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SÉLECTION SUISSE EN AVIGNON WWW.SELECTIONSUISSE.CH

UN PROJET DE PRO HELVETIA, FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE, ET CORODIS, COMMISSION ROMANDE DE DIFFUSION DES SPECTACLES SOUTENU PAR LA SOCIÉTÉ SUISSE DES AUTEURS (SSA), LA VILLE ET LE CANTON DE GENÈVE, LA VILLE DE LAUSANNE, LE CANTON DE VAUD, LA VILLE ET LE CANTON DE ZÜRICH, LA FONDATION ERNST GÖHNER, LE POUR-CENT CULTUREL MIGROS ET PRÉSENCE SUISSE.

LISTE DES JOURNALISTES ACCRÉDITÉS

Presse suisse Claire Burgy – RTS Un Le 19h30 Alexandre Demidoff – Le Temps Mireille Descombes – L’Hebdo Quotidiens Eve Beauvallet – Libération Fabienne Darge – Le Monde Floriane Fumey – I/O Gazette Didier Méreuze – La Croix Gérald Rossi – L’Humanité Audrey Santacroce – I/O Gazette Marie-Josée Sirach – L’Humanité Hebdomadaires Emmanuelle Bouchez – Télérama Raphaël de Gubernatis – L’Obs Françoise Joss – Journal du Dimanche Mensuels, bimensuels, bimestriels, trimestriels Julie Dambre – La Lettre du spectacle Éric Demey – La Terrasse / Mouvement Danielle Krupa – Allez Zou / Vivant Magazine Presse régionale Marie-Félicia Alibert – Vaucluse Matin Sophie Bauret – Vaucluse matin Danièle Carraz – La Provence Agnès Freschel – Journal Zibeline Delphine Michelangeli – Journal Zibeline Alain Pecout – La Provence Web Kristina d’Agostin – Carnet d’art.com Amélie Blaustein-Niddam – Toute la culture.com Daniel Bresson – La grande parade.fr Nicolas Burger – Pinktv.fr

Jean Couturier – Théâtre du Blog.fr Cédric Enjalbert – Les Trois coups.com Walter Gehin – Plus de off.com Marianne Guernet-Mouton – Artkult.fr Frédéric Guillien – Avinews / Avignon à l’unisson.com Jérôme Marusinki – Tadorne / festivalier.net Benoît Massoco – Le meilleur du Off Carolyn Occeli – Un Lapin un lapin Rick Panegy – Rick et Pick Frédéric Pouget – Le Café des pucerons Hadrien Volle – Sceneweb.fr Presse internationale Massumi Kawakita – Scène (Japon) Katia Tamburello – Giornale del Popolo (Italie)

Radio Sarah Authesserre – L’Écho des planches Michel Flandrin – France Bleu Vaucluse Radio France fait son festival Joëlle Gayot – France Culture La grande table de l’été Vincent Josse – France Inter Le Masque et la plume Pascal Paradou – RFI Emmanuel Serrafini – L’Écho des planches TV Constance Baire – Festi.tv Lionel Jullien – Arte Journal Marion Lefèvre – Festi.tv

LANCEMENT DE LA SELECTION SUISSE A LA COLLECTION LAMBERT

Presse suisse Alexandre Demidoff – Le Temps Quotidiens Marie Sorbier – I/O Gazette Hebdomadaires Raphaël de Gubernatis – L’Obs Mensuels, bimensuels, bimestriels, trimestriels Cédric Enjalbert – Philosophie magazine Presse régionale Violeta Assier – Vaucluse matin Benjamin Badache – La Provence Web Amélie Blaustein-Niddam – Toute la culture.com

POINT RADIO / TV

RADIO France Culture La Grande table d’été présenté par Lucile Commeaux ITV de François Gremaud au sujet de Conférence de choses par Joëlle Gayot Diffusion en direct vendredi 15 juillet de 12h40 à 12h50 http://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-d-ete/table-ronde-vide-jeanclaude-grumberg

France Inter Le Masque et la plume présenté par Jérôme Garcin Coup de cœur pour Conférence de choses par Vincent Josse Diffusion dimanche 17 juillet de 20h à 21h https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume17-juillet-2016 RTS la 1ère (Suisse) Vertigo présenté par Thierry Sartoretti ITV de Laurence Perez (directrice de la Sélection suisse) Diffusion jeudi 30 juin 2016 à 16h30 http://www.rts.ch/info/culture/spectacles/7849832-les-spectacles-suisses-a-l-assautdu-festival-d-avignon.html

