de la délinquance

La note ONDRP

2

de l’

n°

Juillet 2015

observatoire national et des réponses pénales

par Camille vanier, Chargée d’études

Dans quelle mesure observer des phénomènes de consommation exagérée d’alcool dans son quartier, se traduit par de la gêne ? Moins de la moitié des individus de 14 ans et plus qui observent des phénomènes de consommation d’alcool excessive dans leur quartier en sont gênés. Cette proportion varie du simple au double selon la fréquence et la nature des problèmes décrits. Elle dépasse 80 % si les phénomènes se produisent souvent et se traduisent par des agressions et/ ou des destructions attribuées à une alcoolisation excessive. Le taux de gêne plus élevé parmi les habitants de zones urbaines sensibles (ZUS) ne s’explique pas seulement par le fait qu’ils sont plus souvent confrontés à ces comportements violents envers d’autres individus ou des biens. L’observatoire entreprend actuellement des recherches pour comprendre pourquoi à observation égale, les habitants de ZUS sont plus gênés 1. Les femmes sont plus gênées que les hommes à l’observation de phénomènes de consommation exagérée d’alcool dans leur quartier : 50 % d’entre elles le sont contre 43 % pour les hommes. Par ailleurs, les jeunes adultes sont proportionnellement plus nombreux à observer fréquemment des agressions et/ou des dégradations liées à l’alcool. Ils sont pourtant moins gênés par ces problèmes que les individus de 30 ans et plus.

E

ntre 2009 à 2014, près de 98 000 personnes âgées de 14 ans et plus ont répondu aux enquêtes « Cadre de vie et sécurité » INSEE-ONDRP. Cette population d’étude est représentative des 51 millions de personnes âgées de 14 ans et plus qui résidaient en France métropolitaine au cours de ces six dernières années. ..

On estime qu’un tiers d’entre eux ont observé des phénomènes de consommation exagérée d’alcool dans leur quartier au cours des 12 derniers mois qui ont précédé l’enquête. Parmi eux, 46 % considèrent que les problèmes liés à la consommation excessive d’alcool dans leur quartier ou leur village, sont gênants ou très gênants 2 (soit 15 % de la population) [➊].

➊ R épartition des individus selon l’observation de phénomènes de consommation excessive d’alcool dans le quartier ou le village, et gêne occasionnée

(*) Les autres modalités proposées sont : « peu gênante », « pas du tout gênante », « sans objet » et « ne sait pas ». Source : enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2009 à 2014

Champ : 14 ans et plus / France métropolitaine

(1) ONDRP (5 mars 2015), l’ONDRP sélectionné par la Commission européenne dans le cadre du programme horizon 2020. [Communiqué de presse].

(2) Pour la suite de l’étude, nous réunirons ces deux modalités en une seule.

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Un sentiment de gêne lié à la fréquence des observations…

➋ Répartition des phénomènes d’alcoolisation excessive et taux de gêne selon la fréquence d’observation

Le niveau de gêne s’accroît avec la fréquence d’observation des phénomènes d’alcoolisation excessive dans le quartier. La part des personnes gênées est deux fois plus importante chez les individus qui en observent souvent, comparativement à ceux Source : enquêtes « Cadres de vie et sécurité » 2009 à 2014 Champ : 14 ans et plus / France métropolitaine qui y sont exposés occasionnellement (73 % contre 35 %) 3 [➋]. à l’inverse, on estime que les enquêtés mentionnant uniquement Le niveau de fréquence de l’observation et le taux de la présence de déchets sont confrontés à des phénomènes gêne sont donc liés. Notons que le degré de sensibilité qu’ils attribuent à une consommation d’alcool, sans pour aux phénomènes d’alcoolisation excessive des personnes autant être témoins des comportements qui en sont à l’origine. interrogées peut influencer leurs réponses sur la fréquence. Le degré d’alcoolisation des consommateurs ayant laissé des La relation entre la fréquence et la gêne est ainsi positive déchets n’est donc pas connu des enquêtés. Cette différence et réciproque. se traduit par un taux de gêne plus élevé pour les personnes qui observent des individus dont la violence du comportement est attribuée à l’alcool (67 %) alors que le taux de gêne n’est plus que de 44 % pour ceux qui observent uniquement des déchets [➌]. D’autre part, les témoins n’ayant identifié aucun des problèmes proposés se caractérisent par un taux de gêne encore plus faible (16 %). Un lien existe également entre la nature des problèmes rencontrés par les enquêtés et le taux de gêne occasionnée. Parmi les problèmes proposés par le questionnaire 4, les dégradations et les destructions commises suite à une consommation exagérée d’alcool, sont les phénomènes engendrant le plus de gêne. Les trois quarts des personnes En définitive, la gêne est liée à la fréquence ainsi qu’à la interrogées qui observent ce type de comportement se nature de l’observation. La prise en compte de ces deux déclarent gênées. C’est également le cas pour deux tiers critères permet d’identifier quatre groupes d’individus : des individus témoins d’agressions ou de bagarres attribuées Le niveau de gêne dépasse 80 % si les phénomènes se à une consommation d’alcool. Ces individus ont en commun produisent souvent et se traduisent par des agressions et/ d’observer des comportements violents envers des personnes ou des destructions attribuées à une alcoolisation excessive, ou des biens qu’ils attribuent à l’alcool. 53 % si ces observations sont occasionnelles [➍].

