VICTIMES

LEUR VIE A BASCULÉ 30 x 52’ Présenté par Dominique Rizet

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LEUR VIE A BASCULÉ 3 Saisons - 30 x 52’ Magazine de faits divers Présenté par Dominique Rizet Diffusé par RMC Découverte (France), RTBF (Belgique) « Victimes : leur vie a basculé », explore un fait-divers tourné sur le terrain en présence des principaux protagonistes de chaque affaire (victimes mais aussi proches, enquêteurs, psychologues, experts...) et illustré à travers le témoignage des protagonistes, des reconstitutions et des images d´archives.

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LEUR VIE A BASCULÉ

SAISON

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De terrorisme - 1 x 52’.............................................................................................4 De déni de justice - 1 x 52’........................................................................................5 De radicalisation - 1 x 52’..........................................................................................6 De dérives sectaires - 1 x 52’....................................................................................6 D’usurpation d’identité - 1 x 52’...............................................................................7 De violences sexuelles - 1 x 52’.................................................................................8 De tueur en série - 1 x 52’.........................................................................................8 De crimes passionnels - 1 x 52’................................................................................9 D’homophobie - 1 x 52’...........................................................................................10 D’un nom trop lourd à porter - 1 x 52’......................................................................10

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VICTIMES... DE TERRORISME

Bley Bilal Mokono était au Stade de France le soir des attentats du 13 novembre 2015. Il a frôlé un homme transpirant... l’un des terroristes quelques secondes seulement avant qu’il n’active sa ceinture explosive. Un an plus tard, Bley Bilal Mokono, ancien boxeur et garde du corps d’1m95, qui a notamment protégé Nicolas Sarkozy et François Hollande, a beaucoup de mal à se remettre de ce drame. Grièvement blessé, Bley Bilal Mokono est en chaise roulante. Il a perdu l’usage de ses jambes, mais aussi l’audition de son oreille gauche. Après une convalescence difficile, et une tentative de suicide, il essaie de se battre pour entretenir le devoir de mémoire et pour «rester debout» : «Ce que voulaient ces fanatiques, c’était de nous diviser. Créer de la haine. Nous affaiblir. Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. Je suis de confession musulmane, de mère catholique. Cela n’empêche pas de respecter l’autre. Ce qui est écrit dans l’islam, c’est que celui qui tue un enfant, tue l’humanité», raconte-t-il avec beaucoup d’émotion. Benjamin Vial est un rescapé du Bataclan. Ce soir-là, il sort physiquement indemne du massacre, mais il est ravagé psychologiquement. «Pour moi, c’est dans l’après que ça a été compliqué», confie-t-il. Avec sa femme Célia, présente, elle aussi, dans la salle le 13 novembre et légèrement blessée, ils ont dû surmonter rapidement leurs blessures psychologiques, pour s’occuper de leurs deux filles, de 5 et 8 ans. Alors Sébastien Vial s’est plongé dans une sorte de déni, avant de subir de plein fouet le « contrechoc ». L’incompréhension, la terreur, les nuits blanches et les crises d’angoisses. C’est l’écriture d’un livre « Fragments post-traumatiques » qui l’a aidé peu à peu à se reconstruire.

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DE DENI DE JUSTICE Myriam Abdelkader est désespérée... Son frère Ismaël, 26 ans a disparu en 2006 en Alsace...voilà 12 ans qu’elle cherche à obtenir justice. Myriam et sa famille se rendent à la gendarmerie, mais l’accueil y est glacial : Ismaël est majeur. On ne peut rien faire. Alors elle lance ses propres recherches, se transforme en détective, tente de reconstituer les derniers moments de son frère à travers les témoignages et les quelques indices. En juillet 2012, Myriam tombe sur un article qui confirme ses pires craintes. Un corps, ou plutôt des ossements ont été découverts au fond du jardin dans une propriété privée de Belfort. Tout de suite, Myriam est persuadée que ce corps non identifié est celui de son frère... mais là encore, les gendarmes ne la prennent pas au sérieux. Après plusieurs rebondissement, les circonstances de la mort d’Ismaël sont toujours inconnues, et le suspect principal est en liberté. Myriam Abdelkader pense parfois à se faire justice elle-même ; mais lucide, elle nous dit : « moi, si je touche à un cheveu de ce type, je serai en prison dans l’heure qui suit... » Myriam poursuit donc son combat, comme elle l’a toujours fait, sur le plan judiciaire. Une nouvelle plainte a été déposée et elle espère de tout son cœur, qu’elle obtiendra la réouverture du dossier. Pour Ismaël. Pour que son frère ne soit pas mort pour rien.   Le 19 juillet 2016, Adama Traoré, 24 ans ce jour-là, meurt dans des conditions douteuses après son interpellation par les gendarmes de Beaumont-surOise (95). Depuis, son décès a entraîné une série d’événements médiatiques, judiciaires et politiques... Depuis cette date Assa, la sœur d’Adama, mène un combat pour que la justice reconnaisse la responsabilité des forces de l’ordre dans la mort de son frère.

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DE DÉRIVES SECTAIRES

DE RADICALISATION

Marie-Laure Romary, 32 ans, a grandi dans une famille Témoins de Jéhovah très pratiquante. Quatre réunions hebdomadaires pour étudier les textes, les week-ends consacrés au porte-à-porte pour convertir les gens, l’interdiction de fêter les anniversaires, Noël ou le jour de l’an, les tenues strictes, l’obligation d’avoir des fréquentations au sein de l’organisation... S’y ajoutent l’interdiction de fumer, de boire, d’être transfusé ou d’avoir des relations sexuelles hors mariage, une façon de s’exprimer différente et l’angoisse aussi permanente qu’aliénante de l’imminence « d’Armageddon », la fin du monde...

Des parents dévastés, en colère, seuls. Ils ont perdu leurs enfants, radicalisés et partis en Syrie rejoindre Daech.   Voilà plus de trois ans que Lydie Maninchedda attend le retour de sa fille, partie pour la Syrie.   Sa fille Julie, 26 ans, est partie d’Allemagne pour la Syrie à l’automne 2014 avec son compagnon, un Allemand converti à l’islam comme elle, et leur fils. Depuis, Julie a eu deux autres enfants. Le dernier a seulement deux mois. Pour sa fille, elle espère qu’elle soit arrêtée, extradée, jugée et jetée derrière des barreaux s’il le fallait : « Je préfère la savoir en prison et en sécurité », nous dit-elle.   Le visage de sa fille a fait le tour des médias. Djamila, 28 ans, est l’une des premières françaises à avoir été jugée en Irak, pour avoir rejoint Daech. 20 ans de réclusion, c’est ce que la justice irakienne a décidé en avril 2018, en une vingtaine de minutes.

