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FICHE
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Les douze travaux du chantier olympique à Athènes
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✄ 1er travail : loger les athlètes Au pied du mont Parnès, à une vingtaine de kilomètres au nord du centre historique d’Athènes, on a construit le village olympique. Une ville nouvelle est sortie de terre ! Environ 16 000 personnes (athlètes et officiels) y ont séjourné pendant les Jeux. Ce complexe de 366 immeubles à logements comprenait 2 zones sécurisées : la zone résidentielle (appartements, restaurants, centres de loisirs, etc.) et la zone internationale (centres commerciaux, musées, amphithéâtre, etc.). Cela a été le plus grand chantier des Jeux olympiques. Des mesures de protection ont été prises lors de la construction du village olympique, car la région est située dans une zone à fort risque de tremblement de terre. Richesse du patrimoine archéologique athénien oblige : le village a mis en valeur une partie d’un aqueduc romain datant de l’an 150.
✄ 2e travail : moderniser le stade olympique
✄ 3e travail : diffuser dans le monde Le centre de presse principal a été installé à environ 10 km au nord-est du centre historique de la capitale (à côté du complexe sportif olympique). Constitué de 3 bâtiments disposant d’une technologie de communication de pointe, il a pu accueillir plus de 5500 journalistes pendant les Jeux olympiques. Autre construction imposante près du centre de presse : la tour abritant le centre de retransmission radiophonique et télévisuelle. Près de 10 000 personnes y ont travaillé. L’opérateur de retransmission était un consortium formé de la télévision publique grecque et d’une société privée.
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TERRITOIRES – GUIDE D’ENSEIGNEMENT 1 • 1er CYCLE DU SECONDAIRE
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Le stade olympique, cœur des Jeux d’Athènes, est situé à Maroussi, à environ 10 km au nord-est du centre historique de la capitale. Il est le noyau du complexe sportif olympique d’Athènes. Un vaste projet de rénovation architecturale visait à faire du complexe olympique la « mémoire matérielle » de l’Athènes moderne. Le concept par lequel on a cherché à lui donner une identité tient en trois mots : acier, verre et verdure. Une promenade abritée offre une ombre appréciée en été. Une petite colline a été transformée en place centrale, façon amphithéâtre. Partout, des arbres ont été plantés : pins, cyprès, oliviers, ormes et peupliers. Les athlètes de plusieurs disciplines olympiques se sont mesurés au complexe sportif, par exemple en athlétisme, en natation, en plongeon, en gymnastique, en basket-ball et en tennis.
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Les douze travaux du chantier olympique à Athènes (suite )
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✄ 4e travail : rénover le stade de marbre et aménager le parcours du marathon Le stade Panathinaïko, appelé « stade de marbre » (situé dans le centre historique d’Athènes) et la ville de Marathon (à environ 40 km au nord-est d’Athènes) sont des sites historiques mondialement connus. Le stade de marbre avait été construit pour accueillir les premiers Jeux olympiques modernes de 1896 ; il a été rénové pour le retour des Jeux en Grèce. Traditionnellement, ce stade est le lieu de la remise de la flamme olympique et le point de départ de son parcours à travers le monde. Pour les Jeux de 2004, il a accueilli les athlètes de la discipline du tir à l’arc. Il a aussi été le point d’arrivée des concurrents de l’épreuve de course d’endurance, partis de Marathon (d’où le nom de l’épreuve, « marathon »). La route entre Marathon et le stade de marbre a dû être élargie et aménagée pour améliorer l’écoulement des eaux en cas de forte pluie.
✄ 5e travail : restaurer des monuments pour les Jeux Selon les autorités, les Jeux olympiques ont été une excellente occasion de remettre en valeur certains monuments du centre historique d’Athènes. On a restauré le Parthénon, entrepris la construction d’un nouveau musée (musée de l’Acropole) et aménagé une promenade archéologique piétonnière. De plus, de nombreux chantiers ont permis de restaurer des bâtiments néo-classiques (ambassades, grands hôtels, résidence présidentielle, parlement) ou de rénover des places et des lieux publics jusqu’alors négligés. Pendant les Jeux de 2004, l’épreuve de cyclisme sur route a traversé le centre historique de la ville.
