Fedora 13: C´est parti! - Magazine fedora-fr

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Numéro 2

Magazine des Utilisateurs Francophones de Fedora Inversement Niffum

Fedora 13: C´est parti!

PackageKit

Le gestionnaire de paquets universel! Dossier

+

Introduction à la virtualisation sous Fedora

Les effets 3D

«En quelques clics, un bureau libre! »

Linux, Apache, MySQL, PHP

Présentation d'une architecture idéale pour la conception d'application Web!

MUFFIN Numéro 2 Éte 2010

SOMMAIRE

ÉDITO ! Il va sans dire que ce magazine est une idée qui se doit d'être maintenue afin de montrer au reste du monde que l'informatique libre est et sera l'avenir  ! Nous sommes donc fiers de vous proposer notre vision de la chose avec, pour muse, cette distribution puissante, véloce qu'est Fedora. Faisons les présentations  : MUFFIN est «  The Magazine  » de la communauté francophone des utilisateurs de Fedora, créé par et pour les membres de cette dernière. «  Sexy  » et «  pertinent  », ce mag' est sans aucun doute le reflet de cette communauté aux allures de QG des nouvelles technologies. À l'occasion de la sortie de la 1 3 ème version de Fedora, «  Goddard  », ce second numéro de notre désormais célèbre pâtisserie vous présente ce qui vous sera très utile dans la découverte et la personnalisation de votre distribution. Les sujets abordés sont divers et variés, sucrés salés, et bien entendu, de bon goût… ;) La machine est donc en marche et n'est certainement pas près de s'arrêter, car c'est seulement grâce à vous que nous sommes ici, et ça, c'est notre fierté.

• Fedora  1 3  : présentation de «  Goddard  » • PackageKit  : le gestionnaire de paquets universel  ! • Vous avez signé  ! • Les effets 3D sous Fedora • Wine : l'implémentation GNU/Linux

API

Windows

dans

• Live USB Creator • Les Mags Fedora dans le monde • DOSSIER  : Introduction à la virtualisation sous Fedora • Évènements à ne pas manquer cette année  ! • Fedora LAMP • Fedora et le monitoring système • Les paquets Fedora du jour • Sugar : l'environnement de bureau pour l'OLPC • Nous rejoindre en cuisine  !

Cédrik Guilbaud • Remerciements Rédac' chef. MUFFIN N° 2 -1 -

Fe do r a 1 3 : pr é s e n t a t i o n de « Go dda r d » Introduction

… Fedora  1 3… Nom de code  : «  Goddard  »… Sortie le 25 mai 201 0… Dernier opus du projet Fedora  : «  Goddard  », 1 3 ème version de cette puissante distribution encore et toujours à la pointe des technologies Open source. Pour rappeler le fonctionnement cyclique des releases de la belle (Fedora «  of course…  »), sachez que les développeurs du projet Fedora travaillent d'arrache-pied pour nous présenter une version toujours en avance sur son temps, et cela tous les six mois. En amont, elle permet également le développement de nombreux projets Open source tels que Linux, X.org, SELinux, PackageKit, les environnements graphiques GNOME, KDE, Moblin, Sugar et bien d'autres encore… Cette mentalité fait donc de cette dernière «  la vitrine des nouvelles technologies libres  ».

Pourquoi « Goddard » ?

Chacune des distributions du projet Fedora se voit attribuer un nom, ce qui esthétiquement renforce leur caractère déjà bien trempé  ! L'attribution des noms est faite de façon à ce qu'il y ait une relation cohérente entre deux releases qui se suivent  : «  Sulphur  » (Fedora  9) et «  Cambridge  » (Fedora  1 0) étaient toutes les deux des villes américaines. Pour ce qui est de Fedora  1 1 , «  Leonidas  » et «  Cambridge  » sont elles des noms de navires de guerre de l'US Navy des années 1 860, etc.

Le projet Fedora nous présente donc «  Goddard  », digne successeur de Fedora  1 2 «  Constantine  ». Robert Hutchings Goddard [1 ] était un professeur américain, physicien, et inventeur de fusées à combustible liquide ( liquid-fueled rocket), tout comme l'était Konstantin Tsiolkovsky [2], grand scientifique soviétique. Vous pouvez librement découvrir l'historique des noms des différentes distributions Fedora sur  : Fedora Releases Names [3].

Quoi de neuf ?

Un travail de titan pour un résultat tout aussi étonnant, la dernière version de Fedora va ravir les adeptes de la puissance du monde libre. En effet, des avancées majeures dans l'univers des technologies libres vous sont proposées avec «  Goddard  ». Découvrons ensemble ces dernières, plus intéressantes et pertinentes les unes que les autres  !

Let's Go  !

- Installation de Fedora  : une évolution de taille

est lancée pour Fedora et les prochaines versions de cette fameuse distribution. L'installation ne se limitera plus, désormais à l'utilisation de médias tels que les DVD, CD ou encore dernièrement les live USB. Une méthode largement inspirée de l'installation par PXE ( Preboot e Xecution E nvironment) [4], boot.fedoraproject.org [5] vous offre la possibilité de réaliser une installation (et/ou mise à jour) de Fedora via le réseau avec pour seul média de départ une simple et petite image de la version souhaitée. MUFFIN N° 2 -2-

À savoir que le reste de l'installation se fera via le réseau (Internet pour les particuliers en général). Un des objectifs à long terme, est de remplacer les supports classiques d'installations par cette méthode au goût d'avenir, plutôt prometteur. - Meilleur support des webcams  : en effet, depuis Fedora  1 0 («  Cambridge  »), le but principal était de pouvoir effectuer la reconnaissance de plus en plus de webcams, qui est un élément de plus en plus indispensable dans l'utilisation quotidienne de chacun. «  Goddard  » remet le couvert en augmentant considérablement le support de ces dernières. Les applications telle que «  Cheese  », «  Ekiga  », «  Camorama  », «  VLC  » ou encore «  Skype  » seront dorénavant, un vrai plaisir à utiliser  !

- Installation automatique des pilotes d'impression  : afin de faciliter l'utilisation quotidienne

des utilisateurs de Fedora, «  Goddard  » propose d'installer automatiquement les pilotes nécessaire à l'utilisation de votre imprimante. Pour cela, il faudra simplement raccorder cette dernière via USB, port parallèle, Bluetooth ou encore par le réseau, et «  PackageKit  » se fera un plaisir de trouver et d'installer le pilote correspondant à ce matériel.

- Support expérimental de la 3D pour cartes vidéos Nvidia  : grâce au pilote libre «  Nouveau  »

qui a pour objectif de supporter les cartes vidéos Nvidia, vous pourrez découvrir le support de la 3D par ce dernier. En effet, pour la sortie de Fedora  1 2 («  Constantine  »), uniquement la 2D était supportée par «  Nouveau  ». Une meilleure reconnaissance de ces dernières ainsi qu'un meilleur support de la 3D est donc chose faite pour «  Goddard  »  ! Avis aux amateurs… - Driver libre pour cartes vidéos ATI  : certains utilisateurs vont certainement se réjouir puisque Fedora propose une alternative de taille en ce qui concerne le support de ces dernières par un driver libre et totalement libre. Certes, légèrement en retard en ce qui concerne l'actualité du constructeur mais encore une fois  : libre  !

- Installation automatique des paquets de langue  : toujours dans le but de rendre l'utilisation

de Fedora plus agréable, l'installation automatique des paquets de langue va permettre de faciliter la configuration utilisateur. Pour faire simple, il était généralement nécessaire d'installer le langpack correspondant à l'application désirée comme par exemple «  OpenOffice.org  », «  Eclipse  » et bien d'autres. MUFFIN N° 2 -3-

Mais aussi … Fedora  1 3 propose désormais la détection du langpack adéquat via un plugin pour YUM (gestionnaire de paquets). - Intégration de PulseAudio à KDE  : afin de profiter au maximum des capacités de Fedora et de sa structure son, l'intégration complète de PulseAudio est enfin réalisée. Les conflits constatés avec Phonon et Kmix sont maintenant du passé  ! Utilisateurs du bureau KDE  : écoutez et profitez  ! - Btrfs  : toujours au stade du développement, le système de fichiers Btrfs est disponible à l'installation de «  Goddard  ». Mais pas seulement. Le très prometteur système de fichier est désormais pris en charge par Anaconda pour la récupération d'une partition avant installation, mais aussi pour la création d'image de sauvegarde. Il va sans dire que Btrfs est déjà une valeur sûre en ce qui concerne l'avenir de l'informatique. Remarque  : Btrfs est en développement et représente donc un risque quant à son utilisation  ! Prenez vos précautions (sauvegarde des données personnelles, etc.). Dans les indispensables, KNetworkmanager et CNetworkmanager sont de la partie aussi. Du nouveau avec Gnome Color Manager, un GDM revu à la hausse (plus joli…), etc. Les nouveautés sont nombreuses et parmi ces dernières vous découvrirez également la virtualisation et ses multiples évolutions, la suite Zarafa [6] qui représente une alternative Open-Source à Microsoft Exchange, et tellement d'autres  ! … et pour les développeurs…

- GCC Compiler Collection  : passé de la ver-

sion 4.4.2 à la version 4.4.3 qui inclut entre autres gcc, gcc-c++, gcc-fortran, gcc-gnat, et gcc-objc. - Java et Netbeans  : une nouvelle version 6.8 de cet environnement de développement. Pour plus de détails, voir les notes de version [7]. - Eclipse  : dans cette version à jour 3.5.1 , vous découvrirez de nouveaux plugins tels que «  CollabNet  » ( eclipse-collabnet-merge) ainsi que «  MergeSlice2Java  » ( eclipse-slice2java). Vous profiterez également de Python 3, boost 1 .40, etc. Alors  ? Heureux  ? :)

Les environnements graphiques Que dire à part  : pour tous et pour tous les goûts  ! Vous serez seul maître de votre environnement graphique alors n'hésitez pas à essayer ces derniers pour trouver «  bureau  » à votre PC  ! KDE 4.4

Autres caractéristiques importantes de cet inévitable KDE, le gestionnaire de fenêtres Kwin qui gère parfaitement les effets visuels du bureau y compris le fameux effet «  Cube  » proposé avec Compiz. Une expérience utilisateur enrichie au profit de la productivité mais également dans un souci évident de qualité.

Une interface puissante au service d'une expérience visuelle au top de sa forme  ! En effet, cette dernière version du K Desktop Environment annonce l'intégration parfaite de ce dernier à «  Goddard  ». Du fait du nombre grandissant d'utilisateurs de cet environnement graphique, KDE démontre toute sa force à travers cette version.

KDE 4.4 et le menu « K ».

Nostalgiques de la version 3.5, vous serez comblés  !!! Un espace de travail complet et personnalisable grâce à l'interface de bureau Plasma et ses nombreux applets, une stabilité accrue ainsi qu'un démarrage plus rapide sont aussi de la partie.

KDE 4.4 et ses Plasmoïds

Gnome 2.30

Environnement graphique par défaut de Fedora, cette version offre un bureau à l'interface simple d'accès et toujours aussi agréable à utiliser. Vous y retrouverez donc l'ensemble des outils habituels  : client de messagerie, assistant de gravure, navigateur Web, gestionnaire de fichiers, et bien d'autres encore.

Gnome et son bureau.

KDE 4.4 : Sélection des Plasmoïds.

