Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie

Bulletin trimestriel d’information du Secrétariat technique permanent de la CONFEMEN - 2e trimestre 2014 - N° 34

ÉDITORIAL La CONFEMEN, une force de mobilisation et de réflexion

56e Session ministérielle de la CONFEMEN

Abidjan, 8-12 juillet 2014

  L’une des missions de la CONFEMEN est de susciter et de mener la réflexion sur des thèmes d’intérêt commun à travers des réunions techniques qui donnent lieu à la production de documents et de recommandations devant servir aux politiques éducatives. En coopération avec des organismes régionaux ou internationaux et avec le soutien des Partenaires techniques et financiers, la CONFEMEN a créé des cadres de concertation qui ont permis de renforcer son appui au pilotage des systèmes éducatifs comme en témoignent les grandes rencontres organisées ces dernières années.

Les Assises sur l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (Ouagadougou, septembre 2012) ont mobilisé plus de trois cent participants. Elles ont enregistré la participation de 32 pays avec la présence effective de 20 ministres ainsi que la participation d’experts en matière d’EFTP, de représentants du milieu du travail et d’autres représentants de la société civile et des partenaires au développement au niveau national comme international. La réunion – débat sur le thème de la 56e Session ministérielle (Dakar, mars 2014) a aussi tenu le pari de la mobilisation avec plus de cent vingt (120) participants, dont des ministres, représentant 24 pays membres de la CONFEMEN, d’organisations de la société civile et d’organismes nationaux et internationaux. Plus de cent participants ont répondu également à l’invitation pour l’atelier sous – régional (Dakar, mai 2014) sur le rôle et la place de l’évaluation dans le pilotage et la réforme des systèmes éducatifs. La participation des parlementaires d’une dizaine de pays a été saluée par les ministres présents ainsi que les Partenaires qui ont pris part aux travaux. Ces rencontres ont abouti à des recommandations dont la mise en œuvre doit contribuer à améliorer l’accès, l’équité et la qualité de l’éducation dans les pays membres de la CONFEMEN. C’est la raison pour laquelle, le point du suivi des recommandations inscrit à l’ordre du jour de la 56e Session ministérielle (Abidjan, juillet 2014) revêt un caractère important, d’autant plus qu’il permettra d’adopter des outils de suivi adaptés aux réalités des pays ; ce qui, au demeurant, favorisera la prise en compte effective des recommandations dans les politiques éducatives.

Le Secrétaire général KI Boureima Jacques

02 Grande rencontre : Propos d’acteurs lors de l’atelier sur les systèmes d’évaluation 03 Grande rencontre : Atelier sous-régional sur les systèmes d’évaluation 04 ESPACE Francophone : Productions d’élèves primées au concours des 10 mots 06 ALBUM PHOTOS

Groupe de travail des CN.

Le Groupe de travail des correspondantes et correspondants nationaux (CN) membres du Bureau de la CONFEMEN s’est réuni les 22 et 23 mai 2014 à Dakar pour préparer la 56e Session ministérielle qui se tiendra à Abidjan du 8 au 12 juillet 2014 sur le thème : « Éducation inclusive et de qualité pour tous : défis, priorités et perspectives pour l’après 2015 ». Au cours de cette rencontre, les CN ont examiné plusieurs points dont les conclusions de la réunion-débat tenue en mars 2014 autour du thème de la 56 e Session ministérielle et le projet d’Observatoire sur la qualité de l’éducation que la CONFEMEN envisage de mettre en place. Ils ont également échangé sur la question du suivi de la mise en œuvre des recommandations des Assises sur l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) et celles de la 55e Session ministérielle. Le projet d’agenda de la 56e Session ministérielle arrêté par le Groupe de travail prévoit les quatre rencontres statutaires que sont : la réunion de la Commission administrative et financière (8 juillet), la réunion des CN (9 juillet), la réunion du Bureau (10 juillet) et la Conférence ministérielle (1112 juillet). Le rapport d’activités 2013 et le plan d’actions 2015-2016 seront examinés et adoptés par la Session ministérielle. La présentation des réflexions menées ces derniers mois autour du thème de la 56 e Session ministérielle fera l’objet de discussion et d’un huis clos des ministres, à l’issue duquel des messages clés et des recommandations seront adoptés en faveur d’une éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie.

