unanimité pour la mise en place d'une commission à

11 avr. 2003 - libéral du Québec (PLQ), du Parti Québécois (PQ), du Parti Vert et de .... Le WWF-Canada, par son travail de conservation, vise la protection de ...
76KB taille 0 téléchargements 39 vues
Action pour la Protection des Forêts du

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

UNANIMITÉ POUR LA MISE EN PLACE D’UNE COMMISSION À MANDAT ÉLARGI SUR LES FORÊTS QUÉBÉCOISES Le 11 avril 2003 – Cinq partis ont répondu à une série de questions soumis par dix groupes environnementaux le 7 avril dernier, confirmant la tenue d’une commission sur l’avenir des forêts québécoises et clarifiant son mandat et sa portée. Les dix groupes environnementaux accueillent ces réponses favorablement et s’assureront que les engagements pris soient respectés au lendemain des élections. Après analyse des réponses soumises par les chefs de l’Action démocratique du Québec (ADQ), du Parti libéral du Québec (PLQ), du Parti Québécois (PQ), du Parti Vert et de l’Union des forces progressistes (UFP), il en ressort qu’il est nécessaire de procéder à la mise sur pied d’une commission indépendante, publique et itinérante qui servira à faire la lumière sur l’avenir de la forêt au Québec. Pour ce faire, cette commission devra assumer un large mandat qui devra intégrer, outre la révision des mécanismes d’attribution des ressources, l’ensemble des valeurs et usages de la forêt, des suivis sur l’état écosystémique de celle -ci et des études d’impacts de l’aménagement forestier sur la biodiversité et les habitats fauniques, ainsi que la mise en place d’un réseau d’aires protégées représentatif. Tous les partis approchés s’y sont engagés en répondant au questionnaire soumis par les environnementalistes. Les faits saillants sont : La forme de la commission sur les forêts Outre la mise en place d’une commission sur l’avenir de la forêt, tous les partis se sont dit en faveur d’une commission indépendante et publique. Pour ce qui est de la possibilité de voir cette commission se déplacer dans les régions, seul l’ADQ a émis des réserves, laissant à déterminer la tenue de telles consultations. Le contenu de la commission sur les forêts En ce a trait au mandat de cette commission, les partis se sont montrés en faveur d’une révision du mécanisme de planification qui attribue les ressources naturelles. Seul l’ADQ a émis quelques bémols en ce qui a trait à l’attribution des ressources minières. Les partis rejoints ont également fait valoir qu’ils seraient en accord avec le principe permettant l’intégration des autres valeurs et usages de la forêt dans le cadre de l’enquête. Il en est de même pour le suivi sur l’état des écosystèmes forestiers à l’échelle du paysage et des impacts de la foresterie sur la biodiversité, l’ADQ ayant précisé que de tels suivis se feraient dans le cadre d’enquêtes à intervalles réguliers. Les partis se sont aussi prononcés en faveur d’inclure dans les enjeux à traiter l’établissement d’une limite nordique d’attribution des ressources forestières.

Page 1 sur 3

La problématique des aires protégées était également abordée dans le cadre de ce questionnaire. À l’exception de l’ADQ, les partis se sont dits en accord à ce que la commission traite également de la mise en place d’un réseau représentatif d’aires protégées. L’ADQ précise que la sélection de ces aires protégées se ferait dans un autre contexte que celui des audiences sur la gestion de la forêt. Il a par ailleurs fait valoir qu’il s’avère important d’« inviter le secteur minier à apporter sa contribution» dans l’établissement d’un tel réseau. Le délai réaliste pour procéder à une enquête crédible Finalement, quant à la durée du mandat de la commission, les positions suivantes ont été prises par les partis. Le PLQ et l’UFP ont proposé un délai de 12 mois pour procéder à la mise en œuvre de l’enquête. Le PQ envisage un délai initial de 10 mois pouvant être prolongé à la discrétion de la commission. L’ADQ ne détermine pas de délai formel mais propose « de tenir des enquêtes à intervalles réguliers afin de faire des mises à niveau régulières de nos pratiques forestières ». Le parti Vert, pour sa part, fait valoir que cette enquête doit débuter dans les plus brefs délais et qu’il faut lui consacrer le temps nécessaire pour la réaliser adéquatement.

