[[[[ CARTOON MOVIE ]]]]

Florilège de projets du Cartoon Movie

partir de 10 ans, Funan sera distribué au Benelux par Lumière Publishing. Le projet cherche un distributeur France, ainsi qu’un vendeur à l’international.

Attention, lapins méchants

billénium est produit par Maybe Movies avec Dupuis Audiovisuel, 2 Minutes et Gébéka Films, qui le distribuera en France, fin 2015 ou début 2016. Ce projet s’appuie sur le succès de la bande dessinée (trois tomes parus et 200 000 ventes), sortie aussi en Allemagne, Espagne, Italie et aux Etats-Unis. Il s’adresse à une cible familiale à partir de 8 ans. Sa présentation en musique, lors du Cartoon Movie, a produit une forte impression. L’agence Mercredi a été mandatée par la production pour travailler sur la communication du film, en œuvrant plus particulièrement auprès des marques. Le groupe de rock lillois, Skip the Use crée actuellement avec Arthur de Pins la bande originale du film. Ce dernier signe leur dernier clip, qui se déroule à Zombillénium et est aussi le pilote du film. Celui-ci a déjà été visionné plus de 500 000 fois sur internet depuis la sortie de l’album le 24 février.

© SUPERPROD

Balade irlandaise en bord de mer

Après “Brendan et le secret de Kells”, le réalisateur Tomm Moore, propose une magnifique plongée dans les contes et légendes de son Irlande natale avec “le Chant de la mer”.

© MAYBE PROD

Bienvenue à Zombillénium

Invitation à un voyage dans un parc d’attractions pas comme les autres.

Le parc Zombillénium, où officient goules, zombies et autres vampires, est situé dans le Nord de la France. A sept ans, Lucy y recherche son père. Elle y rencontre de drôles de personnages avant de le retrouver… à l’état de squelette. Présenté en concept en 2012, ce projet de long métrage, désormais en développement, adapte en CGI la BD éponyme, écrite et dessinée par Arthur de Pins, qui le réalisera. Pour un budget chiffré à 9,3 M€, Zomécran total n°988

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Regard politique sur le Cambodge

© FILMS D'ICI

Le réalisateur Tomm Moore et le producteur Paul Young (Cartoon Saloon) proposent le Chant de la mer, un nouveau long métrage en 2D, produit dans le studio de Kilkenny (Irlande). Développé avec Will Collins, il est annoncé sur grand écran en décembre 2014, sous le pavillon de Haut et Court en France. Le Chant de la mer suit Saoirse, une petite fille qui ne parle jamais, et son frère Ben. Leur mère a disparu et ils sont obligés de vivre en ville, chez leur grand-mère. La petite fille étant la dernière sirène, ils n’aspirent qu’à rentrer chez eux, au bord de la mer. Le tandem va rencontrer de nombreux personnages mythiques, car Saoirse est la seule à pouvoir sauver le monde des légendes. Le Chant de la mer est coproduit avec Norlum (Danemark), The Big Farm (Belgique) et Superprod (France). Bruno Coulais signera la BO du film, dont le budget est de 5,3 M€. Nolwenn Leroy interprètera les chansons et prêtera sa voix à un personnage. OCS a préacheté la première et deuxième fenêtre premium, Studiocanal les droits vidéo et Gkids les droits pour l’Amérique du Nord.

“Funan,lepeuplenouveau”estlepremierfilm d’animationtraitantdelarévolutiondesKhmersrouges.

