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sont par ailleurs présentées abstraction faite de l'EMSP-NdV. ... Le volume des demandes adressées aux EMSP a augmenté sur 2005, et ce, abstraction.
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INSTITUT UNIVERSITAIRE DE MEDECINE SOCIALE ET PREVENTIVE Unité des Services de Santé

EVALUATION DE LA PHASE D’INSTALLATION DU PROGRAMME CANTONAL DE DEVELOPPEMENT DES SOINS PALLIATIFS ACTIVITES DES EQUIPES MOBILES DE SOINS PALLIATIFS (EMSP)

Analyse annuelle du 1er janvier au 31 décembre 2005

Rapport au Service de la Santé Publique du Canton de Vaud

S. Paroz, chargée de recherches, lic. sciences sociales J. Junod, chargé de recherches, Dipl. Phys. Prof. B. Santos-Eggimann, médecin-adjoint, MD, DrPH, MPH

Lausanne mai 2006

TABLE DES MATIERES RESUME

1

1 INTRODUCTION

3

2 METHODE

3

3 RESULTATS 3.1

Caractéristiques générales des demandes adressées aux EMSP

3.1.1

Volume et type de demandes

3.1.2

Nombre de demandes par mois

3.1.3

Jour de la demande

3.2

Profil des patients concernés par les demandes

3.2.1

Age et sexe des patients identifiés

3.2.2

Type de diagnostic

3.2.3

Estimation de survie

3.2.4

Localisation

3.3

Origine de la demande

3.3.1

Lieu d’exercice des demandeurs

3.3.2

Profession/qualité des demandeurs

3.3.3

Lieu d’exercice en fonction de la profession du demandeur

3.4

Nature des demandes adressées aux EMSP

3.4.1

Motifs à l’origine de la demande initiale

3.5

Activités des EMSP en lien avec les demandes

3.5.1

Type d’activités

3.5.2

Visites au chevet du patient

3.5.3

Utilisation d’instruments d’évaluation

3.5.4

Intervenants

4

7

12

15

17

4 DISCUSSION

22

5 CONCLUSION

26

ANNEXES

27

Graphiques Tableau de la composition professionnelle des EMSP Tableau de la distribution globale des activités des EMSP

RESUME Le Service de la Santé Publique de l’Etat de Vaud a confié à l’Institut Universitaire de Médecine Sociale et Préventive (IUMSP) l’évaluation du Programme Cantonal de Développement des Soins Palliatifs (PCDSP), qui comprend une analyse de l’activité des équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) du canton. Ce quatrième rapport est le premier à couvrir l’entier d’une année d’activité des EMSP vaudoises, puisqu’il porte sur l’année 2005. Il propose cependant des résultats présentés par semestre, ceci afin de poursuivre l’observation semestrielle adoptée jusque là. Par ailleurs, le rapport analyse cette fois-ci l’activité de quatre EMSP, en intégrant les données relatives à l’équipe du Nord Vaudois, qui a démarré en janvier 2005. Sur le premier semestre 2005 (2005-1), 361 demandes ont été adressées aux quatre EMSP du canton. Elles concernaient 322 patients, dont 284 étaient identifiés. Pour le second semestre (2005-2), 352 demandes concernant 314 patients (288 identifiés) ont été reçues par les EMSP. Le nombre de demandes faites aux EMSP a encore augmenté entre 2004 et 2005, et ce, même si l’on ne tient pas compte de celles adressées à l’EMSP-NdV. L’augmentation du volume des demandes est cependant moins marquée qu’entre 2003 et 2004 et le volume des demandes a légèrement diminué entre le premier et le deuxième semestre 2005. Les EMSP sont toujours contactées en majorité pour des personnes âgées de plus de 65 ans (avec une légère ré-augmentation des personnes très âgées), résidant à domicile et atteintes d’une affection oncologique à un stade jugé dans la plupart des cas non terminal. Un taux de réponse amélioré quant à l’estimation de survie des patients ne change pas les résultats par rapport à ceux obtenus précédemment. L’observation d’une proportion importante de patients jugés ne pas être en phase terminale de la maladie se voit ainsi validée pour la première fois. Le profil du demandeur évolue en direction d’une plus forte proportion de professionnels de la santé exerçant en-dehors du milieu hospitalier. La majorité des motifs à l’origine des demandes concernent des situations concrètes: pour la plupart des demandes d’évaluation ou de gestion de symptômes, mais aussi de plus en plus d’aide à l’orientation des patients. Les interventions répondant à ces demandes sont toujours multiples. Les consultations téléphoniques restent les plus fréquentes, mais abstraction faite de l’EMSP-NdV, elles diminuent sur 2005-2. Les téléphones organisationnels et les écritures ont quant à eux nettement diminué. Un écart important entre le nombre de visites sur 2005-1 et celui sur 2005-2 est aussi mis en évidence. Par ailleurs, on note une forte diminution de l’utilisation d’instruments standardisés d’évaluation de la douleur ou d’autres symptômes lors des visites au chevet du malade ou lors des participations à un colloque. Certaines particularités par équipe ont disparu. Si la majorité des demandes restent adressées à l’EMSP-ARCOS par des médecins, elles concernent cette fois-ci plus souvent des patients localisés en milieu hospitalier, et ce malgré la mission spécifique de cette équipe qui est complémentaire à celle de la Division de Soins Palliatifs du CHUV. Par ailleurs, une majorité d’intervenants médecins ne se vérifie plus pour cette équipe. Si l’EMSP-ASCOR/FSC est toujours principalement contactée par le corps infirmier, il ne s’agit plus en particulier d’infirmiers(-ères) de liaison. Par ailleurs, les demandes qui lui sont adressées concernent désormais en majorité des patients à domicile et non plus des patients hospitalisés. L’EMSP-ARC, en revanche, présente des tendances stables, c’est-àdire des demandes principalement formulées par des médecins et concernant, des patients hospitalisés.

1

Les résultats 2005 inspirent quelques remarques générales: •

La meilleure qualité des données sur 2005 rend l’ensemble des résultats plus fiables;



L’activité de l’EMSP-NdV est encore faible;



L’évolution du volume des demandes adressées aux EMSP pourrait indiquer qu’elles sont en train d’atteindre leur vitesse de croisière;



Les personnes de plus de 80 ans, qui représentent le plus grand collectif de décès du canton ne sont pas représentées proportionnellement;



L’utilisation d’instruments d’évaluation de la douleur ou d’autres symptômes a diminué;



L’impact des particularités institutionnelles et organisationnelles de chaque équipe sur les demandes qui leur sont adressées semble s’être atténué;



L’ensemble des résultats sur 2005 évoluent toujours en direction des objectifs du PCDSP.

2

1 INTRODUCTION L’Institut Universitaire de Médecine Sociale et Préventive (IUMSP) a été chargé d’effectuer l’évaluation du Programme Cantonal de Développement des Soins Palliatifs (PCDSP). Cette évaluation a comme finalité de documenter le développement de la pratique des soins palliatifs dans le canton de Vaud. Elle comprend, entre autres, une analyse de l’activité des équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) du canton. Celle-ci repose plus particulièrement sur l’évolution, dans le temps, de la diversité des patients concernés par les demandes adressées aux EMSP (en termes d’âge, de sexe, de pathologie, de lieu de vie, de localisation au moment de la demande et de proximité estimée du décès), des professionnels (en termes de lieu de pratique et de profession), et des motifs à l’origine des demandes. Le détail des interventions des EMSP en réponse aux demandes est par ailleurs examiné avec attention. Les semestres du 1er juillet au 31 décembre 2003 (2003-2), du 1er janvier au 30 juin 2004 (2004-1) et du 1er juillet au 31 décembre 2004 (2004-2) ont fait l’objet des trois premiers rapports. Ce quatrième rapport analyse les données relatives à l’entier de l’année 2005, soit du 1er janvier au 31 décembre 2005. Il garde cependant en partie une logique d’analyse semestrielle, afin de faciliter l’observation d’une évolution initiée selon une approche par semestre. Certains résultats (principalement les fréquence des demandes, des patients et des interventions) sont ainsi présentés séparément pour le semestre 2005-1 (janvier à juin 2005) et pour le semestre 2005-2 (juillet à décembre 2005). Ce quatrième rapport permet d’observer l’évolution de l’activité des EMSP sur une période de 2 ans et demi. Un autre changement est à signaler pour ce rapport: une quatrième EMSP a rejoint l’EMSPARCOS (région Centre), l’EMSP-ASCOR/FSC (région Est) et l’EMSP-ARC (région Ouest). En effet, l’équipe mobile de soins palliatifs du Nord Vaudois (EMSP-NdV) est opérationnelle depuis janvier 2005 et il a été possible d’en tenir compte pour ce rapport. Du fait d’une mise en place tardive, cette quatrième équipe présente une activité encore réduite qui ne peut être comparée à l’activité plus accomplie des trois autres. Les premiers pas de l’EMSP-NdV doivent cependant être inclus à l’activité générale des EMSP vaudoises sur 2005 et la plupart des résultats présentés dans ce rapport intègrent ses données. Cependant, une éventuelle influence de la quatrième équipe sur les tendances générales est vérifiée pour chaque variable. Certaines fréquences méritant d’être comparées précisément à travers le temps (nombe de demandes, etc.) sont par ailleurs présentées abstraction faite de l’EMSP-NdV. 2 METHODE Ce quatrième rapport repose sur une méthode identique à celle déjà utilisée pour les trois précédents, à la différence que ce sont les données récoltées sur deux semestres qui font l’objet de l’analyse. Les demandes adressées aux EMSP sur l’année 2005, ainsi que l’ensemble des interventions réalisées par les équipes sur ce même laps de temps, y compris celles en lien avec des demandes enregistrées antérieurement au 1er janvier 2005, ont été sélectionnées selon leur appartenance semestrielle. L’intégralité des patients concernés par ces interventions ont été recensés selon cette même distinction temporelle1. MISE EN GARDE: Un certain nombre de demandes et de patients pouvant être communs à plusieurs semestres analysés, il n’est pas possible de cumuler les résultats de 2005-1 et 2005-2 pour produire un résultat annuel sur 2005. Les chiffres 1

er

La saisie systématique des demandes n’a été introduite qu’au 1 juillet 2003. Les interventions réalisées entre er le 1 janvier et le 31 décembre 2005 ne figurent pas dans les résultats lorsqu’elles se référent à des requêtes er antérieures à la date du 1 juillet 2003.

