Le Contrat d'agglo - Ville de Dieppe

4 janv. 2010 - Le banquet des anciens, notre visite traditionnelle au. Château Michel ou ..... Pierrette et Jean granger ont fêté leurs noces d'or le 5 décembre ...
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dossier

Le Contrat d’agglo redessine le territoire dieppois

citoyenneté Les Conseils de quartier en ordre P. 3 de marche.

solidarités Centre social du Val Druel : P. 7 la dernière ligne droite.

Espace urbain

Chanzy : Le giratoire est en service P. 9

Espace urbain La Cellule de veille Prévention-Sécurité P. 10 est installée.

Animation La patinoire et les illuminations P. 28 en images.

sommaire

Journal de bord de janvier 2010

2

-- -- p. 3

-- -- -- -- -- -- -citoyenneté---------- p. 6 -- -- -- -- -- -- -- -solidarités----------onomique------ p. 9 éc t en em pp lo ve dé ---------- p. 9 -----------------n ai rb u ce pa es rable------------ p. 12 développement du

e en haite poursuivr Sébastien Jumel sou agé. part projet d’avenir

Le Contrat d’agdiegplpoois redessine le territoire orter une pre-

pté le 1er décembre va app ois. Urbanisme, Le Contrat d’agglo adoon s dans le paysage diepp uti vol d’é mation : le coup for mière vague té, san risme, sport, ntes.----- p. 14 ura logement, économie, tou uct réalisations str des ur po é nn do est i nvo d’e

tiers

ville et quar

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-vie municipale----p. 26 --- -- -- -- -- -- -- éducation - enfance p. 27 -- -- -- -- -- -- -- -sports- --------------- des quartiers- p. 28 n io at im an -  s  ir is lo

culture

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Pour encore plus 10 de solidarité en 20

dossier

cdo8©AlainJulien

sommaire - édito du maire

tiers

ville et quar

vous les rendez-- -- -- - p. 29 - -- -- -- -- -- -- -Dieppe Scène 30 Nationale- -------- p. 

portant de bonheur ée sont un moment im Les fêtes de fin d’ann ise économique et Mais du fait de la cr s. nt fa en les ec av partagé aines, Noël conséquences hum s se de et t en éd éc sociale sans pr , en particulier chez pour tout le monde e êm m le é ét s pa a n’aur plus fragilisés. nos concitoyens les ionnelle au ns, notre visite tradit e Le banquet des ancie de fin d’année - mêm Ma Maison, les colis ou el ich M re u co ea ât en Ch corrigé - ou illi, ce qui vient d’être engagée si le fournisseur a fa itiative que la Ville a l’in , AS CC du s nt fa le Noël des en le Secours populaire le Conseil général et ec av t en m te oin nj co nouvelé avec core le partenariat re en n bie ou n, illo ve pour le ré er la fin d’année pour patinoire, pour égay Vert Marine avec la cances, donnent ance de partir en va ch la s pa nt n’o i qu ceux palité de faire rtagée de la Munici pa té lon vo la à ns tout son se solidaire. de Dieppe une ville s visages multiples l’exclusion prend de Dans cette période où l comme au plan age au plan nationa ôm ch le où , ux ea et nouv st légitime - des nd beaucoup - et c’e local explose, on atte mmunes ou les imité que sont les co ox pr de s té ivi ct lle co départements. nte pour la ues jours l’acte de ve J’ai signé il y a quelq elle résidence création d’une nouv concrétisation de la , point central es âgées, îlot Pasteur nn rso pe ur po ée lis médica rmières, le pôle bal avec l’école d’infi . d’un projet plus glo he à horaires décalés je l’espère, une crèc et é, nt sa e rc ou ss re contrat but de l’année 2010 le Nous signerons au dé riste à l’échelle n consensus volonta d’u it fru , ion at ér re régional d’agglom r notre pôle d’équilib re tu uc str ur po ire communauta tion de l’Anru, qui de janvier la conven ois m du fin la t an et av de ces deux nouvellement urbain re du n tio ra élé cc l’a précèdera le Val Druel. que sont Neuville et quartiers populaires ise en œuvre de ce ivrons ensemble la m En 2010, nous poursu gé. projet d’avenir parta nne année 2010. aleureusement, une bo ch s trè e, ait uh so us Je vo

tion Sébastien Jumel Directeur de la publica cia Rédaction Gar nio  Anto hef Rédaction en c , Hélène Fourment, bou oum oud e M élèn Pascal Luce, Marie-H quette Lesné (sauf mention) Ma Photographies Erwan que JBA/Hélène Laforêt Gros Conception graphi uel  Sam e, nqu lbra 4. Rédaction  Ma Ludwig n Sonodi, 06 09 32 28 2 ou 01 49 46 29 40 Dieppoise Distributio & Publicité, 06 78 1 33 05 ia Impression Imprimerie Méd e tair lici pub Régie 0  39 7 5 06 02 3 tél. , 24, rue des Maillots - (01-10) ISSN 1141-460X. Dépôt légal janvier 2010

ire de Dieppe, nt résident du Départeme

ma   Sébastien Jumel    vice-p

citoyenneté

A l’isue des Conseils de quartier, cent trente habitants se sont incrits au sein des Comités de liaison. Ils travailleront sur des dossiers en assurant le lien entre la mairie et leur quartier.

Les Conseils de quartier en ordre de marche Cent trente habitants se sont inscrits et participent aux travaux des Comités de liaison des cinq Conseils de quartier.

P

lus de quatre cents habitants ont assisté aux réunions d’installation des cinq Conseils de quartier qui se sont déroulées entre le 9 novembre et le 4 décembre derniers. En introduction de chacune de ces nouvelles instances de démocratie locale, un retour a été effectué sur les enjeux, le fonctionnement et les premiers fruits de cette démarche de citoyenneté, engagée par la Municipalité pour donner aux habitants la capacité de prendre part aux décisions qui concernent Dieppe et les Dieppois. En clair, l’objectif de ce premier temps d’échange était de donner au public toutes les clés sur le fonctionnement et le rôle des Conseils de quartier. Compte tenu que cette préoccupation avait largement été abordée au cours de réunions publiques

précédentes, un deuxième temps était consacré à la présentation du nouveau plan de propreté mis en place par la Ville pour améliorer le cadre de vie quotidien des habitants.

L’un des objectifs au sein des Comités de liaison est de créer du lien avec les habitants du quartier en les informant de la démarche, de manière à favoriser une participation plus importante en avril, lors des prochaines assemblées des Conseils de quartier. Béatrice Delandre adjointe au maire en charge de la Démocratie locale

Sécurité routière, circulation, voirie… sont quelques uns des thèmes abordés de manière récurrente lors

de l’installation des cinq Conseils de quartier. Des réflexions plus spécifiques ont été ouvertes selon les quartiers (lire page 4) et ont par la suite été développées au sein des Comités de liaison. Ceux-ci réunissent, au côté des élus municipaux et du service Démocratie locale, des habitants volontaires qui s’engagent à animer et à faire vivre le dispositif des Conseils de quartier. Selon les secteurs, entre un tiers et un quart des présents aux assemblées des Conseils de quartiers se sont inscrits dans les Comités de liaison, qui se sont réunis dans la foulée pour la première fois (voir éclairage). Les multiples sensibilités et approches des participants ont enrichi les échanges avec un objectif commun : s’investir concrètement, être acteur dans la cité.

3

3 QUESTIONS À Béatrice Delandre  adjointe au maire chargée

citoyenneté

de la Démocratie locale

4

ffQue pensez-vous de la participation des habitants aux Conseils de quartier ? Plus de quatre cents personnes se sont déplacées. Parmi elles, beaucoup de têtes nouvelles. C’est satisfaisant, mais pas suffisant ! On progresse, mais je suis persuadée que nous pouvons mobiliser davantage de gens. Notre but, c’est que tous les habitants se sentent concernés par la démarche de démocratie locale.  Et les Comités de liaison ? Cent trente persones inscrites, c’est plus que je l’envisageais. Ce qui m’a agréablement surpris, c’est l’implication de nombreux habitants qui n’étaient pas présents dans les groupes participatifs. C’est ce qui me fait dire que la démarche s’enracine après les premiers “semis” faits il y a un peu plus d’un an. Maintenant, nous attendons la floraison… en avril, lors des prochaines assemblées des Conseils de quartier.  Quel bilan faitesvous de cette première étape ? J’insisterais sur la diversité des réflexions et des propositions de réponse entre les quartiers, mais aussi sur la richesse des débats. Les gens ont compris que nous notre démarche est sincère, que leur parole est libre, importante et qu’ils peuvent s’investir de manière constructive pour leur quartier et la ville. On se rend également compte de la curiosité des habitants, de leur “soif” d’information pour devenir des citoyens éclairés.

Des enjeux dans chaque quartier Après l’installation des cinq Conseils de quartier, les Comités de liaison – regroupant habitants volontaires, élus et services municipaux – se sont réunis pour définir les enjeux sur lesquels travailler concrètement, à partir des sujets abordés en assemblée plénière. Certaines problématiques plus ponctuelles ont été versées dans Osiris, l’outil de suivi des demandes des habitants, afin d’être instruites par les services municipaux. Les habitants investis dans les Comités de liaison peuvent maintenant plancher sur les dossiers qui les préoccupent, sous les formes adaptées. Revue de détail, quartier par quartier. Largement abordé en Conseil de quartier, la rénovationurbaine est un des enjeux que s’est fixé le Comité de liaison Neuville-Puys.

Centre ville, Saint-Pierre, Chanzy

Focus sur le stationnement et la circulation  Les problématiques de stationnement et de circulation, automobile et piétonne : demande d’une rencontre entre les membres du Comité de liaison, les élus et les services municipaux concernés, sur les déplacements et le stationnement en centre ville.  L’aménagement de la Zac Dieppe Sud (en particulier la proximité de l’usine Uralchem) : une concertation spécifique au projet aura lieu au début de l’année 2010.  Développement des animations inter-quartiers : proposition de création d’un groupe participatif transversal sur les “animations urbaines”.  25 inscrits au Comité de liaison

Neuville-Puys

Anru : poursuivre le dialogue  Poursuivre le dialogue avec les habitants sur la mise en œuvre du projet Anru et principalement le Val d’Arquet : un groupe de travail participatif sur le suivi de l’Anru se réunira en janvier et une réunion publique sur le projet d’aménagement du Val d’Arquet sera organisée au plus tard en février.  Développer les liens entre Puyséens et Neuvillais.  30 inscrits au Comité de liaison

Les habitants ont largement pu s’exprimer sur les sujets qui

leur tiennent à cœur lors des assemblées des Conseils de quartier.

La communication a souvent été  bordée lors des assemblées a comme un enjeu essentiel, commun à l’ensemble des quartiers de la ville.

Val Druel

Impliquer plus les habitants  Nécessité d’impliquer davantage les habitants, pas assez nombreux au Conseil de quartier au vu des enjeux : un temps de travail est prévu le 5 janvier avec le service Démocratie locale afin d’élaborer un questionnaire à destination des habitants du quartier, pour mieux cerner leurs attentes.  Le centre social : une réunion de restitution sur le projet de centre social, ouverte à tous les habitants, se tiendra le 11 janvier (voir page 7).  Le suivi du projet Anru : demande de réactivation des groupes de travail participatifs liés au projet de renouvellement urbain de l’Anru  Fort besoin de commerces de proximité et/ou d’un lieu de convivialité sur le quartier  22 inscrits au Comité de liaison

Au Val Druel, les habitants ont manifesté leur volonté de contribuer aux décisions concernant l’Anru. Janval-Les Bruyères

Plancher sur la sécurité aux abords des écoles  Les problématiques liées à l’état des voiries ainsi qu’à la circulation automobile (vitesse, sécurité...)  Création d’un groupe de travail sur les déplacements et la sécurité des scolaires sur le quartier   Réactivation du groupe de travail sur les déplacements actifs  Visite de terrain chemin du Golf  Visite de terrain rue Montigny  Nécessité de développer des liens entre Janval et les Bruyères.  26 inscrits au Comité de liaison

Environ cent-vingt habitants  nt participé au Conseil o de quartier Janval - Les Bruyères.

Pollet - Côteaux vieux neuville

La vie du quartier et des habitants en cinq points  L’avenir du Pont Colbert : les membres souhaitent disposer d’un maximum d’informations sur son état réel et son devenir.  La place Delaby : les habitants s’inquiètent des travaux engagés sur la place. Ils redoutent que ces aménagements n’empêchent la tenue de fêtes ou d’animations sur cette place, qui est un peu la “place du village” au Pollet.  La propreté du Pollet : les membres du Comité de liaison souhaitent s’investir et mettre en place une campagne de sensibilisation.  La sécurité routière aux Côteaux, incluant également l’état des parkings et de la voirie, ainsi que l’entretien des espaces verts : un état des lieux a été adressé au Maire, qui doit rencontrer le directeur de Dialoge, le bailleur social.  Le terrain de sport rue Cité de Limes : les habitants souhaitent que ce terrain fermé, à l’abandon depuis quelques années, puisse être de nouveau accessible.  21 inscrits au Comité de liaison

Eclairage Des enjeux communs à tous les Comités de liaison ont été identifiés. En premier lieu, les membres des Comités souhaitent participer à des sessions de formation, pour connaître mieux le fonctionnement d’une mairie et comprendre les règles d’un budget municipal. Ces sessions seront également l’occasion de remettre aux membres des Comités de liaison un certain nombre d’éléments d’information sur leur quartier ou les projets qui le concernent, par exemple : les fichesactions du contrat d’agglo, les éléments liés à l’Anru et Dieppe-Sud, les limites de domanialité entre la Ville et le Port...Enfin, dans l’ensemble des Comités de liaison, l’accent a été mis sur la forte nécessité de communiquer sur leurs travaux, afin d’y associer le plus grand nombre d’habitants dans leur quartier.

