale différemment, et doit être diagnostiqué par un médecin ayant une expertise en commotion cérébrale. Ces directives sont appliquées individuellement à chaque personne qui souffre d'une commotion cérébrale. Tout effort physique initial, (n'incluant pas les activités de la vie quotidienne comme la marche), ne devrait pas avoir lieu avant que les symptômes de l'individu aient complètement disparus et que l'individu soit retourné à toutes ses activités académiques. 3, Mary devrait voir son médecin si elle a subi une commotion cérébrale Correct!

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Module 6 : La réponse est 3 Elle doit être examinée par un médecin ayant une expertise en commotion cérébrale. La personne doit avoir compléter le protocole du «retour à l'école» avant de commencer le protocole du «retour au jeu». Cette progression devrait être contrôlée par l'administrateur de l'école, le médecin qui soigne le patient et le parent ou le tuteur. L'école et le médecin aident l'élève à apprendre après une commotion cérébrale. Jusqu'à ce que les symptômes disparaissent, l'élève doit rester à la maison. Éventuellement et en commençant par des activités d'apprentissage à la maison, l'élève peut faire de très légers travaux d'école une fois que les symptômes ont disparus et qui ne lui causent. Une fois que l'élève se sent bien en apprenant à la maison, il doit suivre un retour à l'école progressif. Il est recommandé que l'élève ne participe à aucune activité physique, ne participe pas aux pratiques, ni aux parties avant qu'il ait entièrement repris le travail normal de l'école et que le protocole du retour à l'école soit complété. Une fois que le protocole du " Retour à l'école » soit complété, il y’a six étapes de réhabilitation que le médecin doit s'assurer que Mary complète avant qu'elle reprenne ses activités sportives normales. Lorsque le médecin autorise l'individu de reprendre ses activités et qu'il participe déjà aux activités scolaires sans aucun symptôme d'une commotion cérébrale, l'étudiant doit commencer à l'étape 2 du protocole « Retour au jeu».

Les 6 étapes du protocole du retour au jeu: Étape 1 : Repos mental (pas de jeux vidéo, pas de travail scolaire). Ne pas faire d'activités physiques jusqu'à ce que les symptômes ne soient plus présents. Étape 2- Faire des exercices légers comme la marche, la natation ou le vélo ; Étape 3 Commencer à faire du conditionnement de très légère intensité. Aucune activité où il y a risque que la tête reçoive un coup. Étape 4 - Commencer à faire des exercices de conditionnement sans contact et progresser aux exercices d'habileté spécifiques au sport ; Étape 5 - Participer à au moins une ou plusieurs pratiques complètes avec contact physique après avoir été examiné par un médecin. Le but de participer à une pratique complète avec et aux activités d'entraînement normales est de simuler des conditions de jeu, que l'athlète se sente confortable avec des coéquipiers et pour que les entraîneurs puissent aider le joueur à se préparer pour reprendre le ;

13 Étape 6 – Commencer le retour à la compétition après avoir passé les étapes du protocole avec suivi médical. Si à une étape ou à une autre l'athlète ne se sent pas bien et qu'il présente l'un des symptômes il devrait revoir son médecin pour être réévalué avant de poursuivre le protocole de « retour au jeu». Il doit y avoir un intervalle de temps d'au moins 24 heures entre chaque étape. L'intervalle de temps entre chaque étape varie selon l'âge de l'athlète et de ses antécédents. Pendant le processus de récupération, le soutien d'amis, de coéquipiers et de la famille est important. Points de discussion Module 6 Scénario: Une personne a subi une commotion cérébrale. Comment cet individu devrait essayer de retourner au jeu? 

Un diagnostic doit être effectué par un médecin ayant une expertise, identifié par un premier répondant.



Une discussion portant les six étapes internationalement reconnues pour " le retour au jeu " doit avoir lieu. Ces étapes sont appliquées individuellement à chaque personne qui souffre d'une commotion cérébrale.



