VOIR

lois du marché, aux victimes de la violence et de la corruption, du mépris des femmes. (Nous pouvons échanger, dialoguer et faire notre résolution personnelle ...
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« COMME L’A FAIT MARIE » - IMITER MARIE CATÉCHÈSE 5

VOIR : Miyuki se sent mal à l’aise car elle vient d’avoir une discussion tendue avec sa mère. Dernièrement, ces disputes fortes et blessantes se multiplient, puis, elle se sent mal. Mais elle ne peut éviter cette situation, elle s’emporte lorsqu’elle rencontre sa mère.

OBJECTIF

Elle est également inquiète car elle vient d’entamer des études et se demande si elle a vraiment choisi la bonne direction. Peut-être n’était-ce que pour suivre ses copines ?

Présenter la figure de Marie comme un modèle de personne, de mère, de croyante, de chrétienne. Elle nous aide à comprendre le sens de la vie, de la foi, de l’appel de Dieu et à y répondre pour vivre comme elle l’a fait elle-même.

Juan lui plait aussi, mais elle n’est pas sûre d’elle : qu’est-ce qu’être amoureuse ?

PRIÈRE POUR LES JMJ 2019 SIGNE :

Globalement, elle n’est pas très satisfaite d’elle-même et ressent une certaine confusion. À la maison, elle est traitée comme une enfant, mais au fond, elle ne se sent plus du tout comme telle. Pour couronner le tout, ses parents ont également leurs problèmes et la menace d’une séparation est réelle. Elle a entendu parler des jeunes égarés ou victimes de divers abus, de la traite des personnes. Mais elle connaît d’autres jeunes qui travaillent ou qui étudient, ou les deux en même temps. Elle en côtoie d’autres qui consacrent du temps dans du bénévolat. Elle les voit heureuses et assurées; sera-t-elle ainsi ? Elle connaît également des femmes laissées seules avec des enfants et qui travaillent dur pour avancer. Qu’est-ce qui les anime ? Seulement leurs enfants ? Une amie, en guise d’explication, lui a parlé de Jésus et de Marie, la mère de Jésus ; mais chez elle, on n’était pas très religieux, on ne parlait pas de ça, bien qu’elle ait été baptisée, comme le montre des photos d’une fête qu’on lui a montrées quand elle était petite. Elle se rappelle aussi que sa grand-mère lui avait appris à faire le signe de la croix et à réciter quelques prières que sa mémoire a effacées avec le temps.

Rendre présent l’appel marial et le faire connaître en tout pays ; écrire et partager deux paroles qui expriment la relation entre mère et fils

JUGER DIALOGUER Connais-tu des personnes dans des situations semblables à Miyuki ? Penses-tu que les jeunes de notre époque se posent sérieusement la question de savoir comment vivre pleinement sa vie ? Après réflexion, tu peux partager : Est-ce que je m’accepte tel(le) que je suis ? Est-ce que ma manière d’être me convient ? Qu’est que je pourrais et voudrais améliorer dans ma vie ? Est-ce que je parviens à communiquer mes sentiments ? Quelle est ma plus grande aspiration ? Avons-nous un projet de vie ? Comment les vivons-nous ?

TEXTES D’ILLUSTRATION.

Annonciation (Lc 1, 26-38) Magnificat (Lc 1, 46-55) Union à la Croix (Jn 19, 25-27) Dans la communauté ecclésiale (Actes 1, 12-14) En elle, (Marie) nous voyons que l’humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts, qui n’ont pas besoin de maltraiter les autres pour se sentir importants. En la regardant, nous découvrons que celle qui louait Dieu parce qu’« il a renversé les potentats de leurs trônes » et « a renvoyé les riches les mains vides » (Lc 1, 52.53) est la même qui nous donne de la chaleur maternelle dans notre quête de justice. C’est aussi elle qui « conservait avec soi toutes ces choses, les méditant en son cœur » (Lc 2, 19). Marie sait reconnaître les empreintes de l’Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles. Elle contemple le mystère de Dieu dans le monde, dans l’histoire et dans la vie quotidienne de chacun de nous et de tous. Elle est aussi bien la femme orante et laborieuse à Nazareth, que notre Notre-Dame de la promptitude, celle qui part de son village pour aider les autres « en hâte » (cf. Lc 1, 39-45). (Pape François, La joie de l’Evangile §288)