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Un collectif d’habitants souhaite relancer le cross du Val Druel. En vue d’une retrospective photo,

Val Druel

appel est lancé aux habitants. Contacter le service Démocratie locale au 02 35 06 61 24

citoyenneté

Le cross renaît

6

Un collectif d’habitants travaille à donner une nouvelle vie la course du Val Druel.

N

é de la demande d’habitants, le “nouveau” cross du Val Druel est programmé le 29 août prochain. Trois courses d’enfants, une épreuve de marche et un 8 km (2 boucles de 4 km) sont prévus. L’idée, à l’instar de la course initiée en 1980 par le Foyer Duquesne, consiste à la fois à offrir aux habitants l’occasion de partager un moment convivial autour d’un événement sportif et à valoriser le quartier auprès des amateurs de course à pied. « A l’époque, nous avions réussi à créer une véritable émulation, chez les jeunes notamment », se souvient Reynald Verg n o r y, a l o r s d i r e c t e u r d e l’Association Foyer Duquesne. La recette reste la même pour ce rendez-vous qui réunissait jusqu’au début des années 2000 jusqu’à quatre cents concurrents, toutes catégories confondues :

pour façonner cette image dynamique du Val Druel, le collectif lance un appel aux volontaires afin d’assurer l’encadrement des épreuves et la bonne organisation de la manifestation. « Plusieurs dizaines de bénévoles sont indispensables pour le balisage, les inscriptions, les ravitaillements… », souligne Bruno Le Marrec, en charge au sein du service Démocratie locale du suivi de ce projet, qui pourrait être soutenu par le Fond de participation des habitants. Pour alimenter la remise des prix et un tirage au sort parmi les concurrents, un appel est aussi lancé aux partenaires. En pratique : pour participer à l’organisation du cross du Val Druel, contacter Bruno Le Marrec au service Démocratie locale, 5 bis rue du Mortier d’or (02 35 06 61 24) ou Nono Henri, président de Loisirs Amitiés(06 27 38 79 98).

Pierrette et Jean Granger ont fêté leurs noces d’or le 5 décembre en présence de Sébastien Jumel qui les a félicités pour leur amour « insubmersible ».

Le recensement de la population reprendra du 21 janvier au 27 février. Un échantillon de 8 % de la population sera sondé. Les agents recenseurs seront porteurs d’une carte tricolore avec leur photographie. Ils déposent au domicile des personnes à recenser les questionnaires du recensement, une feuille de logement par foyer, un bulletin individuel pour chaque personne vivant au foyer et une notice d’information. Ils récupèreront ces documents remplis quelque jours plus tard. Si besoin est, l’agent recenseur peut vous aider à remplir les formulaires.  Pour que les résultats du recensement soient fiables, il est indispensable que chaque personne enquêtée remplisse le questionnaire. Les réponses sont confidentielles. La participation de chacun est essentielle. En effet, le recensement fournit des indications sur la population, les logements, les transports… Il permet ainsi de mieux comprendre l’évolution de la ville.

Cinquante ans après avoir échangé leur premier oui, Christiane et Jean Samson

ont renouvelé leur engagement devant Christian Cuvilliez le 12 décembre.

Pharmacies de garde

solidarités

Archives - Foyer Duquesne

Recensement : participation indispensable

En cas d’urgence, les pharmacies assurent une permanence la nuit et le week-end. La pharmacie de garde est ouverte de 9 h à 22 h. En dehors de ces horaires, il faut impérativement contacter le commissariat de police (02 32 14 49 00) qui préviendra le pharmacien de votre visite.  2 - 8 janvier, pharmacie du Belvédère, Centre commercial du Belvédère, 02 35 84 37 82.  9, 10, 11, 14 et 15 janvier, pharmacie Bréquigny, 39 rue JeanPuech, 02 35 84 29 24.  12, 13, 18, 19, 23 et 24  janvier, pharmacie Saint-Pierre, 10 rue Thiers, 02 35 84 29 68.  16, 17, 20, 21 et 22 janvier, pharmacie Saint-Jacques, 32 quai Duquesne, 02 35 84 14 06.  25 janvier, pharmacie Lebrun-Marc, 7 bis rue de l’Ancien port à MartinEglise, 02 35 04 54 77.  26 et 27 janvier, pharmacie Bréquigny, 39 rue Jean-Puech, 02 35 84 29 24.  28 et 29 janvier, pharmacie de la Poste, 17 rue Victor-Hugo, 02 35 84 34 34.  30 janvier - 5 février, pharmacie Bourdin, 34 Grande rue du Pollet, 02 35 84 18 85..

Un nouveau cœur battant pour le quartier du Val Druel En février prochain, le centre social du Val Druel fera ses premiers pas. Une réunion de restitution sur le projet, ouverte à l’ensemble des habitants du quartier, se tiendra le 11 janvier à l’école Sonia-Delaunay.

A

près un an de réflexion, de concertation et d’élaboration avec les habitants et acteurs du quartier, le centre social du Val Druel devrait enfin voir le jour en février – sous réserve de l’attribution de l’agrément de la Caisse d’allocations familiales, qui devrait intervenir d’ici la fin du mois de janvier. Les premières activités du centre se déploieront dans un premier temps au sein du pôle de service Camille-Claudel, en attendant la construction d’un nouvel espace, prévue d’ici deux ans dans le cadre du projet de renouvellement urbain de l’Anru. Coordonné par Martin Triquet – le cadre municipal qui a piloté l’élaboration du projet, du diagnostic jusqu’à son aboutissement – le centre social sera porté par la Maison des jeunes - Maison pour tous, avec laquelle la Ville vient de signer une convention d’objectifs et de moyens, entérinée par le Conseil municipal le 17 décembre dernier. « Nous avons choisi de concrétiser le partenariat actif engagé avec une association qui fait déjà un excellent travail sur le quartier du Val Druel, en animant avec compétence le point accueil jeunes depuis 2007, explique François Lefebvre adjoint au maire chargé des Solidarités. La Maison des jeunes a déjà acté, lors d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue en décembre, la participation à son conseil d’administration de trois habitants du Val Druel, qui seront désignés par le comité des usagers du centre social. » Une reconnaissance des compétences des habitants du Val Druel qui, avec le soutien actif du service Démocratie locale, ont

Points de vue

Claude Rispoli  

habitant du Val Druel.

« J’attends du centre social qu’à travers des actions sociales et culturelles il contribue à ouvrir le quartier du Val Druel sur l’extérieur, à l’ancrer dans Dieppe et l’agglomération. En un mot qu’il revalorise le quartier. »

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Le centre social du Val Druel  nourri de leur réflexion les réunions précédant le diagnostic, et des groupes de travail qui ont permis d’élaborer un projet social partagé avec l’ensemble des intervenants du quartier. Les objectifs ? Dans le cadre de l’accompagnement du Programme de rénovation urbaine, il s’agit avant tout de réintroduire une dynamique de cohésion sociale, d’engagement citoyen et de valorisation des actions mises en œuvre au sein du quartier. Le centre social se donnera quatre axes de travail prioritaires : la coordination des associations et structures du quartier, l’incitation à la citoyenneté, le développement d’actions socio-culturelles, le renforcement des liens intergénérationnels et familiaux. « Il devra

aura pour objectif de favoriser la cohésion sociale et de tisser des liens entre habitants de cultures et de générations différentes.

impulser des activités sociales et culturelles contribuant à l’épanouissement des habitants et à rendre le quartier plus attractif. On pourra par exemple participer à des ateliers décoration, couture ou danse, mais aussi s’investir dans une fête de quartier, un projet de voyage ou de vacances », précise François Lefebvre. Chose promise, chose due : les habitants du Val Druel sont invités par la Municipalité, le 11 janvier à 18h à l’école Sonia-Delaunay, à participer à une réunion de restitution sur le travail accompli depuis le début 2009 et les premiers projets du futur centre social.

Fatima Argoub  

habitante du Val Druel.

« Avec le centre social, nous pourrons organiser plus de repas de quartier, afin que chacun puisse découvrir la cuisine, la musique, les danses des autres et connaître un peu mieux son voisin. Nos enfants vont dans les mêmes écoles, pratiquent les mêmes sports : c’est bien que nous, les mères, nous fassions des choses ensemble plutôt que chacune reste dans son coin. »

Sur Dieppe et Neuville, la mobilisation dans le cadre du Téléthon a permis

solidarités

de récolter 15 482 euros au profit de l’Association française contre les myopathies.

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La journée mondiale de lutte contre le Sida, organisée le 1er décembre, fut l’occasion de sensibiliser les jeunes à travers divers ateliers.

Carte de transport pour les seniors

Aide à domicile : réévaluation pour garantir le service Les tarifs des aides à domicile ont augmenté au 1er janvier. Le doublement du nombre d’usagers entre 2004 et 2008 du service d’aide à domicile proposé par les CCAS (Centres communaux d’action sociale) de Dieppe et Neuville, associé à la relative stagnation des tarifs depuis 2003, ont conduit en 2008 à un déficit financier de 450 000 euros pour ce service auquel plus d’un millier de Dieppois et de Neuvillais ont recours aujourd’hui. Pour continuer à proposer un service d’aide à domicile de qualité et revaloriser les salaires d’un personnel toujours mieux formé afin de répondre à une mission étendue, l’augmentation tarifaire s’est révélée incontournable. Ainsi, le tarif horaire des aides à domicile a été revalorisé au 1er janvier, passant de 12 à 14 euros. Ce nouveau tarif reste toutefois nettement inférieur à celui appliqué par le secteur privé, dont les prix varient entre 17 et 18 euros de l’heure. Pour les personnes le plus en difficulté actuellement prises en charge par les CCAS et bénéficiaires de plan d’aide maximum, les Centres communaux d’action sociale ont mis en place une aide financière, qui sera attribuée selon des critères tenant compte des ressources et du degré de dépendance.

Vous êtes âgé de 65 ans et plus, ou titulaire d’une carte d’invalidité à 80 % ? Un titre de transport offrant la gratuité sur le réseau Stradibus vous est proposé par la Ville. Pour l’obtenir,

munissez-vous d’une pièce d’identité, d’une photo récente et d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois et présentez-vous à partir du 4 janvier 2010, aux heures habituelles d’ouverture du

Vaccination

Echanges sur Alzheimer

Grippe A : rendez-vous en ligne et bus gratuit

Permanence de la CNL

Deux temps d’échange autour de la pathologie Alzheimer sont proposés les mardis 26 janvier et 23 mars par le service social de la Cram et le centre d’accueil Janine Brunet.. Ces rendez-vous sont programmés au centre d’accueil Janine Brunet, situé à la Résidence Jacques-Lemeunier, rue du 74e Régiment d’Infanterie.

Le site de la Préfecture www.seine-maritime.pref. gouv.fr offre la possibilité aux Seinomarins ayant reçu le bon de vaccination de prendre rende-vous pour être vaccinés contre le virus de la grippe A(H1N1) et de réduire leur temps d’attente dans les centres de vaccination. Stradibus met gratuitement à disposition des Dieppois un bus

La CNL, premier syndicat de défense des locataires, ouvre une permanence au Drakkar le vendredi de 14h30 à 17h à partir du 13 janvier.

Séances de vaccination les 4 et 18 janvier et 22 février de 17h15 à 19h au Centre de vaccination situé rue I. Bourgois (centre ville). En revanche, les séances de vaccination sont suspendues au Centre A. Legras (im. Vénétie à Neuville) jusqu’au mois de février. Renseignements auprès du Bureau d’Hygiène de la Ville en Mairie de Dieppe ou par téléphone au 02 35 06 62 20.

public, au service Personnes âgées du Centre communal d’action sociale de Dieppe ou dans les mairies annexes de Neuville, du Val Druel ou de Janval.

“vaccination”, opérationnel du lundi au vendredi. Ce dispositif, mis en place suite à la demande du Maire, est financé par l’Etat et DieppeMaritime. Il propose des départs de la gare (16h45), du pont Ango (quai 2 à 16h47), du Pollet (pharmacie à 16h49) et de la mairie de Neuville (16h51)pour le centre de vaccination de Grèges .Retour assuré.

Thiers-Chanzy : enfin un véritable rond-point Le giratoire de l’axe Thiers-Chanzy a été mis en service en décembre.

Entreprises, élus, syndicats et représentants de l’Etat se sont réunis pour trouver des solutions.