France Bleu Vaucluse Radio France fait son festival, épisode 6 présenté par Michel Flandrin Diffusion mardi 19 juillet à 11h14 ITV de Laurence Perez (directrice de la Sélection suisse) https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/festival-d-avignon-le-radeau-de-lameduse-le-pays-de-nod-et-une-bete-sur-la-lune

France Bleu Vaucluse ITV de François Gremaud (Conférence de choses) par Michel Flandrin Diffusion en direct mercredi 20 juillet de 13h30 à 14h

L’Écho des planches.info On commence dans 1/4 d’heure présenté par Emmanuel Serafini ITV de Laurence Perez (directrice de la Sélection Suisse), Daniel Hellmann (Traumboy) et Perrine Valli (Une femme au soleil) Diffusion lundi 18 juillet http://62.210.215.26/podcasts/ECHO/2016/unquartdheure/serafini18.mp3

L’Écho des planches.info On commence dans 1/4 d’heure présenté par Sarah Autheresse ITV d’Émilie Charriot (King Kong Théorie) Diffusion jeudi 21 juillet http://62.210.215.26/podcasts/ECHO/2016/unquartdheure/sarah21.mp3

TV RTS Un Le 19h30 présenté par Darius Rochebin Reportage sur la Sélection suisse, Conférence de choses et King Kong Théorie de Claire Burgy ITV de Laurence Perez (directrice de la Sélection suisse), de François Gremaud (Conférence de choses), d’Émilie Charriot (King Kong Théorie) Diffusion mercredi 20 juillet entre 19h30 et 20h

Le Temps.ch Tomber de rideau par Alexandre Demidoff sur Conférence de choses Mis en ligne samedi 9 juillet 2016

Festi.tv Rencontre Débat « Faut plancher pour être une femme » animé par Marion Lefèvre ITV d’Émilie Charriot (King Kong Théorie) Mis en ligne lundi 11 juillet 2016

Festi.tv Rencontre Débat autour de la thématique du désir animé par Constance Baire ITV de Daniel Hellmann (Traumboy) et Perrine Valli (Une femme au soleil) En attente de la mise en ligne

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Le Temps Mercredi 6 juillet 2016

La tribune de Genève.ch Lundi 27 juin 2016

Le courrier.ch Samedi 2 juillet 2016

Le Temps.ch

Mardi 5 juillet 2016

Daniel Hellmann, le sexe les yeux dans les yeux

Peut-être le moins connu de la sélection. Et le plus intrigant, le plus transgressif aussi. Le Zurichois Daniel Hellmann, 30 ans, a des lettres - il a étudié la philosophie - de la voix - il chante - et une souplesse de puma qui lui permet d'enVisager toutes les Vies, celle de travailleur du sexe par exemple. «Dans Traumboy, il parle de ce métier, des clients, de leurs attentes, sans tabou, ce qui est inimaginable en France», observe Laurence Perez. Daniel Hellmann représente à sa manière joueuse un courant très suisse: celui d'un théâtre documentaire souvent à fleur de chair.

Perrine Valli, pour le plaisir de la transe

Danseuse et chorégraphe établie à Genève, l'artiste s'inspire pour cette création d'Edward Hopper. Dans Une femme au soleil, deux silhouettes légères commencent par composer une fugue. Tout ondule, le buste, les bras, la tête, saufles pieds rivés au sol. Perrine Valli, 35 ans, sait ainsi créer des bulles sensorielles, servie ici par le ressac rythmique du musicien genevois Polar. «C'est un spectacle qui donne enVie de faire l'amour, vous ne trouvez pas7,> commentait le soir de la première à Genève un connaisseur. Peut-être. Certitude: Perrine Valli vous donne enVie d'entrer dans son tableau.

Dans «une femme au sole!l.. Pemn,, 1/al.!i saJt créer dos

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Emilie Charriot, le goût du ressac

L'impact d'une présence brute, l'intelligence

d'un montage, le scrupule d'une distance. En

prêtant voix et corps à King Kong Théorie,

l'actrice et metteuse en scène Emilie Charriot a

marqué les esprits. Diplômée de la Haute Ecole de théâtre de Suisse romande à Lausanne, la

jeune femme prolonge l'onde de choc du texte

de Virginie Despentres. Soit l'histoire d'un Viol à

partir duquel !'écrivain va se construire, aiguiser une voix irréductible qui désarme les

larmoyants. Avec sa comparse, l'actrice Julia

Perazzini, Emilie Charriot fait de chaque phrase un stylet. De cette immersion dans le off

d' AVignon, elle attend «trois ans de tournée.»

C'est lancé en riant_ Mais on est prêt à prendre

les paris.

