l'hoſtel Dieu de cette ville de Paris, & deſ pens, dom- mages, & intereſts dudit expoſant : Nonobſtant toute clameur de Haro, Charte Normande, Privileges,.
Belot, dit de Monfort. de Iouy. Bertrand natif de Seſane, preſens ... Frere Claude de Vaüuillier Penitencier de Moleſme. M. Bareton Chanoine grand Archidiacre ...
marteau pour la truelle. Enfin nous en sommes là encore, après plusieurs enquestes et travaux, à dis- puter s'ils ont aucune parolle qui corresponde droicte-.
comme nous fismes lors de presence, continuons nostre route et voyage. Au retour de cette rivière. Sainct Jean, nostre voyage s'addressoit jusques aux. Armouchiquoys. Deux causes principales esmou- voyent à cela M. de Biancourt: la premiere, pour a
146 LES RELATIONS DES /ÃSUITES [VoL. 2 qu'on ne lui enleve les fruits d'icelle, & qu'on n'entre ... cabannes (I7 || cherchant 1edit Fleuches Patriarche.
tremont le fleuve quelques six lieues. Nous estions encore à une lieuë et demye de l'isle, qu'il estoit jà soir et la fin du crepuscule. Ià les estoilles commen-.
1'hostie saincte de nostre reconciliation. Nos gens de la barque, pour n'estre surprins, soubs couleur de la troque, s'estoyent armez et barricadez, laissans place au milieu du tillac pour les Sauvages; mais en vain, car ils se jetterent tellement en
quelque perſonne pour demeurer en ceſte forte au- pres de luy, il eſt tellement obei, qu'on croiroit ce- luy-là bien ingrat qui luy refuſeroit ceſte courtoiſie,.
canots d'eſcorce qui ſont fort petits; Mais quäd il fut queſtió de feparer les enfans de leur mere, la ten-. dreſſe extraordinaire que les femmes Sauuages ont.
Voicy vin Å¿uject de conÅ¿olation. Le 30. nous commençames vine neufuaine en l'hon- neur de la bien-heureuÅ¿e Vierge; nous auions fait ce vÅu, afin qu'il pluÅ¿t à Dieu tirer Å¿a gloire de la ma- ladie d'vne femme de noÅ¿tre bourgade. Ce qui nous a
ci-deſſus) on l'attendoit dans la fin de Nouembre pour avoir du rafraichiffement, & toutesfois il n'arriva que le iour de Pentecoſte, qui fut le 22. de May enfuivant.
ment ainſi, & nous les appellons des Diables. Eſtans entrez il leur enuoye querir l'ame de celuy, ou de ceux qu'ils veulent tuer. Si ces perſonnes ſont d'au-.
morts entre vos mains, carie fçais bien que vous en auez grand foing, lors qu'on me rapporta ces paroles, mes yeux en furent auſſi toſt frappez que mes oreilles. Les parens de Satouta, voiant que la contagion efgorgeoit les Hurons en leur païs,