Notons que Gnome 2.30 constitue une base sûre en ce qui concerne la découverte du monde libre et cela au travers de Fedora. MUFFIN N° 2 -4-

D'un point de vue personnel, je ne pourrais faire autrement que de vanter les mérites de Fedora, et cela depuis «  Werewolf  » (Fedora  8). Au cours de cette rédaction, j'ai essayé de communiquer ma satisfaction au travers d'une utilisation quotidienne, formatrice et plaisante. Je vous remercie donc, lecteurs, futurs utilisateurs, novices ou expérimentés, de m'avoir fait goûter aux joies de Fedora.

Envie d'essayer ?

Gnome + Apps.

De ce fait, son utilisation ne diffère que très peu des versions précédentes et donc privilégie essentiellement la facilité de prise en main. Un environnement graphique complet et simple vous attend.

Une envie soudaine vous prendra certainement, au regard des articles rédigés dans ce second numéro de «  Muffin  », d'essayer, voir même d'adopter Fedora. N'attendez plus et de suite, découvrez les live CD ainsi que l'ensemble des téléchargements proposés [9], tous adaptés à chacun… Mais soyez conscients que si vous y goûtez, vous y adhèrerez  ! Plus d'infos sur la version qui vous convient  ?? La doc. fedora-fr [1 0] est là  !

Liens Bon à savoir…

Gnome + Apps.

Les environnements graphiques proposés dans cet article ne sont pas les seuls disponibles sous Fedora. Lors de l'installation via le DVD, vous vous verrez proposer des environnements tels que XFCE, LXDE, Moblin et bien d'autres…! Je vous invite donc à découvrir l'ensemble des possibilités qui s'offrent à vous afin de trouver chaussure à votre pied  !

Conclusion

Pertinente, puissante, équilibrée, telles sont les qualités de cette release de printemps qui est certainement l'une des plus abouties jamais proposées. «  Goddard  » représente encore une fois, le dévouement qui est accordé au monde de l'informatique libre. Les nouveautés présentées dans cet article ne sont qu'une infime partie de ce que Fedora, 1 3 ème du nom, peut vous apporter. En utilisant cette dernière, vous découvrirez également une communauté [8] des plus actives et accueillantes, ce qui en fait aussi sa force. MUFFIN N° 2 -5-

[1 ]  http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_H._Goddard [2]  http://en.wikipedia.org/wiki/Konstantin_Tsiolkov sky [3]  http://fedoraproject.org/wiki/History_of_Fedora_ release_names Fedora Releases Names [4]  http://fr.wikipedia.org/wiki/Preboot_Execution_E nvironment [5]  http://boot.fedoraproject.org/ [6]  http://www.zarafa.com/wiki/index.php/Main_Pag e [7]  http://netbeans.org/community/releases/68/reln otes_fr.html [8]  http://www.fedora-fr.org/ [9]  http://doc.fedorafr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora [1 0]  http://doc.fedora-fr.org/wiki/

Écrit par Cédrik Guilbaud. Relu par Fabien Archambault.

P a c k a ge K i t : L e ge s t i o n n a i r e d e p a q ue t s un i v e r s e l Introduction

PackageKit est ce que l'on appelle un gestionnaire graphique des paquets, une sorte de surcouche graphique de YUM pour Fedora. Sauf que ce dernier est né pour fonctionner sur toutes les distributions GNU/Linux qui ont un gestionnaire de paquets pour que l'utilisateur ne soit pas perturbé par les différents logiciels existants pour cette même tâche. Pour être le gestionnaire universel, il supporte de nombreux gestionnaires de paquets tel que YUM ou APT et tant d'autres [1 ]. Ainsi PackageKit profite des possibilités de chaque gestionnaire et ce en toute transparence pour l'utilisateur et les migrations entre différentes distributions seront moins douloureuses. PackageKit est un projet qui date de la fin de l'année 2007 et est supporté par le projet Freedesktop.org. Depuis Fedora  9, en mai 2008, Fedora l'utilise par défaut pour cette tâche et en devient la première distribution grand public à le faire. De ce fait, Fedora participe beaucoup à son développement et YUM reste le gestionnaire le mieux supporté. Le développement de PackageKit est très rapide, de l'ordre d'une version mineure entre une à trois semaines.

Présentation rapide

La première remarque que l'on peut faire, c'est qu'il existe deux versions de ce logiciel  : PackageKit et KPackageKit. Et comme vous vous en doutez, le premier est intégré au bureau GNOME tandis que le second l'est plutôt pour KDE. Bien que ces ver-

sions présentent à peu près les mêmes fonctionnalités, PackageKit mise son interface sur des fenêtres détachées à l'instar de «  The GIMP  », là où KPackageKit a une interface unique pour l'ensemble des manipulations un peu comme Photoshop dans le domaine de la retouche photo. L'ensemble des deux interfaces seront détaillées. L'autre remarque porte sur le fait qu'il existe non seulement une interface graphique, mais également une interface pour console, dans le but d'uniformiser les commandes entre les distributions (et éviter les erreurs car on s'est trompé d'options en changeant de gestionnaire de paquets). Cette interface sera présentée en parallèle aux commandes de YUM, histoire que vous en ayez un petit aperçu. Vous verrez également une force de PackageKit, et non des moindres, être en total coordination avec Policykit. En somme, vous pourrez accorder à votre utilisateur courant certains droits à PackageKit de manière temporaire ou définitive (par exemple mettre à jour le système, gérer les dépôts ou supprimer un logiciel, etc.). Il vous demandera au fur et à mesure la politique que vous souhaitez adopter, le but étant d'utiliser moins souvent le mot de passe root tout en gardant une sécurité optimale à votre utilisation.

Configuration de PackageKit

Comme tout logiciel de ce type et qui se respecte, PackageKit peut être configuré. Pour la version GNOME, il faut aller dans «  Système → Préférences → Mise à jour de logiciels  » et là une petite fenêtre arrive comme on peut le voir sur la capture d'écran. Pour la version KDE, ouvrez KPackageKit et allez dans le menu «  Configuration  ». MUFFIN N° 2 -6-

Préférences de PackageKit

Certaines instructions sont en anglais, pas de panique. Premièrement, on vous demande la fréquence à laquelle le système va vérifier la présence de nouvelles mises à jour (toutes les heures, tous les jours, semaines ou mois). Ensuite, on vous demande si vous souhaitez que le système les installe sans votre intervention automatiquement. En somme, la mise à jour se fera sans que vous vous en aperceviez à part une icône sur le tableau de bord montrant le travail en cours. Vous pouvez ne pas l'activer, ou le faire que sur les mises à jour de sécurité importante ou alors pour toutes mises à jour. Attention, car en cas de problèmes avec les dépendances, il répètera jusqu'à ce que cela fonctionne ce qui peut être agaçant… Puis, vous voyez qu'il y a des cases à cocher pour la version de GNOME, la première vous demande si vous souhaitez que la mise à jour ne se fasse pas si la batterie est trop faible. Ainsi si vous êtes sur batterie avec votre portable, la mise à jour ne se fera pas si cette dernière est trop faible pour éviter tout problème si cela s'interrompt en cours de route. Il est vivement conseillé de l'activer pour les possesseurs de portables.

Gérer les dépôts

Contrairement à de nombreux logiciels de ce genre, PackageKit ne peut pas encore installer des dépôts. Il est nécessaire au préalable de les installer comme expliqué dans les documentations. PackageKit peut cependant activer ou désactiver un dépôt. Pour cela, pour GNOME, la première est de lancer l'installateur de logiciel «  Système → Administration → Ajouter/Enlever des logiciels  » puis dans le menu «  Outils système → Software sources  ».

Pour KpackageKit, il faut le lancer puis aller dans la partie «  Configuration  », en bas il y a la partie correspondante. Dans les deux interfaces, il y a une case à cocher pour voir si vous voulez accéder aux dépôts de développement ou de débogage, il est déconseillé pour le débutant de la cocher. Ensuite, il suffit de (dé)cocher le dépôt que l'on souhaite (dés)activer. Après l'avoir fait sur un dépôt, PackageKit chargera les informations et la liste des paquets du dépôt, après cela vous pourrez de nouveau effectuer l'action désirée.

Installer / supprimer des paquets

Sous GNOME  : «  Système → Administration → Installateur de paquets  »  ; sous KDE  : lancez KPackageKit Dans les deux cas, PackageKit propose de filtrer les paquets selon plusieurs critères  : • déjà installé ou disponible  ; • paquets de développement ou pour l'utilisateur final  ; • la présence ou non d'interface graphique  ; • la licence (libre ou non)  ; • afficher les derniers paquets mis à disposition. Pour les filtres, attention car ces données se basent sur les méta-données des paquets et les filtres ne sont pas exempts d'erreur. Par exemple les paquets sous licence «  GPL+  » seront considérés comme non libres alors qu'ils le sont. Il est donc nécessaire de vérifier les méta-donnés dans la partie basse du logiciel où il y a leur affichage en anglais (avec d'autres informations comme la description ou le dépôt d'où il provient).

Filtrer les paquets.

Ajouter / enlever des logiciels.

Vous pouvez aussi sélectionner des catégories de paquets  : • paquets liés aux outils d'administration  ; • paquets liés aux bureaux KDE, GNOME, XFCE, autres  ; • paquets liés à l'éducation  ; • paquets liés aux jeux  ; MUFFIN N° 2 -7-

• • • •

paquets liés aux polices  ; paquets liés aux applications graphiques  ; paquets liés aux applications Internet  ; etc.

séquence de boot ou même le démarrage d'une session utilisateur et de ne pas utiliser de mémoire inutilement.

Filtrer par catégories.

Pour installer des paquets, vous pouvez aussi utiliser la barre de recherche intégrée aux deux outils. Ensuite il suffit de cocher (GNOME) ou de sélectionner l'icône + (KDE) avant de cliquer sur le bouton Appliquer pour poursuivre l'installation. Pour les supprimer, c'est le même procédé en sens inverse, à savoir décocher le paquet (GNOME) ou cliquer sur le bouton - (KDE). Le bouton effacer sert à annuler toutes les modifications faites sur la liste des paquets en cours. Dans la partie GNOME, à la fin de l'installation d'un logiciel, une fenêtre apparaîtra vous faisant un bilan disant où se situent les logiciels dans les menus ou de les lancer directement  ! Ceci est pratique quand on veut tester un logiciel nouvellement installé et où on ignore souvent où il est.

Séléction de la périodocité.

Démon « packagekitd ».

Les mises à jour sont présentées de façon claire grâce à une séparation par type, le tout via une série d'icônes. On retrouve alors quatre sections  : • mises à jour de sécurité; • corrections de bogues  ; • mise à jour classique  ; • nouvelles fonctionnalités. Ceci permet d'avoir en un coup d'œil de voir le type de corrections apportées.

Lancer l'application installée.

Faire des mises à jour.

PackageKit a un démon du nom de packagekitd. Il s'exécute en arrière-plan lorsque l'utilisateur en fait la demande (de manière hebdomadaire, mensuel, etc.) en mode texte ou graphique, et prend fin lors d'une période d'inactivité. Ce mode de fonctionnement lui permet de ne pas ralentir la

Le détail de chaque mise à jour est accessible par le système d'arborescence. On peut évidemment choisir au cas par cas quels correctifs appliquer ou non, ce qui permet de garder le contrôle de son système et de son évolution. Dans la nouvelle interface de GNOME, en cliquant sur un paquet,

MUFFIN N° 2 -8-

vous avez dans la partie basse du logiciel les «  changelog  », c'est un compte-rendu rapide en anglais des changements qu'apporte cette mise à jour. Ainsi vous savez précisément ce qui a été amélioré. Dans l'arborescence, vous pourrez voir la taille des paquets et leur état (en téléchargement, téléchargé, installé ou nettoyé) pour voir où en est l'avancement. L'avancement général est quant à lui spécifié en bas à gauche du logiciel. La première colonne vous prévient avec une mention en bas du logiciel si les mises à jour nécessitent un redémarrage. Bien que cela ne soit pas très courant, certains paquets ont besoin d'un redémarrage pour que la mise à jour soit active (kernel, dbus, etc.), il est recommandé de le faire peu après la mise à jour pour en bénéficier.