APPROFONDIR / REFLECHIR Au temps où vivait Marie, on quittait l’enfance pour devenir femme assez subitement par la voie du mariage. A peu près tout était préparé et décidé par d’autres et qui osait contrevenir aux règles, aux traditions, était durement réprimé. Marie vivait profondément dans la foi en Dieu reçue de ses parents, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, de Moïse. Elle avait une profonde expérience de Dieu et a senti, elle a entendu qu’Il l’invitait à emprunter un autre chemin, à vivre sa vie d’une autre manière, d’une manière nouvelle et insoupçonnable (Cf. Lc, 1, 28-34). Elle accepta l’invitation avec courage et affronte l’ordre établi, car elle avait confiance en Dieu, en son amour miséricordieux. « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce », lui dit l’Ange. C’est la joie des prémices de la Bonne Nouvelle. Mais qu’est-ce qui sous-tend cette allégresse ? C’est l’objet de la seconde partie de l’annonce « le Seigneur est avec toi ». De surcroît, l’Ange interpelle Marie comme « comblée de grâces », c’est-à-dire en communion avec Dieu, ayant mis son espérance dans les promesses du Seigneur à l’égard de son peuple. « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse ». (Lc 1, 46-48). C’est un chant de louange à Dieu qui fait de grandes choses au travers de personnes humbles. Les évangiles nous disent qu’à la joie, se joignent les difficultés, les peines, les douleurs, mais elles deviennent occasion de s’affirmer comme disciple de Jésus. « Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». (Luc 2, 19). Elle vivait la lutte quotidienne d’une famille, affrontant la condition d’exilée et de réfugiée en une terre étrangère. Elle apprit ainsi à vivre la vie de famille dans une situation spéciale et délicate ; Elle a supporté le terrible coup porté qu’a été la mort de son fils. Le chemin de Marie n’est guère distinct du chemin de

foi que nous vivons nous-même. Marie transmit à son fils les valeurs de la tradition de son peuple. Unie à Joseph, son époux, elle accomplit la mission qui relevait de la mère dans la société juive de son temps : transmettre les coutumes et traditions, éduquer les enfants dans la foi et accompagner la leur croissance. Grâce à elle, « L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui ». (Luc 2,40) De Marie, nous pouvons ainsi apprendre l’importance de la relation personnelle avec Jésus, à l’écouter et le suivre toujours dans l’amour. C’est la force de l’amour qui nous pousse. L’amour n’est pas une simple qualité comme une autre, il est fondamental dans l’existence humaine. On ne saurait vivre sans amour. La vie de Marie est un « non » à l’arrogance, à l’orgueil, au mépris du faible et le l’humble. Elle nous enseigne à sortir de notre « Je » limité et de propres projets pour que la Parole de Dieu soit notre lanterne qui guide nos pensées et nos actions. L’humilité est comme un espace resté vide pour faire place à Dieu. Le témoignage de Marie nous montre une nouvelle capacité de traverser avec foi les moments douloureux et difficiles. Elle nous apporte la capacité d’être miséricordieux, de pardonner, de nous comprendre et de nous soutenir mutuellement. Marie écoutait toujours la voix du Seigneur. L’humilité exige de nous que nous découvrions notre vocation, et assumions notre mission dans

notre vie. Une vie ouverte au dialogue, à la rencontre, comme Marie. La Terre, notre maison commune est blessée, écrasée et nous invite à la mission. Marie nous inspire pour que l’évangile prenne vraiment vie de notre chair. C’est pour cela, que Marie, la mère de Jésus, nous a été donnée par son fils sur la Croix comme notre mère et la mère de l’Église. En Marie, l’évangile rejoint notre humanité, (y compris dans la féminité), la rachète et l’exalte.

AGIR

EXPÉRIENCES POUR ALLER PLUS LOIN

• Réfléchir à son projet de vie ? • Susciter la joie et l’espérance • Cultiver l’amour. Ouvrir son cœur à celui qui souffre, à l’exclu, à celui qui n’entre pas dans la logique ou dans les lois du marché, aux victimes de la violence et de la corruption, du mépris des femmes. (Nous pouvons échanger, dialoguer et faire notre résolution personnelle ou en commun ; par exemple lire une méditation « mariale », visiter une personne en difficultés, aider une famille, etc…)

CÉLÉBRER : Un moment de prière, déposer des fleurs ou chanter devant une image de la Vierge Marie. Nous pouvons reprendre cette prière issue de l’exhortation apostolique du pape François, La joie de l’Evangile (288) Vierge et Mère Marie, toi qui, mue par l’Esprit, as accueilli le Verbe de la vie dans la profondeur de ta foi humble, totalement abandonnée à l’Éternel, aide-nous à dire notre “oui” dans l’urgence, plus que jamais pressante, de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus. Toi, remplie de la présence du Christ, tu as porté la joie à Jean-Baptiste, le faisant exulter dans le sein de sa mère. Toi, tressaillant de joie, tu as chanté les merveilles du Seigneur. Toi, qui es restée ferme près de la Croix avec une foi inébranlable et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection, tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit afin que naisse l’Église évangélisatrice. Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas. Toi, Vierge de l’écoute et de la contemplation, mère du bel amour, épouse des noces éternelles, intercède pour l’Église, dont tu es l’icône très pure, afin qu’elle ne s’enferme jamais et jamais se s’arrête dans sa passion pour instaurer le Royaume. Étoile de la nouvelle évangélisation, aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion, du service, de la foi ardente et généreuse, de la justice et de l’amour pour les pauvres, pour que la joie de l’Évangile parvienne jusqu’aux confins de la terre et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière. Mère de l’Évangile vivant, source de joie pour les petits, prie pour nous. Amen. Alléluia !