Le maïs, culture du développement durable

Le broyage de ces résidus et leur incorporation au sol, le mulching, facilite la transformation de cette matière organique dans le sol en humus stable, forme de ...
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Le maïs, culture du développement durable Toutes les productions végétales atténuent les émissions de gaz à effet de serre grâce à la photosynthèse qui capte du CO2 et libère de l’O2. Grâce à sa physiologie, sa productivité, sa capacité à être transformé en énergie et, enfin, le retour au sol de grandes quantités de résidus carbonés, le maïs joue un rôle de premier plan dans le réduction des gaz à effet de serre.

Grâce au mécanisme de la photosynthèse qui prélève le CO2 de l’atmosphère pour produire de la matière organique et ­libère de l’oxygène, les grandes cultures sont de véritables puits de carbone. Dans ce domaine, le maïs est la culture la plus performante. Cette plante est en effet dotée d’une photosynthèse, dite en « C4 » et fixe plus de CO2 que les autres grandes cultures françaises. Et plus son rendement est élevé, plus la quantité de CO2 capté est importante. Le progrès de la sélection variétale, qui améliore l’efficience des intrants, fait donc également progresser les performances environnementales. L’autre levier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) est de stocker davantage de carbone dans le sol. C’est là un atout incontestable du maïs : pour une tonne de grains ­produite, une tonne de biomasse peut être restituée au sol sous forme de feuilles, de tiges et de racines. Le broyage de ces résidus et leur incorporation au sol, le mulching, facilite la transformation de cette matière organique dans le sol en ­humus stable, forme de stockage de carbone.

Une source d’énergie renouvelable Dans un autre registre, la substitution des carburants d’origine fossile par des biocarburants améliore les bilans d’émission de gaz à effet de serre. A quantité d’énergie égale, l’éthanol de maïs rejette deux fois moins de CO2 que l’essence. Toujours en matière d’énergie, la méthanisation à base d’ensilage de maïs est un moyen efficace et rentable de produire de l’électricité et de la chaleur tout en limitant les émissions.

Le maïs préserve l’environnement L’eau 75 % des surfaces cultivées en maïs n’ont pas recours à l’irrigation. Cette plante présente une grande efficience vis-à-vis de l’eau ; pour produire 1 kg de grains, le maïs utilise moins d’eau que la moyenne des autres grandes cultures. Les phytosanitaires Le maïs est l’une des grandes cultures qui reçoit le moins de produits phytosanitaires à l’hectare : 2/3 des surfaces ne ­reçoivent aucun insecticide en cours de culture et seules 1,5­% des surfaces cultivées reçoivent un fongicide. La biodiversité Un hectare de maïs en végétation renferme un grand nombre d’insectes, comme les chrysopes ou les coccinelles. C’est aussi un abri et une ressource alimentaire pour les oiseaux migrateurs tels que les grues et les palombes.

3,2 millions d’hectares de maïs en France (dont 1,7 million d’hectares* de maïs grain) • 70 millions de tonnes de CO2 absorbées • Près de 4 millions de tonnes de carbone restituées au sol NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTENORMANDIE

PICARDIE

NORD-PAS-DE-CALAIS

HAUTE-

BASSENORMANDIE NORMANDIE BASSENORMANDIE

BRETAGNE

Grâce à son bilan énergétique favorable, sa forte capacité à enrichir les sols en carbone et la puissance de sa pompe à dioxyde de carbone, la production de maïs est un atout en matière de lutte contre le changement climatique.

LORRAINE

PICARDIE

ILE-DEFRANCE

ILE-DEFRANCE

BRETAGNE

ALSA

CHAMPAGNELORRAINE ARDENNE

ALSACE

CHAMPAGNEARDENNE

PAYS DE LOIRE CENTRE

PAYS DE LOIRE

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< 30 000 ha

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BOURGOGNE

BOURGOGNE

FRANCHECOMTE

POITOU-

CHARENTES POITOUCHARENTES

LIMOUSIN AUVERGNE LIMOUSIN

RHÔNE-ALPES

RHÔNE-ALPES

AUVERGNE AQUITAINE

PROVENCEALPESCÔTE D'AZUR

AQUITAINE MIDI-

PYRENEES

Moyenne 2012/2014

LANGUEDOCROUSSILLON

MIDIPYRENEES

* Chaque hectare de maïs capte 22 tonnes de CO2

www.maisculturedurable.com

FRANCHECOMTE

Source Agreste.

Le maïs, au service des hommes et du climat

LANGUEDOCROUSSILLON

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