…ainsi qu’à la nature des phénomènes observés

La prise en compte de ces deux facteurs

(3) Lorsqu’un phénomène est vu souvent, l’observation est considérée comme « fréquente ». Elle est qualifiée d’« occasionnelle » quand les phénomènes se produisent rarement ou de temps en temps.

➌ Répartition des phénomènes d’alcoolisation excessive et taux de gêne lié à l’alcool selon la nature des observations

La Note de l’Ondrp

(4) à la question, « Au cours des 12 derniers

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mois, d’après votre expérience directe, l’un ou plusieurs des problèmes suivants liés à l’alcool se sont-ils produits dans votre quartier (ou votre village) ? » les enquêtés avaient la possibilité de signaler des déchets laissés par les consommateurs, des agressions ou des bagarres, et/ou des destructions ou des dégradations commises suite à une consommation exagérée d’alcool.

(5) Pour la suite de l’étude, nous retiendrons « comportements violents » pour qualifier les dégradations, les destructions, les agressions et les bagarres attribuées à une consommation d’alcool excessive..

Source : enquêtes « Cadres de vie et sécurité » 2009 à 2014

Champ : 14 ans et plus / France métropolitaine

➍ P roportion de personnes gênées par l’observation de phénomènes de consommation excessive d’alcool en fonction de leur fréquence et leur nature – distinction selon le sexe et l’âge

Note de lecture : 68 % des individus observant fréquemment des déchets liés à une consommation d’alcool, en sont gênés.

Source : enquêtes « Cadres de vie et sécurité » 2009 à 2014 Champ : 14 ans et plus / France métropolitaine

37 % des individus remarquant occasionnellement des déchets liés à une consommation d’alcool dans leur quartier, en sont gênés. S’ils en observent fréquemment, c’est plus de deux tiers d’entre eux qui le sont. Les taux de gêne associés à différents critères sociodémographiques sont relativement stables au sein des catégories d’observations : les écarts entre les taux de gêne en fonction de l’âge et du sexe sont limités à 14 points. La catégorisation des phénomènes perçus permet de « fixer » en partie, les effets de la fréquence et de la nature des observations sur la gêne déclarée. Néanmoins, nous notons des différences qui se maintiennent pour toutes les catégories d’observations.

Les femmes y sont plus sensibles

Les jeunes adultes sont moins gênés Le sentiment de gêne varie également en fonction de l’âge. Les jeunes de 14 à 29 ans, davantage témoins d’agressions et de dégradations, composent pourtant la classe d’âge dont le taux de gêne est le plus faible. En effet, 37 % des personnes âgées de 14 à 29 ans observant des phénomènes d’alcoolisation excessive sont confrontées à des comportements violents, contre 30 % pour les personnes de 30 ans ou plus. Or, la proportion de personnes gênées parmi les 14-29 ans est de 40 %, soit 8 points de moins que les individus de 30 ans ou plus. Pour une même exposition, le taux de gêne des jeunes adultes est toujours plus faible que celui des 30 ans ou plus. Par exemple, près des trois quarts des personnes de 14 à 29 ans exposées fréquemment à des comportements violents ressentent de la gêne, contre 87 % pour les individus ayant 30 ans ou plus. L’OFDT a révélé que les jeunes sont plus souvent des consommateurs d’alcool en quantité importante 6, ce qui pourrait expliquer qu’ils soient moins gênés par ce phénomène.