En grandissant, Marie-Laure commence à se poser des questions. A 18 ans, désormais majeure, elle sait que la rupture est inévitable. Elle finit par trouver le courage de monter à Paris, mais c’est une période de galère qui commence : intérim, petits boulots, foyers, logement insalubre, tentative de suicide... MarieLaure s’accroche et prend du poids. 45 kilos en 3 ans ! Elle est prête aujourd’hui à raconter son histoire pour éveiller les consciences et informer sur les dérives du mouvement des Témoins de Jéhovah, cette secte qui lui a volé son enfance, sa famille et a ruiné sa vie. En 1992, Laurence Poujade a 25 ans. Etudiante brillante à Sciences-Po, elle se sent mal dans sa peau et a du mal à se faire des amis. Habitée par une foi catholique, elle pense pouvoir trouver du réconfort dans une organisation religieuse d’Orléans qui s’appelle Les Sœurs Apostolique de SaintJean. L’organisation faisait à l’époque partie intégrante de l’Eglise catholique.

Saïda, sa maman, est anéantie…  Elle parle de sa fille comme une victime. Djamila était une adolescente qui menait une vie normale. Elle avait ses amis, se maquillait, sortait et adorait chanter.... Jusqu’à ce qu’elle se fasse endoctriner. Depuis, la mère vit dans l’attente et la peur de recevoir une nouvelle fatidique, comme celle qu’elle a reçue en 2017, lui annonçant la mort de son petit fils Abdallah. Le mari de Djamila est mort lui aussi. 

Saison 3

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L’emprise mentale est très forte. Laurence est victime de violences physiques et d’agression sexuelle. C’est grâce à ses parents qu’elle finit par ouvrir les yeux. Un jour de 2002, après 10 années d’isolement, Laurence trouve le courage de sortir de la communauté.  La reconstruction est longue et difficile. La lutte contre les dérives sectaires est devenue son cheval de bataille. Informée des dérives au sein de la Communauté des Sœurs Contemplatives de Saint-Jean, l’Église Catholique a fini par réagir.

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D’USURPATION D’IDENTITÉ Céline Lemée vit un enfer au quotidien. Depuis 2015, cette jeune femme de 33 ans est victime d’une usurpation d’identité édifiante  qui la plonge dans un profond désarroi. Face à elle : un réseau bien organisé qui la mouille dans des trafics de drogue, des vols de voitures... Céline Lemée a aujourd’hui plus de 30 000 euros de dettes ! Tout commence quand elle se fait cambrioler son appartement. 6 mois plus tard, sa vie est à nouveau bouleversée. Elle reçoit un appel de sa banque qui lui apprend qu’elle est fichée à la Banque de France pour « interdit bancaire ». La police a retrouvé une carte grise au nom de Céline chez les trafiquants. Elle est interpellée et soumise à un interrogatoire musclé durant 5 heures. Les policiers de la brigade des stupéfiants la menacent : si elle n’avoue pas, elle risque la garde à vue. On lui montre des photos pour qu’elle reconnaisse ses « complices ». Céline nage en plein cauchemar... Finalement, l’enquête démontre que la carte grise est fausse. Céline est innocentée. Mais le sentiment d’avoir été traitée comme une criminelle, de voir son nom sali, a un goût amer.  Quand Sylvain Briant rentre d’un agréable week-end prolongé avec sa famille, il est loin de se douter que sa vie est sur le point de lui échapper. En relevant la pile de courriers de sa boite aux lettres, il découvre une relance d’une société de crédit à la consommation, lui intimant de régler au plus vite une échéance importante. Avec sa femme Viviane, ils contactent la société. Ils n’ont jamais souscrit pareil crédit. Quelqu’un usurpe ses papiers et contracte des crédits depuis plus de deux ans, à son nom. Le drame ne s’arrête pas là, car en enquêtant sur le web, Sylvain découvre que son double a escroqué près de 70 personnes. Il encaisse des chèques de caution pour des appartements dont il prétend être le propriétaire. Résultat : le nom de Sylvain est associé à « arnaqueur », « escroc » sur des tas de forums. Les plaintes s’accumulent contre lui. Finalement, en 2017, grâce à leur avocat et à une expertise en écriture (car l’usurpateur imite sa signature), Sylvain Briant gagne son procès au civil et se fait rembourser les amendes. L’usurpateur est enfin identifié et arrêté, mais le procès au pénal est en attente. Saison 3

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LIEN DE VISIONNAGE https://vimeo.com/288001310 Mdp : #victimeidentite

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DE VIOLENCES SEXUELLES

DE TUEURS EN SÉRIE

Adelaïde Bon a 9 ans, ce 13 mai 1990, quand elle rentre seule de la fête de l’école. Arrivée dans son immeuble parisien, un homme la surprend et la force à le suivre... Il la viole dans la cage d’escalier d’un immeuble voisin. Loin d’être totalement effacé de sa mémoire, ce viol est enfoui au plus profond de son inconscient... et conditionne sa vie d’adolescente, puis d’adulte. Des années de confusion dit-elle...jusqu’en 2012. 22 ans plus tard ! La Brigade des mineurs contacte Adélaïde, qui désormais a 31 ans. Un suspect a été arrêté. Elle doit l’identifier. « C’était peu après Noël, et je me suis tout de suite dit : c’est le plus beau cadeau de ma vie. La police ne m’a pas oubliée ». L’homme, surnommé par les enquêteurs «l’électricien», a été confondu par son ADN. Son surnom, il le doit à son mode opératoire : c’est en arguant de sa profession qu’il se faisait ouvrir les épaisses portes de nombreux immeubles du XVIème arrondissement de Paris, avant de s’en prendre à ses victimes. Au total, 72 petites filles ont été, comme Adélaïde, agressées sexuellement ou violées entre 1983 et 2003.

La vie de Jocelyne Milluy, 62 ans, et de son fils Cédric, 35 ans, a basculé le 13 septembre 1993. Ce jour-là, vers 18h15, Jocelyne reçoit un appel qui lui a coupé le souffle : sa petite fille Karine, âgée de 8 ans, a disparu. La police de Perpignan lance des recherches dans tout le quartier. Huit jours plus tard, un suspect est arrêté, il avoue assez vite le crime. Cet homme, c’est Patrick Tissier, 41 ans. Jocelyne s’effondre. Cet homme, elle le connaît bien. Elle l’a rencontré au sein de l’église Mormone et l’a laissé entrer dans son foyer et s’occuper de ses enfants. Patrick Tissier s’est donc présenté à la sortie de l’étude, Karine le connaissant bien, elle est montée dans sa voiture. Il l’a amené dans une maison abandonnée, l’a frappée et violée. L’enquête va révéler que l’assassin de la fillette n’en n’est pas à son coup d’essai. Patrick Tissier a violé et tué à de très nombreuses reprises. Jocelyne a croisé la route d’un tueur en série. Patrick Tissier, manipulateur pervers a réussi à s’immiscer dans sa vie et à lui enlever sa fille. 