L

e sort de l’industrie verrière inquiète de plus en plus les entreprises, les syndicats et les élus locaux, qui ont souhaité se réunir le 18 décembre afin de trouver des solutions concrètes pour sortir de la crise. Jusqu’en 2008, le pôle verrier et son savoir-faire permettaient de proposer aux grandes marques de parfumerie, de cosmétique et de spiritueux une offre globale, et de réaliser 75 % de la production mondiale de flacons et de bouteilles de luxe. Aujourd’hui, la “Glass valley” est en déclin. Elle comprend soixantecinq entreprises situées entre le Tréport et Feuquières, dans l’Oise, mais aussi autour de Dieppe et d’Abbeville. Ce bassin d’emploi a représenté plus de sept mille salariés, mais depuis le début de la crise, cinq cent cinquante postes ont été supprimés, le nombre d’heures de chômage partiel s’est accru et les procédures de redressement ou de liquidation judiciaire se sont multipliées. Cette situation a poussé les élus locaux et les sous-préfets de Dieppe et d’Abbeville à se rendre au ministère de l’Industrie fin octobre et à mettre en place ces Assises. « Il est nécessaire de dégager des pistes communes pour un avenir

L’industrie verrière de la vallée de la Bresle, encore florissante en 2008, a perdu en quelques mois cinq cent cinquante postes. durable, a souligné Sébastien Jumel, le maire de Dieppe, lors de ce rendez-vous. Il faut mettre l’accent sur la lutte contre la contrefaçon, valoriser les atouts et le savoirfaire de notre territoire, de nos entreprises et de leurs salariés. Et surtout, s’organiser pour faire face à la concurrence internationale ». Pour relancer le pôle verrier, il apparaît primordial de désenclaver la vallée de la Bresle et de la rendre plus attractive afin d’attirer, par exemple, les jeunes diplômés de l’université technologique de Compiègne, partenaire évident dans la lutte contre la contrefaçon. L’innovation et la recherche sont apparues comme des solutions non négligeables. Former les salariés, développer leurs compétences pour contrer la concurrence sont des enjeux primordiaux. Le contrat de transition professionnel mis en place par l’Etat en est une voie. La sous-préfète d’Abbeville, Mme Moracchini, a aussi annoncé l’envoi d’un dossier de candidature dans le cadre du Fonds national de revitalisation du territoire. Si la demande reçoit un avis favorable, elle permettra de soutenir et de développer les projets d’innovation des entreprises du pôle verrier.

espace urbain

développement économique

Le pôle verrier face à la crise

Le rond-point tant attendu fait depuis le 11 décembre la jonction entre les rues Thiers et Chanzy. Après l’effacement des réseaux, la mise en place de quatre plateaux surélevés et l’installation de nouveaux luminaires basse consommation, les riverains de cet axe résidentiel particulièrement fréquenté ont enfin un vrai giratoire. « C’est la concrétisation d’un engagement fort de la Municipalité, souligne Sébastien Jumel. C’est un vrai projet de démocratie locale puisque nous avons travaillé avec les habitants pour sécuriser l’axe, tout en l’embellissant ». Les travaux, débutés en septembre par l’entreprise Eurovia, répondent effectivement aux attentes des habitants, notamment pour “casser” la vitesse. C’est dans cette optique qu’un stop a été placé rue du Général Chanzy, avant l’entrée du rond-point, laissant ainsi la priorité aux véhicules arrivant de la rue du Château d’eau. Ce chantier de grande envergure, réparti sur trois ans pour des raisons techniques, mais également budgétaires, comprend également la réfection des voies et des trottoirs. Le quartier est donc en pleine mutation, en continuité avec la réalisation prochaine de l’îlot Pasteur et la modernisation du centre hospitalier. « C’est toute une partie de la Ville qui se tourne vers l’avenir », se réjouit le maire, qui a profité de l’occasion pour rendre hommage aux hommes de terrain « sans qui l’embellissement du quartier ne serait pas possible ».

La première phase du chantier de sécurisation de

l’axe Thiers-Chanzy est en cours de finalisation.

Repères : La rue du Château d’eau est de nouveau accessible aux véhicules et aux piétons. Elle a été entièrement rénovée. Pour des raisons de sécurité, un deuxième trottoir a été réalisé, des barrières de sécurité posées et de nouveaux luminaires installés.

9

espace urbain 10

Grâce à la cellule de veille Prévention-Sécurité, les polices municipale et nationale travailleront en étroite collaboration.

Eclairage

Tranquillité publique : agir vite et concrètement

La Cellule de veille Prévention-Sécurité, regroupant tous les acteurs locaux concernés, a été installée le 9 décembre dernier. La traduction d’une volonté municipale forte pour préserver la tranquillité publique.

A

n n o n c ée il y a quelques mois et fortement attendue, la Cellule de veille Prévention-Sécurité s’est mise en place le 9 décembre. Sous l’impulsion du maire, celle-ci a réuni de nombreux partenaires, dont le souspréfet, le procureur de la République et le commissaire de police de Dieppe, afin de mettre en place un dispositif réactif et adapté aux problèmes rencontrés au quotidien, visant à lutter contre le sentiment d’insécurité et à agir pour préserver la tranquillité publique. Des partenariats vont se créer rapidement pour diagnostiquer les situations urgentes et trouver conjointement une solution adaptée. Concrètement, la cellule sera un outil de mise en relation de tous les acteurs de la prévention et de la sécurité, à travers des groupes de travail visant à réduire les problématiques liées à la sécurité des biens et des personnes. « Ce nouvel

outil est un moyen de créer en amont un lien entre les travailleurs sociaux, les services de santé, la police et la justice afin d’éviter l’escalade de la violence », explique François Lefebvre, adjoint au maire en charge de la Politique de la Ville. A travers la concertation avec les acteurs locaux, c’est un partage des compétences et de la connaissance du territoire qui permettra au maire d’être au cœur du dispositif de prévention, dans une démarche de coordination. « Tous les partenaires se sentent concernés, se réjouit Hugues Falaize, premier adjoint en charge de la Sécurité. La volonté de travailler en partenariat entre la police, la justice et les travailleurs sociaux se fait ressentir ». La Cellule de veille marque une volonté de travailler ensemble, dans le respect des compétences d’uns et des autres. Et c’est aussi dans ce sens que la convention entre police municipale

et nationale a été revue afin que certaines missions n’empiètent pas sur le champ d’action de l’autre. « Ainsi, ce dispositif permettra une réactivité des acteurs concernés par rapport à un problème concret, précise Bernard Brébion, maire délégué de Neuville. C’est aussi une façon de montrer à la population qu’on ne reste pas les bras croisés. L’impunité n’existe pas, même si certaines incivilités mettent parfois un peu de temps à se régler ». Les méfaits, délits et incivilités peuvent nuire à l’image des quartiers. Les habitants ont régulièrement l’impression que ces actes ne sont pas punis. « Aux yeux de certains, l’incivilité devient banale et c’est souvent ce qui nourrit le sentiment d’insécurité et engendre des violences », souligne l’élu. Le travail de coordination entre tous les partenaires au sein de la Cellule de veille Prévention-Sécurité aura un rôle primordial dans ce sens.

La Cellule de veille Prévention-Sécurité est fondée sur le partenariat de tous les acteurs concernés.

Les membres se réuniront en séance plénière une fois par an afin d’évaluer le dispositif. Des groupes de travail dédiés se constitueront chaque fois que cela sera nécessaire. Actuellement, la cellule se compose :  d’élus et services municipaux  de représentants de l’Etat : sous-préfet, procureur de la République, police nationale, protection judiciaire de la Jeunesse, inspection de l’Education nationale, service pénitentiaire d’insertion et de probation  de services du Département (Utas 7, SDIS)  des bailleurs sociaux : Sodineuf, Habitat 76  de Stradibus  de représentants des commerçants  d’associations locales : Foyer Duquesne, Maison Jacques-Prévert, Oxygène, Maison des Jeunes, MJC centre, ainsi que des Nids, de la Mission Locale, et Dieppe Informations Service.

Parking de la Plage : l’affaire en référé La Ville de Dieppe a récemment déposé un référé concernant l’affaissement soudain du parking souterrain de la Plage.

Fermé partiellement par mesure de sécurité depuis mi-novembre, le parking souterrain de la Plage inquiète la Ville de Dieppe. Son affaissement visible également de l’extérieur s’accentue de jour en jour. Une partie du parvis du centre aquatique et thalasso Les Bains est d’ailleurs interdit d’accès aux piétons. Pour se prémunir de l’avenir, la Municipalité a choisi de déposer un référé. Le juge chargé de l’instruction du dossier nommera prochainement un expert indépendant. En attendant, le dispositif de restriction d’accès au parking perdure, par principe de précaution. L’affaissement d’une partie des dalles serait dû à un défaut des goujons qui liaisonnent les poteaux du parking souterrain. Les joints de dilatation ont lâché, ce qui est problématique dans la mesure où la construction du parking est récente. L’entreprise chargée des travaux à cette époque a reconnu ses torts et souhaitait réparer la faute. La Municipalité a toutefois jugé préférable de confier l’affaire à un juge et un expert indépendant, afin d’avoir de meilleures garanties sur le long terme.

L’aire de jeux du square Perrotte est désormais sécurisée.

Une dalle en ciment et un revêtement amortissant aux normes européennes ont été installés.

L’opération de renouvellement urbain de Neuville prend forme

à l’image de la résidence Debussy. Au total, vingt-neuf logements individuels sont actuellement en construction.

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Les travaux de renouvellement des conduites de gaz se poursuivent sur l’îlot Duquesne : du 4 au 22 janvier rue de

l’Epée, du 25 janvier au 5 février rue de la Halle au blé.

En attendant l’expertise, l’accès d’une partie du parking de la Plage et du parvis extérieur des Bains est interdite aux automobilistes et aux piétons. Les travaux de restauration du transept sud de l’église Saint-Jacques viennent de s’achever.

développement durable

Le transfert de la collecte des ordures ménagères à l’Agglo remis en cause.

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Début décembre, Sébastien Jumel et Eric Tavernier, adjoint en charge de l’Environnement, ont « eu la désagréable surprise de lire dans la presse que les communes de Varengeville, SainteMarguerite et Hautôt » avaient “choisi de ne pas renouveler la convention avec la Ville de Dieppe pour la collecte et le traitement de leurs déchets” ». A l’issue d’un appel d’offres, c’est la société Véolia qui assumera désormais cette mission. « Nous regrettons profondément le choix d’une entreprise privée au détriment du public », déclare le maire de Dieppe. Cette situation inquiète les élus dieppois et remet en cause la volonté de transférer la collecte et le traitement des ordures ménagères à l’Agglo. « Notre convention était publique, nos concurrents connaissaient donc nos prix, souligne Eric Tavernier. Ils pouvaient facilement s’aligner pour récupérer le marché. Mais le plus scandaleux est tout de même le choix des trois communes d’enfouir les ordures ménagères. Ce n’est pas une logique environnementale ! » A signaler que cette solution, non conforme à l’Agenda 21 de l’Agglo, met encore plus à mal l’usine d’incinération dieppoise.

Les déchets en débat

Deux réunions consacrées au mode de gestion des déchets et au rythme des collectes ont eu lieu à Neuville et au centre ville. Une troisième est programmée à Janval le 19 janvier.

L

a Ville de Dieppe et la Communauté d’agglomération financent actuellement une étude technique, juridique et financière pour voir s’il y a lieu ou non de transférer les compétences de la collecte et du traitement des déchets à l’Agglomération. Sur la base des résultats de l’étude, en mars, le Conseil municipal de Dieppe et le Conseil d’agglomération se prononceront sur le sujet. Eric Tavernier, l’adjoint à l’Environnement, conduit des réunions afin de sensibiliser la population à ces enjeux environnementaux. Lors des deux premières réunions organisées le 28 novembre à Neuville et le 7 décembre à Dieppe, des habitants ont émis la crainte qu’à terme un transfert de compétence à l’agglomération n’induise une privatisation du service de collecte. « Lorsque le privé remplace le public, les tarifs explosent et le service rendu pas toujours à la hauteur », insistait ainsi Bruno Ricque. Eric Tavernier rappelant alors l’attachement de la Municipalité au service public et que si transfert il y avait, il serait assorti de garanties statutaires pour le personnel. L’adjoint à l’Environnement a également expliqué à l’assistance que l’usine d’incinération serait condamnée si elle n’entre pas dans le plan d’élimination des déchets qui démarre en 2012. L’un des thèmes de ces réunions était consacré aux méthodes à employer pour progresser en matière de tri sélectif. Certains habitants ont été force de proposition. « Pourquoi ne pas coupler les conteneurs de tri sélectif et les colonnes à verre ? », interrogeait une Neuvillaise. Monique Sérot, une éco-citoyenne,

Dès le printemps, un système

de prise de rendez-vous sera mis en place pour l’enlèvement des encombrants. Ce nouveau dispositif devrait éviter les dépôts sauvages, comme ici au Pollet .

Archives - Ville de Dieppe

éclairage

L’enlèvement des encombrants, jusqu’ici confié à Véolia, est de

nouveau assuré en régie et devrait être réorganisé prochainement.

approuvait non seulement l’apport de composteur pour les possesseurs de jardins, mais expliquait que dans certaines villes, des “maîtres composteurs” bénévoles incitaient leurs voisins à accomplir ce geste de développement durable.

Changer le rythme des collectes S’il est demandé aux Dieppois d’adopter un comportement plus éco-citoyen, la Ville, quant à elle, met en place des stratégies pour diminuer les coûts et améliorer la propreté de la ville. Par exemple, trois conteneurs pour les cartons et les déchets métalliques seront implantés très prochainement en centre ville. A terme, les collectes des ordure ménagères et des déchets commerciaux en centre ville devraient être différenciées. En pratique : La troisième réunion, destinée aux habitants de Janval et du Val Druel, aura lieu le 19 janvier à 18h à la Maison Jacques-Prévert.

Repères La collecte des encombrants reprise en régie La collecte des encombrants, confiée ces dernières années à Véolia, est de nouveau assurée en régie municipale. Dans un premier temps, la collecte se poursuivra les premiers lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis du mois, en fonction des secteurs. Au printemps, une nouvelle organisation devrait être instaurée. Les encombrants seront alors enlevés sur rendez-vous. Une façon de mieux prendre en compte le quotidien des usagers et d’éviter les dépôts sauvages. Précisons que la déchetterie, située chemin de la Rivière, est accessible gratuitement aux Dieppois grâce à une carte magnétique délivrée au Centre technique municipal ou dans les mairies annexes sur présentation d’un justificatif de domicile. A noter que l’entretien du parc de conteneurs sera, lui aussi, assuré en régie.

