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Des recommandations pour la sécurité en motoneige English on page 639

a motoneige continue de poser un risque important pour les enfants de moins de 15 ans et pour les jeunes adultes de 15 à 24 ans. Les traumatismes crâniens demeurent la principale cause de mortalité et de morbidité grave, et ils se produisent surtout lorsque des motoneigistes entrent en collision, chutent ou que leur motoneige se renverse pendant la randonnée. Des enfants sont également blessés pendant qu’ils sont tirés par une motoneige sur divers modes de glisse. Il n’y a pas de code de loi provincial ou territorial uniforme pour régir l’usage des motoneiges par les enfants et les adolescents. Puisqu’il n’existe pas de données probantes sur l’efficacité des certificats de sécurité du conducteur et puisque de nombreux enfants et adolescents ne possèdent pas la force et les habiletés nécessaires pour conduire une motoneige sans danger, la Société canadienne de pédiatrie ne recommande pas l’utilisation récréative des motoneiges avant l’âge de 16 ans. Les motoneiges ne devraient pas être utilisées pour tirer quelqu’un dans un tube, un pneu, une luge ou une soucoupe. De plus, la Société recommande un programme d’immatriculation progressive aux motoneigistes de 16 ans et plus. Le présent énoncé contient des stratégies actives et passives pour prévenir les blessures causées par la motoneige ainsi que des recommandations aux fabricants afin qu’ils confectionnent de l’équipement plus sécuritaire pour les motoneigistes de tout âge.

L

LES BLESSURES CAUSÉES PAR LA MOTONEIGE Au Canada, la motoneige s’associe au taux de blessures graves le plus élevé de tous les sports d’hiver populaires. C’est également une activité dont les plus jeunes sont plus susceptibles d’être victimes (1). La popularité de la motoneige a augmenté (2-4), de même que la dimension et la vitesse de ce véhicule (5). Le National Electronic Injury Surveillance System de la Consumer Product Safety Commission (CPSC) des États-Unis ne fait état d’aucune diminution des blessures causées par la motoneige depuis dix ans. Le nombre annuel moyen de blessures causées par la motoneige à être traitées dans des départements d’urgence américains en 1997 et 1998 était supérieur à 10 000. De ce nombre, 10 % avaient été contractées par des enfants de moins de 15 ans, et 25 % de plus par des adolescents et des jeunes adultes de 15 à 24 ans (D Tinsworth, CPSC, communications personnelles). Le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes, un système d’information informatisé qui permet de colliger et d’analyser des données sur les blessures de personnes vues dans les départements d’urgence de dix hôpitaux pédiatriques et de six hôpitaux