(6) En 2010, 39 % des 18-25 ans ont consommé six verres d’alcool en une même occasion, au moins une fois dans l’année, contre 28 % en moyenne chez les 18-75 ans,

La Note de l’Ondrp

Les femmes qui observent des phénomènes de consommation d’alcool excessive en sont en moyenne plus gênées que les hommes (50 % contre 43 % pour les hommes). Cela s’explique en partie par le fait qu’elles sont proportionnellement plus nombreuses à en percevoir souvent (30 % contre 27 % pour les hommes). Au-delà de cette première considération, un résultat attire notre attention. à observation égale, les femmes sont plus gênées que les hommes. Par exemple, 71 % des femmes exposées fréquemment à des déchets liés à de la consommation

d’alcool ressentent de la gêne, contre deux tiers pour les hommes. Les femmes cumulent donc le fait d’être plus sensibles aux observations et d’y être confrontées un peu plus fréquemment que les hommes.

selon l’OFDT. http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/da13alc.pdf

3

Les habitants de ZUS sont davantage gênés

Des possibilités d’approfondissement

Le lieu d’habitation et le niveau de gêne sont également liés. La recherche d’éléments en lien avec la gêne occasionnée Deux tiers des habitants de Zones urbaines sensibles (ZUS), par l’observation de phénomènes de consommation excessive observant des phénomènes d’alcoolisation excessive, en d’alcool, doit s’inscrire dans une réflexion plus générale sont gênés, tandis que ce sentiment concerne la moitié des concernant l’impact de l’environnement résidentiel des individus témoins résidant dans les autres unités urbaines 7. Le niveau de sur leur appréciation du phénomène. La présence d’autres gêne supérieur dans les ZUS s’explique, en partie, par une formes de délinquance dans le quartier peut accroître le fréquence plus élevée des observations et par la nature des sentiment de gêne des habitants. Cela est le cas, par exemple, phénomènes perçus. Un quart des témoins résidant en ZUS des personnes confrontées à des phénomènes de drogue 9 sont souvent confrontés à l’observation d’agressions et/ou de (revente, consommation et/ou déchets)  . Le niveau de gêne 5. Répartition des individus témoins et taux de gêne due associé selon le type à l’observation de phénomènes d’alcoolisation excessive dégradations commises suite à une consommation excessive d’observation, en fonction du lieu d’habitation 8 est significativement si cette selon première est des individus témoins et taux de supérieur gêne associé le observation type d’alcool, contre 16 % pour 5. les Répartition autres unités urbaines  . d’observation, en fonction du lieu d’habitation cumulée à des phénomènes de drogue : 60 % des personnes 5. Répartition des individus témoins et taux de gêne associé selon le type 5. Répartition des individus témoinsdu etlieu taux de gêne associé selon le type d’observation, en fonction d’habitation 10 14 qui observentselon les deuxleproblèmes sont gênées, 38 % s’ils voient 5. des des individus individus témoins témoins et taux taux de gêne gêne associé associé selon 5. Répartition des individus témoins taux de gêne associé selon type d’observation, en fonction du et lieu d’habitation 5.Répartition Répartition des individus témoins et taux de gêne associé selon letype type ➎ Répartition des individus témoins etet taux de gêne 5. Répartition des individus témoins et dede gêne associé selon lele type letype  5.Répartition 10 14 88% uniquement des phénomènes d’alcoolisation excessive. Quel frequemment d’observation, fonction du lieu d’habitation d’observation, d’observation, en enen fonction fonction du du lieu lieu d’habitation d’habitation d’observation, en fonction lieu d’habitation  du associés selon le type d’observation, en fonction d’observation, en fonction du lieu d’habitation des comportements 84% 10 14 88% frequemment 75 que soit le type de problème d’alcool considéré, le niveau de violents des comportements 10 14   du lieu d’habitation 84% 72% 75 88% frequemmentviolents 72%   gêne est 84% toujours supérieur pour les individus qui cumulent les 10 14 des comportements 88% 12 frequemment 141414 75 10 10   101014 des comportements 12 violents 84% 72% 88% 75 deux observations. frequemment         13 68% violents 13 68% 72%  

 