Malgré son gabarit de rugbyman à qui l’on n’a vraiment pas envie de chercher des noises, Sébastien Boueilh est une victime. Le colosse a été violé. Jeune espoir sportif, dès l’âge de 12 ans, il a enchainé les entrainements intensifs de rugby. C’est le mari d’une cousine, qui a été désigné par ses parents pour l’accompagner et le ramener à chaque séance. C’est cet homme qui va le violer toutes les semaines jusqu’à ses 16 ans. Sébastien par peur des conséquences et par fierté masculine se tait. Son bourreau est aussi un sportif. L’adolescent craint pour sa carrière en devenir. Sébastien passe finalement professionnel. Ce n’est que lorsqu’il a 30 ans, que ce fantôme lui fait face, lorsque par hasard, il retrouve deux copains de l’époque, et réalise qu’eux aussi, jeunes sportifs... ont été abusés par le même homme. Un prédateur sexuel. Une partie de sa famille n’y croit pas. Même sa sœur s’oppose à sa démarche. Seul, traité de menteur, il poursuit son combat avec les autres victimes. Au bout de trois ans de procédure, le violeur en série est condamné à dix ans de réclusion. Un verdict qui bouleverse Sébastien. Enfin, on l’a cru. Saison 3

15 mars 1983, Odile Busset, 20 ans passe chez sa mère déposer Mickael son petit garçon de 18 mois. Elle a envie de passer la soirée en boîte de nuit. Elle n’est jamais revenue… Simone Busset se rend au commissariat pour signaler la disparition de sa fille. Les policiers lui rétorquent qu’Odile est majeure et qu’elle a bien le droit de faire ce qu’elle veut. Aucune recherche n’est lancée. La disparition n’est pas jugée inquiétante à leurs yeux. Les Busset mènent l’enquête et découvrent qu’un certain Jacques Maire lui tournait autour récemment. On découvrira des années plus tard qu’il s’agissait là d’un tueur en série.

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DE CRIME PASSIONNEL Katia Waltener-Varzos, 43 ans, est une rescapée d’un crime passionnel. Le 26 Janvier 2007, Katia reçoit une balle dans la tête, tirée par Ghislain, son ex-compagnon avec lequel elle a eu une relation de trois semaines. L’homme qui n’a pas supporté la rupture, a laissé sa victime agoniser pendant deux heures avant de se donner la mort. Par miracle, la balle a traversé le crâne de Katia sans qu’elle ne perde connaissance. Aujourd’hui, en plus de déplacer les montagnes, cette championne de trekking les grimpe, comme le Mont-Blanc en 2012 ou le Kilimandjaro en 2015. Depuis, Katia a refait sa vie, et s’est mariée il y a un an !   Alors que ses parents sont en plein divorce, Henry est en garde alternée. La semaine, il vit avec sa mère Jacqueline, et un week-end sur deux le petit garçon va chez son père, Ricky. Un week-end, lorsque son père vient le récupérer, il lui fait une demande particulière. Henry doit aller dans la voiture, fermer les yeux et se boucher les oreilles. Biensûr, il va regarder : son père prends un fusil à l’avant du véhicule, vise sa maman, Jacqueline, et tire... Son père remonte dans la voiture, sans un mot, et dépose Henry chez ses grands-parents avant de se rendre à la police. Henry bien sûr, est sous le choc. Prostré. Il se souvient avoir pleuré pendant 3 jours, et ne pas avoir réussit à dire un seul mot, sauf pour demander où était sa maman.

LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/288001483 Mot de passe : #victimecrime Saison 3

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D’HOMOPHOBIE

D’UN NOM TROP LOURD À PORTER

Michel Lapierre, 68 ans, est devenu policier par vocation. Il réussit à intégrer la police en 1967 et se fait vite remarquer jusqu’à traquer le fameux « gang des Lyonnais ». Mais Michel est homosexuel. On est dans les années 70, et à cette époque, c’était « interdit ». Il le dissimule en jouant les « gros bras », les boute-en-train, et parfois même « en menant une vie de bisexuel qui ne me plaisait guère ». Mais très vite les rumeurs circulent et remontent jusqu’aux oreilles de son patron en 1977, et chez les flics, accepter l’homosexualité est impensable, elle est même vécue comme un « crime de lèse police ». Après plusieurs épisodes de harcèlement, il finit par découper sa carte de police  devant ses yeux traumatisés. Le monde et les rêves de Michel s’écroulent, sa carrière est brisée En 2015, presque 40 ans après, il décide de se raconter dans un livre « Le droit à l’indifférence, coming out chez les flics».   Le 18 Mai 2013, Jennifer Ponchel se fait tabasser à la foire de la petite commune d’Estaires, dans les Hauts de France. La raison? Jennifer est Lesbienne. En début de soirée, Jennifer décide d’aller faire un tour à la foire avec ses frères et sœurs. Elle est également accompagnée de sa petite amie. La famille se promène paisiblement lorsque Jennifer décide d’aller acheter un paquet de cigarettes. Et en entrant dans le bar, elle croise le regard d’un homme qu’elle connait bien : cela fait des mois qu’il la harcèle. Il lui avait déjà dit qu’un jour, il lui arriverait le pire. Jennifer règle ses achats, tête baissée, la boule au ventre... Mais ce soir, il passe à l’acte. Il roue Jennifer de coups, mais s’en prend également à sa copine, ainsi qu’à sa nièce de 4 ans, qui est projetée au sol. Jennifer a le nez cassé, et de grosses contusions au niveau du dos.  La jeune femme et sa famille sont sous le choc, elle décide de porter plainte dès le lendemain. Mais l’affaire n’ira pas plus loin. L’homme était ivre ce soir-là, alors on fait comprendre à Jennifer qu’il vaut mieux laisser tomber. Elle n’insiste pas, d’autant qu’elle craint les représailles du jeune homme, qui habite le même village... Saison 3

Juste après les attentats sanglants qui ont frappé l’aéroport de Bruxelles, en mars 2016, Faycal Cheffou est victime d’une terrible méprise liée... à son apparence ! Les enquêteurs le soupçonnent d’être l’homme au chapeau qui accompagnait les deux kamikazes et qui est en fuite. Le nom de Faycal Cheffou est désigné partout comme celui d’un terroriste. Aujourd’hui, le trentenaire est brisé. Cette affaire a ruiné sa vie.  Il souffre de dépression et prend des médicaments pour dormir. Fayçal se sent abandonné. Pour lui, son drame est tombé dans l’oubli. Face aux 32 victimes de l’attentat, il est devenu « un dommage collatéral ». La vie de Marie-Pascale bascule le jour où elle apprend que son mari, Jean- Pierre Treiber est le suspect numéro 1 dans une affaire de doublemeurtre. L’homme qui a tué, en 2004, Géraldine Giraud, 36 ans, fille unique de l’acteur Roland Giraud, et son amie Katia Lherbier, 32 ans. Elle le dit elle-même, en tant que « femme de bourreau, elle est devenue une victime collatérale ». Personne ne compatit. Marie-Pascale se sent abandonnée. Elle décide de changer de nom, et de demander sa mutation en région parisienne. Aujourd’hui cette femme de 53 ans, est fonctionnaire à Melun (Seine-et- Marne) et espère parvenir à démarrer enfin une nouvelle vie. Mais son passé d’ex-femme d’assassin et son nom de TREIBER la poursuit même en Ile-de-France. Elle ne pardonnera jamais à son ex-mari qui, par ses actes, a bouleversé sa vie à jamais.