3

annuels présentés résultent d’une analyse conduite séparément et ne sont pas de simples additions des paramètres caractérisant les semestres 2005-1 et 2005-2. L’analyse annuelle implique une réduction des fréquences concernant les caractéristiques des demandes et des patients et une modification des pourcentages attendus à partir des résultats disponibles pour les deux semestres. Seules les fréquences d’interventions peuvent être cumulées entre semestres. Les données à disposition pour la production de ce rapport présentent, bien que moins nombreuses, des valeurs manquantes sur certaines variables. Les résultats de l’analyse sont à nouveau exposés sous la forme de pourcentages se référant uniquement aux données valides, c’est-à-dire celles pour lesquelles nous avons une valeur à disposition. Le taux de réponse, ou le nombre d’informations à disposition dans le cas où le taux de valeurs manquantes n’était pas calculable du fait de plusieurs réponses simultanément possibles, est signalé pour chaque variable. A fin 2004, après plus d’un an d’utilisation de la base de données, il a été décidé de légèrement la modifier pour répondre aux dernières attentes des réseaux de soins et parer aux derniers problèmes rencontrés. Une nouvelle version du logiciel a été ainsi été introduite au 1er janvier 2005. Les quelques modifications apportées expliquent le changement de dénomination de certaines variables et de configuration de certains tableaux présentés dans ce quatrième rapport. Cela dit, les changements sont peu importants et nous les signalerons au fur et à mesure du rapport. L’ordre de présentation des résultats suit le modèle du troisième rapport soumis au Service de la Santé Publique. 3 RESULTATS A moins d’une mention spéciale, les résultats concernent les 4 EMSP vaudoises. 3.1 3.1.1

Caractéristiques générales des demandes adressées aux EMSP Volume et type de demandes

Tableau 1: Evolution par semestre du nombre de demandes adressées aux EMSP 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Nbre de demandes total

163

259

300

361

352

Nbre de demandes sans EMSP-NdV pour 2005

163

259

300

328

314

Le volume des demandes adressées aux EMSP a augmenté sur 2005, et ce, abstraction faite des premières demandes adressées à l’EMSP-NdV. L’EMSP-ASCOR/FSC présente la plus forte augmentation, avec 26 et 24 demandes supplémentaires, respectivement 23.6% et 21.8% d’augmentation sur 2005-1 et 2005-2 par rapport à 2004-2. Le nombre de demandes adressées à l’EMSP-ARCOS a très légèrement diminué. Les demandes adressées à l’EMSP-NdV sont encore peu nombreuses et évoluent à peine entre les deux semestres. Le Graphique 1 (en annexe) illustre l’évolution du nombre de demandes adressées à l’ensemble des EMSP.

4

La plupart des demandes étaient uniques, mais des demandes répétées (c’est-à-dire concernant des patients déjà connus des EMSP) ont tout de même été répertoriées: 30 en 2005-1 et 37 en 2005-2. Tableaux 2: Fréquence des différents types de demandes par EMSP sur 2005-1 Demande

ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

En lien avec patient identifié

57

121

102

27

307

En lien avec patient non identifié

13

8

12

5

38

Non liée à un patient

1

7

7

1

16

Total

71

136

121

33

361

Tableaux 2 bis: Fréquence des différents types de demandes par EMSP sur 2005-2 Demande

ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

En lien avec patient identifié

63

124

87

38

312

En lien avec patient non identifié

12

6

8

---

26

Non liée à un patient

2

4

8

---

14

Total

77

134

103

38

352

Les demandes en lien avec un patient non identifié diminuent (10.5% et 7.4% des demandes pour 2005-1 et 2005-2 au lieu de 17.3% en 2004-2), principalement chez l’EMSP-ARC, qui présentait précédemment un pourcentage très élevé de ce type de demandes. Les demandes non liées à un patient spécifique ont aussi diminué, et ne représentent plus que 4.4% et 4.0% des demandes sur les semestres 2005.

5

3.1.2

Nombre de demandes par mois

Tableau 3: Evolution du nombre de demandes enregistrées par les EMSP sur 2005 ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

Avant le 1er janvier 2005*

9

17

8

---

34

Janvier 2005

12

20

15

6

53

Février 2005

6

18

20

3

47

Mars 2005

6

14

22

10

52

Avril 2005

11

26

25

7

69

Mai 2005

16

26

18

4

64

Juin 2005

11

16

13

3

43

Juillet 2005

16

14

10

4

44

Août 2005

8

22

22

9

61

Septembre 2005

13

21

21

9

64

Octobre 2005

11

18

13

5

47

Novembre 2005

10

15

18

2

45

Décembre 2005

12

16

6

7

41

*Seules les demandes ayant généré des interventions sur 2005 sont inclues dans ce tableau. La totalité des demandes antérieures au 1er janvier 2005 n’est pas reportée ici.

Le nombre de demandes adressées chaque mois aux EMSP sur 2005 a varié entre 41 et 69. Aucune tendance générale ne se dégage, mais deux pics de demandes apparaissent: avrilmai et août-septembre. Les Graphique 2 et 2 bis (en annexe) présentent l’évolution par mois des demandes adressées aux EMSP depuis le début de l’évaluation. 3.1.3

Jour de la demande

Tableau 4: Répartition des demandes sur les jours de la semaine en 2005 Jour de la demande

n

%

Lundi

125

18.8%

Mardi

145

21.8%

Mercredi

117

17.6%

Jeudi

107

16.1%

Vendredi

148

22.3%

Samedi

11

1.7%

Dimanche

11

1.7%

664

100.0%

Total

6

Les demandes adressées aux EMSP se répartissent du lundi au vendredi. Le nombre de demandes dénombrées les samedis et dimanches reste très faible mais une plus forte concentration de demandes adressées aux EMSP le lundi ne se vérifie en revanche pas. 3.2

Profil des patients concernés par les demandes

Pour 2005-1, les 361 demandes traitées par les EMSP concernaient 322 patients, dont 284 étaient identifiés2. Seuls 32 patients (identifiés ou non) étaient déjà connus antérieurement au 1er janvier 2005. Abstraction faite de l’EMSP-NdV, le nombre de patients dont le cas a été traité par les EMSP du canton sur 2005-1 (290) est supérieur de 8.6% à celui rapporté sur 2004-2. Pour 2005-2, les 352 demandes adressées aux EMSP concernaient 314 patients, dont 288 étaient identifiés. Seuls 32 patients (identifiés ou non) étaient déjà connus antérieurement au 1er juin 2005. En faisant abstraction de l’EMSP-NdV, le nombre de patients dont le cas a été traité sur 2005-2 (278) est seulement supérieur de 4.1% à celui rapporté sur 2004-2. 3.2.1 Age et sexe Les taux de réponse sur les variables âge et sexe pour les patients identifiés sont respectivement de 99.6% et de 97.1% pour l’entier de 2005. Tableau 5: Distribution par âge et par sexe des patients identifiés sur 2005 ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

(N=111)

(N=209)

(N=135)

(N= 60)

(N=515)

< 20 ans

0.9%

0.5%

---

---

0.4%

20-40 ans

1.8%

4.3%

1.5%

5.0%

3.1%

41-65 ans

27.9%

30.1%

31.1%

38.3%

30.9%

66-80 ans

29.7%

34.9%

33.3%

38.3%

33.8%

> 80 ans

39.6%

30.1%

34.1%

18.3%

31.8%

(N=103)

(N=206)

(N=134)

(N=59)

(N=502)

Hommes

53.4%

48.1%

47.8%

47.5%

49.0%

Femmes

46.6%

51.9%

52.2%

52.5%

51.0%

Catégorie d’âge:

Sexe:

La distribution générale des patients sur la variable âge montre une répartition encore plus équilibrée que précédemment entre les trois catégories 41-65 ans, 66-80 ans et plus de 80 ans, toujours avec une majorité (mais désormais plus insignifiante) de patients âgés de 66 à 80 ans. Une augmentation du pourcentage des patients très âgés (plus de 80 ans) s’observe chez les trois premières équipes installées, apparemment au détriment de la catégorie des 66-80 ans. C’est à nouveau l’EMSP-ARCOS qui recense le plus de patients très âgés. L’EMSP-NdV ne suit pas les tendances générales et présente un pourcentage bien moindre 2

Les patients identifiés incluent les nouveaux patients répertoriés sur l’année 2005, ainsi que ceux identifiés préalablement et ayant bénéficié de prestations sur cette année.