Une discussion sur le protocole en cas de commotion cérébrale provenant des lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de l'Ontario (http://safety.ophea.net/fr) doit avoir lieu. Le protocole de retour à l'apprentissage doit être bien complété avant de commencer à suivre le protocole de retour à l'activité physique.



Une discussion doit avoir lieu sur les directives à suivre, individuellement et par étape.



Une discussion sur les effets sociaux, économiques et éducationnels d’une commotion cérébrale doit avoir lieu.

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**** Question 7: **** ******************** Joueur de hockey ******************** Rob a 42 ans. Il est un ancien joueur de hockey. Il s’est inscrit à un cours d'éducation pour adultes pour améliorer ses compétences. Il est frustré par son incapacité de se concentrer, ses problèmes de mémoire et ses résultats décevants sur les tests. Il croit que ces symptômes soient le résultat de commotions cérébrales répétées subites en jouant au football il y’a de nombreuses années. Pourrait-il y avoir un lien entre les commotions cérébrales répétées de Rob et son incapacité de se concentrer ? Choix de réponse : 1. Oui Correct! 2. Non Incorrect: Il peut y avoir un rapport entre les antécédants de commotions cérébrales répétées subites dans le passé et leurs effets cognitifs sur la santé plus tard dans la vie. Dans certains cas, une encéphalopathie traumatique chronique (CTE- voir les références d'accompagnement) est liée à une baisse des fonctions cognitives et à la progression du déclenchement précoce de la démence. Module 7: La réponse est 1 Les Commotions cérébrales peuvent entraîner une perte de mémoire grave et une déficience cognitive plus tard dans la vie. Rob doit subir des examens physique et psychologique approfondis afin d'évaluer d'autres causes de ses problèmes d'apprentissage Points de discussion Module 7 Scénario : Un joueur de hockey à la retraite a des problèmes de mémoire et de concentration et il se demande si ses blessures antérieures peuvent être la cause de ces difficultés.  

Les effets à long terme des commotions cérébrales; nécessite une évaluation correcte immédiatement après la blessure initiale. Il est important de prévenir les commotions cérébrales répétitives ou une accumulation de plusieurs commotions cérébrales, qui peuvent produire à des troubles cognitifs à long terme.

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Une discussion sur l’encéphalopathie traumatique chronique (CTE) (voir le guide de référence et les documentaires de la bibliothèque sur les commotions cérébrales.

**** Question 8: **** ****************** Nageuse ****************** Li a recu un coup de pieds à la tête lors d’une pratique de natation et elle a pris quelques jours de congé de ses pratiques en raison de ses maux de têtes persistants et à sa sensibilité à la lumière. Elle n'a pas signalé les symptômes à ses parents, à ses amis ou à l’entraîneur et elle se sent assez bien pour nager. Li estime que c'est sa première commotion cérébrale et suppose qu'il n'y a pas de dommages. Elle veut aussi nager dans la prochaine compétition importante et craint qu'elle ne sera pas autorisée à nager si elle signale ses symptômes. Li vous demande votre avis. Que lui proposeriez-vous? Choix de réponse 1. Elle peut nager si elle se sent bien Incorrect: Une personne ayant subi une commotion cérébrale devrait signaler lui-même ou ellemême ses soupçons d'une commotion cérébrale. Les personnes qui soupçonnent ou sont soupçonnées d'avoir subi une commotion cérébrale ne sont pas capables de déterminer s’ils ont subi une commotion cérébrale et doivent obtenir un diagnostic médical d'experts. Ses collègues devraient également être responsables de signaler la possibilité d'une commotion cérébrale, qui doit être évaluée et diagnostiquée par un médecin ayant une expertise de commotion cérébrale. L'équipe et l'entraîneur devraient encourager les nageurs d'être ouverts aux discussions, de rapporter leurs symptômes d'une commotion cérébrale et leurs examens médicaux ultérieurs. Une personne ne devrait pas être autorisée à retourner à la natation jusqu'à ce qu'elle ait été autorisée par un médecin ayant une expertise de commotion cérébrale. 2. Elle devrait prendre quelques jours de congé supplémentaires et décidera ensuite quoi faire parce qu'elle est importante pour le succès de l'équipe dans la prochaine compétition. Incorrect: comme ci-dessus à la réponse 1. 3. Conseillez-lui de signaler ses symptômes à l'entraîneur. Vous devriez également parler avec l'entraîneur pour lui signaler que vous soupçonné que Li a subi une commotion cérébrale. Correct!