Présenté au stade du développement, Funan, le peuple nouveau, est le premier long métrage d’animation réalisé par Denis Do, auteur du court métrage le Ruban. Ce récit, développé par le réalisateur avec Magali Pouzol, s’inspire de l’histoire vraie qu’ont vécue sa mère et son grand frère sous le régime de terreur des Khmers rouges. “C’est une période que je n’ai pas connue et qui m’a toujours paru étrange”, précise Denis Do, qui entend proposer avec Funan un “film politique mais pas politisé”. Il suit les pas de Chu, une femme discrète, qui mène une vie traditionnelle avec son époux et son enfant de 4 ans quand, le 17 avril 1975, la capitale du Cambodge est évacuée. Dans la cohue, elle perd son fils… “J’ai voulu éviter une écriture manichéenne, en développant un récit à échelle humaine. C’est le premier film d’animation sur ce sujet. L’animation permet de conserver un regard distancé sur l’Histoire et sur ma famille, tout en immergeant le spectateur dans le récit”, précise le réalisateur. Il a confié la création graphique à Michaël Crouzat. Après des prises de vues réelles, les paysages et décors ont été modélisés puis peints, donnant l’impression d’une prison à ciel ouvert, avant d’être animés en 2D CGI. Choix esthétique et économique : ni les personnages, ni les décors ne sont cernés de noir, l’idéal étant pour le réalisateur que coloristes et dessinateurs œuvrent de concert. Le scénario est finalisé et un pilote a été réalisé. Le film est budgétisé à 5,3 M€. Il est produit par les Films d’Ici, en coproduction avec Epuar. Visant tous les publics à

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© FOLIASCOPE

La 16e édition de Cartoon Movie, qui s’est tenu du 5 au 7 mars à Lyon, a vu défiler 60 projets, dont 27 d’origine française. Présentation subjective et non exhaustive de 17 projets, principalement à l’état de concept.

De terribles lapins menacent le château, mais Simon et Juliette vont le sauver.

Après l’Automne de Pougne (prix du meilleur Special TV au festival d’Annecy 2013) et la série les Quatre Saisons de Léon, Pierre-Luc Granjon (l’Enfant sans bouche) retrouve le scénariste et animateur Antoine Lanciaux (Mia et le Migou, la Prophétie des grenouilles, Père Frimas…) pour l’Armée des lapins, un conte épique destiné aux enfants avec une princesse, un chevalier et des lapins… Pour leur premier long métrage tourné en stop motion, les deux larrons ont imaginé des personnages incarnés par des marionnettes. L’histoire se déroule en plusieurs périodes. Dans une forêt, un lapin féroce sème la terreur. Pour s’en débarrasser, le roi fit autrefois appel à un sorcier flûtiste. Sa mission accomplie, il le jeta dans les geôles du château. Longtemps après, le roi étant parti guerroyer, le royaume est menacé par d’étranges animaux menés par un vieux mage en quête de vengeance… Simon, le héros âgé de huit ans, découvre un animal blanc et bizarre, avec de grandes oreilles. Perdu dans les bois, il rencontre Juliette, une jeune princesse. Après de nombreuses péripéties, les deux enfants devront voler la flûte du sorcier pour sauver le royaume des méchants lapins. L’Armée des lapins, présenté au stade du concept, est une production du tout jeune studio Foliascope (Drôme) d’un budget de 4 M€. Le film a reçu l’aide à la réécriture du CNC, et une résidence d’écriture à l’Abbaye de Fontevraud (49).

Amaury, un kidnappé heureux !

Adaptation du roman de Guillaume Guéraud, édité chez Nathan, “Affreux, sales et gentils”, présenté au stade du développement, est un film plein d’humour visant un public familial.

Amaury Delatour, petit garçon issu d’une famille très

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[[[[ CARTOON MOVIE ]]]] riche, est enlevé par une bande de bras cassés au grand cœur. Alors que ses parents sont ruinés, l’enfant va découvrir une vie bien plus amusante qu’avec sa nounou stricte et des valeurs différentes de celle du monde des affaires. Les réalisateurs Camille Rossi et Frédéric Schaeffer espèrent livrer cette histoire truculente pour Noël 2017. Produit par Folimage, pour un budget de 4 M€, en coproduction avec Lumière Publishing (Belgique), Affreux, sales et gentils a reçu le soutien du CNC, de Medias et l’aide Beaumarchais de la SACD.

