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1790-1920 – LA GENÈSE DES TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION ... La priorité de l'information, la nécessité de sa rapidité créent la ...
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Projet d’exposition

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CONNECTED.BE / BE CONNECTED ! À partir d’une sélection d’objets majeurs liés à l’histoire de la Communication de 1790 à 1920, le visiteur est amené à comprendre l’évolution des moyens de communication et la Communication elle-même. Celle-ci change, bouleverse, révolutionne la société d’aujourd’hui quand elle ne donne pas déjà les grandes orientations que prendra celle de demain. C’est en Belgique, à Bruxelles, aux Musées royaux d’Art et d’Histoire (MRAH) que se trouvent ces pièces rares nées de l’ingéniosité humaine, de la phase expérimentale à leur production industrielle. Sélectionnées par un comité d’experts, ces pièces sortent pour la première fois des réserves pour être confrontées et mises en valeur grâce à une scénographie ingénieuse. Les nouveaux entrepreneurs, porteurs d’innovations dans le domaine de la Communication, seront conviés à présenter leurs développements parmi les objets du patrimoine qui ont fait date, en marge d’un colloque qui réunira des responsables nationaux et internationaux de musées des Sciences et des Techniques autour de la mise en commun de leurs réserves, tant physiques que virtuelles.  

LE FIL ROUGE DE L’EXPOSITION : 1790-1920 – LA GENÈSE DES TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION

Si la communication est devenue un maître-mot du XXIe siècle, les recherches et l’intérêt pour les collections qui s’y rapportent ne sont que très récents. La communication est orale ou écrite, proche ou lointaine. Comment aborder ces multiples aspects ? À l’instar d’autres institutions belges ou étrangères, les Musées royaux d’Art et d’Histoire abritent des richesses insoupçonnées : téléphonie, appareils photographiques ou cinématographiques, poste aux lettres. Du signe gravé au signe écrit, la communication a tenté de mémoriser et de véhiculer un message. Transportée par le messager, apanage réservé aux seigneurs, aux universités et aux abbayes, la missive se démocratise avec l’avènement du système postal. La « petite poste », qui dessert le courrier en ville, « EV », cohabite avec la poste aux lettres qui franchit les distances en utilisant le système des relais de la poste aux chevaux. Les boîtes aux lettres s’installent dans quasi toutes les bourgades. La diffusion est aidée par la naissance du timbreposte. En 1845, on compte en Belgique 126 relais bientôt rendus obsolètes par l’apparition du chemin de fer. L’imprimerie transpose le signe manuscrit en un signe codifié : la participation d’un plus grand nombre à la connaissance s’organise par le biais de la lecture : livres didactiques, affiches, journaux, romans nous informent et nous divertissent. L’image ou la représentation de l’événement, domaine réservé de l’art, devient, grâce à l’imprimerie, une source d’enseignement. Toute populaire qu’elle soit, l’image imprimée va entrer en concurrence avec la prodigieuse découverte de la photographie. Passés les balbutiements, cette dernière devient très vite le loisir d’une bourgeoisie nantie comme en témoigne la fondation, en 1874, de l’Association belge de la photographie. La lourde chambre technique fixe le portrait du héros du jour pour la postérité. Mais très vite, elle s’allège et quitte l’atelier pour partir sur les chemins du reportage touristique. La photographie se répand. La camera box Kodak créée par George Eastman permet à tous d’acquérir un appareil pour quelques dollars. L’appareil se fait également plus petit et capte l’événement en toute discrétion : c’est la génération des « détectives » ! La priorité de l’information, la nécessité de sa rapidité créent la télécommunication : l’oiseau de Chappe, qui agite ses ailes de bois, inscrit dans le ciel des messages lisibles de loin en loin : la télégraphie est née. La télégraphie électrique va bientôt succéder au sémaphore. Réservées d’abord au chemin de fer, les lignes télégraphiques sont ouvertes au public en 1851. En 1867, le câble transatlantique est posé. Morse transpose l’alphabet en un système d’impulsions courtes et longues qui court le long du «fil qui chante». Au récepteur « écrivant » se substituera bientôt un « parleur » qui rend

les signes sonores. En 1876, une loi confirme l’exploitation du télégraphe par l’État ; c’est aussi l’année de la naissance du téléphone avec le dépôt du brevet de Graham Bell. En 1882, l’installation de la Bell Telephone Manufacturing Company à Anvers deviendra largement responsable de l’introduction du téléphone dans la majeure partie de l’Europe.

AUJOURD’HUI… ET DEMAIN ? Le 3 avril 1973, Motorola fait la démonstration du téléphone mobile à New York. En 1993, on rédige le premier message SMS. En 2007, Apple lance l’IPhone où l’écran tactile remplace désormais les touches, bientôt suivi par le premier smartphone Android. Aujourd’hui, trois systèmes d’exploitation mobiles se partagent le marché : iOS Apple, Google Android et Windows. Dans un appareil à peine plus grand qu’un agenda de poche existent quantités d’applications – ou Apps – présentes par défaut ou à télécharger. L’homme d’affaire ou le touriste emportent un téléphone, un appareil photo, une boîte mail, une station météo, un atlas, un scanner, l’Internet, un GPS, la presse du jour, un traducteur, une liste d’hôtels et de restaurants, l’horaire et la réservation en ligne des billets d’avion ou de train, … en fait le monde entier au fond de la poche.