Limiter ses impressions Chaque jour, de simples gestes permettent de réduire nos déchets, au bureau comme à la maison. L’impression de papier est l’une des causes principales du gâchis qui affecte directement la nature. Aujourd’hui, nous avons souvent tendance à imprimer un document qui ne sera lu qu’une seule fois avant de finir dans une corbeille. Alors, pour les impressions indispensables, pensez à imprimer en recto-verso. Ce geste représente une économie de 50 % de vos dépenses de papier. Utilisez les feuilles de papier mal imprimées ou photocopiées comme brouillon pour vos impressions « non officielles », surtout sur le lieu de travail, où le papier constitue 80 % des déchets d’une entreprise. Privilégiez le courrier électronique au courrier papier et insérez à la fin du courriel la mention

« Economisez de l’encre et du papier : n’imprimez ce message que si c’est nécessaire ». Pensez à faire circuler les documents afin d’éviter d’en imprimer inutilement plusieurs exemplaires. Les impressions, très coûteuses en papier, augmentent également la pollution due à la forte consommation de cartouches d’encre. Celles-ci sont en effet constituées d’éléments chimiques nocifs pour l’environnement et posent encore quelques problèmes de recyclage. De ce fait, il est nécessaire d’opter pour des encres plus respectueuses de l’environnement. De nombreuses sociétés proposent aujourd’hui des impressions plus écologiques que les impressions classiques.

Quiz développement durable Etes-vous un bon éco-salarié ? Répondez à ce quiz  et envoyez votre bulletin de participation avant le 20 janvier au service communication, 24 rue des Maillots, 76 200 Dieppe. Le gagnant tiré au sort parmi les bonnes réponses recevra un composteur individuel ou une poubelle à double bac. 1) Le papier constitue environ 80 % des déchets produits par une entreprise ?   Vrai  Faux 2) Favoriser l’option recto/verso lors des impressions permet de réduire sa dépense de papier de :  30%  50%  60% 3) L’encre utilisée pour les impressions contient des éléments chimiques nocifs pour l’environnement.   Vrai  Faux Nom....................................................................................... Prénom............................................................. Adresse............................................................................................................................................................... .................................................................................................Tél..........................................................................

Le gagnant du quiz du mois dernier est : Géraldine Viogne à Janval Les bonnes réponses étaient : 1) En offrant des produits locaux, je contribue à diminuer l’impact environnemental engendré lors des fêtes de fin d’année ? Vrai

2) Utiliser une minuterie pour les guirlandes de Noël permet de réduire sa consommation énergétique annuelle : de 5%

3) La production de sapins naturels cultivés pour la période de Noël contribue à absorber les émissions de CO2 ? Vrai

Ne jetez pas votre sapin, recyclez-le !

Donnez une seconde vie à votre sapin ! Après Noël,

celui-ci peut être récolté, broyé et servir ensuite de paillage ou de compost. Une solution plus écologique à ne pas négliger.

Les services municipaux procéderont à la collecte des sapins de Noël du 4 au 10 janvier en vue de les recycler et de réduire ainsi la quantité d’ordures ménagères incinérées. Les sapins, broyés, seront transformés en substrat utilisé comme paillage pour les massifs des espaces verts dieppois ou bien comme composant pour la fabrication de compost. Cette mesure écologique s’inscrit dans le cadre de la politique de développement durable et d’incitation à la citoyenneté. Les sapins de Noël, sans décoration, non floqués et sans sac sont à déposer dans des points d’apport volontaire. Les Dieppois, qui souhaitent eux aussi utiliser le substrat obtenu pour protéger leurs plantes fragiles, pourront en retirer au service de propreté urbaine, chemin de la Rivière, les mardis 19, 22, 26 janvier et le 29 janvier, de 9h à 11h et de 16h à 18h.

Points de dépôts des sapins  Puys - Neuville Nord : rue Maupassant, parking à proximité du parc paysager.  Vieux Neuville - Les Côteaux : rue de l’Avenir, parking à proximité de l’église Saint-Aubin.  Le Pollet : parking à proximité de l’église Notre-Dame des Grèves.  Centre ville - St-Pierre - Chanzy - Vauban : parvis de l’Hôtel de Ville.  Centre ville - Bout du quai - Front de mer : parvis de l’église Saint-Rémy.  Janval : rue Claude Delvincourt, parking à proximité du square Leroux.  Les Bruyères : place Aragon.  Val Druel : place Camille-Claudel.

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Le Contrat d’agglo redessine le territoire dieppois

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Une étude pour le réaménagement de la place Nationale et du parvis de l’église Saint-Jacques est inscrite au Contrat d’agglo.

Le Contrat d’agglo adopté le 1er décembre va apporter une première vague d’évolutions dans le paysage dieppois. Urbanisme, logement, économie, tourisme, sport, santé, formation : le coup d’envoi est donné pour des réalisations structurantes.

66,5 millions d’euros mobilisés jusqu’en 2013 L’adoption du nouveau Contrat d’agglo signe l’entrée en phase opérationnelle de divers projets structurants.

C

inquante-quatre fiches-actions, pour un montant total de 66,5 millions d’euros, ont été adoptées lors du vote du Contrat d’agglomération de Dieppe-Maritime, le 1er décembre dernier. Une douzaine d’actions, dont la Ville est pour la plupart maître d’ouvrage, concernent directement Dieppe et

ses habitants. L’aménagement de la Zac Dieppe Sud, la restructuration de l’avenue Gambetta, la requalification du front de mer, la création de l’éco-quartier du Val d’Arquet ou encore la réalisation du pôle de santé Pasteur sont parmi les chantiers structurants de ce contrat d’agglomération, qui court jusqu’en 2013 (voir pages 16 à 22).

Pour Sébastien Jumel, maire de Dieppe et 1er vice président de Dieppe-Maritime en charge du suivi du Contrat d’agglomération, « l’adoption de ce deuxième contrat d’agglomération et sa première phase opérationnelle sont une étape importante de la vie communautaire ». C’est selon lui « une nouvelle dynamique » qui doit permettre

dossier

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de consolider Dieppe-Maritime dans l’aménagement du territoire régional. Une nouvelle dynamique « porteuse d’une vision d’avenir, qu’il faudra poursuivre encore plus loin ».

Des réalisations immédiates Ainsi certaines opérations, telles que le Val d’Arquet – dont une première tranche de vingt logements doit être lancée prochainement – ou le pôle Pasteur, dont les travaux de l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) doivent débuter bientôt, sont réalisables immédiatement. Pour d’autres, des études vont être engagées, de manière à aboutir à

des fiches projets qui viendront compléter le contrat d’agglomération en 2011. En tout état de cause, c’est l’évolution du territoire dieppois pour les prochaines années, repensée depuis mars 2008 pour prendre compte ce que les élections avaient exprimé et tenir compte de la nouvelle donne liée notamment au contexte économique, social et institutionnel, qui vient de sortir des cartons.

Trois axes majeurs Ce développement poursuit trois enjeux majeurs : valoriser la façade littorale sur le plan économique et touristique ; donner à l’agglo une qualité urbaine et environnementale

plus importante ; et ancrer Dieppe-Maritime dans sa vocation de pôle régional structurant. Comme l’indique Dieppe-Maritime sur son site Internet, le projet d’agglomération se veut concret et tend à améliorer la vie quotidienne des habitants, à développer l’économie locale et l’emploi, à aménager harmonieusement et à promouvoir le territoire, mais aussi à assurer l’équilibre social en renouant avec la croissance démographique.

« Ce Contrat d’agglomération représente un nouveau souffle porteur d’une vision d’avenir pour notre territoire » Sébastien Jumel  

maire de Dieppe, 1er vice-président de DieppeMaritime

étendre Dieppe au Sud Reconversion Objectif  Organiser un nouveau quartier de ville en y intégrant des activités majeures, indispensables à l’échelle de l’agglomération.  Étendre le centre ville de Dieppe afin de le fortifier et qu’il puisse jouer pleinement son rôle de centre ville de l’agglomération.

Descriptif de l’action  Dans un premier temps, une batterie d’études sera menée pour programmer les aménagements et les équipements à réaliser dans le périmètre.  Démolition de friches industrielles et pré-verdissement du site.  Début d’aménagement par la “tête Nord” de cette zone d’aménagement concerté avec • création d’un centre d’affaires • installation de la médiathèque dans le Centre technique municipal actuel •  réalisation d’un pôle multimodal autour de la gare SNCF.

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Repères Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant   756 400 € HT pour les études, les démolitions et le pré-verdissement.  chiffrage des travaux en 2010-2011. Financement prévisionnel HT  Ville de Dieppe : 227 780 €  Dieppe-Maritime : 227 780 €  Département : 141 000 €  Région : 73 920 €  État : 85 920 € Calendrier prévisionnel  2009 : conclusion de l’étude d’urbanisme confié au Cabinet Chavannes.  2009 - 2010 : pré-verdissement du site et études de programmation et de maîtrise d’œuvre pour la réalisation du projet urbain (axes routiers, équipements publics, espaces verts, hébergements, activités économiques…)  après 2010 : poursuite de la réalisation phasée du projet urbain.

des friches Objectif

 Résorption de cinq friches dont trois à Dieppe (îlot Pasteur, site Vinco, Zac Dieppe Sud).   Recomposition urbaine et économique de friches industrielles.  Maîtriser la consommation de l’espace en permettant de dégager une nouvelle offre foncière pour l’implantation d’activités, d’habitat ou d’équipement dans les zones urbaines.

Descriptif de l’action  L’Établissement public foncier de Normandie (EPFN) assure la maîtrise d’ouvrage des études et travaux nécessaires à la résorption de friches d’activités. Il appelle les fonds nécessaires au financement des travaux. Les ouvrages sont remis à la collectivité ou à l’aménageur qu’elle désigne afin de poursuivre l’opération d’aménagement.

Repères Maîtrise d’ouvrage  Établissement public foncier de Normandie (EPFN). Montant  3 290 800 € programmés Financement prévisionnel HT   EPFN : 1 481 860 €  Ville de Dieppe : 227 780 €  Dieppe-Maritime : 227 780 €  Département : 141 000 €  Région : 828 450 €  État : 85 920 €

Et aussi

L’aménagement de la Zac Dieppe Sud  n nouveau quartier de ville est e intégré au Contrat d’agglo.

 Schéma local des déplacements : organiser et optimiser les déplacements dans l’agglomération de façon pertinente.  Schéma directeur cyclable : avoir une réflexion cohérente sur le développement des modes doux, et plus particulièrement des réseaux cyclables, le but étant d’inciter et d’encourager le recours à ces modes de déplacement.  Accessibilité du réseau urbain : améliorer l’accès des transports en commun par le plus grand nombre par la refonte progressive des arrêts les plus importants du réseau.  Plan local de l’habitat (PLH) : mener une politique ambitieuse afin d’accroître l’attractivité du territoire par la construction de 300 logements par an, tous parcs confondus, dans le respect de la mixité sociale.

Un projet de pôle environnemental technique

Hugues Falaize 1er adjoint au maire en

charge de l’Urbanisme

Un regroupement d’activités est envisagé sur le pôle environnemental autour de l’usine d’incinération

des ordures ménagères.

Objectif  Regrouper certains services municipaux, dont ceux actuellement abrités dans l’enceinte du Centre technique municipal, sur le site du pôle environnemental situé chemin de la Rivière.  Récupérer l’énergie produite par l’usine d’incinération des ordures ménagères en vue d’une utilisation industrielle.  Restructurer l’espace dans la perspective de possibles transferts de compétences à l’Agglo.  Permettre le développement de la ville vers le sud.

Descriptif de l’action  Études.  Dépollution.  Réalisation.

Repères Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant  220 000 euros programmés pour les études préalables. Calendrier prévisionnel  2009 : études fonctionnelles et de programmation.  2010 : études de sol et de sous-sol, études de maîtrise d’œuvre et instruction du permis de construire.  2011-2012 : travaux de construction.

dossier

point de vue de l’élu

Des dossiers stratégiques qui croisent l’urbanisme, le tourisme, l’économie, le logement, l’environnement sont contenus dans les fiches action de ce contrat d’Agglo. Le pôle Pasteur, avec une enveloppe de 15 millions d’euros, en est probablement l’élément structurant le plus lourd, le plus concret et le plus immédiat en termes de réalisation. Mais de nombreuses études, qui s’inscrivent dans la déclinaison de notre programme municipal, sont également validées. Avec elles, nous passons de l’intention à la réalisation. C’est le cas avec la restructuration de l’avenue Gambetta, qui concerne non seulement les Dieppois, mais aussi les habitants des autres communes de l’Agglo qui empruntent régulièrement cette entrée de Dieppe. D’ailleurs, en tant que vice-président de l’Agglo en charge de l’Aménagement, j’insiste sur le fait que d’autres études qui concernent des communes périphériques doivent absolument être menées.

Un nouveau visage pour l’avenue Gambetta Objectif R énover l’avenue Gambetta afin de requalifier l’entrée de ville et permettre l’intégration des modes de déplacement doux par l’aménagement de trottoirs, de traversées sécurisées, de bandes cyclables et d’arrêts de bus.