Resolving dependencies

[===============]

Testing changes

[===============]

Downloading packages Installing packages

Scanning applications

- Équivalent yum  :

[===============] [===============] [===============]

# yum install conky

____________________________________

- Installer un paquet  :

$ pkcon install­local nom_du_paquet - Résultat  : Identique au cas précédent.

- Équivalent yum  :

# yum localinstall conky

____________________________________

- Mise à jour de tous les paquets du système  : $ pkcon update

- Résultat possible si non disponible  :

The transaction failed: no­packages­to­update, Nothing to do

En mode texte

- Équivalent yum  : # yum update

- Lister la liste des paquets contenant la chaîne «  conky  »  : $ pkcon search name conky

- Mise à jour d'un paquet (exemple  : conky)  :

- Résultat  :

$ pkcon update conky

Available conky-1 .7.2-1 .fc1 2.x86_64 A system monitor for X

- Résultat possible si non disponible  :

Fatal error: could not do simulate: could not add package update for conky­1.7.2­1.fc12(x86_64) fedora: conky­1.7.2­1.fc12.x86_64

- Équivalent yum  :

# yum list conky ____________________________________

- Équivalent yum  :

- Lister les paquets avec leur description/détails contenant la chaine «  conky  »  : $ pkcon search details conky

____________________________________

$ pkcon get­details conky

Available conky-1 .7.2-1 .fc1 2.x86_64 A system monitor for X

- Résultat  :

- Équivalent yum  :

# yum search conky ____________________________________

- Installer un paquet  : $ pkcon install conky

Simulating install Starting Running Resolving dependencies Installing Waiting for authentication Starting

# yum update conky

- Afficher des informations sur un paquet  :

- Résultat  :

- Résultat  :

____________________________________

[===============] [===============] [===============] [===============] [===============] [===============] [===============]

Getting details [===============] Starting [===============] Package description package: conky­1.7.2­1.fc12.x86_64 license: GPLv3+ group: other description: A system monitor for X originally based on the torsmo code. but more kickass. It just keeps on given'er. Yeah. size: 800904 bytes url: http://conky.sf.net/

- Équivalent yum  :

MUFFIN N° 2 -9-

# yum info conky

V o us a v e z s i gn é !

- Afficher les dépendances liées à un paquet  : $ pkcon get­depends conky

- Résultat  :

Que serait fedora-fr sans ses membres, plus importants les uns que les autres  ?? La signature de certains membres se devaient d'être révélées et appreciées par toutes et tous. Séquence «  Clin d'oeil  » aux acteurs de cette Communauté. Admirez!

Installed atk­1.28.0­1.fc12.x86_64 Interfaces for accessibility support Installed tolua++­1.0.93­1.fc12.x86_64 A tool to integrate C/C++ code with Lua [… sortie tronquée.]

- Équivalent yum  :

# yum deplist conky

____________________________________

____________________________________

- Recherche avec un filtre évitant l'affichage de certains paquets, ici ceux concernant le développement  : $ pkcon ­­filter=~devel search name power

On peut bien sûr changer «  devel  » par un autre mot pour exclure les paquets contenant la chaîne de caractère de votre choix.

Lien [1 ] http://www.packagekit.org/pk-matrix.html Écrit par Charles­Antoine Couret et Evil­Rio. Relu par Fabien Archambault.

«  Je suis membre de l'APRIL, et vous? Vous aussi adhérez.  » –pingoomax–, «  Parisiennes, parisiens, vous faites quoi ce soir  ? Même un “Boulet Absolu” peut devenir Ambassadeur -_-  » –bochecha–, «  Il date de quand votre dernier backup  ?  » –proxy– «  Si ta commande n'existe pas, utilise “su -” bordel! NB: le truc qui clignote est un “tiret”, un “moins”, la touche “6 sans appuyer sur shift”! La doc est là!  » –Temet–, «  J'ai pas d'idées pour mon avatar. J'en ai une pour ma signature  : Mon blog autour de linux  » –eponyme–, «  -- Fedora, would you run anything else? -- MrTomLinux, le libre au jour le jour vu par MrTom  » –MrTom–, «  in nunux veritas…et patience!  » –fceg–, «  Computer science is no more about computers than astronomy is about telescopes - Edsger Dijkstra. Yet Another Blog !!! http://celmir.tuxfamily.org/  » –celmir–, «  Ne craignez pas d'avancer lentement, craignez seulement de rester sur place. Proverbe chinois…  » –Ben_Zebu–, «  RHCA/RHCX. La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. http://www.gnurou.org/Writing/SmartQuestionsFr  » –william–, «  Je l'ai rêvé et fedora l'a fait… B-)  » –kmanu–, «  Rien n'est jamais perdu, tant qu'il reste quelquechose à trouver. (Pierre Dac) ;-)  » –homere57–, «  Il n'y a pas de problème, juste des solutionssss  » –Mongos–, «  On a pas inventé l'électricité en cherchant à améliorer la bougie… -- Si c'est pas sur le bugzilla, c'est pas un bug ! --  » –pingou–, «  C'est pas parce que c'est difficile qu'on n'ose pas, c'est parce qu'on ose pas que c'est difficile !  » –nouvo09–, «  “ …elle excitait si puissamment le désir, que je devins alors très incrédule sur sa vertu.” À propos de Fœdora, dans la Peau de Chagrin (Balzac)  » –Pikachu_201 4–, «  La root  ? Là où l'on va, on a pas besoin…de root.  » Doc Emmett L. Brown. Desktop  : Fedora  1 2 GNOME | Laptop (mort)  : Debian 5 Fluxbox.  » –Kenshin–.

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La suite au prochain numéro de MUFFIN, Votre Magazine  ! :) MUFFIN N° 2 -1 0-

Le s e f f e t s 3D s o us F e d o r a Introduction

Les effets visuels sous KDE

Fedora, belle et puissante distribution libre, ne se contente pas de proposer des environnements graphiques de qualité, Non  ! Elle permet également d'en mettre plein les yeux grâce à de multiples effets qui en feront «  baver  » plus d'un… Nous verrons donc les aptitudes des différentes interfaces graphiques à vous procurer une expérience visuelle encore plus agréable qu'elle ne l'est déjà  ! Nous découvrirons aussi Compiz, gestionnaire d'effets visuels des plus puissants, et la suite de plugins Compiz Fusion qui l'enrichit [1 ] , disponibles via les dépôts. L'utilisation de Compiz est basée sur le matériel, plus précisement la carte graphique, ce qui décharge donc l'affichage du processeur central.

Cette interface graphique complète offre des possibiltés de configuration très importantes. La version présente sous «  Goddard  », KDE 4.4, et son gestionnaire de fenêtres «  Kwin  », propose désormais une meilleure gestion des effets visuels pour que votre bureau soit personnalisable et agréable. L'activation des effets se fera de la façon suivante  :

Menu K, onglet «  Applications → Système → Configuration du système  ». Vous accéderez au panneau de contrôle qui permet la gestion, entre autre, du visuel de votre bureau.

Compiz et Compiz fusion !

GO  !

Les effets visuels sous GNOME Du côté de cette interface graphique, GNOME ne dispose pas des ses propres effets graphiques. Ils restent néanmoins disponibles du fait de la présence de Compiz lors de l'installation. L'activation des effets se fera de la façon suivante  :

Onglet "Système → Préférences → Apparences → Effets du Bureau ". Vous aurez ensuite la possibilité de configurer ces derniers à votre guise ;)

Bureau de Slobberbone dans tous ses états !

­ Présentation

Une rapide description se doit d'être faite avant toute chose. Compiz est un gestionnaire de fenêtres composite, ce qui lui permet donc d'agir sur l'aspect visuel des fenêtres mais aussi sur le comportement du bureau. Notons que ce dernier peut être installé sous Gnome et KDE. Compiz est un logiciel libre et

MUFFIN N° 2 -1 1 -

se veut donc modifiable et redistribuable. Quant à Compiz Fusion, ce dernier est né de l'association des projets Compiz et Beryl. Il en a résulté cette suited'effets supplémentaires qui s'ajoutent à ceux proposés par défaut par Compiz. Des fenêtres molles, transparentes, qui explosent lorsqu'elles se ferment, une impression de lampe magique lors de la réduction et tout ce qui vous passe par la tête  ! Mais ces dernières ne sont évidement pas les seules concernées… Votre espace de travail, déjà composé de quatre bureaux, se voit disposé dans un cube tournant, voir même «  volant  » au dessus de votre écran  ! Il vous sera également possible de faire défiler ces bureaux en pellicule, ce qui facilite grandement le basculement d'un espace de travail à un autre avec le petit plus «  fun  ». ­Préalable

­ Configuration basique

Après installation, il vous est possible de profiter de suite des effets visuels de Compiz et Compiz Fusion. Par défaut, vous pourrez apprécier les fenêtres molles lors des déplacements/réductions, mais également votre espace de travail en cube. La manipulation de ce dernier s'effectuant ainsi  : Ctrl + Alt + Clic Gauche (maintenu si vous voulez jouer un peu… ;) ). Ctrl + Alt + Flèche Gauche et/ou Droite pour une ro­ tation simple des faces de votre espace de travail.

Vous aurez aussi la possibilité d'aplanir le cube en effectuant  : Ctrl + Alt + Flèche du bas puis Flèche Gauche et/ou Droite pour le défilement.

Afin de vous assurer que votre matériel est compatible avec les effets visuels, il faut vérifier «  l'accéleration matérielle  ». Dans un terminal, rentrez la commande suivante afin d'en constater la sortie  : $ glxinfo | grep direct

La réponse que nous attendons est  : $ direct rendering : Yes

Nous pouvons maintenant passer à l'installation  !

Gestionnaire de configuration de Compiz, Compiz fusion.

­ Installation de Compiz et Compiz fusion

­ Configuration personnalisée

Nous utiliserons le «  Terminal  » afin de voir le déroulement de l'installation et les dépendances liées à cette dernière, et c'est également très formateur. L'installation se fait donc en super-utilisateur  :

La personnalisation des effets de Compiz et Compiz Fusion vous permettra d'obtenir un environnement de travail des plus agréable  ! Non seulement vos amis seront totalement bluffés, mais en plus les possibilités de configuration sont quasi illimitées  !

$ su ­ Mot de passe : (ce dernier ne s'affiche pas lors de la saisie ;) )

Puis «  Yum  », le gestionnaire de paquets puissant entre en action  : # yum install compiz compiz­fusion ccsm fusion­ icon compiz­fusion­extras

Cette liste de paquets reste indicative, sachant que cela dépend également de votre configuration et de votre environnement graphique. Et une fois l'installation terminée, y'a plus qu'à  !! MUFFIN N° 2 -1 2-

Cube Compiz fusion et fenêtres 3D !