actifs. Ankama a développé un univers héroïc à la française extrêmement détaillé, doté d’un graphisme mariant influence manga et “french touch” dans lequel s’imbrique ce long métrage. Dofus – Livre 1 : Julith sera réalisé par JeanJacques Denis (réalisateur de la série Dofus), et Anthony Roux (l’un des créateurs du studio Ankama), co-auteur avec Olivier Vannelle (scénariste de Dofus et Wakfu). Il met en scène Joris, un garçon de 12 ans, fan du jeu de Boufbowl. Kidnappé par Julith, une sorcière qui veut détruire la ville de Bonta, Joris découvrira qu’il est le maître d’un œuf de dragon et qu’il est le seul à pouvoir sauver les Bontariens. Dofus – Livre 1 : Julith sera distribué en France par Gebeka Films en 2015.

Rosalie cherche son corps

sont déjà réunis. La sortie salle est prévue au printemps 2016.

Les aventures délirantes d’un cheval policier

© PEAFUR

Faustine ou la fin de l’innocence

© XILAM

“Unstable” promet d’être hilarant et brillant.

“Dofus”, version longue

© SUPERPROD

Adaptation du roman Happy Hand, de Guillaume Laurant, J’ai perdu mon corps est le premier long métrage destiné à un public adulte produit par Xilam Animation. Une nouveauté pour Marc du Pontavice, dont les productions se sont jusqu’alors inscrites dans un registre familial. “Ce récit est un challenge narratif qui suit un schéma classique : deux êtres faits l’un pour l’autre vont se rencontrer”, souligne le réalisateur Jérémy Clapin, très remarqué avec son court métrage Skhizein. Un jeune marocain orphelin perd sa main droite lors d’un accident. Celle-ci, plutôt que de rester enfermée dans un frigidaire de l’institut médico-légal, décide de partir à la recherche de son corps. “Rosalie est une main qui possède sa propre conscience. Elle entame un voyage physique qui va aussi devenir initiatique”, poursuit-il. En chemin, elle se remémore la vie avec son corps, une évocation qui passe par des flash-backs. “La main est persuadée qu’un grand destin l’attend si elle retrouve son corps”. Pour porter ce roman à l’écran, le réalisateur a choisi de mêler dans des cadrages très cinématographiques tous types de techniques graphiques (2D, CGI, des images live action, 3D relief) pour un rendu des scènes en dessin 2D. J’ai perdu mon corps a été présenté en section en développement. Son devis s'élève à 5,5 M€. Sa sortie est annoncée à l’automne 2016.

Après deux volets de “l’Apprenti Père Noël” (Gaumont), Luc Vinciguerra se lance dans un récit personnel et délicat, un hymne à l’enfance présenté au stade du concept.

Faustine est une petite fille qui va devoir affronter un monstre pour sauver sa mère atteinte d’une maladie la faisant littéralement disparaître. Elle devra passer trois épreuves pour atteindre la chimère, qui lui feront perdre son innocence, son goût pour le jeu et son regard d’enfant. En échange, la créature lui accordera un vœu… Ce très joli projet, sur une musique signée Cécile Corbel et Simon Caby (Arietty et le petit monde des chapardeurs), est produit par Superprod, pour un budget estimé à 5 M€.

Sur les traces de mon cousin

Dean, apprenti vétérinaire pour animaux mythiques

© DSCHOINT VENTSCHR FILMPRODUKTION

Une main droite souffre de la perte de son corps. Ce road movie est le premier long métrage visant les adultes produit par Xilam Animation.

En concept, ce long métrage britannique, prévu en 2D, produit par Peafur Productions (David Freedman) et Surfer Jack Productions (Gareth Edwards), sera réalisé par Jeff Swampy Marsh (Phineas & Ferb). Il narre l’histoire d’un cheval policier accusé à tort d’avoir dérobé la couronne de la reine d’Angleterre. Dans sa fuite, il sera recueilli par une petite fille, Debby, fan d’équitation, qui possède déjà de nombreux animaux (lapin, poisson rouge, etc.). Avec cette bande, le cheval tentera de prouver son innocence. Jeff Swampy Marsh et David Freedman devraient s’atteler en 2015 à la production de ce projet budgété à 9,2 M€. Le scénario est signé David Freedman et Gareth Edwards. La création du design et des personnages a été confiée aux Français Pascal Campion (Peabody & Sherman) et Margaux Zinsner (Little Houdini). Alors que le storyboard devrait permettre d’affiner les gags, cette comédie a déjà tout pour plaire aux enfants autant qu’aux parents.