généraux, a commencé à colliger des données en 1990 dans les centres pédiatriques, et entre 1991 et 1994 dans les hôpitaux généraux. Une recherche dans toute la base de données révèle un total de 772 dossiers de blessures associées à la motoneige chez des enfants de moins de 16 ans entre 1991 et 2001. Près de la moitié de ces accidents se sont produits la fin de semaine, surtout sur des propriétés privées ou dans des zones forestières (6). Entre janvier 1992 et décembre 1997, le Death Certificate Data Files de la CPSC a enregistré 51 décès d’enfants de moins de 16 ans directement attribuables à l’utilisation d’une motoneige (D Tinsworth, CPSC, communications personnelles). Il est presque certain que ce nombre est en deçà de la réalité. En effet, la CPSC n’obtient pas systématiquement les certificats de décès découlant de collisions avec des véhicules nécessitant un permis. Au Canada, en moyenne, quatre enfants de moins de 16 ans meurent chaque année d’un accident de motoneige (7). D’après les blessures déclarées, les garçons étaient de deux à trois fois plus susceptibles que les filles d’être victimes d’un décès ou d’une blessure. D’ailleurs, les traumatismes crâniens constituent la principale cause de blessures et de décès (4,8,9). La plupart des décès et des blessures graves se produisent lorsque le conducteur frappe un objet fixe, comme un arbre, un câble ou un filin, ou un autre véhicule (4). Des enfants de moins de 16 ans ont été blessés ou tués après être tombés de leur motoneige, après que le véhicule eût roulé sur eux ou après être entrés en collision avec une autre motoneige, un autre véhicule ou un objet stationnaire (D Tinsworth, communication personnelle, le 21 janvier 2000, et Steve McFaull, communication personnelle, le 25 avril 2002). Les quasi-noyades d’enfants de moins de 16 ans causées par un enfoncement dans la glace sont inhabituelles, contrairement à la prédominance de décès par noyade chez les adolescents plus âgés et les adultes (8,9). Les engelures et l’hypothermie sont des dangers connus (10,11) qui sont rarement déclarés. Parmi les autres causes de blessures, soulignons les accidents imputables au chargement et au déchargement de la motoneige et les collisions du corps du conducteur avec diverses parties de la motoneige lors d’arrêts brusques. Des brûlures associées aux accidents pendant le remplissage du réservoir ont également été documentées (D Tinsworth, CPSC, communications personnelles). Plus de 50 enfants de chacun des échantillons du National Electronic Injury Surveillance System et du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes ont été blessés lorsque leur luge, leur tube, leur

Correspondance : Société canadienne de pédiatrie, 2305, boul. St. Laurent, Ottawa (Ontario) K1G 4J8, téléphone : 613-526-9397, télécopieur : 613-526-3332, Internet : www.cps.ca, www.soinsdenosenfants.cps.ca Paediatr Child Health Vol 9 No 9 November 2004

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pneu ou leur soucoupe s’est renversé, a frappé un objet ou a été frappé par un autre véhicule pendant qu’ils étaient tirés par une motoneige. En général, les enfants de moins de huit ans blessés ou tués dans un accident de motoneige étaient passagers de la motoneige ou du traîneau au moment de l’incident (12). D’autres problèmes s’associent à l’usage des motoneiges et figurent dans la documentation médicale, y compris la perte d’acuité auditive découlant d’une exposition prolongée au bruit excessif du moteur (13) et le syndrome de Reynaud attribuable à l’effet du froid et des vibrations subies par les mains et les bras sur le guidon de la motoneige (14). Les facteurs communs repérés dans d’autres études et contribuant aux accidents de motoneige sont les erreurs du conducteur, les excès de vitesse, les déplacements sur des terrains inappropriés, la conduite nocturne et la consommation d’alcool (2,9,15-17). LES LOIS SUR LES MOTONEIGES AU CANADA Toutes les provinces exigent l’immatriculation des motoneiges, mais le Manitoba en exempte les habitants du Grand Nord. L’immatriculation n’est obligatoire dans les territoires que si le véhicule non routier est conduit sur une autoroute. Autrement, les gouvernements locaux peuvent édicter une réglementation, s’ils le désirent. Certaines provinces ne possèdent aucune restriction d’âge pour immatriculer une motoneige. La plupart édictent toutefois un âge minimal, et certaines exigent également que les conducteurs mineurs présentent une permission parentale ou une preuve de participation à un cours de sécurité approuvé par le gouvernement (tableau 1). Aucune donnée probante n’étaye le fait que des cours de certification sur la sécurité éduquent les enfants et les adolescents à conduire une motoneige en toute prudence. L’effet de cours accrédités sur les blessures causées par la motoneige aux personnes de moins de 16 ans n’a pas été évalué. Certaines provinces exigent un permis de conduire pour se déplacer sur une route publique ou pour la traverser en motoneige. Quelques provinces et les territoires ont fixé un âge minimal pour s’adonner à ces activités, que ce soit avec ou sans supervision d’un adulte, tandis que l’Alberta n’émet aucune restriction. La plupart des provinces exigent que les conducteurs de motoneige détiennent une assurance, mais le Manitoba en exempte les habitants du Grand Nord, tandis que la Colombie-Britannique, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse n’ont aucune restriction en ce sens. TerreNeuve et le Labrador ainsi que les territoires n’imposent une assurance que si la motoneige est conduite sur une route ou traverse une autoroute. La Saskatchewan est la seule province à tenir le superviseur des activités en motoneige responsable des actions de la personne supervisée. La Colombie-Britannique n’établit aucun âge minimal pour faire de la motoneige, tandis que les territoires fixent la limite à 14 ans pour conduire sur l’autoroute, et laissent aux autorités locales le soin d’adopter une réglementation plus détaillée. Cinq provinces (l’Alberta, le Manitoba, le NouveauBrunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve) ne précisent aucun âge minimal lorsqu’un adulte supervise l’enfant. L’âge minimal pour faire de la motoneige sans supervision oscille entre dix ans, à l’Île-du-Prince-Édouard, et 16 ans, en 644