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LEUR VIE A BASCULÉ

SAISON

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De viol - 1 x 52’........................................................................................................12 De violences à l’école - 1 x 52’..................................................................................13 De médecins criminels - 1 x 52’...............................................................................13 D’embrigadement - 1 x 52’.......................................................................................14 De violences routières - 1 x 52’.................................................................................15 De harcèlement - 1 x 52’...........................................................................................15 De doubles vies - 1 x 52’...........................................................................................16 De crimes de haine - 1 x 52’......................................................................................17 EMISSIONS SPÉCIALES De violences policières - Affaire Théo - 1 x 52’.........................................................18 D’accidents férovières - Bretigny sur Orge - 1 x 52’...................................................18 11

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VICTIMES... DE VIOL

L’observatoire National de la Délinquance parle de 75 000 personnes victimes de viol chaque année en France. Parmi elles, 24 000 seulement déposent plainte auprès des services de police ou de gendarmerie. Léa et Audrey ont bien voulu nous raconter leur histoire : l’histoire de ce jour où leur vie a basculé. Léa à subit des violences sexuelles de la part de son père depuis l’âge de 4 ans : des attouchements, des viols… Pendant des années, elle a gardé le silence. Audrey a été violée par un inconnu masqué. Elle a vécu pendant des mois dans la crainte de croiser à nouveau son chemin. Que faire quand on a été violé ? Vers qui se tourner ? Comment cela se passe lorsqu’on porte plainte ? Comment se reconstruire après ? Dominique Rizet rencontre deux spécialistes. Jacques Fontbonne, Colonel de gendarmerie, dirige la formation des hommes qui enquêtent sur les affaires de crimes sexuels. Hélène Romano est psychologue. Elle a consacré de nombreux travaux au suivi des victimes d’abus sexuels.

Saison 2

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DE VIOLENCES À L’ÉCOLE

DE MÉDECINS CRIMINELS

Le harcèlement à l’école concerne en France 700 000 enfants chaque année. Les conséquences en sont toujours dramatiques : décrochage scolaire, dépression… suicide. Victimes de moqueries, d’intimidations, de brimades, de violences physiques : bien souvent les enfants souffrent en silence. Pour Hugo, c’est à l’âge de 8 ans que le cauchemar a commencé. Quand ses parents s’en aperçoivent, ils vont se trouver face à l’incompréhension et à la méfiance de l’administration… A son entrée en 6ème, en 2001, Nicolas a connu l’enfer. Pendant 3 ans, il a subi les violences et les humiliations des autres collégiens… Il n’a rien dit !! Jusqu’au jour où Nicolas a décidé de réagir…

Faux médecins, charlatans, trafic de faux diplômes de chirurgiens… Ces histoires nous font peur car nous confions aux médecins ce que nous avons de plus précieux : notre santé. Dans cette émission, des victimes nous racontent comment un jour leur vie a basculé quand elles sont tombées entre les mains d’un de ces médecins criminels… A Marseille, Virginie, 25 ans, a décidé de se faire refaire les seins. Elle s’adresse à un chirurgien dont elle a trouvé les coordonnées sur internet : le docteur Maure. L’opération va la laisser déformée, traumatisée… Virginie va découvrir que le faux docteur a déjà fait des dizaines de victimes. A Château Chinon, dans la Nièvre, c’est un dentiste qui, des mois durant, va littéralement massacrer et escroquer des patientes qu’il a placées sous son emprise. Il faudra qu’un comité de victimes se mette en place pour que le dentiste de l’horreur soit finalement condamné par la justice.

Comment détecter les signaux ? Comment en parler ? Que faire face à l’école, à l’administration, à la justice ? Qui peut aider ? Pour répondre à ces questions, Dominique Rizet rencontre deux spécialistes : Eric Debarbieux a été le délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences scolaires. Hélène Romano est psychologue spécialisée. Elle est l’auteure d’ouvrages sur le harcèlement des enfants à l’école.

Que faire pour éviter de tomber dans les pièges de ces médecins criminels ? Comment s’assurer de choisir le bon médecin ? Comment faire pour obtenir réparation ? Dominique Rizet a interrogé deux spécialistes. Un avocat : Me Vincent Jullé-Parade. Il a traité de nombreux dossiers de scandales médicaux. Une psychiatre : Aurore Sabouraud Seguin. Elle est spécialisée dans le traitement des victimes de maltraitance.

LIEN DE VISIONNAGE Lien : https://vimeo.com/273331390 Mot de passe : ecole#edith

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LIEN DE VISIONNAGE Lien Vimeo : https://vimeo.com/237101331 Mot de passe : victimes#medecin 13

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D’EMBRIGADEMENT Il y aurait dans notre pays près de 15 000 personnes radicalisées. 900 français combattent aujourd’hui au moyen orient sous la bannière islamiste… Des hommes mais aussi des femmes, souvent très jeunes. Ils pourraient être nos enfants. A chaque fois, leurs familles disent n’avoir rien vu venir… Jusqu’à ce qu’ils disparaissent, parfois au prix de leur vie. Quentin Roy s’est converti à l’Islam à l’âge de 22 ans. Ses parents ont cru à une démarche purement spirituelle. Jusqu’au jour où Quentin est parti sans prévenir. Direction la Syrie ! Un voyage dont il n’est jamais revenu… Henda Ayari a passé toute sa jeunesse sous l’influence de l’intégrisme islamiste. Coupée du monde, dissimulée sous un niqab, elle a épousé un salafiste. Elle nous raconte comment elle a trouvé la force de s’en sortir. Comment détecter à temps les signes de radicalisation ? Comment en parler ? Vers qui se tourner ? Quelles sont les solutions pour venir en aide à ceux qui tombent dans le piège de l’embrigadement djihadiste ? Faut-il les considérer comme des victimes ou comme des terroristes ? Dominique Rizet rencontre Me Xavier Nogueras, avocat qui connaît bien le phénomène djihadistes ainsi que Céline Martelet, journaliste spécialisée dans le phénomène de radicalisation. Elle a rencontré de nombreuse familles de jeunes embrigadée par les mouvements terroristes.

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LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273331563 Mot de passe : embri#edith

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VICTIMES...

