Baromètre de l’innovation
Un baromètre BVA – Syntec numérique
Ce sondage est réalisé par
Publié dans
le mercredi 22 mai, dans
pour le
le 23 mai et diffusé sur
LEVEE D’EMBARGO LE 22 MAI 8H
Rappel méthodologique
Recueil
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet* le 6 et le 7 mai 2013.
Echantillon de 1 031 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d’agglomération.
* Il ne s’agit pas d’un access panel. 2
Note sur les marges d’erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Intervalle de confiance à 95% selon le score
Taille de l’échantillon
5 ou 95%
10 ou 90%
20 ou 80%
30 ou 70%
40 ou 60%
50%
100
4,4
6,0
8,0
9,2
9,8
10,0
200
3,1
4,2
5,7
6,5
6,9
7,1
300
2,5
3,5
4,6
5,3
5,7
5,8
400
2,2
3,0
4,0
4,6
4,9
5,0
500
1,9
2,7
3,6
4,1
4,4
4,5
600
1,8
2,4
3,3
3,7
4,0
4,1
700
1,6
2,3
3,0
3,5
3,7
3,8
800
1,5
2,1
2,8
3,2
3,5
3,5
900
1,4
2,0
2,6
3,0
3,2
3,3
1 000
1,4
1,8
2,5
2,8
3,0
3,1
2 000
1,0
1,3
1,8
2,1
2,2
2,2
4 000
0,7
0,9
1,3
1,5
1,6
1,6
6 000
0,6
0,8
1,1
1,3
1,4
1,4
10 000
0,4
0,6
0,8
0,9
0,9
1,0
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
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L’œil du sondeur : Gaël Sliman Les métiers du numérique : un secteur qui attire mais qui mériterait que l’on communique davantage à son sujet Plus de huit Français sur dix (84%) jugent que le numérique est un secteur plus porteur que les autres et près de neuf sur dix (88%) recommanderaient à un proche de travailler dans ce secteur. Le secteur est en outre perçu comme très porteur pour la plupart des catégories de populations trop souvent discriminées. Ainsi, ce secteur apparait nettement plus ouvert que les autres secteurs économiques aux jeunes en général (95%), aux personnes issues de la diversité (71%) ou même à celles souffrant d’un handicap (68%). En revanche, ce secteur n’est qu’à peine mieux jugé que les autres en ce qui concerne l’ouverture aux jeunes femmes (58% le pensent contre 38% qui pensent l’inverse), et est perçu comme clairement pénalisant pour les personnes habitant en zones peu urbaines (65%) et pour les seniors (81%). Sans doute y a-t-il une pédagogie à faire du côté des promoteurs des métiers du numérique pour montrer que si, effectivement, le secteur est porteur pour les jeunes, les urbains et les geeks, et s’il offre effectivement plus que d’autres des débouchés à ceux que leur apparence discrimine – du fait de leur origine ou de leur handicap – il est aussi un secteur porteur pour les femmes, pour les moins urbains (télétravail), voire pour les moins jeunes.
