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Suisse, en 1974. Trop tard pour être ... de Lausanne (1999), où il a étudié l'informatique et la géographie. L'informatique l'a conduit à faire carrière à. Genève.
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HAPPÍSLAND Le court mais pas trop bref récit d'un espion suisse en Islande

Cédric H. Roserens

Copyright © Cédric H. Roserens, 2015 Tous droits réservés. Autoédité via RCI, Charrat, Suisse, 2015 => chroserens.com/rci Photos de couverture: Islande 2010, © Cédric H. Roserens Design de couverture: © pixeldizajn.com, 2015

PREFACE PROLOGUE Reykjavík, 31 janvier 2012 Reykjavík, 29 février 2012 Reykjavík, 31 mars 2012 Reykjavík, 30 avril 2012 Reykjavík, 31 mai 2012 Reykjavík, 30 juin 2012 Reykjavík, 31 juillet 2012 Reykjavík, 31 août 2012 Reykjavík, 30 septembre 2012 Reykjavík, 31 octobre 2012 Reykjavík, 30 novembre 2012 Reykjavík, 31 décembre 2012 EPILOGUE REMERCIEMENTS DU MEME AUTEUR A PROPOS DE L'AUTEUR

PREFACE Avertissement préalable Ce livre contient bon nombre de ð et de þ, susceptibles de heurter la sensibilité de certains lecteurs, tout comme la ponctuation à l'anglo-saxonne!

*** Cet ouvrage est un petit hommage à mes deux premières années en terre d'Islande. Il s'inspire grandement des expériences culturelles, culinaires et de la vie quotidienne que j'ai eu le plaisir d'y vivre. Cela reste bien entendu un ouvrage de fiction, avec des personnages imaginaires. Les lieux cités, les politiciennes et politiciens islandais, Björk et Halldór Laxness, eux, sont bien réels, par contre. Happísland marque mon entrée dans le monde épistolaire. Il présage d'autres ouvrages, épistolaires eux aussi, influencés par l'Islande, la Suisse, et mes autres voyages de par le monde. Je vous souhaite une excellente lecture!

PROLOGUE Prairie du Grütli, Canton d'Uri, Suisse centrale, novembre 2011 Trois ans que l'Islande devance la Suisse et occupe la première place du Classement Dubreuil, la référence en matière de classement des pays en fonction de leur qualité de vie. Cela ne peut plus durer! La Suisse veut récupérer sa place de numéro un! Le gouvernement suisse, le Conseil fédéral, est en séance de crise au Grütli. Il est présent au grand complet: Jean-Pascal Seigle (président), Elisabeth Müesli (viceprésidente), Guy Adolpheau, Wilhelm Apfel, Oskar Pomme, Stefania Mela et Ruth Bahnhof. Sept sur sept. Personne ne manque à l'appel. Objectif: comprendre pourquoi l'Islande reste au top, malgré sa crise financière de 2008 et l'éruption de l'Eyjafjallajökull en 2010! Conclusion de la séance: il faut envoyer quelqu'un enquêter sur place, s'intégrer dans la culture islandaise, et ce pendant toute une année, afin de décrypter le mode de vie islandais et de percer le mystère, de savoir ce qu'ils ont de plus que les Suisses... Ce quelqu'un, c'est le jeune et brillant trentenaire HansUeli Stauffacher, vingt et unième du nom, lieutenantcolonel dans l'armée suisse, et déjà plusieurs missions à

l'étranger à son actif: Argentine, Gabon, Népal et Samoa. L'Europe manque à son palmarès. Pas pour longtemps. Ni hasard, ni coïncidence, Hans-Ueli est présent au Grütli, en ce jour brumeux de novembre. Les grandes lignes de sa mission, qui s'étendra sur toute l'année civile 2012, sont définies. Stratégie: immersion en colocation avec des locaux. Prétexte: un soi-disant travail pour l'Office national du tourisme suisse, impliquant la visite de nombreux lieux touristiques et la participation à un maximum d'événements culturels. Mode de communication, pour ne pas éveiller les soupçons: envoi d'une lettre à sa mère, à Schwyz, le dernier jour de chaque mois, relatant les expériences marquantes vécues au cours du mois écoulé. En fin d'après-midi, Jean-Pascal Seigle, président de la Confédération suisse, met un terme à la séance et souhaite bonne chance au lieutenant-colonel Hans-Ueli Stauffacher pour son importante mission! Les douze lettres de Hans-Ueli à sa mère Trudi sont retranscrites dans les pages suivantes...