Descriptif de l’action  Réfection de l’éclairage public.  Réfection de la chaussée et des trottoirs.  Redimensionnement des ouvrages d’assainissement d’eaux pluviales.  Intégration de la problématique des déplacements doux. A ménagement de quai bus à mi-pente adaptés aux personnes à mobilité réduite.  Effacement des réseaux.  Rénovation des plantations d’alignement.  Mise en œuvre de mobilier urbain. L'avenue Gambetta sera requalifiée en intégrant les modes de déplacement actif. Un arrêt de bus sera

par exemple aménagé.

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Repères Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant   200 000 € HT pour les études. Financement prévisionnel HT  Ville de Dieppe : 150 000 €  Dieppe-Maritime : 30 000 €  Département : 20 000 € Calendrier prévisionnel   2010 : études de report de trafic en fonction des différents scénarios d’aménagement ; enquête sur l’origine et la destination des usagers.  2011 : études de maîtrise d’œuvre en fonction du scénario retenu.

éco-quartier et logements verts  au Val d’Arquet Objectif   Aménager et construire un éco-quartier comprenant plus de deux cents logements sur dix hectares.   Intégrer une conception bioclimatique et écologique qui aura vocation à servir d’exemple et de modèle pour des opérations futures.

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 Favoriser la mixité sociale en attirant des clientèles nouvelles sur le quartier.   Faire baisser de 20 % à 40 % les coûts de chauffage grâce à l’usage de l’énergie solaire  Abaisser de 60 % les coûts de chauffage de l’eau sanitaire.  Valoriser l’usage de l’eau pluviale.

Un premier programme de vingt et un logements verts va être lancé

prochainement au Val d’Arquet.

Descriptif de l’action  Diminuer les consommations d’énergie et les charges des locataires et des accédants à la propriété.  Lutter contre l’effet de serre et réduire les émissions de CO2.   Développer l’usage des énergies renouvelables.  Réduire les déplacements et les coûts de transport.  Améliorer la qualité et les conditions de vie, y compris pour les personnes les plus modestes.  Favoriser le parcours résidentiel et l’accès au logement individuel, locatif ou en accession, pour des fam i l l e s a u x r e s s ources moyennes ou modestes.

 Économiser l’eau potable.   Inciter au recyclage sur place des déchets verts (compostage).

Repères Maîtrise d’ouvrage   Sodineuf habitat normand Montant  non communiqué. Financement prévisionnel de la phase 1  non communiqué Calendrier prévisionnel   2010 : démarrage des travaux de viabilisation et des premiers projets de construction (environ 40 logements).  2011 et 2012 : poursuite des projets.

La place Nationale bientôt réaménagée

Des études vont être menées pour restructurer la place Nationale en place de cœur de ville.

Objectif   Réaménager une place du cœur de ville accueillant des services importants de la ville centre : église classée, établissements financiers, cinéma, marchés, commerces…   Restructurer et développer les fonctions urbaines.  Améliorer, sécuriser et fluidifier la circulation et le stationnement en hypercentre.   Étudier l’opportunité et la faisabilité d’un parking souterrain visant à supprimer le stationnement en surface.

Descriptif de l’action  Définir dans un premier temps un projet urbain pour la place Nationale. L’étude doit aboutir à l’élaboration de plusieurs scénarios de réaménagement global de l’espace.  

Et aussi

 Une phase de travaux de rénovation pourra par la suite découler de cette étude.

Repères Maîtrise d’ouvrage   Ville de Dieppe Montant   100 000 € pour l’étude, les relevés topographiques et la programmation urbaine.  Estimation prévisionnelle des  travaux de réaménagement : 3 352 000 euros HT. Financement de l’étude HT   Ville de Dieppe : 24 500 €  Dieppe-Maritime : 10 000 €  Département : 25 500 €  État (Fisac) : 40 000 € Calendrier prévisionnel  2009 : élaboration du cahier des charges de maîtrise d’œuvre.  2010 : étude urbaine et programmation des travaux.  2011 – 2013 : réalisation des travaux de réaménagement.

 Étude d’un poste à quai : accroître le potentiel économique portuaire par la construction d’un poste à quai dédié au commerce, accessible 24h/24 en eaux profondes.  Sécuriser la passerelle actuelle et en implanter une nouvelle pour pérenniser le service Transmanche et routier.  Eurochannel 3 : étendre le parc régional d’activité Eurochannel en créant une nouvelle Zac de 20 hectares.  Hôtel d’entreprise n° 3 : construire un hôtel d’entreprises HQE composé de cinq modules.

point de vue de l’élu

Un pôle santé structurant

François Lefebvre adjoint au maire en charge

Un Ehpad offrira bientôt quatrevingt-quatre lits médicalisés supplémentaires aux

des Solidarités

Le pôle Pasteur va former un pôle santé cohérent avec l’hôpital. L’Ehpad va permettre de combler une partie du déficit en lits médicalisés identifiés par la DDASS. Sa capacité de quatre-vingt-quatre places offrira la possibilité aux Dieppois âgés et dépendants de rester dans leur ville, près de leur famille. Par ailleurs, nous travaillons à ce que le prix de journée dans cet établissement d’une grande qualité d’accueil et géré par une association à but non lucratif soit adapté aux ressources des Dieppois. Cet Ehpad va s’accompagner de la création de plus de cinquante emplois.

point de vue de l’élu

Daniel Verger conseiller municipal délégué à la Santé L’intégration de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) au sein du pôle Pasteur s’inscrit dans la politique municipale en faveur des formations post-bac sur Dieppe. Par ailleurs, rapprocher le centre médicopsychiatrique de l’hôpital est important sur le plan des soins. Ça l’est aussi du point de vue symbolique. La psychiatrie n’est plus une maladie honteuse que l’on cache.

personnes âgées dépendantes de la région dieppoise

Objectifs  Renforcer le pôle urbain autour de l’hôpital de Dieppe et désenclaver le quartier Pasteur.   Doter l’agglomération d’un pôle de santé important dans le tissu régional.   Développer la formation professionnelle.

Descriptif de l’action  Sur le site de l’ancien lycée Émulation dieppoise, création d’un institut de formation de soins infirmiers (Ifsi) permettant l’accueil de trois cents élèves.  Création d’un centre médico psychologique de pédopsychiatrie.

  Mise en place d’une crèche à horaires décalés afin d’offrir une solution de garde adaptée, notamment au personnel de l’hôpital.  Création d’un Ehpad de 84 lits.  Agrandissement des locaux de l’Adir (association des insuffisants respiratoires).  Intégration du pôle ressources santé.  Aménagement d’un lieu fonctionnel pour le service de vaccination et la médecine professionnelle.  Traitement paysager des abords jusqu’aux voies ferrées.   Réalisation dans un parking d’une cinquantaine de places.

dossier Repères Maîtrise d’ouvrage   Hôpital de Dieppe  Ville de Dieppe  Sodineuf habitat normand Montant  15 133 301 € pour la phase 1 (Ifsi, aménagement des voiries, Ehpad).  Estimation des travaux de la phase 2 (pôle ressources santé, centre de vaccination, parking relais, crèche, CMP et ADIR) : 4 434 108 €.  Montant global du projet : 19 567 409 € . Financement prévisionnel HT   de la phase 1  Ville de Dieppe : 1 018 091 €  Dieppe-Maritime : 100 000 €  Département : 1 281 000 €  Région : 4 144 810 €  Hôpital de Dieppe : 169 400 €  Sodineuf habitat normand (Ehpad) : 8 420 000 € HT.  Calendrier de la phase 1 - 2008 : étude préalable et programmation du Pôle Pasteur. - 2009 : montage opérationnel et permis de construire de l’Ehpad. - 2010-2011 : réalisation de l’Ehpad. - 2010 : réalisation de la voirie et des réseaux divers. - 2010-2011 : réalisation de l’Ifsi.  Calendrier de la phase 2 - À partir de 2011 : réalisation des autres éléments du programme.

Un pôle ressources santé repensé Objectifs

Repères

 Élaborer et mettre en œuvre des actions de prévention de santé dans le but de faciliter les démarches de santé des individus les plus vulnérables et/ ou en risque de marginalisation.

Descriptif de l’action  Accueillir et orienter le public vers les permanences organisées soit au pôle ressources santé, soit dans les locaux de partenaires.  Animer et coordonner un réseau de proximité de prévention et de santé publique.   Apporter conseil et méthodologie dans le montage de projet en lien avec

le Comité régional d'éducation pour la santé (Cres) et les partenaires locaux.  Gérer la ressource documentaire du point relais du Cres.  Coordonner les actions de prévention en primaire et au secondaire.  Initier réflexions et séances d’information sur les thèmes de la santé.  Participer aux réflexions départementales et régionales et faire le lien avec les actions locales.

Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant  314 295 € pour les frais de fonctionnement. Financement prévisionnel HT   Ville de Dieppe : 251 695 €  Région : 42 600 €  État : 20 000 € Durée de l’action  Action continue

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Un front de mer de Dieppe remodelé Objectif

 Cette rénovation d’un atout touristique majeur pour la région dieppoise vise à accompagner le nouveau centre balnéaire et thalasso Les Bains.  L’ambition est d’accroître la notoriété, la fréquentation touristique de l’agglomération et la satisfaction des visiteurs tout en faisant bénéficier le territoire des retombées économiques liées à cette requalification physique et fonctionnelle. Le front de mer va être profondément

Descriptif de l’action

 Avec une dimension environnementale, les travaux portent principalement sur la réfection des réseaux, le traitement des sols, le traitement paysager, le réaménagement des voies de circulation, le remplacement de l’éclairage public, l’amélioration de la qualité des services offerts et leur adaptation aux besoins actuels. Les acquisitions portent principalement sur le mobilier urbain, la signalétique et les modules commerciaux et touristiques.

réaménagé dans un but touristique et économique. Les habitants de l’agglo pourront également profiter de cette rénovation.

Et aussi 20

Repères Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant  1 250 000 euros pour les études et une première phase de travaux.  Estimation de la réalisation des tranches 2, 3 et 4 : 2,7 millions d’euros HT. Financement prévisionnel HT  Ville de Dieppe : 615 000 €  Dieppe-Maritime : 227 780 €  Département : 141 000 €  Région : 73 920 €  État : 85 920 € Calendrier prévisionnel  2010 : Étude visant à élaborer un schéma d’aménagement touristique global et lancement des marchés.  Fin 2010 : démarrage des interventions sur les modules commerciaux et touristiques ainsi que sur les voies et réseaux correspondants. Une première tranche comprend la réalisation d’une aire de stationnement équipée d’une aire de services

pour camping cars sur l’ancien parking Transmanche. Livraison prévue fin mars 2011.  Octobre 2011-mars 2012 : démarrage de la deuxième tranche portant sur les modules, les équipements, la voirie, l’éclairage public, le mobilier, les aménagements pour l’intégration des voies cyclables et une meilleure gestion des flux en cohérence avec le schéma directeur cyclable de l’Agglomération, le schéma départemental, la véloroute du littoral et l’axe Paris-Londres. Traitement des voies d’échanges et de communication entre le centre ville et le front de mer ainsi que de l’espace situé entre les pelouses et les galets. Aménagement aussi de l’accès à la baignade en mer des Personnes à mobilité réduite.  Octobre 2012 à mars 2013, puis octobre 2013 à mars 2014 : troisième et quatrième tranches des travaux de voirie, d’éclairage et d’équipements urbains sur les espaces aux extrémités ouest et est. Une extension à l’ouest vers le jardin balnéaire, au pied du château, est envisagée, de même que la reprise de l’ancien parking transmanche, espace de projet à l’est.

 Valorisation de la forêt d’Arques : aménager la forêt afin d’offrir un espace de loisirs aux habitants et créer un pôle d’attraction touristique complémentaire du littoral, en lien avec la base de la Varenne et l’avenue verte.  Hippodrome : améliorer l’accueil et la sécurité, créer une troisième piste et mettre en sécurité les voies d’accès et de service.  Golf de DieppePourville : lui donner la dimension d’un équipement touristique et sportif structurant et majeur de l’agglomération dieppoise.  Développement d’un accueil touristique : développer le potentiel du parc du Colombier et de l’avenue verte.  Camping municipal de Martigny : en faire un équipement d’hôtellerie de plein air de référence sur le territoire de l’agglomération.

dossier

Le stade Mérault mis en lumière

Le stade Jean-Mérault sera équipé d’un éclairage performant pour améliorer les conditions de pratique des rugbymen.

Objectif  Favoriser le développement de la pratique du rugby et de son attractivité.

Descriptif de l’action

 Installer un éclairage sur le terrain d’honneur afin de permettre les matches nocturnes.  Travaux de réfection de voirie et d’infrastructures attenantes.

Les équipements du pôle sportif Delaune réhabilités Objectifs  Modernisation, mise aux normes et extension du pôle sportif Delaune   Accueillir le public actuel et un public nouveau dans des locaux modernisés.

Descriptif de l’action   Réalisation des travaux de mise aux normes et éventuellement d’extension de la piscine, équipement sportif qui accueille les scolaires, les associations sportives et les nageurs provenant de toute l’agglomération.  Transformation de la chaufferie de la piscine Delaune en chaufferie bois qui permette d’éliminer les déchets verts produits sur le territoire.  Création d’une salle d’évolution sportive et de vestiaires annexes.  Création de six vestiaires au stade Delaune. Extension du club house   Rénovation des courts de tennis extérieurs.  Création d’un parking près du complexe de tennis incluant un espace réservé aux vélos.