En France, chaque année, près de 3500 personnes trouvent la mort sur les routes. Le nombre de blessés est estimé à près de 60 000. Ces chiffres terribles reflètent bien souvent l’attitude criminelle de certains conducteurs. C’est ce qu’on appelle la violence routière : l’alcool au volant, la vitesse excessive, l’utilisation de stupéfiants comme le cannabis. Au petit matin du 1er janvier 2002, Nadine Poinsot et son mari ont perdu leur fille Marylou. Elle avait 9 ans. Ce jour-là, ils ont croisé la route d’un jeune homme qui avait fumé du cannabis. Les parents de Marilou ont fait de la lutte contre la drogue au volant le combat de leur vie C’était en 2002. Magalie venait d’avoir 18 ans. Elle rentrait d’une fête avec des amis. Le conducteur de la voiture roulait beaucoup trop vite. Ce jour-là, la vie de Magalie a basculé. Paralysée, elle perd l’usage de la parole, ne sait plus lire ni écrire… Aujourd’hui, dix ans après l’accident, elle lutte encore pour tout réapprendre. Elle nous raconte son combat.

Que ce soit au travail ou sur internet, de plus en plus de femmes et d’hommes se disent victimes de harcèlement. Une femme sur cinq déclare avoir été harcelée sexuellement dans le cadre professionnel. Un français sur 4 se dit victime de burn-out ou de harcèlement moral au travail. Dans les lycées, 40% des élèves disent avoir été victimes d’agression en ligne, le cyber harcèlement. L’ancien petit-ami de Sophia la harcèle depuis près de 3 ans en postant des photos et des vidéos de leurs ébats intimes sur internet. Malgré 9 plaintes déposées, ni la police ni la justice ne parviennent à l’en empêcher. A son travail, Alexandre, 48 ans, est mené au bord du suicide suite au harcèlement moral que lui fait subir son directeur.

DE VIOLENCES ROUTIÈRES

DE HARCÈLEMENT

Que faire quand on est harcelé au travail ou sur internet ? Comment s’en prémunir ? Qui avertir ? Que dit précisément la loi ? Comment peut on aider un proche qui se trouve harcelé ? Pour répondre à ces questions, Dominique Rizet a rencontré Justine Atlan, responsable d’une association pour la prévention du cyber-harcèlement, ainsi qu’ Adel Laguil, président de l’association Allo Médiation, spécialisée dans le harcèlement au travail.

Que faire quand on a été victime de violence routière ? Comment faire valoir ses droits face à la justice ? Auprès de qui trouver de l’aide ? Comment se reconstruire ? Pour répondre à ces questions Dominique Rizet rencontre deux spécialistes : Me Vincent Jullé-Parade est avocat. Il a aussi été vice-président d’une association de victimes de violences routières. Marianne Kédia est psychologue. Elle est une spécialiste du traitement des traumatismes. Saison 2

LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273331779 Mot de passe : harcelement#edith

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VICTIMES... DE DOUBLES VIES

On les croyait maris fidèles, employés modèles, studieuses étudiantes… Et un jour, leurs proches découvrent qu’ils ont vécu une double vie ! Des histoires qui fascinent car elles nous permettent d’aller voir au-delà des apparences. Mais ces affaires ont aussi de terribles répercutions sur la vie des proches… Trahis, trompés, ils se retrouvent souvent malgré eux entrainés dans des situations dramatiques et insolubles. Chef d’entreprise, chef de famille, Jacques Heusèle, était un homme respectable. Quand on le retrouve mort dans un canal, sa famille découvre de très sombres secrets. Depuis, ils veulent faire éclater la vérité. Le 14 juillet 2013, à Perpignan, Marie-Josée Benitez et sa fille Alison disparaissent sans laisser de trace. Elles ne seront jamais retrouvées. Un mois après leur disparition, l’époux de Marie José se suicide. Quel secret a-t-il emporté dans sa tombe ? Que faire quand on se retrouve victime de la double vie d’un proche ? Comment faire face aux conséquences de ses mensonges ? Comment détecter les menteurs, les mythomanes ? Est il possible de leur venir en aide ? Pour répondre à ces questions, Dominique Rizet s’est adressé à deux spécialistes : Maître Charles Constantin – Vallet est avocat pénaliste et il nous expliquera comment, sur le plan judiciaire, démêler les fils quand on a été victime d’un conjoint qui menait une double vie. Le Docteur Roland Coutanceau est psychiatre, expert auprès des tribunaux. Il nous expliquera comment certains peuvent être amenés à vivre une double vie et comment réagir face à ce type de situation.

LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273331995 Mot de passe : db#edith Saison 2

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VICTIMES...

DE CRIMES DE HAINE On a recensé en France, en 2016, plus de 1000 actes racistes ou antisémites. Pour l’homophobie, plus de 1500 cas ont été rapportés, dont 121 cas d’agressions physiques. Certaines de ces affaires ont eu des conséquences dramatiques et ont fait la une des journaux. Les actes racistes, antisémites et homophobes sont aujourd’hui punis plus sévèrement par la loi. Ils constituent ce qu’on appel une « circonstance aggravante ». A charge pour la victime de faire reconnaître par les juges que l’agression qu’elle a subit à bien été motivée par son appartenance ethnique, religieuse où sexuelle… En 2006, à paris, alors qu’il sort d’un bar fréquenté par la communauté homosexuelle, Bruno est enlevé par des inconnus. Passé à tabac, torturé, violé, il est laissé pour mort par ses agresseurs. En 2017, dans le quartier de Belleville, à Paris, un homme s’introduit dans l’appartement de Sarah Halimi, 65 ans, de confession juive. Après l’avoir frappée et insultée, il la jette de son balcon. Sarah Halimi est retrouvée morte dans la cours de son immeuble. Que faire quand on est victimes d’un tel crime ? Vers qui se tourner ? Qu’est-ce qu’une circonstance aggravante ? Comment faire pour en apporter la preuve ? Pour répondre à ces questions, Dominique Rizet rencontre Me Francis Szpinner, avocat de la famille Halimi, ainsi que Caroline Mecary, avocate de l’association SOS homophobie.

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EMISSIONS SPÉCIALES Dans ces émissions, Dominique Rizet enquête sur des faits divers récents qui ont défrayés la chronique.

VICTIMES… DE BAVURES POLICIÈRES

VICTIMES… D’ACCIDENTS FÉROVIÈRES

THÉO

BRETIGNY SUR ORGE

Le 2 février 2017, en pleine après-midi, quatre policiers contrôlent un groupe de jeunes gens dans le quartier de la Rose des vents, à Aulnay sous bois, en Seine Saint Denis. Théo est frappé et insulté, sodomisé avec une matraque. Dans cette émission, Théo et ses proches nous racontent son histoire et des policiers témoignent de leur quotidien dans les quartiers sensibles. Cette histoire jette une lumière crue sur les relations tendues entre police et habitants. Elle nous permet de faire le point sur les bavures policières, un phénomène sur lequel n’existe aucune statistique.

Le 12 juillet 2013, le déraillement du train Paris-Limoges avait fait sept morts et 250 blessés en gare de Brétigny-sur-Orge. Il y avait 385 personnes à bord. François Hollande, alors Président de la république, c’était rendu sur les lieux. Quatre ans après, les victimes du drame réclament justice et dénoncent de comportement de la SNCF. Elles estiment que la société ferroviaire ne collabore pas et ralenti la procédure. Dans cette affaire, la SNCF est mise en examen pour homicides involontaires. Dans cette émission spéciale, lors d’une interview sans concession, Dominique Rizet a relayé les attentes des victimes auprès de Maitre Marsigny, avocat de la SNCF. Il a aussi rencontré un représentant des cheminots qui nous fait part de ses inquiétudes pour la sécurité du réseau ferré en France.