88% 88% 12 des comportements 84% fréquemment frequemment frequemment 88% 88% frequemment fréquemment frequemment 63% 75 75 violents 63% 75 12 72% des déchets des comportements comportements 84% 84% des 84% déchets 13 des comportements 68% 84% des comportements 75757575 des 47% 47% fréquemment violents violents 12 13 violents violents 72% 72% 68% 63% 75 72% 72% fréquemment 8 des déchets 8 13 21 63% 47% 75 21 68% 121212 des déchets 12 fréquemment 54% 47% 8 occasionnellement 63% 75 occasionnellement 54% 21 des déchets 13131313 68% des 68% comportements 48% 8 68% 47% 68% 71 54% des 21 comportements 48% fréquemment fréquemment occasionnellement violents fréquemment 26% fréquemment 71 63% 63% 75 75 75 8 63% des comportements violents 54% 63% 48% des des déchets déchets 21 75 occasionnellement 26% des déchets 71 des déchets violents des comportements 47% 48% 26% 47% 7 47% 47%

De plus, le taux de gêne engendré par les problèmes d’alcool est encore plus élevé si on considère les individus déjà gênés par des problèmes de drogue dans leur quartier. La forte imbrication de ces observations et les formes de gêne qu’elles 54% occasionnellement 71 suscitent, ouvrent des possibilités d’analyses supplémentaires violents 37% 8 des comportements 7 8 88 20 48% 26% 212121 21 occasionnellement 71 7 violents 32% sur ce sujet. Elles nécessiteraient d’approfondir la réflexion 26% 37% des déchets 37% 20 7 54% 54% 73 54% 20 occasionnellement occasionnellement occasionnellement 23% 54% 21 occasionnellement occasionnellement 32% occasionnellement 37% 32% sur l’importance des sensibilités de chacun dans l’explication 20 7 des des déchets des comportements comportements des déchets 48% 48% occasionnellement des comportements 48% des comportements 73 48% 73 717171 32% 23% 61 37% violents violents des23% déchets 20 71 violents 26% 26% 33 violents occasionnellement 73 26% 28% 23% 26% du sentiment de gêne occasionnée par l’observation de 32% des déchets 61 Autres 16% 6 1 73 23% 33 61 28% 7 7 77 61 33 11% phénomènes d’alcoolisation excessive, de drogue ou plus 28% 33 28% 16% 37% 37% Autres 202020 6 1 occasionnellement 37%37% 61 Autres 16% occasionnellement généralement, de tout autre phénomène délinquant. ■ ■ 20 3361 occasionnellement Autres 11% occasionnellement 28% 32% 32% 16% 61 32%32% des des déchets déchets  

 

 

 

 

 

 

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33 Autres Autres 16% 16% ZUS   Unités   uconsommation rbaines   ZUS   Zone   Zone   rhabitent urale   en ZUS. Parmi ces individus, 88 % sont gênés par ce phénomène. excessive d’alcool, Autres 16%hors   16% 616161 ZUS  Autres Unités   urbaines   ors  % ZUS   rurale   Note de lecture :h14 des personnes observant fréquemment des comportements violents attribués à une 61 Source : enquêtes « Cadre de vie et sécurité » 2009 à 2014 Champ : 14 ans et plus / France métropolitaine 11% 11% 11% 11% consommation excessive d’alcool, habitent en ZUS.des Parmi ces individus, violents 88 % sont gênés par ce phénomène. Note de lecture : 14 % des personnes observant fréquemment comportements attribués à une Source :  enquêtes « Cadre de ZUS. vie etParmi sécurité 2009 à 2014 Champ 14 et plus France métropolitaine excessive d’alcool, habitent en ces»comportements individus, 88 % sont gênés: par ce phénomène. Note de lecture :consommation 14: % personnes observant fréquemment violents attribués à /une Note de lecture 14 des % des personnes observant fréquemment des des comportements violents attribués àans une Source : enquêtes «habitent Cadre de vie et sécurité »ces 2009 à 2014 Champ : 14par ansceetphénomène. plus ce / France métropolitaine consommation excessive d’alcool, en ZUS. Parmi individus, %100%   sont gênés par phénomène. consommation excessive d’alcool, en ZUS. Parmi ces individus, 88 %88 sont gênés   habitent 0%   0%   100%   100%   0%  0%   »» 2009 100%   : enquêtes « Cadre sécurité : 14 :ans pluset / France Source Source : enquêtes « de de vievie etetsécurité 2009àà2014 2014 Champ Champ 14etans plus / métropolitaine France métropolitaine   Cadre  