Repères

Repères Maîtrise d’ouvrage   Ville de Dieppe Montant   790 000 € programmés pour la phase 1 (études de programmation, maîtrise d’œuvre, construction des vestiaires et extension du club house).  Montant des travaux de la phase 2 non déterminé. Financement HT de la phase 1   Ville de Dieppe : 443 500 €  Dieppe-Maritime : 20 000 €  Département : 276 500 €  Région : 50 000 € Calendrier prévisionnel  2009 : lancement des études de maîtrise d’œuvre pour les vestiaires du club de football.  2010 : étude d’aménagement du pôle (diagnostic de l’existant, étude et définition des besoins) et réalisation des vestiaires de l’ES Janval.  2011 - 2013 : réalisation par tranches des autres travaux.

Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant   450 000 € HT pour l’éclairage extérieur (220 000 €), les accès et les parkings (180 000 €) et pour les vestiaires et sanitaires (50 000 €). Financement prévisionnel HT   Ville de Dieppe : 208 500 €  Dieppe-Maritime : 18 000 €  Département : 157 500 €  Région : 66 000 € Calendrier prévisionnel  2010 : lancement de la procédure administrative.  2011 : réalisation des travaux d’aménagement.

Et aussi  PLIE 2 : offrir un accompagnement personnalisé d’accès à l’emploi pour des personnes en difficulté d’insertion.  Maison relais : construire une forme d’habitat durable à caractère locatif avec des parties privatives destinées à des personnes défavorisées socialement isolées, sans domicile fixe, en manque d’autonomie et à faible niveau de ressources.  Résidence sociale : offrir une solution de logement meublé temporaire à des personnes seules, des ménages ayant des revenus limités ou rencontrant des difficultés d’accès au logement ordinaire pour des raisons économiques et/ou sociales.  Plan climat énergie : réalisation d’un bilan carbone et d’une thermographie aérienne ; mise en place d’un espace info énergie.

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La valorisation  du fonds Saint-Saëns

éclairage

Tollé contre la suppression de la taxe professionnelle

Objectifs  Assurer l’inventaire complet de la collection Saint-Saëns qui constitue, au sein du Château-Musée de Dieppe, un véritable musée dans le musée. Cette collection, estimée à 21 000 numéros, doit faire l’objet d’un traitement spécifique.

Descriptif de l’action 22

  Mise en place d’un personnel scientifique formé à la saisie documentaire de

Et aussi  Étude d’un schéma culturel : réaliser un diagnostic de l’existant en matière culturelle sur le territoire de l’agglomération et définir un schéma culturel d’agglomération.  Académie Bach : développer et animer un pôle structurant pour les musiques anciennes et les arts attachés en pays dieppois.  Centre de pratique et d’études des musiques et danses anciennes : développer une pratique encadrée des musiques anciennes.  DSN, Théâtre jeune public : organiser des résidences d’artistes et proposer des spectacles jeune public professionnels de qualité dans les communes de l’agglomération.  Bibliothèque médiathèque : agrandir la bibliothèque d’Offranville afin de renforcer son rôle de pôle secondaire de lecture publique dans l’agglomération.

L’inventaire et la valorisation de la collection du compositeur dieppois Camille Saint-Saëns figurent au Contrat d’agglo. collections de musée et disposant d’une connaissance musicale suffisante.  Saisie documentaire sur logiciel disponible dans l’établissement des collections. Aide au récolement de la collection.  Aide à la numérisation des collections.  Réalisation d’une exposition d’intérêt national au Château-Musée à l’automne 2012, valorisant le travail d’inventaire et la personnalité de Saint-Saëns.

Repères Maîtrise d’ouvrage  Ville de Dieppe Montant   230 000 € programmés pour le salaire d’un assistant de conservation du patrimoine pendant trois ans et l’exposition Saint-Saëns en 2012. Financement prévisionnel HT   Ville de Dieppe : 145 500 €  Dieppe-Maritime : 23 000 €  Département : 9 000 €  Région : 22 500 €  Europe (Feder) : 30 000 € Durée de l’action  3 ans

La réforme de la taxe professionnelle adoptée par les députés début novembre suscite de vives oppositions parmi les élus locaux, de toutes tendances politiques. Ceux-ci s’inquiètent de la décision d’exonérer du nouvel impôt 90 % des entreprises – celles dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,08 million d’euros - et du manque à gagner de 6 à 8 milliards d’euros pour leurs budgets. Face au mécontentement des maires réunis à l’occasion de 92e congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre, François Fillon, a promis le 17 novembre de compenser intégralement les 17,3 milliards de taxes professionnelles perçus par les communes (qui constituent leur principale ressource financière), s’en remettant au Parlement pour trouver une solution équilibrée à la répartition de la future Contribution économique territoriale (CET) qui remplacera la taxe professionnelle en 2011. Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux et ancien premier ministre de Jacques Chirac,  a dénoncé le fait que ces dotations soient promises à décliner progressivement. Il faut aussi souligner que ces fonds proviendraient du budget de l’État, et donc des recettes de l’impôt principalement financé par les ménages. Une des craintes, c’est que les collectivités soient contraintes de recourir à l’augmentation de l’imposition des ménages pour maintenir leurs activités au service de la population. Selon l’AMF, la charge fiscale pèsera désormais à 75 % pour les ménages et seulement 25 % pour les entreprises, contre respectivement 48 % et 52 % actuellement. Dans sa motion contre la réforme des collectivités territoriales votée le 17 décembre, la Municipalité de Dieppe dénonce le démantèlement de « l’œuvre de péréquation entre les territoires entreprise depuis la décentralisation en 1982 » qui « assure l’équilibre social » et « garantit l’équité entre les territoires et les citoyens ».

dossier

Les dessous de la réforme territoriale L’organisation territoriale de la France est entre les mains du Parlement. Les évolutions adoptées auront un impact pour les citoyens.

D

éputés et sénateurs étudient depuis mi-décembre plusieurs projets de lois gouvernementaux relatifs la réforme des collectivités. Cette réforme de l’organisation territoriale de la France porte pour partie sur les communes et l’intercommunalité. Le texte prévoit notamment que la répartition des sièges dans les intercommunalités repose sur des critères démographiques fixés par la loi. Une mini-révolution. Certes, dans nombre de structures intercommunales, comme à Dieppe-Maritime, les petites communes sont surreprésentées par rapport à la ville centre. À l’avenir, les intercommunalités, telle que l’évolution l’envisage, ne reposeraient plus sur un accord de gestion partagé, mais sur la domination d’une collectivité sur les autres. Une situation inverse à celle actuellement en vigueur dans l’agglomération dieppoise, mais qui ne satisfait pour autant pas la Ville de Dieppe, bien qu’elle tourne à son avantage. « La conception de la ville centre de Dieppe-Maritime est celle du respect mutuel. Les élus

dieppois sont partisans d’une coopération entre les communes et non de l’emprise d’une commune ou d’un groupe de communes sur les autres », explique Hugues Falaize, premier adjoint au maire de Dieppe. Derrière cette réforme, beaucoup d’élus locaux se demandent si ce pas la baisse sensible du nombre de communes qui est programmée. Une réflexion qui pose la question de l’avenir des mairies, premier lieu de proximité pour les habitants, et des services publics qu’elles représentent. Une porte ouverte à la privatisation, qui laisse entrevoir une aggravation des inégalités sociales.

Quelles ressources pour les collectivités ? La suppression de la taxe professionnelle, ressource importante des communes, départements et régions, est au cœur du débat, les associations d’élus craignant l’asphyxie financière des collectivités locales (lire ci-contre). À l’échelon du département et de la région, la

réforme inquiète plus encore. La loi prévoit la création de nouveaux élus : les conseillers territoriaux. Au nombre de trois mille, ils remplaceront les conseillers régionaux et généraux. « Cette décision est largement vécue comme un recul de la démocratie locale. En cumulant deux fonctions, les nouveaux conseillers territoriaux seront de fait plus éloignés de leur territoire et moins disponibles pour ses habitants. Leur futur mode d’élection, qualifié d’antidémocratique voire même d’anticonstitutionnel, inquiète aussi. Il pourrait remettre en cause le pluralisme politique en encourageant la bipolarisation ». Par ailleurs, la réforme prévoient que les compétences générales (capacité pour une collectivité d’intervenir quel que soit le sujet) seront réservées à l’État et aux communes, tandis que le Département et la Région exerceront uniquement des compétences définies. Ce manque de clarté laisse simplement présager une réduction des services publics rendus. Cette diminution forcée des interventions peut se lire comme une porte ouverte aux aménageurs privés.

3 questions à Marie-Catherine Gaillard, adjointe au maire chargée des Finances Lors du conseil municipal du 17 décembre dernier, Marie-Catherine Gaillard a présenté, au nom de la majorité municipale, une motion demandant le retrait du projet de réforme des collectivités territoriales. Elle répond à nos questions.  Quelles sont, selon vous, les conséquences induites par la réforme des collectivités locales ? Si cette réforme est appliquée en l’état, l’administration sera plus concentrée, et donc plus éloignée géographiquement de la population. À l’opposé de la conception du Conseil national de la Résistance – mouvement qui a conduit la création de la Sécurité sociale et la nationalisation de l’énergie - qui défendait des services identiques quelles que soient les ressources, la localisation géographique ou la condition

sociale, la recentralisation et la réduction des services publics que porte en filigrane cette réforme contribueront à développer les inégalités.

généraux et régionaux inscrite dans la réforme territoriale permettrait donc d’économiser… 1/1 000 e du budget de fonctionnement de ces collectivités.

 Cette réforme pourra-t-elle vraiment générer des économies sur le coût des élus ? L es élus, qui représentent les citoyens dans les diverses assemblées, sont pour la plupart bénévoles. Ainsi, les indemnités des élus locaux représentent seulement 0,4 % du budget des collectivités locales. La suppression de trois mille conseillers

 Les Français seront-ils consultés à propos de la nouvelle organisation territoriale ? Aucun référendum n’est prévu par le Gouvernement. Pourtant, cette réforme modifie les fondements des institutions de la République.

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Rubrique publiée conformément à la loi n° 2002-276 relative à la démocratie de proximité. Les propos tenus dans les colonnes de cette rubrique n’engagent que leurs auteurs.

Expression des groupes politiques du Conseil municipal

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Groupe des élus Communistes et Républicains

Groupe des élus Socialistes et de la Société Civile

Groupe des élus Verts et Ouverts

Groupe des élus Dieppe Ensemble

Nous entamons la nouvelle année dans un climat économique et social difficile. Tous les chiffres sont au rouge et ce ne sont pas les orientations gouvernementales qui vont infléchir ces tendances, bien au contraire.

Nous faisons le vœu en cette nouvelle année que les 3 axes forts de notre programme soient mis en actes et respectés : Dieppe ville écologiquement exemplaire où les dieppois doivent pouvoir exprimer leur avis à travers la démocratie participative, Dieppe une agglomération au développement économique durable, ambitieux, innovant, créateur d’emplois. Nous prônions dans notre programme municipal la consultation des citoyens sur les dossiers engageant l’avenir de la cité, nous devons le traduire en acte. La démocratie participative doit permettre cela. C’est dans ce contexte que nous avons engagé fin 2009 un débat autour du projet d’implantation de l’usine de transformation d’engrais Uralchem. Nous avons donc organisé avec le Parti Socialiste une consultation citoyenne sur le sujet. Le résultat est sans appel : 69,80 % des participants (sur près de mille participants) ne souhaitent pas que l’usine s’implante cours de Dakar. Le développement industrialoportuaire doit permettre l’installation d’entreprises durables. À l’heure de la réduction, au sein même des services de la mairie, de l’utilisation des engrais, à l’heure de la promotion des repas bio dans les cantines et du compostage chez les particuliers, est-il raisonnable de permettre l’installation d’une usine dont on sait qu’elle n’a pas d’avenir ?! C’est pourquoi nous proposons un projet alternatif avec la création d’une écoindustrie spécialisée dans la construction et la maintenance de parcs éoliens. Nous sommes profondément convaincus que l’avenir de Dieppe et la création d’emplois sont tournés en grande partie vers le développement des activités portuaires et le développement industriel mais aussi vers le développement touristique et de services à la personne. Ces différents aspects sont complémentaires et nous les défendons, avec le Syndicat Mixte du Port et la Communauté d’Agglomération Dieppe Maritime.

Notre groupe à toujours dit "Non à Uralchem".

Nous présentons à chacune et à chacun d’entre vous nos vœux les plus chaleureux de bonne et heureuse année 2010.

Chaque membre de notre groupe, témoigne des inquiétudes grandissantes des Dieppoises et Dieppois concernant l’avenir de leur emploi, de leur pouvoir d’achat, de celui de leurs enfants et les craintes sur des droits les plus élémentaires que sont la santé, l’éducation, la sécurité… Notre municipalité, dans le cadre de ses compétences, ne baisse pas les bras, car les attentes sont grandes et toutes possibilités, éventualités permettant un mieux dans ces domaines, doivent être étudiées, travaillées, discutées et, au bout du compte, réalisées. Les obstacles sont nombreux, les mauvaises fois, les démagogies toutes autant. Mais les élus communistes et républicains de Dieppe ne lâcheront pas car ils savent bien que pour que notre ville continue à se développer, à avoir les atouts pour répondre aux attentes de notre population, il ne faut pas s’arrêter dans la mise en œuvre de notre projet, en particulier en matière de défense et de développement de l’emploi, qu’a soutenu une majorité de Dieppois en élisant la municipalité d’union de la gauche avec, à sa tête de liste, notre maire, Sébastien Jumel. En ce début d’année, tout en vous souhaitant nos vœux de bonheur, de santé et de réussites dans vos projets, sachez que vous pouvez compter sur nous pour maintenir le cap afin que Dieppe avance.