--

� Kong niecrlb, par ractt1c.e et metteuse en sctne l!mJlif Cl>mlot Cl Philippt v.tiSslllodt/l'blli ppP

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La Croix Mercredi 6 juillet 2016

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Autre lleu d'excellence: les Halles, l'un des cinq théâtres per­ manents d'Avignon où Alain Tlmar, metteur en scène, scénographe et plasticien, accuellle un théâtre exi­ geant à !'Image de ses propres créa­ tions. Ainsi LesMensonges (2), conçu par Véronique Bellegarde. La cin­ quantaine tranqullle, cette Francl­ llenne fréquente Je festival depuis plus de trenteans. Elle a participé à des rencontres, des lectures. Y a Joué même. Partagé« l'exaltation de vivre au rythme d'une citéoù ne sont que des amoureux du théatre et des deôat.s d'idées •. Mals de là à prendre

le risque de s'y produire à J'enseigne de sa compagnie du Zéphyr... La rencontre fortuite, l'été der­ nier, d'Alain T!mar, à V1lleneuve­ Jez-Avlgnon - et un apport de subventions de la vllle et de la ré­ gion - l'a décidée à sauter le pas. Il est vrai que les conditions offertes sont Idéales: pas de location de salle, le spectacle étant financé en coréallsatlon avec le théâtre, avec partage des recettes. De plus, si Véronique Bellegarde équipe, ainsi que celle d'une voi­ subit les contraintes du« off•, elle ture et, comme Il se doit celle de la échappe au formatage de la dlu­ salle de La Luna où elle Joue - soit rée: Mensonges s'étend sur près de 12 ooo €. Et puis encore, les frais deux heures. Ce qui est rare. • Aux des costumes, décors, accessoires, Halles, confle+elle,Je suis prt'vl­ matértels ... qu'il faut descendre de légtée. Le théatre a pignon s11r rue. Paris, et du technicien à se partager! Pour attirer le public, Je n'ai pas be­ avec d'autres équipes... soin defaire de la retape, de distri­ Sur un budget global de 35 000 €, buer des tracts dans la rue, de har­ l'addition est d'autant plus Jourde, que, pour cette premnère venue celer les passants. .. Juliette Blanche, elle, tracte. à Avignon, Jullette Blanche a dû Auteur et metteuse en scène dies pulser quasi exclusivement dans Escargots sans leur coquille font ses propres finances. Cependant, la ,grimace (3), cette Jeune pari­ assure-t-elle, • tout a été mûrement sienne combative a commandé calculé depuis de11x ans•. Depuis 10 ooo tracts en même temps que l'écriture de son texte et la créa­ 500 affiches{• aux couleurs et au tion de sa compagnie_ C'est elle graphisme qui sortent du lot!•), qui a choisi sa salle de 90 places dont 300 cartonnées pour mieux ré­ du théâtre de La Luna, repérée l'an sister. En tout, Il lui en coûte à peu dernier. De même que son horalre près 800 €. S'y ajoutent les 5 000 € matinal: 11 h 45. « Une décision de la location d'une petite maison stratégique: on ne vouta lt pasJouer aux Angles pour loger toute son trop tard dans laJournée.face•••

Libération Mercredi 6 juillet 2016

L’Humanité Mardi 12 juillet 2016

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I/O Gazette n°34 Mercredi 13 juillet 2016

Le Monde Mardi 19 juillet 2016

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Pterre Mlfsud, seul sur le plateau, Installe un mtnuteur réglé sur 53 minutes et 33 secondes . ,e co..,..,;NY

tant de la rue des Ecoles, à Avi­ gnon, où se trouve La Manurac­ ture, en est arrivé à parler di\dol­ phe Thiers et de Victor Hugo, de Marthe de Béthanie, ctruphonse Daudet et de Tartarin de Tarascon avant de trousser, glissant d'une boucle de savoir à l'autre. un sai­ sissant développement sur Les Oiseaux, d'Hitchcock, et de retom­ ber sur ses pattes avec Goethe et Les souffrances du jeune Werther. Le lendemain, pour le huitième épisode, le voilà quL repartant de Werther, dérape sur un cours de bobsleigh, démonstration à l'ap­ pui, et sur l'histoire de Joseph Smith, le fondateur des Mor­ mons, puis disserte sur les peu­ ples migrants. ce qui l'amène à l'histoire de ce poisson à tête de serpent qui marche au fond de l'eau. Il sera aussi question de bi­ sons et de mortadelle, de la kab­ bale et de la flatulence, de Valery Larbaud et de la cafetière ita-

tienne, de l'écriture automatique et... de Marcel Duehamp, nos deux amis livrant quand même au passage une des clés de leur en­ treprise. «L'ambition n'est pas de dire que le savoir humain est ab­ surde, mais plutôt, pour paraphra­ ser le philosophe Clément Rosset, de "rendre le réel à son insigni­ fiance" en montrant à la fois la grandeur et la vacuité du savoir encyclopédique», explique Fran­ çois Gremaud.

