Comité de défense de Pascal Moussy et de l’outil Prudis Bernard THIBAULT Télécopie 0148515531 Paris le 21 octobre 2005 Cher Camarade, Nous nous adressons à toi une nouvelle fois afin de vérifier, avant l'audience d'appel du 3 novembre, qu'il n'est pas possible de procéder à la réintégration de Pascal Moussy en respectant son contrat de travail autrement que par les moyens judiciaires. Si nous soutenons la démarche de Pascal qui n'a pas le choix des moyens, nous ne pouvons, en revanche, comprendre que notre organisation qui a la responsabilité de mettre fin à ce déni de justice fasse le choix, comme le ferait n'importe quel employeur, d'aller contester une décision prud'homale en appel. Plutôt que de prendre ses reponsabilités, elle multiplie les interventions pour répandre les calomnies les plus éhontées et tenter d'intimider les soutiens de Pascal, qui n'en sont que plus déterminés. Le gâchis est déjà trop grand et notre propre responsabilité de militants est d'essayer de le stopper. Pour tenter de te dire tout cela de vive voix, nous envisageons, à moins qu'une autre date plus rapprochée ne te convienne mieux, de venir te remettre collectivement les pétitions signées par des centaines de militants de notre organisation jeudi 3 novembre à 10 heures du matin. En espérant que tu souhaiteras, en nous recevant, faire pencher la balance du côté de la justice telle que la conçoit la CGT, nous t‘adressons nos salutations syndicalistes.

Comité de défense de Pascal Moussy

et de l’outil Prudis

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