Saskatchewan, tandis que deux provinces (le NouveauBrunswick et la Sakskatchewan) imposent également aux mineurs un cours de sécurité pour conduire une motoneige. Le « superviseur » peut avoir aussi peu que 16 ans. Le port du casque est obligatoire, tant pour le conducteur que pour le passager, dans la plupart des provinces. Dans les territoires, le port du casque est obligatoire pour conduire des véhicules non routiers sur l’autoroute. La ColombieBritannique, l’Alberta et Terre-Neuve n’ont pas d’exigence quant au port du casque. Trois provinces (la Saskatchewan, l’Ontario et le Québec) obligent toute personne qui se fait tirer par une motoneige à porter un casque. À l’exception de la Colombie-Britannique, toutes les provinces et tous les territoires imposent des phares avant et arrière et des feux d’arrêt sur les motoneiges. La plupart des provinces exigent un silencieux, quelques-unes, des freins spéciaux, et l’Ontario seulement, le rétroviseur. Au Québec, les feux de jour sont obligatoires, et l’Île-du-Prince-Édouard interdit expressément le tir au fusil à partir d’une motoneige. Seulement trois provinces traitent de la consommation de drogue ou d’alcool, et un nombre similaire précise des limites de vitesse pour la conduite d’une motoneige à divers endroits sur leur territoire. À l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, qui prescrit la supervision d’un enfant de moins de dix ans par un adulte, la motoneige sur une propriété privée ne s’accompagne d’aucune restriction. RECOMMANDATIONS Les enfants de moins de 16 ans • La conduite récréative d’une motoneige ne convient pas aux enfants et aux jeunes adolescents. Les enfants de moins de 16 ans ne devraient pas en conduire. De plus, les enfants de moins de six ans ne possèdent ni la force, ni l’endurance pour être passagers d’une motoneige en toute sécurité. Les activités récréatives d’hiver pour les enfants doivent être adaptées à leur développement. • Les publicités qui font la promotion de la motoneige ne devraient pas être orientées vers les jeunes adolescents. Elles ne devraient pas montrer de jeunes adolescents conduisant une motoneige. La protection des motoneigistes de 16 ans et plus • Une immatriculation progressive des conducteurs de motoneige est recommandée, conformément aux politiques provinciales et territoriales prévalentes sur l’immatriculation progressive des conducteurs de véhicules automobiles (18). Bien qu’il n’existe aucune preuve probante directe quant à l’efficacité de l’immatriculation progressive sur les conducteurs adolescents de motoneige, il a été démontré qu’une telle immatriculation réduit les décès reliés aux accidents d’automobile chez les adolescents. Les conducteurs qui viennent de recevoir leur permis ne devraient pouvoir conduire que pendant le jour, sur des pistes entretenues, et devraient respecter une tolérance zéro relativement à la consommation d’alcool. Pour conduire une motoneige de manière sécuritaire, chaque individu devrait acquérir Paediatr Child Health Vol 9 No 9 November 2004