7

que les autres pour les plus de 80 ans. Notons que sans elle le pourcentage sur cette catégorie d’âge atteint 33.6%, au lieu de 29.0% lors du dernier rapport. Les demandes concernant des personnes de moins de 41 ans et les cas pédiatriques demeurent exceptionnelles. L’écart entre la proportion d’hommes et de femmes est toujours faible, même si les femmes restent légèrement majoritaires, cette fois-ci à l’exception de l’EMSP-ARCOS, et non plus de l’EMSP-ARC. L’évolution de la distribution des variables âge et sexe depuis le début de l’évaluation, par semestre, est présentée en annexe (Graphiques 3 et 4). 3.2.2

Type de diagnostic

Le taux de réponse relatif à la présence d’un diagnostic oncologique au moment de la demande est de 88.3% sur 2005. Tableau 6: Présence d’un diagnostic oncologique au moment de la demande3 sur 2005 Diag. oncologique

ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

(N=132)

(N=203)

(N=186)

(N=65)

(N=586)

Oui

68.2%

55.2%

79.0%

69.2%

67.2%

Non

31.8%

44.8%

21.0%

30.8%

32.8%

Total

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

La proportion des demandes en lien avec un patient présentant une problématique oncologique au moment de la demande a diminué, en raison d’une forte diminution de ces cas chez l’EMSP-ASCOR/FSC. Si la nouvelle EMSP-NdV est dans la lignée des résultats généraux, l’EMSP-ARC se démarque toujours par une proportion plus importante de cas oncologiques au moment de la demande. Tableau 74: Distribution des âges parmi les cas présentant (respectivement ne présentant pas) un diagnostic oncologique au moment de la demande sur 2005 oncologique

n

non oncologique

n

< 20 ans

0.8%

3

---

---

20-40 ans

1.9%

7

6.2%

11

41-65 ans

37.4%

141

23.6%

42

66-80 ans

36.6%

138

27.0%

48

> 80 ans

23.3%

88

43.3%

77

Total

100.0%

377

100.0%

178

3

La présence d’un diagnostic oncologique au moment de la demande n’est pas la même chose que le diagnostic évoqué pour motiver la demande (voir Tableau 7). La présence d’un diagnostic oncologique ne signifie pas forcément que le cancer est à l’origine de l’appel à une EMSP. 4 Précisons que contrairement au Tableau 5, le Tableau 7 se réfère aux patients identifiés et non identifiés.

8

La tendance qui veut que les personnes pour lesquelles une problématique oncologique a été évoquée au moment de la demande (environ les deux tiers) soient moins représentées parmi les personnes très âgées (>80 ans), se maintient. Elles sont davantage représentées dans les catégories des 41-65 et 66-80 ans. Notons que les femmes sans cancer sont nombreuses (51% d’entre elles) à être très âgées. Les diagnostics motivant la demande sont présentés dans le Tableau 85; ils se rapportent aux patients identifiés et non identifiés. La configuration de la base de données ne permet pas d’estimer le taux de réponse sur cette variable. Par ailleurs, le fait que deux diagnostics soient simultanément possibles pour un même patient explique que le nombre de diagnostics évoqués soit supérieur au nombre de patients répertoriés. Tableau 8: Distribution des diagnostics évoqués pour motiver la demande sur chacun des semestres analysés Pathologie

2003-2 2004-1 2004-2 2005-1

Oncologique

70.7%

63.9%

63.7%

63.5% 240 60.4%

221

Cardio- ou cérébro-vasculaire

10.8%

7.5%

7.5%

5.6%

21

5.2%

19

Respiratoire

4.5%

0.8%

2.7%

2.1%

8

3.8%

14

Neurologique

3.8%

6.6%

5.1%

5.8%

22

7.9%

29

Psychiatrique ou psychogériatrique

3.2%

8.7%

4.5%

7.4%

28

8.5%

31

Rhumatologique

3.2%

4.1%

5.5%

3.4%

13

5.5%

20

Digestive

1.3%

3.3%

2.1%

2.4%

9

1.9%

7

---

0.4%

2.7%

1.6%

6

0.8%

3

2.5%

3.7%

5.1%

6.6%

25

4.1%

15

---

0.8%

1.0%

1.6%

6

1.9%

7

Infectieuse Autres NSP Total

n

2005-2

100.0% 100.0% 100.0% 100.0% 378 100.0%

n

366

Tableau 8 bis6: Proportion des diagnostics oncologiques évoqués pour motiver la demande par semestre et par EMSP Pathologie

Oncologique

ARCOS ASCOR/ 2005-1 FSC 2005-1 65.3%

56.9%

ARC 2005-1

NdV ARCOS ASCOR/ 2005-1 2005-2 FSC 2005-2

ARC NdV 2005-2 2005-2

76.1%

80.0%

67.0%

64.5%

58.3%

50.0%

Le diagnostic évoqué pour motiver la demande est en majorité un cancer, dans des proportions légèrement inférieures aux précédants semestres analysés, avec des valeurs minimales sur les deux semestres pour l’EMSP-ASCOR/FSC et des valeurs maximales pour l’EMSP-ARC. L’EMSP-NdV présente une large différence entre 2005-1 et 2005-2 sur cette variable, éventuellement explicable par leur nombre limité de cas. Abstraction faite de cette 5

Les chiffres présentés ici pour 2003-2 et 2004-1 diffèrent des chiffres présentés dans leur rapport respectif. Ils ont été corrigés dès 2004-2 suite à l’observation d’une défaillance de la base de données informatique. 6 Ce tableau présente uniquement le détail par EMSP des diagnostics oncologiques, les fréquences sur les autres types de diagnostics possibles étant trop peu importantes par EMSP.

9

équipe, la proportion de pathologies cancéreuses ne varie que peu et s’harmonise entre les deux semestres (62.0% et 61.5%). Si l’ensemble des diagnostics non oncologiques motivent respectivement 36.5% des demandes sur 2005-1 et 39.6% sur 2005-2, ils représentent encore, isolément, de petits pourcentages. Les diagnostics de type cardio- ou cérébro-vasculaires ont encore diminué, alors que les diagnostics neurologiques et psychiatriques/psychogériatriques s’affirment. Aucune autre tendance particulière n’est à signaler concernant les autres diagnostics. Le Graphique 5 (en annexe) montre l’évolution de la distribution des diagnostics à l’origine de la demande depuis le début de l’évaluation. 3.2.3

Estimation de survie

La durée de survie du patient a été estimée dans 72.0% des cas7 sur 2005, ce qui marque une nette augmentation (plus de 30%) du taux de réponse. Par ailleurs, le taux de réponse s’est équilibré entre équipes (EMSP-ARCOS: 71.2%, EMSP-ASCOR/FSC: 76.6%, EMSPARC: 62.6% et EMSP-NdV: 85.5%). Il est ainsi pertinent, pour la première fois, de relever les spécificités par équipe sur cette variable. Tableau 9: Distribution de l’estimation de survie par EMSP sur 2005 Survie estimée

ARCOS ASCOR/FSC

ARC

NdV

%

n

En jours

14.9%

9.0%

4.7%

22.0%

10.7%

49

En semaines

39.4%

24.9%

21.3%

33.9%

28.0%

128

En mois

36.2%

46.9%

64.6%

32.2%

47.7%

218

En années

9.6%

19.2%

9.5%

11.9%

13.6%

62

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

457

Total

Tableau 10: Evolution par semestre de l’estimation de survie pour l’ensemble des EMSP depuis le début de l’évaluation Survie estimée

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

En jours

10.3%

6.0%

11.5%

8.9%

12.7%

En semaines

29.9%

33.3%

21.2%

31.4%

24.4%

En mois

54.0%

47.9%

55.8%

45.8%

49.8%

En années

5.7%

12.8%

11.5%

14.0%

13.1%

Le pourcentage de patients jugés ne pas être en phase terminale8 a légèrement diminué (59.8% sur 2005-1 et 62.9% sur 2005-2) par rapport à 2004-2. C’est la diminution d’une survie estimée en mois qui explique ce résultat, et la légère augmentation de cas dont la survie est estimée en années ne suffit pas à contrebalancer cette diminution. Les résultats par équipes montrent une proportion de patients jugés ne pas être en phase terminale plus élevée que la moyenne pour ARC et ASCOR/FSC, alors que l’EMSP-ARCOS recense plus 7

Au vu de la difficulté exprimée par les EMSP à estimer la survie du patient au moment de la demande, il avait été décidé que la survie serait estimée uniquement en cas d’intervention de type visite au chevet du patient. Mais une vérification sur cette variable en 2004-2 a permis de constater que les chiffres rapportés ne concernent pas uniquement les patients pour lesquels il y a eu une visite à leur chevet. Cette consigne n’avait dès lors plus lieu d’être. 8 Nous entendons une phase terminale comme une fin de vie se comptant en jours ou en semaines.