Toujours via le Gestionnaire de configuration de Compiz Fusion, vous adapterez les animations d'ouverture, fermeture et minimisation de votre fenêtre, l'activation des fenêtres 3D lors de la rotation du cube, la transparence du cube, un fond pour le «  Skydome  » (fond d'écran lorsque le cube tourne…) et encore plein de bonnes choses que je vous laisse découvrir, sans modération, bien évidemment  ! ;)

Pellicule Compiz fusion.

­ Encore ?

Un petit plus afin d'embellir la décoration de vos fenêtres  : le décorateur «  Emerald  ». A vos consoles, prêt,…. Yumez  ! $ su ­ Mot de passe : # yum install emerald emerald­themes

Lien [1 ] http://www.compiz.org/

Écrit par Cédrik Guilbaud. Relu par Fabien Archambault.

WI N E : l ' i mpl é me n t a t i o n A P I Wi n d o w s d a n s G N U / L i n ux Pourquoi Wine ?

S'il y a bien une chose qui demeure incontestable, c'est le monopole de Microsoft et de son Windows dans ce petit monde des systèmes d'exploitation. Bien que l'on trouve de plus en plus de programmes sous Linux qui peuvent remplir les fonctionnalités des programmes Windows, il reste certains cas où la seule solution reste un programme Windows (cas de programmes spécifiques généralement, applications métiers, jeux…). Pour pallier à ce problème, diverses solutions existent (dual boot ou virtualisation d'un système Windows), dont Wine qui fait l'objet de cet article, et qui nous permettra d'exécuter des applications Windows sous un système Linux.

Fonctionnement de Wine

Actuellement pour fonctionner un programme ne va communiquer avec le reste du système que par des interfaces spécialisées, nommées Applications Programme-Interface (API). Le principe de Wine est de se substituer aux API Windows pour les applications, puis d'en faire une traduction pour les API Linux. Wine est donc un traducteur temps réel entre les programmes Windows et le système Linux sans que cela implique de ralentissements notables. Ce qui est le cas de l'émulation ou de la virtualisation (avec Qemu, VMware, VirtualBox…) car les applications communiquent de façon directe avec le matériel. Ceci permettant ainsi de faire tourner un certain nombre de jeux ou applications uniquement destinés à Microsoft Windows.

Wine face à l'émulation

L'un des principaux avantages de Wine est que justement nous n'avons pas affaire à une émulation. Il n'y a donc pas de nécessité d'avoir une licence Windows  ! On peut avoir un accès direct au matériel pour (espérer) l'exploiter au maximum de ses possibilités, étape indispensable pour faire tourner les MUFFIN N° 2 -1 3-

jeux récents en 3D. Bien sur nous ne sommes pas face à un authentique Windows et cela posera des problèmes face à des applications mal codées ou particulières. Les systèmes de protections divers et variés posant parfois quelques problèmes, Windows Genuine Advantage (WGA, technologie permettant de vérifier l'authenticité d'un Windows) en tête. Cependant des plateformes telle que le célèbre Steam et les applications liées (Half-Life, Counter-Strike…) tournent actuellement très honorablement sous Wine.

Li v e US B C r e a tor

Introduction

Il existe diverses méthodes pour créer une clef usb pouvant démarrer avec un système d'exploitation de type «  live  ». Quelques pistes sont données dans la documentation Fedora [1 ]. Mais il existe une méthode nommée liveusb-creator, qui permet de créer un live USB avec une interface graphique. Le site du projet [2] donne plus d'informations au sujet du programme et propose des liens de téléchargement. Installation du logiciel et exécution

Rien de plus simple, il est disponible dans les dépôts officiels de Fedora, quelques clics suffisent donc à l'installer. Pour les amoureux de la ligne de commande  :

Il existe une version pour Windows (XP, Vista, Seven) directement téléchargeable et exécutable sous la forme d'une archive. Il suffit d'extraire le contenu du .zip (environ 1 1 Mo) à l'endroit désiré et d'exécuter le fichier liveusb-creator.exe. Pour les utilisateurs de Fedora, une version est disponible directement dans le dépôt updates via la commande  :

# yum install wine

Ensuite (le mot de passe root sera demandé)  :

Obtenir Wine

# yum install liveusb­creator $ liveusb­creator

Pour lancer un programme Windows depuis un terminal on navigue jusqu'à l'exécutable et  : $ wine ./monprogramme.exe

Pour plus d'informations sur les programmes compatibles avec Wine allez dans la base de donnée wine [1 ].

Configurer Wine Vous avez de la chance, la configuration de Wine ne requiert aucune manipulation, en temps normal  ! Si vous rencontrez des problèmes (son, vidéo, disque…) vous pouvez utiliser le Wine Configuration (depuis votre menu). Ou dans la console  : $ winecfg

Lien

[1 ] http://appdb.winehq.org/index.php

Écrit par Benoit Ansieau Écrit et relu par Fabien Archambault

Préparation de la clé USB

Pour ce faire vous devez avoir une clef USB sur laquelle vous êtes sûr de vouloir effacer les données. Il va falloir préparer sa clef pour qu'elle soit utilisable. Pour cela, utilisez «  gparted  », «  qtparted  » ou tout autre logiciel que vous connaissez et qui va pouvoir lire la clef et la préparer de la manière suivante  : une partition primaire avec l'option (flag) exécutable (boot) en ext3 ou fat32 (les autres formats ne sont pas supportés pour l'instant). Remarques importantes • J'ai essayé de faire, sur une clef de 4Go, une première partition de 2Go pour la partition live et une autre de 2Go primaire aussi. La lecture des deux partitions se fait parfaitement sous Fedora par contre Windows XP, Vista ou Seven n'arrivent pas à lire cette deuxième partition, ils ne proposent que la première qui n'est pas lisible pour eux (dans le cas d'un formatage en ext3). • Si on tente d'installer la live en deuxième

MUFFIN N° 2 -1 4-

partition, celle-ci ne démarre pas.

Liens

Utilisation du logiciel

[1 ] http://doc.fedorafr.org/wiki/Cr%C3%A9ation_de_Live_CD/DVD_et_de_Li ve_USB_Fedora#Cr.C3.A9ation_de_Live_USB_standar ds [2] https://fedorahosted.org/liveusb-creator

Rien de plus simple, une interface graphique (en anglais) est disponible  !

Écrit et Relu par Fabien Archambault

L e s M a gs de Fe do r a da n s l e mo n de La source d'installation est  : • une live déjà téléchargée sur l'ordinateur (format .iso) via Use existing Live CD3 ; • récupérer une live stable et encore supportée, i.e. Fedora  1 2 ou Fedora  1 2 en i686, x86_64 avec GNOME (par défaut) ou KDE avec l'option Download Fedora. Sélectionner l'emplacement d'installation ( Target Device)  : par exemple /dev/sdb1 si vous n'avez qu'un disque dur.

Pour ce second opus de MUFFIN, nous nous sommes intéressés aux magazines proposés par les communautés Fedora du monde entier. Le premier volet de cette série se penche donc sur un Mag en provenance du Brésil. Ce dernier se prénomme «  Revista  » et compte déjà cinq numéros à son actif  !

Remarque  : le logiciel ne vous affiche que les partitions montées en USB. Choisir la taille de la persistance ( Persistant Storage)  : permet de sauvegarder les installations de logiciels et ses documents personnels. Lors de l'installation à partir d'une image ISO disponible sur votre disque la persistance calcule automatiquement l'espace restant et vous indique donc le maximum réellement disponible. Par contre lors d'une installation autre il faut compter les 700  Mo d'installation et donc ne pas spécifier trop d'espace en persistance  ! A présent il ne reste plus qu'à appuyer sur Create Live USB.

On ne peut que prendre exemple sur cette communauté brésilienne dynamique… Appréciez  ! Pour les fans, n'hésitez pas à jeter un coup d'œil sur le site officiel [1 ]  !

D'ici 3-1 3 minutes –  cela dépend de la taille de la persistance demandée et du formatage de la clef  – vous aurez votre clef prête à être utilisée sur n'importe quel ordinateur permettant le démarrage en USB. MUFFIN N° 2 -1 5-

Lien [1 ] http://www.projetofedora.org/Revista Écrit par Cédrik Guilbaud. Relu par Fabien Archambault.

I n t r o d uc t i o n à l a v i r t ua l i s a t i o n s o us F e d o r a DOSSIER

Introduction

Dans cet article, il est question de la virtualisation sur notre distribution Fedora. Ce sujet est particulièrement vaste et les solutions existantes, qu'elles soient libres ou non, sont nombreuses. Voilà pourquoi je vais me limiter, pour ce deuxième opus de Muffin, à vous donner la définition des termes principaux. Termes qui vous permettront de comprendre ce sujet qu'est la virtualisation, puis essayer d'expliquer succinctement le fonctionnement global d'une telle architecture.

Composition et type de virtualisation Lorsque l'on parle de solution de virtualisation certains termes tels qu'hyperviseur, système hôte, système invité, virtualisation totale ou encore paravirtualisation sont utilisés, je vous propose une petite définition pour chacun d'eux permettant ainsi une meilleure compréhension du sujet.

La virtualisation La notion de virtualisation est un concept ancien à l’échelle de l’informatique puisqu'elle date des années 1 970  ! À cette époque, la virtualisation se faisait de manière matérielle avec un cloisonnement électronique des divers composants applicatifs. Ce procédé peut être encore rencontré de nos jours, mais il est évident que nous allons nous concentrer dans cet article à la virtualisation avec cloisonnement logiciel. La virtualisation est l'ensemble des techniques matérielles et/ou logicielles qui permettent de faire fonctionner sur une seule machine plusieurs systèmes d'exploitation et/ou plusieurs applications, séparément les uns des autres, comme s'ils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes. Ce partage de matériel entre plusieurs systèmes d'exploitation a différents avantages que nous verrons un peu plus tard. Cette notion de virtualisation s'est vue attribuer un certain nombre de principes définis par deux ingénieurs en 1 974  : Popek et Goldberg. Ces principes les voici  : • Le premier est ce qu'ils appellent le critère d'«  équivalence  ». Ceci implique qu’une application quelconque doit s’exécuter de la même manière qu'elle soit exécutée au dessus d’un hyperviseur ou d’une machine physique. • Le second est celui du «  contrôle de ressources  ». Ce critère indique que l'hyperviseur doit avoir le contrôle exclusif des ressources à partager.

MUFFIN N° 2 -1 6-

N’importe quelle application doit donc passer par cet outil pour pouvoir accéder à une ressource partagée. • Le troisième et dernier principe est le critère d'«  efficacité  ». Il indique qu’une part majoritaire d’instructions doit être exécutée par le processeur sans intervention de l'hyperviseur. Ce critère exclut les techniques de virtualisation totale. La paravirtualisation, elle, permet de répondre un peu plus à ce principe.

Hyperviseur Un hyperviseur (aussi appelé VMM pour Virtual Machine Monitor) est une plate-forme de virtualisation qui permet à plusieurs systèmes d’exploitation de travailler sur une machine physique en même temps. Il est à noter que l'hyperviseur peut faire office de système d'exploitation hôte. La virtualisation totale

La virtualisation totale est un type de virtualisation. Un hyperviseur retranscrit chacune des informations entre le système d'exploitation virtualisé (système invité) et le matériel réel en les transmettant au système d'exploitation principal (système hôte). Ces opérations sont possibles grâce à une émulation du matériel de la part de l'hyperviseur au système invité. Les appels système des systèmes invités n'ont donc pas besoin d'être modifiés contrairement à la paravirtualisation. Ainsi, n'importe quel système d'exploitation doit pouvoir être installé sur ce type de virtualisation. L'inconvénient de ce procédé est qu'il est alors plus coûteux en termes d'utilisation de ressources et affecte les performances de la machine. Il est à noter que l'on peut aussi appelé HVM MUFFIN N° 2 -1 7-

( Hybrid Virtual Machine ou Hardware Virtual Machine) les machines virtualisées utilisant la virtualisation totale.