Module 8 : La réponse est 3 Conseiller le coéquipier de signaler ses symptômes à l'entraîneur ou au médecin et faites un suivi parce que:

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Un nageur qui a subi une commotion cérébrale peut ne pas être en mesure de reconnaître qu'il l’a subi. Ces personnes ont souvent un manque du jugement concernant les signes et symptômes d'une commotion. Les coéquipiers de ces personnes doivent rapporter à l'entraîneur ce qu'ils soupçonnent. Une seule commotion cérébrale peut causer de graves dommages surtout si l'athlète retourne prématurément à la natation. L'athlète est à un risque accru pour une augmentation des lésions cérébrales. C’est la responsabilité de l'entraîneur et du médecin d'encourager le joueur à signaler les symptômes possibles d'une commotion cérébrale et à éviter l'approche de « gagner à tout prix ». C’est la responsabilité de l'entraîneur de s’assurer qu'il n'y ait pas de pression faite sur l'athlète ayant probablement subi une commotion cérébrale de retourner à la natation sans évaluation médicale. Personne ne sait combien de commotions une personne peut subir avant de développer une lésion cérébrale chronique ou permanente. Le temps de récupération d'une commotion cérébrale est différent pour chaque individu. Cela peut prendre des heures, des jours, des semaines, des mois pour se remettre d'une commotion cérébrale et quelquefois le nageur ne récupère jamais. Une récupération réussie d'une commotion cérébrale par un athlète plus jeune ou par des personnes ayant subies des commotions cérébrales répétées, peut exiger des périodes de récupération plus longues.

Points de discussion Module 8 Scénario : Une personne a subi un coup lors d'une pratique de natation qui produit des symptômes et elle choisit de ne pas les signaler, craignant qu'elle sera retirée du jeu. Elle pense également que puisque c’est sa première commotion il n'y a pas eu de dommages.

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C'est important que le blessé ainsi que ses collègues rapportent ce qui est soupçonné d'être une commotion cérébrale afin d'aider à bien identifier les commotions cérébrales.



Une personne qui soupçonne avoir subi une commotion cérébrale devrait la rapporter. Les personnes qui soupçonnent ou ont soupçonné d'avoir subi une commotion cérébrale ne sont pas capables de déterminer si elles ont subi une commotion cérébrale et doivent obtenir un diagnostic médical d'experts. Ses collègues devraient également se sentir responsables de signaler la possibilité d'une commotion possible qui doit être évaluée et diagnostiquée par un médecin ayant une expertise de commotion cérébrale. L'équipe et l'entraîneur devraient encourager les joueurs d'être ouverts aux discussions, de rapporter leurs symptômes d'une commotion cérébrale et leurs examens médicaux ultérieurs.



Une personne ne devrait pas être autorisée à retourner au jeu jusqu'à ce qu'elle ait été autorisée par un médecin ayant une expertise de commotion cérébrale. Si la personne revient au jeu avant de recevoir une autorisation médicale, il y’ a une risque d'une deuxième commotion cérébrale. Ceci peut prolonger la période de récupération ou provoquer le syndrome de second impact qui pourrait possiblement causer la mort.



L'entraîneur doit créer un environnement sans pression qui encourage les athlètes de rapporter leur commotion cérébrale, un geste important pour identifier et traiter une commotion cérébrale. L'approche «gagner à tout prix" doit être abolie.



Une discussion doit avoir lieu sur les temps qu'un individu prend à récupérer d'une commotion cérébrale. Les facteurs tels que le nombre de commotions cérébrales subites antérieurement et leurs temps de récupération et l'âge de l'individu doivent être considérés. Les personnes qui ont subi plusieurs commotions cérébrales ou un individu plus jeune prennent généralement plus de temps à récupérer.