10

de patients estimés en phase terminale. L’évolution de l’estimation de survie pour l’ensemble des patients à travers les semestres analysés est mise en évidence dans le Graphique 6 en annexe. 3.2.4

Localisation

Le taux de réponse sur cette variable est de 93.2% (EMSP-ARCOS: 96.5%, EMSPASCOR/FSC: 92.2% , l’EMSP-ARC: 91.0% et l’EMSP-NdV: 97.1%) sur 2005. Tableau 11: Distribution de la localisation des patients au moment de la demande sur 2005 Localisation du patient

ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

(N=136)

(N=224)

(N=192)

(N=67)

(N=619)

Domicile

62.5%

45.1%

39.1%

47.8%

47.3%

EMS

7.4%

14.3%

8.9%

10.5%

10.7%

Hôpital A

16.2%

11.6%

33.3%

29.9%

21.3%

Hôpital B

8.1%

21.4%

15.6%

6.0%

15.0%

Hôpital C

1.5%

---

---

---

0.3%

Clinique privée

1.5%

2.7%

2.1%

---

1.9%

Institution p. handicapées

2.2%

4.5%

0.5%

---

2.3%

Autres

0.7%

0.5%

0.5%

6.0%

1.1%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

Total

Tableau 12: Evolution par semestre de la localisation des patients au moment de la demande Localisation du patient

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Domicile

46.7%

42.6%

42.9%

46.6%

47.8%

EMS

14.0%

18.4%

15.7%

12.9%

8.7%

Hôpital A

10.0%

15.7%

16.5%

19.5%

21.3%

Hôpital B

17.3%

18.4%

18.8%

16.8%

14.7%

Hôpital C

---

---

---

---

0.6%

Clinique privée

4.0%

1.8%

4.2%

0.9%

2.7%

Institution pour p. handicapées

4.7%

2.7%

1.5%

2.1%

2.7%

Autres

3.3%

0.5%

0.4%

1.2%

1.5%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

Total

La proportion des patients se trouvant dans leur lieu de vie habituel (c’est-à-dire à domicile ou en milieu institutionnel9) est toujours majoritaire (61.6% en 2005-1; 59.2% en 2005-2) et reste proche des proportions observées sur les semestres 2004. La distribution montre cependant une légère augmentation des patients localisés à domicile parallèlement à une diminution des patients localisés en EMS. Le pourcentage de patients localisés en milieu 9

EMS ou institutions pour personnes handicapées.

11

hospitalier au moment de la demande est resté stable (plus d’un tiers) depuis 2004, mais présente cette fois-ci un pourcentage plus élevé de patients en service hospitalier A et moins élevé en service hospitalier B. La répartition par équipe montre une nette diminution des patients localisés en milieu de vie (principalement en EMS), parallèlement à une augmentation en milieu hospitalier (principalement A) pour l’EMSP-ARCOS. L’EMSPASCOR/FSC voit ses demandes relatives à des patients hospitalisés en lit B redescendre, alors que sa proportion de patients localisés à domicile remonte. La proportion de patients en EMS de l’EMSP-ARC a fortement diminué, peut-être en faveur d’une augmentation des patients à domicile. Ses patients en milieu hospitalier ont par contre augmenté. L’EMSP-NdV est pour l’instant proche des tendances générales, à l’exception d’une plus forte proportion de patients en lit hospitalier A et d’une faible proportion de patients en lit hospitalier B. Le Graphique 7 en annexe illustre la distribution de la localisation des patients au moment de la demande depuis le début de l’évaluation. 3.3

Origine de la demande

3.3.1

Lieu d’exercice des demandeurs10

Cette information est à disposition dans 94.7% des cas (EMSP-ARCOS: 95.7%, EMSPASCOR/FSC: 97.5%, l’EMSP-ARC: 90.5% et l’EMSP-NdV: 95.7%) en 2005. Tableau 13: Evolution par semestre de la distribution du lieu d’exercice des demandeurs Lieu d’exercice des demandeurs

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Cabinet ou domicile

25.2%

23.5%

23.4%

22.4%

30.6%

Hôpital B

20.0%

22.6%

19.9%

16.3%

14.7%

Hôpital A*

14.1%

14.5%

19.9%

23.3%

22.5%

CMS

14.1%

15.4%

15.2%

19.8%

15.6%

EMS

15.6%

18.6%

14.8%

13.7%

8.7%

Clinique privée

4.4%

---

2.7%

1.7%

3.0%

Institution pour p. handicapées

2.2%

2.3%

1.2%

2.3%

2.7%

Hôpital C

0.7%

---

---

0.3%

0.6%

Autres

3.7%

3.2%

2.7%

0.3%

1.5%

*Rappel: la base de données des EMSP ne comprend pas l’activité de la Division de Soins Palliatifs du CHUV.

Le cabinet médical ou le domicile du patient comme origine de la demande est à son maximum sur 2005-2 après plusieurs semestres de stabilité. Il reste l’origine première des demandes selon une moyenne annuelle. Les hôpitaux A se rapprochent cependant cette fois-ci de ce pourcentage, en se démarquant des hôpitaux B, qui ont diminué. Les EMS comme lieu d’exercice des demandeurs ont diminué (très clairement sur 2005-2), tandis que les CMS ont légèrement augmenté, de façon temporaire, sur 2005-1. Les spécificités par équipe se sont pour la plupart atténuées. Sur une base annuelle, l’EMSP-ARCOS présente toujours un nombre important, (bien qu’en recul) de demandes issues d’un cabinet médical ou du domicile du patient (37.0%), mais les demandes qui lui sont adressées par les hôpitaux A ont encore augmenté (20.0%). On note par ailleurs cette fois-ci une augmentation des CMS et une diminution des EMS comme lieu d’exercice des demandeurs. Les 10

Le problème du logiciel qui enregistrait les caractéristiques des demandeurs d’un nouveau cas en écrasant les er données du cas précédent a été résolu dans la nouvelle version du logiciel qui introduite au 1 janvier 2005.

12

demandes adressées à ASCOR/FSC proviennent cette fois-ci en majorité d’un cabinet médical ou du domicile du patient (23.2%) et celles provenant des hôpitaux B sont en 2005 moins fréquentes (20.3%) et équivalentes à celles provenant des CMS. Pour l’EMSP-ARC, la tendance reste la même, mais la proportion de demandes issues des hôpitaux A (38.7%) ou B (15.2%) a augmenté, dépassant à présent les 50%. Finalement, ce sont le cabinet médical ou le domicile du patient, ainsi que les hôpitaux A (dans des proportions proches) qui se démarquent comme origine de la demande pour l’EMSP-NdV. La localité du demandeur a été documentée dans 166 cas sur 2005 et 55 localités distinctes sont répertoriées, dont 7 hors canton (mais la plupart se situant au Chablais, soit une région couverte par l’EMSP-ASCOR/FSC). 3.3.2

Profession/qualité des demandeurs

Le taux de réponse sur cette variable est de 95.8% (EMSP-ARCOS: 97.2%, EMSPASCOR/FSC: 97.1%, l’EMSP-ARC: 92.4% et l’EMSP-NdV: 98.6%) sur 2005. Tableau 14: Distribution de la profession/qualité des demandeurs sur 2005 Profession/qualité du demandeur

Proportion (N=636)

Infirmiers(ères)

44.3%

Médecins

44.3%

Proches

6.5%

Patients

1.4%

Assistant social

0.9%

Psychologue

0.3%

Pharmacien

0.3%

Autre personnel soignant

1.3%

Personnel administratif

0.5%

Grand public

0.2% 11

Représentant thérapeutique Total

--100.0%

La répartition de la profession des demandeurs offre une tendance générale similaire aux semestres 2004, avec une polarisation encore plus marquée sur les infirmiers(ères) et médecins: 88.6% des demandeurs sont, à proportion égale, infirmier(ères) ou médecins. A l’exception des proches, les autres catégories sont mentionnées de façon anecdotique. Les particularités par équipe s’affirment: les demandes adressées aux EMSP-ARCOS et ARC proviennent du corps médical dans des proportions plus importantes encore, respectivement dans 57.7% et 58.5% des cas. Si les demandes adressées à l’EMSP-ASCOR/FSC proviennent toujours majoritairement du corps infirmier (61.0%), la proportion d’infirmiers(ères) de liaison a chuté (13.6%). Notons qu’ils(elles) sont en revanche plus présent(e)s qu’auparavant chez ARC (12.8%). L’EMSP-NdV reflète la tendance générale, avec une très légère majorité de médecins (47.1%). 11

La catégorie «autres» a été remplacée par la rubrique «représentant thérapeutique» dans la base de données ajustée pour 2005.

13

3.3.3

Lieu d’exercice en fonction de la profession du demandeur

L’information est manquante sur l’une ou l’autre des deux variables que croise ce tableau pour 57 demandes et nous avons utilisé l’information uniquement dans les cas où le demandeur est un professionnel de la santé (ce qui représente 585 cas sur 636 à disposition). Le nombre d’informations disponibles sur cette variable est ainsi réduit à 566. Tableau 15: Distribution des lieux d’exercice du demandeur par profession sur 2005 Profession des demandeurs Lieu d’exercice

Infirmiers-ères

Médecins

Autres pro

Total

101

1

6

108

Cabinet/domicile

3

114

3

120

EMS

55

12

1

68

Hôpital A ou B

97

131

6

234

Clinique privée

6

8

---

14

Institution p. handicapées

13

1

1

15

Autres

3

2

2

7

278

269

19

566

CMS

Total

Seuls les médecins pratiquent cette fois-ci en majorité en milieu hospitalier. Mais la proportion des demandes émanant des médecins exerçant en cabinet et à l’hôpital tend à s’égaliser, de même que les demandes émanant des infirmiers(ères) exerçant en CMS et à l’hôpital. Les demandeurs travaillant en cabinet médical ou au domicile du patient restent médecins pour la plupart. La tendance qui veut que les CMS et EMS s’adressent aux EMSP par le biais des infirmières et non par leurs médecins conseils ou usuel, est toujours d’usage.