Un art de la digression irrésistible, et provoque un sentiment totalement jouissif

ce qui rend la chose délicieuse­ ment drôle, dans ce spectacle qui met la connaissance et la bêtise cul par-dessus tête, c'est la ma­ nière dont Pierre Mifsud la joue: l'acteur restitue à merveille, dans le moindre geste, la moindre mi­ mique, Je mélange de passion, de sérieux, de naïveté qui est sou­ vent celui des « sachants » de tout poil A Paris, il tauàra attendre la saison 2017-2018 pour pouvoir respirer à pleins poumons ce bon air d'absurde suisse, quand le spectacle viendra au Théâtre du Rond-Point. Alors, en atten­ dant, quelques bouffées seront bienvenues, dans la fournaise avignonnaise. • FABIENNE DARCE

Conférence de choses, par François Gremaud et Pierre Mifsud. Avignon «o.JJ», La Manufacture, à 1oh40,jusqu'au 24 juillet. Tél.: 04-90-85-12-71.

HEB

Elle supplément région Vendredi 10 juin 2016

MTB

La Terrasse n°245 Juillet 2016

La Terrasse n°245 Juillet 2016

La Terrasse n°245 Juillet 2016

La Terrasse n°245 Juillet 2016

I/O Gazette n°34 Mercredi 13 juillet 2016

I/O Gazette n°34 Mercredi 13 juillet 2016

REG

La Provence Dimanche 10 juillet 2016

La Provence Mardi 12 juillet 2016

Vaucluse matin Samedi 16 juillet 2016

La Provence Dimanche 17 juillet 2016

Vaucluse matin Lundi 18 juillet 2016

Vaucluse matin Lundi 18 juillet 2016

Vaucluse matin Mardi 19 juillet 2016

WEB

Plus de off.com Dimanche 12 juin 2016

Journalzibeline.fr Mardi 14 juin 2016

Journal ventilo.fr Vendredi 24 juin 2016

Paris-art.com Vendredi 1er juillet 2016

Scène web.fr Mercredi 6 juillet 2016

La Provence.com Vendredi 8 juillet 2016

Toute la culture.com Vendredi 8 juillet 2016

Plus de off.com Samedi 9 juillet 2016

L’Obs.com Lundi 11 juillet 2016

Une expérience inédite "Pour ces artistes, se produire de façon continue durant près de trois semaines est une expérience totalement inédite et que ne permet guère l'exiguïté de la scène romande. Nous avons choisi des spectacles déjà mûrs, au sein desquels les interprètes sont à l'aise. Mais pour eux, dans la jungle avignonnaise, le choc sera violent : ils risquent d'y recevoir une grosse claque. Toutefois c'est une formidable opportunité pour évoluer dans la profession, s'engager sur le marché culturel, pour apprendre à monter des dossiers, à penser à la façon de présenter un spectacle à des acheteurs, à gérer des budgets, choses précieuses dans un pays comme la Suisse où il n'existe guère de bureaux de production pour les épauler. Nous leur offrons des sommes forfaitaires pour se loger et se nourrir, et tout le reste, comme les frais de voyage, est également pris en charge. L'opération revient à 320.000 francs suisses, ce qui équivaut à 290.000 euros. 48,5 % de ce budget relève de Pro Helvetia et de Corodis, 23,5% de fondations privées, 17% des villes et des états dont sont originaires les artistes sélectionnés... et 11% des recettes de billetterie espérées. L'image qui colle à la Suisse est celle d'un pays de finance et de neutralité. Moi, affirme Laurence Perez, j'ai voulu souligner l'humour de ce pays, les vrais sujets de société qui y sont débattus comme l'homosexualité ou la prostitution qui est une activité parfaitement légale dans un pays où la démocratie n'est pas un vain mot."

Fédéralisme, rivalités entre les Etats Pourquoi avoir donc tant tardé à investir officiellement Avignon alors que plusieurs troupes suisses se sont depuis longtemps frayées un chemin dans le "off' et que maints théâtres romands y viennent prospecter depuis toujours ? "Le fédéralisme, les rivalités entre Etats, entre villes compliquent tout, note un observateur. Et les pouvoirs publics dans ce pays sont bien plus conservateurs, voire réactionnaires, que ne l'est l'opinion publique. La chose artistique n'est pas une préoccupation majeure, du moins pas une image de marque à diffuser à l'étranger. En outre, les autorités suisses sont à mille lieues d'afficher le nationalisme agressif du pouvoir flamand et la fragmentation des pouvoirs entre les états, les villes, les communes rend toute initiative commune difficile à mettre en place. Et puis, se confronter à ce monde de perdition, à cette bohême échevelée que représente le festival "off', a de quoi effrayer les bons bourgeois qui nous gouvernent."

