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Monsieur Henri Cukierman Président de la Chambre de Commerce France-Israël

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’Union Européenne représente 17% du commerce mondial. En Israël, avec 1/3 des échanges économiques, elle pèse 2 fois plus que dans le monde. La France, elle, représente 5,3% du commerce mondial, mais nous ne pesons que 3,2% en Israël. Bien évidemment, il vaut mieux avoir des partenaires riches et en bonne santé que pauvres et malades or, au sein de l’OCDE où il vient d’être admis, Israël a la plus forte croissance avec un taux qui revient progressivement à 4 à 5% et cette croissance a des bases solides : environ 6% du Produit Intérieur Brut israélien est consacré à la R & D. C’est 3 fois plus qu’en France et que dans l’Union Européenne. Avec 1,4% de la population, Israël a la plus forte densité au monde d’ingénieurs et c’est un pays d’entrepreneurs où l’on compte le plus grand nombre de start-up par habitant. Plutôt que de jouer les Sherlock Holmes à propos de nos erreurs passées, il vaut bien mieux agir pour rattraper notre retard et c’est à cela que s’emploie la CCFI. Un nombre croissant de grands groupes français marche sur les traces de leurs concurrents américains en acquérant des entreprises israéliennes innovantes, mais également en s’adressant aux consommateurs israéliens.

Ce programme du Dîner annuel de la CCFI est une publication de la Chambre de Commerce France-Israël 8 rue Freycinet 75016 Paris Tél. : 01 44 43 35 01/06 Fax : 01 44 43 35 00 [email protected] Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos annonceurs pour leur contribution à la réalisation de cette plaquette. Pour toute information concernant la réservation d’espaces publicitaires sur les supports de la CCFI, Chambre de Commerce France-Israël (Revues, Programme du Dîner annuel, Plaquette Rencontres,...) veuillez prendre contact avec notre régie publicitaire : Publicité Sans Frontière T 01 44 73 07 38 F 01 44 73 90 41 [email protected] Création et réalisation © RDS Publicité [email protected]

Au delà des grands groupes, la CCFI et ses délégations régionales à Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse et Dijon s’efforcent de donner envie aux PME françaises de se développer en Israël en les emmenant sur place. En 2011, 5 groupes d’entrepreneurs se sont déjà rendus ou vont aller en Israël. A Paris, avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, nous organisons des Rencontres économiques et technologiques France Israël. Il y a exactement 1 mois, il y a eu une centaine de rendez-vous d’affaires entre entreprises israéliennes et françaises. Le site internet Israelvalley, reçoit 5 000 à 12 000 visiteurs par jour et si l’on tape « économie israélienne » sur Google, israelvalley.com apparaît 1 à 3 fois sur les dix articles de la première page. Enfin, face à des appels au boycott de produits israéliens, nous allons devant les tribunaux et obtenons gain de cause. Il faut aussi rectifier certaines fausses idées : • Israël est une destination aussi sure que les grandes capitales occidentales. • Pour gagner au Moyen-Orient, une entreprise ne doit pas choisir entre Israël et les pays arabes, mais être compétitive dans les pays arabes comme en Israël. • Le 11 avril, le Président du MEDEF israélien, disait qu’Israël et la Palestine seraient en paix depuis longtemps si les négociations avaient été menées entre entrepreneurs israéliens et palestiniens et effectivement, les entreprises Hi Tech palestiniennes contribuent fortement à la croissance du PIB palestinien et 1/3 de ces sociétés ont noué des partenariats avec des sociétés israéliennes. Au moment où Israël entre à l’OCDE, au CERN et assure la présidence d’EUREKA, il est important que les entreprises françaises mettent l’accent sur leur développement en Israël et avec des partenaires israéliens.

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Henri Cukierman Président de la CCFI

Programme du Dîner annuel de la Chambre de Commerce France-Israël, mercredi 4 mai 2011

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Monsieur Alain Juppé Ministre d’Etat, Minsitre des Affaires Etrangères et Européennes

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a France compte parmi les meilleurs amis d’Israël. Je souhaite continuer à approfondir les liens qui unissent nos deux pays, notamment dans le domaine économique et commercial, où nos relations sont encore bien trop loin de l’intensité de nos relations politiques et culturelles. Les acteurs économiques français ont aujourd’hui tout à gagner à travailler davantage avec une économie parmi les plus dynamiques et les plus innovantes au monde. Je tiens d’ailleurs à saluer la récente adhésion d’Israël à l’OCDE : il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’économie israélienne, dont la vigueur est désormais reconnue par l’ensemble des pays développés, mais également pour l’Organisation, qui se transforme et s’adapte à l’évolution des équilibres économiques mondiaux. Nos relations économiques avec Israël ne doivent pas souffrir d’interférences politiques. La France rappelle régulièrement son opposition à toutes les formes de boycott des produits israéliens, quelle que soit leur justification ou la cause qu’elles entendent servir. Le boycott est contraire au droit français. Pour autant, les produits fabriqués dans les colonies israéliennes ne sauraient bénéficier des baisses de droit de douanes qui sont réservées aux produits originaires du territoire d’Israël en vertu de l’accord commercial qui lie Israël à l’Union Européenne. En la matière aussi, le droit doit s’appliquer.