SCIENCES ET JEUNES L’exposition veut offrir aux jeunes la possibilité d’une approche scientifique : comment ça marche, comment ont fonctionné ces appareils d’un autre âge, sont les questions auxquelles les réponses seront données par des manipulations, des explications fournies par des supports qui leur sont familiers. En plus de l’aspect volontairement didactique et ludique de l’exposition elle-même, des ateliers et des animations, adaptés à l’âge des jeunes, seront menés par des spécialistes des sciences. Une collaboration avec les Jeunesses scientifiques sera mise en place.

Date Novembre 2016 à avril 2017 (à confirmer) Lieu Porte de Hal Musées royaux d’Art et d’Histoire de Belgique (MRAH) Boulevard du Midi, 150 – 1000 Bruxelles (Belgique) http://www.kmkg-mrah.be/fr/la-porte-de-hal Contact  Joaquin de Santos – [email protected] Budget (estimation) Location de la salle Montage de l’exposition Promotion et communication Animations pédagogiques TOTAL

10.000 € 50.000 € 30.000 € 10.000 € 100.000 €

Opportunités de partenariat Plusieurs types de partenariats sont proposés  • Partenaire principal : 20.000 € • Partenaire semaine prestige: 10.000 € • Partenaire associé : 1.000 € • Partenaire en service ou en nature. Retombées  • Visibilité : logo et/ou espace réservé au sponsor sur tous les documents promotionnels : affiches, dépliants, invitations, site internet, catalogue, logo sur les annonces obtenues par les accords avec les médias, association à la campagne presse (invitation et prise de parole lors de la conférence de presse, mention dans le communiqué de presse et le dossier de presse), présence sur les lieux (panneaux), présence à l’inauguration (prise de parole). • Relations publiques : visites guidées personnalisées, nocturnes, mise à disposition de salles de réception pour les invités du sponsor, invitations au vernissage. • Communication sur nouveaux produits : possibilité de présenter les produits du sponsor pendant une semaine dans le cadre de l’exposition, y compris soirée de lancement.

MISSION Comme tout projet ambitieux, le projet LINK est né d’une idée fort simple. Il existe actuellement en Belgique des collections publiques d’objets qui n’ont pas la chance d’être valorisées comme il serait nécessaire à leur conservation et à leur intérêt patrimonial car elles sont dans des réserves muséales. Or, ce patrimoine inexploité et précieux a un lien direct avec une des caractéristiques les plus polémiques de notre société contemporaine: la communication au sens large. La société du XXIe siècle, décrite comme celle des nouvelles technologies, de la communication et de l’information, est appelée à connaître des bouleversements aussi radicaux et déterminants que furent ceux de la Révolution industrielle en Europe aux XIXe et XXe siècles. En effet, l’économie du savoir, basée sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, est un enjeu mondial dont il s’agit de mesurer au fil des inventions et des développements futurs l’impact tant sociétal que durable.

ACTIONS

Piste de lancement du projet LINK, l’exposition « Connected.be – Be Connected » révélera au public des pièces majeures issues des réserves des MRAH. Précédée d’une Journée d’études consacrée à la problématique des réserves mutualisées, l’exposition et les conclusions de la Journée d’études serviront de point d’appui pour déposer un projet auprès des institutions européennes en 2017 afin de constituer un réseau à propos des collections liées à la communication en Europe. Avec pour objectif de créer à terme un Pôle de compétences abritant des collections « orphelines » (à savoir les collections de musées disparus qui ne sont plus accessibles au public et qui sont dans des réserves), proposant des expositions thématiques et offrant un espace d’échanges et de formation continue, véritable LIEN/LINK entre patrimoine, enseignement et développements technologiques.

COMPOSITION Comité de pilotage • Claudine Deltour-Levie, Directrice Générale a.i. honoraire des Musées Royaux d’Art et d’Histoire • Guido Vanderhulst, Fondateur et ancien DirecteurConservateur de la Fonderie et Président honoraire du Conseil bruxellois des Musées • Micheline Ruyssinck, Conservatrice honoraire des Musées Royaux d’Art et d’Histoire • Nicole Gesché-Koning, Professeur honoraire de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles/Ecole Supérieure des Arts et Membre honoraire du Réseau des Musées de l’Université Libre de Bruxelles • Yves De Bruyn, Consultant en Édition - Expert indépendant en Culture

Chef de projet • Joaquin de Santos - [email protected] Graphisme et webdesign • www.stylegraphique.be / www.doodle.be Avec le soutien • de La Fondation Roi Baudouin • de La Région de Bruxelles-Capitale Avec la collaboration • du Conseil bruxellois des Musées • des Musées Royaux d’Art et d’Histoire

Crédit photographique : Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Belgique et licence Creative Commons.

HISTORIQUE Né en 1994 d’une réflexion du Conseil bruxellois des Musées (CBM/BMR) sur la problématique d’importantes collections « orphelines » liées à la question de la Communication, le projet LINK a pris en juin 2014 une forme juridique autonome comme association sans but lucratif (ASBL). Fort du soutien de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Fondation Roi Baudouin qui ont impulsé une étude de faisabilité sur la nécessité de créer un Pôle européen de la Communication, le projet LINK a pour ambition d’évoluer à terme en une association européenne de droit international.