La riche vie culturelle de la Suisse francophone Théâtre, danse, opéra, musiques de tous styles : la vie culturelle est riche en Suisse romande. "A Genève, l'art, c'est la banque", persifflait Voltaire qui avait fui sa villa des Délices pour le château de Ferney afin d'échapper à la censure sociale des Genevois. D'une certaine façon, cela reste toujours vrai. Toutefois, et pour ne prendre que l'exemple de la ville de Rousseau, la vie culturelle y est beaucoup plus intense et plus universelle que dans toute ville française à population égale. Une scène lyrique de dimension européenne, un orchestre symphonique de haut vol et qui fut parmi les plus renommés, une vie musicale très riche qui voit défiler au Victoria Hall les plus grands interprètes, des théâtres relativement nombreux, des compagnies de danse invitées du monde entier, des ensembles de musique contemporaine, de jazz, de musiques modernes, des festivals, une scène alternative foisonnante ... La "plus petite des grandes villes" offre un profil séduisant... même s'il est difficile d'y ressentir la fébrilité créatrice des grands pôles artistiques.

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Quitter ' le pays pour faire camere Un connaisseur de la scène romande comme Claude Ratzé, qui est à la tête de l'Association pour la Danse contemporaine, à Genève, recense 70 compagnies de danse dans la Confédération, sans compter de grandes institutions comme le Ballet du Grand Théâtre de Genève, les ballets des opéras de Zürich, de Bâle, de Berne ou de Saint-Gall, le Ballet de Béjart à Lausanne. A Genève seulement, on énumère 35 compagnies dont une douzaine "conventionnées", c'est-à-dire subventionnées régulièrement par les pouvoirs publics, comme celles de Gilles Jobin, Cindy van Acker ou Foofwa d'Imobilité.

La Grande parade.fr Mardi 12 juillet 2016

Le Théâtre du blog.fr Mardi 12 juillet 2016

Journal Zibeline.fr Mercredi 13 juillet 2016

Les Trois Coups.fr Mercredi 13 juillet 2016

Toute la culture.com Mercredi 13 juillet 2016

Les Damnés à 22H dans la Cour d'Honneur

Ivo Van Hove revisite le chef d'oeuvre de V1Sconti et fait sienne la troupe de la Comédie Française. C'est à 22h, dans la Cour d'Honneur, pour avoir des places, il reste deux solutions : scruter le panneau du Cloître Saint Louis ou faire la queue sur place une ou deux heures avant. Toute ma viej'ai/ait des choses...

131130 à La Manufacture

Le directeur du CDN Lille Tourcoing Nord-Pas de Calais est dans le Off d�vignon. Déjà, en soi, cela est une i,iformation. Ensuite vient une question : pourquoi Toute ma vie j'ai fait des choses que je savais pas faire n'est pas programmé au Festival d�vignon ? En tout cas, le niveau est là

Conférences de choses, 101140 à la Manufacture Pierre Mifsud, mis en scène par François Gremaud offre jusqu'au 24 juillet une Conférence de choses. Une seule, dont vous n'aurez chaque jour qu'un bout de 53 minutes et 33 secondes. Pour savoir la suite, revenez demain. x.ïjusqu'au 14 à 20H30 au Lycée de la Vierge Saint Joseph Pour la deuxième année consécutive, le Festival d'Avignon, le Théâtre National/Bruxelles-Festival XS, la SACD France et la SACD Belgique s'unissent pour présenter trois performances qui disent l'actualité de la création dans le spectacle vivant. Trois formes qui n'ont aucun rapport entre elle, ou peut être une : un sens aigu du décalage. �au Golovine Du 8 au 26juillet, lesjours pairs, à 10h45. Parfois, il arrive qu'on ait peur de ne pas être à la hauteur, que les mots ne représentent pas assez bien l'exceptionnelle richesse de spectacles tels que S/T/R/A/T/E/S, présenté par la chorégraphe Bintou Dembélé au théâtre Golovine du 8 au 26 juillet 2016. Mais il faut affronter le dragon et se lever, le cœur battant, pour rendre hommage à celle qui nous a émus aux larmes. Bintou Dembélé s'entoure de la danseuse Anne-Marie Van, de la chanteuse Charlène Andjembé et du musicien Charles Amblard pour former son quartet de choc, et condenser en moins d'une Olivia Moore aux Ateliers d'Amphoux à 13hs5 Olivia Moore c'est la mère que personne ne veut avoir mais que tout le monde voudrait être. Elle gère tout: sa famille recomposée, son job et l'ex de son mari. Elle a tout d'une mère parfaite : elle est cash, caustique, égoïste et décomplexée. Baada, le malade Imaginaire aux Corps Saints, 15h15. Sept comédiens-danseurs, un fauteuil et la musique pour tout décor dans cette adaptation.fidèle où le comique de Molière est ponctué par des intermèdes dansés aux rythmes d'instruments africains. M. Purgon est féticheur, Argan et Toinette un couple surprise, et tous les personnages sont des notables de la société africaine. Cette comédie universelle, montée au Burkina Faso, enfonce le clou contre nos peurs et les charlatans qui en font commerce.