La paravirtualisation

La paravirtualisation est une technique de virtualisation qui présente à une machine virtuelle une interface logicielle similaire à du matériel réel. Ce matériel étant optimisé pour ce type de fonctionnement, contrairement à l'émulation d'un périphérique matériel existant comme dans la virtualisation totale, cela permet d'éviter certaines lenteurs. La paravirtualisation permet aux machines virtuelles fonctionnant sur ce type de virtualisation d'atteindre un niveau de performance proche du matériel réel. Cependant, les systèmes d'exploitation doivent être modifiés afin de fonctionner sur ces systèmes paravirtualisés. Le portage des systèmes d'exploitation libres est généralement effectué, seulement il appartient aux fournisseurs de systèmes d'exploitation propriétaires de réaliser ces modifications eux-mêmes. Dans ce contexte, les systèmes d’exploitation invités communiquent avec l'hyperviseur par l'intermédiaire d'API ( application programming interface, une interface de programmation applicative) de communication. Ces API remplacent les appels système et chaque solution de virtualisation dispose de sa propre API. Il est à noter que l'on peut aussi parler de VMA (virtualisation matérielle assistée) lorsqu'il s'agit de paravirtualisation.

L'isolation L'isolation est une technique permettant de séparer plusieurs contextes ou environnements, on parle d'environnement virtuel.

nos équipements physiques. La plupart des serveurs (mails, DNS, web, FTP, etc.) n'utilisent pas toujours la totalité de la puissance que propose la machine. Ainsi en regroupant ces serveurs, en les virtualisant, là où trois serveurs physiques étaient nécessaires auparavant, un seul suffit aujourd'hui grâce à la virtualisation. Les machines, les serveurs étant de nos jours de plus en plus puissants et performants, la virtualisation est alors une solution tout à fait satisfaisante en terme d'efficacité.

Cette technique se base sur une version du noyau GNU/Linux modifiée. Ce même noyau fournit la virtualisation, l'isolement, la gestion de ressources, etc. Ainsi cette technique a l'avantage d'être peu coûteuse en ressources et offre la possibilité de disposer de différents environnements (GNU/Linux) et donc différentes distributions sur une même machine en simultané. C'est la solution de virtualisation la plus légère.

Les intérêts de la virtualisation

Vous venez d'avoir un récapitulatif des différentes définitions permettant de mieux comprendre le fonctionnement et l'organisation d'une solution de virtualisation. Je vous propose de découvrir ce que peut apporter ce type de solution au sein d'une entreprise, mais aussi pour un simple particulier. Je vois en ce qui me concerne quatre axes d'intérêts principaux.

L' économie d' énergie À l'heure où la prise de conscience de l'impact de l'Homme moderne sur notre planète, il semble évident de souligner ce point. Si pour trois serveurs fonctionnant 24/24h 7/7j, il n'y en a plus qu'un, le taux de dioxyde de carbone, la consommation d'énergie et sûrement d'autres points que j'oublie sont tout autant d'éléments qui ne peuvent que pousser à virtualiser au maximum  ! La réduction des coûts En effet, la virtualisation permet de réduire le nombre de serveurs physiques, en exploitant au mieux un seul serveur hébergeant une solution de virtualisation. On obtient alors une mutualisation de

De plus, cette réduction de coût a un impact direct sur l'hébergement de ces serveurs, il y a alors besoin d'un espace moindre, avec une climatisation moindre et avec une consommation électrique moindre pour un même nombre de services. L’architecture sera donc utilisée de manière plus efficace, mais comme toute architecture, celle-ci aura un coût de mise en place et de maintenance qu'il ne faut pas négliger.

La sécurité La sécurité dans la notion de virtualisation, est lié à la sécurité d'un contexte applicatif que l'on peut observer lorsque l'on utilise 'chroot' sous GNU/Linux par exemple, et donc plus généralement le cloisonnement, ce qu'apporte la virtualisation. Ainsi on atteint un cloisonnement proche du cloisonnement physique que l'on obtient avec des machines physiques. Je travaille chez un éditeur de logiciels, et l'intérêt des machines virtuelles réside dans le fait tout simple, que celles-ci soient propres à un contexte. Ainsi afin de disposer d'un contexte client, quoi de plus simple et pratique que de remonter son environnement sur une machine virtuelle. D'autant plus que celle-ci n'a pas besoin d'être démarrée en permanence, un système de mise en pause permettra en rejoignant un point cité plus haut, d'économiser en énergie et financièrement. Dans ce même esprit, l'isolement d'un contexte peut être considéré pour un particulier à disposer d'un environnement n'ayant qu'un certain nombre de logiciels restreints, spécifiques, non disponibles sur son système d'exploitation natif, ou tout simplement, dans un contexte de test de la prochaine release de Fedora  ! ;-)

La criticité des services virtualisés On peut même parler de «  fail over  ». Les avantages des solutions de virtualisation sont certains

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cependant une panne matérielle induirait l’indisponibilité d’un grand nombre de services  ! La virtualisation permet de pallier à cette problématique en fournissant la possibilité de sauvegarder le contexte dans sa globalité, voire, via des solutions de virtualisation comme «  Xen  » ou «  VMWare ESX  », d'offrir la possibilité de migrer de manière transparente des machines virtuelles d'un serveur virtuel vers un autre  ! Ainsi le maintien du service est garanti même pour des applications ne proposant pas forcément de solution de «  fail over  » par défaut et cela peu importe la panne.

Les performances Certaines solutions de virtualisation comme les offres «  VMWare ESX  » (et «  ESXi  ») permettent de pallier aux (très faibles) problèmes de performances liés à la virtualisation totale en attribuant à une machine virtuelle les ressources dont elle a besoin. Par exemple si vous avez plusieurs machines virtuelles, dont une seule ayant un besoin en terme de puissance de calcul à un instant t, alors la fréquence ou le nombre de processeurs définis pour cette machine virtuelle vont momentanément être augmentés en utilisant plus de ressources qu'elle n'est censée avoir. Les ressources allouées à chaque machine ne sont pas figées, dans une solution de virtualisation comme «  Xen  » ou «  VmWare  », il est possible de choisir de bloquer ou non le dépassement des ressources physiques consommables, que ce soit en limite haute comme en limite basse. Indirectement, une solution de virtualisation proposant ce type d'opération permet ce que l'on appelle de la répartition de charge ( Load Balancing) et cela comme pour le basculement lors d'une panne, même pour des applications de pouvant pas le gérer nativement. Naturellement, cette liste n'est pas exhaustive et chacun peut y trouver de multiples intérêts.

Les solutions les plus populaires

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Voici la liste des hyperviseurs les plus implantés.

VMWare VMWare est une société éditrice de solutions de virtualisation propriétaires, émulateur de plateforme x86 grâce au procédé de virtualisation partielle. Elle édite différents produits, dont VMWare Player et VMWare Workstation proposant une virtualisation simple sur un poste, et VMWare ESX/ESXi et VMWare Server qui sont des solutions de virtualisation orientés serveur utilisant une distribution Red Hat comme système d'exploitation de base pour la plateforme ESX/ESXi. Cette société représente à l'heure actuelle l'une des acteurs principaux dans le monde de la virtualisation. VirtualBox VirtualBox est un logiciel de virtualisation totale créé par la société InnoTek rachetée par Sun, puis par Oracle. Ce logiciel libre de virtualisation fonctionne sur les systèmes d'exploitation  : Microsoft Windows, GNU/Linux 32 et 64 bits, FreeBSD 32 et 64 bits et Mac OS X. Il supporte en tant qu'invité  : Microsoft Windows, GNU/Linux, OS/2 Warp, OpenBSD et FreeBSD.

KVM / QEMU KVM est un fork de QEMU. Le code source des deux projets est fréquemment resynchronisé. La principale modification apportée est le support du module kvm. Lorsqu'on parle de KVM, on parle généralement de l'ensemble  : la version modifiée de QEMU et le module kvm. Ces logiciels sont également libres, Comme expliqué ci-dessus KVM est la version modifiée de QEMU tirant parti des instructions de virtualisation des processeurs Intel et AMD (Intel VT ou AMD-V), tout comme la majorité des solutions de virtualisation présentées dans cet article.

Open VZ Ce logiciel libre utilise une technologie de virtualisation de niveau système d'exploitation basée sur le noyau Linux nommé Virtuozzo, à michemin entre la paravirtualisation et l'isolement. OpenVZ est un système de virtualisation particulier puisqu'il permet de faire tourner différentes machines virtuelles partageant un noyau unique. Cette technique est donc limitée à des machines (hôte ou invité) tournant sous le système d'exploitation GNU/Linux. En contrepartie, les performances sont particulièrement élevées et il est

très facile de modifier les configurations physiques des machines virtuelles sans les redémarrer. Cette technique est souvent employée chez les hébergeurs pour les offres «  VPS  » ( virtual private server) par exemple.

Linux­VServer Linux-VServer est un isolateur de contextes à la manière de chroot en ajoutant un certain nombre de fonctionnalités. Cette solution de virtualisation consiste en un patch pour le noyau Linux qui permet d'exécuter plusieurs applications dans différents contextes sur une machine hôte. Nous sommes alors dans le cas d'une solution de virtualisation de type isolement. Xen Xen est une solution de virtualisation libre. Cette solution utilise le principe de paravirtualisation et de virtualisation totale depuis sa dernière version. Ainsi tout type de système d'exploitation peut être exécuté au sein de cet hyperviseur parfois renommé paravirtualiseur.

Hyper­V Hyper-V est une solution de virtualisation propriétaire tournant uniquement sur des environnements Microsoft Windows Server 2008 . Le principe de virtualisation se base sur l'isolement de partitions enfants hébergeant les systèmes invités, tout en proposant des facilités d'accès aux ressources via un composant nommé VMBus, cependant, les systèmes invités doivent être modifiés afin de supporter les fonctions Enlightened I/O (dans le même principe que la paravirtualisation).

Év è n e m e n t s à n e p a s m a n q ue r ce t t e a n n é e ! Avis à la population  : cette année vous propose des évènements qui sont d'une importance capitale  ! N'hésitez plus à participer  !

Les Rencontres Mondiales du logiciel libre

«  Les RMLL 201 0 sont un cycle non commercial et d’accès gratuit de conférences, ateliers et tables rondes autour du logiciel libre et de ses usages. L’objectif est de fournir un lieu d’échanges et de rencontres entre utilisateurs, développeurs et acteurs du Logiciel Libre. Les RMLL sont organisées cette année sur l’agglomération bordelaise du 6 au 1 1 juillet 201 0 par un collectif d’associations d’Aquitaine avec le soutien de partenaires publics et privés.  » • Source  : http://201 0.rmll.info

Open World Forum

Pour aller plus loin… Sites officiels • http://www.vmware.com/ • http://www.virtualbox.org/ • http://wiki.qemu.org/Index.html • http://www.linux-kvm.org/page/Main_Page • http://openvz.org/ • http://www.virtuozzo.com/ • http://linux-vserver.org/ • http://www.xen.org/

"Technologies – Innovation – Modèles économiques – Ecosystèmes – Politiques Publiques… Le logiciel libre révolutionne toute l'économie numérique. Êtes-vous prêt pour cette révolution  ? Les 30 Septembre et 1 er Octobre 201 0, le principal sommet mondial dédié au numérique ouvert rassemblera des décideurs venus de 30 pays pour débattre de l'impact technologique, économique et sociétal de l'innovation ouverte, et crossfertiliser les initiatives dans ce domaine."

