Nom :
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CORRIGÉ
1.
G rammaire
Dans le tableau présenté à la page suivante, justifiez l’accord ou le nonaccord des verbes soulignés dans chacun des extraits de texte qui suivent, tirés de la nouvelle Les douze Africaines de Béchoux, de Maurice Leblanc. Dans chacune de vos justifications, indiquez s’il s’agit d’un verbe ou d’un participe passé. Ils grimpèrent en hâte les trois étages. Sur le palier, M l l e Haveline et M l l e Legoffier se battaient férocement, sans que les e f f o r t s de Barnett, qui se divertissait beaucoup, d’ailleurs, r é u s s i ssent à les maîtriser. Les chignons avaient sauté, les corsages étaient déchirés et les invectives s’entrechoquaient.
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On les sépara. La dactylographe eut une crise de nerfs et Barnett dut la transporter chez elle, tandis que le professeur de flûte exhalait sa fureur. « Je l e s a i s u r p r i s t o u s d e u x , e l l e e t l u i , c r i a i t M l l e H a v e l i n e . Barnett, qui m’avait fait la cour d’abord, l’embrassait. Un drôle de type que ce Barnett ; vous devriez lui demander, monsieur Béchoux, ce qu’il manigance ici depuis huit jours et pourquoi il passe son temps à nous interroger et à fureter partout. Tenez, je peux vous le dire, il sait qui a volé. C’est la concierge, oui, M m e Alain. Alors, pourquoi m’a-t-il défendu de vous en souffler mot ? Et puis, pour les titres, il connaît la vérité. À preuve ce qu’il m’a dit : “Ils sont dans la maison, sans y être, et ils n’y sont pas, tout en y étant.” Méfiez-vous de lui, monsieur Béchoux. » […] Béchoux n’attendit point qu’il fut de retour. Les révélations de M l l e Haveline sur ce que pensait Jim Barnett avaient aussitôt éclairé l’affaire dans son esprit. Oui, la coupable était M m e A l a i n . Comment n’y avait-on pas songé ? Emporté par une conviction rageuse, il dégringola l’escalier, suivi de Nicolas Gassire, et se précipita dans la loge. « Mes Africaines ! Où sont-elles ? C’est vous qui les avez volées ! »
FIN D’ANNÉE – Évaluation de grammaire
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ÉV fin-1
Expressions / Guide 12405
Nom :
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Mot se battaient
Justification de l’accord ou du non-accord Verbe « battre », s’accorde avec le noyau du GN sujet « M lle Haveline » et « M lle Legoffier », 3e pers. pl.
divertissait
Verbe « divertir », s’accorde avec le sujet « qui » dont l’antécédent est « Barnett », 3e pers. s.
réussissent
Verbe « réussir », s’accorde avec le noyau du GN sujet « efforts », 3e pers. pl.
sauté
Participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, ne s’accorde pas, car le verbe n’a pas de CD.
déchirés
Participe passé employé avec l’auxiliaire être, s’accorde avec le noyau du GN sujet « corsages », m. pl.
surpris
Participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, s’accorde avec le CD
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« les », m. pl.
fait
Participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, ne s’accorde pas, car le CD « cour » est placé après le verbe.
volé
Participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, ne s’accorde pas, car le verbe n’a pas de CD.
avaient
Verbe « avoir », s’accorde avec le noyau du GN sujet « révélations », 3e pers. pl.
volées
Participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, s’accorde avec le CD « les » dont l’antécédent est « Africaines », f. pl.
/20
2 points par justification.
FIN D’ANNÉE – Évaluation de grammaire
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ÉV fin-2
Expressions / Guide 12405
Nom :
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2.
Justifiez l’emploi des signes de ponctuation surlignés dans les phrases suivantes, extraites des Douze Africaines de Béchoux. 1. « J e l e s a i ! A u b e r c a i l , l e s A f r i c a i n e s ! A h ! B a r n e t t , q u e l g r a n d b o n h o m m e tu es ! Il n’y a pas deux Barnett au monde, il n’y en a qu’un, le sauveur de Béchoux ! Barnett, tu mérites une statue ! Barnett, tu es un héros ! Mais comment diable as-tu pu réussir ? Raconte, Barnett ! » Point d’exclamation à la fin d’une interjection. Virgule pour détacher une apposition. Guillemet pour fermer un dialogue. 2. E t t u n ’ a u r a s p l u s a v e c m o i , p o u r d e s p e c c a d i l l e s , c e s a i r s d e r é p r o bation qui me désolent et qui me font croire parfois que j’ai quitté le droit chemin ? Virgules pour détacher un complément de phrase placé à l’intérieur de la phrase. 3. J e n ’ a i j a m a i s r i e n r e n c o n t r é d e p l u s j o l i , d e p l u s i n a t t e n d u , d e p l u s spontané et de plus roublard, de plus humain à la fois et de plus fantaisiste. Virgules pour séparer les éléments d’une énumération.