14

3.4

Nature des demandes

3.4.1 Motifs à l’origine de la demande initiale La base de données laisse la possibilité de donner trois réponses concernant la nature de la demande initiale. Ceci explique que le nombre total d’attentes formulées soit supérieur au nombre de demandes recensées, et que le taux de réponse ne soit pas à disposition pour cette variable. Tableau 1612: Evolution par semestre des attentes formulées, telles que définies à leur réception par les EMSP Attentes enregistrées

2003-2 2004-1 2004-2 2005-1

n 2005-2 n (=674) (=649)

Evaluation, gestion de symptômes et signes

50.9%

54.8%

48.7% 52.9%

191

50.9%

179

Aide à l’orientation des patients

30.7%

36.7%

35.7% 38.8%

140

40.1%

141

Avis global sur la situation du patient

19.6%

26.3%

26.0% 15.8%

57

12.8%

45

Soutien d’ordre psychologique

22.1%

24.3%

19.0% 18.6%

67

25.3%

89

Informations générales

17.8%

17.0%

21.0% 20.5%

74

17.0%

60

Conseils infirmiers spécifiques

8.0%

7.7%

5.7%

8.6%

31

8.0%

28

Orientation du traitement

11.0%

7.3%

12.3% 12.7%

46

9.7%

34

Co-suivi du patient

4.9%

4.6%

5.7%

10.2%

37

10.2%

36

Questions d’ordre éthique

1.8%

2.3%

1.0%

5.3%

19

4.5%

16

Recherche de médecin traitant

1.2%

1.5%

1.0%

0.3%

1

0.9%

3

Questions d’ordre social

0.6%

1.2%

0.3%

0.8%

3

1.1%

4

Suivi après décès

1.2%

0.8%

---

0.8%

3

2.0%

7

Questions d’ordre spirituel

0.6%

0.4%

0.7%

0.3%

1

---

---

Autres

9.2%

8.5%

6.3%

1.1%

4

2.0%

7

Les attentes formulées au moment de la demande sont multiples: le nombre moyen est de 1.9 et 1.8 pour 2005-1 et 2005-2, avec un maximum pour l’EMSP-ASCOR/FSC (2.0 sur les deux semestres) et un minimum pour l’EMSP-ARCOS (1.6 et 1.5). Ce résultat suit de près celui mis en évidence au semestre précédent. L’évaluation et la gestion des symptômes reste la raison majeure à l’origine des demandes et concerne désormais plus d’une demande sur deux sur les deux semestres 2005 (avec un maximum de 64.8% et de 57.1% pour l’EMSP-ARCOS). Le tableau suivant présente en détails la fréquence des symptômes et signes évoqués pour justifier ce type de demandes.

12

C’est le nombre de chaque type de raison évoquée rapporté au nombre total de demandes qui est mis en évidence depuis 2004-2 et non plus la proportion d’un type d’attente sur le nombre total d’attentes évoquées . Les proportions pour 2003-2 et 2004-1 ont été recalculées sur cette base afin de permettre une comparaison dans le temps.

15

Tableau 17: Distribution des demandes d’évaluation et de gestion des symptômes sur 2005 Symptômes et signes

(N=474)

Douleurs

44.1%

Symptômes psychiques

12.2%

Système digestif

12.0%

Symptômes généraux

11.0%

Symptômes respiratoires

7.8%

Symptômes neurologiques

3.8%

Anorexie-inappétence

3.4%

Déshydratation/hydratation

3.0%

Symptômes urinaires

2.7%

Total

100.0%

La douleur est toujours et de loin le motif le plus fréquent à l’origine des demandes d’évaluation et de gestion des symptômes. Suivent les symptômes psychiques, digestifs et généraux, avec une progression des deux premiers. L’aide à l’orientation des patients a progressé à travers les semestres pour atteindre son maximum sur le dernier semestre observé, elle dépasse désormais de loin un tiers des demandes. L’EMSP-ASCOR/FSC, mais aussi cette fois-ci l’EMSP-ARC, se démarquent avec des proportions plus importantes (respectivement et pour les deux semestres 2005 43.4%44.8% et 47.9%-60.2%). Ces deux équipes présentent un nombre conséquent de requêtes relatives à la préparation d’un retour à domicile, mais aussi à l’organisation d’un maintien à domicile. Les demandes d’avis global sur la situation du patient ont fortement chuté par rapport aux résultats sur 2004 pour ne représenter plus qu’une demande sur huit en 2005-2. C’est en grande partie l’EMSP-ARC (11.6% et 7.8% sur les semestres 2005) qui contribue à la diminution de ce motif de demande. La fréquence des informations générales comme motif de la demande a peu varié, environ une demande sur cinq présentant ce motif, avec un minimum pour l’EMSP-ARCOS (11.3% et 11.7%) et un maximum pour l’EMSP-ASCOR/FSC (30.1% et 21.6%). Le soutien d’ordre psychologique est stable sur entre 2004-2 et 2005-1 (une demande sur cinq) mais augmente (un quart des demandes) sur 2005-2. Les proportions sur ce dernier motif varient toutefois selon l’équipe concernée (EMSP-ARCOS: 26.8% et 14.3%, EMSPASCOR/FSC: 26.5% et 37.3%, EMSP-ARC: 7.4% et 12.6% et EMSP-NdV: 9.1% et 39.5%). Les demandes d’orientation du traitement se maintiennent par rapport aux résultats des semestres 2004 (entre une demande sur 8 et une demande sur 10 pour l’ensemble des EMSP et un cinquième des demandes pour l’EMSP-ARC). Finalement, le co-suivi du patient comme motif de la demande a augmenté et représente une demande sur dix pour l’ensemble de l’année 2005. Cela dit, ce motif est exprimé presque uniquement chez l’EMSP-ARC.

16

Les autres motifs relevés à l’origine des requêtes restent peu fréquents (moins d’une demande sur 10), voir exceptionnels. Au sujet de l’évolution de la distribution de la nature des demandes, voir le Graphique 8 en annexes. 3.5 3.5.1

Activités des EMSP en lien avec les demandes Type d’activités effectuées

L’ensemble des demandes adressées aux EMSP sur 2005 ont généré des actes multiples. Ce rapport, comme le précédent, ne parle plus d’épisodes d’intervention et se concentre uniquement sur les actes concrets effectués. Tableau 18: Activités enregistrées par les EMSP en réponse aux demandes sur 2005 Activités

ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

Consultations téléphoniques

497

838

611

120

2066

Visites au chevet du patient*

118

548

447

69

1182

Participations à colloques, entretiens*

45

218

90

29

382

Téléphones organisationnels

119

452

89

66

726

Ecritures

31

77

82

87

277

Déplacements

90

632

243

48

1013

*Les résultats correspondent ici à la totalité des coches dénombrées sur l’item principal et les sous-rubriques qu’il propose en omettant les doublons (chaque visite ne peut être comptée qu’une seule fois) et non uniquement à celles dénombrées sur l’item principal comme pour les rapports sur 2003-2 et 2004-1.

Tableau 19: Evolution par semestre des activités enregistrées par l’ensemble des EMSP en réponse aux demandes Activités

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Consultations téléphoniques

412

694

1008

1099

967

Visites au chevet du patient*

215

480

586

517

665

Participations à colloques, entretiens*

96

141

171

195

187

Téléphones organisationnels

213

452

522

322

404

Ecritures

221

575

398

96

181

Déplacements

199

435

447

447

566

Autres**

27

58

40

---

---

*Les résultats présentés ci-dessus ne correspondent pas toujours à ceux présentés dans les rapports 2003-2 et 2004-1. Ils ont dû être corrigés suite à l’observation d’une défaillance de la base de données informatique. **Dans la nouvelle base de données 2005, la catégorie «autres» ne fait plus partie des possibilités de réponse.

17

Tableau 19 bis: Evolution par semestre des activités enregistrées par les EMSP en réponse aux demandes, sans l’EMSP-NdV Activités