8 Francophone : 9e conférence des oing et osc de la francophonie 9 PASEC : évaluation diagnostique du système éducatif du Cambodge 10 PASEC : évaluation diagnostique du système éducatif de la RDP lao 11 PASEC : évaluation diagnostique du système éducatif du Mali 12 PASEC : évaluation diagnostique du système éducatif du Vietnam

grandes rencontres

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Propos d’acteurs lors de l’atelier sur les systèmes d’évaluation

Des personnalités se sont prononcées à l’occasion de l’atelier sous - régional sur le rôle et la place de l’évaluation dans le pilotage et la réforme des systèmes éducatifs, tenu à Dakar les 20 et 21 mai 2014.

Mme Kandia CAMARA, Ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique de Côte d’Ivoire Ce sont des outils comme son nom l’indique qui nous permettent effectivement d’évaluer tout le dispositif du système éducatif depuis les politiques mises en place, les moyens et les stratégies pour apprécier le niveau du système éducatif voir les avancées, les insuffisances et les recommandations. Nous avons souhaité qu’il y ait de plus en plus d’évaluation de nos différents systèmes. Nous avons aussi recommandé au plan national que des structures puissent se créer pour faire de l’évaluation continue comme c’est le cas en Côte d’Ivoire où nous avons créé une direction chargée de l’évaluation des acquis scolaires en plus de celles RESEN, PASEC que nous accueillons de façon Mme Jacqueline Nana TOGOLA, Ministre périodique. Donc il est important que régulièrement des de l’Education nationale du Mali évaluations soient faites pour apprécier le niveau auquel nous nous retrouvons afin de pouvoir définir des stratéNous avons à notre niveau au Mali de sérieux problèmes d’évagies pour améliorer les résultats des systèmes éducatifs. luation au niveau déconcentré et là il faut trouver des solutions pour que l’information puisse se faire au niveau des académies. Et ceci pour pouvoir faire la comparaison avec d’autres académies ainsi que le niveau national. Donc c’est très important et je pense qu’au sortir de cet atelier, M. Jacques Boureima KI, Secrétaire général nous allons au niveau du Mali voir comment trouver les voies et moyens pour remédier à cet état de la CONFEMEN de fait. Les rapports des résultats des évaluations ne sont pas suffisamment exploités et n’ont pas assez d’impact sur la formulation des politiques éducatives. On met beaucoup d’argent dans l’évaluation. Il faudra donc revoir sa place et son importance au sein des systèmes éducatifs francophones. Il y a d’abord l’acceptation de l’évaluation en tant qu’outil de pilotage et d’amélioration de la Ida Jallow Sallah, Secrétaire générale qualité de l’éducation. Il faut impliquer davantage tous les du ROCARE acteurs notamment les décideurs, les ministres, les parlementaires, et les enseignants eux-mêmes. C’est un grand L’objectif de cet atelier est d’appréhender l’importance de l’évadéfi, mais il faut mettre tout un plan de communication, luation au sein même des ministères de l’éducation. C’est de voir toute une sensibilisation pour que ces différents acteurs comment améliorer la situation éducative au niveau des pays de haut niveau acceptent que l’évaluation devienne un à travers les résultats du PASEC ou encore de définir les axes outil qui permet de mieux piloter et d’améliorer d’avanprioritaires disciplinaires qui peuvent nous permettre d’avoir des tage la qualité de l’éducation. études et de recherche qui vont dans le sens de l’amélioration des systèmes éducatifs.

Djidengar Ndiendi Basa, député, président de la commission éducation de l’Assemblée Nationale du Tchad L’intérêt de cette rencontre c’est de mutualiser nos idées, nos pensées vers la mise en place des normes standards tant au niveau des capacités institutionnelles à mettre en place que des modalités et des modes opératoires pour une meilleure évaluation des acquis des enfants en vue de faciliter une prise de décision positive..

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grandes rencontres

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Atelier sous-régional sur les systèmes d’évaluation Des recommandations pour renforcer les politiques nationales L’atelier sous - régional sur le rôle et la place de l’évaluation dans le pilotage et la réforme des systèmes éducatifs, organisé les 20 et 21 mai 2014 à Dakar, dans le cadre du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC), a réuni une centaine de participants, notamment des ministres de l’éducation, des parlementaires, des experts nationaux et internationaux et des partenaires techniques et financiers. Les participants ont partagé une vision commune de l’évaluation en partant d’un certain nombre de questionnements qui avaient trait, entre autres, aux attentes vis à vis des évaluations, à leur utilisation, et à la diffusion des résultats. Des sessions d’échange entre ministres, parlementaires et chefs de délégation d’une part et entre experts et acteurs de l’éducation d’autre part sur deux thématiques, la dissémination des résultats et la place de la recherche, ont abouti à des conclusions qui visent un meilleur pilotage de la qualité depuis l’école ou la circonscription jusqu’au niveau décisionnel avec des choix stratégiques à long terme et des décisions appuyées sur les résultats des travaux d’évaluation. L’atelier des décideurs a permis d’aboutir à un certain nombre de recommandations, notamment, renforcer les capacités