Reykjavík, 31 janvier 2012 Chère Trudi, Ce premier mois en Islande fut sombre et joyeux! Je m'explique. Sombre, car le soleil a brillé par son absence. Et même s'il se levait pour quelques heures, les nuages se chargeaient de maintenir l'obscurité ambiante. Joyeux, car il a démarré en trombe, à Reykjavík, par une heure de feux d'artifice lancés de toute part dans la ville, donnant une impression indescriptible, quasi apocalyptique. Je partage un appartement en périphérie de Reykjavík avec trois Islandais. Deux sœurs, Hrafnhildur et Ragnhildur, et un écrivain-musicien au prénom imprononçable, Þórður. Les sœurs, elles, sont étudiantes en littérature à l'Université de Reykjavík. C'est le cadre idéal pour m'immerger dans cette nouvelle culture. Ils n'ont pas de noms de famille ici. Ils sont juste "fils de" ou "fille de". Þórður Björnsson, c'est le fils de Björn. Un coup de génitif au nom du père, un -son à la fin, et hop, on obtient Björnsson. Idem pour les frangines. Hrafnhildur Ragnarsdóttir et Ragnhildur Ragnarsdóttir, les filles de Ragnar, un 's' au génitif, et -dóttir à la fin. Dóttir, c'est "fille", et "son", c'est fils. Clair? Þórður m'a initié aux joies de la piscine. Un passage obligé dans mon processus d'islandisation! Aller à la piscine, ici, c'est tout naturel. Il y en a une par quartier, à

Reykjavík. Ça ne coûte pas cher et on y trouve les mêmes prestations que dans nos centres thermaux, l'eau chaude coulant de source en terre d'Islande. Chaque bassin a sa température. Si c'est trop chaud, hop, on saute dans le suivant. Et ça ne rigole pas avec l'hygiène. Douche et savon obligatoires avant d'entrer dans l'eau. Quant aux deux filles de Ragnar, elles m'ont initié aux joies du "Þorrablót", une fête gastronomique en plein cœur de l'hiver. Une terrible épreuve pour l'estomac, surtout. Le mouton y est omniprésent. Les poissons sous toutes leurs formes, surtout séchés. Saucisses, puddings, boudins et autres plats difficiles à définir s'y trouvent en quantité. Mais le plus dur à avaler, ce fut sans conteste le requin fermenté, au goût si fort qu'il faut l'accompagner d'un bon shot de schnaps local au cumin, le "brennivín", pour le rendre plus digeste. Une anecdote, pour conclure. J'ai eu de la peine à trouver des mouchoirs en papier au magasin. J'ai compris pourquoi dans la rue. Les gens reniflent... Ton Hans-Ueli

A PROPOS DE L'AUTEUR Cédric Henri Roserens est né à Martigny, Valais, Suisse, en 1974. Trop tard pour être James Cook et arpenter les eaux infinies de l'océan Pacifique. Trop tôt pour être James Kirk et arpenter les espaces infinis de notre Galaxie. Il est titulaire d'un Master of Arts de l'Université de Lausanne (1999), où il a étudié l'informatique et la géographie. L'informatique l'a conduit à faire carrière à Genève. Son côté géographe l'a conduit à quitter la Suisse pour explorer notre Planète autant que faire se peut. Il est désormais écrivain et informaticien indépendant. Il télé-travaille. Son bureau, c'est le monde!

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Commentaires Clients Vos commentaires, critiques, questions, remarques sont les bienvenus, tant sur Amazon que sur Goodreads, via mon site, ou ailleurs sur le web.

Un grand merci d'avance! Cédric H. Roserens

P.S.: aurores boréales islandaises via ce lien:

--> http://chroserens.com/happi-auroras/