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Tableau 1 Sommaire des lois provinciales et territoriales sur les motoneiges : Limites d’âge et port du casque Territoire

Âge minimal du conducteur Restrictions reliées à l’âge du conducteur

Colombie-Britannique

Aucun

Alberta

Aucun

Saskatchewan

12 ans

Manitoba

Aucun

Ontario

Aucun

Québec

14 ans

Nouveau-Brunswick

Aucun

Nouvelle-Écosse

Aucun

Île-du-Prince-Édouard

Aucun

Terre-Neuve et Labrador

Aucun

Yukon Aucun Territoires du Nord-Ouest Aucun

Nunavut

Usage obligatoire du casque

Autoroute : Permis de conduire nécessaire pour traverser une autoroute ou conduire sur une autoroute. Autoroute : Doit avoir au moins 14 ans. Propriété publique : Les conducteurs de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte. Les conducteurs de 12 à 15 ans doivent avoir réussi un cours de formation approuvé sur la sécurité et être supervisés par quelqu’un qui possède un permis de conduire valide. Les conducteurs de plus de 16 ans doivent suivre un cours complet sur la sécurité. Les conducteurs de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte (les habitants des régions éloignées en sont exemptés). Propriété privée : Aucune restriction Propriété publique : Les conducteurs de moins de 12 ans doivent être supervisés étroitement par un adulte. Autoroute : Doit détenir un permis de conduire valide. Les conducteurs de moins de 16 ans doivent posséder un certificat de compétence. Les conducteurs de moins de 14 ans peuvent conduire un véhicule hors route pendant des compétitions, sous certaines conditions. Autoroute : Doit avoir au moins 16 ans pour conduire sur l’autoroute et au moins 14 ans et respecter certaines conditions pour traverser une autoroute. Les conducteurs de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte de plus de 19 ans. Les conducteurs de moins de 16 ans doivent prendre un cours de formation approuvé sur la sécurité. Propriété privée : Les conducteurs de moins de 10 ans doivent être supervisés par un adulte. Propriété publique : Doit avoir 10 ans; les conducteurs de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte. Les conducteurs de 10 à 14 ans doivent être supervisés par un adulte. Autoroute : Détenir un permis de conduire valide pour traverser une autoroute. Les conducteurs de moins de 16 ans doivent être accompagnés de quelqu’un d’au moins 16 ans. Autoroute : Doit avoir au moins 16 ans Les conducteurs de moins de 16 ans ne peuvent traverser une route ou une bretelle ou conduire sur de la glace ou une surface de neige compactée. Région de la localité de Fort Resolution : Les conducteurs de motoneige doivent avoir au moins 16 ans. Respect de la Loi sur les véhicules tout-terrains des Territoires du Nord-Ouest

Non Non

Oui*

Oui Oui*

Oui*

Oui

Oui*

Oui Non Oui Non

*Les personnes qui se font tirer doivent également porter un casque. Les données contenues dans le présent tableau ont été colligées auprès des ministères des Transports de chaque province et de chaque territoire, après consultation des lois et règlements respectifs sur les véhicules hors route et les motoneiges.

un permis d’apprenti dans le cadre d’un cours sanctionné par la province ou le territoire. • Les motoneigistes devraient se déplacer à des vitesses sécuritaires, surtout sur des pistes inconnues ou cahoteuses où ils risquent de rencontrer des dangers, tels que des fils barbelés difficiles à voir. Un régulateur automatique de ralenti, qui limite la vitesse maximale, est suggéré pour les nouveaux conducteurs. • Quel que soit leur âge, les motoneigistes devraient éviter de consommer de l’alcool ou d’autres drogues avant de conduire leur véhicule ou pendant la randonnée. Les adultes devraient renforcer ce message par l’exemple. • Les motoneigistes devraient porter des vêtements protecteurs bien isolés, y compris des lunettes de Paediatr Child Health Vol 9 No 9 November 2004