des ressources humaines chargées de l’évaluation, élaborer et mettre en œuvre des stratégies de communication sur l’évaluation à tous les niveaux, en amont et en aval des évaluations, impliquer tous les partenaires dans les systèmes d’évaluation et mettre en place une politique de l’évaluation pour renforcer le leadership en la matière (schéma institutionnel, mécanismes, moyens humains et financiers, et moyens communicationnels). La nécessité de croiser les différentes évaluations pour mieux orienter l’action éducative a été également relevée. Les députés sont encouragés à faire le plaidoyer en faveur de l’allocation des ressources budgétaires nécessaires aux politiques éducatives. Concernant les stratégies de communication à développer, un groupe a réfléchi sur la dissémination des résultats et a recommandé que la communication et la dissémination des résultats soient suffisamment élargies afin de toucher un public plus large allant des décideurs jusqu’aux acteurs de terrain (enseignants, directeurs d’écoles, conseillers pédagogiques, inspecteurs). Cette communication doit commencer dès la conception des évaluations pour prendre en compte les attentes et les questions des différents acteurs concernés. Le groupe a également noté que la

communication des résultats doit être professionnalisée, prise en compte dans les budgets des évaluations, et intégrée dans les canaux de diffusion existants, notamment les annuaires statistiques. Au nombre des recommandations formulées par le groupe de travail sur la recherche, on note la définition d’une stratégie nationale et régionale de collaboration entre les institutions de recherche en éducation et les instances politiques pour permettre la (re)définition des objectifs de la recherche en éducation et du dispositif financier et humain nécessaire pour la conduite et la restitution de la recherche ; le respect du temps, l’autonomie et la transparence du processus de recherche en vue d’assurer la pertinence et la fiabilité des résultats et enfin l’efficacité du partage et de l’appropriation politique des résultats de recherche. En rappel, cet atelier du PASEC dont la cérémonie d’ouverture était présidée par Mme Aminata TOURE, premier ministre du Sénégal, s’inscrivait dans le cadre d’un projet sur 3 ans, financé par la Banque mondiale, qui vise notamment à renforcer la gouvernance axée sur les résultats dans le pilotage des systèmes éducatifs de 12 pays d’Afrique subsaharienne francophone (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo). Les conclusions des travaux seront présentés et endossées par la 56e session ministérielle de la CONFEMEN qui se tiendra du 8 au 12 juillet 2014 à Abidjan autour du thème : « Éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie : défis, priorités et perspectives pour l’après 2015 ».

Mme Aminata TOURé, Premier ministre du Sénégal à présidée la cérémonie d’ouverture.

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ESPACE Francophone

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QUELQUES PRODUCTIONS PRIMÉES DES LAURÉATS DU CONCOURS DES 10 MOTS DE LA FRANCOPHONIE

La cérémonie de remise des prix aux lauréats s’est déroulée le 11 avril 2014. Cette 9e édition a enregistré la participation de 7 pays (Burundi, Cameroun, Mali, Ile Maurice, Niger, Sénégal et Tchad. Les élèves étaient invités à utiliser dans leurs productions écrites et artistiques, les 10 mots choisis cette année pour célébrer la Journée internationale de la Francophonie : ambiancer, à tire-larigot, charivari, s’enlivrer, faribole, hurluberlu, ouf, timbré, tohu-bohu, zigzag.

NIVEAU ELEMENTAIRE (production écrite) Premier prix Lauréat : Namata Karimou Hamidou Nom de l’établissement : Ecole primaire de Toula Classe : cm2 Ville, pays : Tillaberi, Niger Une fête scolaire,

Les élèves étaient heureux de partir pour quelques mois de repos. Ils mangeaient et buvaient à tire-larigot. Certains s’échangeaient des adresses de vacance. Il eut des jeux concours parmi lesquels du Karaoké et du yétayété marqués par les fariboles de candidats qui ne maîtrisaient pas leur texte. Cependant à notre grande surprise, le concours fut remporté par un hurluberlu de notre école qui, avec sa voix agréablement timbrée, berçait le public. Ouf ! et nous nous contentions de ce seul lauréat pour notre école cette fête. Le soir, quand le soleil ornait l’horizon de ses rayons dorés, la fête prit fin. Des bruits de moteurs repartant vers la ville emplissaient l’atmosphère.