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Consultations téléphoniques

412

694

1008

1056

890

Visites au chevet du patient*

215

480

586

499

614

Participations à colloques, entretiens*

96

141

171

189

164

Téléphones organisationnels

213

452

522

304

356

Ecritures

221

575

398

63

127

Déplacements

199

435

447

433

532

Autres

27

58

40

---

---

S’il est important de mettre en évidence les fréquences totales de chaque type d’interventions, les résultats sont commentés sans tenir compte de la quatrième équipe, afin d’assurer la comparabilité avec les résultats des semestres précédents. Les consultations téléphoniques sont toujours les démarches les plus fréquentes. Leur volume a augmenté de 4.8% entre 2004-2 et 2005-1 mais a diminué de 15.7% entre 2005-1 et 2005-2. En moyenne, les demandes ont généré 3.2 consultations téléphoniques sur 20051 et 2.8 sur 2005-2 (contre 3.4 sur 2004-2) avec un temps moyen de 13 et 14 minutes. Le volume des visites au chevet du patient a diminué de 14.8% en 2005-1 par rapport à 2004-2, pour ré-augmenter de 23.0% sur 2005-2. Le nombre moyen de visites par demande est de 1.5 sur 2005-1 et 2.0 en 2005-2 (contre 2.0 en 2004-2). Le temps moyen des visites est de 63 et 65 minutes. Le volume des participations à un colloque ou un entretien marque une augmentation de 10.5% entre 2004-2 et 2005-1, puis une diminution de 13.2% entre 2005-1 et 2005-2. Le nombre moyen par demande est de 0.6 pour 2005-1 et 0.5 pour 2005-2 (0.6 en 2004-2). Ce sont toujours les rencontres de réseau élargi en présence de la famille et/ou du patient qui sont majoritaires (82 et 84 cas). La fréquence des rencontres de réseau de professionnels varie fortement entre les semestres (72 cas sur 2005-1 et 46 cas sur 2005-2), et les rencontres d’équipes soignantes sont moins nombreuses qu’en 2004-2 (35 et 37 cas). Le volume de téléphones organisationnels a fortement diminué entre 2004-2 et 2005-1 (de 41.8%) pour à peine ré-augmenter sur 2005-2. Le taux moyen par demande est passé de 1.7 sur 2004-2 à 0.9 et 1.1 sur les deux semestres 2005. Le volume d’écritures a aussi très fortement diminué (84.2% de diminution entre 2004-2 et 2005-1) avec un taux moyen par demande qui chute de 1.3 en 2004-2 à 0.2 et 0.4. Si le nombre des déplacements est stable entre 2004-2 et 2005-1, il a par contre augmenté de 22.9% entre 2005-1 et 2005-2, parallèlement à l’augmentation du nombre de visites. Le taux moyen par demande est passé de 1.5 en 2004-2 à 1.3 et 1.7. sur les semestres 2005. Sur le premier semestre 2005, pour l’ensemble des équipes, la grande majorité des interventions (96.9%) ont été réalisées dans la tranche horaire 8h00-18h00. Seuls 2.7% des actes (39) ont eu lieu entre 18h00 et 22h00 et les interventions de nuit restent exceptionnelles (6): elles sont répertoriées par l’EMSP-ASCOR/FSC, seule équipe à proposer ses services de nuit. Sur le deuxième semestre, la grande majorité des interventions (97.2%) ont été effectuées dans la tranche horaire 8h00-18h00. Seuls 1.8% des actes (27) ont eu lieu entre 18h00 et 22h00 et les interventions de nuit, répertoriées par l’EMSP-ASCOR/FSC, restent exceptionnelles (14). 18

Les Graphiques 9, 9bis et 10 (en annexe) permettent d’observer l’évolution de l’activité des EMSP depuis le début de l’évaluation. 3.5.2

Visites au chevet du patient

Les Tableaux 20 et 21 permettent d’observer plus en détails les visites au chevet du patient effectuées par les EMSP. Tableau 20: Visites effectuées en 2005 par les EMSP en présence des professionnels de 1ère ligne suivants ARCOS ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

(N=115)

(N=539)

(N=150)

(N=42)

(N=846)

Avec médecin traitant

21.7%

5.6%

26.0%

23.8%

12.3%

Avec infirmier

43.5%

28.8%

37.3%

52.4%

33.5%

Avec autre professionnel

4.3%

2.6%

4.0%

2.4%

3.1%

EMSP seule

30.4%

63.1%

32.7%

21.4%

51.2%

(N=94)

(N=516)

(N=135)

(N=34)

(N=779)

22.3%

3.9%

11.1%

23.5%

8.2%

Avec plusieurs professionnels*

*Contrairement aux informations présentées dans la partie supérieure du tableau, qui correspondent aux pourcentages de professionnels intervenus calculés à partir des saisies, ces chiffres-ci correspondent à la proportion d’interventions dans lesquelles sont intervenus plusieurs professionnels. Ces résultats sont disponibles uniquement dès 2004-2.

La répartition des professionnels étant intervenus au chevet du patient maintient l’écart, bien qu’il soit moins important, entre les interventions en présence d’un médecin traitant et celles en présence d’un(e) infirmier(ère): ces dernières restent plus nombreuses. Les visites en présence d’un autre professionnel de la santé ou en présence de plusieurs professionnels demeurent peu importantes. La proportion de visites effectuées par l’EMSP seule correspond toujours à près de la moitié des cas recensés, et se démarque à nouveau pour l’EMSP-ASCOR/FSC, qui intervient plus souvent seule. Les interventions de première ligne signalées sont au nombre de 76 (64 interventions infirmières et 12 interventions médicales de première ligne): leur proportion par rapport aux interventions de 2ème ligne est toujours minime (7.0%).

19

Tableau 21: Distribution des patients en fonction du nombre de visites effectuées à leur chevet sur 2005 ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

(N=136)

(N=224)

(N=155)

(N=66)

(N=581)

0 visite

62.5%

37.5%

17.4%

25.8%

36.7%

1 visite

16.9%

21.9%

34.8%

57.6%

28.2%

2 visites

11.8%

12.5%

10.3%

9.1%

11.4%

3 visites

2.2%

5.8%

11.6%

3.0%

6.2%

4 visites

2.9%

4.9%

6.5%

3.0%

4.6%

5 visites

1.5%

4.5%

5.2%

1.5%

3.6%

6 visites et plus

2.2%

12.9%

14.2%

---

9.3%

Total patients visités

51

140

128

49

368

Nombre moyen de visites par patient visité

2.3

3.9

3.5

1.4

3.2

Un peu moins de deux tiers des patients ont fait l’objet d’au moins une visite, plus d’un tiers a bénéficié de plus d’une visite et près d’un patient sur 10 a connu six visites ou plus. Ces résultats restent très proches de ceux rapportés précédemment. A nouveau, l’EMSP-ARCOS présente un pourcentage de patients visités bien moindre (37.5%), et les EMSP-ARC (82.6%) et ASCOR/FSC (62.5%) un pourcentage plus élevé. Par ailleurs, si l’EMSP-ARC se démarque toujours par un plus grand nombre de patients n’ayant eu qu’une seule visite (dans une proportion en recul), elle présente aussi cette fois-ci la proportion la plus élevée de patients ayant reçu six visites ou plus. Le nombre moyen de visites reste tout de même plus élevé chez ASCOR/FSC.

20

3.5.3

Utilisation d’instruments d’évaluation

L’utilisation ou l’enseignement d’instruments d’évaluation concerne uniquement les cas pour lesquels il y a eu une visite au chevet du malade ou alors une participation à un colloque ou une rencontre. Plusieurs réponses sont simultanément possibles sur cette variable et le taux de réponse n’est pas calculable. Tableau 22: Fréquence des instruments d’évaluation utilisés/enseignés sur 2005 Outil

ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

4 EMSP

(N=92)

(N=509)

(N=64)

(N=67)

(N=732)

Aucun

48.9%

74.1%

68.8%

65.7%

69.7%

Echelle douleur°

7.6%

6.7%

10.9%

6.0%

7.1%

EDAF*

---

---

---

---

---

ESAS**

41.3%

19.1%

14.1%

28.4%

22.3%

MMS***

1.1%

---

3.1%

---

0.4%

Doloplus****

1.1%

---

---

---

0.1%

---

0.2%

3.1%

---

0.4%

Autre

° La rubrique de l’échelle de la douleur est censée n’être rapportée que lorsqu’elle ne fait pas partie des autres instruments d’évaluation utilisés et proposés dans la base de données. * Edmonton Discomfort Assessment Form (système d’Edmonton pour l’évaluation de l’inconfort) ** Edmonton Symptom Assessment System (évaluation de 8 symptômes) *** Mini mental state **** Echelle comportementale de la douleur

Dans les données à disposition, la proportion de cas pour lesquels aucun instrument d’évaluation n’a été utilisé ou enseigné a fortement augmenté (de 52.6% sur 2004-2 à 69.7% en 2005), et ce pour toutes les équipes. L’ESAS reste l’outil le plus communément relevé, mais dans une proportion moins importante qu’à la dernière analyse (22.3% au lieu de 33.8% sur 2004-2). L’utilisation des autres instruments d’évaluation, hormis l’échelle de mesure de la douleur, demeure anecdotique.

21

3.5.4

Intervenants

Tous les types d’intervenants sont simultanément possibles (un épisode d’intervention englobant parfois plusieurs modes d’interventions qui peuvent être effectués par divers intervenants). Tableau 2313: Distribution des intervenants sur 2005 Intervenants

n

%

1965

93.2%

Infirmier

1392

66.0%

Médecin

493

23.4%

Professionnels autres (psychologue, physiothérapeute, etc.)

80

3.8%

123

5.8%

115

5.5%

8

0.4%

20

0.9%

2108

100.0%

Professionnels de l’EMSP

En binôme Médico-infirmier Autre

Autres professionnels (DSP / CTR) Total

Les professionnels des EMSP représentent toujours la grande majorité des intervenants. La proportion des médecins (presque un quart) est stable et celle des infirmiers(-ères) n’est que légèrement plus élevée qu’en 2004-2. Les EMSP ASCOR/FSC (85.8%), ARC (51.1%), mais aussi ARCOS (49.7%) qui jusqu’ici recensait une majorité d’intervenants médecins, recensent une majorité d’interventions infirmières. L’intervention d’autres professionnels de la santé membres de l’EMSP reste rare et il s’agit principalement de psychologues (dans 48 cas pour l’EMSP-ARC et 21 cas pour l’EMSP-ASCOR/FSC). L’EMSP-NdV observe une majorité d’intervenants infirmiers(-ères) (36.3%), suivi des interventions en binôme médicoinfirmier (28.4%) qui sont désormais plus fortement représentées que pour l’EMSP-ARC (12.7%). La proportion générale des interventions en binôme reste cependant modeste. Les intervenants extérieurs aux EMSP ne sont impliqués que dans une proportion encore plus anecdotique de la totalité des interventions. 4 DISCUSSION Ce sont uniquement les activités des EMSP en lien direct avec les demandes qui leur sont adressées qui font l’objet des résultats présentés dans l’ensemble des rapports. L’activité des EMSP du canton, telle que mesurée par la base de données à leur disposition, est un indicateur de la diffusion des soins palliatifs et de l’impact du PCDSP qui ne rend pas compte de l’entier de leur entreprise et de la pratique des soins palliatifs dans le canton. A titre indicatif, nous ajoutons pour la première fois en annexe (voir Tableau A) un tableau résumant l’entier de l’activité des EMSP sur 2005 (en temps consacré), créé à partir des fiches d’activités de chaque collaborateur des quatre équipes. Il en ressort que la part des temps de travail liée directement aux demandes qui sont adressées aux équipes représente environ la moitié de l’activité des 4 EMSP, avec cependant un temps consacré à la clinique 13

Les informations présentées dans ce tableau ne se présentent plus sous la même forme que dans le rapport précédant, du fait que les possibilités de réponse à cette variable ont été changées dans la nouvelle version de la base de données.