protection, un habit de motoneige imperméable, des gants et des bottes à semelles de caoutchouc. Tous les conducteurs et les passagers devraient porter un casque de motocyclette ou de motoneige approuvé par Snell ou un autre organisme de normalisation. En terrain montagneux surtout, les motoneiges devraient être munies d’un fanion coloré accroché à une tige de métal de 1,2 mètre à 2,4 mètres fixée à l’arrière de la motoneige. Le conducteur devrait transporter une trousse de secourisme, une trousse d’outils d’urgence contenant des bougies d’allumage, une courroie d’entraînement, une courroie de ventilateur et une clé supplémentaire, une trousse de survie qui renferme des fusées éclairantes et, s’il est utilisable dans la région, un téléphone cellulaire. Les motoneigistes devraient se déplacer par groupes d’au 645

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moins deux véhicules, seulement sur des sentiers désignés et balisés éloignés des routes, des cours d’eau, des chemins de fer et de la circulation piétonne. Les motoneigistes devraient vérifier les prévisions météorologiques avant de partir, se familiariser avec les signes d’hypothermie et vérifier régulièrement les traces d’engelures. Les motoneigistes devraient éviter de se déplacer sur de la glace dont ils ne connaissent pas l’épaisseur ou la condition. Ils doivent également s’informer de la condition des sentiers et, dans les régions pertinentes, des risques d’avalanche. Les motoneigistes ne devraient pas transporter plus d’un passager. Leurs phares avant et arrière devraient être allumés en tout temps pour améliorer la visibilité de la motoneige pour les autres conducteurs de véhicules. Il n’est pas recommandé d’utiliser une soucoupe, un tube, un pneu, une luge ou des skis pour tirer quelqu’un derrière la motoneige. Au besoin, un traîneau ou une luge fixé à la motoneige par une barre rigide réduit le risque de blessures. Le conducteur doit alors se déplacer à basse vitesse sur un terrain plat, à bonne distance des arbres, des roches et d’autres véhicules. De plus, un éclaireur devrait observer la ou les personnes ainsi remorquées. La motoneige doit être bien entretenue. Les individus devraient prendre des précautions convenables lorsqu’ils font le plein de leur motoneige pour éviter les brûlures et lorsqu’ils chargent ou déchargent leur motoneige d’une remorque, afin de prévenir les foulures et les blessures par écrasement.

Les recommandations aux fabricants • Les fabricants de motoneige devraient apporter des améliorations mécaniques, telles que la conception du siège et du guidon, pour accroître le confort et la sécurité du conducteur, et atténuer la vibration dans les mains et les bras pour réduire au minimum le syndrome de Reynaud et les engourdissements. Ils devraient également réduire le niveau sonore produit par la motoneige, améliorer la luminosité des phares avant et ajouter un rétroviseur et un système de positionnement mondial (afin que des satellites puissent fournir la latitude et la longitude exactes du véhicule) à toutes les motoneiges. On les incite à améliorer les systèmes de frein, de direction et de stabilité de la motoneige. Enfin, les normes d’émission des motoneiges devraient être plus sévères.

• La conception des casques doit être améliorée pour réduire au minimum la formation de buée et mieux protéger l’ouïe. Il faudrait élaborer des normes de sécurité pour les casques de motoneige, et ceux-ci devraient recevoir une certification officielle. Les fabricants de casques devraient envisager l’ajout de caractéristiques telles que des postes de radio incorporés pour les communications et la vérification des conditions météorologiques. Un document à l’intention des parents, intitulé « La motoneige, Conseils de sécurité pour les familles », figure dans notre site Web. Consultez le site pour en obtenir une version imprimable.