© ANKAMA

Nouvelle étape de sa stratégie transmédia après les séries TV “Dofus aux Trésors de Kerubim” et “Wakfu”, le groupe Ankama passe au long métrage en proposant “Dofus – Livre 1 : Julith”.

Produit entièrement en France pour un budget estimé à 6,5 M€, par la société spécialisée dans la création numérique basée à Roubaix, ce film, actuellement en développement, propose une nouvelle déclinaison à l’univers de Dofus, le jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs, comptant plus de 60 millions d’adeptes depuis sa création en 2004, dont près de 2,5 millions de comptes 19 MARS 2014

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Produit par Dschoint Ventschr Filmproduktion (Suisse), Chris the Swiss, réalisé par Anja Kofmel, est un film très personnel. Ce projet, au stade du développement, est émouvant. Au début des années 1990, Anja, 10 ans, idéalise son cousin, Chris, jeune photographe aventureux. Elle se souvient de la douleur à l’annonce de sa mort. Devenue adulte, Anjan part pour les Balkans, où Chris intégra les Brigades internationales. Son but, trouver son assassin, évolue peu à peu pour la confronter à sa propre vie, si éloignée de cette réalité, ainsi qu’à sa fascination pour la guerre. Chris the Swiss mêle animation (avec un trait à la Joe Sacco) et prises de vues réelles pour la partie documentaire. La production suisse compte comme coproducteur le Croate Sinisa Juridic (Nukleus Film). Ce dernier était guide (fixeur) pour les étrangers durant la guerre, et était présent lorsque Chris a été abattu… Au stade de la préproduction, le budget de ce film, destiné à un public adulte, est de 2,57 M€, dont 90 %

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© BIG BANG BOX

Pour son premier long métrage, la réalisatrice suisse Anja Kofmel plonge dans l’histoire de la guerre en ex-Yougoslavie.

Seul projet espagnol présenté au Cartoon Movie, “Magic Veil”, est porté par Big Bang Box, dirigé par Guillermo Velasco.

Magic Veil, présenté à l'état de concept par Big Bang Box (Espagne), est coproduit avec Carpe Diem Film & TV (Canada). Il vise un public familial. Dean est un adolescent bien ancré dans son époque, et vissé à son smartphone. Il se retrouve pour l’été dans un drôle de camp de vacances où il devra se frotter au métier de vétérinaire auprès de bien étranges patients : des animaux mythiques. Le jeune homme doit de plus lutter contre un mal qui menace le monde : la rage rouge, portée par le dernier des dragons. Conçu en 3D relief pour un budget de 10 M€, sur un script développé par Ivan Escobar, Magic Veil devrait arriver en salle pour Noël 2017.

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[[[[ CARTOON MOVIE ]]]] tion est portée par Superprod (France), en coproduction avec Bidibul Productions (Luxembourg ; Boule et Bill, le Prince et les 108 Démons).

“L’Ascension du Haut Mal” s’anime

blement de terre de Kobé, qu’elle a suivi à la TV, elle plaque tout, maison, mari… Ce dernier, après voir perdu son emploi, s’embarque dans un étrange voyage où il perdra son âme. Enfin, l’un de ses collègues découvre une grenouille géante dans sa cuisine qui lui annonce que son destin est de sauver Tokyo d’un autre tremblement de terre. Peter Földes a le soutien de l’auteur japonais qui a adoré son idée. Un pilote sert ce concept ambitieux qui s’adresse à un public adulte. Le film, dont le budget est chiffré à moins de 5 M€, est à la recherche de coproducteurs. “Je travaille avec une technique rapide, sans intermédiaire, et avec une équipe réduite”, explique Pierre Földes. Soulignant par ailleurs : “Il existe déjà une large base de fans de Haruki Murakami, qui constitue une audience acquise”. Il vise une sortie en salle courant 2016.