Vous pouvez compter sur les élus du groupe Dieppe A-Venir pour vous soutenir. Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour l’année 2010.

"Vers une ville écologiquement exemplaire. Le développement durable est l’un des quatre piliers du projet municipal." Extrait du site internet de la ville de Dieppe. Pour être écologiquement exemplaire et respecter les engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’environnement pour développer l’agriculture biologique, il faut refuser l’implantation d’une usine d’engrais chimiques. Celle-ci ne ferait que renforcer dans notre Région une agriculture à l’origine de pollutions de toutes sortes et extrêmement problématique en ce qui concerne les enjeux de santé publique. Pour être écologiquement exemplaire, les pouvoirs publics locaux ne doivent pas prendre des responsabilités écrasantes en favorisant l’implantation de l’usine d’engrais Uralchem à proximité de zones habitées. Cette usine conditionnera des engrais contenant des nitrates d’ammonium, nitrates pouvant, dans certaines circonstances, se montrer très dangereux. Les Verts de Dieppe disent NON à Uralchem. Cette implantation se fait sans aucune concertation entre les différentes collectivités locales et le syndicat mixte du port. Aucune liaison ferroviaire n’est prévue à ce jour. Ulrachem générera un trafic routier très important, occasionnant nuisances et pollutions de toutes sortes. Ceci va à l’encontre de toutes les politiques de développement durable et de lutte contre le changement climatique. Les Verts de Dieppe disent NON à Uralchem. Ils demandent le respect des engagements de 2007. La municipalité n’a pas été élue pour mettre en œuvre des projets hérités du siècle dernier, mais bien au contraire, pour favoriser l’implantation de projets à caractère innovant et cohérent. Les Verts de Dieppe disent NON à Uralchem. Ils dénoncent l’opacité et le manque de concertation avec la population. Ils demandent la mise en place d’une consultation sous la forme d’un référendum d’initiative locale. Tous nos vœux pour une année 2010 sans engrais.

Le contrat d’agglomération qui doit permettre le financement des grands projets de l’agglomération Dieppe Maritime a été enfin signé avec 2 ans de retard. Quasiment finalisé en mars 2008, il a été gravement retardé sous la pression politique du maire de Dieppe chargé de sa mise en place. 2 ans, c’est beaucoup de temps perdu pour un territoire comme le nôtre qui souffre. Pendant ce temps, les autres territoires avancent. 2 ans pour quoi faire ? La plupart des projets décidés en mars 2008 ont été repris à l’identique : zones d’activité, front de mer, pôle sportif à Delaune, avenue Gambetta, résidence sociale… La grande nouveauté de cet accord voulu par le maire de Dieppe, c’est l’abandon total des projets culturels : création d’un atelier d’artistes, restructuration du centre Jean Renoir, travaux du château-musée… aux oubliettes ! Finies les belles promesses de la campagne électorale. Pour la culture, rendez-vous en 2013 ! C’est désolant parce que la qualité des acteurs et de l’offre culturelle de notre ville est remarquable. Il faut les soutenir. C’est affligeant parce que le rayonnement culturel de Dieppe est une source d’attractivité et une richesse inestimable. C’est inquiétant parce que sans développement culturel, il n’y a pas de développement humain. La culture ouvre des espaces de liberté. Elle humanise à condition de ne pas être détournée au profit d’une idéologie.

Lettre ouverte du Maire sur Uralchem

Groupe des élus Centristes Politique de communication du conseil général de la Seine-Maritime.

Que Monsieur MARIE, président du Conseil général de la Seine-Maritime, tienne à manifester son opposition au gouvernement qui n’est pas de son bord, on peut aisément le concevoir… En revanche, qu’il utilise les fonds publics de la collectivité dont il vient d’augmenter substantiellement les impôts (+17 %) et qu’il dirige pour faire campagne est proprement scandaleux. Le dernier Seine-Maritime Info (intitulé vrai-faux) profite du débat parlementaire en cours pour multiplier les procès d’intention à charge contre le gouvernement et faire peser des menaces sur toutes les initiatives locales. À cela s’ajoute de très nombreux et réguliers courriers tant aux élus qu’aux associations destinés à alimenter la désinformation et la peur. Il est à noter que ces irresponsables dépenses de communication interviennent dans le contexte des prochaines échéances électorales : elles ne servent que les intérêts du parti socialiste. À ce titre, on est en droit de s’interroger sur l’intégration du coût de cette publication au compte de campagne du parti socialiste aux élections régionales.

vie municipale

Quand le Conseil général finance la campagne du PS aux élections régionales…

Dans une lettre ouverte consacrée à Uralchem, Sébastien Jumel fait le point sur le projet d’implantation de cette unité de conditionnement d’engrais. Dans ce texte, le Maire de Dieppe donne les éléments clés de cette initiative privée afin de désamorcer le débat qui s’est amplifié courant décembre. « Ce projet amènerait 240 000 tonnes de trafic dans le port, créerait cinquante emplois directs, plusieurs dizaines d’emplois indirects et induits et injecterait des millions d’euros dans l’économie locale… », énumère-t-il. Le Maire explique que « c’est la raison pour laquelle la Municipalité a signé une promesse de vente des anciens terrains Dieppe Fruits » tout en précisant que cette cession aura lieu « à condition que cette implantation respecte l’environnement et que le produit conditionné n’entraîne aucun danger ».

Sébastien Jumel ajoute que « ce dossier fait l’objet d’une instruction par la Direction régionale de l’équipement, de l’aménagement et du logement et qu’en tout état de cause, il appartiendra à Monsieur le Préfet de Région de dire si ce projet respecte l’environnement, la sécurité et la santé ». Il confirme que « si ce projet se trouvait classé à risque ou générait la moindre pollution, il ne se ferait pas à Dieppe ». Mais à l’heure actuelle, « et jusqu’à preuve éventuelle du contraire », l’activité d’Uralchem n’est en rien dangereuse et polluante. Après l'avis des services du Préfet, « c'est ensemble que nous déciderons en toute transparence, assure le Maire. Dossier de l'Etat à l'appui, nous vous consulterons sous des formes adaptées ».

@

l’intégralité de la lettre ouverte du Maire est à lire sur dieppe.fr

Débat de projets contradictoires au Conseil Le Conseil municipal du 17 décembre a duré plus de cinq heures. Cinq heures pour traiter soixante et onze délibérations dont une part importante d’ordre technique. Les élus n’en ont pas pour autant expédié les points les uns après les autres. Les débats se sont ouverts à de multiples reprises. D’entrée, les points de vue contradictoires se sont fait front avec la motion pour le retrait de la réforme des collectivités territoriales présentées par Marie-Catherine Gaillard. Rare consensus de la séance enregistré à propos d’une seconde motion d’urgence pour soutenir les retraités et ex-salariés de la CCI de Dieppe menacés dans leurs droits à la retraite dans le cadre du transfert du port à la Région. Le débat d’idées et de projets a ensuite repris ses droits. D’abord à propos de la convention de partenariat entre la Ville et le Maison des jeunes de Neuville pour la mise en œuvre du centre social du Val Druel. Puis autour du projet d’installation d’Uralchem, pendant environ une heure, pour clore la séance. En dehors de ces discussions, diverses décisions ont été prises. En ce qui concerne le

port, le Conseil municipal a émis un avis favorable pour la création du port à sec et la réalisation d’une aire technique sur les quais du bassin de Paris, sous réserve pour le premier que soit conservées les caractéristiques actuelles du cercle d’évitage (pour l’accès des navires de commerce de 165/167 mètres) et que soient préservées pour la seconde la capacité du Syndicat mixte du port à mettre en œuvre la liaison ferroviaire sur la partie Est du port. L’accompagnement de l’Ademe sur le projet d’éco-quartier du Val d’Arquet ou encore le renouvellement du partenariat avec l’ANCV pour proposer des vacances aux seniors dieppois ont également été actés entre autres décisions liées à la mise en application du projet municipal.

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éducation - enfance

Résistance contre la suppression d’un BTS à Néruda

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Élèves et enseignants du lycée Pablo-Neruda ont été reçus par le Maire le 17 décembre. Depuis le 15 décembre, étudiants et lycéens bloquent chaque matin les entrées de l’établissement pour signifier leur désaccord vis-à-vis de la fermeture du BTS Industrialisation des produits mécaniques, prévue pour la rentrée 2010. La formation, qui compte pourtant 84 % de réussite, est condamnée pour réaliser des économies. Or, cette fermeture entraînerait une délocalisation de la formation et pénaliserait les Dieppois. Les enseignants s’indignent donc que le rectorat s’en tienne à une gestion comptable, l’effectif actuel de onze au lieu de quinze lui semblant insuffisant. Ils soulignent que cette baisse intervient pour la première fois et que les effectifs des terminales Sciences et technologies industrielles, Productique mécanique et micromécanique sont suffisants pour alimenter ce BTS à la rentrée prochaine. Sébastien Jumel, pour qui cette suppression aurait aussi pour effet de diminuer la diversité de l’offre de formation postbac à Dieppe, a demandé à la rectrice de pouvoir aborder ce sujet lors d’une rencontre en janvier.

“Musique à l’école” un dispositif menacé À l’occasion d’une réunion de l’Instance locale de concertation sur l’éducation, la Municipalité a évoqué ses craintes concernant le dispositif Musique à l’école.

S

ous l’impulsion de la Municipalité, l’Instance locale sur l’Éducation s’est réunie le 7 décembre. Associant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative – enseignants du primaire et du secondaire, parents d’élèves – aux projets et aux orientations de la politique municipale en ce do-

logements au Val d’Arquet et sur Dieppe-Sud), le programme pluriannuel d’investissements et de travaux de la Ville, le développement de l’accueil périscolaire, la sécurité aux abords des écoles et les transports scolaires soutenant les projets pédagogiques des écoles. Cette réunion fut surtout l’occasion d’alerter les participants sur

hauteur de 324 000 euros, l’Académie Bach. « L’Agglo met en concurrence deux structures qui devraient être complémentaires et préfère soutenir cinq concerts annuels au lieu d’une heure de musique par semaine dans les établissements scolaires », a déclaré l’adjoint au maire en charge de la Culture. Depuis dix ans, le dispositif “Mu-

la menace pesant sur le dispositif “Musique à l’école”. Ce programme dispensé par des intervenants du conservatoire Camille Saint-Saëns ne sera plus cofinancé par l’État à partir de 2014. À ce sujet, Frédéric Eloy, s’est dit choqué que l’Agglo n’apporte pas son soutien au dispositif alors qu’elle aide financièrement, à

sique à l’école” remporte un vif succès auprès des enfants, des enseignants et des parents. Faute de financements, l’interruption de cette éducation musicale priverait près de cinq mille enfants. Elle menace aussi directement seize emplois.

Avec le désengagement financier progressif de l’État, le dispositif Musique à l’école pourrait être interrompu à partir de 2014.

maine, celle-ci a également pour vocation d’être un lien permanent entre les acteurs de l’éducation, un lieu de co-élaboration et d’aide à la réflexion. À l’ordre du jour de cette séance figuraient la problématique des périmètres scolaires (en intégrant la construction de nouveaux

un sportif / un club Antoine Leseur, DUC Tennis de table

Jusqu’au bout de la raquette

Éclairage

Les communes doivent pallier le désengagement de l’État

Méconnu et peu médiatisé, le tennis de table n’en reste pas moins une discipline sportive à part entière. Sport de raquette qui se joue à deux ou à quatre, il requiert effectivement de nombreux déplacements. Et ce n’est pas Antoine Leseur qui contredira : « contrairement à ce que l’on pense, le tennis de table est un sport assez physique. La table a beau être petite, on bouge sans arrêt ! » Sport complet, le tennis de table

sports

L e dispositif “Musique à l’école” propose à tous les élèves du primaire, à Dieppe et sur le territoire du Sydempad, une éducation musicale basée sur le chant et l’initiation musicale qui se traduit par un concert en fin d’année. Ce dispositif était financé jusqu’en 2008 par l’État, via la Drac, à hauteur de 110 000 euros. La Ville de Dieppe et les autres communes bénéficiant de ce dispositif finançaient les 240 242 euros restant. À terme, pour pallier le désengagement de l’État, ces communes devrnt financer seules 250 242 euros.

Antoine Leseur a goûté au tennis de table dès l’âge de cinq ans. Ce sport rythme toujours sa vie d’étudiant.

permet d’allier à la fois physique et mental. Il nécessite également une grande concentration, qualité bénéfique au-delà de la discipline.

Antoine Leseur, qui pratique le tennis de table depuis quinze ans – il a débuté pour suivre les traces de son père, actuel président du district dieppois - a très vite acquis un bon niveau. « C’est ce qui m’a encouragé à continuer », avoue Antoine. C’est donc naturellement qu’il a participé deux fois au championnat de France, en individuel catégorie

moins de 18 ans, et qu’il a terminé troisième en Nationale 2. Son challenge cette année ? Monter en Nationale 1 seniors. À tout juste dix-huit ans, Antoine entame sa première année d’IUT de chimie à Mont-Saint-Aignan et s’entraîne dorénavant uniquement le week-end. « Je suis beaucoup moins stressé depuis que je fais de la chimie, ce qui me permet de me consacrer pleinement à mes études la semaine et dès le vendredi soir au tennis de table ». Un sport dont il ne

pourrait pas se passer. Ce garçon plein de vie a acquis une certaine assurance grâce à cette discipline qui demande également beaucoup de mental et de stratégie. « Il faut rapidement analyser les gestes de son adversaire afin d’anticiper son jeu, si l’on veut gagner. Ensuite, l’agilité et les réflexes font le reste », conclut-il avec le sourire.