22

plus important pour l’EMSP-ARCOS et un temps consacré au travail administratif plus important pour l’EMSP-NdV. L’importance des tâches administratives sur l’activité générale de la quatrième équipe est probablement à mettre sur le compte de sa mise en place et explique une activité clinique plus modeste que celle des autres EMSP. L’autre moitié de l’activité générale des EMSP se partage entre le travail administratif (22.1%), les activités de formation données (11.2%) et reçues (3.7%) et la participation à des colloques et réunions (11.0%). Bien que fonctionnelle depuis janvier 2005, il a été délicat de mettre en évidence une tendance pour l’EMSP-NdV en raison d’un collectif limité et de certains résultats apparemment aléatoires au vu d’un écart très important entre les semestres 2005. L’influence de la quatrième équipe s’est cependant révélée modeste et n’a eu que peu d’impact sur les tendances observées au niveau du canton. Lors du cinquième rapport, portant sur l’année 2006, cette quatrième équipe aura un an d’activité derrière elle et devra être en mesure d’être confrontée aux autres équipes. La qualité des données récoltées sur 2005 mérite d’être signalée. Il semble qu’un réel effort au niveau de la saisie ait été fait, principalement de la part de l’EMSP-ARC, qui avait de très nombreuses données manquantes lors des précédentes analyses. L’observation d’un meilleur taux de réponse nous conforte quant à la pertinence des résultats observés en 2005. Si les résultats sur l’année 2005 renforcent certaines tendances observées précédemment, ils mettent aussi en évidence quelques changements de direction. Pour ce qui est des tendances stables, mentionnons •

Les diagnostics à l’origine de la demande

Les diagnostics non oncologiques ont encore progressé, en accord avec les objectifs du PCDSP. Si l’évolution entre 2004-2 et les semestres 2005 n’est pas spectaculaire, cette progression constante depuis 2003-2 permet en revanche d’observer une diminution de plus 10% des diagnostics oncologiques depuis le début de l’évaluation et donc une diversification du type de demandes adressées aux EMSP. Par ailleurs, les résultats 2005 sont à nouveau en accord avec les statistiques cantonales qui observent une majorité de cas non oncologiques parmi la population de personnes de plus de 80 ans décédées pour une année donnée14. Nous continuons à penser que la représentation majoritaire des cas oncologiques dans le collectif des demandes adressées aux EMSP est en lien avec une sousreprésentation de la catégorie des plus de 80 ans parmi la patientèle des EMSP, bien qu’elle soit majoritaire parmi les décès non accidentels recensés dans le canton. •

L’estimation de survie

Alors que nous suspections que les cas estimés en phase terminale augmenteraient fortement parallèlement à une estimation plus systématique de la survie, il est appréciable d’observer qu’une meilleure qualité des données ne change pas la direction des résultats. Ainsi, les premières tendances observées se confirment: les EMSP ne sont pas dans la majorité des cas appelées pour des patients estimés en phase terminale, ce qui va dans le sens des objectifs du PCDSP - qui veut que les soins palliatifs ne se limitent pas à la fin de vie. 14

Cette information est à ce jour uniquement disponible jusqu’à 2002 au Service Cantonal de Recherche et d’Information Statistiques (SCRIS).

23



La localisation de la patientèle

Dans l’ensemble, les EMSP restent en majorité contactées pour des patients localisés dans leur milieu de vie, même si les patients hébergés en EMS diminuent de façon constante depuis 2004-1. Ce dernier point va à l’encontre des objectifs du programme, l’EMS étant un lieu de vie qui doit aussi témoigner d’un développement des soins palliatifs, d’autant plus qu’il représente une population très âgée. Parallèlement, les patients localisés en hôpital A continuent quant à eux leur progression. •

Le motif à l’origine de la demande

Les EMSP sont toujours principalement contactées pour des situations concrètes et, dans la majorité des cas, pour une évaluation ou pour la gestion de symptômes. La demande d’aide à l’orientation des patients, qu’il s’agisse de retour à domicile ou de maintien à domicile, a par ailleurs continué à augmenter. •

Le nombre de visites au chevet du patient

Lors du précédant rapport, on notait que l’EMSP-ARCOS était moins amenée à se rendre au chevet des patients que les autres équipes. Cette tendance se confirme, bien qu’il soit toujours difficile de l’expliquer. L’activité extra-hospitalière de l’EMSP-ARCOS et la prise en charge des visites en milieu hospitalier par la Division de Soins Palliatifs du CHUV ne suffit pas à comprendre l’écart du volume des visites entre l’EMSP-ARCOS et les trois autres équipes. Pour ce qui est des changements principaux, mentionnons •

Le volume des demandes

Abstraction faite des demandes adressées à l’EMSP-NdV, il est possible d’observer la persistance d’une augmentation des demandes après 2004-2. Cela dit, l’augmentation est cette fois-ci plus modeste et le volume relevé sur 2005-1 ne se maintient pas sur 2005-2. Cette observation se traduit par une courbe descendante du volume des demandes en seconde période. Ce résultat laisse envisager pour la première fois que les EMSP pourraient avoir atteint leur vitesse de croisière. •

L’âge de la patientèle des EMSP

Lors du dernier rapport, une nette diminution des personnes très âgées (les plus de 80 ans) concernées par les demandes était mise en évidence. Les deux semestres 2005 marquent au contraire une ré-augmentation de cette catégorie de patients, bien qu’elle n’atteigne pas les proportions observées au tout début de l’évaluation, ni celles que nous pourrions attendre au vu des nombreux besoins que cette population est susceptible de présenter. Au vu des fluctuations de cette catégorie d’âge depuis le début de l’évaluation, il est difficile de prévoir son évolution. Notons en revanche au sujet de la variable âge que l’uniformisation des tendances entre équipes s’est maintenue, ce qui nous conforte dans l’idée d’une clientèletype pour laquelle on tend à s’adresser aux EMSP. •

Spécificité de la patientèle par EMSP

Si la majorité des demandes sont toujours adressées à l’EMSP-ARCOS par des médecins, elles concernent cette fois-ci plus souvent des patients localisés en milieu hospitalier, et ce malgré la mission spécifique de cette équipe qui est complémentaire à celle de la Division de Soins Palliatifs du CHUV. Si l’EMSP-ASCOR/FSC reste principalement contactée par le corps infirmier, il ne s’agit plus en particulier d’infirmiers(-ères) de liaison. Par ailleurs, les 24

demandes qui lui sont adressées concernent désormais en majorité des patients à domicile et non plus des patients hospitalisés. Seule l’EMSP-ARC présente des tendances stables, c’est-à-dire des demandes principalement formulées par des médecins et concernant, de façon encore plus marquée, des patients hospitalisés. Notons cependant qu’il s’agit souvent de préparation à un retour à domicile pour cette EMSP. •

Les demandeurs

Nous souhaitions vérifier si la majorité des demandeurs continuaient à exercer en milieu hospitalier quelle que soit leur formation. Tel n’est pas le cas puisque seuls les demandeurs médecins pratiquent en majorité à l’hôpital sur 2005. Les infirmiers(ères), quant à eux(elles), exercent en majorité dans le cadre d’un CMS. L’évolution des demandes provenant d’infirmiers(ères) de CMS, soit une catégorie de professionnels(lles) exerçant au domicile du patient, parallèlement à une augmentation générale des professionnels de la santé exerçant en-dehors du milieu hospitalier, vont dans le sens d’un développement des soins palliatifs sur le lieu de vie. •

La fréquence des interventions

L’évolution des types d’interventions sur 2005 est particulière. Premièrement, il y a un écart important entre le nombre de visites rapportées sur les deux semestres 2005. Deuxièmement, on observe une diminution des consultations téléphoniques sur le deuxième semestre, ainsi que des téléphones organisationnels et surtout des écritures sur l’entier de l’année. Ce dernier résultat s’explique par un changement de notation qui veut que les écritures concernent désormais uniquement les courriers adressés aux professionnels de première ligne, et non plus aussi la tenue à jour des dossiers. Il est possible que ce résultat illustre un choix de la part des EMSP de privilégier le travail de terrain au détriment d’un travail plus administratif. Ce résultat reste toutefois surprenant et il sera utile de demander des explications à ce sujet aux EMSP. •

L’utilisation d’instruments d’évaluation de la douleur ou d’autres symptômes

Lors des visites au chevet du malade ou en cas de participation à un colloque, l’utilisation d’instruments standardisés d’évaluation de symptômes a fortement diminué pour toutes les équipes. Il n’est pas possible d’estimer le nombre de situations pour lesquelles l’utilisation de tels instruments aurait été indiquée. Cependant, la fréquence d’utilisation de ce type d’instrument est un indicateur important de la pratique des soins palliatifs qui doit augmenter pour être conforme aux objectifs du PCDSP. Il s’agira également d’interpeller les EMSP pour identifier les raisons du phénomène. •

