La Virtualisation des Fonctions de Réseaux, un nouveau modèle de ...

en énergie et fourniront une meilleure qualité de service car ils seront capables d'apporter à nos clients de la capacité à la demande. Une équation innovation.
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DI DIER L EL IÈV RE

La Virtualisation des Fonctions de Réseaux, un nouveau modèle de service réseaux Le NFV est une solution qui permettra aux infrastructures réseaux d’absorber la croissance du trafic et de s’adapter de façon dynamique aux évolutions et enrichissements des services, dans une logique de flexibilité et d’économie.

Simplifier les infrastructures pour réduire les coûts et améliorer la qualité de service La complexité due à la multiplication des types de réseaux 2G, 3G, 4G et demain 5G ainsi que l’extension des bandes de fréquences utilisées obligent les opérateurs à rationaliser et simplifier les infrastructures aussi bien au niveau du réseau cœur que du réseau d’accès. Cette simplification passe par la séparation des infrastructures hardware et des applications ou fonctions software : c’est la Network Functions Virtualization (NFV). En d’autres termes, on va pouvoir faire « tourner » les logiciels sur des équipements (hardware) banalisés, dans un mode dit cloud sur des « Virtual Machine ». Cela change la topologie des réseaux en termes de data center, de points de présence à la fois au niveau des réseaux fixes et des réseaux mobiles. Les opérateurs pourront « pousser » dans le réseau davantage de services vers nos clients et gagneront en efficacité, puisque le réseau se reconfigurera de façon dynamique en cas de panne. L’opérateur garantira un taux de disponibilité encore plus élevé qu’aujourd’hui.

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Sofrecom, The Know-How Network

Adopter une démarche pragmatique La transformation du réseau s’opère à différents niveaux : -

le passage au tout IP en cours consiste à remplacer les vieux équipements par des équipements IP ;

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la virtualisation amorcée côté SI et plateformes de services s’étend maintenant à l’ensemble des fonctionnalités réseaux, depuis le cœur de réseau jusqu’ au réseau d’accès.

La virtualisation étant liée à l’arrivée du LTE et du LTE-A, il convient de se focaliser uniquement sur ces nouvelles technologies et laisser les infrastructures 3G, 3G+ sur la technologie actuelle. Cette virtualisation peut aussi être guidée par une recherche de réduction des OPEX, par exemple d’un point de vue énergétique. Elle permet en effet de gérer de façon dynamique la consommation des réseaux, d’orienter les clients sur les technologies disponibles sur la zone 2G, 3G, 4G…, d’éteindre une partie du réseau la nuit, d’allouer un certain nombre de ressources logicielles à des groupes de clients au fur et à mesure de leurs besoins. Si cela est mené correctement, les réseaux deviendront plus économes en énergie et fourniront une meilleure qualité de service car ils seront capables d’apporter à nos clients de la capacité à la demande.

Une équation innovation technologique / performance opérationnelle en cours de vérification L’équation innovation/économie s’applique à la facilité d’exploitation, la réduction de la consommation énergétique et l’amélioration du Time To Market. Les premiers retours d’expérience sur la partie plateforme de services et cœur de réseau sont encourageants. Plusieurs tests opérationnels ont été menés en Europe. Les retours sont bons. Les fonctions les plus simples à virtualiser (sécurité, firewall, authentification client, gateway), seront les premières à l’être au fur et à mesure du renouvellement d’équipement. Les achats seront réalisés en mode virtualisé et non plus en mode « traditionnel ».

Retrouvez l’intégralité de l’article sur tinyurl.com/sof-NFV1