A La fin de l’année, une grande fête avait été organisée dans l’arène des jeux traditionnels. Les élèves venus de plusieurs Des zigzags et un motard qui fonce dans un mur. Du sang écoles ambiançaient les lieux. Un tohu-bohu déchirait les coulait. La fête se termina sur la tragédie. airs. On criait et dansait dans le joli sable blanc. Des baffles assourdissants aggravaient le charivari.

NIVEAU MOYEN 6e-5e (production écrite) Premier prix

Nom de l’établissement : James Toolsy Govt School

le ministre, s’assoient sous le chapiteau. Le ministre prononce un discours. Il parle d’une voix bien timbrée, tout le monde l’entend. Dès la fin de la cérémonie, le charivari et le tohubohu commencent à régner dans la cour de l’école. Après quelques minutes, les rafraîchissements sont distribués. Tout le monde s’amuse à tire-larigot. Petit Pierre, un élève de la cinquième est entrain de raconter des fariboles à son meilleur ami, Robin. Ce dernier le regarde avec les gros yeux.

Classe : STD VI Blue

− Puisque je te dis que le ministre a un gros ventre.

Ville, pays : Curpipe, Maurice

− Tu n’es pas un peu ouf toi? Lui dit Robin.

Lauréat : Trishan Teeroovengadum

Mon école a été rénovée. Le maître de l’école veut faire une inauguration en présence des élèves et d’une autorité publique. Alors, il invite le ministre de l’éducation, monsieur Daby, à venir faire l’inauguration. Le maître d’école a fait dresser un chapiteau dans la cours. Tous les élèves ainsi que le maître et

NIVEAU MOYEN 4e-3e (production écrite) Premier prix Lauréat : Gloria DINGAO Nom de l’établissement : Lycée du Sacré Coeur Classe : 4e C Ville, pays : N’Djamena, Tchad

− Non. Mais c’est toi l’hurluberlu dans cette histoire, lui répond Petit Pierre, le sourire aux lèvres. Le ministre qui passait par là a tout entendu et se dirige vers Petit Pierre. En voyant le ministre venir vers lui, Pierre s’enfuit en courant en zigzag.

Enfant de la rue, innocent et pauvre tu l’es. Tu rêves d’une vie avec tes parents mais tu es abandonné à toi-même. Certains pensent que tu es timbré et disent des fariboles quand tu leur demandes de l’argent pour manger. La vie pour toi, est un tohu-bohu et tu sembles en être un hurluberlu. Il y’a toujours des charivaris entre la rue et toi ; toi tu y es allergique mais avec un cœur si magnifique qu’elle ne peut te laisser partir car tu l’ambiance tout le temps. Tu marches en faisant des zigzags comme une vague d’eau par ce que tu as faim. Ouf ! Heureusement que tu es un enfant exceptionnel avec un cœur en or.

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ESPACE Francophone

5 NIVEAU SECONDAIRE (production écrite) Premier prix

L’agglutination discontinuelle des âmes à la quête du repos, Ces ombres passives, perdues, pathétiques Qui, cultivent une angoisse despotique, Règnent en maîtres dans ton esprit captif tel une proie.

Lauréat : Aïssatou Diop Nom de l’établissement : West African College of the Atlantic (WACA) Classe : 1re Ville, pays : Dakar, Sénégal

Ouvrons les yeux puis évadons-nous, chère Claire, Envolons-nous, évoluant sinueusement à travers les airs Telles des hirondelles en soif d’aventures, aux désirs non assouvis, Effectuant des zigzags au sein du bleu infini, Buvant à tire-larigot à ton bonheur futur

Poème,

Enlivrons-nous des écrits de Beaudelaire, Hugo ou Mallarmé,

Les yeux clos, songeant à ta mélancolie, Je perçois un jour sombre plus sinistre que les nuits,

Soyons timbrées échangeant des propos fariboles, dépourvues d’intérêt

Orchestre autour d’un charivari jusque-là méconnu,

Songeons à ces fêtes africaines rythmées,

Tel un tohu-buhu propagé par une peuplade d’hurluberlus

Ambiancées par la musique, guidée par des femmes dépravées

Ne convoitant ni plus ni moins que la peur et l’effroi Je perçois ta ville natale de Kigali d’où règne le chaos,

NIVEAU ELEMENTAIRE (illustration) Premier prix

Tu exprimeras un « ouf » de soulagement car ces quelques lignes représentent une invitation au voyage

Lauréat : Serigne Amdy Niang Nom de l’établissement : CEM Keur Goumack Classe : 3e Ville, pays : Diourbel, Sénégal

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ALBUM PHOTOS

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ALBUM PHOTOS

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FRANCOPHONIE

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9e CONFéRENCE DES OING et OSC DE LA FRANCOPHONIE

Le Secrétaire général de l’OIF et le Président du Sénégal à l’ouverture de la conférence.