Le réalisateur Christophe Gérard s’y est attelé avec brio en respectant l’univers, les envolées graphiques de l’auteur et la profondeur des noirs. Il a, avec l’accord de David B., enrichi la mise en animation de touches de couleur, sans dénaturer l’ambiance de l’œuvre initiale. La rencontre a eu lieu grâce au producteur Christophe Goujon (Atopic) qui a rapproché le travail de David B. de celui de Christophe Gérard en découvrant son court métrage, Paix sur la Terre (2009). L’Ascension du Haut Mal se réfère au nom donné au Moyen-Age à l’épilepsie. Jean-Christophe a neuf ans quand la maladie se déclenche, Pierre-François, sept et Florence, cinq. “C’est une histoire épique, une guerre contre la maladie vue par les yeux des enfants. Ce sera un film choral, burlesque et surprenant”, explique le réalisateur, qui s’adresse à tous, à partir de 12 ans. L’Ascension du Haut-Mal est la première incursion dans le long métrage d’animation pour la société Atopic. Ce projet, présenté en concept, a reçu une aide au développement du CNC et de Pictanovo. Atopic s’est associé avec le studio lillois d’animation Tchack (Mathieu Liégeois). Deux pilotes (1’ et 45”) sont disponibles ainsi que le scénario, coécrit par Christophe Gérard et David B. La production, à la recherche d’un distributeur France et de diffuseurs, évalue le budget de ce projet à 6 M€.

Enquête en musique Adaptation de la célèbre BD, “Diplodocus” est le premier long métrage développé par la société polonaise Human Ark.

Présenté en concept, Diplodocus est l’adaptation d’une bande dessinée célèbre dans les années 1980 en Pologne (plus de 2,4 millions d’albums vendus) et en France, ses planches étant publiées dans le magazine Tintin. Elle est produite par le jeune studio polonais Human Ark, spécialisé dans la 3D relief, et qui s’est fait connaître avec The Lost Town of Swite, un court métrage primé dans plus de 150 festivals. Diplodocus est le second long métrage de Wojtek Wawszczyk (George le hérisson). Il narre l’histoire d’un petit dinosaure, surprotégé par ses parents, vivant dans une jungle dangereuse. Tout à coup, tout disparaît autour de lui. Se retrouvant seul, le jeune reptile découvre qu’il vit dans une BD, dont l’auteur, sous la pression de son éditeur est en train d’effacer les dessins… Heureusement, Diplodocus a le pouvoir de sortir des cases. Il rencontrera un magicien qui ne connaît qu’un seul sort et un scientifique qui n’invente que des remèdes inutiles… Ils s’allieront pour convaincre l’auteur de ne pas les abandonner et sauver les parents de Diplodocus. Le budget de ce film familial de 80’ est évalué à 3 M€. Il marie animation CGI et live-action (quand on aperçoit la main de l’auteur). Le producteur souhaite faire appel à un scriptwriter pour développer le scénario en anglais et s’appuyer sur un casting de voix international. La sortie salle est envisagée à l’horizon 2018.

“Miles”, héros à la peau musicale

Ovni nippon

© KOOL PRODUCTION

Il n’était pas simple de s’attaquer à l’adaptation de la série autobiographique de David B., “l’Ascension du Haut Mal”.

© HUMAN ARK

© ATOPIC

Un dinosaure en quête d’auteur

“Ella Bella Bingo & the Bicycle Thief” est le premier long métrage produit par le norvégien Kool Production.