/5
1 point par justification.
3.
Précisez le sens de la relation qu’établissent les coordonnants et les signes de ponctuation soulignés dans les phrases suivantes.
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1. Et puis, pour les titres, il connaît la vérité. La succession des événements. 2. D ’ a i l l e u r s , à l a l u m i è r e d e c e t t e a c c u s a t i o n , l e s f a i t s p r e n a i e n t l e u r véritable sens. L’explication. 3. « Oui, évidemment, disait-il, c’est cette coquine qui a fait le coup. Mais, au fond, le mystère demeure entier. » L’opposition. 4. Il la décacheta, aperçut ses Africaines, en compta douze, pâlit, vacilla sur ses jambes et renifla un flacon de sels que Barnett lui colla sous le nez. L’addition. 5. Enfin, parle, dit Béchoux, vexé, comment le paquet de titres a-t-il quitté la maison ? La succession des événements.
/5
1 point par justification.
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ÉV fin-3
Expressions / Guide 12405
Nom :
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4.
Complétez le tableau présenté ci-après en transcrivant la subordonnée relative c o n t e n u e d a n s c h a c u n e d e s p h r a s e s s ui v a n t e s . S o u l i g n e z e n s u i t e l e p r o n o m relatif de chacune des subordonnées que vous avez relevées, puis indiquez la fonction que ce pronom occupe dans la subordonnée. 1. C e f u t , p o u r M m e A l a i n , u n e n u i t a f f r e u s e à l a q u e l l e s u c c é d è r e n t d e u x jours non moins pénibles. 2. Oui, évidemment, disait-il, c’est cette coquine qui a fait le coup. 3. Ce mystère, la grosse femme, malgré les menaces, malgré les tortures morales qu’on lui fit subir, refusa d’en donner l’explication. 4. Il la décacheta, aperçut ses Africaines, en compta douze, pâlit, vacilla sur ses jambes et renifla un flacon de sels que Barnett lui colla sous le nez. 5. A r r i v é à l ' e n d r o i t o ù s e d r e s s a i t l a m a i s o n n e t t e , i l a p p e l a l e g a r d i e n à deux reprises . Subordonnée relative
à laquelle succédèrent deux jours non
Fonction du pronom relatif CI du verbe « succédèrent »
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moins pénibles
qui a fait le coup
Sujet du verbe « a fait »
qu’on lui fit subir
CD du verbe « fit subir »
que Barnett lui colla sous le nez
CD du verbe « colla »
où se dressait la maisonnette
Complément de phrase indiquant le lieu
1 point pour la subordonnée et le pronom relatif souligné. 1 point pour la fonction du pronom relatif dans la subordonnée.
/10
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ÉV fin-4
Expressions / Guide 12405
Nom :
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5.
a) R e m p l i s s e z l e t a b l e a u p r é s e n t é c i - a p r è s e n r e l e v a n t l e s s u b o r d o n n é e s complétives et les subordonnées compléments de phrase contenues dans chacun des énoncés suivants. 1.
Pas une seconde Béchoux n’admit que Jim Barnett se fût trompé.
2.
Elle ne savait rien, et, quoique sa culpabilité ne laissât aucun doute, elle demeurait inflexible.
3.
Je ne plaisante pas, Béchoux, quand il s’agit de choses aussi graves.
4.
Allons donc ! s’écria Béchoux, c’est absurde puisque tout a été fouillé.
5.
Certes, il ne doutait point que Barnett lui eût fourré l’enveloppe dans sa poche.
b) Indiquez dans le tableau la fonction de chaque subordonnée c o m p l é t i v e ou la valeur exprimée de chaque subordonnée complément de phrase ( t e mps , c a us e , opposition, etc.) Subordonnée
Sorte de subordonnée
Fonction ou valeur de la subordonnée
que Jim Barnett se fût trompé
Complétive
CD du verbe « admit »
quoique sa culpabilité ne
Complément de phrase
La concession
Complément de phrase
Le temps
puisque tout a été fouillé
Complément de phrase
La cause OU la justification
que Barnett lui eût fourré
Complétive
CI du verbe « doutait »
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laissât aucun doute
quand il s’agit de choses aussi graves
l’enveloppe dans sa poche
/10
1 point pour la sorte de subordonnée relevée. 1 point pour la fonction ou la valeur.
Total :
/50
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ÉV fin-5
Expressions / Guide 12405