La 9e Conférence des Organisations internationales non gouvernementales (OING) et des Organisations de la société civile (OSC) de la Francophonie s’est tenue du 4 au 6 juin 2014 à Dakar sous la présidence de S.E.M. Macky Sall, président de la République du Sénégal et en présence de M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie.

homme et d’impliquer activement des Institutions comme la CONFEMEN, la CONFEJES, l’IFAN et des volontaires de l’OIF basés à Dakar.

La conférence qui a réuni environ 300 participants, a permis de faire œuvre de prospective, d’ouvrir de nouvelles perspectives et d’imaginer de nouvelles formes de collaboration entre OING, OSC et les Etats et Gouvernements, car comme l’a souligné le Secrétaire général, « nous ne pouvons pas nous contenter de réaffirmer que la société civile a précédé la Francophonie intergouvernementale sans en tirer toutes les conséquences pour l’avenir ». C’est pourquoi, outre les 67 OING/OSC accréditées, cette 9e Conférence a eu la particularité d’être élargie à d’autres membres de la société civile francophone tels que le Réseau des associations professionnelles francophones et le Réseau francophone pour l’égalité femme-

Il s’agissait dans cette perspective de s’entendre sur une déclaration pour

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Plusieurs ateliers simultanés ont permis d’instaurer le débat sur les problématiques liées à la paix et au développement dans le monde francophone avec un accent particulier sur la participation des femmes et des jeunes.

le prochain Sommet de la Francophonie, et dans ce cadre la Conférence a abordé les questions de la participation des femmes et des jeunes aux instances de décisions, à la croissance économique dans une perspective de développement durable, à la justice et à l’éducation. Elle soumettra sa contribution au XVe Sommet de la Francophonie qui aura lieu en novembre 2014 à Dakar.

PASEC

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évaluation diagnostique du système éducatif du Cambodge Le Cambodge a bénéficié d’une évaluation diagnostique du PASEC au cours de l’année scolaire 2011/2012. La restitution a eu lieu en novembre 2013. Le rapport de cette évaluation montre que le système éducatif cambodgien fait progresser significativement les élèves en début et en fin de scolarité primaire, au cours d’une année scolaire. Cependant, une part non négligeable des élèves présentent des difficultés en début et en fin de scolarité primaire. Egalement, les disparités dans les conditions d’apprentissage existantes entre les élèves ne permettent pas de leur garantir les mêmes chances de réussite. Au titre des constats dégagés par le rapport, il ressort que près de 12% des élèves en début de scolarité sont en grande difficulté en khmer et en mathématiques et n’ont pas atteint les bases minimales requises. En fin de cycle primaire, on retrouve entre 14% et 19% (selon le niveau et la discipline testée) d’élèves présentant de fortes difficultés. En outre, les élèves issus des familles les plus favorisées performent mieux que ceux issus des familles les plus défavorisées. Et ces inégalités se retrouvent autant en début qu’en fin de scolarité primaire. Le système éducatif semble ainsi ne pas parvenir à atténuer les inégalités liées au statut socioéconomique, tout particulièrement dans les zones rurales qui sont les moins dotées en équipements et infrastructures. Il ressort également que les filles présentent une bonne performance comparativement aux garçons dont les contre-performances, dans certaines circonstances, pourraient nécessiter des mesures appropriées. Il est aussi noté que l’accompagnement scolaire des parents d’élèves est positivement corrélé aux résultats scolaires et pourrait être encouragé tout comme leur implication dans

les activités scolaires ainsi que dans la gestion de l’école qui se révèle bénéfique pour les apprentissages, particulièrement en début de scolarité. Quant au redoublement, il n’a pas permis aux élèves redoublants de rattraper le niveau de leurs camarades qui n’ont pas redoublé. Des mesures d’accompagnement ciblées pourraient

apporter un suivi pédagogique aux élèves en difficulté afin que le redoublement leur soit bénéfique. Enfin l’évaluation montre que les partenaires nationaux et internationaux jouent un rôle important dans les activités scolaires à travers notamment la dotation en infrastructures et équipements et les formations.