Même si l’image du secteur est excellente, communiquer ne serait donc pas un luxe, ne serait-ce que pour rappeler les opportunités offertes et mieux expliquer cette ouverture à tous du secteur. Les Français y seraient en tout cas largement prêts : ceux qui estiment qu’on ne parle « pas assez » de ces métiers sont six fois plus nombreux que ceux qui jugent qu’on en parle « trop » (49% contre 8%) 4
L’œil du Président du Collège Editeurs : Bruno Vanryb Le numérique, meilleur antidote contre le chômage ? Le numérique n’est pas seulement un relais de croissance pour notre économie atone, c’est également un des secteurs les plus attractifs pour les français ! Voilà, en quelques mots, le principal enseignement de notre vague de mai du baromètre Syntec Numérique - BVA, en partenariat avec 20 minutes, 01 Business et BFM Business. Une large majorité des Français (84 %) considère que c'est un secteur plus porteur en termes de rémunération ou de carrière que les autres secteurs de notre économie, comme l'industrie ou les banques. Plus encore, 88 % d'entre eux recommanderaient à l'un de leurs proches d'y travailler. C'est dire le fort intérêt que portent les Français aux nouvelles technologies sur le plan de l'emploi ! Quand on leur demande à qui le secteur du numérique est plus ouvert, les Français pensent très fort aux jeunes - 95 % d'entre eux. C'est normal. Ce qu'on appelle la génération Y est née avec les nouvelles technologies, ils s'y orientent donc plus naturellement. Plus surprenant, 71 % et 68 % des Français répondent, respectivement, que les personnes issues de la diversité et celles atteintes d'un handicap ont plus de chance de trouver un emploi dans le numérique. Cela révèle le fort capital d'image dont notre secteur bénéficie : il est considéré comme une école où tout le monde a sa chance de réussir, même les plus exclus traditionnellement du marché de l'emploi. Et c'est tout à son honneur…
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L’œil du Président du Collège Editeurs : Bruno Vanryb Seul bémol, les Français considèrent que le secteur du numérique reste fermé à certaines catégories de personnes : les jeunes femmes pour 38 % d'entre eux, les personnes vivant en zones rurales (65 %), ou enfin plus symptomatique, les seniors (81 %). Ce jugement doit conduire les acteurs de l’écosystème à mieux expliquer pourquoi le numérique est ouvert à tous et à toutes : - Le monde de l'Internet est en pleine mutation, y compris dans les profils recherchés : aujourd'hui, la mixité touche tous nos métiers, des traditionnels ingénieurs informatiques et développeurs aux plus récents graphistes, marketeurs ou analystes de données - Les nouvelles technologies permettent le travail à distance dans des conditions optimales. N'est-ce pas une solution aux problèmes des chômeurs en zone enclavée ? - Notre secteur, relativement jeune, a évidemment besoin de l'expérience et du recul acquis par les seniors au cours de leur carrière. En échange, nous pouvons leur apporter la formation aux modes de travail actuels sur lesquels ils peuvent avoir des besoins. Il faut donc sortir des idées reçues laissant à penser que le Numérique est réservé à une population jeune, très diplômée et masculine…. Avec le Syntec Numérique, nous avons déjà pris conscience de ces enjeux avec le lancement de la campagne S'Nums, pour promouvoir de manière ludique la réalité des métiers du numérique auprès d’un large public, ou de la Commission Femmes du Numérique, pour promouvoir l’attractivité du secteur auprès des femmes. Les Français en demandent encore davantage : près de la moitié d'entre eux (49%) trouvent qu'on ne parle pas assez de nos métiers. Message reçu ! La solution au problème du chômage dans notre pays passe par le numérique, à nous de le faire savoir et surtout d’en faire prendre conscience aux pouvoirs publics…
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Les résultats
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Le numérique, un secteur porteur que les Français recommanderaient à leurs proches. o
Vous, personnellement, recommanderiez-vous à un proche de travailler dans l’univers des métiers de l'informatique et du numérique ?
ST NON : 11% Non, probablement pas 11%
ST OUI : 88%
o
Pensez-vous que le secteur des métiers de l'informatique et du numérique est plutôt plus porteur (rémunération, carrière), ou plutôt moins porteur que les autres secteurs économiques (industrie, banques, commerce, etc.) ?
Plutôt moins porteur 14%
(NSP) 1%
(NSP) 2%
Oui, certainement 34%
Oui, probablement 54%
8
Plutôt plus porteur 84%
Pour les Français, si le numérique est un secteur ouverts aux jeunes, il l’est moins pour les jeunes femmes o
Par rapport aux autres secteurs économiques, pensez-vous que le secteur des métiers de l'informatique et du numérique est plutôt plus ouvert, ou plutôt plus fermé que les autres à chacune des catégories de population suivantes ?
95%
Les jeunes en général
Les personnes issues de la diversité
71%
Les personnes souffrant d'un handicap
68%
Les personnes habitant dans des zones mal desservies ou peu urbaines
Plutôt plus ouvert
9
24% 28%
58%
Les jeunes femmes en particulier
Les séniors
3%2%
38%
31%
65%
16%
4%
4%
4%
81% Plutôt plus fermé
5%
3%
(NSP)
La moitié des Français estiment que l’on ne parle pas assez des métiers de l’informatique et du numérique o
Aujourd’hui en France, estimez-vous que l’on parle trop, pas assez, ou juste comme il faut des métiers de l'informatique et du numérique ?
Trop 8%
Pas assez 49%
10
Juste comme il faut 42%