Arkult.fr Jeudi 14 juillet 2016

Newsletter La Grande Parade.fr Jeudi 14 juillet 2016

Le Monde.fr Vendredi 15 juillet 2016

Le bruit du off.com Samedi 16 juillet 2016

Le Monde.fr Samedi 16 juillet 2016

Télérama.fr Samedi 16 juillet 2016

Sous les trois platanes tutélaires les applaudissements ont duré longtemps. Massifs, calmes et puissants. Artistes et public .à l'unisson. Le théâtre, comme lieu de consolation... Dans la petite salle de La Manufacture, se tient un cycle de conférences orchestré par la 2B Company, venue de Lausanne et soutenue par le Centre culturel suisse de Paris. C'est la rencontre n°9 sur les dix prévues dont la mmeur avignonaise nous dit grand bien. Le procédé est simple. Pas de décor, une table blanche avec un verre d'eau posé dessus. Et un conférencier débarquant, sac au dos et sourire large aux lèvres une fois la salle remplie. Chaque jour, un sujet. Traité sans chichis mais avec un art voulu du coq à l'âne et de la digression. Le public entre volontiers dans la ronde pour ajouter son grain de poivre. Hier, la métaphysique (entre autres), aujourd'hui démonstration de paradoxes (entre autres). Le conférencier démonte l'onomastique des rues : si on connaît Adolphe Thiers - dont il taille le costume avec une lame aiguisée - on sait moins qui était Joseph Viala... Puis il déroule l'origine des expressions populaires (si vous voulez savoir ce que signifie « Etre dans de beaux draps» ne ratez pas l'épisode 9, lors de l'intégrale dimanche 16 juillet à la collection Lambert. Son classement des collectionneurs est savoureuse : de l'amateur d'allumettes au collectionneur d'étiquettes de fromage. Ce guide cheminant dans les montagnes du savoir avec un regard d'encyclopédiste se nomme Pierre Misfud. Sa « déambulation hasardeuse et horizontale, qui aplatit tout» se veut « pleinement idiote, c'est à dire, simple et dépourvue de raison». A force d'agréger les choses, il tend à démontrer« à la fois la grandeur et la vacuité du savoir encyclopédique». On sourit souvent, on rit un peu. On apprécie son art de se raccrocher aux branches de la sémantique par la plus petite cédille qui soit. Mais sous les apparences du hapening improvisé, l'adresse au public est un peu cousue de fil blanc. On flaire le procédé. On va se retrouver classée dans le clan des pinailleurs en écrivant cela. Le public adore ...

Mais il court surtout aux Chr oniques du/estival d'Avignon, de 1947 à 2086, que la

Piccola Farnilia raconte, chaque midi, épisode après épisode, aujardin Ceccano. 50 minutes en libre accès où l'on célèbre la mémoire du théâtre comme l'ait d'une fami11e d'acteursvisiblement heureuse de se retrouver ainsi, chaque jour, sans filet, après avoir répété à l'arrache. Ecrites d'après L'Histoire du Festival d'Avignon