-30-

Sources APFQ : Sébastien Béland (819) 770-5961 RQGE / L’ABAT : Henri Jacob (819) 738-5261 ATQ : Émilie Dufour (418) 524-2744 SNAP : Jean-François Gagnon (514) 278-7627 GAPE : Pascal Côté (514) 389-7397 UQCN : Louis Bélanger (418) 648-2104 ENJEU : Martin Lacroix (514) 524-4943 WWF : Nathalie Zinger (514) 866-7800 Mouvement Au Courant : John Burcombe (514) 937-8283 Action pour la protection des forêts du Québec (APFQ) L’APFQ est un regroupement de citoyennes et de citoyens et d’organismes nouvellement formé qui promeut une gestion responsable et une utilisation diversifiée des forêts québécoises. L’APFQ tente de sensibiliser la population ainsi que les acteurs politiques et socio-économiques à l’importance de miser sur le développement durable en ce qui concerne la gestion forestière. En plus d’appuyer la création d’un réseau d’aires protégées au Québec, l’APFQ soutien la défense de l’environnement de façon générale. AmiEs de la Terre de Québec (ATQ) Les AmiEs de la Terre de Québec sont un mouvement d’écologie sociale et de défense collective de droits qui lie les usages, les aspects sociaux et l’environnement eu égard, entre autres, à la forêt. Nous travaillons activement à l’éducation populaire autonome, qui soutient toute notre démarche dans l’établissement d’une écosociété où les citoyenNEs sont au cœur des choix de société et peuvent prendre en charge leur relation avec la flore. Environnement JEUnesse (ENJEU) Créé en 1979, ENJEU a pour mission de stimuler le développement d’une conscience écologique chez les jeunes et de les soutenir dans leurs actions environnementales. ENJEU a aussi pour mission de faire du loisir scientifique à caractère environnemental afin de développer chez les jeunes une vision critique des sciences sur un plan économique, social, culturel et environnemental. ENJEU est un réseau québécois de jeunes, de groupes de jeunes et d’intervenants qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et de la formation relatives à l’environnement Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) Le WWF-Canada, par son travail de conservation, vise la protection de la diversité biologique, l’utilisation durable des ressources naturelles et la réduction de la pollution. Au Québec, le WWF travaille à promouvoir une stratégie globale d’aménagement du territoire qui tient compte des multiples utilisateurs et qui concilie les dimensions sociale, environnementale et économique, notamment celles associées aux aires protégées.

Page 2 sur 3

Groupe d’action pour la protection de l’environnement (GAPE) Le GAPE est un groupe d’étudiant(e)s universitaires qui ont à cœur la protection et la conservation des différents éléments de notre environnement. Le GAPE s’est donné un mandat bien précis, qui est en grande partie axée sur la sensibilisation de la population et la relance des débats à valeur écologique au sein de la société. L’Action boréale en Abitibi-Témiscamingue (L’ABAT) L’ABAT est une association qui lutte pour la sauvegarde de la forêt boréale pour les générations futures. Les objectifs de l'association sont de sensibiliser les citoyens de l’Abitibi-Témiscamingue à la nécessité de préserver des sites forestiers environnants et de promouvoir l’utilisation diversifiée de ces sites, recueillir des propositions relatives à l’aménagement de ces sites et de faire des représentations auprès des gouvernements pour que ceux-ci tiennent compte des revendications des membres de l'association. Mouvement Au Courant Le Mouvement Au Courant est un groupe de bénévoles, fondé en 1990, avec deux grands buts, premièrement de veiller à l'utilisation rationnelle des ressources naturelles, et deuxièmement de promouvoir la participation publique dans les processus décisionnels. Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) Le RQGE est un organisme ayant pour mission la protection de l'environnement par la divulgation d'information et la mise en relation des groupes environnementaux du Québec. Le RQGE soutient les groupes de défense de l'environnement dans leurs luttes et travaille pour une meilleure reconnaissance du mouvement environnemental dans la province. Le RQGE collabore avec des communautés autochtones dans les dossiers de la forêt boréale et des aires protégées. Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) La SNAP est un organisme environnemental canadien qui s’active depuis 1963 à la protection du patrimoine naturel par la création de parcs et d’aires protégées. Au Québec, la SNAP se penche, entre autres, sur la participation de la population au processus d’identification et de création de territoires à protéger. Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) L’UQCN œuvre depuis plus de vingt ans à promouvoir la protection du patrimoine naturel québécois et une utilis ation des ressources et du territoire qui respecte les principes du développement durable. Elle est connue entre autres pour son implication dans les dossiers forestier et agricole ainsi que pour ses efforts visant la création d’un réseau d’aires protégées au Québec.

Page 3 sur 3