Enfin, laissez-moi vous dire que les bouleversements en cours dans le monde arabe renforcent l’urgence d’avancer rapidement vers un accord de paix et vers la pleine intégration d’Israël dans son environnement régional. Ces événements montrent en effet, si besoin, que nous n’avons d’autre choix que de répondre aux aspirations légitimes des peuples de la région, y compris à celle des Palestiniens pour un Etat viable et souverain et des Israéliens pour la sécurité et l’intégration régionale. Une telle évolution serait bien entendu dans l’intérêt de l’Etat d’Israël, en particulier sur le plan économique : par définition, la stabilité contribue à la croissance économique. Le statu quo n’est aujourd’hui plus tenable, au moment où le temps joue plus que jamais contre la paix. Donner une vraie chance à la paix ne passe cependant pas seulement par des concessions politiques, mais également par la construction sur le terrain d’un climat de confiance. Vous êtes ainsi, en tant qu’entrepreneurs et qu’hommes d’affaires, des acteurs essentiels de la paix de demain.

Alain Juppé Ministre d’Etat

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Programme du Dîner annuel de la Chambre de Commerce France-Israël, mercredi 4 mai 2011

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Monsieur Dan Méridor Vice-Premier Ministre israélien

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a tenue du traditionnel dîner annuel de la Chambre de Commerce FranceIsraël est pour moi l’heureuse occasion d’exprimer au Président Henri Cukierman, aux cadres de la CCFI ainsi qu’à tous ses membres, l’estime du Gouvernement israélien, des milieux d’affaires et des opérateurs économiques en Israël, pour le dynamisme de l’action qu’ils déploient sans relâche en faveur de l’élargissement et de l’approfondissement des liens commerciaux et de la coopération économique entre nos deux pays. L’année 2010 a été, au sortir de la crise mondiale, une période de rétablissement pour les économies occidentales, chacune d’entre elles au rythme qui lui est propre. Les indices tout comme les tendances de l’économie israélienne durant la période de crise et jusqu’à ce jour ont été particulièrement encourageants, et ont démontré de manière éloquente aussi bien sa résilience face à la crise que ses capacités de redémarrage. On prévoit, en effet, un taux de croissance de notre économie de 3,8 % pour l’année 2011, ce qui nous place en l’occurrence au tout premier rang parmi les économies occidentales. D’autre part, les indices financiers très satisfaisants en termes de réserves des changes ou de volume de la dette en pourcentage du produit intérieur brut attestent, eux aussi, de la solidité de notre économie. Le high-tech s’avère plus que jamais le moteur de cette croissance dynamique, et Israël reste le second pays au monde en nombre d’entreprises cotées au NASDAQ. C’est dire qu’Israël continuera à représenter un partenaire de choix en termes d’échanges commerciaux et de partenariats économiques, technologiques et industriels pour les économies dominantes. Nous souhaitons de tout cœur que la France, la cinquième économie mondiale et qui a toujours été très présente dans notre région, occupe au sein de cette dynamique de croissance du marché israélien la part qui lui revient. Israël souhaite accroître ses partenariats avec les entreprises françaises, et nous considérons comme particulièrement positives à cet égard les initiatives telles que la Journée de l’Innovation franco-israélienne prévue au mois de décembre prochain, et destinée à rapprocher des partenaires potentiels à la pointe de la haute technologie dans nos deux pays.

La Chambre de Commerce France-Israël est partenaire de cette initiative et développe également par ailleurs des projets qui lui sont propres, en vue d’encourager les rapprochements et de susciter les synergies souhaitées entre nos entreprises. En souhaitant un plein succès aux efforts que le Président et les membres de la CCFI déploient avec tant de générosité, je voudrais leur réitérer, pour conclure, l’expression de mon amitié et de ma reconnaissance.

Dan Méridor Vice-Premier Ministre israélien

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Programme du Dîner annuel de la Chambre de Commerce France-Israël, mercredi 4 mai 2011

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