Quelques recommandations pour un usage dans le pilotage du système éducatif ➤ Concevoir un dispositif de suivi et d’accompagnement des élèves en difficultés qui vise la remédiation et l’intervention pédagogique ; ➤ Adopter la pédagogie différenciée (travail en ateliers, rattrapage, remédiation) dans la formation des enseignants ; ➤ Intégrer davantage les savoirs cognitifs de haut niveau (raisonnement, résolution de problèmes de vie courante) dans l’enseignement ; ➤ Identifier les bonnes pratiques de réussite à travers les écoles performantes, les transposer et les adapter pour les écoles les moins performantes ; ➤ Donner la priorité à l’instauration des cantines scolaires (gratuites) dans les zones rurales et défavorisées ; ➤ Instaurer des activités extra scolaires en plaçant l’élève dans une situation réelle de communication pour combler les lacunes sociales et culturelles ; ➤ Informer les parents et recueillir leur avis sur les résultats scolaires de leurs enfants par le biais du livret de suivi élève et les encourager à suivre les résultats scolaires de leurs enfants ; ➤ Identifier (par des évaluations diagnostiques et bilans de connaissances) les élèves en difficultés et leur apporter très tôt un appui spécifique ; ➤ Renforcer les capacités des enseignants, à travers des missions d’inspections, sur les points relatifs à la gestion des élèves en difficultés ; ➤ Renforcer le développement des partenariats surtout dans les zones rurales et les zones défavorisées afin d’accroitre le soutien des activités scolaires et les dotations en ressources financières et matérielles.

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PASEC

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évaluation diagnostique du système éducatif de la RDP lao La République démocratique populaire lao a bénéficié d’une évaluation diagnostique du PASEC au cours de l’année scolaire 2011/2012. Cette évaluation s’est faite dans la langue d’enseignement le Lao. Il apparait que les résultats des élèves sont dans l’ensemble relativement faibles, avec des disparités liées au genre, à l’origine sociale de l’élève, de même qu’au statut (public, privé ou communautaire) et au lieu d’implantation de l’école. Dans ce pays, le système éducatif fait progresser significativement les élèves de 2e année et de 4e année au cours d’une année scolaire. Il est cependant observé un tassement de la progression annuelle en langue d’enseignement lao en fin de scolarité. En 2e année, 6,2 % des élèves éprouvent de grandes difficultés en langue lao. Cette proportion s’élève à 5,9 % pour les mathématiques En 4e année, un quart des élèves n’atteignent que le premier niveau de l’échelle de compétence définie par le PASEC pour la langue lao. Ces élèves sont en grande difficulté du fait de leur manque de maîtrise de la lecture. Un peu plus d’un élève sur dix n’arrive pas à lire un texte simple. En mathématiques, plus de quatre élèves sur dix ne maîtrisent pas les compétences minimales attendues en fin de scolarité primaire. Le système éducatif ne parvient pas à donner les mêmes chances de réussite à tous les élèves en début de scolarité. La catégorie socioéconomique est un facteur déterminant des performances scolaires en 2e année. Par contre, en 4e année, ce facteur ne semble pas déterminer les performances scolaires. Cette harmonisation peut refléter l’effet d’intégration joué par l’école, toutefois le phénomène d’abandon des élèves issus des classes sociales les plus défavorisées doit également être pris en compte dans l’analyse. Les filles encadrées par des enseignantes ont présenté de meilleures performances que les CONFEMEN INFOS N° 34 - 2e trimestre 2014

élèves ayant un enseignant. De même, les écoles ayant des chefs d’établissement femmes ont de meilleures performances que celles ayant des chefs d’établissement hommes. Sans que ce résultat n’ait une connotation causale, cette

conclusion peut révéler de meilleures pratiques de gestion chez les femmes chefs d’établissement. Une piste de réflexion pourrait consister à mieux connaître et comprendre les modes de fonctionnement des écoles gérées par les femmes.

Quelques recommandations à retenir ➤  Renforcer

l’offre d’une éducation équitable et de qualité :

Il est indispensable d’accomplir des progrès significatifs pour améliorer la performance des élèves et éliminer les disparités existantes, y compris la possibilité d’élargissement de l’accès à l’éducation pour tous. Pour ce faire, la carte scolaire pourra être mise à jour en mettant l’accent sur la définition des normes, de modèles et d’approche de construction des établissements scolaires. La dotation en mobiliers scolaires dans toutes les écoles qui en manquent, l’approvisionnement en manuels et matériels pédagogiques nécessaires et kits scolaires pour tous les enfants, en particulier aux enfants issus de milieux socialement défavorisés, sont des pistes d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation. ➤  Renforcer

l’enseignement en langue et en mathématiques :

Les formations continues des enseignants seront indispensables. Il serait utile que tous les enseignants du primaire et secondaire bénéficient d’une mise à jour en méthodes d’enseignement en langues et en mathématiques. L’encadrement des enseignants par les inspecteurs et directeurs d’école pourrait également contribuer au renforcement de l’enseignement. ➤  Améliorer

les pratiques de gestion scolaire:

Le bon fonctionnement des écoles ne saurait se faire sans la participation d’acteurs importants tels que les comités de gestion des écoles ou les associations de parents d’élèves (APE). Il reste important que les chefs d’établissement mobilisent toutes les parties prenantes autour de la vie de l’école et que la gestion participative soit le moteur du fonctionnement de l’école.