Écrit par Alexandre Frandemiche. Relu par Fabien Archambault.

• Source  : http://www.openworldforum.org MUFFIN N° 2 -20-

Fe do r a L A M P Introduction

$ su ­c 'service mysqld start'

Normalement, le terminal indique que le démarrage est OK. Démarrage de MySQL :

LAMP est un acronyme désignant un ensemble de logiciels libres permettant de construire des serveurs de sites Web. L'acronyme original se réfère aux logiciels suivants  : • • • •

Linux, le système d'exploitation  ; Apache, le serveur Web  ; MySQL, le serveur de base de données  ; PHP, le langage de script.

Grâce à cette combinaison, nous bénéficions d'une architecture pour le développement d'applications web.

Installation d'Apache

Le but n'est pas de présenter le très célèbre serveur Web Apache [1 ] mais de vous indiquer comment l'installer rapidement. Vous pouvez retrouver le détail de sa configuration sur la documentation en ligne écrite par Remi Collet «  Installation et configuration d'Apache  » [2]. Pour commencer… $ su ­c 'yum install httpd­manual'

Nous allons maintenant configurer les bases de données de manière sécurisée. Dans le cas contraire, les bases seraient accessibles en tant que 'root' sans mot de passe. $ mysql_secure_installation

Maintenant, passons à la configuration  : NOTE: RUNNING ALL PARTS OF THIS SCRIPT IS RECOMMENDED FOR ALL MySQL SERVERS IN PRODUCTION USE! PLEASE READ EACH STEP CAREFULLY! In order to log into MySQL to secure it, we'll need the current password for the root user. If you've just installed MySQL, and you haven't set the root pass­ word yet, the password will be blank, so you should just press enter here. Enter current password for root (enter for none) :

Pour les personnes les moins à l'aise en anglais, vous devez saisir votre mot de passe pour l'utilisateur root, ici le mot de passe n'a pas été encore défini. Veuillez appuyer sur la touche «  Entrée  ». Change the root password? [Y/n]

Répondez 'Y' à la question. Remove anonymous users

Votre serveur Web préféré est maintenant installé. Passons à l'installation de MySQL…

Installation de MySQL

[ OK ]

Ensuite répondez 'Y' à la question.

Lancer la commande  :

Disallow root login remotely ?

$ su ­c 'yum install mysql­server'

Une fois que l'installation est terminée, il faut démarrer le service MySQL avec  : MUFFIN N° 2 -21 -

puis 'n' à la question.

Remove test database and access to it ?

Ensuite, vous pouvez répondre 'Y', cela supprimera la base de test. Reload privilege tables now ?

Pour terminer, répondez 'Y' à cette dernière question qui rechargera les privilèges afin de valider les modifications apportées. Voilà, la configuration de votre base de données est terminée.

Installation de PHP

Lancer la commande  : $ su ­c 'yum install php'

L'Interface Homme-Machine (IHM) «  PhpMyAdmin  » est très pratique. Je l'utilise tout le temps. Elle est d'autant plus pratique que vous pouvez accéder à vos bases de données même de l'extérieur à condition que votre PC soit configuré dans ce sens.

Pour vérifier que PHP est bien installé, nous allons créer un fichier test.php dans le dossier /var/www/html/ et y insérer l'instruction suivante  :

Installation de PhpMyAdmin

Cette interface web est très pratique pour configurer vos bases de données. Il faut installer le paquet suivant  :

Pour aller plus loin…

# yum install phpmyadmin

Hôtes virtuels

Ceci a pour effet d'installer la librairie php-mysql.

Test de l'environnement

Une fois les étapes précédentes réalisées, nous allons pouvoir démarrer notre serveur Apache, si celui-ci ne l'était pas.

Pour ma part, j'ai créé un dossier «  webdev  » dans mon «  /home/user  » qui contient tous les sites développés ou en cours de développement. J'ai créé un fichier de configuration dans «  /etc/httpd/conf.d/messites.conf  » contenant les adresses des sites à utiliser. # activation des hôtes virtuels NameVirtualHost *:80

$ su ­c 'service httpd start'

ou pour le redémarrer  : $ su ­c 'service httpd restart'

Puis démarrer le serveur MySQL  : $ su ­c 'service mysqld start'

Une fois que celui-ci est démarré, vous pouvez accéder à la page précédemment créée «  test.php  ».

# Hôte virtuel par défaut # home du site : URL = http://monsite/ ServerName monsite # Dossier contenant les pages DocumentRoot /home/user/webdev/monsite/ # jeu de caractères (UTF­8 par défaut) AddDefaultCharset ISO­8859­1

MUFFIN N° 2 -22-

Migration MySQL de Windows à Fedora

J'ai eu besoin de migrer des données depuis Windows vers Fedora. Trois possibilités s'offrent à vous  : • l'exportation via phpmyadmin et l'import via la même interface  ; • l'utilisation de mysqldump pour l'export  : mysqldump ­u nom_utilsateur ­p nom_base > ba­ ckup

pour l'import utiliser cette commande  : mysql ­u nom_utilsateur ­p nom_base < backup

• déplacer le ou les dossiers présents dans le répertoire MySQL de Windows vers le répertoire «  /var/lib/mysql/  ». Le nom des dossiers correspond aux noms des bases de données.

Astuce

Pour ne pas avoir à renseigner le mot de passe constamment (ce qui peut arriver lorsque qu'on développe), il suffit d'exécuter cette commande  : # chown ­R nom_utilisateur /var/www/

Liens [1 ] http://www.apache.org/ [2] http://doc.fedorafr.org/wiki/Installation_et_configuration_d%27Apa che Écrit par Mathieu Schires Relu par Fabien Archambault

Fe do r a e t l e mo n i t o r i n g s ys t è m e

Introduction

Quand on utilise son ordinateur il arrive bien souvent que celui ci ne réagisse pas comme on le souhaiterait. Ainsi il peut perdre en réactivité ou, plus trivialement, il «  rame  ». Une solution simple est de redémarrer le système. Hélas si cela résout le problème à court terme, les mêmes causes produisant les mêmes effets font que le problème risque fort de réapparaître tôt ou tard. Il convient donc de déterminer ce qui se passe. Vous entrez donc dans le monde passionnant du monitoring système. Dans l'article qui suit nous allons aborder les bases en nous intéressant à l'outil gnome-system-monitor.

Installation Normalement dans une installation standard, le logiciel est déjà installé. Néanmoins, si cela n'était pas le cas il suffit de taper la commande suivante  : # yum install gnome­system­manager

Lancement

On ouvre le menu Applications → Outils Systèmes et on choisit Moniteur système. On obtient alors la fenêtre suivante  :

On y voit décrit de façon très synthétique son ordinateur. On peut voir qu'on a quatre onglets  :

• système  ; • processus  ; MUFFIN N° 2 -23-

• Ressources  , • Systèmes de fichier. L'onglet Ressources

Cet onglet va nous permettre de voir de manière dynamique comment se comporte notre système.

On voit donc que c'est un programme Perl qui consomme une bonne partie de la CPU. On peut alors le tuer en le sélectionnant, en cliquant sur le bouton droit de la souris et en sélectionnant Tuer le processus. Si on a un problème d'utilisation trop importante de la mémoire, on peut tirer les processus par occupation mémoire comme on peut le voir sur la capture d'écran suivante  :

L'onglet Systèmes de fichier

On obtient alors une représentation  :

Enfin pour finir cette petite introduction au système monitoring nous allons examiner le quatrième onglet Systèmes de fichier. Voici ce qu'on obtient  :

• de l'utilisation de ou des processeurs (CPU)  ; • de l'utilisation de la mémoire  ; • du trafic réseau. Grâce à ces courbes on peut repérer d'éventuelles anomalies. Par exemple dans le cas présent on voit que l'occupation du processeur est importante alors qu'on ne fait rien. Pour aller plus loin on va aller examiner le deuxième onglet Processus L'onglet Processus

Pour chaque partition, lecteur de DVD ou clé USB, on peut obtenir son type et son taux d'occupation. Cela est très pratique pour connaître les endroits où il vous reste de la place.

On obtient alors la fenêtre suivante  :

Pour aller plus loin…

Voici donc que se termine un aperçu très succinct du monitoring système. La grande richesse des systèmes GNU/Linux fait qu'il existe une multitude de façons de faire la même chose. Les utilisateurs plus exigeants pourront se pencher sur les outils suivants  : On voit pour chaque processus du système des informations le concernant. On peut classer la liste de ces processus sur différents critères. Dans le cas qui nous occupe comme j'ai un problème avec l'occupation CPU j'ai cliqué sur la colonne CPU. On peut le voir grâce au petit symbole ^ dans la colonne CPU.

• top  : un outil qui permet d'examiner plus finement les processus  ; • strace  : cet outil permet de tracer les appels système d'un programme. Cela est utile pour savoir ce que fait un programme qui semble complètement hors de contrôle  ; • lsof  : cet outil permet de savoir quels fichiers sont ouverts par quel processus.

MUFFIN N° 2 -24-

La commande top

top est un programme en ligne de commande permettant d'afficher le détail des ressources système utilisées par l'ensemble des programmes, ainsi que programme par programme. La partie supérieure affiche la consommation globale des ressources avec les informations suivantes et dans cet ordre  : • nombre total de programmes en cours d'exécution sur la machine [Tasks]  ; • programmes actifs [Running]  ; • programmes en sommeil/non actifs [Sleeping]  ; • programmes arrêtés [stopped]  ; • nombre de programmes en attente de réponse / état incertain [zombie]  ; • Cpu(s)  : détails sur l'utilisation du/des temps processeur(s)  ; • Mem  : détails sur la mémoire RAM totale/utilisée/libre  ; • Swap  : Détails sur la mémoire SWAP totale/utilisée/libre…

htop est une évolution de top, il permet entre autre de visualiser la charge mémoire et CPU sous forme graphique. De plus il permet, de façon interactive, de trier les processus selon les critères énoncés précédemment, ainsi que d'afficher leur arborescence, d'effectuer des recherches et de tuer des processus.

L'affichage détaillé par processus se compose de  : • • • • • • • • • • • •

PID  : identifiant du processus  ; USER  : profil utilisateur lançant le processus  ; PR  : niveau de priorité de la tâche  ; NI  : indice supplémentaire de priorité (si NI < 0 alors faible priorité et inversement)  ; VIRT  : total de la mémoire virtuelle utilisée par la tâche  ; RES  : valeur de la mémoire physique (non SWAP) utilisée par une tâche  ; SHR  : partie de la mémoire VIRT qui peut être partagée  ; S  : statut du processus  ; %CPU  : utilisation du/des temps processeur(s); %MEM  : mémoire RAM utilisée  ; TIME+  : temps écoulé depuis le lancement du processus  ; Commande  : chemin de l'exécutable associé (pour HTOP) et nom de la commande associé (pour top).