Éclairage

Un club qui bouge Le Duc tennis de table a fêté cette année ses cinquante ans et inauguré à cette occasion la nouvelle salle d’entraînement située à proximité de la Maison des Sports. Près de quatre-vingts licenciés s’y entraînent chaque semaine, sous la houlette du nouvel entraîneur, Cédric Morel. Dans le cadre d’un partenariat, l’entraîneur intervient également dans les écoles primaires. Et dernière nouveauté, le Duc tennis de table accueille depuis la rentrée huit résidents de l’établissement public intercommunal de la fondation Albert-Jean (Epifaj).

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loisirs - animation des quartiers

Malgré le froid, les Dieppois ont rapidement investi la patinoire, dès son ouverture le 16 décembre. Les jeunes patineurs plus ou moins à l’aise sur la glace s’en sont donné à cœur joie jusqu’au 3 janvier.

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Une vingtaine de Dieppois ont participé au concours de décoration de Noël organisé par la Ville.

Le marché de Noël, installé à proximité de la

patinoire, fut l’occasion pour les visiteurs de trouver des cadeaux à offrir à l’occasion des fêtes de fin d’année.

En généralisant les décors à led, la Ville applique également sa politique environnementale à Noël.

“Louis et Louis”, pour enfants et grands-parents  ouis, ancien marin, vit loin L de l’océan. Apprenant que le petit port de pêche où il a vécu est menacé par un projet

La silhouette des femmes de pêcheurs d'Ali Salem sous une pluie de lumière.

Le boulodrome “Raymond Valery”, du nom d’un membre fondateur de l’Amicale janvalaise, a été inauguré le 20 décembre. Les boulistes peuvent dorénavant s’adonner à leur passion par tous les temps.

Horaires des marées

culture

Cette création sur la transmission familiale est

jouée en avant-première à Dieppe les 3 février à 15h et 6 février à 17h.

immobilier, il s’inquiète pour son bateau. Un bateau dont il a hérité de son père. Il décide d’entreprendre le voyage vers la plage de son passé. Il souhaite ainsi y retrouver le livre de bord. Le livre écrit par son père, qui le tenait lui-même de son père, véhicule l’histoire de la famille. Louis voudrait le compléter et le transmettre à Louis, son petit-fils.

“ Louis et Louis”, une création de l’Atelier de la Colline sur le thème de la nécessaire transmission intergénérationnelle, sera jouée en avant-première à la Maison Jacques-Prévert le 3 février à 15h et le 6 février à 17h. “Louis et Louis”, qui a fait l’objet d’un banc d’essai à la MJP en mai 2009, avait été vue par des enfants avec leurs grands-parents dans le cadre du travail avec les établissements scolaires. Cette année, la troupe belge revient présenter la mouture définitive d’un spectacle à voir à partir de 7 ans, de préférence accompagné des grands-parents. En pratique : tarif de 12,50 € à 14,50 € pour un adulte et enfant selon adhésion ou non à Art/E. De 6 € à 6,50 € pour une personne supplémentaire. Réservation conseillée au 02 35 82 71 20.

@ Rens. sur www.art-e-dieppe.fr

Date

du 7 janvier au 6 février Pleines Mers Matin haut Coef

Soir haut Coef

Basses Mers Matin haut

Visites

Soir haut

Dimanche 17 janvier 15h30 Dieppe et les peintres, visite guidée proposée par DVAH  Cour du Château-Musée  Dimanche 17 janvier 16h00 Musique et lectures, Sonate inédite pour violoncelle et piano (deuxième exécution mondiale) et Sonate pour clarinette et piano de Camille Saint-Saëns par les professeurs du Conservatoire, lectures par les comédiens de la Compagnie “Corps Conducteurs” et commentaires d’Yves Gérard et Eurydisse Jousse, dans le cadre d’une heure/une œuvre   Conservatoire Camille Saint Saëns

Samedi 23 et 30 janvier 15h Dieppe et les graveurs, visite de l’exposition proposée par le Fonds Ancien et Local  Médiathèque Jean Renoir

Conférences Mardi 19 janvier 14h30 Les écoles de Dieppe, conférence proposée par DVAH dans le cadre des Mardis du Château-Michel   Pavillon ma Normandie  Dimanche 24 janvier 15h Le port de Dieppe au Moyen-Âge, par Philippe Lardin  DVAH place Louis Vitet

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Dimanche 10 janvier 17h et mercredi 13 janvier 15h Au cœur de l’arbre, l’histoire de l’amitié entre un enfant et un arbre  Maison Jacques Prévert

Concerts Jeudi 14 janvier 19h Audition de guitare et de luth, les élèves de Jean-Luc Tamby exposent leur savoir-faire   Salle d’orgue, Conservatoire Camille  Saint-Saëns

culture

Mercredi 20 janvier 19h Audition de musique ancienne, Classe d’orgue, clavecin, viole, traverso, hautbois baroque, flûte à bec du conservatoire s’illustrent  Salle d’orgue, Conservatoire Camille Saint-Saëns

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Jeudi 21 janvier 20h30 Bistro-Tango, l’atelier du Ravelin et le Conservatoire s’associent pour présenter un spectacle alliant danseurs, en situation ou non de handicap, et musiciens  Auditorium, Conservatoire Camille Saint-Saëns Samedi 23 janvier 18h45 Musiques traditionnelles, de jeunes violonistes accompagnés par des plus expérimentés présenteront un répertoire de chansons françaises  Salle d’orgue, Conservatoire Camille  Saint-Saëns Mardi 26 janvier 18h Hymne à la chanson française, Rencontre avec un nouveau public pour les élèves du conservatoire  Résidence Irénée Bourgois  Mercredi 27 janvier 18h30 Les élèves de piano ont la classe, démonstration des élèves de Marie-Mélanie Pavie  Salle d’orgue, Conservatoire Camille Saint-Saëns Jeudi 28 janvier 19h Transcription de musique orchestrale, au programme : Ravel, Saint-Saëns, Moussorgsky, Tchaïkowsky…  Salle d’orgue, Conservatoire Camille Saint-Saëns Vendredi 29 janvier 19h Badinage à deux souffles, sonates, duos et trios par des élèves de 3e cycle de flûte traversière baroque  Salle d’orgue, Conservatoire Camille Saint-Saëns

Expositions

Théâtre

Du 6 au 31 janvier mardi, mercredi et vendredi de 15h à 18h30 et le samedi de 11h à 12h et de 14h à 18h

Jeudi 7 janvier 20h La Fabrique de violence, interprétation Christophe Caustier, mise en scène de Tiina Kaartama   DSN 

Les Mandalas, exposition de Nicole Bayle   Les ateliers du peintre, 10 rue Desmarets

Du 9 janvier au 9 mars du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 20h, le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30, et le samedi 14h à 17h

Portraits de Dieppois, Acte II Janval, exposition de portraits de Paul Bonmartel    Maison Jacques Prévert, rue Montigny

Jusqu’au 15 janvier du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 et le samedi de 8h30 à 12h Thématique de Noël   hall de l’hôtel de ville

Du 16 janvier au 15 février du mardi au dimanche de 14h à 18h30

Dieppe et les graveurs, présentant les graveurs qui ont mis Dieppe en valeur, faisant écho à celle du Château-Musée “Dieppe et les peintres”   Médiathèque Jean Renoir 

Jusqu’au 29 janvier du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30

Crise en thème, exposition des œuvres de Bertrand Thomassin    Service Communication de la Ville de Dieppe, 24 rue des Maillots

Du 19 janvier au 27 février lundi de 14h à 19h, du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 19h et le samedi de 14h à 19h

Dieppe Scène Nationale

Spectacle

Mercredi 20 janvier 16h Le jardin Peint, compagnie TPO, mise en scène Francesco Gandi et Davide Venturie à partir de 3 ans   Drakkar 

Musique klezmer Samedi 16 janvier 20h Yom + Oy Division,    DSN

Danse Samedi 29 janvier 20h La confidence des oiseaux, de Luc Petton  DSN

Cinéma Mardi 5 janvier Le Concert 1 8h30* L es Vies privées de Pipa Lee 2 0h45*

À l’intérieur, exposition d’œuvres surprenantes de plusieurs artistes  MJC-centre, 8 rue du 19 août 1942

Jusqu’au 28 février 2010 Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h (18h le dimanche)

Les peintres à Dieppe, exposition réunissant pour la première fois à Dieppe de prestigieux peintres qui ont sillonné la région dieppoise du XVIIIe au XXe siècle.  Château-Musée

Week-end Saint-Saëns

À l’occasion de la sortie du livre Les lettres de compositeurs à Camille Saint-Saënsédité aux éditions Symétrie, Le Château-Musée, en partenariat avec la Fondation Palazzetto Bru Zzane et la Fondation La Poste, propose trois signatures de l’ouvrage par Yves Gérard et Eurydice Jousse, auteurs du livre, le samedi 16 janvier : de 10h à 12h, à la Poste centrale de Dieppe, de 14h à 16h au Château-Musée, de 16h30 à 18h30 à la Librairie de la Barre. Et pour clôturer le week-end, le dimanche 17 janvier, rendez-vous au Conservatoire pour une rencontre dans le cadre d’1 Heure / 1 Œuvre autour de la musique (dont la sonate inachevée pour piano et violoncelle) et de la correspondance de Saint-Saëns.

© Les vies privées de Pipa Lee

Vendredi 8 janvier Vincere 2 0 h 30 Samedi 9 janvier Jasper, pingouin explorateur 1 4h30 W  elcome (TU) 16h30 V incere 1 8h30 Persécution 2 0h45 Dimanche 10 janvier Jasper, pingouin explorateur 1 4h30 V incere 1 6h30 Persécution 1 8h45

Danse avec les oiseaux

DSN présente un moment de communion intense entre l’homme et l’oiseau. La Confidence des oiseaux est une chorégraphie de haute volée. de Trisha Brown. C’est en 1994 qu’il fonde la compagnie du Guetteur et dix ans plus tard qu’il débute l’aventure de la Confidence des oiseaux. En pratique : le 29 janvier, à 20h à DSN. De 6 à 20 €. Possibilité de payer par carte bancaire en appelant le 02 35 82 04 43.

Le chorégraphe Luc Petton mêle

Dimanche 24 janvier Le Drôle de Noël de Scrooge (VF) 14h30* The Limits of Control 16h30 * Hadewijch 1 8h30* L es Herbes folles (TU) 20h45*

les oiseaux et les hommes dans une symbiose étonnante.

Jeudi 14 janvier Persécution 1 8h30 Vincere 2 0h45

Mardi 12 janvier Vincere 1 8h30 Persecution 2 0h45

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Mardi 19 janvier Persécution 1 8h30 * Un prophète 2 0h45* Mercredi 20 janvier Le Drôle de Noël de Scrooge (VF) 14h30

Jeudi 21 janvier Les Herbes folles (TU) 16h30 Hadewijch 1 8h30 L e Ruban blanc (TU) 20h45* Vendredi 22 janvier The Limits of Control 18h30

Vendredi 15 janvier Vincere 1 8h30 Persécution 2 0h45 Dimanche 17 janvier Jasper, pingouin explorateur 1 4h30* V incere 1 6h30 * Persécution 1 8h45

Samedi 30 janvier Loup (TU) 18h30  The proposition (TU) 20h45 La Route 2 2h45

Photo : Alain Julien

Mercredi 13 janvier Jasper, pingouin explorateur 1 4h30 U n prophète 1 6h30

P ersécution 2 0h45

Samedi 23 janvier Le Drôle de Noël de Scrooge (VF) 14h30 Les Herbes folles (TU) 16h30 Hadewijch 1 8h30 T he Limits of Control 20h45

© Le drôle de Noël de Scrooge

Le Ruban blanc (TU) 16h30 The Limits of Control 20h45

Hadewijch 2 0h45

Dimanche 31 janvier Kérity, la maison des contes (TU) 14h30/16h30 La Route 1 8h30 Lundi 1er février Kérity, la maison des contes 1 7h L oup (TU) 18h45 The proposition (TU) 20h45 * Mardi 2 février Kérity, la maison des contes 1 7h L oup (TU) 18h45* La Route 2 0h45*

*dernière séance, (VF) version française, (U) séance unique, (TU) tarif unique, (SR) sous réserve. DSN 02 35 82 04 43

Lundi 11 janvier Persécution 1 8h30 Welcome (TU) 20h45*

fonctionnement. En un mot, selon l’expression du chorégraphe, « entrer dans le temps des oiseaux et laisser faire ». Ce laisser faire cher à Luc Petton lui vient de sa culture des arts martiaux. Le chorégraphe a été ceinture noire de karaté avant de se consacrer à la danse contemporaine aux côtés

2=1

L

e 29 janvier, savourez en famille un pur moment de magie. Le chorégraphe et oiseleur picard, Luc Petton, propose un spectacle qui laisse sans voix. Perruches, corneilles, grives, geais et autres volatiles dansent un étrange ballet très lent, avec les danseurs de la troupe du Guetteur, revêtus de leur seul maquillage. Certains mêmes de ces oiseaux s’aventurent dans la salle. Sur scène également, un saxophoniste dont la musique aux tonalités chaudes et étranges donnent encore plus d’intensité à cette “Confidence des oiseaux”. Un spectacle qui laisse entrevoir une autre manière d’être au monde et permet à l’imaginaire de prendre son envol. Quel est le secret de ce spectacle qui ne ressemble à rien de connu ? Les danseurs participent à l’élevage des oiseaux ce qui leur permet de décrypter leur mode de