Renforcer ➤ 

l’équipement des écoles :

Des efforts devront être consentis en ce qui concerne la fourniture de matériels aux écoles pour permettre de bonnes conditions de travail à l’intérieur des classes, pour les élèves et les enseignants, mais aussi de bonnes conditions administratives et sanitaires pour un meilleur fonctionnement des écoles.

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évaluation diagnostique du système éducatif du Mali Le Mali a bénéficié d’une évaluation diagnostique du PASEC au cours de l’année scolaire 2011/2012. La restitution a eu lieu en février 2014. Si l’évaluation révèle qu’au cours d’une année scolaire, le système éducatif fait progresser les élèves par rapport à leur niveau initial en début d’année, elle a aussi montré que les élèves ont encore de sérieuses difficultés en langue et en mathématiques.

significativement plus faibles que les écoles publiques et les écoles privées, malgré les moyens limités dont elles disposent.

Le rapport indique qu’en 2e année, 22 % des élèves éprouvent de grandes difficultés en langue française. En mathématiques, la proportion d’élèves en difficultés s’élève à 21,7 %.

➤ Renforcer les acquisitions en langues (porte d’entrée des mathématiques) et en mathématiques par un soutien pédagogique ;

En 5e année, ils sont 16 % d’élèves à avoir de grandes difficultés en langue, car ils ne maîtrisent pas les compétences fondamentales mesurées par le test. En mathématiques, il est observé que les élèves ont un faible niveau. Près d’un élève sur 2 ne maîtrisent pas les compétences minimales attendues.

➤ Développer un véritable programme de rattrapage au sein des établissements du fondamental afin de procéder systématiquement à des remédiations avec les élèves qui éprouvent des difficultés en lecture et en mathématiques (par exemple la politique des cours de vacances) ;

Les élèves, selon les conditions de vie de leur famille, n’ont pas les mêmes moyens d’accéder à un apprentissage de qualité. C’est en 2e année particulièrement que la catégorie socioéconomique est un facteur déterminant des performances scolaires. Par contre, en 5e année, ce facteur n’est pas déterminant dans les performances scolaires. Cette harmonisation des réussites en fonction du niveau social peut être due à l’abandon en cours de scolarité des élèves dont les parents sont les plus pauvres. Il est constaté également une différence de performance entre les filles et les garçons selon la discipline et la classe. En effet, les résultats ont montré que filles ont une bonne performance en lecture, comparativement aux garçons en début de scolarité. Vers la fin de la scolarité, les garçons performent mieux en mathématiques que les filles. L’évaluation a permis en outre de constater que le redoublement est le plus souvent une étape vers l’exclusion scolaire et que les efforts entrepris dans le domaine de l’amélioration de la qualité semblent ne pas avoir encore donné les résultats escomptés à cause des échecs scolaires. Le redoublement est dû à plusieurs facteurs allant des caractéristiques des enseignants à la taille pléthorique des classes et constitue un surcoût pour le système scolaire. Toute politique permettant de diminuer le redoublement et à le rendre plus efficace pour l’élève contribuera à l’amélioration de la capacité d’accueil, à une meilleure équité en limitant les abandons scolaires et à la qualité des apprentissages. L’absence et la faiblesse d’équipements ont un impact négatif sur les performances des élèves. L’insuffisance des manuels scolaires dans certaines écoles peut être due à une défaillance du circuit de distribution de ces manuels. Le niveau des élèves est affecté négativement par l’absence ou l’insuffisance de formation professionnelle des enseignants et leur faible motivation, particulièrement en milieu rural. Enfin, contrairement à l’idée couramment admise, il n’apparait pas que les écoles communautaires produisent des résultats