MUFFIN N° 2 -25-

Ecrit par Eric Doutreleau Relu par Fabien Archambault

L e s P a q ue t s F e d o r a d u J o ur Introduction Paquet Fedora du Jour regroupe des rédactions de présentation de logiciels. Le but est de permettre à tous de découvrir de nouveaux logiciels et d'avoir une procédure simple d'installation. Les billets seront répartis selon cinq thèmes  :

• Lundi productif  : utilitaires et outils de productivité  ;

• Mardi artistique  : média et outils de créativité, artwork et thèmes  ;

• Le «  pourquoi  » du mercredi  : un aperçu des détails de configuration et des choix de paquetage fait par les empaqueteurs de Fedora  ;

• La GUI du jeudi  : outils graphiques intéressants  ; • Divertissement du vendredi  : jeux, distractions et outils pour embellir.

Désormais, l'équipe de Paquet Fedora du Jour vous propose une présentation d'une semaine des articles les plus appréciés dans ce magazine sous la forme d'une rubrique Paquet Fedora du Moment.

Voici donc une première sélection de programmes issues des Paquets Fedora du jour.

Lundi Productif

Impressive (anciennement KeyJnote) est un outil écrit en Python, permettant de donner des présentations, tout comme le module Impress d'OpenOffice. Toutefois, comme il est indiqué sur son site, Impressive le fait «  avec style  ». En effet, son affichage en OpenGL lui permet d'offrir de nombreux effets de transition (dans le style «  page qui se tourne  », ou encore de très agréables effets de fondus), un aperçu des différents slides dans la même veine que la fonction d'exposé de Compiz, un «  projecteur  » (une zone lumineuse qui suit la souris afin de mettre en valeur ce que voulez), ainsi qu'une sorte de surlignement (identique au projecteur, sauf qu'il s'agit d'une zone rectangulaire fixe, tracée à la souris). Il dispose également de petits gadgets, comme un chronomètre, pour ne pas dépasser votre temps de parole. Pour l'utiliser, rien de plus facile. En effet, il suffit d'exporter votre présentation au format PDF, et d'exécuter dans une console la ligne de commande suivante  : $ keyjnote.py votrepresentation.pdf

ou

$ impressive votrepresentation.pdf

MUFFIN N° 2 -26-

La présentation se lance alors. Utilisez les flèches ou la souris pour faire défiler les slides, appuyez sur Tab pour obtenir l'aperçu des slides pour une navigation rapide (rappuyez sur Tab pour retourner à la diapo courante), maintenez le clic gauche pour dessiner un rectangle afin de mettre en surbrillance la zone sélectionnée (pour retirer la zone, faites un clic droit dessus), utilisez la touche Entrée pour qu'un spot lumineux suive votre pointeur (vous pourrez alors vous servir des touches + et - pour ajuster la taille du spot). Le logiciel permet aussi l'utilisation de petits fichiers de description, afin de définir entièrement la présentation  : l'effet de transition entre telle et telle diapo, le passage automatique, différé ou manuel au slide suivant, etc. On regrettera simplement le fait que ce logiciel s'utilise exclusivement en ligne de commande. Toutefois, il existe une interface graphique permettant aux réfractaires de paramétrer leur présentation sans toucher à la ligne de commande  : http://keyjnotegui.berlios.de. • Installation en ligne de commande  : yum install keyjnote

ou

yum install impressive

• Installation avec l'installateur graphique  : Applications → Productivity

Hugin est un outil qui permet de fusionner des photos ensemble afin d'obtenir une photo panoramique. Bien que cela fonctionne mieux avec des photos nettes et de bonne qualité (par exemple, en fixant l'appareil photo sur un trépied), il peut aussi effectuer la même opération avec des photos prises à main levée. L'interface de ce programme vous permet de créer un panorama en vous guidant dans les étapes à effectuer  : choisir les photos, indiquer les différents objectifs, les points de contrôle (endroits correspondants sur les photos), optimiser, et enfin retoucher. Dans la plupart des étapes, vous pouvez effectuer des ajustements manuels ou laisser le logiciel les réaliser automatiquement. Hugin est réellement l'interface graphique aux traitements fournis par libpano, une bibliothèque du projet Modèle:Panorama Tools à l'origine créé par le professeur Helmut Dersch de l'Université des Sciences Appliquées de Furtwangen. Le projet Panorama Tools est maintenant maintenu par un certain nombre de contributeurs comprenant cinq étudiants du Google Summer of Code qui ont travaillé à quelques améliorations au cours des derniers mois –  ainsi, nous pouvons attendre avec intérêt de nouvelles possibilités avec ce logiciel dans le futur. • Installation en ligne de commande  :

• Localisation dans le menu après installation  :

yum install hugin

Non disponible dans les menus

• Installation avec l'interface graphique  :

• Commande  :

Applications → Graphisme → Hugin

/usr/bin/keyjnote.py

ou

• Localisation dans le menu  :

/usr/bin/impressive

• Site web  : http://keyjnote.sourceforge.net/ ou http://impressive.sourceforge.net/

Mardi Artistique

Applications → Graphisme → Hugin Créateur de diaporama

• Commande  : /usr/bin/hugin

• Site web  : http://hugin.sourceforge.net/ MUFFIN N° 2 -27-

Le « pourquoi » du mercredi

La directive «  LocationMatch  » s'assure que cette configuration s'applique seulement aux demandes avec le chemin de / (ou de plusieurs / ), qui redirige seulement les demandes au «  DocumentRoot  » (http://ServerName/). Pour une telle demande, l'option «  Indexes  » est désactivée, ainsi vous ne pouvez pas obtenir une liste automatique d'index ou d'annuaires. Si une page préconstruite d'index existe, comme index.html ou index.html.var, alors l'accès au fichier est fait ; mais si elle n'existe pas, une erreur du type HTTP 403 est produite («  interdit  »). La directive d'ErrorDocument indique la page à présenter dans ce cas  : /var/www/error/noindex.html. Dès que vous créerez une page d'index, l'erreur 403 n'est plus produite, et la page bienvenue disparaît.

Si vous installez le serveur web Apache sur votre système Fedora, démarrez-le, puis accédez-y avant d'ajouter n'importe quel contenu, vous verrez alors «  la page d'essai de Fedora  » ou «  la page bienvenue  » comme montré ici. D'où cette page vient-elle  ? Où est-elle configurée  ? et comment disparaît-elle une fois que vous ajoutez le contenu  ?

Le dossier de configuration /etc/httpd/conf.d/welcome.conf appartient au paquet httpd (Apache). La plupart des autres dossiers de configuration situés dans /etc/httpd/conf.d appartiennent quant à eux à d'autres applications Web telles que webalyzer, BackupPC, gallery2, ou lsquirrelmail, et configurent spécifiquement Apache ; la suppression du paquet httpd enlève ce fichier de configuration spécifique de l'application Apache.

Cette page n'est pas configurée dans le fichier principal de configuration d'Apache, /etc/httpd/conf/httpd.conf –  il n'y a aucune mention d'elle du tout dans ce document, celui-ci ne sert qu'à la configuration du serveur uniquement. La configuration pour cette page est indiquée dans /etc/httpd/conf.d/welcome.conf, qui ressemble à ceci  :

La GUI du jeudi

# # This configuration file enables the default « Wel­ come » # page if there is no default index page present for # the root URL. To disable the Welcome page, comment # out all the lines below. # Options ­Indexes ErrorDocument 403 /error/noindex.html

GdMap est un outil qui permet de visualiser l'espace disque et surtout la manière dont il est utilisé. Ainsi si vous voulez voir de manière rapide quels sont les fichiers les plus volumineux dans tel ou tel répertoire, GsMap génère alors des rectangles plus ou moins grands selon la volumétrie des fichiers qu'ils représentent.

MUFFIN N° 2 -28-

Ceci vous permet de déterminer d'un rapide coup d'œil les fichiers prenant de la place sur votre disque et qu'il serait utile de supprimer ou de graver. GdMap est un outil disponible sur les systèmes d'exploitation répondant à la norme POSIX (GNULinux/BSD/UNIX-like).

• Installation en ligne de commande  :

Pour ceux qui ne bénéficient pas de la 3D sur leur machine, il est à noter qu'il existe aussi une version 2D  : poker2D  !

yum install gdmap

• Installation avec l'interface graphique  : Applications → Système → GDMap

Vous avez toutes les cartes en main pour raffler la mise  ! À vous de jouer… Avec modération bien sûr  !

• Localisation dans le menu  :

- Poker2D  :

Applications → Outils Système → Représentation Graphique du disque

• Installation en ligne de commande:

• Commande  :

yum install poker2d

• Installation en utilisant l'installeur graphique:

/usr/bin/gdmap

Applications → Jeux → poker2d

• Site web  : http://gdmap.sourceforge.net

Divertissement du vendredi

• Localisation dans le menu après installation: Applications → Jeux → poker2d

• Commande: /usr/bin/poker2d

Pok3D est un jeu de poker en ligne doté de graphismes en 3D temps réel. Les variantes les plus classiques du poker sont supportées (hold'em, omaha, stud 7, omaha 8, etc.). Le jeu est disponible sur les plateformes GNU/Linux , Windows et MacOS. Pok3D est sous licence GPL. Les joueurs ont le choix entre le mode Play Money, qui permet de jouer avec de l’argent virtuel sans débourser un centime, ou bien passer en mode Real Money pour jouer avec de l'argent réel. Afin de pouvoir jouer sans perdre la totalité de votre argent (fictif ou non), je vous conseille la lecture de ce document  : http://www.pok3d.com/tuto/pok3d_tut.pdf.

Étant un jeu en ligne où l'on peut parier de l'argent réellement voici aussi les conditions que se réserve la société hébergeant le jeu  : https://www.pok3d.com/sujet.php?sjtid=280.

- Poker3D  : • Installation en ligne de commande: yum install poker3d

• Installation en utilisant l'installeur graphique: Applications → Jeux → poker3d

• Localisation dans le menu après installation: Applications → Jeux → poker3d

• Commande: /usr/bin/poker3d

• Site web: https://www.pok3d.com/

Utiliser Poker3D nécessite au préalable un compte sur le site du projet https://pok3d.com. C'est pourquoi le programme, lors du premier lancement, vous redirige vers ce site. Une fois votre compte créé, vous pouvez enrichir votre porte-feuille fictif à cette adresse  : https://www.pok3d.com/cashier.php. MUFFIN N° 2 -29-

Écrit par Alexandre Frandemiche. Relu par Fabien Archambault.

S UGA R : l ' e n v i r o n n e me n t de b u r e a u p o u r l ' OL P C Introduction

ligne de commande   :

Sugar est un environnement de bureau très particulier. Le projet est né du projet OLPC (One Laptop Per Child)  : concevoir un ordinateur à 1 00  dollars pour les pays en voie de développement, essentiellement pour l'éducation. Comme le public ciblé ne connait pas l'informatique telle que nous la concevons, le projet s'est tourné vers une interface nouvelle et adaptée. Cette interface est Sugar et est développée par SugarLabs [1 ] et Fedora a servi comme OS de base avec quelques adaptations pour la machine. Par conséquent, Sugar est beaucoup développé et implémenté au sein de Fedora qui continue à aider au développement malgré l'abandon de GNU/Linux au profit de Windows pour cet ordinateur. Fedora est par ailleurs l'une des seules distributions (avec Ubuntu) qui permet son installation via les dépôts officiels. Sugar est un environnement simple et léger, avec peu de fonctions pour satisfaire les besoins de base et particulièrement adapté aux débutants et au public non rompu à l'informatique comme les enfants ou les personnes âgées, notamment via l'usage aussi de grandes icônes.

yum install sugar\*

Ainsi tous les composants seront installés, de quoi faire un test en profondeur. Mais ceux qui ne veulent que le strict minimum peuvent se rabattre sur la commande suivante  : yum groupinstall « Sugar Desktop Environment »

Pour démarrer maintenant sur Sugar, cela dépend de votre gestionnaire de connexion. Pour KDM (installation de KDE en premier lieu)  : lorsque l'ordinateur vous invite à entrer votre mot de passe pour lancer KDE, il faut aller dans «  Type de Session  » et sélectionner «  Sugar  ». Dès lors que vous vous connecterez, c'est Sugar qui se lancera. Pour revenir sous KDE, faites la même manœuvre en choisissant KDE. Pour GDM  : sélectionnez votre nom et ensuite il vous demandera votre mot de passe. À ce moment là, dans la barre du bas, il y a «  GNOME  » (ou «  XFCE  » ou d'autres choix si d'autres environnements de bureau ont été installés). Cliquez dessus et la liste qui se déroulera vous proposera Sugar. Après l'avoir sélectionné et une fois le mot de passe saisi, Sugar se lancera.