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Pour réduire la pollution atmosphérique, responsable en partie de la détérioration des monuments, on avait promis de planter 100 millions d’arbustes et d’arbres. Bien que beaucoup moins d’arbres aient été plantés, de grands efforts ont été faits en ce sens.
✄ 6e travail : faire flotter des hôtels dans le port Principal port du pays, Le Pirée est situé sur le golfe Saronique, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest du centre historique d’Athènes. Une première dans l’histoire des Jeux, une dizaine de bateaux de croisière y ont été ancrés pour loger environ 10 000 personnes. Un nouveau quai a dû y être aménagé. Le défi que constituait l’hébergement à Athènes pendant les Jeux olympiques était bien réel.
✄ 7e travail : aménager le bord de mer Deux nouveaux complexes multisports ont été aménagés sur le bord de la mer, dans les banlieues sud-ouest de la capitale. Situé près du port, le complexe olympique de la zone côtière de Faliro comprend le Stade de la paix et de l’amitié, rénové, un joyau de l’architecture moderne. Plus au sud, les nouvelles constructions du complexe olympique d’Helliniko ont été réalisées sur le site de l’ancien aéroport fermé en 2001. Ces complexes ont accueilli les compétitions de nombreux sports, notamment le volleyball, le base-ball, le softball, le taekwondo et le hockey sur gazon. Tout près du complexe d’Helliniko, sur le bord du golfe Saronique, une marina a été construite pour les épreuves de voile.
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✄ 8e travail : construire des installations dans la banlieue Des installations permanentes pour un usage post-olympique ont été prévues dans les proches banlieues d’Athènes. Par exemple, on a construit des gymnases à Nikaia (dans la banlieue ouest d’Athènes) pour l’haltérophilie et à Galatsi (dans la banlieue nord) pour le tennis de table et la gymnastique rythmique. Par ailleurs, pour éviter le problème de construire des structures permanentes au centre-ville, les installations de pentathlon moderne à Goudi, un quartier de la proche banlieue est, étaient démontables.
✄ 9e travail : améliorer les déplacements dans Athènes Dans la capitale, les déplacements sont un souci constant. Tous les chantiers liés au transport ont vraiment constitué des travaux herculéens (autoroutes, échangeurs, élargissement des voies existantes) ! L’autoroute Attiki Odos est un bel exemple de ces immenses chantiers liés au transport : partant de l’aéroport international d’Athènes, elle traverse au nord l’agglomération d’Athènes pour se diriger ensuite vers l’ouest. Les chantiers liés au transport ont rendu la circulation extrêmement difficile. Cependant, aujourd’hui, le nouveau réseau améliore le quotidien des Athéniens.
✄ 10e travail : relier les sites par le transport en commun Le transport en commun a aussi été amélioré. De nouvelles stations de métro ont été inaugurées pour les Jeux de 2004. Un nouveau train de banlieue relie le port du Pirée (au sud-ouest du centre historique d’Athènes) à l’aéroport international d’Athènes (au sud-est de la capitale grecque).
✄ 11e travail : construire un plan d’eau pour les Jeux La région d’Athènes ne disposait d’aucun plan d’eau digne des Jeux. Les autorités ont donc construit des installations à Schinias, à environ 40 km au nord-est d’Athènes, au bord de la mer Égée. Une ancienne base militaire américaine a été remplacée par un bassin de 2222 m. La découverte de vestiges archéologiques a retardé les travaux. De plus, des écologistes ont critiqué le choix de ce site : ils soutenaient que le projet menaçait un site ornithologique unique, une zone de marais recevant 176 espèces d’oiseaux. Ici, les autorités ont fait un compromis : un parc national de 1500 hectares a été créé et le plan d’eau a été construit.
✄ 12e travail : aménager le site du centre équestre Le centre équestre est l’un des plus grands travaux des Jeux. Il se situe à Markopoulo, un petit village typique à environ 20 km au sud-est du centre historique d’Athènes. Les autorités en ont profité pour y transférer l’hippodrome d’Athènes. Les travaux ont été retardés par les contestations des habitants concernant les dédommagements pour expropriation. Là aussi, des fouilles ont exhumé des tombes anciennes qui ont été rendues accessibles au public.
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Autre nouveau système de transport, le tramway desservait, lors des Jeux de 2004, tous les sites de compétitions du bord de mer (au sud-ouest d’Athènes) et les reliait au centre de la capitale.