RÉFÉRENCES

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2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

13. 14. 15. 16. 17. 18.

responsable des blessures graves liées aux sports d’hiver et aux activités récréatives, selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Ottawa: ICIS, 2003. (version à jour le 30 septembre 2004). Injuries associated with use of snowmobiles – New Hampshire, 1989-92. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 1995;44:1-3. Injuries and deaths associated with use of snowmobiles – Maine, 1991-96. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 1997;46:1-4. Rice MR, Alvanos L, Kenney B. Snowmobile injuries and deaths in children: A review of national injury data and state legislation. Pediatrics 2000;105:615-9. Beilman GJ, Brasel KJ, Dittrich K, Seatter S, Jacobs DM, Croston JK. Risk factors and patterns of injury in snowmobile crashes. Wilderness Environ Med 1999;10:226-32. Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes. Ottawa: Santé Canada, Direction générale de la santé de la population et de la santé publique, 1999. Statistique Canada. Causes de décès -Tableaux standards. Ottawa: Statistique Canada, 2001. (version à jour le 30 septembre 2004). Hedberg K, Gunderson PD, Vargas C, Osterholm MT, MacDonald KL. Drownings in Minnesota, 1980-85: A population-based study. Am J Public Health 1990;80:1071-4. Rowe B, Milner R, Johnson C, Bota G. Snowmobile-related deaths in Ontario: A 5-year review. CMAJ 1992;146:147-52. Virokannas H, Anttonen H. Thermal responses in the body during snowmobile driving. Arctic Med Res 1994;53(Suppl 3):12-8. Nissen ER, Melchert PJ, Lewis EJ. A case of bullous frostbite following recreational snowmobiling. Cutis 1999;63:21-3. Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes. Injuries associated with snowmobile sleds. Ottawa: Santé Canada, Direction générale de la santé de la population et de la santé publique, 1999. Bess FH, Poynor RE. Snowmobile engine noise and hearing. Arch Otolaryngol 1972;95:164-8. Anttonen H, Virokannas H. Hand-arm vibration in snowmobile drivers. Arctic Med Res 1994;53(Suppl 3):19-23. Reid DC, Saboe L. Spine fractures in winter sports. Sports Med 1989;7:393-9. James EC, Lenz JO, Swenson WM, Cooley AM, Gomez YL, Antonenko DR. Snowmobile trauma: An 11-year experience. Am Surg 1991;57:349-53. Rowe B, Milner R, Johnson C, Bota G. The association of alcohol and night driving with fatal snowmobile trauma: A case-control study. Ann Emerg Med 1994;24:842-8. American Academy of Pediatrics, Committee on Injury and Poison Prevention and Committee on Adolescence. The teenage driver. Pediatrics 1996;98:987-90.

COMITÉ DE PRÉVENTION DES BLESSURES (2003-2004) Membres : Docteurs Bich-Hong Nguyen, Hôpital Sainte-Justine, Montréal (Québec); Richard Stanwick, autorité sanitaire de l’île de Vancouver, Victoria (Colombie-Britannique); Lynne Warda (présidente), université du Manitoba, Winnipeg (Manitoba); Charmaine van Schaik, Aurora (Ontario); Diane Sacks (représentante du conseil), université de Toronto, Toronto (Ontario); John Philpott, université de Toronto, Toronto (Ontario) Conseiller : Docteur Milton Tenenbein, université du Manitoba, Winnipeg (Manitoba) Représentantes : Mesdames Gail Salminen, Ottawa (Ontario) (Santé Canada, Direction de la sécurité des produits); Amy Zierler, Toronto (Ontario) (SécuriJeunes Canada, The Hospital for Sick Children) Auteur principal : Docteur Richard Stanwick, autorité sanitaire de l’île de Vancouver, Victoria (Colombie-Britannique) Les recommandations du présent énoncé ne constituent pas une démarche ou un mode de traitement exclusif. Des variations tenant compte de la situation du patient peuvent se révéler pertinentes. Les adresses Internet sont à jour au moment de la publication. 646

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