Dans cette émission spéciale, Théo s’est confié à Dominique Rizet qui a également rencontré et interviewé des représentant des policiers ainsi que Bruno Beschizza, le maire d’Aulnay sous Bois.

LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273332187 Mot de passe : train#edith Saison 2

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VICTIMES

LEUR VIE A BASCULÉ

SAISON

VICTIMES...

D’agressions gratuites - 1 x 52’.................................................................................20 D’accidents - 1 x 52’..................................................................................................21 De cambriolages - 1 x 52’.........................................................................................22 De catastrophes naturelles - 1 x 52’..........................................................................23 De kidnapping et séquestrations - 1 x 52’................................................................24 D’erreurs judiciaires - 1 x 52’.....................................................................................25 D’erreurs médicales - 1 x 52’.....................................................................................25 De terrorisme - 1 x 52’..............................................................................................26 De violences conjugales - 1 x 52’..............................................................................27 De sectes - 1 x 52’.....................................................................................................28

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VICTIMES...

D’AGRESSIONS GRATUITES Lorsqu’on est victime d’agressions gratuites, ce n’est jamais simple de se reconstruire et d’aller de l’avant. Une question revient sans cesse : pourquoi moi ? En pleine journée, Marie-Neige qui est libraire, est poursuivie par deux hommes en scooter. Les hommes la rattrapent, l’accrochent à un câble et la trainent au sol. Elle porte plainte. Mais les policiers semblent septiques : « Vous êtes sûre que vous n’avez pas fait ça vous-même ? ». Pourtant, c’est la deuxième fois que Marie-Neige est agressée. La première fois, c’était un braquage dans son magasin. Personne n’a jamais été condamné. Sa plainte a été classée sans suite. Depuis, elle vit dans la peur. Nous sommes à Montarnaud, dans l’Hérault, le jour de la fête du village. Alors qu’il discute avec des amis, Fabien, 19 ans, prend un coup de couteau. Ses parents, alertés, se rendent sur les lieux. Quand ils arrivent, Fabien est déjà mort. L’agresseur est arrêté le lendemain matin. Il a lui aussi 19 ans. Il n’a aucune explication pour son geste. Une marche blanche est organisée dans le village. Le procès à lieu en 2012. Tout le village est là. Le jeune homme ne donne toujours aucune explication. Verdict : 20 ans dont 13 incompressibles. L’accusé fait appel ! C’est un nouveau choc pour la famille. La mère de Fabien créée l’association « Vie sacrée » pour que les jeunes ne se bâtent plus dans les fêtes de village. Le sociologue Michel Wieviorka et la avec Michel Wieviorka, sociologue nous aident à comprendre le drame que vivent ces familles, et comment surmonter ce sentiment ultime d’injustice.

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VICTIMES... D’ACCIDENTS

Les accidents n’arrivent pas qu’aux autres. Le choc, la violence, la soudaineté, la perte. Voilà ce à quoi sont confrontées de nombreuses familles, parfois laissées sans soutien, sans réponses, sans justice rendue. Une question les obsède : comment aurait-on pu éviter l’accident ? En octobre 2015, en Gironde, un accident entre un poids lourd et un autocar fait 43 morts. Le club du troisième âge du village de Petit-Palais avait organisé une excursion. Les passagers du car avaient tous passé la cinquantaine. Ils se connaissaient tous. Le car s’est enflammé en moins de trois minutes. Seul 7 personnes sont parvenues à échapper au brasier. Ce jour-là, c’est une génération entière qui disparait. Raymond a perdu sa compagne et les deux sœurs de celle-ci. Monique a perdu son père et deux de ses tantes. Aujourd’hui, les rescapés et les familles des victimes veulent savoir : comment le feu a-t-il pu se propager aussi vite ? Autre lieu, autre accident. La construction du paquebot Queen Mary II fut un grand événement dans la vie de la ville de Saint-Nazaire. Venues visiter le navire lors de son inauguration, Jacqueline et sa fille s’écrasent au bas de la passerelle lorsque celle-ci s’effondre. Une chute de 18 mètres. L’accident fait 16 morts et 30 blessés. Jacqueline est gravement blessée, sa fille plus légèrement. Jacqueline reste 20 jours dans le coma. Elle est amputée des pieds. Elle doit déménager. Elle engage un avocat. Le premier procès contre les constructeurs de la passerelle a lieu en 2007, suivi d’un procès en appel en 2009, la Cour de cassation annule le jugement ensuite… Robert Hazan, accidentologue et Yves Alain Legrand, agent général d’assurance, apportent chacun leur éclairage sur la vie après un accident tragique.

LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273328723 Mot de passe : accident#edith Saison 1

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VICTIMES...

DE CAMBRIOLAGES Ceux qui ont déjà subi un cambriolage savent à quel point cette expérience est traumatisante. Souvent ressenti comme un « viol » de son domicile, le cambriolage laisse à ses victimes un fort sentiment d’insécurité. Sentiment de terreur partagé par les victimes de braquage. Lunéville, en Loraine. Francis, chef d’entreprise vit avec sa femme et leur fils de 7 ans, dans une jolie maison entourée d’un jardin. Ce 23 novembre 2009, il est 19 heures et toute la famille est à la maison quand des hommes armés et cagoulés défoncent la porte et se jettent sur Francis. Ils le plaquent au sol et lui collent le canon d’une arme sur la nuque. Francis doit remettre plus de 4000 euros aux braqueurs. L’affaire fait l’objet d’une enquête approfondie. Mais aucune piste… La psychose s’installe : vont-ils revenir ? Francis sécurise sa propriété. Il a aussi acheté une arme. En 2011 des hommes sont arrêtés. Accusés dans un grand nombre de dossiers, ils bénéficieront de plusieurs nonlieux et ne seront condamnés qu’à deux ans de prisons ferme. Autre lieu, autre braquage. Sandrine est caissière dans un supermarché. Deux hommes cagoulés braquent le magasin à l’heure de la fermeture. Ils vident les caisses en 5 minutes. Sandrine porte plainte contre les braqueurs mais aussi contre la direction du magasin. En effet, cinq mois avant, le magasin a déjà été attaqué. Sandrine était là. Elle a vu le visage d’un des braqueurs. Elle a fait son portrait-robot. Depuis ce 1er braquage, aucune mesure de sécurité n’a été prise. Sandrine à peur maintenant. Alors, elle démissionne du magasin et sombre dans la dépression. Les braqueurs sont arrêtés. Sandrine doit aller au procès et témoigner. C’est une épreuve pour cette femme terrorisée. Les deux braqueurs sont condamnés à 10 et 12 ans de prison.