Après le polar noir, les Norvégiens innovent en imaginant une comédie musicale pour enfants : Ella Bella & the Bicycle Thief. Alors qu’Henry fête ses cinq ans, il reçoit un vélo. Sa meilleure amie, Ella, est ravie, ils vont enfin pouvoir se balader ensemble. Le lendemain matin, la bicyclette a mystérieusement disparu… La petite fille va alors mener son enquête et semer la pagaille dans Sunshine Garden. Présenté à l’étape du concept par Frank Mosvlod de Kool Production, ce long métrage de 72’ en CGI, s’appuie sur la série TV, Ella Bella (deux saisons, 52 x 7’). Il sera réalisé par Atle Blakseth, sur un scénario développé par Jan Vierth et Anders Sparring (scénaristes de Laban, le petit fantôme), avec les conseils de Philip LaZebnik (Mulan, Pocahontas, etc.). Kool Production s’est alliée à deux studios pour l’animation et le design, l’Espagnol Headless Animation et le Norvégien Gimpville. Le budget est estimé à 3 M€ pour une sortie en janvier 2016. La production cherche des coproducteurs et des distributeurs pour proposer le projet hors du marché scandinave.

Présentée en 2011 en concept, Miles, l’histoire d’un adolescent timide et réservé, doté d’un super pouvoir lui permettant de dompter son auditoire grâce à son talent de guitariste, est désormais pourvue d’un pilote. Ce virtuose qui se méconnaît vit dans un pays imaginaire proche visuellement du sud des Etats-Unis. Toujours flanqué de Chance, un petit garçon des rues, il part à la recherche de la belle Priscilla, une saltimbanque poursuivie par des malfrats. Au bout de ce road movie, dans la ville de Blue Vegas, Miles trouvera la gloire et l’amour ! Pensé en 2D, Miles est empreint du graphisme délicat de Rebecca Dautremer (directrice artistique de Kérity et la maison des contes) plongé dans une ambiance “burlesque et baroque”. Sa BO sera composée par le guitariste de jazz français Nicolas Répac. Budgétée 6 M€, la produc-

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Adaptant Haruki Murakami, “Blind Willow, Sleeping Woman” est un récit original réalisé par Pierre Földes.

Producteur, réalisateur, peintre et compositeur d’origine américano-hongroise, basé en Hongrie, Pierre Földes a construit son projet à partir de nouvelles de l’écrivain japonais Haruki Murakami, traduites en plus de quarante langues et vendues à des millions d’exemplaires. Parfois un simple signal peut permettre à quelqu’un de sortir de sa vie médiocre. Pour les trois personnages de ce projet atypique, ce sera un tremblement de terre. Pour mettre en images Blind Willow, Sleeping Woman, Pierre Földes a imaginé un récit liant les nouvelles. Ainsi, à Kyoko, une jeune femme se voit offrir un vœu pour son anniversaire. Elle opte pour une vie sûre. Après le trem-

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© ULYSSES, FABRIQUE D'IMAGES, SKYLINE AND MOETION FILMS. A

Premier long métrage de Rebecca Dautremer, “Miles” mêle, sur un air de blues, amour et road movie.

© PIERRE FÖLDES

© SUPERPROD

Les aventures de l’arche ratée !

Qu’est-il arrivé aux animaux qui ont raté l’Arche de Noé ? Un mystère résolu dans “Ooops ! Noah is gone”, un long métrage en 3D relief.

Produit par Ulysses Filmproduktion (Allemagne), avec la Fabrique d’Images (Luxembourg), Moetion Films (Irlande) et Skyline Enterntainement et Grid Animation (Belgique), Ooops ! Noah is gone, au stade de la production, est un long métrage d’un budget de 8,5 M€, que réalisera Toby Genkel (Thor et les légendes du Valhalla) et Sean McCormack. A vocation internationale, ce long métrage aborde sur un ton humoristique le destin des animaux ayant raté l’Arche de Noé. Vendu par Global Screen, il devrait sortir le 31 décembre 2014. Il a été préacheté par l’Allemagne, où il sortira à Pâques 2015, la Pologne, le Moyen-Orient, la Russie, l’Israël, le Portugal, la Chine étant en négociation.Emma Deleva

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