Bien loin d'une économie verte... un budget qui souffle le

30 mars 2010 - 870, avenue De Salaberry, bureau 207 ○ Québec (Québec) G1R 2T9 ... directeur général de Nature Québec au sortir du huis clos sur le budget. Du côté ... ne bénéficie toujours pas d'un programme de reconnaissance digne.
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COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate

870, avenue De Salaberry, bureau 207 ● Québec (Québec) G1R 2T9

BI EN L OI N D ’ UN E ÉC O NO M IE V ER TE … « UN B U DG E T QU I S O UF F L E LE C H AU D E T L E F RO I D »

- NA TUR E Q UÉ B EC

Québec, 30 mars 2010 —— « C’est un budget qui souffle le chaud et le froid, et qui ne contient pas de mesures suffisantes pour jeter les bases d’une économie qui ne soit plus basée sur la croissance à tout prix et sur l’exploitation de nos ressources naturelles à très bas prix » a déclaré Christian Simard, directeur général de Nature Québec au sortir du huis clos sur le budget. Du côté chaud, Nature Québec remarque une première et timide redevance sur l’eau qui ne rapportera que 2 millions $ la première année, des revenus supplémentaires pour le transport en commun et les infrastructures, une correction très timide des revenus tirés des mines (moins de 50 M$ par année de nouveaux revenus). Du côté froid, on retrouve le manque de courage pour établir un juste prix de l’électricité qui aiderait les finances publiques et encouragerait sa conservation, l’abolition de l’Agence de l’efficacité énergétique, la diminution des budgets des ministères liées à la gestion des ressources (MAPAQ, MRNF, MDDEP), le manque d’argent pour construire une nouvelle économie forestière, si ce n’est le maintien de l’aide à une vieille industrie qui s’essouffle. « Force est de constater que le froid l’emporte encore sur le chaud. On comptabilise le Plan Nord et le développement des ressources nordiques fragiles dans la nouvelle économie, alors que les quelques mesures novatrices ne bénéficient que d’investissements marginaux par rapport à l’ensemble du budget. Globalement, le budget semble encourager le développement tous azimuts sans s’assurer de couvrir les coûts environnementaux et le coût de l’exploitation des ressources non renouvelables » rajoute Christian Simard. Pour Nature Québec, le budget apparaît globalement très timide. On aurait pu facilement aller chercher un milliard $ sur 5 ans en établissant une redevance de 5 % sur le revenu brut des entreprises minières, on aurait pu taxer l’eau embouteillée et s’assurer de ne pas vendre l’énergie à l’étranger à un prix inférieur à ce qu’il nous en coûte pour construire de nouveaux équipements de production. On remarque également que le mouvement environnemental ne bénéficie toujours pas d’un programme de reconnaissance digne de ce nom à l’intérieur des budgets du gouvernement. —

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