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L’ancien directeur de l’identité Judiciaire, Richard Marlet et l’expert psychiatre Paul Bensussan reviennent sur les traumatismes des victimes ayant subi ce genre de violences, ainsi que les suites judiciaires.

VICTIMES...

DE CATASTROPHES NATURELLES Parfois la nature se déchaîne, se fait violente et meurtrière. Feu, inondations, tempêtes… Et des vies réduites à néant. Février 2010, en Vendée. Gisèle se rend chez son père pour passer un moment avec lui. Avis de tempête, elle rentre chez elle pour diner avec son mari et ses enfants. L’alerte passe au rouge. De l’eau rentre dans la maison. La digue a cédé ! Plus d’électricité. Plus de téléphone… Impossible de sortir et l’inquiétude pour le vieux papa de Gisèle grandit. Le lendemain matin, les pompiers le découvrent mort, noyé dans sa propre maison. La tempête a fait 59 morts. Gisèle et sa famille ont tout perdu dans cette tempête Xinthia. Pourquoi la digue ne les a pas protégés ? Qui est responsable ? C’est la colère… Gisèle porte plainte contre X pour homicide involontaire, la première de 600 familles. Autre lieu, autre mal. Dans la matinée du 10 Aout, un incendie a démarré dans le département des Bouches du Rhône et se rapproche dangereusement de Vitrolles et des quartiers Nord de Marseille. Des centaines de pompiers sont mobilisés. Les Canadairs entrent en action. En vain. Dans la journée, le ministre de l’intérieur, qui se rend sur place, doit admettre que le sinistre est hors de contrôle. A Vitrolles, Patrick, un retraité de 68 ans, a investi toutes ses économies dans l’achat d’un restaurant : Le Millésime. Cette affaire, il compte bien la léguer à son fils Michael. Mais en une nuit, le fruit d’une vie de travail va partir en fumée. Tout est à reconstruire. Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et de Catastrophes Naturelles, ainsi que Patrick Evrard reviennent sur ces évènements marquants pour des habitants qui doivent tout reconstruire. Saison 1

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VICTIMES...

DE KIDNAPPING ET SÉQUESTRATION Comment se remet-on d’un kidnapping ou d’une séquestration ? Les motifs peuvent être religieux, crapuleux ou passionnels. Des proches laissés sans nouvelles, des victimes traumatisées. Alors qu’il se rend au travail, Isaac, est enlevé par de faux policiers. Il est séquestré par des hommes armés et cagoulés. Sans nouvelles, sa femme s’inquiète. Quelques mois avant, a eu lieu l’enlèvement et l’assassinat d’Ilan Halimi par le « gang des barbares » … Isaac est passé à tabac, injurié, humilié pour sa religion. Après quelques jours, une demande de rançon est faite auprès du frère d’Isaac… 350 000 Euros. La famille doit temporiser pendant que la PJ de Versailles tente de localiser les ravisseurs qui menacent de couper les doigts d’Isaac si la rançon n’est pas versée rapidement… Une remise de rançon est organisée. La police est en planque. Il y a 60 policiers sur les lieux ! Ils se jettent sur les ravisseurs. En 2012 : procès… Les ravisseurs prennent de 8 à 15 ans. Autre histoire, celle de la fille d’un couple divorcé. Comme chaque été, Benoit, divorcé, doit récupérer Phoebe, sa fille de 8 ans, pour une semaine de vacances. Mais son ex-femme ne se présente pas au rendez-vous. Chez elle, personne ! Une semaine plus tard, la police rentre dans l’appartement de son ex. Il est totalement vide… Sa femme serait partie aux Etats-Unis avec leur enfant. Après deux ans de combat juridique, Benoit obtient enfin le droit de voir sa fille. Phoebe vient passer cinq semaines en France. Au début, celle-ci se montre agressive. La fille et son père rétablissent leurs liens. La justice américaine accorde finalement à Benoit une visite par an. Mais Phoebe décide de rester avec son père. Au bout de 7 ans de bataille judiciaire et au prix de 130 000 euros pour l’avocat américain, Benoit obtient le droit de garde de sa fille. Claude Cancès, ancien directeur de la police judiciaire et une avocate reviennent sur ces affaires pas si rares… Saison 1

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VICTIMES...

VICTIMES...

D’ERREURS JUDICIAIRES

D’ERREURS MÉDICALES

Le cauchemar des erreurs judiciaires a ruiné la vie de nombreuses personnes finalement innocentes… Procès, vie mise entre parenthèses, prisons, accusations publiques. Cet enfer peut durer de longues années, et laisser de graves séquelles.

Nous confions nos vies aux médecins. Mais l’erreur est humaine, et parfois fatale… Emmanuel est ressorti hémiplégique d’un accident de moto. Au bout de trois ans, il se remet à marcher mais souffre d’horribles douleurs à la jambe gauche. On l’opère. Mais quand il se réveille, il a mal à la jambe droite… Les chirurgiens se sont trompés ! Emmanuel se retrouve plus handicapé encore. Sa mère veut obtenir réparation. Ils portent plainte. Le procès à lieu en 2008. Emmanuel touche 800 euros de dédommagement ! Il entame alors des poursuites devant le tribunal administratif contre les assureurs de l’hôpital.

Villiers-le-Bel, en novembre 2007. Mara Kanté, 19 ans, est un jeune footballeur à l’avenir très prometteur… Le 25 novembre le quartier dans lequel il réside avec sa famille est le théâtre de violentes émeutes. Deux jeunes ont été renversés par une voiture de police. L’un d’eux est mort sur le coup. Les jeunes du quartier s’en prennent aux forces de l’ordre. Des coups de feu sont tirés sur les policiers. Mara Kanté passe dans la rue juste à ce moment-là… Le 16 février 2008, la police débarque chez lui. Il est inculpé de tentative de meurtre sur agents de la force publique. Il risque la prison à perpétuité. En attendant d’être jugé, il passe 11 mois en isolement à la prison de Fresnes. Son avocate découvre que le dossier ne contient aucune preuve tangible contre lui. En juillet 2010, Mara Kanté est acquitté de tentative d’homicide.

Autre histoire, autre drame. Lise, jeune femme souffrant d’une maladie génétique décide finalement de se faire opérer de la colonne vertébrale afin de soulager ses douleurs. Ça ne se passe pas bien. Lise devient tétraplégique. Son père doit quitter son travail pour s’occuper d’elle à plein temps. Il introduit alors un recours devant l’APHP pour réclamer un dédommagement. Refus. Lise doit vivre dans un centre spécialisé, puis rentre à la maison… La responsabilité de l’hôpital a été reconnue au terme d’un long combat. Mais aucun dédommagement n’est octroyé à la famille. En 2004 Lise fait un arrêt cardiaque et meurt. Le combat continue pour faire reconnaître l’erreur médicale. Ce sera chose faite en 2011…

Autre histoire, autre drame. Mulhouse, en 2002. Un soir, Sabine, l’épouse d’Alex, ne rentre pas à la maison. Alex la cherche, interroge ses amis ; aucune nouvelle… Alex décide de signaler la disparition à la police. Un mois plus tard, le corps de Sabine est retrouvé, découpé en morceaux. L’ADN d’Alex est retrouvé sur le corps. Alex nie mais il est mis en examen pour le meurtre de sa femme et emprisonné. Une contre-expertise va l’innocenter après six ans de procédure. Le véritable assassin est identifié mais il est depuis décédé. Alex touchera 26 000 euros d’indemnisation. Alex ne s’est jamais remis des accusations qui ont été portées contre lui. Il est mort suite à une longue dépression.