Point méthodologique

 

 

     

 

Un document Excel est mis à disposition du lecteur, afin de lui délivrer ZUS   ZUS   Unités   urbaines   urbaines   hors   hors   US   ZUS   Zone   rurale   rurale   ZUS   Unités   Unités   urbaines   hZors   ZUS   Zone   Zone   rurale  

La Note de l’Ondrp

Zone  rurale   Note de lecture : ZUS     Unités  urbaines  hors  ZUS   l’ensemble des prérequis méthodologiques nécessaires à la réalisation 14 % des  personnes observant fréquemment des comportements violents attribués à de cetteviolents étude. Parmi les principaux éléments méthodologiques, nous Note Note de de lecture lecture : 14 : 14 % % des des personnes personnes observant observant fréquemment fréquemment des des comportements comportements attribués à àune une  Note Note de lecture % des despersonnes personnes observant fréquemment des comportements violents attribués à une de lecture:: 14 14 excessive % observant fréquemment des comportements violents violents attribués àattribués une une consommation d’alcool, habitent enParmi ZUS. Parmi ces individus, 88 %   consommation pouvons retenir que : consommation excessive excessive d’alcool, d’alcool, habitent habitent en en ZUS. ZUS. Parmi ces ces individus, individus, 8888 % % sont sont gênés gênés par par ce ce phénomène. phénomène. consommation excessive d’alcool, habitent en ZUS. Parmi ces individus, 88 % sont gênés par ce phénomène. consommation excessive d’alcool, habitent en ZUS. Parmi ces individus, 88 % sont gênés par ce phénomène. sont gênés ce phénomène. Source Source :Source enquêtes : enquêtes « par « Cadre Cadre dede vie vie et et sécurité sécurité »»» 2009 2009 2014 à 2014 Champ Champ 14 : 14 ans ans et et plus / France /métropolitaine France métropolitaine métropolitaine Source : enquêtes «« Cadre de vie sécurité » 2009 à 2014 Champ :et 14 ans plus / France métropolitaine : enquêtes Cadre de vie etet sécurité 2009 àà 2014 Champ : 14: ans plus /plus France – D uetfait d’une modification de la question concernant la gêne Source : enquêtes « Cadres de vie et sécurité » 2009 à 2014         Champ : 14 ans et plus / France métropolitaine en 2009, les premières enquêtes (2007 et 2008) ne sont pas

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Cependant, il demeure un effet propre aux ZUS puisque pour chaque fréquence et nature d’observation, le taux de gêne des habitants de ZUS est plus élevé. Par exemple, la proportion de personnes gênées suite à des observations occasionnelles de comportements violents résultant d’une consommation excessive d’alcool, est supérieure de 6 points en ZUS par rapport à celles dans les autres unités urbaines [➎]. Elle est même supérieure de 27 points comparativement au taux de gêne dans les zones rurales. La nature et la fréquence des observations ne suffisent donc pas à expliquer les écarts entre les taux de gêne.

comparables aux suivantes (2009 à 2014). Ainsi, seules les six dernières enquêtes ont été retenues pour cette étude. – Afin de décrire au mieux les facteurs de la gêne occasionnée par l’observation de phénomènes de consommation d’alcool excessive, les résultats des enquêtes de 2009 à 2014, ont été « empilés ». Ce cumul d’échantillons de près de 100 000 répondants, est représentatif des 51 millions de personnes âgées de 14 ans et plus, habitant en France métropolitaine. – Dans le but de faciliter l’identification des individus gênés par les problèmes liés à une consommation exagérée d’alcool, les modalités « gênants » et « très gênants » ont été réunies au sein d’une seule modalité.

(7) En comparaison, un tiers des personnes résidant en zones rurales et observant des phénomènes d’alcoolisation exagérée, ressentent de la gêne. (8) 8 % des témoins habitant dans les communes rurales sont confrontés souvent et directement à l’observation de phénomènes de consommation excessive. (9) Pour plus d’informations sur la gêne occasionnée par l’observation de phénomènes de drogues, se référer à « Observer des phénomènes de drogue dans le quartier est-il synonyme de gêne ? », La note de l’ONDRP, juin 2015. Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales – Tél : +33(0)1 76 64 89 61 – Contact : [email protected] Directeur de la publication : Cyrille SCHOTT – Rédacteur en chef : Christophe Soullez