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Le plus beau métier du monde

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E ME PERMETS de vous saluer,

chers lecteurs du Médecin du Québec, et de me présenter brièvement pour que nous puissions faire connaissance.

Photo : Emmanuèle Garnier

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La médecine familiale se pratique de multiples façons. Ainsi, j’ai eu le plaisir de suivre des patients au cabinet, à domicile et à l’hôpital et aussi de faire de l’urgence, des accouchements, de l’hospitalisation et de l’enseignement. C’est d’ailleurs cette polyvalence que j’enseignais aux résidents que je supervisais à l’unité de médecine familiale de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Mais qu’est-ce qui peut bien motiver un médecin de famille en pratique active depuis une trentaine d’années à cesser d’exercer ? me direz-vous. La passion de la formation continue, que j’ai découverte il y a une quinzaine d’années, ainsi que l’enthousiasme de contribuer activement au perfectionnement professionnel de mes collègues omnipraticiens, surtout dans le but avoué de valoriser la médecine familiale. Devant la pénurie actuelle de médecins de famille, la valeur collective des omnipraticiens est à la hausse. Profitons-en donc pour souligner l’importance de notre profession sous toutes ses formes. Après tout, la médecine familiale n’estelle pas le plus beau métier du monde ? Nous avons désormais rendez-vous tous les mois. Écrivez-moi. Je serai à l’écoute de vos commentaires et suggestions. Proposez-moi de nouvelles chroniques et soumettez-moi de nouvelles idées. J’en évaluerai la pertinence et la faisabilité. Le Médecin du Québec est plus que jamais votre revue, pour la formation et l’information.

D r Martin Labelle Votre rédacteur en chef

Le Médecin du Québec, volume 44, numéro 6, juin 2009

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