Quelques recommandations à retenir

➤ Développer un mécanisme de suivi des enseignants en situation de cours afin d’évaluer leurs pratiques et ainsi les améliorer notamment à travers l’impact de ces pratiques sur les acquis des élèves. ➤ Améliorer l’offre scolaire auprès des populations les plus vulnérables pour rendre l’école plus équitable et accessible à tous ; ➤ Affecter les ressources nécessaires du niveau central en faveur des communautés de base en tenant compte des critères équitables et objectifs ; ➤ Poursuivre la campagne de distribution des bourses d’aide auprès des populations les plus vulnérables. ➤ Poursuite des actions entreprises en faveur des filles et concernant les stéréotypes de genre afin de rendre les sciences plus attractives pour les filles ; ➤ Prendre des mesures de suivi particulier (pédagogique et extra scolaire en direction des enfants et de leur famille) des élèves en difficultés afin de leur permettre de rattraper leur retard et d’éviter ainsi l’issue fatale de l’exclusion. ➤ Poursuivre les efforts entrepris en matière de fourniture et distribution des matériels aux écoles et aux élèves et s’assurer que les manuels sont adaptés, qu’ils arrivent effectivement dans les classes et sont effectivement utilisés par les élèves. ➤ Poursuivre les efforts en matière de recrutement d’enseignants qualifiés sortants des Instituts de Formation des Maîtres et soumis aux exercices de formation continue ;

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Évaluation diagnostique du système éducatif du Vietnam Les résultats de l’évaluation du système éducatif vietnamien au niveau de l’enseignement primaire ont montré que les savoirs cognitifs sont généralement acquis par les élèves de l’école primaire, mais que les difficultés des élèves se trouvent au niveau des savoirs non cognitifs notamment les compétences de la vie courante. Le système éducatif vietnamien fait progresser significativement les élèves faibles et moyens en fin de cycle. Les élèves forts de la 5e année et les élèves de la 2e année ont acquis toutes les compétences mesurées par le test dès le début de l’année scolaire. Les bons résultats de l’école au Vietnam sont obtenus par un effort considérable de l’État, mais aussi par une volonté permanente des familles à faire progresser leurs enfants. Le principal constat de cette évaluation, est la nécessité pour le Vietnam de faire en sorte que les savoirs, savoir-faire et savoirs-être qui sont acquis à l’école soient plus proche de la réalité de vie courante afin de permettre par la suite un réinvestissement dans les compétences sociales et professionnelles. Les résultats du Vietnam ont également montré que :

• Les élèves issus des familles favorisées sont plus perfor-

mants que ceux des familles défavorisées, que ce soit en début ou en fin de cycle primaire.

• Les filles présentent des performances scolaires meilleures en vietnamien et en mathématiques, comparativement aux garçons en début et fin de scolarité primaire. L’écart des performances entre les filles et les garçons s’est creusé en vietnamien entre la fin de la 2e année et le début de la 5e année, alors qu’il s’est amoindri de moitié en mathématiques. Cependant, les deux groupes ont progressé de la même manière au cours de l’année scolaire en 5e année. • La formation à l’approche par compétences est positivement associée avec les acquisitions des élèves de 2e et 5e années, autant en vietnamien qu’en mathématiques. • L’absentéisme des enseignants (en moyenne 19 jours par an) est négativement lié à la performance des élèves aussi bien en début qu’en fin de cycle primaire. • L’ancienneté de l’enseignant est négativement associée aux performances des élèves en vietnamien et en mathématiques en 5e année. • Les écoles les plus performantes sont celles les mieux dotées en équipements et infrastructures scolaires. • Certaines dotations en infrastructures, telles que la salle spécifique pour les maîtres, la salle informatique, les cantines scolaires, sont encore insuffisantes dans certaines écoles primaires, surtout en milieu rural. • L’implantation de l’école en zone urbaine ou rurale semble ne pas être un handicap aux acquisitions des élèves.

Recommandations formulées à l’issue de l’évaluation: Concernant les programmes et manuels :

➤ Renforcer la capacité de raisonner et d’argumenter des élèves ➤ Mieux lier les programmes à la vie réelle

Concernant les enseignants :

➤ Rajeunir le niveau des enseignants en recrutant des enseignants jeunes ➤ Mieux former les enseignants à la pédagogie active et approche par compétences

Concernant l’équité de genre :

➤ Trouver des solutions pour permettre aux garçons d’être autant performants que les filles

Concernant l’équipement scolaire :

➤ Mieux équiper les écoles surtout en zone rurale.

CONFEMEN INFOS

est un trimestriel consacré à l’actualité, à la recherche et au partenariat dans le secteur de l’éducation ainsi qu’à toutes les activités de la CONFEMEN dans le monde. Il est publié par le Secrétariat technique permanent de la CONFEMEN. Directeur de publication : KI Boureima Jacques Rédacteur en chef : Abobacar Sy Collaboration : Fatimata Ba Diallo, Carole Garceau, Anne Penda Sène, Mahip Diop, Gnagalé Babakan, Amadou Thiam, équipe PASEC.

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