Les intervenants

Si une majorité d’interventions infirmières chez ASCOR/FSC et ARC se maintient et reflète fidèlement la dotation professionnelle de ces équipes, une majorité d’interventions médicales pour l’EMSP-ARCOS ne se vérifie plus sur 2005. Cette observation marque une distanciation avec la composition spécifique de cette équipe (voir le Tableau A en annexes). Les résultats présentés dans le troisième rapport nous confrontaient fermement à la spécificité de chaque équipe en termes de composition professionnelle, de disponibilité et de liens institutionnels. Il semble que la spécificité des EMSP se fasse plus discrète sur 2005. L’atténuation de certaines particularités, telle l’EMSP-ARCOS qui voit sa patientèle hospitalière augmenter, tandis que s’atténue la patientèle hospitalière de l’EMSPASCOR/FSC, esquisse une possible émancipation des particularités organisationnelles et

25

institutionnelles de chaque équipe s’exprimant par une diversification des origines de la demande et des patients concernés par ces demandes. L’exemple de l’EMSP-ARCOS (structure extra-hospitalière) qui recense une plus forte proportion de patients en milieu hospitalier est d’ailleurs intéressant du fait qu’elle est la seule équipe n’ayant pas la mission de couvrir l’entier des situations en matière de soins palliatifs. Une diversification plus marquée, à moyen terme, du type de la patientèle de chaque EMSP irait dans le sens d’une évolution de la conception et de la pratique des soins palliatifs dans le canton et d’une intégration de patients jusqu’ici peu couverts par les soins palliatifs malgré l’existence de besoins en la matière. 5 CONCLUSION Ce quatrième rapport suscite plusieurs remarques: •

Une réelle amélioration a été observée au niveau de la saisie des données pour l’ensemble des équipes;



Le rythme de croissance de l’activité des EMSP a ralenti;



L’activité de l’EMSP-NdV est réduite sur 2005 et doit se développer pour être en mesure d’être comparée aux trois autres EMSP lors du prochain rapport;



L’âge de la patientèle des EMSP varie à nouveau, avec une ré-augmentation des patients très âgés. Cette tendance va en direction des objectifs du PCDSP, au sens qu’une plus grande représentation des plus de 80 ans parmi la patientèle des EMSP témoignerait d’une diversification au niveau de l’âge, mais aussi des diagnostics (non oncologiques) et des lieux de vie (milieu institutionnels) conforme aux attentes du PCDSP;



La progression et la diversité des diagnostics non oncologiques observées persistent sur 2005 et s’accordent avec les objectifs du PCDSP;



Une meilleure saisie des données concernant l’estimation de survie ne change pas l’orientation des premiers résultats observés: la proportion importante de patients estimés ne pas être en phase terminale se maintient et s’accorde avec les objectifs du PCDSP;



La configuration des interventions change et présente une diminution surprenante des consultations téléphoniques, des téléphones organisationnels et surtout des écritures;



L’utilisation d’instruments d’évaluation de la douleur ou d’autres symptômes a diminué, alors qu’elle est un indicateur précieux du développement de la pratique des soins palliatifs.



Si le type de demandes, d’actes et d’intervenants restent en lien avec la spécificité institutionnelle et organisationnelle de chaque EMSP, l’activité des EMSP-ARCOS et -ASCOR/FSC suggère pour la première fois une distanciation d’avec ses caractéristiques historiques et institutionnelles.

26

ANNEXES Graphique 1: Evolution du nombre de demandes adressées à chaque EMSP depuis le début de l’évaluation Demandes adressées à chaque EMSP par semestre 400 350 300

NdV

250

ARC

200

ASCOR/FSC

150

ARCOS

100 50 0 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Graphique 2: Evolution du nombre de demandes par mois adressées à l’ensemble des EMSP depuis le début de l’évaluation

Nombre de demandes par mois de juillet 2003 à décembre 2005 pour l'ensemble des EMSP

2004-1

2005-1

déc.05

oct.05

nov.05

sept.05

juil.05

août.05

juin.05

mai.05

avr.05

févr.05

2004-2

mars.05

déc.04

janv.05

oct.04

nov.04

sept.04

juil.04

août.04

juin.04

avr.04

mai.04

févr.04

2003-2

mars.04

déc.03

janv.04

nov.03

oct.03

sept.03

juil.03

août.03

80 70 60 50 40 30 20 10 0

2005-2

Graphique 2 bis: Evolution du nombre de demandes par mois adressées aux trois premières EMSP installées Nombre de demandes par mois de juillet 2003 à décembre 2005 pour EMSP-ARCOS, ASCOR/FSC et ARC

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

déc.05

nov.05

oct.05

sept.05

juil.05

août.05

juin.05

mai.05

avr.05

févr.05

mars.05

déc.04

janv.05

nov.04

oct.04

sept.04

juil.04

août.04

juin.04

mai.04

avr.04

févr.04

mars.04

janv.04

déc.03

nov.03

oct.03

sept.03

juil.03

août.03

80 70 60 50 40 30 20 10 0

2005-2

27

Graphique 3: Evolution de la distribution de la patientèle des EMSP sur la variable âge Proportion des différentes catégories d' âge sur chacun des semestres analysés 40.00% 35.00% 30.00% 25.00% 20.00% 15.00% 10.00% 5.00% 0.00%

< 20 ans 20-40 ans 41-65 ans 66-80 ans > 80 ans 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Graphique 4: Evolution de la distribution de la patientèle des EMSP sur la variable sexe Proportion d'hommes et de femmes sur chacun des semestres analysés 70.00% 60.00% 50.00% 40.00% 30.00% 20.00% 10.00% 0.00%

Hommes Femmes

2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Graphique 5: Evolution de la distribution des diagnostics à l’origine de la demande Type de pathologies sur chacun des semestres analysés 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

Autres Rhumatologique Neurologique Psychiatrique/psychogér. Cardio-/cérébrovasculaire Oncologique 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

28

Graphique 6: Evolution de l’estimation de survie des patients Estimation de survie des patients sur chacun des semestres analysés 100% 80%

en années

60%

en mois

40%

en semaine en jours

20% 0% 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Graphique 7: Evolution de la répartition de la localisation des patients au moment de la demande Localisation des patients sur chacun des semestres analysés 60.00% 50.00%

2003-2

40.00%

2004-1

30.00%

2004-2

20.00%

2005-1

10.00%

2005-2

0.00% Domicile

EMS

Hôpital A

Hôpital B

Autres

Graphique 8: Evolution de la distribution de la nature des demandes adressées aux EMSP depuis le début de l’évaluation Motifs des demandes pour chacun des semestres analysés 60.00% Gestion symptômes Aide orientation Avis global situation Soutien d' ordre psy. Informations générales Orientation traitement Co-suivi patient Autres

50.00% 40.00% 30.00% 20.00% 10.00% 0.00% 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

29

Graphique 9: Evolution de l’activité de l’ensemble des EMSP Distribution des activités des EMSP sur chacun des semestres analysés

2500 2000

Téléphones organisationnels

1500

Colloques, entretiens

1000

Visites au chevet du patient

500

Consultations téléphoniques

0 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Graphique 9bis: Evolution de l’activité des trois premières EMSP installées Distribution des activités des EMSP sur chacun des semestres analysés, sans l'EMSP-NdV

2500

Téléphones organisationnels

2000

Colloques, entretiens

1500

Visites au chevet du patient

1000 500

Consultations téléphoniques

0 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

Graphique 10: Evolution de l’activité des EMSP Nombres moyens par demande des principales activités de l'ensemble des EMSP 4 3.5 3 2.5 2 1.5 1 0.5 0

Consultations téléphoniques Téléphones organisationnels Visites au chevet du patient Colloques, entretiens 2003-2

2004-1

2004-2

2005-1

2005-2

30

Tableau A15: Composition professionnelle des EMSP (ETP) sur 2005 ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

Médecin

100.0%*

15.0%

77.5%

30.0%

Infirmier(-ère)

100.0%**

115.0%***

100.0%

100.0%

Psychologue

---

10.0%

20.0%

20.0%

Autres

---

---

10.0%

---

200.0%

140.0%

207.5%

150.0%

Total

* Le travail effectif a été de 50.0% sur six mois en 2005 ** Le travail effectif a été de 50.0% sur cinq mois en 2005 *** Auquel s’ajoute apparemment un 10% de travail infirmier limité à la région du Chablais

Tableau B: Distribution globale des activités des EMSP sur 2005 ARCOS

ASCOR/FSC

ARC

NdV

TOTAL

Activités cliniques*

75.8%

54.0%

59.2%

16.9%

52.0%

Formation donnée

4.1%

19.6%

7.7%

15.1%

11.2%

Formation reçue

4.6%

2.4%

2.6%

5.6%

3.7%

Colloques, réunions

9.0%

14.8%

7.9%

13.6%

11.0%

Travail administratif

6.5%

9.2%

22.5%

48.8%

22.1%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

100.0%

Total

* Total des activités en relation avec les demandes adressées à l’EMSP

Graphique 11: Distribution globale des activités des EMSP sur 2005 (en temps consacré) Répartition des types d' activités pour l' ensemble des EMSP

act.cliniques form.donnée form.reçue colloques travail adm.

15

Cette présentation de la dotation des EMSP ne tient pas compte de la charge de travail allouée aux personnes responsables de la coordination, du secrétariat et de l’encadrement.

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