d'Emmanuelle Loyer et Antoine de Baecque, ce spectacle au long cours, est découpé par thèmes : les métiers du spectacle, metteurs en scène et acteurs, auteurs-autrices, l'arrivée du Off... Ce vendredi 15jui11et, les« directeurs» sont au programme. Vaste et savoureux sujet... Les voilà tous devant nous à la table... Jean Vilar avec son panama, Paul Puaux avec sa casquette, Alain Crombecque et ses petites lunettes, d'Olivier Py est d'oser la caricature et de la réussir. Chaque directeur a ses obsessions et bataille pour les défendre : le théâtre populaire chez Jean Vilar; la sensibilité, condition nécessaire pour un directeur de festival chez Crombecque; les contraintes de production pour Faivre d'Arcier, « l'artiste-associé» pour Baudriller et Archambault... Quant à Olivier Py, il se lève régulièrement de sa chaise pour chantonner et se draper dans son identité « d' artiste-directeur». C'est irrévérencieux. Et intelligent. Car l'air de rien, on mesure l'épaisseur de l'histoire. Depuis la source Outter contre la barbarie en répandant l'art partout) jusqu'aux évolutions récentes : contraintes budgétaires, souci d'élargissement du public, place de la création et de l'émergence... Tout cela en chantant, en faisant le clown, entirant des flèches caustiques. Aujourd'hui, 12h, ce sont les critiques qui passent à la casserole. La revanche des artistes ? Parions que ça va être sanglant. Le Ciel, la nuit et la Pierre Glorieuse, par La Piccola Famili, jusqu'au 23 juillet à12h, Festival IN, aujardin Ceccano. NB: deux épisodes seront réalisés avec des amateurs d'Avignon. Conférence de choses, par François Gremaud et Pierre Misfud, 28 company,jusqu'au 24 juillet, à L a Manufacture, Festival Off, et le 17juillet, intégrale à la Collection Lambert, tél. 04 90 8512 71

Le meilleur du off.com Dimanche 17 juillet 2016

Sceneweb.fr Dimanche 17 juillet 2016

Un Lapin un lapin.fr Dimanche 17 juillet 2016

2. LES DAMNES

En deux mots : Grandiose et glaçant En quelques mots : lvo von Hove adapte fidèlement le scénario des Damnés

de Visconti et met sa grandiloquence maîtrisée au service de l'implacabilité

du mal et fait jaillir la barbarie. Les comédiens français endossent les

personnages ordinaires et monstrueux d'une famille d'industrielle dont l'ambition sera fatale. Von Hove investit la Cour d'Honneur en mettant tout à

vue et en faisant jouer un rôle central (au sens propre comme au figuré) à la vidéo.

De Luchino Visconti - Mise en scène lvo van Hove - Avec Didier Sandre,

Guillaume Gallienne, Denis Podalydès, Loïc Corbery, Clément Hervieu-Léger,

Adeline d'Hermy, Sylvia Berger, Eric Génovèse, Alexandre Pavloff. Elsa Lepoivre, Jennifer Decker, Christopher Montenez

Dans la Cour d'honneur du Palais des Papes - IN

A la Comédie française (24 septembre 2016 - 13 janvier 2017) Visionnable sur Culturebox : cliquez ici

3. 2666

En trois mots : Immersif, dépaysant, sombre En quelques mots : Après la brillante adaptation des Particules Elémentaires,

Julien Gosselin s'attaque à l'énorme roman du chilien Roberto Bolano. Livre monstre et récits multiples nourissent une pièce de 11h30 construite en 5

parties comme une série qui développecinq épisodes indépendants et

pourtant corrélés autour de meurtres de femmes au Mexique et d'un mystérieux écrivain, Benno von Archimboldi.

De Roberto Bolano - Mise en scène Julien Gosselin - Avec Rémi Alexandre,

Guillaume Bachelé, Adama Diop, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Antoine Ferron,

Noémie Gantier, Carine Garon, Alexandre Lecroc, Frédéric Leidgens, Caroline Mounier, Victoria Quesnel, Tiphaine Raffier

A la FabricA - IN

A l'Odéon Théâtre de l'Europe (10 septembre - 16 octobre)

4. TRUCKSTOP

En deux mots : Polar cinématographique En quelques mots: Construit en flashback, Truckstop est une pièce en forme

de polar intime. Une mère et une fille tiennent une auberge pour les routiers. La routine fait loi jusqu'à ce que Cataline tombe amoureuse d'un gars du

coin, Remko. Trois comédiens très différents conjuguent leur intensité et donnent corps à ce drame avec beaucoup d'intelligence. Arnaud Meunier

prouve une nouvelle fois son talent dans la direction d'acteurs et la narration.

De Lot Vekemans - Mise en scène Arnaud Meunier - Avec Claire Aveline,

Maurin Ollès, Manon Raffaelli

A la Chapelle des Pénitents Blancs - IN

5. GOING HOME

En un mot : Anticliché En quelques mots : Un comédien et deux musiciens mettent en mots et en

musique une biographie enlevée et émouvante, marquée par une émigration

à l'envers. Le bonheur pour Michalak est en Ethiopie. loin de ses parents

adoptifs en Autriche et de l'Occident hostile.