Claude Vaislic, expert médical, et l’avocat d’une victime, nous aident à mieux comprendre ces situations extrêmement délicates pour les parties impliquées, victimes, mais aussi médecins.

Retour sur les affaires de justice/injustice avec Georges Fenec ancien juge d’instruction et Jean-Marc Florand, avocat. Saison 1

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VICTIMES... DE TERRORISME

Survivre à un attentat terroriste… Mais comment vivre après un attentat ? Souvenirs d’épouvante, cicatrices pas encore refermées. Et pourtant, les victimes et leurs proches le savent : il faut continuer de vivre. Nous sommes le 25 juillet 1995. Marie-Hélène, 28 ans, se rend à son travail. Dans le RER, un homme la regarde. Il descend à Chatelet. A Saint-Michel : une explosion… Des corps partout… Huit morts, une centaine de blessé. La panique ! C’est un attentat ! A l’hôpital Marie-Hélène fait un portrait-robot de l’homme qui la regardait. C’est Boualhem Ben Saïd, l’un des principaux auteurs de l’attentat. Marie-Hélène témoigne au procès en tant que partie civile. Pour elle, c’est un calvaire. Elle est encore traumatisée… Elle revendique le statut de victime qui lui a été refusé. Les suites juridiques de l’attentat de la station Saint-Michel marquent un tournant dans le traitement des victimes d’attentats. Vingt ans plus tard, à Nice, le 14 juillet 2016. Comme chaque année, Ali et sa famille vont assister au feu d’artifice depuis la Promenade des Anglais. Ce soir là, un terroriste au volant d’un camion a foncé dans la foule. Il a tué 86 personnes, parmi elles 13 enfants… Fatima, la mère d’Ali, sera la première à être fauchée par le camion du terroriste, sous les yeux de ses petits-enfants. Michael lui aussi est niçois. Il habite avec sa femme et leur jeune fils à deux pas de la promenade des anglais. Eux aussi vont être plongés au cœur du drame. Yves, est adjudant chez les Sapeur-Pompier de Nice. Sa caserne est à quelques centaines de mètres des lieux du carnage. Ce soir-là, il va se retrouver en première ligne. Vincent, lui, est gérant dans une des brasseries qui bordent la Promenade des Anglais. De sa terrasse il a vu arriver le camion meurtrier. Ils ont accepté de nous raconter ce jour où leur vie a basculé. Serge Bornstein, expert psychiatre et Samia Maktouf, avocate de victimes d’attentats, reviennent sur l’importante du suivi psychologique et du procès. Saison 1

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LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273328998 Mot de passe : terror#edith

VICTIMES...

DE VIOLENCES CONJUGALES Dans l’intimité des foyers, des couples, parfois une violence extrême. Et pas que celle de l’homme envers sa femme. Le tortionnaire peut aussi se révéler être une tortionnaire… Marie-Laure est mariée depuis 7 ans avec un homme alcoolique qui la bat. Dès le début de leur union, le couple s’installe dans la violence. Un jour, à force de coups, Marie-Laure finit par se rendre à la gendarmerie. Le procureur prononce une éviction du domicile. Marie-Laure rentre en contact avec une association de femmes battues. Elle prend une avocate. Le mari est condamné à 18 mois de prison dont 6 fermes. Marie-Laure entame une procédure de divorce. A sa sortie de prison, le mari prend son propre appartement. Mais ils se revoient. Elle abandonne la procédure. Elle lui donne une deuxième chance. Les violences reprennent. Marie-Laure veut à nouveau divorcer. Le divorce est prononcé. Ils se battent maintenant pour la garde des enfants. Autre histoire, celle d’un homme battu. Maxime et Zakia se rencontrent en 2007. Très rapidement, Zakia se montre colérique et violente. Maxime va connaître une véritable descente aux enfers. Zakia vide ses comptes en banques. Elle contrôle ses moindres faits et gestes, l’enferme dans l’appartement, rationne sa nourriture. Mais surtout elle le bat, souvent devant ses enfants. Quand elle l’autorise à sortir, il doit se maquiller pour masquer ses ecchymoses. Il doit être même être hospitalisé à plusieurs reprises. C’est en 2013 que Maxime finira par se libérer de l’emprise de sa tortionnaire. La police viendra l’exfiltrer de l’appartement. Il est aussitôt emmené à l’hôpital. Il souffre de multiples fractures, dont 8 doigts cassés. Au terme d’un premier procès, en 2015, Zakia a été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis et 200 000 euros d’indemnisation.

LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273329165 Mot de passe : vconj#edith Saison 1

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Paul Bensussan, expert psychiatre et Carine Denoit-Benteux, avocate apportent leur éclairage sur ces situations familiales complexes et dangereuses.

VICTIMES... DE SECTES

Ne sous-estimons pas l’emprise des sectes sur des individus en détresse. Il peut sembler impossible de s’enfuir, de s’en sortir. Et pourtant… Stéphane et sa femme, Marie-Claire, ont perdu un de leurs fils dans un accident de voiture. Traumatisée, Marie-Claire se met alors à avoir recours au spiritisme. Elle pense que son fils mort est le prochain messie. Elle s’isole de sa famille. Stéphane découvre que Marie-Claire et l’une de ses filles ont été embrigadées dans une secte par l’intermédiaire d’internet. Sa fille fait des crises mystiques. Stéphane la fait interner ainsi que sa femme. Une décision très douloureuse mais salutaire. Les deux femmes restent plusieurs mois en hôpital psychiatrique. Stéphane se joint à une association de lutte contre les sectes. Il porte plainte… En 2011 le guru de la secte est mis en examen. Elle bénéficiera d’un non-lieu psychiatrique. Autre histoire, autre drame. Amooréna a grandi dans la secte pédophile « les enfants de dieu ». Elle subit des violences, des viols. A 7 ans elle assiste à une scène très violente entre sa mère et son père qui la menace de l’éventrer. Impossible de fuir… A 17 ans elle est toujours dans la secte. Elle va voir une assistante sociale. Elle fait une déposition à la gendarmerie. Elle rompt avec sa famille. S’inscrit en fac. Elle écrit un livre : « Purulence ». Elle n’est toujours pas libérée de son traumatisme. Annie Guibert, présidente du Centre Contre les Manipulations Mentales et Florence Pinloche, psychologue décryptent les mécanismes à l’œuvre dans ces embrigadements.

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LIEN DE VISIONNAGE Lien Viméo : https://vimeo.com/273329271 Mot de passe : secte#edith

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