Installer Sugar

Pour installer Sugar, rien de plus simple. Avec des outils comme PackageKit ou Yumex, vous pouvez installer tous les paquets de Sugar en faisant une recherche sur ce nom. Sinon il reste la bonne vieille

À la découverte de Sugar À la première vue de l'interface, on est un peu perdu  ! On est habitué aux interfaces esthétiques et pas au texte en police 25-30 avec des logos de la

MUFFIN N° 2 -30-

même taille  ! Mais c'est vraiment épuré dans le sens où quelqu'un qui n'a jamais utilisé l'ordinateur devrait comprendre au premier coup d'œil  ! Donc à la première connexion vous avez un écran qui vous demande votre nom, puis votre logo  :

• • •

Une fois que vous avez fini de remplir ces deux informations, un bureau est chargé  :

• • •



Lorsque j'ai vu pour la première fois cet écran je me suis demandé comment j'allais m'en sortir  ! En plus quand on lance une application, celle-ci se lance en plein écran donc le multitâche (via Alt-Tab) semble impossible. Cependant, étant donné que que l'environnement concerne initialement un projet d'ordinateur à 1 00  dollars, on imagine mal la possibilité de faire du multitâche dessus ou que l'utilisateur ciblé cherche forcément à ouvrir plusieurs applications en même temps. Afin de s'y retrouver je vais vous décrire les icônes présentes sur le bureau (à partir du haut et en suivant le cercle vers la droite en finissant par le logo central)  : • Terminal  : un «  simple  » terminal comme dans n'importe quel environnement graphique  ; • Calculer  : une calculatrice assez complète  ; • Log  : permet d'aller lire les logs de la machine MUFFIN N° 2 -31 -

au travers d'un menu déroulant à gauche et en cliquant dessus il affiche le contenu  ! Très pratique, tellement bien fait que des fois on se demande pourquoi on n'a pas la même chose dans notre environnement favori  ! Naviguer  : un navigateur Internet basé sur Xulrunner et qui utilise Gecko, le moteur de rendu de Firefox  ; Lire  : permet de faire de votre ordinateur un livre électronique (ebook)  ! Il a la capacité de lire les formats suivants  : PDF, TIFF et DJVU  ; ArtTortue  : pour ceux qui connaissent le turtle, un langage de programmation dans lequel vous faites avancer une tortue en lui donnant des instructions  ! Je pense que c'est une bonne idée pour ceux qui veulent s'initier à la programmation et c'est divertissant aussi (en particulier grâce à la colorisation)  ; Écrire  : un éditeur de texte proche de g(k)edit pour GNOME (KDE)  ; Discuter  : une interface de chat en ligne basée sur Telepathy (tout comme Empathy)  ; Pippy  : un éditeur pour coder en Python avec des exemples de codes de base. Là j'ai été assez impressionné par ce qui est fourni dans pippy, je l'adopterais presque  ! pour finir  : l'icône centrale qui est une représentation de votre logo (défini à la première connexion) et qui donne, via un clic droit, la possibilité d'accéder à  : - Éteindre, - Se déconnecter, - Mes paramètres, - S'enregistrer.

Avec tout cela il ne vous manque plus qu'à avoir l'explication de ce qui est en violet  : ce sont les applications lancées et que l'on a mises en tâche de fond. Pour ce faire, vous avez dû lancer l'application et cliquer sur le bouton en haut à droite (à vous d'essayer). Il nous reste deux icônes en haut à droite de l'écran  : • Écran favori  : c'est celui de gauche et c'est l'écran actuel  ; • Écran liste  : qui est montré dans la figure suivante

• Accueil  : le menu que j'ai déjà présenté précédemment  ; • Activité  : les logiciels qui sont démarrés  ; • Journal  : les applications qui ont été démarrées et arrêtées. Ensuite vous avez des icônes en bas à droite qui sont, pour moi, beaucoup plus simples à comprendre (de gauche à droite): Je pense que tout se comprend facilement dans cet écran. Vous pouvez aussi voir que le menu de recherche fonctionne sur cet écran donc vous tapez la commande que vous cherchez et il la trouve (petite anecdote  : c'est la même présentation que dans gnome-shell). Avec cela vous connaissez le minimum requis de cette interface. En conclusion, je dirai que cette interface est vraiment simple au premier abord, mais peut-être déroutante pour un utilisateur un tant soit peu averti. J'ai mis quelque temps à m'y habituer mais après ce petit temps d'adaptation tout semble être bien placé.

• Système de fichiers  : montre les disques, les clés USB, les CD/DVD montés… • Réseau  : crée de manière très rapide un réseau ad-hoc avec l'adaptateur wifi. Quand je dis rapide  : cliquez dessus et en moins de 1 0 secondes tout est configuré. Il ne reste plus qu'à s'y connecter  ! • Hauts-parleurs  : le niveau de sortie des haut-parleurs  ; • Batterie  : le niveau de votre batterie. Et pour aller encore plus loin allez voir l'OLPC sur Fedora  : http://fedoraproject.org/wiki/OLPC

Rendez-vous dans la section suivante pour avoir un peu plus  !

Et si on allait plus loin ?

Pour aller plus loin, dans l'interface de Sugar approchez votre souris vers le bas gauche de l'écran  :

Voici de nouvelles icônes qui sont encore une fois un peu déroutantes au premier abord mais que je vais expliciter (en haut, de gauche à droite)  : • Voisinage  : les ordinateurs connectés dans le voisinage  ; • Groupe  : le groupe utilisateur de l'ordinateur. Cela doit être pratique (non testé) pour faire des groupes de partage très facilement  ; MUFFIN N° 2 -32-

Écrit par Charles­Antoine Couret et Fabien Archambault Relu par Fabien Archambault

Nous rejoindre e n c ui s i n e ! Présentation

Muffin est le magazine de la communauté francophone de Fedora [1 ] et a pour but de présenter Fedora différemment aux utilisateurs débutants ou avancés. Son rôle essentiellement pédagogique permet de donner un autre vecteur de diffusion de la documentation de Fedora qui peut paraître austère et complexe à première vue. Sa diffusion libre et gratuite confirme son objectif en permettant une distribution au plus grand nombre. Seulement Muffin est un projet qui demande beaucoup de travail et de compétences variées. Par conséquent, il est nécessaire d'avoir du monde pour en assurer la pérennité et l'évolution. Et vous pouvez faire partie de cette équipe et de ce projet  !

MUFFIN recherche qui ?

Muffin a besoin de nombreuses compétences, ce qui permet à tout le monde de pouvoir apporter sa pierre à l'édifice. Voici les possibilités et compétences demandées  : • Rédacteur  : s'occupe de la rédaction d'un ou plusieurs articles sur un sujet donné. Parler un français correct et connaître assez bien le sujet est nécessaire. Mais en cas de doute, le reste de l'équipe peut l'aider dans les parties plus délicates  ; • Relecteur  : tâche ingrate pour certains mais au combien nécessaire, qui consiste à relire les articles et les corriger si besoin. Un français correct est exigé, mais pas de connaissances techniques poussées. Cette activité est nécessaire pour avoir un magazine propre avec le moins de fautes possible  ; • Graphiste  : il s'occupe du thème, de la décoration du magazine comme la couverture ou l'apparence

des pages. Il est donc recommandé de savoir manier des logiciels d'édition d'images et si possible d'avoir du goût (on me glisse à l'oreille que le vert kaki ne fait pas très vendeur)  ; • Metteur en page  : il transpose les articles du wiki sur un fichier PDF avec une mise en page spécifique comme on peut la trouver dans les magazines physiques. Il faut savoir utiliser Scribus ou LaTeX qui sont les meilleurs outils pour cela  ; • Autres  : vous pouvez créer une compétence à part dans le magazine. Muffin évolue, et vous pouvez y participer en proposant vos idées de réalisations. Comme vous pouvez le voir, Muffin recherche en fin de compte des personnes aux compétences et

Comment nous rejoindre ?

Pour rejoindre l'équipe du développement de Muffin, rien de plus simple  ! Le tout ne prend qu'une dizaine de minutes maximum. Pour commencer, il faut s'inscrire à la liste de diffusion du projet [2] puis vous y présenter en envoyant un message. Vous pouvez communiquer quelques informations personnelles de base, votre activité dans la vie et ce que vous faites dans le logiciel libre ou Fedora. Ensuite, un administrateur du wiki [3] du projet va créer votre compte et vous envoyer vos identifiants. Ensuite vous devez remplir votre page personnelle en y mettant des informations de votre présentation et de quoi vous contacter. Comme ça, l'équipe sait qui vous êtes et comment vous contacter. Vous êtes maintenant un contributeur à part entière et vous pouvez participer.

MUFFIN N° 2 -33-

Liens  : [1 ] http://fedora-fr.org/ [2] http://mailing-list.fedorafr.org/mailman/listinfo/fedora-fr-news [3] http://mag.fedora-fr.org/wiki/ReglesFonctionnement Écrit par Charles­Antoine Couret

Re m e r c i e m e n t s

Une certaine fierté se ressent quant à sortir ce magazine. Un plaisir incroyable se dégage du travail proposé, celui de pouvoir enfin vous présenter MUFFIN, «  The Magazine  » de la communauté francophone de Fedora. Je ne vais pas ériger un édifice à cette sortie, mais simplement remercier les personnes qui ont fait de ce dernier, un objectif réalisé  ! Indispensable donc, voici quelques «  Merci  » pour le boulot qui a été réalisé  : MERCI Alexandre Frandemiche –slobberbone–  ; MERCI Benoît Ansieau  ; MERCI Lucien Hantute –LiXiang–  ; MERCI Mathieu Schires –Matchichi –  ; MERCI Vincent Vilério –Evil-Rio–  ; MERCI Dreux Romain –leonidas–  ; MERCI Luya Tshimbalanga –finalzone–  ; MERCI Aghilès Aït-Larbi  ; MERCI Tom Dubin –Arkezis–  ; MERCI Robert Mayotte –trebor–  ; MERCI Lionel Bonizec –Loup Bleu–  ; MERCI Éric Doutreleau  ; MERCI Charles-Antoine Couret –Renault –  ; MERCI Fabien Archambault –MarbolanGos –  ; MERCI Chibon Pierre-Yves –pingou–  ; MERCI Pierre Dorbais–chdorb–  ; MERCI Cédrik Guilbaud –derikonto–. En espérant ne pas oublier des contributeurs ;) Merci à tous et rendez-vous pour le prochain numéro de votre magazine «  MUFFIN  »  ! MUFFIN N° 2 -34-