De Vincent Hennebicq - Mise en scène : Vincent Hennebicq - Avec Vincent

Cahay, Darcy Rugamba, François Sauveur

Au Théâtre des Doms - OFF

6. CONFERENCES DE CHOSES

En résumé : De l'art jouissif de la digression En quelques mots : Pierre Mifsud l'annonce immédiatement. nous sommes

là pour 53 minutes de conférence. Il prend un point de départ et suit le fil de sa pensée, de son savoir, de son amour des digressions.

De François Gremaud et Pierre Mifsud - Mise en scène Pierre Gremaud -

Avec Pierre Mifsud

A la Manufacture - OFF

7. TRISTESSES

En quatre mots : Comme une série nordique En quelques mots : Sur l'ile de Tristesse ne restent que 8 habitants. Nous

sommes plongés dans ce village pour une journée qui commence par un

suicide. Enfin si c'en est un. Vandalem nous met sur le chemin du mal ordinaire et de la médiocrité politique.

De Anne-Cécile Vandalem - Mise en scène Anne-Cécile Vandalem

Vincent Cahay,

- Avec

Anne-Pascale Clairembourg, Epona Guillaume, Séléné

Guillaume, Pierre Kissling, Vincent Lécuyer. Bernard Marbaix, Catherine

Mestoussis. Jean-Benoit Ugeux. Anne-Cécile Vandalem. Françoise Vanhecke Au gymnase du Lycée Aubanel - IN

8. COMPACT

En un mot : Fusionnel En quelques mots : Deux corps enchevêtrés au point qu'on ne sait plus ce qui

appartient à l'un ou à l'autre. Cela fait penser à une sorte d'insecte. Ils

bougent. se mélangent. se chahutent. se touchent. se cherchent. sans jamais

se déprendre. Ce duo au plus près, ce pas de deux collé émeut sur le fond comme sur la forme.

De Jann Gallois - Cie Burn Out - Avec Jann Gallois et Rafael Smadja Au Théâtre Golovine - OFF

Carnet d’art.com Lundi 18 juillet 2016

L’Humanité.fr Mardi 19 juillet 2016

Télérama.fr Mardi19 juillet 2016

"Une femme au soleil", de Perrine Valli, ou "Coûte que coûte" par Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna, et "Toute ma vie,j'ai fait des choses que je savais pas faire", de Rémi De Vos, démontrent combien le corps peut être expressif.

C

ompter sur la présence des corps au plus près pour transmettre l'émotion... Pour un spectacle de danse, comme celui que propose la chorégraphe franco­ suisse Perrine Valli, me direz-vous, c'est normal. Pour un travail de théâtre, valoriser ainsi la posture du corps jusqu'à lui dessiner une gestuelle spécifique, comme dans le cas du terrible solo de Juliette Plumecocq-Mech, au Théâtre de la Manufacture, c'est plus rare.

Désir Il ne vous reste plus qu'un seul jour pour courir voir aux Hivernales, Centre de développement chorégraphique d'Avignon, Une Femme au Soleil signé par Perrine Valli. La référence au tableau éponyme du peintre hyper-réaliste Edward Hopper une femme nue, cigarette à la bouche, est à la fenêtre et laisse voir derrière elle un lit défait- n'est qu'un prétexte qui ne doit pas orienter forcément votre regard. car si évocation du désir il y a, cela vient doucement... et il y est peut-être davantage question du désir de danser. Sur des bandes de gazon vert cru, deux couples en tenue identique,- jean moulant pour les filles, et jean ample pour les garçons-, se partagent une heure durant le même langage chorégraphique. Comme dans un souffle, sur la nappe sonore créée par Polar alias Eric Linder. A quatre, les deux danseurs à la carrure de bûcheron et les deux danseuses, fines lianes musclées, composent un travelling à peine intenompu par des pauses dans le noir total. Passage de mouvement d'un angle du corps à celui de l'autre- qu'il s'agisse d'une main, d'une épaule, d'une tête, d'une jambe ou d'un pied. Il y a du William Forsythe dans cette façon de répliquer et d'échanger le geste en le modifiant. A la fin, quand les tshirts tombent et laissent voir la toute puissance expressive des dos, cette danse kaléidoscope multiplie en effet le rayonnement vital du désir...

Les Inrocks.com Mercredi 20 juillet 2016

Pinktv.fr Mercredi 20 juillet 2016

La Provence.com Jeudi 21 juillet 2016

Théâtre du blog.fr Jeudi 21 juillet 2016

RAD

RTS.ch Vendredi 1 juillet 2016

France Culture Vendredi 15 juillet 2016

France Inter Dimanche 17 juillet 2016

L’Écho des planches Lundi 18 juillet 2016

France Bleu Vaucluse Mardi 19 juillet 2016

L’Écho des planches Jeudi 21 juillet 2016